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Title:
MASON'S RULER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/008617
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a mason's ruler comprising a parallelepiped ruler body (1), characterised in that: - the ruler body (1) is modular, formed from at least two abutting rigid profile sections (10a, 10b, 10c, 10d), - the profile sections (10a, 10b, 10c, 10d) having hollow abutting ends, - the profile sections (10a, 10b, 10c, 10d) are assembled together by means of a connector (2) that fits into the abutting ends of the profile sections, - the profile sections (10a, 10b, 10c, 10d) and the connector (2) are configured such that, when the profile sections are abutting and assembled, their outer surfaces are flush.

Inventors:
CARPANZANO FABRICE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/068891
Publication Date:
January 13, 2022
Filing Date:
July 07, 2021
Export Citation:
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Assignee:
CARPANZANO FABRICE (FR)
International Classes:
E04G21/10; E01C19/15; E04F21/24; E04G21/18
Foreign References:
FR3004672A12014-10-24
US5388338A1995-02-14
US5468095A1995-11-21
US20140314482A12014-10-23
FR3004672A12014-10-24
US5388338A1995-02-14
US5468095A1995-11-21
US20140314482A12014-10-23
Attorney, Agent or Firm:
ROMAN, Alexis (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Règle de maçon comprenant un corps de règle (1) de forme parallélépipédique, caractérisé en ce que :

- le corps de règle (1) est modulaire, formé d’au moins deux profilés rigides (10a, 10b, 10c, 10d) aboutés,

- les profilés (10a, 10b, 10c, 10d), de section rectangulaire ou carrée avec des faces longitudinales et latérales lisses et planes, présentent des extrémités d’aboutement (100a, 100b) creuses,

- les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) sont assemblés entre eux au moyen d’un connecteur (2) qui s’emboîte dans les extrémités d’aboutement (100a, 100b) desdits profilés,

- les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) et le connecteur (2) sont configurés de sorte que lorsque lesdits profilés sont aboutés et assemblés, leurs surfaces extérieures sont affleurantes, dans lequel le connecteur (2) présente des cannelures (200) adaptées pour s’engager dans des cannelures complémentaires (120) aménagées dans les extrémités d’aboutement (100a, 100b).

[Revendication 2] Règle de maçon selon la revendication 1, comportant un moyen de verrouillage (3) pour bloquer en position le connecteur (2) dans les extrémités d’aboutement (100a, 100b).

[Revendication 3] Règle de maçon selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le connecteur (2) s’insère dans chaque profilé (10a, 10b, 10c, 10d) sur une longueur qui est comprise entre 1/3 et 1/2 fois la longueur dudit profilé.

[Revendication 4] Règle de maçon selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque profilé (10a, 10b, 10c, 10d) a une longueur comprise entre 20 cm et 1 m.

[Revendication 5] Règle de maçon selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) ont des longueurs différentes. [Revendication 6] Règle de maçon selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) ont la même longueur.

[Revendication 7] Règle de maçon selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le connecteur (2) est en aluminium. [Revendication 8] Règle de maçon selon l’une des revendications précédentes, dans lequel un ou plusieurs patins (220) en matériau souple sont agencés sur une ou plusieurs parois externes du connecteur (2) et/ou sur une ou plusieurs parois internes des extrémités d’aboutement (100a, 100b). [Revendication 9] Ensemble prêt à monter pour former la règle de maçon selon l'une des revendications précédentes, comportant :

- plusieurs profilés (10a, 10b, 10c, 10d),

- plusieurs connecteurs (2).

