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Title:
LENS FOR AN OPTICAL UNIT AND OPTICAL UNIT COMPRISING SUCH A LENS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/001513
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a lens (30) that is able to close a housing (20) of an optical unit (10), said lens (30) having an outer face (31) oriented towards the outside of a vehicle (V) when the optical unit (10) is mounted on the vehicle (V), characterized in that the outer face (31) of the lens (30) is designed to have an elongate part (32) integral with the lens (30) and extending beyond the outer face (31) of the lens (30) so as to define a free part (37) projecting from the lens (30), said elongate part (32) being able to be secured to the housing (20) by at least one first frangible fixing element (34) integral with the elongate part (32).

Inventors:
SEREZAT LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/051651
Publication Date:
January 07, 2016
Filing Date:
June 22, 2015
Export Citation:
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Assignee:
PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
B60Q1/04; B60Q1/00; B60R19/02; B60R19/50; B62D65/16
Foreign References:
JP2007015453A2007-01-25
US20100067252A12010-03-18
EP1127739A22001-08-29
FR2575804A31986-07-11
EP2017123A12009-01-21
FR2747084A11997-10-10
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LEROUX, Jean Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Glace (30) apte à fermer un boitier (20) de bloc optique (10), ladite glace (30) présentant une face extérieure (31 ) orientée vers l'extérieur d'un véhicule (V) quand le bloc optique (10) est monté sur le véhicule (V), caractérisée en ce que la face extérieure (31 ) de la glace (30) est conformée pour présenter une partie longiligne (32) venue de matière avec la glace (30) pour définir une extension de la glace faisant saillie de la glace (30), ladite partie longiligne (32) étant apte à être solidarisée au boitier (20) par au moins un premier élément de fixation sécable (34) venu de matière avec la partie longiligne (32) assurant une cassure nette à la jonction entre la partie supérieure (33) de la partie longiligne et le bord inférieur du boitier, et apte à recevoir une nouvelle extension longiligne identique à la celle cassée, aboutée au bord inférieur du boitier et fixée au boitier par au moins une patte de fixation (34) .

2. Glace (30) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la partie longiligne (32) est réalisée par injection bi-matière ou surmoulage de telle manière que les faces latérales de la partie longiligne (32) apparaissent en noir.

3. Glace (30) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la partie longiligne (32) est en surépaisseur de la face extérieure (31 ) de la glace (30) et empiète sur ladite face (31 ).

4. Bloc optique (10) comportant une glace (30) selon l'une des revendications précédentes fermant le boitier (20) du bloc optique (10).

5. Bloc optique (10) selon la revendication précédente, dans lequel la partie longiligne (32) est disposée devant une fonction d'éclairage et/ou de signalisation distincte de celle hébergée dans le boitier (20).

6. Bloc optique (10) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la fonction d'éclairage est une fonction d'éclairage de type DRL.

7. Véhicule (V) comportant un pare-chocs (40) et au moins un bloc optique (10) selon l'une des revendications 4 à 6 ; ledit pare-chocs (40) comportant une échancrure (42) aménagée dans un (41 ) des bords du pare- chocs (40) affleurant la partie inférieure (326) du bloc optique (10) et recevant la partie longiligne (32) de la glace (30) ; la partie libre (37) de la partie longiligne (32) comportant en outre des deuxième et troisième éléments de fixation sécables (35 et 36) fixant la partie libre (37) au pare- 5 chocs (41 ) et formant avec le premier élément de fixation (34) une zone de fixation isostatique de la partie longiligne (32) sur le boiter (20) et sur le pare- chocs (40).

8. Véhicule (V) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un enjoliveur (60) rapporté dans ou sur l'échancrure (42) du î o pare-chocs (40) de manière à masquer les éléments de fixation sécables (34 à 36) de la partie longiligne (32) et apte à permettre la réparabilité de la partie longiligne (32) à la suite de la casse de la partie longiligne (32).

9. Véhicule (V) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'enjoliveur (60) est abouté au bord inférieur du boîtier (20) du bloc

15 optique (10) par soyage.

Description:
GLACE DE BLOC OPTIQUE ET BLOC OPTIQUE COMPORTANT UNE

TELLE GLACE

L'invention concerne les glaces (ou vitres) de blocs optiques, et 5 notamment les glaces qui protègent les dispositifs d'éclairage et/ou de signalisation de véhicules, notamment de véhicules automobiles.

On notera que l'on entend ici par « bloc optique » aussi bien un projecteur qu'un feu.

