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Title:
INSULATING FORMWORK BLOCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/178312
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention mainly relates to a parallelepiped shaped and one-piece block (1) extending along a longitudinal axis (X), comprising four side walls (5, 20, 21) and two opposite upper (25) and lower (26) walls, respectively, which block (1) comprises at least one longitudinal groove (2) provided in one of the upper and lower walls (25, 26), and at least two grooves (3, 4), called first and second vertical grooves (3, 4), respectively arranged in one of the transverse side walls (20, 21) and in the opposite transverse side wall (20, 21) of said block (1), and which extend perpendicular to the two upper and lower walls (25, 26) over a height that is equal to the height (H1) of the block (1).

Inventors:
MOUTON DANIEL (FR)
AMONY SAMY (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/055647
Publication Date:
September 10, 2020
Filing Date:
March 04, 2020
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Assignee:
MOUTON DANIEL (FR)
AMONY SAMY (FR)
International Classes:
E04B2/54; E04B2/26; E04C1/39; E04C1/41
Domestic Patent References:
WO2006092296A12006-09-08
Foreign References:
OA12803A2006-07-11
BE888800A1981-08-28
FR2577255A11986-08-14
FR2900173A12007-10-26
DE102008017720A12009-10-08
CN106437005A2017-02-22
Attorney, Agent or Firm:
DELAVEAU, Sophie (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Bloc (1 ) de forme parallélépipédique et monobloc s’étendant selon un axe longitudinal (X), comprenant quatre parois latérales (5, 20, 21 ) et deux parois respectivement supérieure (25) et inférieure (26) opposées, lequel bloc (1 ) comporte au moins une rainure longitudinale (2) ménagée dans l’une des parois supérieure et inférieure (25, 26), et au moins deux rainures (3, 4) dites première et seconde rainures verticales (3, 4) respectivement ménagées dans l’une des parois latérales transversales (20, 21 ) et dans la paroi latérale transversale opposée (20, 21 ) dudit bloc (1 ), et qui s’étendent

perpendiculairement aux deux parois supérieure et inférieure (25, 26) sur une hauteur égale à la hauteur (H1 ) du bloc (1 ).

2. Bloc (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les première et seconde rainures verticales (3, 4) présentent des largeurs différentes.

3. Bloc (1 ) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comporte quatre rainures (2) longitudinales parallélépipédiques ménagées par paires dans les parois respectivement supérieure et inférieure (25, 26), en ce que les deux rainures (2) d’une même paire sont parallèles entre elle et s’étendent sur la longueur (L1 ) du bloc (1 ), et en ce que les deux rainures (2) d’une même paire sont séparées par une paroi longitudinale de séparation centrale (9).

4. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première rainure verticale (3) est de forme parallélépipédique, en ce qu’elle est centrée dans la paroi latérale considérée (20), et en ce qu’elle présente une largeur (L5) égale à la largeur cumulée des deux rainures (2) d’une même paire et de la paroi centrale (9) séparant lesdites rainures (2).

5. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde rainure verticale (4) est de forme parallélépipédique, en ce qu’elle est disposée dans l’alignement de deux rainures longitudinales (2) opposées (2) respectivement ménagées sur les parois supérieure (25) et inférieure (26), et en ce qu’elle présente une largeur (L6) égale à la largeur de ladite rainure longitudinale (2).

6. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendication 2 à 5, caractérisé en ce qu’au moins l’une des parois de séparation (9) disposée entre les rainures (2) de la paire de rainures (2) considérée présente un retrait dit retrait longitudinal (10) ménagé au niveau de l’about de ladite paroi centrale (9) à proximité de la seconde rainure verticale (4), lequel retrait longitudinal (10) forme un espace parallélépipédique qui s’étend perpendiculairement aux deux parois

supérieure et inférieure (25, 26) sur une hauteur égale à la hauteur des rainures longitudinales considérées (2), et qui présente une largeur égale à la largeur cumulée de l’une des rainures longitudinales (2) et de la paroi centrale considérée (9).

7. Bloc (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les deux parois de séparation centrales (9) présentent chacune un retrait longitudinal (10) ménagé au niveau de l’about de la paroi centrale considérée (9) à proximité de la seconde rainure verticale (4).

8. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parois latérales longitudinales (5) du bloc (1 ) sont d’épaisseur (Ep) égale, et en ce que les rainures horizontales (2) sont toutes de même section.

9. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte des orifices traversant (6) ménagés dans au moins l’une des parois latérales (5) et s’étendant perpendiculairement aux parois supérieure et inférieure (25, 26), lesquels orifices traversant (6) sont disposés à espaces réguliers, et en ce que chaque orifice traversant (6) est adapté pour être visualisé sur une face (7) de la paroi considérée (5) du bloc (1 ) par un repère (16) indiquant un passage possible des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau.

10. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend, sur la face (7) d’au moins l’une de ses parois latérales (5), des dispositifs (8) en saillie.

11. Bloc (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une languette (11 , 12) de forme

parallélépipédique insérée dans l’une des rainures longitudinales (2).

12. Bloc (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la hauteur des languettes (11 , 12) est égale à la hauteur ou au double de la hauteur de la rainure longitudinale considérée (2).

13. Ensemble de blocs (22) selon l’une quelconque des revendications

précédentes, comprenant au moins deux blocs (1 ) aboutés de sorte que leurs premières ou secondes rainures verticales (3, 4) sont en regard.

14. Ensemble (22) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il

comprend au moins une languette (11 , 12) insérée dans deux rainures longitudinales (2) en regard des deux blocs respectifs (1 ).

15. Ensemble (22) selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce qu’il

comprend au moins un raidisseur dit raidisseur vertical (13) inséré entre deux blocs adjacents (1 ) dans l’espace (23, 24) formé par les premières ou secondes rainures verticales (3, 4) en regard des blocs aboutés considérés (1 ), lequel raidisseur vertical (13) s’étend perpendiculairement aux faces supérieures et inférieures des blocs considérés (1 ).

16. Ensemble (22) selon la revendication précédente, caractérisé en ce la

longueur (L3, L4) de chaque languette (11 , 12) est égale à la distance ou au double de la distance séparant deux raidisseurs verticaux consécutifs (13).

