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Title:
DEVICE FOR TREATING CELLULITE AND STRETCH MARKS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/072645
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for treating cellulite and stretch marks, comprising: a means (205, 215, 250) for placing a portion of the skin of the user under negative pressure; a means (205, 220, 50) for releasing the negative pressure and for placing said portion of the skin under relative positive pressure, comprising a plurality of chambers provided with a piston designed to strike the skin of the user; and a means for controlling the negative pressure means and the pressure-release and positive-pressure means in order to produce cycles during which the negative pressure means and the pressure-release and positive-pressure means operate consecutively. In certain embodiments, the release means comprises a cylinder controlling the position of the piston or the negative-pressure means comprises at least one chamber which is provided, on one side, with a connection to a chamber placed under relative negative pressure.

Inventors:
BOYER DANIEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/052664
Publication Date:
May 23, 2013
Filing Date:
November 19, 2012
Export Citation:
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Assignee:
LPA CORP (FR)
BOYER DANIEL (FR)
International Classes:
A61H9/00
Domestic Patent References:
WO2008114255A12008-09-25
WO2011021184A12011-02-24
WO2010095856A22010-08-26
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIT-CHRETIEN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif (105) de traitement de la cellulite, caractérisé en ce qu'il comporte :

- un moyen (160, 300, 305) de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur,

- un moyen (190, 310) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, comportant une pluralité de chambres munies d'un piston (185, 215, 220) configuré pour percuter la peau de l'utilisateur et

- un moyen (135, 315, 325) de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement.

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel le moyen de relâchement (205) comporte un vérin (250) commandant la position du piston (215, 220). 3. Dispositif (105) selon la revendication 1 , dans lequel le moyen (160, 300, 305) de mise en dépression comporte au moins une chambre (175) munie, d'un côté, d'une liaison (195) avec une chambre (300) mise en pression relative négative.

4. Dispositif (105) selon la revendication 3, dans lequel au moins un dit piston (185) est associé à un ressort (190).

5. Dispositif (105) selon l'une des revendications 3 ou 4, dans lequel au moins un dit piston (185) est mis en déplacement par une motorisation électrique, électromagnétique ou pneumatique (305).

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel le moyen de relâchement (205) est surmonté d'un « chapeau » convexe (235).

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel le moyen de relâchement est surmonté d'un chapeau présentant une ouverture (255), le piston (215, 220) comportant un cylindre supérieur (220) dont la base est configurée pour traverser l'ouverture du chapeau et un cylindre inférieur (215) dont la base a une surface supérieure à la base du cylindre supérieur. 8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel la surface de la base du cylindre inférieur (215) est au moins d'une fois et demie la surface de la base du cylindre supérieur (220).

9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel la surface de la base du cylindre inférieur (215) est au moins du double de la surface de la base du cylindre supérieur

(220).

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, qui comporte une source d'air comprimé et un répartiteur d'air comprimé adapté à alimenter successivement en air comprimé des moyens de mise en mouvement des pistons (185, 215, 220).

1 1 . Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, qui comporte, entre au moins deux chambres, une source de lumière. 12. Dispositif (105) selon l'une des revendications 1 à 1 1 , qui comporte un châssis (140) sur lequel un utilisateur peut se tenir en position assise, le moyen (160, 300, 305) de mise en dépression et le moyen (190, 310) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. 13. Dispositif (105) selon l'une des revendications 1 à 12, qui comporte un châssis (140) sur lequel un utilisateur peut se tenir en position couchée, le moyen (160, 300, 305) de mise en dépression et le moyen (190, 310) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur.

14. Dispositif (105) selon l'une des revendications 1 à 13, dans lequel ledit châssis (140) comporte au moins une partie mobile (135, 120) adaptée à déplacer latéralement, vers l'utilisateur, une partie du moyen (160, 300, 305) de mise en dépression et du moyen (190, 310) de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive.

15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, qui comporte un moyen de commande d'un nombre de cycles de mouvement du piston par unité de temps.

16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 1 5, qui comporte un moyen de commande de la vitesse du piston pendant la mise en dépression d'une partie de la peau.

17. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 1 6, qui comporte un moyen de commande de la vitesse du piston pendant le relâchement de la dépression.

18. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 1 7, qui comporte un moyen de commande de l'amplitude de déplacement du piston.

19. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 1 8, qui comporte un moyen de commande d'un rapport de la durée de mise en dépression sur la durée du relâchement de la dépression.

Description:
DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE CELLULITE ET DE VERGETURES

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif de traitement de cellulite et/ou de vergetures. Elle s'applique, en particulier, au traitement automatique de la cellulite ou de vergetures sur un utilisateur en position assise ou couchée.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Le traitement de la cellulite le plus répandu et le plus classique se fait chez le kinésithérapeute. Il utilise le drainage lymphatique et le massage en « palpé - roulé », avec ou sans appareil. Le plus connu des appareils est le « Cellu m6 » (marque déposée) qui mécanise deux rouleaux à l'intérieur d'une sorte de chambre de traitement dans laquelle se trouve un système d'aspiration. Il est relié par un tuyau à une imposante base qui fournit l'énergie nécessaire à sa bonne marche. Une dépression est créée dans la chambre ce qui « ventouse » la peau. Et les rouleaux permettent au « ventousage » de se déplacer sur la peau. La manœuvre doit toujours être pilotée par un professionnel. Au final pour décomprimer les vaisseaux sanguins et lymphatiques ces appareils déplacent un phénomène de ventousage (dépression) sur la peau.

Le traitement connu de la cellulite s'effectue ainsi par le biais de mouvements dits de « palpé-roulé » par lesquels un kinésithérapeute provoque un drainage de la cellulite dans les tissus de la peau. Ce traitement présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, il est onéreux puisqu'il impose la présence d'un opérateur. De plus, pour cet opérateur, il est fastidieux car le mouvement de palper-rouler demande force et dextérité. Même si un appareil de formation de plis de la peau a été mis en service, l'opérateur doit encore le déplacer sur le corps du patient. Enfin, le traitement par mouvements de palper-rouler n'est que partiellement efficace.

OBJET DE L'INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

A cet, effet, la présente invention vise un dispositif de traitement de la cellulite qui comporte :

- un moyen de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur, - un moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, comportant pluralité de chambres munies d'un piston configuré pour percuter la peau de l'utilisateur et

- un moyen de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement.

La peau de l'utilisateur subit donc, successivement, une aspiration vers l'extérieur du corps de l'utilisateur puis une percussion.

L'inventeur a, en effet, découvert que ces traitements sont, au moins, aussi efficaces que le mouvement de palper-rouler. De plus, le dispositif étant automatisé, la présence d'un opérateur n'est plus nécessaire pendant le traitement effectif, ce qui évite, à la fois, une fatigue de l'opérateur et un coût de main-d'œuvre élevé.

Dans des modes de réalisation, le moyen de relâchement comporte un vérin commandant la position du piston. Grâce à ces dispositions, chaque amplitude et fréquence de déplacement d'un piston peut être commandée indépendamment des autres pistons.

Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en dépression comporte au moins une chambre munie, d'un côté, d'une liaison avec une chambre mise en pression relative négative.

Grâce à ces dispositions, une seule chambre mise en pression relative négative suffit pour plusieurs chambres.

Dans des modes de réalisation, au moins un dit piston est associé à un ressort. Grâce à ces dispositions, le relâchement de la dépression est aisé à réaliser.

Dans des modes de réalisation, au moins un dit piston est mis en déplacement par une motorisation électrique, électromagnétique ou pneumatique.

Dans des modes de réalisation, le moyen de relâchement est surmonté d'un « chapeau » convexe. Grâce à ces dispositions, l'appui de la peau sur le chapeau est étanche à l'air, ce qui favorise l'effet du dispositif.

Dans des modes de réalisation, le moyen de relâchement est surmonté d'un chapeau présentant une ouverture, le piston comportant un cylindre supérieur dont la base est configurée pour traverser l'ouverture du chapeau et un cylindre inférieur dont la base a une surface supérieure à la base du cylindre supérieur. Grâce à ces dispositions, le volume d'air mis en dépression est supérieur au volume de peau subissant la percussion du piston.

Dans des modes de réalisation, la surface de la base du cylindre inférieur est au moins d'une fois et demie la surface de la base du cylindre supérieur.