Les glaces des blocs optiques, notamment des projecteurs avant, î o présentent généralement des faces avant planes plus ou moins galbées pour s'adapter à la partie ou face avant du véhicule.

Cette glace avant affleure généralement les éléments de carrosserie qui l'entourent et/ou la supporte comme le capot, les ailes ou le pare-chocs.

La face avant est l'une des parties les plus visibles du véhicule. Elle 15 participe donc à la signature visuelle d'une marque qui doit se distinguer de celle des autres marques.

La réalisation d'une glace doit répondre à un certain nombre de contraintes dont les contraintes mécaniques induites par l'exposition de la face avant du véhicule et donc de ses blocs optiques vis-à-vis notamment 20 des chocs frontaux s'agissant de projecteurs, et notamment des chocs à faible vitesse qui peuvent être nombreux et répétés notamment en milieu urbain.

Une telle glace doit donc répondre à une double contrainte : participer à l'effet esthétique soulignant l'identité de la marque du véhicule et 25 permettre une réparabilité en cas de bris de verre suite à un choc.

L'invention a donc pour but de proposer une glace répondant de manière avantageuse à cette double contrainte.

Elle propose notamment à cet effet une glace apte à fermer un boîtier de bloc optique, ladite glace présentant une face extérieure orientée 30 vers l'extérieur d'un véhicule quand le bloc optique est monté sur le véhicule, caractérisée en ce que la face extérieure de la glace est conformée pour présenter une partie longiligne venue de matière avec la glace et se prolongeant au-delà de la face extérieure de la glace pour définir une partie libre faisant saillie de la glace, ladite partie longiligne étant apte à être solidarisée au boîtier par au moins un premier élément de fixation sécable venu de matière avec la partie longiligne.

5 Selon une caractéristique, la partie longiligne est réalisée par injection bi-matière ou surmoulage de telle manière que les faces latérales de la partie longiligne apparaissent en noir.

Selon une autre caractéristique, la partie longiligne est en surépaisseur de la face extérieure de la glace et empiète sur ladite face, î o La présente invention a pour autre objet un bloc optique comportant une glace telle qu'introduite ci-dessus ; ladite glace fermant le boîtier du bloc optique.

Selon une caractéristique du bloc optique, la partie longiligne est disposée devant une fonction d'éclairage et/ou de signalisation distincte de i 5 celle hébergée dans le boîtier.

Selon une autre caractéristique, la fonction d'éclairage est une fonction d'éclairage de type DRL.

La présente invention a pour autre objet un véhicule comportant un pare-chocs et au moins un bloc optique tel qu'introduit ci-dessus ; ledit pare- 20 chocs comportant une échancrure aménagée dans un des bords du pare- chocs affleurant la partie inférieure du bloc optique et recevant la partie longiligne de la glace ; la partie libre de la partie longiligne comportant en outre des deuxième et troisième éléments de fixation sécables fixant la partie libre au pare-chocs et formant avec le premier élément de fixation une zone 25 de fixation isostatique de la partie longiligne sur le boiter et sur le pare-chocs.

Selon une caractéristique du véhicule, un enjoliveur est rapporté dans ou sur l'échancrure du pare-chocs de manière à masquer les éléments de fixation sécables de la partie longiligne et apte à permettre la réparabilité de la partie longiligne à la suite de la casse de la partie longiligne.

30 Selon une autre caractéristique, l'enjoliveur est abouté au boîtier du bloc optique par soyage.

La présente invention a pour autre objet, un pare-chocs destiné à équiper un véhicule tel qu'introduit ci-dessus, ledit pare-chocs comportant une échancrure aménagée dans un des bords du pare-chocs et étant apte à affleurer la partie inférieure du bloc optique et à recevoir la partie longiligne de la glace.

La présente invention a pour avantage de renforcer l'identité d'un 5 véhicule, en proposant un motif sortant du volume du projecteur.

Elle apporte par ailleurs une solution simple et peu coûteuse à la réparabilité du projecteur ainsi constitué qui comporte une extension de sa glace qui fait saillie du projecteur et qui donc, par construction, est fragile.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à î o l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, la face avant d'un véhicule équipé d'un projecteur comportant une glace selon l'invention ;

i 5 - la figure 2 illustre une vue en perspective de détail de la glace selon l'invention ; et

- la figure 3 illustre schématiquement, l'agencement des éléments de fixation sécables de l'élément longiligne faisant saillie de la glace selon l'invention mettant en avant la zone de réparabilité de la glace ; et

20 - la figure 4 illustre schématiquement un enjoliveur rapporté sur sur le pare- chocs en interface avec la glace du projecteur.