REVENDICATIONS MODIFIÉES reçues par le Bureau international le 24 novembre 2021 (24.11.2021)

[Revendication 1] Règle de maçon comprenant un corps de règle (1) de forme parallélépipédique, caractérisé en ce que :

- le corps de règle (1) est modulaire, formé d’au moins deux profilés rigides (10a, 10b, 10c, 10d) aboutés,

- les profilés (10a, 10b, 10c, 10d), de section rectangulaire ou carrée avec des faces longitudinales et latérales lisses et planes, présentent des extrémités d’aboutement (100a, 100b) creuses,

- les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) sont assemblés entre eux au moyen d’un connecteur (2) qui s’emboîte dans les extrémités d’aboutement (100a, 100b) desdits profilés,

- les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) et le connecteur (2) sont configurés de sorte que lorsque lesdits profilés sont aboutés et assemblés, leurs surfaces extérieures sont affleurantes, dans lequel le connecteur (2) présente des cannelures (200) adaptées pour s’engager dans des cannelures complémentaires (120) aménagées dans les extrémités d’aboutement (100a, 100b), dans lequel un ou plusieurs patins (220) en matériau souple sont agencés sur une ou plusieurs parois externes du connecteur (2) et/ou sur une ou plusieurs parois internes des extrémités d’aboutement (100a, 100b). [Revendication 2] Règle de maçon selon la revendication 1 , comportant un moyen de verrouillage (3) pour bloquer en position le connecteur (2) dans les extrémités d’aboutement (100a, 100b).

[Revendication 3] Règle de maçon selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le connecteur (2) s’insère dans chaque profilé (10a, 10b, 10c, 10d) sur une longueur qui est comprise entre 1/3 et 1/2 fois la longueur dudit profilé. [Revendication 4] Règle de maçon selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque profilé (10a, 10b, 10c, 10d) a une longueur comprise entre 20 cm et 1 m.

[Revendication 5] Règle de maçon selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) ont des longueurs différentes. [Revendication 6] Règle de maçon selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les profilés (10a, 10b, 10c, 10d) ont la même longueur. [Revendication 7] Règle de maçon selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le connecteur (2) est en aluminium. [Revendication 8] Ensemble prêt à monter pour former la règle de maçon selon l’une des revendications précédentes, comportant :

- plusieurs profilés (10a, 10b, 10c, 10d),

- plusieurs connecteurs (2).

Description:
Description

Titre : Règle de maçon

Domaine technique.

[1] L’invention a pour objet une règle de maçon. Elle concerne également un ensemble prêt à monter (ou kit) permettant de former une règle de maçon.

[2] L'invention se rapporte au domaine technique des outils de maçons utilisés dans la construction de bâtiments.

État de la technique.

[3] Une règle de maçon est un outil utilisé par plusieurs corps de métiers (maçons, carreleurs, plâtriers ...). Elle sert essentiellement à vérifier la planéité du travail effectué, les alignements, les lignes droites ainsi que l'état et/ou la planéité des supports sur lesquels un ouvrier doit intervenir. La règle de maçon est également utilisée pour tirer une chape, un béton, un mortier, un enduit, etc.

[4] La règle de maçon se présente sous la forme d’une grande règle, généralement en aluminium. Le corps de règle est habituellement monobloc, dont la longueur de 2 m, 3 m ou 4 m est fixe, de sorte que la règle est généralement difficilement transportable. En outre, si la surface ou le support sur lequel doit être installée la règle de maçon n’a pas la même longueur que ladite règle, alors l’utilisation de celle-ci peut devenir relativement complexe. Par exemple, si la règle de maçon est trop petite, il est nécessaire de tirer une chape, un béton, un mortier ou un enduit en plusieurs passes, ce qui peut être fastidieux. Et si la règle de maçon est trop grande, elle est tout simplement inutilisable pour ce type d’opération. Les mêmes problématiques apparaissent lorsque la règle de maçon est utilisée pour vérifier une planéité, des alignements, des lignes ou l'état de support.

[5] On connaît dans l’état de la technique les documents FR 3004 672, US 5388 338, US 5 468 095, US 2014 314 482.