Dans des modes de réalisation, la surface de la base du cylindre inférieur est au moins du double de la surface de la base du cylindre supérieur.

L'effet de la dépression est d'autant augmenté.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte une source d'air comprimé et un répartiteur d'air comprimé adapté à alimenter successivement en air comprimé des moyens de mise en mouvement des pistons. Grâce à ces dispositions, le dispositif est simplifié et de moindre coût.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte, entre au moins deux chambres, une source de lumière. Grâce à ces dispositions, le dispositif peut réaliser une photo-modulation ou luminothérapie.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte un châssis sur lequel un utilisateur peut se tenir en position assise, le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. Grâce à ces dispositions, les cuisses et les fesses de l'utilisateur peuvent être traitées.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte un châssis sur lequel un utilisateur peut se tenir en position couchée, le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive étant alors en contact avec la peau de l'utilisateur. Grâce à ces dispositions, le ventre de l'utilisateur peut être traité.

Dans des modes de réalisation, ledit châssis comporte au moins une partie mobile adaptée à déplacer latéralement, vers l'utilisateur, une partie du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive. Grâce à ces dispositions, les hanches de l'utilisateur peuvent aussi être traitées.

Dans des modes de réalisation :

- le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen de commande d'un nombre de cycles de mouvement du piston par unité de temps,

- le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen de commande de la vitesse du piston pendant la mise en dépression d'une partie de la peau, - le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen de commande de la vitesse du piston pendant le relâchement de la dépression,

- le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen de commande de l'amplitude de déplacement du piston et/ou

- le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen de commande d'un rapport de la durée de mise en dépression sur la durée du relâchement de la dépression.

Grâce à chacune de ces dispositions, le traitement peut être adapté au profil de l'utilisateur et, notamment, de sa peau.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 2 représente, schématiquement et en perspective, le dispositif illustré en figure 1 ,

- la figure 3 représente, schématiquement et en coupe, une chambre, ou buse, du dispositif illustré en figures 1 et 2 et

- la figure 4 représente, schématiquement et en perspective, une variante de chambre, ou buse, du dispositif illustré en figures 1 et 2 et

- la figure 5 représente, sous forme d'un schéma-bloc, les moyens de commande du dispositif illustré en figures 1 à 4.

DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif mécanique de type fauteuil. Sa mise en place est destinée à l'amélioration de la lipolyse, en position allongée ou assise. De plus, la présente invention permet d'améliorer les résultats de tous les systèmes existants grâce à un nouveau concept multi cylindres. En effet, ce dispositif comporte un nombre variable de cylindres, intégrés dans l'assise du fauteuil. Le déplacement d'un piston dans chaque cylindre induit le processus du traitement. Chaque montée de piston dans un cylindre entraine un phénomène de fragmentation des adipocytes par contact plus ou moins fort et plus ou moins prolongé contre la peau. Et chaque descente de piston dans un cylindre entraine un phénomène de stimulation circulatoire sanguine et lymphatique par vasodilatation plus ou moins prolongée et plus ou moins importante des circuits veineux et lymphatiques.

Le dispositif objet de la présente invention réduit ainsi la cellulite et les vergetures pré-grossesse.

Il présente les avantages d'être :

- autonome, car il n'est pas besoin d'une tierce personne pour le piloter,

- non invasif, car sans piqûre, sans drain et sans incision et

- confortable, puisque l'utilisateur est allongé.

A cet effet, il met en œuvre des fonctions de :

- réalisation de vagues de massage en palpé-roulé-percuté,

- aspirations,

- percussions et, éventuellement

- émission d'ondes lumineuses.

Ce traitement est effectué en regard de :

- 104 chambres ou buses qui sont le siège d'une succession de vagues de massage en « palpé-roulé-percuté » dont le réglage permet de fixer un niveau de fréquence, de vitesse, d'intensité et de forme ; Ainsi le traitement est adapté à la qualité de la peau et de la cellulite de l'utilisateur et

- 100 diodes électroluminescentes (« LEDs ») qui envoient sur la totalité de la zone à traiter, des ondes lumineuses de traitement.

