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Title:
DRIVE DEVICE FOR STAMPING STRIP, UNWINDING MODULE AND STAMPING MACHINE PROVIDED THEREWITH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/149703
Kind Code:
A1
Abstract:
A drive device (41) for unwinding a reel (22) of stamping strip (13) for an unwinding module (27) for a stamping machine (1), said drive device being able to move from an inactive position to an active position in engagement with the reel (22), comprises: a belt (46), able to move from an inactive configuration to an active configuration in contact with a portion of a peripheral circumferential surface of the reel (22) and having drive means (47, 48) of the module (27) so as to unwind the reel (22); a series of rollers (49, 51, 52, 53), keeping the belt (46) in the inactive configuration and in the active configuration; a roller (54) able to move in translation, compensating for variations in length when the belt (46) moves from the inactive configuration to the active configuration; and returning means, fixed to the movable roller (54) and keeping the belt (46) under tension in the inactive configuration and in the active configuration. The returning means are means able to be actuated and disengaged (58) in order to move the belt (46) from the inactive configuration to the active configuration and vice versa.

Inventors:
SUN XIGUANG (CH)
Application Number:
PCT/EP2013/000849
Publication Date:
October 10, 2013
Filing Date:
March 21, 2013
Export Citation:
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Assignee:
BOBST MEX SA (CH)
International Classes:
B65H16/10; B26F1/40; B41F19/06; B65H16/02; B65H18/14; B65H20/06
Foreign References:
EP1588968A12005-10-26
US6387201B12002-05-14
FR2775633A11999-09-10
EP2383212A12011-11-02
EP1588968A12005-10-26
Attorney, Agent or Firm:
POIRIER, Jean-Michel (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif d'entraînement pour dérouler une bobine (22) de bande à estamper (13) pour un module dérouleur (27) pour une machine d'estampage (1), apte à passer d'une position inactive à une position active en prise avec la bobine (22), comprenant:

- une courroie (46), apte à passer d'une configuration inactive à une configuration active en contact avec une portion d'une surface circonférentielle périphérique de la bobine (22) et avec des moyens d'entraînement (47, 48) du module (27) de façon à dérouler la bobine (22),

- une série de galets (49, 51, 52, 53), maintenant la courroie (46) dans la configuration inactive et dans la configuration active,

- un galet mobile en translation (54), compensant des variations de longueur, lorsque la courroie (46) passe de la configuration inactive à la configuration active, et

- des moyens de rappel, fixés au galet mobile (54), et maintenant la courroie (46) en tension dans la configuration inactive et dans la configuration active, caractérisé en ce que les moyens de rappel sont des moyens aptes à être actionnés et débrayés (58) pour faire passer la courroie (46) de la configuration inactive à la configuration active et réciproquement.

Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de solidarisation, de façon à pouvoir solidariser le dispositif (41) à une rampe (61) du module (27) en position inactive relevée et en position active abaissée.

Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation comprennent un actionneur (66) connecté aux moyens de rappel (58). 4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation comprennent un bras (63) apte à pivoter entre une inclinaison basse dans la position inactive relevée et une inclinaison haute dans la position active abaissée et réciproquement. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation comprennent un organe de saisie (64), de façon à pouvoir solidariser le dispositif (41) par serrage sur la rampe (61).

Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de fixation, de façon à permettre au dispositif (41) d'être fixé à une barre (43) du module (27), d'être déplacé le long de la barre (43), et d'être pivoté par rapport à la barre (43) pour passer de la position inactive relevée à la position active abaissée et réciproquement.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de rappel (58) se présentent sous la forme d'un vérin.

Module dérouleur pour une machine d'estampage (1), caractérisé en ce qu'il est équipé avec au moins un dispositif (41) selon l'une quelconque des revendications précédentes.

Module selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs étages (33) disposés les uns en-dessus des autres, chaque étage (33) étant prévu pour dérouler au moins une bobine (22) avec au moins un dispositif (41).

Module selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque étage (33) comprend les moyens d'entraînement (47, 48), une rampe (61), une barre (43), une traverse (38) sur laquelle est attaché au moins un support bobine (34) porteur d'une bobine (22).

Module selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que chaque étage (33.) comprend un canal de distribution d'air comprimé (68) branché aux moyens de rappel (58) d'au moins un dispositif (41), les moyens de rappel (58) se présentant sous la forme d'un vérin pneumatique.

12. Machine d'estampage de motifs sur un élément en feuille, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif (41) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7. 13. Machine d'estampage de motifs sur un élément en feuille, caractérisée en ce qu'elle est dotée d'un module (27) selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, disposé à l'arrière.