[6] En particulier dans le document US 5 468 095, les profilés ne présentent pas une section de profil fermé puisqu’ils sont ouverts sur leurs côtés inférieurs. Par ailleurs, les profilés et le connecteur de ce document US 5 468 095 ne sont configurés pas de sorte que lorsque lesdits profilés sont aboutés et assemblés, leurs surfaces extérieures étant affleurantes. [7] Un objectif de l’invention est de remédier à tout ou partie des inconvénients précités.

[8] Un autre objectif de l’invention est de proposer une règle de maçon qui soit facilement transportable.

[9] Encore un autre objectif de l’invention est de proposer une règle de maçon dont la longueur peut être facilement adaptée à la longueur de la surface ou du support sur lequel elle est destinée à être installée.

[10] Un objectif supplémentaire de l’invention est de proposer une règle de maçon dont la conception est simple et qui soit facile d’utilisation.

Présentation de l'invention.

[11] La solution proposée par l’invention est une règle de maçon comprenant :

- un corps de règle de forme parallélépipédique, lequel corps est modulaire, formé d’au moins deux profilés rigides aboutés,

- les profilés, de section rectangulaire ou carrée avec des faces longitudinales et latérales lisses et planes, présentent des extrémités d’aboutement creuses,

- les profilés sont assemblés entre eux au moyen d’un connecteur qui s’emboîte dans les extrémités d’aboutement desdits profilés,

- les profilés et le connecteur sont configurés de sorte que lorsque lesdits profilés sont aboutés et assemblés, leurs surfaces extérieures sont affleurantes, dans lequel le connecteur présente des cannelures adaptées pour s’engager dans des cannelures complémentaires aménagées dans les extrémités d’aboutement.

[12] Le corps de règle est maintenant formé d’un assemblage de profilés de sorte que la règle de maçon est modulable. Un opérateur peut ainsi facilement et rapidement ajuster la longueur de la règle à celle de la surface ou du support sur lequel ladite règle est destinée à être installée. De plus, le corps de règle peut être facilement démonté de sorte que son transport est aisé, avec un encombrement réduit. En outre, les surfaces extérieures des profilés étant affleurantes après emboîtage, l’opérateur dispose d’une règle de maçon rectiligne, avec des faces planes, comme les règles de maçon habituellement proposées dans le commerce. La pratique de l’opérateur ne s’en trouve donc pas modifiée ni perturbée.

[13] D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont listées ci-dessous. Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus. Chacune de ces caractéristiques contribue, le cas échéant, à la résolution de problèmes techniques spécifiques définis plus avant dans la description et auxquels ne participent pas nécessairement les caractéristiques remarquables définies ci- dessus. Ces dernières peuvent faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :

- Selon un mode de réalisation, la règle de maçon comporte un moyen de verrouillage pour bloquer en position le connecteur dans les extrémités d’aboutement.

- Selon un mode de réalisation, le connecteur s’insère dans chaque profilé sur une longueur qui est comprise entre 1/3 et 1/2 fois la longueur dudit profilé.

- Selon un mode de réalisation, chaque profilé a une longueur comprise entre 20 cm et 1 m.

- Selon un mode de réalisation, les profilés ont des longueurs différentes.

- Selon un mode de réalisation, les profilés ont la même longueur.

- Selon un mode de réalisation, le connecteur est en aluminium.

- Selon un mode de réalisation, un ou plusieurs patins en matériau souple sont agencés sur une ou plusieurs parois externes du connecteur et/ou sur une ou plusieurs parois internes des extrémités d’aboutement.

[14] Un autre aspect de l’invention concerne un ensemble prêt à monter - ou kit - pour former la règle de maçon selon l’une des caractéristiques précédentes, comportant :

- plusieurs profilés,

- plusieurs connecteurs.

Breve description des figures.

[15] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :

[Fig. 1] est une vue en perspective schématique d’une règle de maçon selon l’invention.

[Fig. 2] schématise, vue de haut, la règle de maçon de la figure 1.