Par exemple, au cours d'une séance :

- 5400 cm 2 de peau sont traités,

- une vague de massage est effectuée toutes les deux, quatre, ou huit secondes, - 9360 aspirations sont réalisées par séance de 30 mn,

- 9360 percussions sont réalisées par séance de 30 mn,

- Les 100 diodes électroluminescentes traitent en permanence toute la surface de la zone de peau durant la séance.

Dans le cas du traitement des vergetures pré-grossesse, le but est d'améliorer l'élasticité de la peau (Collagène - Elastine). En effet, les vergetures surviennent par manque d'élasticité de la peau. Le dispositif objet de la présente invention, par ses effets d'aspirations et percussions répétées à chaque cycle de massage, étire la peau et la rend plus élastique. Plus la peau a des possibilités de distension, plus les vergetures l'épargnent. Dans le cas du traitement de la cellulite, on rappelle que le corps humain organise une dégradation naturelle des graisses pour fournir de l'énergie, la lipolyse. Pour que notre métabolisme puisse effectuer une lipolyse efficace, il faut que les graisses soient tant soit peu libérées. Sinon elles trouvent refuge chez les adipocytes (cellules spécialisées dans le stockage des graisses) et c'est la cellulite qui apparaît. Il y a alors compression des vaisseaux sanguins et lymphatiques et le drainage devient défectueux. La lymphe ne peut plus récupérer les toxines et les graisses. L'eau n'est plus évacuée, reste coincée et la peau prend l'aspect de « peau d'orange ».

Le rôle du « palpé-roulé » et du « percuté-aspiré » est de rétablir une bonne lipolyse. Le dispositif objet de la présente invention conjugue ainsi plusieurs effets en les appliquant par vagues de massage réglables :

- les aspirations dont la puissance et le nombre sont réglables : une dépression est créée en regard de la peau ;

- les percussions dont la puissance et le nombre son réglables : Une percussion est créée en regard de la peau pour stimuler la circulation des vaisseaux sanguins et lymphatiques et pour casser les adipocytes (cellules chargées du stockage des graisses).

Des vagues de percussions et d'aspirations en palpé-roulé-percuté se déplacent automatiquement sur toute la zone à traiter selon une forme, une vitesse et une fréquence prédéterminées.

De plus, dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention traite la peau avec des ondes lumineuses générées par des diodes électroluminescentes pendant toute la durée de la séance.

On observe, en figure 1 , un dispositif 105 objet de l'invention, qui comporte une assise 1 10, un dossier 1 15, un appui-pied 120, des parties latérales mobiles 125 et 130 et un module de commande 135. Un châssis 140 porte les différents éléments du dispositif 105.

Des exemples de réalisation de l'assise 1 10 et la partie latérale mobile 125 sont illustrées en figure 2. L'assise 1 10 et la partie latérale 125 portent, respectivement, une matrice 150 de chambres d'aspiration et une matrice 155 de chambres d'aspiration. Des exemples de chambre d'aspiration 160 sont illustrés en figures 3 ou 4. La partie latérale mobile 125 est adaptée à coulisser sur des rails (non représentés) s'étendant perpendiculairement à l'axe principal du dispositif 105, le long duquel est allongé l'utilisateur, entre les parties latérales mobiles 125 et 130. Dans des variantes, au moins l'une des matrices 150 et 155 de chambres d'aspiration 160 porte des sources lumineuses pour effectuer, simultanément au traitement de la cellulite, un traitement de la peau par photo-modulation ou luminothérapie.

Chaque partie latérale mobile est munie d'une poignée 165 servant à l'utilisateur pour se redresser et

- soit la poignée 165 permettant à un opérateur de déplacer la partie mobile vers le centre de l'assise 1 10,

- soit une motorisation, par exemple par vérin,

de manière que la partie mobile touche le flanc de l'utilisateur ou en sens inverse pour libérer l'utilisateur. Dans le cas d'un déplacement manuel, un verrou 170 permet de verrouiller la partie latérale mobile en position de contact avec la peau de l'utilisateur.

Une fois l'utilisateur allongé sur le dispositif 105, depuis le dossier 1 15 jusqu'à l'appui-pied 120, on met en appui sur son corps les parties latérales 125 et 130. On lance ensuite le cycle d'aspirations et de percussions de la peau de l'utilisateur, réalisé par les chambres d'aspiration 160, sous la commande des éléments du module de commande 135 illustrés en figure 5.

