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Title:
MECHANICAL SECURITY DEVICE FOR DOORS WITH INSTANTANEOUS AUTOMATIC CLOSING AND OPENING BY KEYING AN ALPHANUMERIC SECRET CODE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/069021
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a mechanically controlled security device for doors, which are opened by keying a secret code combination, characterised in that the composition of the combination of alphanumeric symbols figures and/or letters consists in a number of successive pressures on each key/push-button (1) equal to the numerical value of the corresponding symbol, and the retraction of the closing member, bolt and/or mobile shutter (11) occurs automatically, and when the door is completely closed, this automatically and simultaneously causes the security device to be locked and the secret code combination to be scrambled/reset and the safety device simultaneously controls one or several bolts (8) for closing the door and/or a mobile shutter (6) to mask the keyhole of a conventional lock.

Inventors:
ROCHMANN HENRI (CH)
Application Number:
PCT/CH2001/000145
Publication Date:
September 20, 2001
Filing Date:
March 07, 2001
Export Citation:
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Assignee:
ROCHMANN HENRI (CH)
International Classes:
E05B37/16; (IPC1-7): E05B37/00
Foreign References:
GB452610A1936-08-26
US1835691A1931-12-08
US3808852A1974-05-07
Attorney, Agent or Firm:
Ammann Patent, Attorneys Ltd Berne (Schwarztorstrasse 31 Berne, CH)
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Claims:
Revendications
1. Dispositif de sécurité pour portes, à commande mécanique et à ouverture par composition d'une combinaison de code secret, caractérisé d'une part, en ce que la composition de la combinaison de signes alphanumériqueschiffres et/ou lettres consiste en un nombre de pressions successives sur chaque touche/boutonpressoir 1, égal à la valeur numérique du signe correspondant, caractérisé d'autre part, en ce que t'effacement de l'organe de fermeture, pêne (8) et/ou volet mobile (11) intervient au tomatiquement dès la composition correcte de la combinaison du code secret, caracté risé d'autre part encore, en ce que la fermeture complète de la porte opère automati quement et simultanément le blocage du dispositif de sécurité ainsi que le brouillage/ remise à zéro de la combinaison du code secret, caractérisé enfin, en ce que le disposi tif de sécurité commande simultanément un ou plusieurs pênes (8) pour la fermeture de la porte et/ou un volet mobile (6) pour masquer le trou d'entrée de la cté d'une serrure traditionnelle.
2. Dispositif selon la Revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme du dispositif de sécurité ccomporte un élément de blocage (2) impulsé dans une rainure constituée par l'alignement des encoches (3) des barrettes (4) sous i'action d'un ou de plusieurs ressorts (5), par le le fait de la composition correcte de la combinaison du code secret, ce mouvement de t'élément de blocage (2) étant simultanément transmis à un volet mobile (6), via une équerre (7), provoquant instantanément l'effacement d'un ou de plusieurs pênes becdecane (8).
3. Dispositif selon les Revendications 1 & 2, caractérisé en ce que le volet mobile (6) peut être muni d'une découpe (9) pour masquer le trou d'entrée de la clé d'une serrure traditionnelle, ainsi que d'une découpe (37) coopérant avec un goujon (36) d'une équerre (35) pour la commande d'un pêne becdecane (8) et muni également d'une découpe (17) coopérant avec un goujon (16) d'une équerre (15), pour permettre au bec de cane (11) d'impulser le volet mobile (6) à sa position de fermeture, ainsi que l'élément de blocage (2) dont il est solidaire, via t'équerre (7) et ce à l'instant de la fermeture de la porte, par le contact du bord de l'huisserie (13) ou du rouleau (14) avec la tête (10) du becdecane articulé (11) à I'aide d'une charnière (12).
4. Dispositif selon les Revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément (2) pivotant sur ses axes (21) est muni d'une ou plusieurs découpes (22) venant au contact d'une barre (23), 1'entraîne dans le sens d'une flèche (A), faisant pivoter les éléments (24) et (25) sur leurs axes (26) et (27) pour éloigner leurs bases (28) et (29) des dents des barrettes (4) dans lesquelles elles était insérées, de sorte que le Revendications (Suite) volet (5) parvenu en haut de sa course, permette aux barrettes (4) ainsi libérées, de remonter au sommet de eur course verticale en position de fermeture, sous l'action permanente de leurs ressorts (30).
5. Dispositif selon les Revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les barrettes (4), au sommet de leur course verticale, en position de fermeture, opposent leurs bords lisses (39) à la pression permanente du bord 20 de l'élément de blocage (2), le main tenant ainsi dans sa position de fermeture, jusqu'à la prochaine composition correcte de la combinaison du code secret.
6. Dispositif selon les Revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les barrettes (4) ont un profil en"U"dont une branche (39) plus haute que l'autre, comporte une encoche (3) située d'une façon aléatoire à une certaine distance de son extrémité inférieure, en fonction du nombre de pressions à exercer sur sa touche/boutonpressoir (1) qui la commande, pour aligner ladite encoche (3) sur les encoches (3) des barrettes (4) voisines, lors de la composition de la combinaison alphanumérique du code secret. ainsi qu'une branche (49) plus courte, comportant une série de découpes en dents de scie.
7. Dispositif selon les Revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque touche/boutonpressoir (1) est rendue solidaire d'un élément d'impulsion (24) via une équerre (80), dont la base (28) est insérée dans la découpe en dents de scie de la branche (49) de la barrette (4) correspondante, laquelle est maintenue bloquée entre chacune des pressions sur la touche (1) dans la position précédente, par un élément de blocage (25) dont la base (29) est insérée dans ce but, dans la découpe en dents de scie de la branche (49) de chaque barrette (4).
Description:
Dispositif mécanique de sécurité pour portes, A verrouillage automatique et ouverture instantanée par composition d'un code secret alphanumérique.