[Fig. 3] illustre l’assemblage de deux profilés au moyen d’un connecteur.

[Fig. 4] est une vue schématique en coupe selon A-A de la règle de la figure 2, selon un premier mode de réalisation.

[Fig. 5] est une vue schématique en coupe selon A-A de la règle de la figure 2, selon un deuxième mode de réalisation.

[Fig. 6] est une vue schématique en coupe selon A-A de la règle de la figure 2, selon un troisième mode de réalisation.

[Fig. 7] est une vue schématique en coupe selon A-A de la règle de la figure 2, selon un quatrième mode de réalisation.

Description des modes de réalisation.

[16] Par souci de clarté, les précisions suivantes sont apportées à certains termes utilisés dans la description et les revendications :

- Tel qu’utilisé ici, sauf indication contraire, l’utilisation des adjectifs ordinaux « premier », « deuxième », etc., pour décrire un objet indique simplement que différentes occurrences d’objets similaires sont mentionnées et n’implique pas que les objets ainsi décrits doivent être dans une séquence donnée, que ce soit dans le temps, dans l'espace, dans un classement ou de toute autre manière.

- De même, l’utilisation des adjectifs « droite/gauche », « devant/derrière »

« haut/bas »etc., permet de décrire simplement la position d’un objet dans la configuration des figures annexées, mais n’implique pas nécessairement qu’en pratique, des objets similaires soient dans la même position.

- « X et/ou Y » signifie : X seul, ou Y seul, ou X et Y.

- D'une manière générale, on appréciera que les différents dessins ne sont pas dessinés à l'échelle d'une figure à l'autre ni à l'intérieur d'une figure donnée, et notamment que les objets sont arbitrairement dessinés pour faciliter la lecture des dessins. [17] En se rapportant à la figure 1 , la règle de maçon comprenant un corps de règle 1 de forme parallélépipédique, dont la section est rectangulaire ou carrée, et dont les faces longitudinales et latérales sont lisses et planes. À titre d’exemple, sa longueur est comprise entre 60 cm et 4 m, sa largeur comprise entre 2 cm et 15 cm et sa hauteur comprise entre 2 cm et 10 cm.

[18] Le corps de règle 1 est modulaire de sorte que sa longueur est ajustable. Il est formé de plusieurs profilés 10a, 10b, 10c, 10d aboutés et assemblés par emboîtement. Le nombre de profilés utilisés pour former le corps de règle 1 peut varier de 2 à 10 en fonction de la longueur souhaitée. Les profilés 10a, 10b, 10c,

10d ont une section rectangulaire ou carrée. Leur longueur est préférentiellement comprise entre 20 cm et 1 m. Préférentiellement, les faces longitudinales et latérales des profilés 10a, 10b, 10c, 10d sont lisses et planes. Selon un mode de réalisation, un ou plusieurs des profilés 10a, 10b, 10c, 10d intègrent un niveau à bulle sur une ou plusieurs de ces faces.

[19] Selon un mode de réalisation, les profilés 10a, 10b, 10c, 10d sont tous identiques. Ils présentent la même section et la même longueur. Par exemple, chaque profilé a une longueur de 50 cm. Un opérateur peut alors obtenir une règle de maçon de 1 m en assemblant deux profilés ; une règle de 1,5 m en assemblant trois profilés ; etc. La longueur de la règle de maçon peut ainsi être ajustée avec un incrément correspondant à la longueur d’un profilé.