Le dispositif de traitement de la cellulite 105 comporte, ainsi :

- un moyen de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur,

- un moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, comportant un piston configuré pour percuter la peau de l'utilisateur et

- un moyen de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement.

La peau de l'utilisateur subit ainsi, successivement, une aspiration vers l'extérieur du corps de l'utilisateur puis une percussion. Ces traitements sont, au moins, aussi efficaces que le mouvement de palper-rouler. De plus, le dispositif 105 étant automatisé, la présence d'un opérateur n'est plus nécessaire pendant le traitement effectif, ce qui évite, à la fois, une fatigue de l'opérateur et un coût de main-d'œuvre élevé. Le squelette du dispositif 1 05 est, par exemple, constitué de tubes métalliques de section carrée de 30 mm, soudées entre eux. Cette structure est divisée en plusieurs parties, vissées entre elles.

Le réglage de l'inclinaison du dossier 1 1 5 est assuré par un vérin (non représenté) à commande électrique dont la commande est mise à la disposition de l'utilisateur par l'intermédiaire d'un commutateur à trois positions.

Le dossier 1 1 5 est, par exemple, en bois recouvert d'un revêtement imitation cuir rembourré de mousse, de dimensions : 60 x 60 cm.

L'appui-pied 1 20 est la zone fixe où sont allongées les jambes. Il est, par exemple, constitué en bois recouvert d'un revêtement imitation cuir rembourré de mousse, de dimension : 60 x 60 cm.

Entre les deux, l'assise 1 10 du dispositif est, par exemple, constituée d'une plaque d'aluminium de 1 0 mm d'épaisseur et de dimension de 60 x 60 cm. Cette assise 1 1 0 comporte, par exemple, 64 ouvertures principales 1 60 en huit rangées de huit trous de 36 mm de diamètre, réparties sur toute la longueur et toute la largeur de l'assise. En figure 2, 96 ouvertures principales sont représentés. De plus, quatre plus petits trous, secondaires et allésés, encadrent chaque ouverture principale 160.

Chaque ouverture principale 1 60 reçoit le corps 21 0 d'une chambre, ou buse, 205 fixée par vissage de vis 230 dans les trous secondaires allésés. Les buses 205 sont, par exemple, en aluminium.

Dans un mode de réalisation décrit en regard de la figure 3, les buses 205 sont creuses. Dans le fond de chaque buse 205, en partie inférieure, un orifice avec un pas de vis 245 permet de solidariser la buse 205 à la partie extérieure fixe, ou « corps » d'un vérin 250. Un « chapeau » convexe 235 présentant un trou central 255 de 25 mm. de diamètre est vissé sur chaque buse 205. La forme convexe du chapeau 235 permet à l'appui de la peau sur les lèvres du trou 255 d'être étanche à l'air, ce qui favorise l'effet du dispositif 1 05.

Chaque buse 205 est insérée dans une ouverture principale de l'assise et comporte un piston interne en matière plastique, prenant la forme générale de deux cylindres de révolution 21 5 et 220 dont le plus petit, 220, situé au dessus du plus grand, 21 5, a un diamètre légèrement inférieur au diamètre du trou central 255 du chapeau 235 de la buse 205. Ce piston a un pas de vis 225 à la base du cylindre 21 5. L'extrémité externe de la partie mobile 240 du vérin 250 est vissée dans le pas de vis à la base du cylindre 21 5. Du fait que le cylindre 220 a une base de surface inférieure à la base du cylindre 215, le volume d'air mis en dépression est supérieur au volume de peau subissant la percussion du piston. Préférentiellement, la surface de la base du cylindre inférieur 215 est au moins d'une fois et demie la surface de la base du cylindre supérieur 220. Préférentiellement, la surface de la base du cylindre inférieur 215 est au moins du double de la surface de la base du cylindre supérieur 220. L'effet de la dépression est d'autant augmenté.

L'activation du vérin 250 fait monter et descendre le piston constitué des cylindres 215 et 220 dans la buse 205. En position haute, représentée en traits discontinus, la tête 215 du piston dépasse de quelques mm du chapeau 235, et donc du plan d'assise, et créé ainsi une percussion contre la partie de la peau de l'utilisateur qui se trouve en regard de la buse 205.