La présente invention concerne un dispositif de sécurité à commande mécani- que pour portes, dont l'ouverture et la fermeture se déclenchent automatiquement, dès la composition de la combinaison d'un code secret pour l'une et de la fermeture de la porte, pour l'autre.

II existe des serrures mécaniques à code secret. La plupart d'entr'elles ne com- portent qu'un nombre de combinaisons possibles, réduit aux environs de 5. 000 codes, ce qui est peu pour des serrures qui se veulent de sécurité. Elles nécessitent souvent des manoeuvres fastidieuses pour l'ouverture, pour la fermeture ainsi que pour le brouillage de la combinaison, après utilisation.

Le dispositif de la présente invention permet de remédier à ces inconvénients.

Contrairement aux dispositifs existants, les touches/boutons-pressoirs ne com- portent pas l'indication du chiffre intervenant dans la composition de la combinaison.

Chaque chiffre de la combinaison du code est obtenu par un nombre de pressions équivalent sur la touche concernée.

Ainsi, pour composer le nombre 1, on presse une fois la touche adéquate. Pour obtenir le nombre 2, on exerce 2 pressions successives, pour le 3 : 3 pressions succes- sives, etc... De même par exemple, pour obtenir le code 2234, il faudra 2 pressions successives sur la 1ère touche, 2 pressions successives sur la 2ème touche, 3 pressions successives sur la 3ème touche et 4 pressions successives sur la 4ème touche.

La présente description ainsi que les dessins font état d'une combinaison de code à 4 chiffres, donc de 0001 à 9999, pour laquelle le dispositif comportera 4 touches ce qui permet déjà : 104-1= 9. 999 combinaisons différentes.

A l'autre extrême, sur une porte de coffre-fort où la place et le temps sont moins limités, les 10 chiffres de la numérotation décimale ajoutés aux 26 lettres de I'alphabet latin = 36 signes alphanumériques. Une combinaison de 7 de ces signes avec 7 touches/boutons-pressoirs disposés en ligne, assureraient : 367-1= 2. 821 milliards et 109. 907. 455 combinaisons différentes possibles.

Toutes les pièces du dispositif peuvent être fabriquées en tôte de par exemple 1 à 3 mm. d'épaisseur ce qui permet un prix de revient relativement bas pour des per- formances bien au-dessus de la moyenne.

L'invention est exposée ci-après en détail, à I'aide de dessins représentant sché- matiquement, au moins un mode d'exécution à titre d'exemple.

La Figure 1 représente la platine externe supportant les têtes des touches/boutons.

La Figure 2 représente l'élément pivotant assurant le blocage du dispositif.

La Figure 3 représente une des barrettes à mouvement de translation rectiligne.

La Figure 4 représente en alternative, une des barrettes circulaires.

La Figure 5 représente une série de barrettes circulaires sur leur axe commun.

La Figure 6 représente un des éléments d'impulsion et de blocage des barrettes.

La Figure 7 représente le dispositif vu de face, en position fermée.

La Figure 8 représente dito, mais en position d'ouverture.

La Figure 9 représente le volet mobile multifonction.

La Figure 10 représente un pêne-bec de cane vu de face.

La Figure 11 représente dito, mais vu de profil.

La Figure 12 représente I'armature supportant les pièces du dispositif.

La Figure 13 représente le sommet du dispositif, vu par le dessus.