[20] Selon un autre mode de réalisation, tout ou partie des profilés 10a, 10b, 10c,

10d sont différents. Ils présentent la même section, mais peuvent être de longueur différente. Par exemple, certains profilés ont une longueur de 50 cm et d’autres profilés ont une longueur de 20 cm. Un opérateur peut ainsi obtenir une règle de maçon de 1 ,2 m en assemblant deux profilés de 50 cm et un profilé de 20 cm ; une règle de 1 ,9 m en assemblant trois profilés de 50 cm et deux profilés de 20 cm, etc. Comparée au mode de réalisation précédent, la longueur de la règle de maçon peut être ajustée avec plusieurs incréments correspondant aux différentes longueurs des profilés. L’opérateur dispose donc d’un plus grand choix pour ajuster, avec davantage de précision, la longueur de la règle de maçon à celle de la surface ou du support sur lequel ladite règle est destinée à être installée. [21] En tout état de cause, les profilés 10a, 10b, 10c, 10d peuvent être coupés, par exemple au moyen d’une scie, de manière à ajuster leur longueur.

[22] Les profilés 10a, 10b, 10c, 10d sont rigides. Ils peuvent être réalisés en métal tel qu’acier inoxydable ou aluminium, ou en matériau plastique tel que PPH (Polypropylène homo), ABS (Acrylonitrile-Butabiène-Styrène), PMMA (Polyméthacrylate de Méthyle), PC (Polycarbonate), PVC (Polyvinylchloride), etc. Ils peuvent être obtenus par moulage, injection, extrusion, etc.

[23] En se rapportant aux figures 1 et 3, les profilés 10a, 10b, 10c, 10d présentent des extrémités d’aboutement 100a, 100b qui sont creuses. Ces extrémités d’aboutement correspondent aux extrémités transversales des profilés 10a, 10b, 10c, 10d. Chaque profilé 10a, 10b, 10c, 10d présente donc deux extrémités d’aboutement de sorte qu’il peut être indifféremment mis en place d’un côté ou de l’autre, sans avoir à se soucier d’un sens de positionnement.

[24] Selon un mode de réalisation, chaque profilé 10a, 10b, 10c, 10d est plein et des cavités borgnes sont aménagées au niveau des extrémités d’aboutement 100a, 100b de manière à les rendre creuses. Ces cavités borgnes peuvent avoir une section carrée ou rectangulaire (figure 4) ou une autre forme (figure 5). Selon un autre mode de réalisation, chaque profilé 10a, 10b, 10c, 10d est creux de sorte qu’une seule et même cavité débouche au niveau de ses extrémités d’aboutement.

[25] En se rapportant aux figures 2 et 3, des connecteurs 2 permettent d’assembler les profilés 10a, 10b, 10c, 10d par emboîtement. Chaque connecteur 2 se présente sous la forme d’une pièce monobloc. À titre d’exemple, sa longueur est comprise entre 5 cm et 1 m, sa largeur comprise entre 1 ,5 cm et 14 cm et sa hauteur comprise entre 1 ,5 cm et 9 cm. Selon un mode de réalisation, la longueur des connecteurs 2 correspond à celles des profilés 10a, 10b, 10c, 10d. Comme expliqué plus avant dans la description, le connecteur 2 peut alors s’insérer dans chaque profilé 10a, 10b, 10c, 10d sur une longueur qui correspond à la moitié de la longueur dudit profilé, conférant de fait une grande stabilité et robustesse à l’assemblage du corps de règle 1. Toutefois, un connecteur 2 moins long peut être envisagé. L’inventeur a notamment pu constater que de bons résultats en termes de stabilité et de robustesse de l’assemblage du corps de règle 1 étaient obtenus avec un connecteur 2 qui s’insère dans chaque profilé 10a, 10b, 10c, 10d sur une longueur correspondant à 1/3 de la longueur dudit profilé.

[26] Les connecteurs 2 sont préférentiellement rigides. Ils peuvent être réalisés en métal tel qu’acier inoxydable ou aluminium, ou en matériau plastique tel que PPH (Polypropylène homo), ABS (Acrylonitrile-Butabiène-Styrène), PMMA (Polyméthacrylate de Méthyle), PC (Polycarbonate), PVC (Polyvinylchloride), etc. Ils peuvent être obtenus par moulage, injection, extrusion, etc. Ils peuvent être réalisés dans le même matériau que les profilés 10a, 10b, 10c, 10d ou dans un matériau distinct. Par exemple, les profilés 10a, 10b, 10c, 10d peuvent être réalisés en métal et les connecteurs 2 en matériau plastique. Ou inversement. L’âme des connecteurs 2 peut être pleine ou creuse.