La motorisation des vérins 250 est assurée par deux groupes de pompes (non représentés) qui produisent de l'air comprimé. Le premier groupe est situé en dessous du dossier 1 15. Le deuxième groupe est situé sous l'appui-pieds 120.

L'air comprimé fourni par ces deux groupes est canalisé vers des répartiteurs dont le rôle est de distribuer l'air aux vérins 250 associés aux buses 205.

Le répartiteur d'air comprimé adapté à alimenter successivement en air comprimé des moyens de mise en mouvement des pistons simplifie le dispositif et le rend de moindre coût.

De chaque côté de l'assise 1 10, est installée une structure mobile 125 en aluminium dans laquelle sont intégrées des buses 205, en deux rangées de dix ou douze buses 205.

Chaque structure mobile 125 a une longueur de, par exemple, 60 cm et une hauteur de, par exemple, 13 cm. Les buses 205 de chaque structure mobile 125 sont identiques à celles qui ont été décrites ci-dessus.

Chacune des deux structures latérales 125 est motorisée par un vérin (non représenté) permettant de la rapprocher du centre de l'assise 1 10 et ainsi venir en contact avec les hanches de l'utilisateur, pendant la séance de traitement.

Sur le support en aluminium de l'assise 1 10 et des structures latérales 125, des bandeaux de diodes électroluminescentes (non représentées) séparent les rangées de buses 205. Ces diodes émettent une lumière blanche et froide. L'alimentation des diodes est assurée par deux transformateurs (non représentés). Un automate 320 ou un ordinateur est relié à un écran tactile (non représenté) installé sur un accoudoir du dispositif 105. Cet écran tactile permet de sélectionner différents programmes.

Sur cet écran tactile, plusieurs pages sont successivement affichées. Une première page permet de choisir un programme en fonction de la qualité de la peau : Fragile/Sensible/Normale, et une durée de séance par tranches de 10 mn. Une deuxième page est réservée à un professionnel qui produit des programmes en définissant : une vitesse de la vague de massage, une intensité des aspirations, une intensité des percussions, un rapport de la durée de l'aspiration sur la durée de la percussion dans le cycle, et une durée de la séance. Une troisième page permet un réglage spécifique pour le nettoyage de la surface mécanisée. Une quatrième page est réservée à la maintenance pour diagnostiquer les éventuels problèmes.

Une carrosserie entoure la structure et les parties décrites ci-dessus pour enfermer toute la partie mécanique. Cette carrosserie est, par exemple, en métal. La carrosserie est escamotable pour permettre l'accès à toutes les pièces du dispositif 105.

Le traitement de la cellulite s'effectue au niveau de l'assise 1 10, c'est-à-dire, sur le plan anatomique, en regard de la totalité des fesses, des hanches et des cuisses.

En mettant sous tension le dispositif, on met en marche les deux générateurs à air comprimé qui vont actionner les 104 vérins 250. Chaque vérin 250, solidarisé à une buse 205, met en mouvement en aller et retour, un piston 215 et 220 à l'intérieur d'une buse 205. En regard de chaque buse 205, quand une dépression est créée, la peau subit un phénomène d'aspiration. Et quand le vérin 250 fait remonter le piston 215 et 220, une percussion est créée sur la peau. Pendant toute la durée de la séance, les 100 LEDs restent allumées. Le tout est géré par l'automate 320 qui peut régler la fréquence, la durée, le niveau d'intensité et la forme de la vague de massage. Pour la cellulite sur l'abdomen, l'utilisateur se met à plat ventre.

Dans un mode de réalisation décrit en regard de la figure 4, chaque chambre d'aspiration 160 est composée d'un cylindre 175 à base circulaire, d'axe 180. Dans ce cylindre 175 se trouve un piston mobile 185 en appui sur un ressort 190 agissant en compression. En ouverture 195 est reliée à une chambre 300 mise en pression relative négative par une pompe 305. L'ouverture supérieure de la chambre d'aspiration 160 possède une lèvre adaptée à éviter les fuites d'air lorsqu'une partie de la peau de l'utilisateur est en appui sur cette ouverture. Cette lèvre est arrondie pour ne pas blesser l'utilisateur.