17. Ensemble (22) selon l’une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un raidisseur longitudinal dit raidisseur horizontal (14) inséré dans les rainures longitudinales (2) en regard de deux blocs adjacents (1 ) qui ne reçoivent pas de languettes (11 , 12).

18. Mur comprenant une pluralité de blocs, caractérisé en ce qu’au moins l’un des blocs est un bloc selon la revendication 1 ou 12.

Description:
Bloc coffrant isolant

[0001 ] L'invention s’inscrit dans le domaine du bâtiment et de la construction.

[0002] La présente invention a pour objet d’apporter des perfectionnements à la construction de murs d’édifice au moyen de blocs coffrant isolant de forme parallélépipédique et s’étendant selon un axe longitudinal. Ces blocs coffrant isolant permettent une mise en place aisée et un gain de temps de pose du ferraillage, une économie en béton, tout en facilitant le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau encastrés par des orifices prévus à cet effet lors de la fabrication.

[0003] La grande majorité des blocs coffrant proposés et mis sur le marché sont des blocs de « mousse », par exemple en polystyrène expansé, polystyrène graphité, polystyrène extrudé, polyuréthane, qui offrent, par les propriétés intrinsèques de ces matériaux, de très bonnes performances d’isolation, selon les épaisseurs des parois et qui peuvent satisfaire aux plus hautes exigences de la réglementation thermique et de ses évolutions.

[0004] Ces blocs, de polystyrène pour la plupart, qui sont moulés soit en une seule pièce avec leurs entretoises intégrées au moulage, qu’elles soient elles-mêmes dans le même matériau que les parois du bloc ou dans un autre matériau, métallique par exemple, soit moulés en 2 pièces faciales (parois en vis-à-vis) qui seront ensuite jointes par une entretoise, en matériau de type plastique en général, pour former le bloc coffrant, rendent souvent délicat et peu facile la mise en place des barres d’armatures et des armatures préassemblées dans ces blocs.

[0005] Dans le cas où le bloc est fabriqué et constitué par deux parois en vis-à-vis qu’il faut assembler par une entretoise, la mise en oeuvre des barres d’armatures, surtout horizontales (c’est-à-dire parallèles à l’axe longitudinal des blocs), s’en trouve grandement facilitée à condition que les entretoises soient uniquement traversantes et ne soient pas des « cadres » fermés.

[0006] Cependant, il résulte de cette conception une perte de temps due à l’assemblage des blocs, souvent occultée par les agents commerciaux, qui annihile le gain de temps réalisé sur la pose des blocs eux-mêmes, qui sont légers et souvent de dimensions unitaires supérieures, en surface de paroi, aux traditionnels blocs à bancher en béton de granulat minéral. [0007] Les blocs coffrant existants sont en général disponibles dans un choix étendu de largeurs de fabrication qui varie essentiellement par l’épaisseur d’une ou des deux parois du bloc.

[0008] Cependant, la dimension interne disponible pour le coulage du béton est imposée et la quantité de béton à utiliser est importante et souvent surabondante par rapport aux besoins structurels du bâtiment à réaliser. Les largeurs fixes internes varient essentiellement entre 14 et 21 cm.

[0009] Ces blocs se mettent en oeuvre selon des techniques de superposition des rangs et d’emboîtement de chaque bloc avec ceux qui le jouxtent, autant latéralement que verticalement (c’est-à-dire selon une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal et à tout axe transversal du bloc considéré).

[0010] La paroi réalisée avant le coulage du béton étant peu rigide et susceptible de bouger sur une simple pression du vent et, ensuite au coulage du béton, des équerres d’étayage, de hauteur d’étage, sont généralement utilisées.

[0011 ] Les consignes de mise en place du béton varient selon les produits et les fabricants allant de : toute la hauteur du mur en une seule étape, à plusieurs étapes de coulages à différents hauteurs successives.

[0012] Ces différents blocs tiennent aujourd’hui une place significative sur le marché de la construction où une performance d’isolation thermique minimale est imposée par la Réglementation.

[0013] Les pertes dues aux découpes peuvent être sensibles avec les blocs intégrant à la fabrication leurs entretoises d’écartement.

[0014] D’autres solutions de blocs préfabriqués en isolant de type PSE

(polystyrène expansé) ou autres, sont des panneaux de grandes dimensions, reliés entre eux par des raidisseurs, en béton, très espacés.

[0015] Ces propositions, si elles sont performantes en termes de réduction des affaiblissements de résistance thermique au niveau des raidisseurs en béton placés dans la paroi, présentent un risque majeur d’intrusion par le mur tant celui-ci n’offre pas de réelles difficultés à le transpercer.

[0016] Par ailleurs, un choc important, dû à un véhicule qui viendrait accidentellement percuter le mur, comme on le voit parfois sur des maisons placées en proximité d’un carrefour routier, causerait des dommages très conséquents à la construction elle-même, voire à ses habitants. [0017] Trois points particuliers représentent la problématique de ces blocs : la difficulté et le temps à passer à mettre correctement en place les barres d’armatures ou les armatures préassemblées, la quantité de béton consommée et, souvent, la multiplicité des pièces complémentaires à utiliser pour réaliser un bâtiment.

[0018] Par ailleurs, le passage des gaines électriques et des réseaux de plomberie dans les murs est très largement réalisé sur le chantier par encastrement au moyen de saignées plus ou moins bien faites qu’il faut ensuite reboucher. Ces travaux, qui sont des sources de nuisances (sonores, poussières et gravats), peuvent parfois causer des dommages à d’autres ouvrages encastrés, aux écrans pare-vapeur, peuvent être à l’origine de fissurations parfois préjudiciables et ont un coût de main-d’œuvre sensible.

[0019] Pour pallier les différents inconvénients évoqués plus haut, l’invention a pour objet de proposer un bloc moulé dont les caractéristiques apportent à la fois une grande simplicité dans sa fabrication, dans sa mise en oeuvre, dans une mise en place aisée des barres d’armatures et des armatures préassemblées, une économie sensible sur les quantités de béton à utiliser, tout en optimisant la résistance thermique moyenne de la paroi et en facilitant le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau encastrés.

