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Title:
MASSAGE APPLIANCE FOR MASSAGING THE HUMAN OR ANIMAL BODY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/069716
Kind Code:
A1
Abstract:
Massage appliance comprising a hollow body (10) delimiting an internal volume connected (7) to a suction source so as to form a suction chamber by bearing with its edge (2) on the skin, said hollow body (10) enclosing at least one internal bearing element able to act by compression on the skin, when the internal volume is at an underpressure; it has an actuator (11) for exerting on the skin, by way of at least one internal bearing element, a force F applied to said element(s) in a continuous manner, at least one of the internal bearing elements thus acting on the skin with a localized continuous compression.

Inventors:
KHORASSANI ZADEH DAVID (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/000619
Publication Date:
May 31, 2012
Filing Date:
November 24, 2011
Export Citation:
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Assignee:
DAVKOR (FR)
KHORASSANI ZADEH DAVID (FR)
International Classes:
A61H7/00; A61H9/00
Domestic Patent References:
WO2010095856A22010-08-26
WO2010095855A22010-08-26
WO2010095856A22010-08-26
Foreign References:
CH168279A1934-03-31
DE202007016179U12008-04-03
RU2128491C11999-04-10
FR2785177A12000-05-05
EP0800812A11997-10-15
FR1501054A1967-11-10
EP1800644A12007-06-27
US20080183252A12008-07-31
CH168279A1934-03-31
FR2880799A12006-07-21
EP0800812A11997-10-15
FR2785177A12000-05-05
RU2128491C11999-04-10
US20070027411A12007-02-01
DE202007016179U12008-04-03
FR1501054A1967-11-10
EP1800644A12007-06-27
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil de massage d'un sujet vivant à traiter, cet appareil comprenant un corps creux

( 10 , 10a, 10b, 10c délimitant un volume interne ( 5 , 5a, 5b, 5c) par une paroi latérale ( 3 , 3a, 3b, 3c) et une paroi de connexion (4,106), ladite paroi latérale s' étendant entre la paroi de connexion et une bordure périphérique

(1,2a, 2b, 2c) destinée à être appuyée sur une zone de la peau du sujet à traiter, ledit volume interne étant relié à un système d'aspiration pour constituer, par appui de la bordure périphérique sur la peau, au moins une chambre d'aspiration (5,5a, 5c) susceptible d'être mise en dépression par rapport à l'environnement de l'appareil, ledit corps creux comportant, dans son volume interne, au moins un élément d'appui interne ( 6, 7 ; 6a, 7a; 6b, 7b; 6c) propre à agir par compression sur la peau du sujet à traiter, quand le volume interne est connecté à la pression réduite de traitement Pi établie par le système d' aspiration,

caractérisé en ce que

il comporte, en outre, au moins un actuateur (11,28,211) pour exercer mécaniquement sur la peau, par l'intermédiaire d'au moins un élément d'appui interne ( 6, 7 ; 6a, 7a; 6b, 7b; 6c) du corps creux ( 10 , 10a, 10b, 10c) , une force F appliquée sur le (s) dit (s) élément (s) d'appui de façon continue, variable ou non, au moins un des éléments d'appui interne agissant ainsi sur la peau par une compression continue localisée.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins un actuateur (211) exerce une force F d'une valeur indépendante de la pression Pi établie par le système d'aspiration.

3. Appareil selon des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments d'appui interne ( 6, 7 ; 6a, 7a; 6b, 7b) sont fixes à l'intérieur du corps creux (10, 10a, 10b) .

4. Appareil selon des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les éléments d'appui interne comportent au moins un doigt saillant ( 6, 6a, 6b, 6c) et/ou au moins un bossage de forme allongée (7,7a, 7b), dont l'extrémité libre est à une distance réglable d'une surface régulière continue passant par la bordure périphérique (2, 2a, 2b) de la paroi latérale.

5. Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins certains éléments d'appui interne sont mobiles (6c) dans le corps creux (10c) grâce à un actuateur (211), selon une direction de translation sensiblement perpendiculaire à une surface régulière continue passant par la bordure périphérique (2c) de la paroi latérale.

6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'un élément d'appui mobile est constitué par un doigt rectiligne (6c), dont l'extrémité libre, orientée vers l'extérieur du corps creux (10c), est arrondie.

7. Appareil selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le volume interne est divisé en plusieurs chambres d'aspiration (20,21) séparées les unes des autres par au moins une paroi interne (19), chaque paroi interne ayant un bord libre situé sensiblement au niveau d'une surface régulière continue passant par la bordure périphérique (2b) de la paroi latérale.

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que les chambres d'aspiration (20,21) du corps creux (19) sont soumises, indépendamment et/ou de manière séquentielle, à une ou des pression (s) réduite (s) au moyen d'un organe de répartition.

9. Appareil selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que chaque paroi interne (20,21) se raccorde à la paroi latérale (3b) du corps creux, de façon que son bord libre se raccorde à la bordure périphérique (2b) de ladite paroi latérale.

10. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que le corps creux (10) constitue la tête de pression d'un actuateur (11) comportant un pylône (lia, 11b), dont une extrémité est mécaniquement reliée audit corps creux (10) et dont l'autre extrémité reçoit une base de pression (12), qui délivre au pylône la force F continue à appliquer par le (ou les) élément (s) d'appui interne (6,7) sur la (ou les) zone (s) de peau soumises à compression continue.

11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que la force F, agissant sur le corps creux (10), est appliquée par une base de pression (12) apte à recevoir une partie du corps du thérapeute, qui traite le sujet au moyen de l'appareil.

12. Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que la base de pression (12) est une connexion amovible (26) liée à un équipement porté par le thérapeute (23) .

13. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que la force F agissant sur le corps creux (10) est appliquée par un moyen de serrage (28), qui prend appui sur le sujet à traiter.

14. Appareil selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que le déplacement d'un élément d'appui mobile (6c) par l' actuateur (211) est obtenu par la variation d'une pression de commande P2 indépendante de la pression réduite PI, qui agit dans le volume interne du corps creux (10c) .