Description:
DISPOSITIF D * ENTRAÎNEMENT POUR BANDE À ESTAMPER. MODULE DÉROULEUR ET MACHINE D'ESTAMPAGE AINSI ÉQUIPÉE La présente invention concerne un dispositif d'entraînement pour entraîner en rotation une bobine de bande à estamper. L'invention se rapporte à un module dérouleur de bande à estamper, équipé avec au moins un tel dispositif d'entraînement. L'invention concerne une machine d'estampage pour la fabrication d'emballages comprenant au moins un tel dispositif d'entraînement. L'invention concerne également une machine d'estampage pour la fabrication d'emballages dotée d'un module dérouleur équipé avec au moins un tel dispositif d'entraînement.

Dans le domaine de la fabrication des emballages, par exemple ceux destinés à l'industrie du luxe, une machine de façonnage par estampage dépose par pression des motifs sur un élément en feuille. Les motifs, par exemple des textes et/ou des décorations le plus souvent métallisés, sont obtenus par une forme à estamper ou cliché. Les motifs proviennent de portions d'une pellicule issue d'une ou plusieurs bandes à estamper.

Dans la machine d'estampage, les éléments en feuille sont retirés d'une pile située en amont, saisis par un transporteur, et amenés successivement dans une presse d'estampage à platine porteuse du cliché. Le cliché est monté sur le sommier supérieur fixe de la presse. Une contrepartie d'estampage correspondant au cliché est montée sur le sommier inférieur mobile de la presse. Dans le cas d'un estampage à chaud, connu sous la dénomination de « hot foil stamping », le cliché est chauffé. Les bandes à estamper métallisés sont conduites entre le plan de défilement des éléments en feuille et le sommier supérieur.

Dans un mouvement vertical de montée, le sommier inférieur mobile va presser la bande à estamper contre chaque élément en feuille entre le cliché et sa contrepartie pour y déposer les portions de pellicule. Une fois le dépôt de pellicule réalisé, le sommier inférieur redescend et l'élément en feuille estampé est ensuite relâché par la barre de pinces sur une pile dans une réception, pour laisser la place au nouvel élément en feuille qui suit.

Dans le même intervalle de temps, la bande à estamper est déplacée de façon à ce qu'une nouvelle surface de pellicule soit mise en correspondance avec le cliché. Le transport des bandes nécessite des moyens de déroulement et d'avance intermittents généralement constitués par des rouleaux contre lesquels les bandes sont pincées par des galets presseurs. L'entraînement motorisé de ces rouleaux permet l'avance intermittente de ces bandes.

La majorité des motifs déposés sur les emballages peuvent être réalisés à partir de bandes à estamper de faible laize, n'excédant généralement pas 30cm. Mais il est parfois nécessaire de recourir à des bandes à estamper de plus grande laize, typiquement de l'ordre de 50cm à 70cm. Un ensemble de bandes plus étroites disposées côte à côte et dont la laize totale cumulée atteint cet ordre de grandeur peut également être utilisé.

Les bobines de bandes à estamper sont stockées dans un module dérouleur. Dans ce module, les bandes sont entraînées pour y être déroulées. Le module sert à supporter les bobines et à alimenter la machine avec de la ou des bandes. Dans de nombreuses machines d'estampage, le module est analogue à une armoire située à l'arrière en dehors de ces machines. Le module présente une structure portante dans laquelle sont agencés un ou plusieurs porte-bobines dont chacun supporte au moins une bobine. Il existe deux systèmes de déroulement de la bande à estamper.

Etat de la technique

Le document EP-1 '588'968 décrit l'un des deux systèmes, avec un dispositif d'entraînement des bobines montées libres en rotation sur leur porte-bobines respectif. Le dispositif comprend une courroie qui gère la fonction d'avance et de freinage du déroulement de la bobine et donc de l'alimentation en bande à estamper de la machine. Grâce au frottement de la courroie à la fois contre un axe d'entraînement et contre la bobine, la synchronisation de rotation est garantie. La courroie du dispositif est tendue par un ressort.

Cependant, lorsque l'opérateur met le dispositif en position active sur une bobine, la courroie fait automatiquement tourner la bobine. Ce phénomène engendre de la gâche de bande à estamper.