[27] En se rapportant à la figure 3, le connecteur 2 s’emboîte dans une extrémité d’aboutement 100a d’un premier profilé 10a, et s’emboîte dans une extrémité d’aboutement 100b d’un second profilé 10b. Lorsque les profilés 10a et 10b sont assemblés par rapprochement et mis en butée, le connecteur 2 est intégralement logé dans lesdits profilés et forme une pièce de liaison. Les profilés 10a, 10b ayant les mêmes dimensions extérieures, leurs surfaces extérieures sont affleurantes lorsqu’ils sont aboutés (figure 1).

[28] Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 2, des éléments de butée 20 permettent de bloquer la translation longitudinale des connecteurs 2 dans les profilés 10a, 10b, 10c, 10d. Cet élément de butée 20 peut être formé par la paroi de fond de la cavité borgne aménagée au niveau de chaque extrémité d’aboutement 100a, 100b. En variante, cet élément de butée 20 peut être formé par un décrochement ou un élément rapporté, aménagé dans la paroi interne du profilé 10a, 10b, 10c, 10d, notamment lorsque celui-ci est creux de part en part de ses extrémités d’aboutement.

[29] Selon le mode de réalisation illustré sur les figures 3 et 4, le connecteur 2 est de forme générale parallélépipédique. Ses faces longitudinales et latérales sont lisses et planes. Sa section est rectangulaire ou carrée. Son âme est pleine, mais pourrait être creuse. [30] Selon la variante de réalisation illustrée sur la figure 5, le connecteur 2 présente des cannelures 200 adaptées pour s’engager dans des cannelures complémentaires 120 aménagées dans les extrémités d’aboutement 100a, 100b. Les cannelures 120, 200 peuvent être de forme carrée, rectangulaire, triangulaire, en arc de cercle, etc. Leur nombre peut par exemple varier de 1 à 10. Elles peuvent être obtenues par moulage ou rainurage. Elles forment un assemblage de type mâle-femelle. Les cannelures 200 sont parallèles et s’étendent longitudinalement sur une ou plusieurs parois externes du connecteur 2. Elles peuvent être aménagées sur toute la longueur du connecteur 2 ou sur une partie seulement. Les cannelures 120 sont aménagées de façon complémentaire sur une ou plusieurs parois internes des cavités des extrémités d’aboutement 100a, 100b. Les cannelures 120 et 200 coopèrent de manière à limiter, voire supprimer, les mouvements de translation transversale et latérale des connecteurs 2 dans les profilés 10a, 10b, 10c, 10d. On s’assure ainsi que le corps de règle 1 reste parfaitement rectiligne et conserve sa planéité après assemblage des profilés 10a, 10b, 10c, 10d, sans possibilité de déformation en usage.

[31 ] Les extrémités transversales du connecteur 2 sont avantageusement biseautées ou chanfreinées de manière à faciliter son insertion dans les extrémités d’aboutement 100a, 100b.

[32] Selon un mode de réalisation, les dimensions externes du connecteur 2, en largeur et en hauteur, sont ajustées aux dimensions internes, en largeur et en hauteur, des cavités des extrémités d’aboutement 100a, 100b. Cet ajustement permet de limiter ou supprimer les mouvements de translation transversale et latérale du connecteur 2 dans les profilés 10a, 10b, 10c, 10d. On s’assure ainsi que le corps de règle 1 reste parfaitement rectiligne et conserve sa planéité après assemblages des profilés 10a, 10b, 10c, 10d. Par « ajustées » on entend qu’un jeu fonctionnel, par exemple de 0,5 mm à 1 mm, peut exister entre la surface externe du connecteur 2 et la surface interne des extrémités d’aboutement 100a, 100b. Ce jeu fonctionnel permet une mise en place aisée des connecteurs 2 dans les profilés 10a, 10b, 10c, 10d.