15. Appareil selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le corps creux (10c) comporte extérieurement, portée par sa paroi latérale, au moins une enceinte souple déformable (110) s'appuyant sur la peau (103) du sujet à traiter, la déformation de ladite enceinte étant obtenue par une variation de pression P0 dans ladite enceinte et produisant un pincement de ladite peau pour solidariser le corps creux (10c) avec la peau sur laquelle il s'appuie.

16. Appareil selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le corps creux porte extérieurement au moins un élément d' appui externe propre à agir sur la peau, selon une compression continue additionnelle, ladite compression continue additionnelle s' exerçant sur une zone de la peau du sujet à traiter située à l'extérieur de la bordure périphérique (2c) de la paroi latérale du corps creux et étant d'une intensité insuffisante pour supprimer l'appui de ladite bordure périphérique (2c) sur la peau (103) .

17. Appareil selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le corps creux porte extérieurement au moins un élément d'appui externe propre à agir, selon une compression continue additionnelle, sur une zone de peau du sujet à traiter située à l'extérieur de la bordure périphérique (2c) de la paroi latérale du corps creux, la compression continue additionnelle, quelle que soit son intensité, n'étant jamais susceptible de supprimer l'appui de la bordure périphérique (2c) du corps creux sur la peau (103) du sujet à traiter grâce à un moyen de serrage agissant extérieurement sur le corps creux et prenant appui sur le sujet à traiter.

18. Appareil selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la force F générée par le (ou les) actuateur(s) (11,28,211) exerce sur les parois latérales ( 3 , 3a, 3b, 3c) du corps creux une déformation suffisante pour réduire la dépression dans le volume interne de façon permanente ou de façon pulsatoire en fonction de l'élasticité de la paroi latérale.

19. Appareil selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élasticité de la paroi latérale est choisie pour que la dépression dans le volume interne engendre une faible fuite pour générer une oscillation mécanique de ladite paroi latérale et une vibration au niveau de la bordure périphérique du corps creux.

Description:
APPAREIL DE MASSAGE DU CORPS HUMAIN OU ANIMAL

La présente invention concerne un appareil de massage du corps humain ou animal d'un sujet vivant à traiter, ledit appareil comportant, en premier lieu, un corps creux destiné à être appuyé sur la peau par des moyens d'aspiration et en deuxième lieu, des éléments d'appui pour agir par compression localisée sur les couches profondes de la peau à traiter.

De nombreux brevets ont déjà proposé des appareils de massage similaires à celui de la présente invention. Les appareils de massage divulgués dans l'état de la technique utilisent essentiellement des moyens d'aspiration pour créer une dépression dans une chambre d'aspiration, la peau ainsi aspirée venant en contact avec des éléments d'appui, qui, dans une direction sensiblement orthogonale à la peau à traiter, sont fixes par rapport à la direction d'aspiration.

Dans le brevet suisse 168279, il est indiqué que l'appareil comprend un corps creux dans lequel se trouve un organe qui exerce une action mécanique sur la partie de la peau, qui est soumise à la dépression, qui a été créée par une aspiration et qui règne dans ledit corps creux ; ledit organe peut être une protubérance solidaire du corps creux ou encore un rouleau dont l'axe est porté par le corps creux ou encore une membrane portant des reliefs ; et dans tous les cas, la compression de la peau sur l'organe d'appui est exclusivement générée par la dépression dans la chambre d'aspiration. Etant donné que la dépression à laquelle on peut soumettre la peau sans générer des lésions est nécessairement d'une importance limitée, il en résulte que la compression de la peau dans les zones en contact avec l'organe d'appui, est également nécessairement limitée, de sorte que l'on ne peut agir avec un tel appareil sur les couches profondes de la peau non plus que sur les tissus ou les zones musculaires sous-jacentes .

Dans la demande de brevet français 2 880 799, l'élément d'appui venant comprimer une zone de peau est un rouleau et, là encore, la compression par le rouleau est essentiellement fonction de la dépression établie dans la chambre d'aspiration, cet appareil étant néanmoins susceptible d'être utilisé de façon dynamique en raison de la présence du rouleau.

Dans la demande de brevet européen EP 0 800 812, on utilise comme organe d'appui les chants des cloisons de deux chambres d'aspiration, de sorte que, là encore, la compression de certaines zones de peau ne peut être que limitée puisque les cloisons délimitent les chambres d'aspiration et qu'en outre, le chant d'une cloison a une surface limitée, qui empêche d'utiliser une dépression importante en raison des risques de lésions de la peau.

Le même inconvénient est présenté par les appareils décrits dans les deux demandes de brevet O2010/095855 et WO2010/095856, dans la demande de brevet français 2785177, dans le brevet russe 2128491, dans la demande de brevet US 2007/0027411 et dans le modèle d'utilité allemand 20 2007 016179U1.

Enfin, dans le brevet français 1 501 054, on propose un appareil de construction simple comportant une pluralité de chambres d'aspiration séparées les unes des autres par des barres parallèles entre elles ; rien n'est proposé pour avoir un effet sur les couches profondes de la peau, les seuls organes d'appui étant les barres séparatrices des différentes chambres d'aspiration et l'utilisation de l'appareil s' effectuant à la main par application d'une pression « modérée » sur la partie du corps à masser ; l'appareil doit être déplacé sur la peau à traiter pour produire une ondulation de l'épiderme, qui suppose un glissement de l'appareil sur la peau et il est d'ailleurs indiqué que la partie à masser est enduite d'un lubrifiant pour faciliter ce glissement. Il est clair que la pression que l'on peut appliquer à la main sur un tel appareil ne peut être que légère puisqu'il doit glisser sur la peau, d'où il résulte que la compression au droit des barres de séparation entre deux chambres d'aspiration est nécessairement faible et ne peut permettre d'agir sur les couches profondes de la peau .