[0020] À cet effet, l’invention vise un bloc de forme parallélépipédique et monobloc s’étendant selon un axe longitudinal, comprenant quatre parois latérales et deux parois respectivement supérieure et inférieure opposées, lequel bloc comporte au moins une rainure longitudinale ménagée dans l’une des parois supérieure et inférieure, et au moins deux rainures dites première et seconde rainures verticales respectivement ménagées dans l’une des parois latérales transversales et dans la paroi latérale transversale opposée dudit bloc, et qui s’étendent perpendiculairement aux deux parois supérieure et inférieure sur une hauteur égale à la hauteur du bloc.

[0021 ] Le bloc peut également comporter les caractéristiques optionnelles suivantes considérées isolément ou selon toutes les combinaisons techniques possibles :

Les première et seconde rainures verticales présentent des largeurs différentes.

Le bloc comporte quatre rainures longitudinales parallélépipédiques ménagées par paires dans les parois respectivement supérieure et inférieure, en ce que les deux rainures d’une même paire sont parallèles entre elle et s’étendent sur la longueur du bloc, et en ce que les deux rainures d’une même paire sont séparées par une paroi longitudinale de séparation centrale.

La première rainure verticale est de forme parallélépipédique, en ce qu’elle est centrée dans la paroi latérale considérée, et en ce qu’elle présente une largeur égale à la largeur cumulée des deux rainures d’une même paire et de la paroi centrale séparant lesdites rainures.

La seconde rainure verticale est de forme parallélépipédique, en ce qu’elle est disposée dans l’alignement de deux rainures longitudinales opposées respectivement ménagées sur les parois supérieure et inférieure, et en ce qu’elle présente une largeur égale à la largeur de ladite rainure longitudinale.

Au moins l’une des parois de séparation disposée entre les rainures de la paire de rainures considérée présente un retrait dit retrait longitudinal ménagé au niveau de l’about de ladite paroi centrale à proximité de la seconde rainure verticale, lequel retrait longitudinal forme un espace parallélépipédique qui s’étend perpendiculairement aux deux parois supérieure et inférieure sur une hauteur égale à la hauteur des rainures longitudinales considérées, et qui présente une largeur égale à la largeur cumulée de l’une des rainures longitudinales et de la paroi centrale considérée.

Les deux parois de séparation centrales présentent chacune un retrait longitudinal ménagé au niveau de l’about de la paroi centrale considérée à proximité de la seconde rainure verticale.

Les parois latérales longitudinales du bloc sont d’épaisseur égale, et en ce que les rainures horizontales sont toutes de même section.

Le bloc comporte des orifices traversant ménagés dans au moins l’une des parois latérales et s’étendant perpendiculairement aux parois supérieure et inférieure, lesquels orifices traversant sont disposés à espaces réguliers, et en ce que chaque orifice traversant est adapté pour être visualisé sur une face de la paroi considérée du bloc par un repère indiquant un passage possible des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau.

Le bloc comprend, sur la face d’au moins l’une de ses parois latérales, des dispositifs en saillie. Le bloc comprend au moins une languette de forme parallélépipédique insérée dans l’une des rainures longitudinales.

La hauteur des languettes est égale à la hauteur ou au double de la hauteur de la rainure longitudinale considérée.

[0022] L’invention vise également un ensemble de blocs tels que décrits précédemment, comprenant au moins deux blocs aboutés de sorte que leurs premières ou secondes rainures verticales sont en regard.

[0023] L’ensemble de blocs peut également comporter les caractéristiques optionnelles suivantes considérées isolément ou selon toutes les combinaisons techniques possibles :

- L’ensemble comprend au moins une languette insérée dans deux rainures longitudinales en regard des deux blocs respectifs.

- L’ensemble comprend au moins un raidisseur dit raidisseur vertical inséré entre deux blocs adjacents dans l’espace formé par les premières ou secondes rainures verticales en regard des blocs aboutés considérés, lequel raidisseur vertical s’étend perpendiculairement aux faces supérieures et inférieures des blocs considérés.

- La longueur de chaque languette est égale à la distance ou au double de la distance séparant deux raidisseurs verticaux consécutifs.

- L’ensemble comprend au moins un raidisseur longitudinal dit raidisseur horizontal inséré dans les rainures longitudinales en regard de deux blocs adjacents qui ne reçoivent pas de languettes.

[0024] L’invention vise enfin un mur comprenant une pluralité de blocs dans lequel au moins l’un des blocs est un bloc tel que décrit précédemment.

[0025] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées :

[0026] La figure 1 représente une vue de dessus du bloc de l’invention ;

[0027] La figure 2 représente une vue d’un premier côté du bloc de la figure 1 ;

[0028] La figure 3 représente une vue d’un deuxième côté opposé au premier du bloc de la figure 1 ;

[0029] La figure 4 représente la partie supérieure du bloc de la figure 3 ainsi que deux languettes en perspectives agencées pour être insérées dans des rainures ménagées dans le bloc ; [0030] La figure 5 représente un type de clou approprié au matériau en mousse ;

[0031 ] La figure 6 représente une vue de dessus d’une partie d’une paroi latérale du bloc de l’invention illustrant des dispositifs en saillie ;

[0032] La figure 7 représente une vue de dessus d’un ensemble de blocs de la figure 1 ;

[0033] La figure 8 représente l’ensemble de blocs de la figure 7 renforcé par des armatures ;

[0034] La figure 9 représente un autre mode de réalisation de l’ensemble de blocs renforcé par des armatures ;

[0035] La figure 10 représente un autre mode de réalisation de l’ensemble de blocs renforcé par des armatures ;

[0036] La figure 11 représente une vue de côté d’un mur illustrant trois ensembles de blocs de la figure 7 superposés ;

[0037] La figure 12 représente une vue de côté du mur de la figure 11 renforcé par des armatures ;

[0038] La figure 13 représente un autre mode de réalisation du mur renforcé par des armatures ;

[0039] La figure 14 représente une vue du côté opposé du mur de la figure 11 ;

[0040] La figure 15 représente une vue du côté opposé du mur de la figure 12 ;

[0041 ] La figure 16 représente une vue de côté opposé du mur de la figure 13 ;

[0042] La figure 17 représente une vue de dessus de blocs de la figure 1 agencés entre eux selon un premier agencement ;

[0043] La figure 18 représente une vue de dessus de blocs de la figure 1 agencés entre eux selon un deuxième agencement ;

[0044] La figure 19 représente une vue de dessus de blocs de la figure 1 agencés entre eux selon un troisième agencement ;

[0045] La figure 20 représente une vue de dessus de blocs de la figure 1 agencés entre eux selon un quatrième agencement ;

[0046] La figure 21 représente une vue de dessus de blocs de la figure 1 agencés entre eux selon un cinquième agencement ;

[0047] La figure 22 représente une vue de dessus de blocs de la figure 1 agencés entre eux selon un sixième agencement.