Un deuxième inconvénient observé est la difficulté de la mise en position active de plusieurs dispositifs sur une bobine large. Une fois qu'un premier dispositif est posé sur une bobine de plus grande largeur, celle-ci est bloquée par l'axe d'entraînement, car la bobine et l'axe d'entraînement sont couplés par la courroie tendue. Quand l'opérateur doit mettre en position un deuxième dispositif sur la même bobine, la courroie du deuxième dispositif tente de faire tourner cette bobine déjà bloquée par le premier dispositif. L'opérateur doit ainsi appuyer très fortement et à beaucoup de peine à mettre le deuxième dispositif sur la bobine. En forçant, la mise se fait difficilement et la bande est très fortement froissée à la surface de la bobine.

Un autre inconvénient encore est une lacune dans la zone de fonctionnement. Au fur et à mesure du déroulement d'une bobine, celle-ci possède moins d'inertie mais tourne plus vite. Sans négliger l'inertie de moyeu, la puissance demandée est plus importante que pour la bobine pleine, dans le cas d'une bobine de plus grande largeur. En raison de principe du ressort, la tension de la courroie diminue et conduit à un glissement de cette dernière sur sa surface, en fin de bobine. Dans ce cas, une baisse de cadence est obligatoire pour compenser ce phénomène.

Exposé de l'invention

Un objectif principal de la présente invention consiste à mettre au point un dispositif d'entraînement pour dérouler une bobine de bande dans un module dérouleur dans une machine d'estampage. Un deuxième objectif est de rendre plus facile et de diminuer le temps de la mise en position active d'un dispositif d'entraînement. Un troisième objectif est de résoudre les problèmes techniques mentionnés pour le document de l'état de la technique. Un quatrième objectif est de prévoir un module dérouleur intégrant un ou plusieurs dispositifs d'entraînement pour une ou plusieurs bobines. Un cinquième objectif est d'intégrer un dispositif dans une machine d'estampage. Un autre objectif encore est celui de réaliser une machine d'estampage avec un module dérouleur.

L'invention se rapporte à un dispositif d'entraînement pour dérouler une bobine de bande pour un module dérouleur pour une machine d'estampage, comprenant:

- une courroie, apte à passer d'une configuration inactive à une configuration active en contact avec une portion d'une surface circonférentielle périphérique de la bobine et avec des moyens d'entraînement du module de façon à dérouler la bobine,

- une série de galets, maintenant la courroie dans la configuration inactive et dans la configuration active,

- un galet mobile en translation, compensant des variations de longueur, lorsque la courroie passe de la configuration inactive à la configuration active, et

- des moyens de rappel, fixés au galet mobile, et maintenant la courroie en tension dans la configuration inactive et dans la configuration active. Conformément à un aspect de la présente invention, le dispositif est caractérisé en ce que les moyens de rappel sont des moyens, aptes à être débrayés et à être actionnés pour faire passer la courroie de la configuration inactive à la configuration active et réciproquement. Autrement dit, les moyens de rappel ne sont plus passifs. Le dispositif assure deux fonctions. D'une part, il couple les moyens d'entraînement et la bobine grâce à la courroie tendue. D'autre part, la tension de la courroie est pilotée tout au long du déroulement de la bobine.

Les moyens de rappel maintiennent la courroie en tension constante en suivant le déroulement de la bobine, supprimant ainsi la lacune dans la zone de fonctionnement. De plus, la tension de la courroie est adaptable en fonction de la puissance nécessaire, de la qualité du moyeu, et de la qualité d'enroulement de la bande.

Au moment où le dispositif est mis en position active et la courroie est mise en configuration active, le couplage entre la bobine et l'axe d'entraînement est supprimé par l'opérateur. Avant la mise en position active et dans sa configuration inactive, la courroie est détendue ou faiblement tendue.

Les moyens débrayables et actionnables n'assurent une tension de la courroie qu'après la mise en position active du dispositif. Avec les moyens débrayables et actionnables, la courroie est tendue au dernier moment de la mise en position active. Une courroie détendue ou faiblement tendue pendant la mise en position active ne fait ni tourner inutilement la bobine, ni bloquer la bobine. La mise en position devient beaucoup plus ergonomique.

La bande est définie, à titre d'exemple non exhaustif, comme étant une bande métallisée, par exemple aluminisée, dorée, colorée ou d'autres encore.

Dans un autre aspect de l'invention, un module dérouleur pour une machine d'estampage est caractérisé en ce qu'il est équipé avec au moins un dispositif d'entraînement pour bobine de bande à estamper présentant une ou plusieurs caractéristiques techniques décrites ci-dessous et revendiquées. Selon un autre aspect de l'invention, une machine d'estampage de motifs sur un élément en feuille est caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif présentant une ou plusieurs caractéristiques techniques décrites ci-dessous et revendiquées.