Selon l'invention, on a cherché à appliquer simultanément sur la peau à traiter, d'une part, une aspiration telle que décrite dans l'un quelconque des brevets de l'état de la technique ci-dessus mentionné et, d'autre part, une compression localisée appliquée de façon continue (mais pas nécessairement constante) au cours de l'aspiration telle que celle décrite dans le brevet EP 1 800 644. Dans ce brevet EP 1 800 644, le demandeur a déjà décrit un appareillage modulaire pour appliquer par points une pression sur un corps animal ou humain ; cet appareillage peut comprendre notamment d'une part, un pylône allongé apte à recevoir des moyens d'attache, d'autre part, une pluralité de bases de pression chacune étant un composant apte à être attaché à une extrémité du pylône pour délivrer au pylône la pression à appliquer au corps animal ou humain, lesdites bases étant aptes à recevoir diverses parties anatomiques du thérapeute ; et enfin, une tête de pression attachée à l'autre extrémité du pylône, pour appliquer au corps animal ou humain la pression transmise au pylône par la base de pression.

Les appareils décrits dans ce brevet 1 800 644 permettent de réaliser des massages par pression continue c'est-à-dire qu'ils utilisent une force de compression importante sur certaines parties localisées du corps du patient à traiter, ce qui permet de produire des effets bénéfiques sur les tissus profonds du corps. De manière générale, de tels appareils ne génèrent pas de douleurs importantes car la compression est réalisée de manière progressive de sorte que la peau à traiter n'est pas soumise brusquement à une force importante ; en outre, la tête de pression n'est pas déplacée par rapport à la peau tant que la pression est appliquée, ce qui évite toute douleur liée au frottement sur la peau. Il en résulte une possibilité de traiter les couches les plus profondes de la peau et les tissus sous-jacents sans générer de douleurs difficilement supportables pour le sujet à traiter .

Le demandeur a maintenant constaté que le massage d'un sujet vivant peut se faire en combinant des moyens d'aspiration avec des moyens générant une compression localisée importante sur la peau dudit sujet. A la suite d'essais, le demandeur s'est aperçu, non seulement d'après ses observations mais également d'après le ressenti des sujet traités, qu'une telle combinaison produit des effet surprenants ; la circulation sanguine est améliorée, les effets « peau d'orange » sont atténués, les tissus musculaires sous-jacents sont stimulés d'où notamment un soulagement chez les sujets souffrant de myalgies.

La présente invention a donc pour objet un appareil de massage d'un sujet vivant à traiter, cet appareil comprenant un corps creux délimitant un volume interne par une paroi latérale et une paroi de connexion, ladite paroi latérale s' étendant entre la paroi de connexion et une bordure périphérique destinée à être appuyée statiquement sur une zone de la peau du sujet à traiter, ledit volume interne étant relié à un système d'aspiration pour constituer, par appui de la bordure périphérique sur la peau, au moins une chambre d'aspiration susceptible d'être mise en dépression par rapport à l'environnement de l'appareil, ledit corps creux comportant, dans son volume interne, au moins un élément d'appui interne propre à agir par compression sur la peau du sujet à traiter quand le volume interne est connecté à la pression réduite de traitement établie par le système d'aspiration, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, au moins un actuateur pour exercer mécaniquement sur la peau, par l'intermédiaire d'au moins un élément d'appui interne du corps creux, une force F appliquée sur le (s) dit (s) élément (s) d'appui de façon continue, variable ou non, au moins certains des éléments d'appui interne agissant ainsi sur la peau par une compression continue localisée.

Au sens de la présente demande, un actuateur peut exercer la force F par l'intermédiaire de tout moyen et, notamment comme il sera décrit ci-après dans les diverses réalisation exemplifiant l'invention, par transmission mécanique d'un effort exercé par un opérateur ou une action pneumatique, mais aussi par un moyen hydraulique, électrique ou magnétique.

La force F, qui permet d'appliquer une compression continue localisée sur certaines zones de peau, est exercée au moyen d'au moins un actuateur. C'est la présence de cet actuateur indépendant du système d'aspiration, qui permet d'obtenir les résultats particulièrement intéressants de la combinaison des deux parties de l'état la technique, à savoir celle relative à l'utilisation d'un système d'aspiration et celle relative à l'utilisation d'une force F appliquée au moyen d'un actuateur. Dans un mode préféré de réalisation, un tel actuateur exerce une force F d'une valeur indépendante de la pression établie par le système d'aspiration.

Dans une première variante, on peut prévoir que les éléments d'appui soient fixes à l'intérieur du corps creux ; avantageusement, les éléments d'appui interne comportent au moins un doigt saillant et/ou au moins un bossage de forme allongée, dont l'extrémité libre est à une distance réglable d'une surface régulière continue passant par la bordure périphérique de la paroi latérale.

Dans une autre variante, au moins certains éléments d' appui interne sont mobiles dans le corps creux grâce à un actuateur, selon une direction de translation sensiblement perpendiculaire à une surface régulière continue passant par la bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux ; dans un tel cas, on peut prévoir qu'un élément d'appui mobile soit constitué par un doigt rectiligne, dont l'extrémité libre, orientée vers l'extérieur du corps creux, est arrondie.

Le volume interne peut être divisé en plusieurs chambres d'aspiration séparées les unes des autres par au moins une paroi interne, chaque paroi interne ayant un bord libre situé sensiblement au niveau d'une surface régulière continue passant par la bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux ; en variante, les chambres d'aspiration du corps creux sont soumises, indépendamment et/ou de manière séquentielle, à une ou des pression (s) réduite (s) au moyen d'un organe de répartition ; chaque paroi interne peut se raccorder à la paroi latérale du corps creux de façon que son bord libre se raccorde à la bordure périphérique de ladite paroi latérale .

Dans une autre variante, le corps creux constitue la tête de pression d'un actuateur comportant une pylône, dont une extrémité est mécaniquement reliée audit corps creux et dont l'autre extrémité reçoit une base de pression, qui délivre au pylône la force F continue à appliquer par le (ou les) élément (s) d'appui sur la (ou les) zone (s) de peau soumise (s) à compression continue ; la force F agissant sur le corps creux peut être appliquée par une base de pression apte à recevoir une partie du corps du thérapeute, qui traite le sujet au moyen de l'appareil ; la base de pression peut être une connexion amovible liée à un équipement porté par le thérapeute .

Selon un deuxième mode de réalisation, la force F agissant sur le corps creux est appliquée par un moyen de serrage, qui prend appui sur le sujet à traiter.