On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, un projecteur de véhicule automobile destiné à être installé à l'avant d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas 25 limitée à ce type d'implantation. Elle concerne également certains dispositifs destinés à être installés à l'arrière d'un véhicule, éventuellement de type automobile.

En outre, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que l'extension de la glace, en saillie de la face avant de la glace, 30 est destinée à protéger une fonction dite DRL (pour "Daytime running Light (or Lamp)" - signalisation lumineuse allumée automatiquement lorsque le véhicule se met à avancer). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application lorsqu'elle concerne un véhicule. Ainsi, elle concerne également, et notamment, la fonction de feu de position (ou veilleuse ou encore lanterne) ou la fonction d'indicateur de direction.

On notera que l'on entend ci-après par "partie ou face avant", une partie ou face qui est orientée vers l'extérieur du véhicule et, s'agissant d'un 5 projecteur et de la face ava nt de la glace du projecteur, la face qui est orientée vers l'avant du véhicule.

On a illustré schématiquement sur la figure 1 , un mode de réalisation, non limitatif, d'un projecteur 10 monté à l'avant d'un véhicule automobile V comprenant un boîtier 20 fermé par une glace 30 selon î o l'invention, disposé entre le pare-chocs avant 40 et une partie de carrosserie (aile ou capot) 70.

Il est rappelé qu'un projecteur de véhicule comprend généralement un boîtier auquel sont solidarisés un masque, un éventuel réflecteur, et une glace qui est placée devant le réflecteur ainsi qu'éventuellement devant le 15 masque.

Le boîtier définit au moins une cavité ouverte qui loge le masque, l'éventuel réflecteur et au moins un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation comportant par exemple une ou plusieurs ampoules ou encore une ou plusieurs diodes électroluminescentes (LEDs).

20 Pour simplification des figures, le masque, le réflecteur et le dispositif d'éclairage ne sont pas représentés.

Dans le mode de réalisation illustré schématiquement à la figure 1 , la glace 30 comporte une face avant 31 conformée pour présenter une partie longiligne 32 ou barrette, apte à protéger une fonction d'éclairage et/ou de 25 signalisation du dispositif d'éclairage et/ou de signalisation distincte ou pas des autres fonctions d'éclairage et/ou de signalisation hébergées dans le boîtier 20 du projecteur 10.

La partie longiligne 32 s'étend au-delà de la face avant 31 de la glace 30 en faisant saillie du projecteur 10 vers le pare-chocs avant 40.

30 Elle est venue de matière avec la glace 30 du projecteur 10, typiquement réalisée à partir d'un polycarbonate.

Sur la figure 3, on a représenté à l'intérieur d'une zone délimitée par une ligne fermée discontinue, les éléments de fixation sécables de la partie longiligne 32 vus par transparence artificielle du pare-chocs 40 et du boîtier 20 du projecteur.

La partie supérieure 33 de la partie longiligne 32 est solidarisée au boîtier 20 par un élément de fixation sécable 34 réalisé par exemple par une 5 patte de fixation, venue de matière avec la partie supérieure 33 de la partie longiligne. La patte 34 comporte des zones à amorce de rupture, non représentées, obtenues par des diminutions locales d'épaisseur prenant la forme, par exemple, d'un segment de droite en pointillés.

Un trou de fixation est percé dans la patte 34 pour le passage d'une î o vis de fixation non représentée. La patte 34 est fixée par l'intérieur du véhicule V et n'est donc pas visible de l'extérieur.

Deux autres pattes de fixation sécables, similaires à la première patte 34, respectivement référencées 35 et 36, et venues de matière avec la partie libre 37 de la partie longiligne 32, sont aménagées de part et d'autre 15 de l'extrémité libre 37 de la partie longiligne 32. Elles maintiennent la partie libre 37 contre le pare-chocs 40 et sont aptes à se rompre en cas de choc frontal.

Un trou de fixation est percé dans chacune des pattes 35 et 36 pour permettre le passage d'une vis de fixation non représentée. Les pattes 35 et 20 36 sont fixées au pare-chocs par l'intérieur du pare-chocs et ne sont donc pas visibles de l'extérieur.

Les trois fixations 34 à 36 sont agencées de manière à définir une fixation isostatique de la partie longiligne 32.

Le bord supérieur 41 du pare-chocs 40 comporte une échancrure 42 25 (Figure 1 ) aménagée de manière à épouser la partie visible de la partie longiligne 32.