Selon un autre aspect encore de l'invention, une machine d'estampage de motifs sur un élément en feuille est caractérisée en ce qu'elle est dotée d'un module dérouleur, présentant une ou plusieurs caractéristiques techniques décrites ci-dessous et revendiquées.

L'élément en feuille est défini, à titre d'exemple non exhaustif, comme étant en un matériau tel que du papier, du carton plat, du carton ondulé, du carton ondulé contrecollé, du plastique flexible, par exemple du polyéthylène (PE), du polyéthylène téréphtalate (PET), du polypropylène biorienté (BOPP), ou d'autres polymères, ou d'autres matériaux encore.

L'avant est défini par rapport à la face avant de la machine, du côté du podium de pilotage de la machine, connu sous la dénomination de « côté conducteur ». L'arrière est défini par rapport à la face arrière de la machine du côté opposé au podium de pilotage de la machine, connu sous la dénomination de « côté opposé conducteur ».

Brève description des dessins

L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels:

- la Figure 1 représente une vue latérale synoptique d'une machine d'estampage munie d'un module dérouleur;

- la Figure 2 représente une vue en perspective arrière du module dérouleur de la

Figure 1 comprenant des dispositifs d'entraînement selon l'invention;

- la Figure 3 représente une vue latérale d'un dispositif d'entraînement en position inactive;

- la Figure 4 représente une vue latérale du dispositif d'entraînement de la Figure 3 en position active; et

- la Figure 5 représente une vue latérale d'une commande de blocage du dispositif d'entraînement. Exposé détaillé de modes de réalisation préférés

Comme l'illustre la Figure 1, une machine d'estampage à chaud, dans le cas présent une machine de dorure 1, comprend dans l'ordre différentes stations 2, 3, 4, 6 et 7 juxtaposées et interdépendantes. La machine 1 comprend de l'amont vers l'aval une station d'introduction 2, une table de marge 3, une station d'estampage 4, une station d'alimentation et de récupération de bande 6, et une station de réception 7.

Les éléments en feuille, dans le cas présent des feuilles de carton 8, devant être recouverts de motifs dorés, sont placés en machine 1 dans la station d'introduction 2 sous la forme d'une pile 9. Les feuilles 8 sont successivement retirées du dessus de la pile 9 et placées en nappe sur la table de marge 3. A l'extrémité de la nappe, la feuille de tête est positionnée avec précision. Chaque feuille est ensuite saisie et transportée individuellement depuis la sortie de la table de marge 3 jusqu'à la station de réception 7 au travers de la machine 1 par un transporteur.

Le transporteur est généralement constitué par un organe de saisie, ici une série de pinces chacune étant montée sur une barre de pinces 1 1 transversale et mobile longitudinalement. Les barres de pinces 1 1 sont attachées à deux trains de chaînes sans fin 12, disposés latéralement de chaque côté de la machine 1, et entraînent dans le sens longitudinal (Flèche L) les feuilles à recouvrir 8. La barre de pince 11 saisit la feuille à recouvrir 8, et le train de chaînes 11 l'amène en défilement cadencé dans les stations successives 4, 6 et 7.

Le train de chaînes 12 est mis en mouvement, parcourt une boucle, et s'arrête périodiquement en un défilement cadencé, de sorte que durant un transport, chaque barre de pinces 11 avec sa feuille 8 est passée d'une station amont à la station aval adjacente. La position des arrêts des barres de pinces 1 1 est constante.

La station d'estampage 4 a pour fonction de déposer sur chaque feuille 8, par estampage à chaud, de la pellicule métallisée, dans ce cas dorée, qui est issue d'une bande à estamper 13. Dans le cas de la dorure, la bande 13 est formée avec une couche d'or laminée sur une bande support en plastique. L'opération d'estampage s'effectue avec une presse d'estampage à platine 14, entre un sommier supérieur 16 qui est statique, et un sommier inférieur 17 qui est montée mobile en déplacement suivant un mouvement de va-et-vient vertical.

Des outils d'estampage (non visibles) sont associés à chacune des platines 16 et 17. Le cliché est monté sur la face inférieure du sommier supérieur 16, et la contrepartie d'estampage correspondant au cliché est montée sur la face supérieure du sommier inférieur 17. Pour la dorure à chaud, le cliché est chauffé.

La feuille recouverte de motifs dorés 18 est relâchée automatiquement par la barre de pince 1 1 au niveau de la station de réception 7. Les feuilles recouvertes de motifs dorés sont ensuite évacuées en pile 19 hors de la machine 1.