Dans un troisième mode de réalisation, le déplacement d'un élément d'appui mobile par l'actuateur, est obtenu par la variation d'une pression de commande P2 indépendante de pression réduite Pl, qui agit dans le volume interne du corps creux.

Avantageusement, le corps creux comporte extérieurement, portée par sa paroi latérale, au moins une enceinte souple déformable s' appuyant sur la peau du sujet à traiter, la déformation de ladite enceinte étant obtenue par une variation de pression dans ladite enceinte et produisant un pincement de ladite peau pour solidariser le corps creux avec la peau sur laquelle il s' appuie .

Dans une variante, le corps creux porte extérieurement au moins un élément d'appui externe propre à agir sur la peau selon une compression continue additionnelle, ladite compression continue additionnelle exerçant sur une zone de la peau du sujet à traiter située à l'extérieur de la bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux et étant d'une intensité insuffisante pour supprimer l'appui de ladite bordure périphérique sur la peau. Mais on pourrait aussi prévoir que le corps creux porte extérieurement au moins un élément d'appui externe propre à agir, selon une compression continue additionnelle, sur une zone de peau du sujet à traiter située à l'extérieur de la bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux, la compression continue additionnelle, quelle que soit son intensité, n'étant jamais susceptible de supprimer l'appui de la bordure périphérique du corps creux sur la peau du sujet à traiter, grâce à un moyen de serrage agissant extérieurement sur le corps creux et prenant appui sur le sujet à traiter.

Selon une autre réalisation, la force F générée par le (ou les) actuateur (s) exerce sur les parois latérales du corps creux une déformation suffisante pour réduire la dépression dans le volume interne de façon permanente ou de façon pulsatoire en fonction de l'élasticité de la paroi latérale ; on peut choisir l'élasticité de la paroi latérale pour que la dépression dans le volume interne engendre une faible fuite pour générer une oscillation mécanique de ladite paroi latérale et une vibration au niveau de la bordure périphérique du corps creux.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant, à tire d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, plusieurs modes de réalisation représentés sur le dessin annexé.

Sur ce dessin :

- les figures 1 à 6 représentent un premier mode de réalisation d'un appareil selon l'invention. La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble formé par un actuateur et son corps creux associé : l' actuateur est un appareil du type de celui qui est décrit et protégé par le brevet EP 1800644 ; le corps creux qui est associé à cet actuateur est celui représenté en détail sur les figures 2 à 6 de la présente demande ;

la figure 2 est une vue en perspective de l'intérieur du corps creux de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en plan du dessous du corps creux de la figure 2, vue selon la flèche RI de la figure 2 ;

- la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 3 ;

- la figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 4 ;

- la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 4.

- la figure 7 est une coupe longitudinale d'un corps creux selon une variante du premier mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 6, la coupe étant réalisée selon VII-VII de la figure 8 ;

- la figure 8 est une coupe transversale du corps creux de la figure 7, selon VIII-VIII de ladite figure 7 :

- la figure 9 est une vue en perspective d'une autre variante du corps creux du premier mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 6 ;

- la figure 10 est une vue en plan du dessous du corps creux de la figure 9 ;

- la figure 11 est une coupe du corps creux de la figure 10 selon XI-XI de ladite figure 10 ;

- la figure 12 est une coupe du corps creux de la figure 11 selon XII-XII de la figure 11 ;

- la figure 13 est une vue en perspective d'un thérapeute porteur d'un équipement agissant sur un patient au moyen d'un appareil selon l'invention (actuateur plus corps creux) , ledit appareil étant associé à un corps creux sans actuateur ; - la figure 14 représente, en perspective, la jambe d'un patient traité par un corps creux sur lequel la force F est générée par une sangle entourant la jambe du patient ;

- la figure 15 représente schématiquement en coupe un corps creux dont l' actuateur est un système d'aspiration et déplace des doigts saillants, le maintien du corps creux sur la peau étant assuré par une ou plusieurs enceinte (s) soumise (s) à une pression interne ;

- la figure 16 est une vue en coupe d'une variante de l'enceinte périphérique dont est équipé le corps creux de la figure 15, cette variante pouvant s'adapter sur tout type de corps creux et notamment sur celui de la figure 15 ;

la figure 17 représente une coupe schématique d'une autre variante de l'enceinte périphérique, dont est équipé le corps creux de la figure 15, cette variante permettant de régler la compression obtenue par les éléments de l'enceinte.

En se référant aux figures 1 à 6, on voit que l'appareil selon ce premier mode de réalisation de l'invention, comporte un actuateur tel que décrit dans le brevet EP1800644 ; cet actuateur comporte essentiellement trois parties :

-d'une part un pylône allongé 11 constitué de deux demi-tiges lia, 11b reliées entre elles par un dynamomètre 11c susceptible de mesurer l'effort que l'on exerce entre les deux demi-tiges lia et 11b pour les rapprocher l'une de l'autre. La demi-tige 11b comporte à son extrémité libre une plaque 12 appelée « base de pression » ; la base de pression 12 est conformée de façon à recevoir diverses parties anatomiques du thérapeute susceptibles d'appliquer un effort sur la demi-tige 11b pour la rapprocher de la demi-tige lia. La demi-tige lia est reliée par son extrémité opposée au dynamomètre 11c à un corps creux désigné par 10 dans son ensemble .

Le corps creux 10 délimite un volume interne par une paroi latérale 3 et une paroi de connexion 4. La paroi latérale 3 s'étend entre la paroi de connexion 4 et une bordure périphérique 2. La bordure périphérique 2 est l'extrémité libre de la paroi latérale 3, qui se raccorde, du côté opposé, à la paroi de connexion 4. La bordure périphérique 2 définit une ouverture sensiblement plane, qui met l'extérieur en communication avec le volume interne du corps creux 10 ; elle et est destinée à être appuyée sur la peau du sujet à traiter. Avantageusement, la paroi de connexion 4 est sensiblement plane et forme un angle aigu avec le plan défini par la bordure périphérique 2. La liaison de la demi-tige lia avec le corps creux 10 est réalisée en mettant en place l'extrémité libre filetée de la demi-tige lia dans un alésage taraudé 16 ménagé dans la paroi de connexion 4.