[0048] Il est tout d’abord précisé que sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l’une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.

[0049] Il est également précisé que les figures représentent essentiellement un mode de réalisation de l’objet de l’invention mais qu’il peut exister d’autres modes de réalisation qui répondent à la définition de l’invention.

[0050] Le bloc 1 selon l’invention est un perfectionnement qui permet une mise en oeuvre simplifiée et offre des performances d’isolation thermique améliorées.

[0051 ] Selon les figures 1 à 4, le bloc 1 est de forme générale parallélépipédique, plus précisément en forme de pavé à section rectangulaire, et s’étend selon un axe longitudinal X. Le bloc 1 comprend quatre parois latérales 5, 20, 21 , respectivement deux parois latérales transversales 20, 21 et deux parois latérales longitudinales 5. Le bloc 1 comprend également deux parois respectivement supérieure 25 et inférieure 26 opposées, qui s’étendent perpendiculairement aux parois latérales 5, 20, 21 dudit bloc 1 .

[0052] Selon l’invention, le bloc 1 comprend une pluralité de rainures larges 2, 3, 4 ménagées dans ses deux parois transversales 20, 21 et dans ses parois supérieure et inférieure 25, 26. Ces rainures larges 2, 3, 4 seront décrites précisément plus loin dans la description.

[0053] Le bloc 1 possède également des orifices traversant 6 dits orifices verticaux traversant 6, ménagées dans les parois latérales longitudinales 5 et qui s’étendent perpendiculairement aux parois supérieure 25 et inférieure 26. Ces orifices verticaux traversant 6 assurent un passage pour les gaines électriques en particulier, sans nécessité de rainurer ultérieurement le mur formé de tels blocs 1 sur le chantier. En outre, ces passages formés par les orifices traversant 6 sont repérés sur les faces 7 des parois latérales longitudinales 5 par au moins un repère 16 pour faciliter le positionnement au perçage, sur chantier, de la réservation des boîtiers électriques et/ou des sorties de réseaux d’alimentation d’eau.

[0054] Etant monobloc, mais pouvant être fabriqué sous forme de bloc alvéolé, ce bloc 1 ne nécessite aucune entretoise et se découpe facilement pour former en longueur ou en hauteur, les portions de bloc nécessaires à la réalisation d’un tableau de mur ou d’un linteau, par exemple. Dans la suite de la description, on assimilera le terme « hauteur » à toute dimension selon une direction perpendiculaire aux parois supérieure et inférieure du bloc. Par ailleurs, on assimilera le terme « longueur » à toute dimension selon une direction parallèle à l’axe longitudinal du bloc 1 , et on assimilera le terme « largeur » à toute dimension selon une direction parallèle à un axe transversal dudit bloc 1.

[0055] Ainsi, tant par superposition que par juxtaposition, les larges rainures 2, 3, 4 ménagées dans les parois 5, 20, 21 du bloc 1 peuvent recevoir facilement un ferraillage préassemblé, aussi bien verticalement qu’horizontalement, sur des longueurs standard de plusieurs mètres, avant que le bloc adjacent ne vienne fermer la cavité. Dans la suite de la description, le terme « vertical » sera assimilé à toute direction perpendiculaire aux parois supérieure et inférieure 25, 26 du bloc considéré 1 , tandis que le terme « horizontal » sera assimilé à toute direction parallèle auxdites parois supérieure et inférieure 25, 26.

[0056] Selon une première caractéristique, le bloc 1 , qui est en forme de pavé droit de longueur L1 et de largeur L2 et qui est monobloc, comprend quatre rainures longitudinales 2 à section quadrilatérale, lesquelles rainures longitudinales 2 sont ménagées par paires dans les parois respectivement supérieure 25 et inférieure 26 du bloc 1 . En outre, les deux rainures longitudinales 2 d’une même paire sont parallèles entre elles et s’étendent sur toute la longueur L1 du bloc 1 . Enfin, les deux rainures 2 d’une même paire sont séparées par une paroi longitudinale de séparation centrale 9. En d’autres termes, le bloc 1 comprend deux parois longitudinales de séparation centrales 9 opposées de même largeur, respectivement nommées paroi centrale haute et paroi centrale basse. En outre, la hauteur séparant le fond de la rainure haute 2 du fond de la rainure basse opposée 2 du bloc 1 est noté H2.

[0057] Préférentiellement, et comme représenté sur les figures 1 à 4, les parois latérales longitudinales 5 sont d’épaisseur Ep égale. En outre, toutes les rainures longitudinales 2 présentent des sections identiques et sont donc de même largeur L6.

[0058] Dans la suite de la description, les rainures longitudinales 2 ménagées dans la paroi supérieure 25 seront nommées rainures horizontales hautes, tandis que les rainures longitudinales 2 ménagées dans la paroi inférieure 26 seront nommées rainures horizontales basses. Ces rainures horizontales hautes et basses 2 placées de manière symétrique permettent, quelle que soit la disposition choisie du bloc 1 , de placer en continuité les ferraillages de raidisseurs longitudinaux 14 dits raidisseurs horizontaux 14 (voir notamment figures 8 à 10), comme cela sera précisé plus en détail dans la suite de la description. [0059] Le bloc 1 comprend également des première et seconde rainures verticales 3, 4 à section quadrilatérale, respectivement ménagées dans l’une des parois latérales transversales 20 et dans la paroi latérale transversale opposée 21 . Ces rainures verticales 3, 4 s’étendent perpendiculairement aux parois supérieure et inférieure 25, 26 du bloc 1 sur toute la hauteur H1 dudit bloc 1 .