[33] Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 6 et 7, un ou plusieurs patins 220 en matériau souple sont agencés sur une ou plusieurs parois externes du connecteur 2 et/ou sur une ou plusieurs parois internes des extrémités d’aboutement 100a. Ces patins peuvent par exemple être réalisés en caoutchouc. Leur épaisseur est par exemple comprise entre 0,5 mm et 5 mm. Ils sont par exemple rapportés par collage, emboîtage ou enrobage sur le connecteur 2 et/ou dans les extrémités d’aboutement 100a. Lorsque le connecteur 2 est poussé dans une extrémité d’aboutement 100a, le ou les patins 220 se déforment de manière à permettre l’insertion dudit connecteur. Une fois que le connecteur 2 est installé dans le profilé 10a, le ou les patins 220 assurent un contact serré entre la surface externe du connecteur 2 et la surface interne de l’extrémité d’aboutement 100a. Ce contact serré permet de limiter ou supprimer les mouvements de translation transversale, latérale et éventuellement longitudinale du connecteur 2 dans les profilés 10a, 10b, 10c, 10d. On s’assure ainsi que le corps de règle 1 reste parfaitement rectiligne et conserve sa planéité après assemblage des profilés 10a, 10b, 10c, 10d, sans possibilité de déformation en usage.

[34] Sur les figures 4 à 7, un moyen de verrouillage 3 permet de bloquer en position les connecteurs 2 dans les extrémités d’aboutement 100a de sorte que lesdits connecteurs et les profilés 10a, 10b, 10c, 10d sont liaisonnés ensemble, sans possibilité de désolidarisation pendant l’utilisation de la règle de maçon. Le corps de règle 1 est alors similaire à une pièce monobloc. Ce moyen de verrouillage 3 est prévu au niveau de chaque extrémité d’aboutement. Il peut se présenter sous la forme d’une ou plusieurs vis insérées depuis une paroi externe du profilé 10a, 10b, 10c, 10d et venant faire pression sur une paroi externe du connecteur 2. Pour désolidariser les profilés 10a, 10b, 10c, 10d des connecteurs 2, il suffit de démonter simplement les vis 3. On utilise avantageusement une vis 3 à tête creuse de sorte qu’elle ne dépasse pas de la surface externe du profilé 10a, laquelle surface reste plane.

[35] Selon une variante de réalisation, les moyens de verrouillage se présentent sous la forme d’aimants installés dans les cavités des extrémités d’aboutement 100a, 100b. Ces aimants peuvent par exemple être installés au niveau des butées 20. Ils coopèrent avec les connecteurs 2 de manière à assurer une liaison par aimantation. Les extrémités transversales des connecteurs 2 peuvent dans ce cas être réalisées en matériau ferromagnétique ou comporter des aimants. Pour désolidariser les profilés 10a, 10b, 10c, 10d des connecteurs 2, il suffit de tirer lesdits profilés de manière à rompre les liaisons par aimantation.

[36] Les profilés 10a, 10b, 10c, 10d et les connecteurs 2 peuvent être proposés sous forme de kit ou séparément. Le kit peut comporter des profilés 10a, 10b,

10c, 10d de même longueur et/ou de longueur différentes de manière à offrir un large choix de configurations.

[37] L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. D’autres variantes peuvent être prévues et notamment les connecteurs 2 peuvent être configurés pour se bloquer par coincement dans les extrémités d’aboutement 100a, 100b.

[38] En outre, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement dans un autre mode de réalisation. De même, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être généralisées aux autres modes de réalisation, même si ce ou ces caractéristiques sont décrites seulement en combinaison avec d’autres caractéristiques.