Le volume interne est relié à un système d'aspiration (non représenté) par un canal 13, qui traverse la paroi de connexion 4 et permet ainsi de mettre en liaison le volume interne et un tuyau d'aspiration 14 ; le volume interne du corps creux 10 constitue donc une chambre d'aspiration 5. Le système d'aspiration est éventuellement couplé à un module informatique permettant de programmer la pression dans la chambre d'aspiration 5.

Le corps creux 10 comprend également, dans son volume interne, des éléments d'appui interne, qui sont logés dans la chambre d'aspiration 5 et sont constitués de quatre doigts saillants 6 et de quatre bossages de forme allongée 7. Les bossages 7 sont disposés longitudinalement à l'avant de la chambre d'aspiration, c'est-à-dire dans la zone du corps creux, qui est la plus éloignée de la paroi de connexion 4 ; ils s'étendent en direction de la peau du sujet à traiter de façon que leurs bords libres se situent sensiblement au niveau du plan défini par la bordure périphérique 2. Le bord libre des bossages 7 a une forme arrondie et apte à entrer en contact avec la peau du sujet à traiter sans causer de dommages à la peau.

D'autres éléments d'appui pourrait être envisagés dès lors que leur surface de contact avec la peau ne blesse pas la peau, lorsque l'aspiration dans la chambre d'aspiration 5 applique sur la peau le corps creux 10. Dans la réalisation représentée sur les figures 1 à 6, on a, à cet égard, représenté un bossage supplémentaire 15 disposé à l'extérieur de la chambre d'aspiration 5, du côté où ne se trouvent pas les bossages 7 de forme allongée .

Les doigts saillants 6 ont une extrémité portée par la paroi de connexion 4, leur autre extrémité étant libre sensiblement au niveau du plan de la bordure périphérique. Ces doigts sont, dans la réalisation décrite, vissés dans des alésages correspondant de la paroi de connexion 4, ce qui permet un réglage de la position de leur extrémité libre par rapport au plan de la bordure périphérique 2.

La paroi latérale 3 et la paroi de connexion 4 sont réalisées en une matière suffisamment résistante pour supporter la force F appliquée sur le corps creux 10 par la demi-tige lia, et transférer ladite force sur la peau du sujet à traiter. Néanmoins, il est possible d'envisager de réaliser certaines parties de la bordure périphérique 2 dans un matériau suffisamment déformable pour adapter le corps creux 10 à des reliefs de la peau à traiter et assurer ainsi l'étanchéité de la chambre d'aspiration 5 pendant le massage. De même, les doigts et les bossages sont réalisés en une matière suffisamment résistante pour transférer ladite force F sur la peau du sujet à traiter. Cependant il est possible d'envisager des bossages réalisés en un matériau déformable en fonction des conditions physiques de sorte que l'aspiration permette de réaliser de légers pincements de la peau du sujet à traiter dans des conditions données : par exemple en augmentant la température. On peut également envisager un matériau à mémoire de forme.

La face extérieure de la paroi de connexion 4 comprend deux orifices : l'un est le débouché de l'alésage taraudé 16 susceptible de recevoir l'extrémité filetée de la demi-tige lia du pylône 11, l'autre correspond au débouché du canal 13 auquel est connecté le tuyau d'aspiration 14.

A titre complémentaire, le corps creux de l'appareil qui vient d'être décrit, peut, en outre, comporter des moyens (non représentés) de chauffage et/ou de refroidissement de la peau du sujet à traiter, par exemple, une résistance de chauffage ou un circuit d'air indépendant de la chambre d'aspiration permettant d'injecter de l'air chaud ou de l'air froid. L'air chaud stimule la circulation sanguine et la transpiration, et facilite le traitement ; l'alternance air chaud/air froid permet de stimuler de façon connue le système immunitaire et donc améliore le bien-être général du sujet à traiter. Le corps creux de l'appareil peut aussi comprendre des moyens d' électrostimulation de la peau à traiter permettant de favoriser le traitement, par exemple par des contractions des muscles situés sous la peau à traiter. D'autres moyens de stimulations sont envisageables tels que des ondes infrarouges ou des ultrasons dont les effets sont connus dans l'état de la technique .

Selon l'usage que l'on prévoit pour l'appareil selon l'invention, le corps creux 10 peut être réalisé dans différentes configurations, associant une forme et des dimensions adaptées à une partie spécifique du corps du sujet à traiter et/ou à un traitement spécifique. A titre d'exemple et de manière non limitative, un corps creux dont la bordure périphérique est de forme circulaire permet un massage de l'épaule, tandis qu'un corps creux rectangulaire convient mieux au massage de zones planes du corps telles que le dos. Le corps creux d'un appareil selon l'invention peut être réalisé dans une taille suffisamment importante pour recouvrir une importante partie du corps du sujet à traiter.

L'appareil selon l'invention est apte à traiter un sujet vivant, et préférentiellement l'homme ou les équidés ; le traitement associe des phases d'appui, des phases de dépression et/ou des phases de déplacement du corps creux : les différentes phases sont effectuées pendant des durées déterminées. La chambre d'aspiration 5 est généralement hermétiquement fermée lorsque le corps creux 10 est appliqué sur la peau, ce qui crée par dépression un entraînement de la peau à traiter contre les doigts saillants 6 et les bossages allongés 7 ; les aspirations sont réalisées au moyen d'un système d'aspiration (non représenté) par l'intermédiaire du canal 13 et du tuyau 14.

L'utilisation de l'appareil selon l'invention se fait préférentiellement avec l'intervention d'un thérapeute. Le thérapeute utilisant l'appareil doit appliquer une force F de façon continue mais non nécessairement constant, sur l'un au moins des éléments d'appui du corps creux 10 en direction de la peau du sujet à traiter. La force F peut être appliquée par tout moyen approprié et, notamment, soit mécaniquement par une action physique du thérapeute, soit par une action hydraulique ou pneumatique pilotée par le thérapeute. Dans le cas d'une action physique du thérapeute par un actuateur du type de celui décrit dans le brevet EP 1 800 644, la force F peut être comprise entre 10 et 250 Newton et, de préférence, entre 30 et 200 Newton et elle peut être maintenue continûment pendant un temps compris entre 5 secondes et 3 minutes. Les mêmes valeurs peuvent être retenues pour un actuateur différent, notamment hydraulique ou pneumatique. La force F ainsi appliquée par le thérapeute est suffisamment importante pour produire des effets sur les couches les plus profondes de la peau sans blesser le sujet à traiter.