[0060] Plus précisément, et en référence aux figures 1 et 2, la première rainure verticale 3 est centrée dans la paroi latérale transversale considérée 20, et présente une largeur L5 égale à la largeur cumulée des deux rainures longitudinale 2 d’une même paire et de la paroi centrale 9 séparant ces deux rainures longitudinales 2.

[0061 ] En référence aux figures 1 et 3, la seconde rainure verticale 4 est disposée dans l’alignement de deux rainures longitudinales opposées 2 respectivement ménagées dans les parois supérieurs et inférieure 25, 26. En outre, la largeur L6 de la seconde rainure verticale 4 est égale à la largeur L6 des rainures longitudinales 2.

[0062] Les première et seconde rainures verticales 3, 4 présentent donc des largeurs différentes.

[0063] Les deux parois de séparation centrale 9 du bloc 1 présentent chacune un retrait longitudinal 10 ménagé au niveau de la paroi centrale considérée 9 à proximité de la seconde rainure verticale 4. Ces deux retraits 10 forment ainsi deux espaces à section rectangulaire qui s’étendent perpendiculairement aux deux parois supérieure et inférieure 25, 26, chacun sur une hauteur égale à la hauteur des rainures longitudinale 2, et sur une largeur égale à la largeur cumulée de l’une des rainures longitudinales 2 et de la paroi de séparation centrale considérée 9.

[0064] Les positions alternées des rainures larges 2, 3, 4, sur les parois supérieure 25, inférieure 26 et latérales transversales 20, 21 du bloc 1 , permettent d’augmenter sa résistance mécanique tout en évitant de pénaliser sa résistance thermique.

[0065] Un avantage conféré par la conception du bloc 1 est sa réversibilité. Celle- ci permet de ne fabriquer qu’un seul modèle de bloc 1 par épaisseur de mur à réaliser, ou par performance thermique recherchée.

[0066] Selon une autre caractéristique, le bloc 1 comprend des dispositifs en saillie 8 en forme de queue d’aronde ménagés sur une face 7 d’au moins l’une des parois latérales longitudinales 5, comme cela est représenté en figure 6. Ces faces 7 présentant les dispositifs en saillie 8 sont prévues pour recevoir un complexe de finition de type enduit de ciment ou autre liant, plâtre ou panneaux de plâtre, et lesdits dispositifs en saillie 8 facilitent l’accrochage du complexe de finition sur les faces 7 du bloc 1.

[0067] Selon l’invention et en référence à la figure 7, plusieurs blocs 1 sont aboutés afin de former un ensemble 22 de blocs.

[0068] Plus précisément, deux blocs adjacents 1 sont aboutés de sorte que leurs premières 3 ou secondes 4 rainures verticales sont en regard. Ainsi, il est défini entre deux blocs adjacents de l’ensemble soit un espace quadrilatéral vertical 23 formé par les deux premières rainures 3 en regard des deux blocs adjacents 1 , soit un espace quadrilatéral vertical 24 formé par les deux secondes rainures 4 en regard desdits blocs adjacents 1.

[0069] Par ailleurs et en référence aux figures 11 et 14, plusieurs ensembles de blocs 22 sont superposées pour former un mur. Plus précisément, les rainures longitudinales 2 ménagées dans la paroi supérieure 25 d’un bloc 1 sont en regard des rainures longitudinales 2 ménagées dans la paroi inférieure 26 du bloc superposé 1 , pour former deux espaces clos séparés par les parois centrales de séparation basse et haute 9 des deux blocs superposés 1.

[0070] Les caractéristiques dimensionnelles du bloc 1 , et en particulier la disposition de ses rainures longitudinales 2 et verticales 3, 4, permettent la réversibilité du bloc 1 afin que ce dernier soit toujours positionnable avec ses rainures 2, 3, 4 en symétrie de celles des blocs 1 qui le jouxtent.

[0071 ] Pour le fabricant, l’intérêt est qu’il n’y a qu’un seul type de bloc 1 à fabriquer dans chaque largeur de mur. Les rainures 2, 3, 4 et de languettes 11 , 12 qui seront décrites ci-après peuvent être de même largeur pour toutes les options de largeur de mur proposées.

[0072] Au conditionnement, les languettes 11 , 12, si elles sont produites par le fabricant des blocs 1 , peuvent éventuellement être placées dans les rainures 2, ce qui réduit sensiblement le volume de transport.

[0073] Ces aspects facilitent grandement la gestion des stocks de ces éléments pour lesquels seule une gestion des différentes épaisseurs proposées est nécessaire.

[0074] Pour l’opérateur, les avantages de gestion simplifiée de différents accessoires ou pièces spécifiques complémentaires au bloc 1 sont identiques.

[0075] Les découpes sur chantier sont facilement réalisables avec des outils manuels ou électroportatifs. Les chutes de découpes sont facilement réutilisables et les pertes sont très limitées. [0076] Pour le client, les plus faibles largeurs de blocs 1 dépasseront largement les minimas de résistance thermique requis par la règlementation en vigueur, y compris avec les matériaux les moins performants en termes de conductivité thermique, et des épaisseurs légèrement supérieures dépasseront très facilement les critères requis pour les constructions passives.

[0077] Selon une autre caractéristique et en référence aux figures 4, 8 et 9, l’ensemble de bloc 22 et/ou le mur formé de plusieurs ensembles de blocs 22 comprennent une pluralité de languette 11 , 12 en même matériau que le bloc 1 et en forme de pavé droit, prévues pour être insérées dans les rainures longitudinales 2 des blocs 1. Ces languettes 11 , 12 présentent l’avantage d’optimiser la résistance thermique des parois transversales longitudinales 5 sans réduire sa résistance mécanique.

[0078] La hauteur de ces languettes 12 peut être égale à la hauteur des rainures longitudinales 2, notamment lorsqu’une telle languette 12 est insérée dans un bloc 1 disposé soit en pied soit en haut du mur. Alternativement, la hauteur de ces languettes 11 peut être égale au double de la hauteur des rainures longitudinales 2, notamment lorsqu’une telle languette 11 est insérée dans l’espace formé par deux rainures longitudinales 2 en vis-à-vis de deux blocs superposés 1. Chaque languette 11 , 12 présente en outre une largeur L6 sensiblement égale à la largeur L6 des rainures longitudinales 2.