La station d'alimentation et de récupération de bande 6 est placée en aval de la station d'estampage 4 et est chargée d'assurer à la fois l'alimentation de la machine en bande à estamper 13, et l'évacuation de cette bande usagée 21 une fois celle-ci utilisée. La bande à estamper 13 est stockée sous une forme enroulée en une bobine d'alimentation 22 montée rotative. De façon analogue, après son passage à travers la presse d'estampage 14, la bande usagée 21 vient s'enrouler autour d'une bobine de récupération 23 montée rotative.

Entre son point de stockage et son point de récupération, la bande 13 est entraînée en déplacement par un système d'entraînement qui la fait circuler. Le trajet de défilement commence par la bobine d'alimentation 22, passe notamment à travers la presse d'estampage 14, et se termine par la bobine de récupération 23. Le système d'entraînement comprend un arbre de tension et son galet presseur 24 positionnés en aval du trajet entraîné avec une survitesse pour tirer la bande 13. Le système d'entraînement comprend une série de barres de renvoi 26 implantées le long du trajet pour guider le déplacement de la bande à estamper 13 et de la bande usagée 21.

Dans la plupart des cas, l'estampage de motifs sur la feuille 8 nécessite l'utilisation simultanée de plusieurs bobines 22 (non représentées dans les Figures). La feuille 8 doit être recouverte de motifs en de nombreux endroits différents selon une disposition particulière en fonction de la décoration souhaitée pour l'emballage final. L'opérateur établit ainsi un layout de la feuille 8.

Il est préférable pour une questibn de coût d'utiliser alors plusieurs bobines 22 avec des largeurs plus faibles plutôt que d'utiliser une seule bobine 22 avec une largeur importante. La perte de surface de bande usagée 21 non estampée et laminée d'or et se retrouvant dans la bobine de récupération 23 est moins importante avec plusieurs bobines 22 avec des largeurs plus faibles qu'avec une seule bobine 22 avec une largeur importante. Les bobines 22 avec des largeurs plus faibles doivent être positionnées avec précision en fonction du layout.

La ou les bobines d'alimentation 22 sont placées et déroulées au niveau de la station d'alimentation et de récupération de bande 6 et plus particulièrement grâce à un module dérouleur 27. Pour qu'un opérateur ait un accès ergonomique à la machine 1 et puisse charger facilement des nouvelles bobines d'alimentation 22, le module 27 est analogue à une armoire et se trouve en dehors de la machine 1. Le module 27 est installé à l'arrière de la machine 1, du côté opposé au podium de pilotage de la machine 1, connu sous la dénomination de « côté opposé conducteur ». La bande 13 rentre dans la machine 1 par l'une de ses faces arrière.

Une ou plusieurs bobines 22 supplémentaires sont placées en stockage dans le module 27 pour que l'opérateur puisse préparer le travail d'estampage ultérieur qui va suivre le travail d'estampage en cours de production.

Le module 27 comprend un bâti 28, avec une base 29, quatre pieds 31 et deux parois latérales verticales parallèles entre-elles 32 (voir Figure 2). Plusieurs étages 33, dans ce cas trois étages, disposés les uns en-dessus des autres sont ménagés dans le module 27. Chaque étage 33 est prévu pour supporter au moins une bobine 22 et alimenter la machine 1 par déroulage de cette ou de ces bobines 22.

Chaque bobine 22 est maintenue sur un support bobine 34. Le support bobine 34 comprend deux flancs verticaux 36 maintenant les cotés de la bobine 22 et un axe de maintien 37 tout en permettant une rotation libre de la bobine 22 (voir Figures 2 à 4).

Chaque étage 33 du module 27 comprend une traverse 38 analogue à une entretoise sensiblement horizontale entre les deux parois 32. La traverse 38 est positionnée sensiblement vers le milieu du module 27. Au moins un support bobine 34 porteur d'une bobine 22 vient se poser sur et est attaché à la traverse 38.

Le support bobine 34 et sa bobine associée 22 sont montés pour coulisser sur la traverse 38 pour être positionné par l'opérateur de manière précise en fonction du layout établi pour la feuille 8. Pour ce faire, une partie inférieure des deux flancs 36 du support bobine 34 présente une attache avec une forme concave en créneau. L'attache est complémentaire du profil carré de la traverse 38. Les deux flancs 36, et ainsi le support bobine 34, sont perpendiculaires à la traverse 38. L'axe de maintien 37 de la bobine 22 est parallèle à la traverse 38. Une patte 39 vient verrouiller le support bobine 34 sur la traverse 38. En sortie de la bobine 22, la bande 13 est tenue par un renvoi de bande 40 et entre ensuite par l'arrière dans la machine 1.