Le piston 185 assure une étanchéité suffisante entre les deux parties du cylindre qu'il sépare pour que la dépression faite par la pompe 305 provoque le déplacement du piston 185 et la compression du ressort 190. La dépression faite par la pompe 305 provoque aussi l'aspiration d'une partie de la peau de l'utilisateur.

Lorsque la dépression est relâchée, par ouverture brutale d'une électrovanne, le ressort 190 propulse le piston sur la partie de la peau de l'utilisateur qui se trouve dans le cylindre 175 et la percute, ce qui a pour effet de faire circuler la cellulite. La percussion effectuée par le piston est plus vigoureuse qu'une simple surpression pneumatique qui peut, néanmoins, être réalisée dans des variantes du dispositif objet de la présente invention.

On note qu'une seule pompe 305 suffit pour un grand nombre de chambres d'aspiration 160. Cependant, en variante, une pluralité de pompes est mise en œuvre. Dans des variantes, au moins un dit piston est mis en déplacement par une motorisation électrique ou électromagnétique. Dans des variantes, l'utilisateur se trouve en position assise sur le dispositif et non allongée.

Les avantages de ce dispositif sont de rendre le traitement de la cellulite :

- plus confortable, puisque l'utilisateur peut prendre une position de traitement assise ou allongée,

- plus facile, puisque le traitement ne nécessite pas de manipulation personnelle ni d'intervention par une tierce personne et

- plus performant, puisqu'on remplace le classique « palper- rouler » par un nouveau concept physiologiquement plus efficace, le « percuter-aspirer ».

Dans le mode de réalisation illustré en figure 5, chaque chambre d'aspiration 160 est associée à une électrovanne 310. Cet arrangement permet de désynchroniser les actions sur les différentes parties de la peau.

On observe aussi, en figure 5, des éléments du module de commande 135 : - une carte électronique, ou automate, 320 et

- une interface 325 qui commande la pompe 305, chaque électrovanne 310, chaque vérin de structure mobile 125 et du dossier 1 15 et l'écran tactile.

La carte électronique 320 constitue, par exemple, un ordinateur à usage général. Elle porte une unité centrale 315 et des mémoires 330 et 335. La mémoire 330 conserve des instructions d'un programme de fonctionnement du dispositif 105. La mémoire 335 conserve des données d'identification de l'utilisateur afin que ses traitements successifs soient mémorisés.

La carte électronique associée à l'écran tactile constitue un moyen de commande :

- d'un nombre de cycles de mouvement du piston par unité de temps,

- de la vitesse du piston pendant la mise en dépression d'une partie de la peau,

- de la vitesse du piston pendant le relâchement de la dépression,

- de l'amplitude de déplacement du piston et/ou

- d'un rapport de la durée de mise en dépression sur la durée du relâchement de la dépression.

Ainsi, le traitement appliqué à chaque utilisateur peut être adapté à son profil et, notamment, à son type de peau.

Dans des variantes, la forme de l'assise et des parties latérales ne sont pas planes mais incurvées pour s'adapter à la forme du corps de l'utilisateur. Dans des variantes, les supports des matrices de chambres d'aspiration sont souples pour s'adapter à différentes morphologies d'utilisateurs.

D'une manière générale, le dispositif de traitement de la cellulite comporte :

- un moyen de mise en dépression d'une partie de la peau de l'utilisateur,

- un moyen de relâchement de la dépression et de mise sous pression relative positive de ladite partie de la peau, comportant pluralité de chambres munies d'un piston configuré pour percuter la peau de l'utilisateur et

- un moyen de commande du moyen de mise en dépression et du moyen de relâchement et de mise sous pression pour commander la réalisation de cycles au cours desquels le moyen de mise en dépression et le moyen de relâchement et de mise sous pression agissent successivement.

On note que le moyen de mise en dépression peut être indépendant du moyen de relâchement. Par exemple, une chambre d'aspiration peut être couplée à un piston qui n'a pas d'effet d'aspiration de l'air mais seulement de percussion de la peau.

On note aussi que, dans des modes de réalisation, au moins un piston est mis en déplacement par une motorisation électrique, électromagnétique ou pneumatique.