[0079] Ces languettes 11 , 12 permettent également de faciliter l’assemblage des blocs d’un même ensemble, en étant insérées dans deux rainures longitudinales 2 en regard de deux blocs aboutés 1 (voir notamment figure 9).

[0080] Ces languettes 11 , 12 peuvent être facilement découpées sur le site dans des plaques de dimensions standard du commerce.

[0081 ] Des cales ou des petites pièces complémentaires de différentes dimensions peuvent facilement être découpées dans ces plaques, ou dans des chutes de découpe de blocs d’angle, par exemple, avec des outils manuels ou électroportatifs.

[0082] Des clous appropriés au maintien de pièces de mousse, tel qu’illustrés sur la figure 5, peuvent également être utilisés pour compléter le bon maintien de différentes pièces ainsi ajoutées, et notamment le maintien des languettes 11 , 12 dans les rainures longitudinales 2.

[0083] Selon l’invention, l’ensemble de bloc 22 et/ou le mur peut être renforcé par des raidisseurs longitudinaux dits raidisseurs horizontaux 14, et des raidisseurs dits verticaux 13 s’étendant perpendiculairement aux parois supérieures et inférieures 25, 26 des blocs 1 composant l’ensemble 22 et/ou le mur.

[0084] Ces raidisseurs verticaux 13 sont nécessaires pour assurer la résistance mécanique de la structure du mur composé avec les blocs 1 et pour en assurer le contreventement en pouvant se croiser avec les raidisseurs horizontaux 14.

[0085] Ces raidisseurs 13, 14 comprennent des ferraillages linéaires pouvant mesurer plusieurs mètres de long afin de renforcer les blocs 1 d’un même ensemble 22 et/ou d’un même mur.

[0086] Cette caractéristique du bloc 1 permet de constituer un maillage de raidisseurs verticaux 13 et horizontaux 14 qui reconstituent, en partie, les caractéristiques de résistance mécanique d’un mur en béton banché sans, toutefois, utiliser autant de béton.

[0087] Par ailleurs, la résistance thermique doit être préservée en évitant de l’affecter par des sections de béton importantes en proximité des faces 7 des parois transversales longitudinales 5.

[0088] D’une part, afin de réduire la quantité de béton et, d’autre part, d’assurer un contreventement efficace dans deux directions, la disposition des rainures verticales 3, 4, qui composent la moitié d’une cavité ou espace vertical 23, 24 devant recevoir un renfort en béton, doit être alternée avec un raidisseur vertical 13 qui sera disposé de manière parallèle aux deux parois transversales longitudinales 5 du bloc 1 et avec un autre raidisseur vertical 13 qui y sera disposé de manière perpendiculaire aux deux parois latérales longitudinales 5.

[0089] En référence aux figures 8 et 9, une première configuration d’un ensemble de blocs 22 va être décrite.

[0090] L’ensemble de blocs 22 comprend une pluralité de raidisseurs verticaux 13 insérés dans les espaces verticaux 23, 24 formés par les premières et secondes rainures verticales 3, 4 en vis-à-vis.

[0091 ] Dans une première variante représentée en figure 8, un raidisseur longitudinal 14 est inséré dans les rainures longitudinales 2 en regard et alignées des blocs 1 formant l’ensemble 22. De plus, chaque bloc 1 de l’ensemble comprend, dans sa rainure longitudinale 2 alignée avec la seconde rainure verticale 4 et qui ne comprend pas le raidisseur longitudinal 14, une languette 1 1 , 12 dont la longueur L3 est égale à la distance séparant deux raidisseurs verticaux consécutifs 13. Les figures 13 et 16 illustrent des exemples de dispositions de tels raidisseurs verticaux 13. [0092] Dans une seconde variante représentée en figure 9, le raidisseur longitudinal 14 est inséré dans les rainures longitudinales 2 en regard des blocs 1 formant l’ensemble 22, chaque rainure longitudinale 2 du bloc considéré 1 étant alignée avec la seconde rainure verticale considérée 4. De plus, les deux blocs d’extrémité 1 de l’ensemble 22 représenté en figure 9 comprennent chacun, dans leur rainure longitudinale 2 qui ne comprend pas le raidisseur longitudinal 14, une languette de longueur L3. Enfin, les deux blocs centraux aboutés 1 sont assemblés par une unique languette 1 1 dont la longueur L4 est égale à la longueur séparant deux raidisseurs verticaux consécutifs 13 insérés dans des espaces 23 formés par les premières rainures verticales 3 en vis-à-vis. Cette longueur L4 est deux fois supérieure à la longueur L3.

[0093] L’assemblage et le maintien entre eux des blocs 1 peuvent donc être assurés par une languette 1 1 ou 12, de forme parallélépipédique et de longueur L3, L4 égale à la distance entre deux raidisseurs verticaux 13, à insérer dans les rainures horizontales 2 ne devant pas recevoir de raidisseurs horizontaux 14.

[0094] En référence à la figure 10, une deuxième configuration d’un ensemble de blocs 22 va être décrite. Dans cette configuration, l’ensemble de blocs 22 ne comprend pas de languettes 1 1 , 12, mais deux raidisseurs longitudinaux 14 disposés dans les rainures longitudinales 2 des blocs 1. L’ensemble 22 comprend également des raidisseurs verticaux 13 agencés de la même manière que pour l’ensemble 22 de la première configuration.

[0095] Enfin, en référence aux figures 12, 13, 5 et 16 qui illustrent une vue de côté d’un mur comprenant trois ensembles respectivement inférieur, central et supérieur de blocs superposés 22, et selon une troisième configuration représentée sur ces figures, les rainures basses des blocs 1 des ensembles central et supérieur 22 ne comprennent pas de raidisseurs longitudinaux 14, mais uniquement des languettes 1 1 , 12 disposées dans lesdites rainures longitudinales basses 2.

[0096] Ainsi, afin d’optimiser la résistance thermique des parois transversales longitudinales 5 sans réduire leur résistance mécanique, la disposition des rainures horizontales 2 du bloc 1 offre la possibilité de choisir la position du raidisseur horizontal 14, côté intérieur ou côté extérieur du mur, voire d’utiliser les deux. En alternant, à chaque rang du mur, la position du raidisseur horizontal 14 comme représenté sur les figures 12, 13, 15, 16, ces languettes 1 1 , 12 assurent le maintien de deux blocs 1 en continuité horizontale et en continuité verticale tout en rendant quasiment nulles les déperditions thermiques.