La bobine 22 est déroulée grâce à un dispositif d'entraînement 41 monté dans le module 27. Chaque bobine 22 est entraînée en rotation et déroulée par un ou plusieurs dispositifs 41, ce nombre étant fonction de la largeur de la bobine 22. Le ou les dispositifs 41 peuvent passer d'une position inactive sans entrer en contact et donc sans entraîner la bobine 22 (Figure 3) à une position active en prise avec la bobine 22 (Figure 4), et réciproquement.

Etant donné que chaque étage 33 est prévu pour supporter au moins une bobine

22, chaque étage 33 est équipé avec au moins un dispositif 41. Des dispositifs 41 peuvent être placés stockés en position inactive (représentés par exemple dans la Figure 2 du côté gauche, contre la paroi latérale 32).

Le dispositif 41 se positionne en-dessus de la bobine 22 qu'il doit entraîner. Le dispositif 41 comprend une structure 42 avec deux flasques latérales. La structure 42 possède une découpe inférieure permettant le passage de la bobine devant être déroulée 22.

Chaque étage 33 du module 27 comprend une barre 43 analogue à une entretoise horizontale entre les deux parois 32. La barre 43 est positionnée sensiblement vers l'avant du module 27. La barre 43 est parallèle à et est située en-dessus de la traverse 38. Au moins un dispositif 41 est fixé à la barre 43.

Le dispositif 41 est monté pour coulisser sur la barre 43, pour être positionné et verrouillé par l'opérateur de manière précise en fonction de la position de la bobine 22 et de façon à pouvoir l'entraîner.

Pour ce faire, une partie avant de la structure 42 présente de préférence un élément de fixation 44. L'élément de fixation 44 possède une forme concave arrondie. L'élément de fixation 44 est complémentaire du profil rond de la barre 43 et vient verrouiller le dispositif 41 sur la barre 43, tout en permettant un basculement. La structure 42, et ainsi le dispositif 41 sont perpendiculaires à la barre 43.

Le dispositif 41 passe de la position inactive à la position active par pivotement vers l'arrière et vers le bas par rapport à la barre 43 (Flèche Pa en Figure 3). Inversement, le dispositif 41 passe de la position active à la position inactive par pivotement vers l'avant et vers le haut par rapport à la barre 43 (Flèche Pi en Figure 4).

Le dispositif 41 comprend une courroie d'entraînement sans fin 46. La courroie 46 est maintenue par la structure 42 selon un cheminement défini par un ensemble de huit galets. Lorsque le dispositif 41 est en position inactive, la courroie 46 se trouve dans une configuration inactive. Lorsque le dispositif 41 est en position active, la courroie 46 se trouve dans une configuration active. La courroie 46 est entraînée en défilement grâce à des moyens d'entraînement présents au niveau du module 27. Les moyens d'entraînement sont un arbre d'avance ou axe d'entraînement rotatif 47. Lorsque le dispositif 41 est en position inactive, la courroie 46 n'est pas entraînée (Figure 3). Lorsque le dispositif 41 est en position active, la courroie 46 entre en contact et est entraînée par friction contre l'axe d'entraînement 47 (Figure 4).

Chaque étage 33 du module 27 comprend un axe d'entraînement 47. L'axe d'entraînement 47 est positionné sensiblement vers l'avant du module 27, entre la traverse 38 et la barre 43. L'axe d'entraînement 47 est parallèle à la traverse 38 et à la barre 43. L'axe d'entraînement 47 est situé entre la traverse 38 et la barre 43. La structure 42, et ainsi le dispositif 41 sont perpendiculaires à l'axe d'entraînement 47.

L'axe d'entraînement 47 est divisé en deux segments d'axe (non visibles dans les Figures), chacun des deux segments étant entraîné en rotation par un moteur distinct et sa courroie associée 48. Chaque étage 33 du module 27 comprend ainsi deux moteurs 48. Ces deux segments d'axe 47 permettent d'entraîner à des vitesses différentes au moins deux dispositifs 41 présent au même étage 33 du module 27. La vitesse des moteurs 48 est régulée en fonction du'layout de la feuille 8.

Le dispositif 41 comprend huit galets montés pivotant sur la structure 42. Un galet inférieur arrière 49 et un galet inférieur central 51 permettent de guider et de maintenir la courroie 46 en contact avec une portion d'une surface circonférentielle périphérique de la bobine 22. En position active, le dispositif 41 repose sur la bobine 22 par l'intermédiaire de la courroie 46. Le dispositif 41 bascule (Flèche Pa) par rapport à la barre 43 tout au long du déroulement de la bobine 22.