Le traitement par l'appareil selon l'invention se fait sur des points du corps déterminés, dont certains sont divulgués dans le brevet EP 1 800 644. Lorsque l'appareil est appuyé contre la peau du sujet à traiter, les doigts saillants permettent un appui en un point de ladite peau, tandis que les bossages allongés permettent un appui sur une bande. Si l'appui est combiné au déplacement de l'appareil le long de la peau, le traitement en profondeur est effectué sur une ligne par le biais des doigts saillants, et sur une surface par les bossages. Il est possible d'envisager des éléments d'appui qui réaliseraient un appui sur une surface. Les effets de l'aspiration sur la peau à traiter sont améliorés par la force F qui réalise un appui sur la peau à traiter : en effet, on constate que, de manière surprenante, l'effet des éléments d'appui sur les tissus profonds de la peau est favorisé par les aspirations qui stimulent la circulation superficielle et favorisent le drainage des tissus graisseux sous-cutanés. Lorsque la source d'aspiration est couplée à un système informatique, les aspirations peuvent être programmées, c'est-à-dire qu'il est possible de régler les intensités d'aspiration et/ou de programmer des aspirations continues ou discontinues et/ou de régler la durée de chacune des opérations du programme d'aspiration.

La hauteur réglable des doigts saillants 6 permet également d'adapter le corps creux 10 à une zone particulière du corps et/ou à un traitement particulier : à titre d'exemple et de manière non limitative, le traitement de zones du corps, où les reliefs osseux sont superficiels, nécessite l'utilisation de doigts ne dépassant pas la surface définie par la bordure périphérique 2 de la paroi latérale. En outre, les configurations du corps creux 10 associent un nombre et une position des doigts saillants 6 et/ou des bossages allongés 7, qui sont également adaptés à une partie spécifique du corps du sujet à traiter et/ou à un traitement spécifique.

La combinaison de moyens de cette variante de l'invention produit des effets bénéfiques dans les couches superficielles et les couches profondes de la peau et du tissu conjonctif, mais également sur les tissus musculaires sous-cutanés, les tissus osseux et/ou les articulations. En effet, les aspirations, combinées à l'appui des doigts et bossages, stimulent la peau de façon superficielle et permettent d'améliorer la circulation sanguine et de mobiliser le tissu sous- cutané. De cette manière il est possible d'améliorer la qualité de la peau, notamment en atténuant les effets « peau d'orange ». En outre, la combinaison des effets de l'aspiration avec ceux de la force F stimule les tissus musculaires sous-cutanés, ce qui permet de soulager durablement les sujets souffrant de myalgies telles que la fibromyalgie . Les traitements avec l'appareil selon l'invention permettent également d'améliorer la posture des sujets, par exemple dans des cas de cyphose.

En se référant aux figures 7 et 8, on voit que l'appareil de massage selon cette variante de l'invention comprend un corps creux 10a analogue à celui de la variante des figures 1 à 6 de l'invention : les numéros de référence des différentes parties du corps creux 10a ont été choisis identiques à ceux des parties correspondantes du corps creux 10 mais sont suivis de l'indice a. Le corps creux 10a est composé d'un boîtier

17 et d'une semelle 18. La semelle 18 délimite latéralement le volume interne 5a, qui constitue une chambre d'aspiration. La partie de la bordure périphérique 2a de la paroi latérale 3a en appui contre la peau du sujet à traiter est constituée par la semelle

18 mais il pourrait être envisagé de réaliser des corps creux 10a dans lesquels cette partie est constituée par le boîtier 17.

La chambre d'aspiration 5a est reliée à une source d'aspiration (non représentée) par un canal 13a ménagé dans la semelle 18 et dans la partie du boîtier 17 formant la paroi de connexion 4a. Un tuyau d'aspiration 14a est connecté au canal 13a et permet une communication entre la chambre d'aspiration 5a et le système d'aspiration (non représenté).

De manière analogue à la réalisation des figures 1 à 6, l'appareil comprend également des éléments d'appui du corps creux 10a sur la peau du sujet à traiter constitués de doigts saillants 6a, de bossages allongés 7a et d'un bossage arrondi 15a ; lesdits moyens font partie intégrante de la semelle 18. Les doigts saillants 6a ne sont pas réglables en hauteur. Le boîtier 17 et la semelle 18 sont réalisés dans une matière suffisamment résistante pour supporter la force appliquée sur le corps creux 10a et transférer ladite force sur la peau du sujet à traiter. Le boîtier 17 reçoit le pylône d'un actuateur selon le brevet EP 1 800 644 tel que représenté sur la figure 1 de la présente demande, la demi-tige raccordée au corps creux 10a étant vissée dans un trou taraudé 16a ménagé dans le boîtier 17.

La semelle 18 peut être constituée d'un polymère thermoplastique flexible ou à mémoire de forme. On peut prévoir que les aspirations permettent de déplacer par déformation les bossages allongés. La semelle peut comporter au moins un composé susceptible d'une activité biologique sur la peau du sujet à traiter, par exemple, un composé cosmétique et/ou un médicament, notamment à libération retardée.

En se référant maintenant aux figures 9 à 12, on voit que l'appareil selon cette variante de l'invention comprend un corps creux 10b analogue à celui des variantes précédentes. Comme précédemment, les numéros de référence des différentes parties du corps creux 10b ont été choisies identiques à ceux des parties correspondantes du corps creux 10 mais sont suivis de l'indice b. Le volume interne du corps creux 10b est divisé par deux parois internes 19 pour délimiter une chambre d'aspiration centrale 20 et deux chambres d'aspiration latérales 21. Les chambres d'aspiration sont reliées à un système d'aspiration (non représenté) par des canaux indépendants 130, 131, 132 connectés à des tuyaux d'aspiration indépendants. La chambre d'aspiration centrale 20 est connectée audit système d'aspiration par un canal central 131 et les chambres latérales 21, par deux canaux 130, 132 ; Le système d'aspiration permet de générer des pressions réduites de valeurs distinctes dans chaque chambre d'aspiration. L'appareil selon cette variante de l'invention comprend également des doits saillants 6b, des bossages allongés 7b prévus préférentiellement dans la chambre d'aspiration centrale ainsi que des bossages arrondis 15b.