[0097] A titre d’exemple sur la figure 12 :

• Les blocs de l’ensemble supérieur 22 comprennent chacun dans l’une des rainures hautes 2 un raidisseur horizontal 14 et dans l’autre rainure haute 2 une languette 1 1 , et deux languettes 1 1 , 12 dans les rainures basses respectives 2 ;

• Les blocs de l’ensemble central 22 comprennent chacun dans l’une des rainures hautes 2 un raidisseur horizontal 14 et dans l’autre rainure haute la languette 1 1 disposée dans la rainure basse considérée 2 du bloc supérieur considérél , et deux languettes 12 dans les rainures basses respectives 2. Cette configuration est également appliquée à des ensembles de blocs 22 susceptibles d’être soumis à des chocs courants qui pourraient avoir un impact sur la solidité du mur ;

• Afin d’assurer la bonne rigidité du mur, les blocs de l’ensemble inférieur 22 comprennent chacun dans les rainures hautes 2 deux raidisseurs horizontaux 14 et dans les rainures basses 2, respectivement un raidisseur horizontal 14 et une languette 12.

[0098] La liaison des raidisseurs verticaux 13 avec les raidisseurs horizontaux 14 doit être assurée à chaque rang même lorsqu’un raidisseur horizontal 14 n’est pas placé dans la rainure longitudinale où se trouve un raidisseur vertical 13 isolé au niveau de ce rang.

[0099] Afin d’assurer cette liaison, des ouvertures entre les rainures horizontales 2 doivent permettre la mise en place de barres d’armatures 15 reliant un raidisseur vertical isolé 13 avec le raidisseur horizontal 14 passant dans la rainure opposée 2, tel qu’illustré sur les figures 8, 10 et 16. Ces ouvertures sont les espaces formés par les retrait longitudinaux 10 ménagés au niveau des abouts des parois centrales considérées 9 et décrits ci-dessus.

[00100] En cas d’inutilisation de cette ouverture, une cale peut éventuellement la combler. Le fait de ne pas la combler n’a qu’une infime incidence sur la quantité de béton utilisée et sur la résistance thermique du mur.

[00101 ] Le mode général de réalisation des murs est similaire à la majorité d’autres systèmes par juxtaposition et superposition des blocs coffrant ou des blocs à bancher, sans qu’il soit utile de décrire les différentes opérations de réalisation des parties structurelles en béton armé qui relèvent de leur DTU.

[00102] Les blocs 1 peuvent être assemblés par simple juxtaposition pour former des croisements tels qu’illustrés par les figures 17 à 21 , ou être éventuellement découpés pour former un angle tel qu’illustré par la figure 22.

[00103] Le matériau constitutif des blocs peut être, de manière non-limitative, un polystyrène expansé, un polystyrène extrudé, un polystyrène graphité, une mousse de polyuréthane ou un béton cellulaire ou un béton très léger et, éventuellement, de la terre cuite pour former un bloc alvéolé 1 .

[00104] De préférence et par précaution, l’espacement entre les raidisseurs en béton armé (formé par les raidisseurs horizontaux 14 et verticaux 13 emprisonnés dans le béton préalablement coulé) doit permettre d’éviter les risques d’intrusion par perforation de ces espaces se situant entre les raidisseurs verticaux 13 et horizontaux 14.

[00105] Les détails du bloc sont présentés ci-après :

[00106] Le bloc 1 , notamment illustré par les figures 1 à 3, est constitué de :

- un corps monobloc rainuré sur les quatre parois de son pourtour, c’est-à-dire les parois supérieure et inférieure 25, 26 et les parois latérales transversales 5, 20, 21 ;

- deux paires de rainures 2 disposées symétriquement et ménagées dans sa paroi supérieure 25 et sa paroi inférieure 26, de forme parallélépipédique, les rainures 2 d’une même paire étant horizontales et parallèles, s’étendant sur la longueur L1 du bloc 1 ;

- une paroi de séparation centrale 9 disposée entre les rainures longitudinales 2 d’une même paire et de même hauteur que celles-ci, laquelle paroi centrale 9 présente, sur son about en proximité de la rainure verticale 4, un retrait 10 en longueur ;

- une première rainure verticale 3 de forme parallélépipédique, sur une hauteur égale à la hauteur H1 du bloc 1 , et dont la largeur L5 correspond aux largeurs cumulées de deux rainures 2 d’une même paire et de la paroi centrale considérée 9 ;

- une seconde rainure verticale 4 de forme parallélépipédique, sur une hauteur égale à la hauteur H1 du bloc 1 , disposée dans l’alignement d’une rainure longitudinale 2 et de même largeur que celle-ci ;

- des orifices verticaux traversant 6, en arrière d’une face 7 d’une paroi transversale longitudinale 5 du bloc 1 , disposés verticalement à espaces réguliers dans lesdites parois longitudinales 5 ; - des repères verticaux 16, indiquant la position de ces orifices verticaux 6, placés sur la face latérale considérée 7 du bloc 1 où se trouvent les orifices verticaux traversant 6.

[00107] De préférence, la distance L3, séparant les parois transversales 20, 21 au niveau des première et seconde rainures verticales 3, 4, ne devra pas excéder une dimension permettant un passage intrusif.

[00108] De même, la hauteur H2, séparant le fond de la rainure haute 2 du fond de la rainure basse opposée 2 du bloc 1 , ne devra pas excéder une dimension permettant un passage intrusif.

[00109] Par ailleurs, cette disposition dimensionnelle permet de renforcer le maillage que constituent les raidisseurs verticaux 13 et horizontaux 14 et limiter des dommages dus à des chocs accidentels violents.

[00110] Afin d’augmenter la résistance thermique, l’épaisseur Ep des parois latérales longitudinales 5 du bloc 1 pourra être variable, mais sera toujours identique des deux côtés du même bloc 1.

[00111 ] Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant 6 peuvent être compris dans un diamètre de 16 à 30 millimètres.

[00112] Les repères verticaux 16 indiquant l’emplacement des orifices verticaux traversant 6 sont matérialisés par un marquage ou par une engravure comprise entre 1 et 3 millimètres.