Le galet inférieur central 51 et un galet inférieur avant 52 permettent de guider et de maintenir la courroie 46 en contact avec une portion d'une surface circonférentielle périphérique de l'axe d'entraînement 47.

Dans sa configuration inactive, la courroie 46 possède un cheminement sensiblement rectiligne entre le galet inférieur arrière 49 et le galet inférieur central 51 et entre ce même galet inférieur central 51 et le galet inférieur avant 52 (Figure 3).

Dans la configuration active de la courroie 46, le déroulement de la bobine 22 est synchronisé avec la rotation de l'axe d'entraînement 47. C'est ainsi que la courroie 46 possède un cheminement courbe entre le galet inférieur arrière 49 et le galet inférieur central 51 en épousant la portion de la surface circonférentielle périphérique de la bobine 22. Dans la configuration active, la courroie 46 possède un cheminement courbe entre le galet inférieur central 51 et le galet inférieur avant 52 épousant la portion de la surface circonférentielle périphérique de l'axe d'entraînement 47 (Figure 4).

La courroie 46 suit un cheminement guidé et maintenu par quatre autres galets supérieurs 53. Un galet mobile 54 termine le cheminement de la courroie 46, en formant une boucle à longueur variable avec deux des galets supérieurs 53. Le galet mobile 54 est monté pivotant sur un coulisseau mobile 56. Le coulisseau 56 coulisse dans une fente 57. La fente est ménagée entre l'avant et l'arrière de la structure 42.

Le coulisseau 56, associé au galet mobile 54, servent à compenser des variations de longueur du cheminement de la courroie 46, lorsque celle-ci passe de la configuration inactive à cheminement sensiblement rectiligne à la configuration active à cheminement courbe.

Lorsque le cheminement est rectiligne et donc court, le coulisseau 56 est en position avant, de façon à ce qu'une distance entre deux des galets supérieurs 53 et le galet mobile 54 soit grande (di en Figure 3), la longueur de la courroie 46 restant constante. Lorsque le cheminement est courbe et donc rallongé, le coulisseau 56 est en position arrière, de façon à ce que la distance entre deux des galets supérieurs 53 et le galet mobile 54 soit courte (da en Figure 4), la longueur de la courroie 46 restant constante.

Le dispositif 41 comprend des moyens de rappel, fixés au coulisseau 56 et donc au galet mobile 54. Les moyens de rappel maintiennent la courroie 46 en tension dans la configuration inactive et dans la configuration active. Dans la configuration active, les moyens de rappel permettent à la courroie 46 de se conformer à la portion de la surface circonférentielle périphérique et donc au diamètre qui diminue de la bobine 22 au fur et à mesure que cette dernière se déroule.

Selon l'invention, les moyens de rappel sont des moyens aptes à être actionnés et débrayés pour faire passer la courroie 46 de la configuration inactive à la configuration active et réciproquement. De préférence, les moyens de rappel se présentent sous la forme d'un vérin 58, par exemple un vérin pneumatique. Le vérin 58 est orienté sensiblement de l'avant vers l'arrière, parallèlement à la fente 57. Le vérin 58 est fixé à la structure 42 en-dessus de la fente 57.

L'extrémité libre de la tige 59 du piston du vérin 58 est fixée à la partie avant du coulisseau 56. Lorsque le dispositif 41 passe Pa à la position active, la tige 59 du piston du vérin 58 se rétracte simultanément de l'arrière vers l'avant (Flèche Sa en Figure 3), le coulisseau 56 passe de l'arrière vers l'avant, ce qui fait passer la courroie 46 vers la configuration active. Et réciproquement, lorsque le dispositif 41 passe Pi à la position inactive, la tige 59 du piston du vérin 58 se déploie simultanément de l'avant vers l'arrière (Flèche Si en Figure 4), le coulisseau 56 passe de l'avant vers l'arrière, ce qui fait passer la courroie 46 vers la configuration inactive.

Chaque étage 33 du module 27 comprend une rampe 61 analogue à une entretoise horizontale entre les deux parois 32. La rampe 61 est positionnée sensiblement vers l'arrière du module 27. La rampe 61 est parallèle à l'axe d'entraînement 47, à la traverse 38 et à la barre 43. La rampe 61 est située sensiblement à la même hauteur que l'axe d'entraînement 47. Au moins un dispositif 41 est solidarisé à la rampe 61. La structure 42, et ainsi le dispositif 41 sont perpendiculaires à la rampe 61.

Le dispositif 41 est solidarisé à la rampe 61 à la fois dans sa position inactive relevée et dans sa position active abaissée. Pour ce faire, le dispositif 41 comprend préférentiellement des moyens de solidarisation 62 (voir Figure 5).