L'utilisation de l'appareil selon cette variante de l'invention se fait de manière analogue à celle des variantes précédentes avec, en plus, l'utilisation de dépressions différentes dans chaque chambre d'aspiration. Il est donc possible de générer des aspirations plus importantes dans les chambres latérales afin de créer des plis de peau de hauteurs différentes. Il en résulte une nouvelle manière de réaliser des massages de type palper- rouler si l'on déplace l'appareil par rapport à la peau à traiter .

Dans le premier mode de réalisation ci-dessus décrit, l'actuateur utilisé était celui décrit dans le brevet EP 1 800 644 schématiquement représenté sur la figure 1 ; la force appliquée sur un élément d'appui de façon continue est obtenue par la poussée exercée par un thérapeute sur une base de pression faisant partie de l'actuateur. Cependant, selon l'action à exercer sur le corps creux et selon la constitution physiologique du thérapeute, il peut être utile de ne pas utiliser toujours la même base de pression. En outre, il peut être utile d'utiliser simultanément sur un même patient plusieurs corps creux associés, au moins pour l'un d'entre eux, à un actuateur du type ci-dessus décrit. C est pourquoi, on a proposé selon l'invention, un dispositif correspondant à celui représenté sur la figure 13.

Sur la figure 13, on voit qu'un thérapeute 23 porte un gilet 24 pour traiter un patient 25. Le gilet 24 porte une pluralité d'attaches femelles 26 dans lesquelles peuvent venir s' encliqueter des extrémités de demi-tiges 11b de pylônes d'appareillage tels que celui représenté sur la figure 1 et décrit dans la présente description. La figure 13 montre une demi-tige 11b fixée sur une attache femelle 26, la demi-tige lia de cet actuateur étant reliée à un corps creux 10 (ou 10a) ci-dessus décrit ; l'intérieur du corps creux est soumis à une dépression grâce au tube 14. Le patient 25 peut simultanément être traité par un autre corps creux analogue au premier, également soumis à une dépression intérieure mais non soumis à un actuateur (lia, 11b) .

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, 1' actuateur, qui exerce une force F continue sur le corps creux soumis à dépression est une simple sangle serrée autour du corps du patient et prenant appui sur le corps creux ; cette réalisation est représentée sur la figure 14. Sur cette figure, on voit qu'un corps creux 10 est mis en place sur le corps d'un patient 27 et soumis à une dépression interne grâce au tube 14, qui relie le corps creux à un système approprié (non représenté) . Une sangle 28 entoure le corps 27 du patient et le corps creux 10 pour appliquer ce dernier avec une force F continue sur la zone du corps du patient 27 où s'exerce la dépression due au corps creux 10.

La figure 15 représente une coupe transversale d'un appareil 100 selon l'invention comportant un actuateur et un corps creux. Les numéros de référence des différents parties du corps creux ont été choisis identiques à ceux des parties correspondantes du corps creux 10 mais sont suivis de l'indice c. Dans l'appareil 100, l' actuateur 211 est un système pneumatique manœuvré par une pression de commande P2 ; dans cet appareil, le corps creux 10c définissant une chambre d'aspiration se trouve placé au- dessous de l' actuateur 211, l'ensemble constitué par le corps creux et l'actuateur étant posé sur la zone de peau à traiter.

La partie inférieure de l'appareil 100, c'est-à-dire celle qui se trouve au voisinage de la peau 103, constitue un corps creux 10c formé d'une paroi latérale cylindrique 2c et d'un plafond 101, une chambre d'aspiration 5c étant définie par ledit corps creux lorsque l'appareil est posé sur la peau 103. Cette chambre d'aspiration 5c est donc définie entre la paroi latérale 2c, le plafond 101 et la peau 103, sur laquelle s'appuie la partie basse de la paroi latérale.

Le plafond 101 est traversé par des doigts saillants 6c susceptibles d'une translation par rapport au plafond 101 ; les doigts 6c coulissent dans des alésages, l'étanchéité du coulissement étant obtenue au moyen de joncs d'étanchéité 102. Les doigts saillants 6c sont répartis sur toute la surface du plafond 101 ; leur partie inférieure située au voisinage de la peau à traiter 103 est arrondie pour permettre une compression localisée de la peau sans provoquer aucune lésion de celle-ci. Les extrémités supérieures des doigts 6c, c'est-à-dire celles qui sont le plus éloignées de la peau 103, sont solidaires d'un plateau mobile 104 ; le plateau 104 peut coulisser dans l'espace intérieur 105 défini par la partie supérieure cylindrique de la paroi latérale de l'appareil 100, cet espace étant délimité par une plaque de couverture 106 solidarisée de l'extrémité supérieure de ladite paroi latérale, la plaque 106 constituant une paroi de connexion au niveau de la partie haute de la paroi latérale. Le plateau mobile 1045 est soumis à une pression réduite P 2 sur sa face en regard du plafond 101 pour provoquer le déplacement des doigts 6c vers la peau 103. Les extrémités supérieures des doigts 6c comportent des rondelles de butée 107, qui forment une limitation de la course du plateau 104 en direction du plafond 101. L'étanchéité du coulissement du plateau 104 dans l'espace 105 est assurée par un jonc d'étanchéité 108. Des ressorts 109 sont mis en place entre le plateau 104 et la plaque de couverture 106, ces ressorts exerçant un effort de rappel sur le plateau 104 et tendant à le ramener vers la plaque de couverture 106, de sorte que les doigts saillants 6c soient rappelés en position de retrait dans la chambre d'aspiration 5c pour ne plus comprimer la peau 103.