[00113] Les languettes 11 et 12 illustrées sur la figure 4 comprennent :

- un corps monobloc de forme parallélépipédique.

[00114] Les languettes seront de la même largeur que celle des rainures longitudinales 2.

[00115] Une languette 11 sera d’une hauteur égale au double de la hauteur des rainures 2, l’autre languette 12 sera d’une hauteur égale à la hauteur des rainures 2.

[00116] Les languettes 11 et 12 pourront être fabriquées directement dans ces sections ou pourront être découpées sur le chantier dans des panneaux de dimensions standard du commerce.

[00117] Le principe d’assemblage est décrit ci-après :

[00118] La mise en œuvre est similaire à celle des blocs à bancher ou de certains blocs coffrant, mais avec un coulage du béton à chaque rang pour assurer un bon remplissage des raidisseurs tant verticaux qu’horizontaux. [001 19] La chronologie de mise en oeuvre est la suivante :

- Mise en place de la première cage d’armatures verticale formée de raidisseurs verticaux 13 sur les armatures en attente laissées au niveau d’un dallage ou d’un plancher préalablement réalisé ;

- Pose des languettes 12 dans les rainures 2 horizontales basses de blocs 1 d’un premier ensemble 22, lesquelles rainures 2 ne recevront ni armature horizontale 14 ni béton ;

- Découpe appropriée, si nécessaire, et pose du premier bloc 1 du premier ensemble 22 devant cette armature 13 ;

- Pose de la seconde cage d'armatures verticale 13 sur les armatures en attente laissées au niveau d’un dallage ou d’un plancher préalablement réalisé ;

- Pose d’un second bloc 1 du premier ensemble 22 devant cette armature verticale 13

- Poses alternatives identiques des cages d’armatures verticales 13 et des autres blocs 1 du premier ensemble 22 selon les étapes décrites ci-dessus jusqu’à terminaison du rang formant le premier ensemble de blocs 22, avec une découpe éventuelle du bloc final selon la longueur à respecter ;

- Pose des languettes 1 1 et 12 dans les rainures horizontales hautes 2 des blocs 1 du premier ensemble 22 qui ne recevra ni armature ni béton ;

- Pose de la cage d’armatures horizontale formée de raidisseurs horizontaux 14 dans l’autre rainure 2 restée libre ;

- (Nota bene : les deux rainures peuvent servir à réaliser un raidisseur horizontal au même rang, tel qu’illustré sur la figure 10).

- Pose des éventuelles armatures 15 de liaison entre les raidisseurs verticaux 13 avec le raidisseur horizontal 14 d’un même ensemble 22, tel qu’illustré sur les figures 8, 10 et 16 ;

- Pose, réglage, alignement et maintien en position de ce premier rang de blocs 1 formant le premier ensemble 22, les languettes 1 1 , 12 contribuant de manière significative au maintien de l’alignement longitudinal des blocs 1 . Un complément de maintien peut être réalisé avec des règles, en aluminium par exemple, et des presses à vis. Les blocs formant les angles sont découpés pour correspondre aux dimensions souhaitées et les pièces complémentaires éventuellement nécessaires sont également maintenues par des clous appropriés au matériau de mousse et/ou par des tasseaux et des presses à vis ; - Coulage du béton dans les espaces formant des cavités verticales 23, 24, formées par deux rainures 3 et 4 accolées de deux blocs aboutés 1 , et dans l’espace formant une cavité horizontale, formée par une rainure longitudinale 2, jusqu’à l’arase supérieur du bloc 1 ;

- Pose par superposition, sans décalage, du rang supérieur formant un deuxième ensemble de blocs 22 selon la chronologie précédente ;

- A ce stade et selon les configurations propres à chaque construction, découpes nécessaires des blocs 1 formant les renforts horizontaux en béton armé sous les appuis de fenêtre ;

- Pose par superposition, sans décalage, des rangs supérieurs formant d’autres ensemble de blocs superposés 22 selon la chronologie précédente de pose et de coulage alternatif du béton jusqu’à l’arase inférieure des linteaux pour constituer le mur

- Découpes nécessaires et pose des blocs formant les linteaux et pose de leurs armatures ;

- Coulage du béton pour emprisonner les raidisseurs verticaux 13 et former les renforts verticaux, et coulage des linteaux ;

- Pose par superposition, sans décalage, des rangs supérieurs selon la chronologie précédente de pose et de coulage alternatif du béton jusqu’à l’arase inférieure des armatures formant chaînages ou de la sous-face du plancher ;

- Traçage et découpe des réservations des boîtiers électriques et de sortie des réseaux d’alimentation d’eau à l’endroit choisi visualisé par un repère 16 sur la face latérale 7 des blocs 1 ;

- Tirage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau dans les passages débouchant sur cette réservation.

[00120] Au cas où un besoin particulier de passage d’une quelconque gaine se révélerait être indisponible à l’endroit voulu, un rainurage classique peut toujours être réalisé.

[00121 ] Des pièces complémentaires 17 découpées dans des panneaux de dimensions standard du commerce permettent, lorsque nécessaire, de joindre les blocs qui peuvent former des cavités 18 de différentes sections, destinées à recevoir un raidisseur ou un poteau en béton, à la jonction de leur croisement tel qu’illustré par les figures 17 à 22. [00122] Des découpes 19 peuvent facilement être réalisées pour marier les blocs dans une disposition particulière telle qu’illustrée par la figure 22.

[00123] Des clous appropriés à la fixation de matériau en mousse, tels qu’illustrés par la figure 5, peuvent être utilisés en complément à un maintien ordinaire par des règles ou des pièces de bois serrées par des presses à vis lors des coulages du béton.

[00124] A titre d’exemple non-limitatif des blocs peuvent ainsi être produits à partir d’une largeur L2 de 28 cm, variant ensuite de 2 en 2 cm en plus par exemple, soit 30 cm, 32 cm, 34 cm, 36 cm ou davantage.

[00125] Le procédé de construction selon l’invention est particulièrement destiné à la réalisation de murs extérieurs de maisons individuelles et d’immeubles de logements et, plus généralement, de tous locaux nécessitant une température de confort intérieur liée à une activité humaine.