De manière favorable, les moyens de solidarisation comprennent un bras 63. Le bras 63 se projette vers l'arrière de la structure 42 du dispositif 41. Une extrémité avant du bras 63 est maintenue à la structure 42 du dispositif 41 tout en permettant un pivotement. Le bras 63 est apte à pivoter entre une inclinaison basse dans la position inactive relevée et une inclinaison haute dans la position active abaissée.

Une extrémité arrière du bras 63 possède une forme concave arrondie, analogue à un crochet. Cette forme est complémentaire du profil rond de la rampe 61, ce qui permet au bras 63 de rester solidarisé à la rampe 61 , quelle que soit la position basculée du dispositif 41. Grâce à une telle solidarisation, le bras 63 est monté pour coulisser sur la barre 43, pour être positionné et solidarisé par l'opérateur de manière précise, en suivant la position du dispositif 41 sur la barre 43.

Les moyens de solidarisation 62 comprennent avantageusement un organe de saisie 64. L'organe de saisie 64 est prévu à l'extrémité arrière du bras 63. L'organe de saisie 64 est ici une poignée de serrage tournée par l'opérateur. La poignée 64 fait bouger une vis de façon à pouvoir solidariser le dispositif 41 et à le maintenir sur la rampe 61.

Les moyens de solidarisation 62 comprennent favorablement un actionneur 66 connecté aux moyens de rappel, c'est-à-dire dans ce cas au vérin 58. L'actionneur 66 est sous la forme d'un poussoir et est mécaniquement connecté à la poignée 64. L'actionneur 66 agit sur deux valves 67 qui sont en connexion pneumatique avec le vérin 58 par l'intermédiaire d'une valve à commande pneumatique (non visible dans les Figures).

L'opérateur place tout d'abord la bobine 22 de bande métallisée 13 avec le support bobine 34 sur la traverse 38, en fonction du layout de la feuille 8. Ensuite, l'opérateur déplace le dispositif 41 sur la barre 43 et le positionne de façon à ce que la courroie 46 soit centrée par rapport à la largeur de la bobine 22. Si la laize de la bande métallisée 13 est importante, et donc si la largeur de la bobine 22 est importante, l'opérateur décale le premier dispositif 41 et rajoute un deuxième dispositif 41 à côté du premier.

Ensuite l'opérateur abaisse le dispositif 41, en faisant basculer la structure 42 par rapport à la barre 43 et en faisant pivoter le bras 63 par rapport à la structure 42, de sorte que la courroie 46 vienne en prise avec l'axe d'entraînement 47 et avec la bobine 22. Grâce aux moyens de rappel débrayés à vérin pneumatique 58, l'opérateur n'a pas à forcer pour faire passer la courroie 46 de sa configuration inactive à sa configuration active. Les moyens de rappel 58 étant débrayés, le coulisseau 56 et le galet mobile 54 se déplacent facilement.

Ensuite l'opérateur fait tourner la poignée 64 dans un sens, il solidarise simultanément le dispositif 41 à la rampe 61, et il actionne le vérin 58 en le faisant embrayer. La courroie 46 est mise en tension contre la bobine 22 devant être déroulée.

Lorsque l'opérateur fait tourner la poignée 64 dans le sens opposé, il désolidarise le dispositif 41 de la rampe 61 et il désembraye le vérin 58. La tension de la courroie 46 peut se relâcher. L'opérateur peut alors effectuer les manipulations inverses à celles décrites ci-dessus pour le dispositif 41.

Chaque étage 33 du module 27 comprend de préférence un canal de distribution d'air comprimé sous la forme d'un tube 68. Le tube 68 est positionné sensiblement vers le milieu du module 27 et en-dessus du dispositif 41. Le tube 68 est parallèle à l'axe d'entraînement 47, à la traverse 38, à la barre 43 et à la rampe 61. Le tube 68 est branché au vérin pneumatique 58 du dispositif 41 , via la valve à commande pneumatique.

Le tube 68 alimente un ou plusieurs dispositifs 41 de l'étage 33. Les dispositifs 41 peuvent être facilement et rapidement positionnés, puis branchés, ou encore débranchés, puis stockés de côté, sans créer le moindre dérangement.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications.

Dans une autre variante de réalisation, les moyens de rappel 58 peuvent être remplacés par un moteur linéaire actionné électriquement.

Dans une autre catégorie de machines, le ou les dispositifs 41 peuvent être intégrés dans la station d'alimentation et de récupération de bande 6.