La partie basse de l'appareil 100, c'est-à-dire celle qui est sensiblement au niveau de la chambre d'aspiration 5c comporte extérieurement une ou plusieurs enceintes souples 110. On peut prévoir, comme représenté sur la figure 15, une enceinte souple unique, qui est accrochée sur la partie inférieure de la paroi latérale du corps creux 10c au moyen de deux bourrelets d' encliquetage 111 ; une telle enceinte souple forme donc, dans la réalisation représentée, une ceinture périphérique de la partie basse de la chambre d'aspiration 5c ; il serait possible de prévoir que l'enceinte souple ne soit pas circulaire mais soit constituée de plusieurs portions régulièrement réparties autour de l'axe de l'appareil au quel cas les bourrelets d' encliquetage seraient remplacés des bourrelets de collage. L'enceinte souple 110 est reliée à une pompe qui fournit un débit d'air suffisant pour établir dans l'enceinte une pression P0 supérieure à la pression atmosphérique. L'enceinte 110 est, par exemple, constituée d'un matériau plastique mais l'épaisseur de cette enceinte varie de façon que l'établissement de la pression P0 dans l'enceinte provoque un rapprochement de la partie basse de l'enceinte en direction de l'axe de l'appareil 100. On réalise ainsi un pincement de la peau en direction de l'axe de la zone traitée, d'où il résulte un maintien de l'appareil 100 au droit de la zone choisie sur la peau 103.

La chambre d'aspiration 5c est reliée par une canalisation 112 à une pompe à vide susceptible d'établir dans la chambre d'aspiration 5c une pression Pi inférieure à la pression atmosphérique ambiante. Etant donné que la bordure inférieure 2c de la paroi latérale du corps creux est en appui sensiblement étanche sur la peau 103, l'établissement de la pression réduite Pi dans la chambre d'aspiration 5c entraine une déformation de la peau en direction du plafond 101.

La chambre 114 définie entre le plafond 101 et le plateau 104, est reliée par une canalisation 113 à une pompe à vide, qui établit dans la chambre 114 une pression réduite P 2 inférieure à la pression atmosphérique ; dans ces conditions, étant donné que la chambre 114 est sensiblement étanche en raison du jonc d' étanchéité 108, le plateau 104 se déplace en direction du plafond 101 de sorte que les doigts saillants 10c , qui descendent en direction de la peau 103, créent sur la peau une compression continue localisée, qui est indépendante de la dépression établie dans la chambre d'aspiration 5c et qui peut donc réaliser une compression de forte valeur susceptible de traiter par points les couches profondes de la peau. Le déplacement du plateau 104 s'effectue avec étirement des ressorts 109, qui se trouvent dans une zone directement reliée à l'atmosphère par un alésage 115.

Le thérapeute, au moyen de cet appareil, peut donc traiter la peau par aspiration de façon connue et appliquer simultanément un traitement par compressions localisées continues de valeur réglable par la pression P 2 .

Dans une variante représentée sur la figure 16, l'appareil selon l'invention peut, à la place de l'enceinte périphérique 110, qui a été précédemment décrite, comporter un élément d'appui externe 116, qui est accroché sur la bordure de la paroi latérale 2c du corps creux 10c. L'élément d'appui externe 116, s'il est établi sur toute la périphérie de l'appareil, peut être fixé comme pour l'appareil de la figure 15 au moyen de deux bourrelets d' encliquetage 111a ; mais s'il est seulement mis en place sur différentes portions de la périphérie, les bourrelets d' encliquetage sont remplacés par des bourrelets de collage. Cet élément d'appui externe peut être réalisé en une matière plastique pleine ou formé d'une chambre comme pour la réalisation de la figure 15. Cet élément d'appui externe a une forme différente de celui de la figure 15 car son extrémité, qui s'applique sur la peau, a une courbure qui l'éloigné de l'axe de l'appareil ; de la sorte, lorsque l'appareil selon l'invention est appliqué sur la peau 103 au moyen de la pression réduite P x , l'élément 116 appuie sur la peau comme le feraient les doigts d'un thérapeute utilisant manuellement l'appareil selon l'invention, la compression ainsi obtenue étant dirigée selon la flèche S en direction des couches profondes de la peau 103.

Selon une autre variante représentée sur la figure 17, on a prévu un dispositif permettant de moduler les efforts de compression réalisés avec des éléments d'appui externes du type de ceux décrits pour la figure 16. Dans le cas de la figure 17, les éléments d'appui externes 117 analogues à ceux 116 de la figure 16, sont reliés à un piston 118 disposé dans un corps de vérin 19 où ils coulissent ; le coulissement s'effectue de façon étanche grâce aux joncs d' étanchéité 120. Le corps de vérin 119 est fixé sur la bordure externe de la partie basse de la paroi latérale 2c de la chambre d'aspiration au moyen de deux bourrelets de collage 121. L'espace délimité dans le corps de vérin 119 au-dessus du piston 118 est relié par une canalisation 122 à une pompe susceptible d'établir dans cette partie, une pression d'air comprimé P 3 ; au contraire, la partie, qui se trouve au-dessous du piston 118, est à l'air libre en raison du jeu 123 ménagé entre l'élément d'appui externe 117 et le corps de vérin 119 ; on peut prévoir un rappel élastique écartant de la peau 103 l'élément d'appui externe 117 lorsque la pression P 3 est supprimée.

Le thérapeute, lorsqu'il utilise l'appareil selon l'invention, peut établir une pression P 3 plus ou moins importante, étant entendu que l'effort appliqué par l'élément d'appui externe 117 est limité pour éviter que la chambre d'aspiration 5c ne soit plus étanche en raison du soulèvement de la bordure périphérique 2c. Il est à noter que ce type de réalisation peut prévoir aussi bien une disposition du corps de vérin 119 sur toute la périphérie de la chambre d'aspiration ou une disposition uniquement sur certaines portions de cette périphérie.

Dans une réalisation très simplifiée d'un appareil du type de celui représenté sur la figure 15, on pourrait remplacer la commande pneumatique due à l'utilisation de la pression P 2 par une commande purement mécanique du déplacement des doigts saillants. Dans ce cas, la partie des doigts saillants éloignée de la peau serait filetée et une molette filetée, extérieure au corps creux 10, pourrait, par simple rotation, déplacer vers la peau le doigt correspondant pour générer une compression continue localisée. L'actuateur serait alors constitué par lesdites mollettes et le thérapeute qui les manœuvre.