La partie longiligne 32 comporte une face extérieure 321 (Figure 2) de largeur déterminée, destinée à rester visible de l'extérieur du véhicule V et donc de l'avant du véhicule V quand le pare-chocs 40 est monté sous le 30 projecteur 10.

La partie longiligne 32 comporte également une base 322 définissant deux joues 323 et 324, non visibles de l'extérieur, et agencées de part et d'autre de la face visible 321 . Cette base 322 vient s'abouter à une partie désignée par les termes « pied de glace » 325 du projecteur 10, qui définit une butée destinée classiquement à recevoir le bord supérieur 41 du pare-chocs avant 40 en affleurant la partie inférieure 326 de la glace 30. Le pied de glace 325 désigne également la zone de recul de pare-chocs 40 5 prévue pour absorber les faibles déplacements en « X » du pare-chocs 40 en cas de petits chocs à l'avant notamment lors de manœuvre de parcage.

Un enjoliveur 60 est rapporté dans et/ou sur l'échancrure 42 du pare-chocs 40 (Figure 3) de manière à masquer les pattes de fixation sécables 34 à 36 et apporter une finition esthétique à la face avant du î o véhicule V.

La solidarisation de l'enjoliveur 60 sur le pare-chocs 40 peut être faite par clippage dans un moyen de clippage correspondant du pare-chocs 40 (par exemple défini dans un logement), ou bien par vissage par l'intérieur du pare-chocs 40.

15 Le clippage de l'enjoliveur 60 sur le bord inférieur de la glace 30 à la jonction entre la partie supérieure 33 et le bord inférieur de la glace 30, au voisinage de la partie supérieure 33 de la partie longiligne 32, est réalisé par exemple par soyage en profitant de la zone bicolore obtenue par surmoulage et/ou injection bi matière : obtention d'une zone sombre voire noire entourant

20 les bords périphériques de la glace 30 et les faces latérales de la partie longiligne 32.

De la même manière avantageuse, l'élément sécable 34 est agencé de préférence dans une zone de couleur « noire » du boîtier 20 pour réduire son impact visuel.

25 En cas de cassure de la partie longiligne 32, une procédure doit être engagée sans pour cela devoir remplacer le projecteur 10 dans son ensemble. En effet, la partie longiligne 32 est celle qui par construction, est la plus exposée à un choc frontal et il serait dommageable pour l'image de marque du constructeur de ne pas prévoir une procédure de réparabilité en 30 garage à un coût réduit.

La procédure de réparabilité se déroule de la manière suivante : Les éléments sécables 34 à 36 assurent une cassure nette à la jonction entre d'une part, la partie supérieure 33 de la partie longiligne 32 et le bord inférieur du boîtier 20 et, d'autre part, entre la partie libre 37 de la partie longiligne 32 et le pare-chocs 40.

Suite à un choc frontal ayant entraîné la rupture nette de la partie longiligne 32, on effectue le remplacement de cette partie cassée par une 5 nouvelle partie longiligne identique à la précédente.

La partie supérieure 33 de la nouvelle partie longiligne 32 est aboutée au bord inférieur du boîtier 20 et fixée au boîtier 20 via la patte de fixation 34.

Et dans le même temps, les deux autres pattes de fixation 35 et 36 î o sont fixées au pare-chocs 40.

L'enjoliveur 60 est ensuite chaussé sur les joues 323 et 324 de la partie longiligne 32 et fixé par clippage ou vissage sur le pare-chocs 40.

Entre temps, on aura pu intervenir sur la fonction d'éclairage et/ou de signalisation, protégée par la partie longiligne 32, par exemple en cas de 15 changement des LEDs de la fonction DRL.

La glace 30 et sa partie longiligne 32 sont réalisées par injection bi- matière ou surmoulage de telle manière que les faces latérales de la partie longiligne 32 qui sont visibles de l'extérieur apparaissent en noir.

A titre de variante, la partie longiligne 32 peut présenter une 20 surépaisseur par rapport à la face extérieure 31 de la glace 30 et empiéter sur la face avant 31 de la glace 30.

Dans cette variante, l'enjoliveur 60 pourra s'étendre sur toute la longueur des parties latérales (qui correspondraient aux joues 323 et 324 du mode de réalisation de la figure 2) de la partie longiligne 32, évitant ainsi 25 l'utilisation du soyage et améliorant par la même la qualité des jeux et affleurements de l'ensemble constitué par la partie longiligne en excroissance sur la glace et de l'enjoliveur rapporté sur cette excroissance.

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