La Figure 14 représente la partie médiane du dispositif, vue par le dessus.

La Figure 15 représente l'organe de remise à 0 du mécanisme du dispositif.

La Figure 16 représente le mécanisme d'impulsion et de blocage des barrettes.

La Figure 17 représente le dispositif vu de profil, en position de fermeture.

La Figure 18 représente dito, mais en position d'ouverture.

La Figure 19 représente le volet mobile & les deux becs de cane, en position fermée.

La Figure 20 représente dito, après que le code secret ait été composé.

La Figure 21 représente dito, après contact du bord de la porte avec son huisserie.

La Figure 22 représente le bec de cane articulé en position de fermeture, vu du dessus.

La Figure 23 représente dito, au début de l'ouverture de la porte.

La Figure 24 représente dito, la porte arrivant au contact avec le bord de l'huisserie.

La Figure 25 représente dito, le contact avec I'huisserie provoquant la rentrée du bec de cane articulé pour le rendre interactif.

Comme décrit ci-après, le dispositif de l'invention se veut résolument ergono- mique, en ce qu'il évite à l'usager des manoeuvres d'ouverture et de fermeture, qu'il va rendre entièrement automatiques.

Ainsi, la composition de la combinaison du code secret par des pressions successsives sur chacune des touches/boutons-pressoirs 1 (Figures 1-7-8-13-16) va impulser l'élément de blocage 2 (Figures 2-7-8-13-16-17-18) dans une rainure constituée par I'alignement des encoches 3 pratiquées aléatoirement dans les barrettes 4, à mouvement de translation rectiligne. ( Figures 3-7-8-14-16-18) La porte est en position fermée. La composition, par des pressions successives sur les touches 1, va en fait impulser leurs barrettes respectives 4, de sorte à aligner leurs encoches 3 (Figure 8) par la composition correcte de la combinaison du code secret, permattant à l'élément 2 de s'y précipiter, sous faction permanente du ressort 5.

L'element 2 va alors entraîner la descente d'un volet 6 au bas de sa course verticale, via une équerre 7, (Figures 9-14-17-18-19-20) provoquant t'effacement d'un pêne bec de cane 8. (Figures 10-11-19-20) If suffit de pousser la porte : elle est ouverte.

On notera que le volet 6 peut être muni à sa base d'une découpe 9, ce qui lui conférera, en cas de besoin, une fonction supplémentaire de protection de t'entrée de la clé d'une serrure principale d'une porte de sécurité multi-pènes, par exemple. ( Figures 9-19-20-21) pour parer à l'utilisation de clés perdues, volées ou copiées frauduleuse- ment, lors de"cambriolages silencieux".

Quand l'utilisateur va refermer la porte, la tête 10 d'un bec de cane articulé 11 à t'aide d'une charnière 12, va venir en contact avec le montant de l'huisserie 13, ou mieux encore, avec un rouleau-olive 14, (Figures 21-24) fixé dessus, ce qui va la contraindre à s'effacer à l'intérieur de la porte (Figures 20-21-25) provoquant le pi- votement d'une équerre 15, dont le goujon 16 inséré dans la découpe 17 pratiquée dans le volet 6, va impulser ce dernier au sommet de sa course verticale, en position de fermeture. (Figure 21) Simultanément, l'équerre 7 va pivoter en sens inverse et son goujon 18 inséré dans un trou 19 pratiqué à la base de l'élément 2, va extraire son bord 20 de la rainure constituée par I'alignement des encoches 3 de l'ensemble des barrettes 4.

Le volet 6 parvenu en haut de sa course, aura entraîné également celle du pivo- tement de l'élément 2 sur ses axes 21, de sorte que sa découpe 22, venue au contact de la barre 23, 1'ait entraînée à son tour, dans le sens de la flèche"A", pour faire pivoter les éléments 24 & 25 sur leurs axes respectifs 26 & 27 de manière à ce que leurs bases 28 & 29 s'éteignent des dents des barrettes 4 dans lesquelles elles sont insérées. (Fig. 16) Dès lors, les barrettes 4 ainsi libérées remontent instantanément au sommet de leur course verticale, en position de fermeture, sous faction permanente de leurs ressorts 30. ( Figure 7) Une fois la porte complètement fermee et son bord arrivé au fond de son huisserie, les becs de cane 8 & 11 sous l'action permanente de leurs ressorts respectifs 31 & 32 vont être impulsés dans leurs gaches respectives 33 & 34, entraînant le pivo- tement de leurs équerres respectives 35 & 15 dont les goujons 36 & 16 vont se retrou- ver insérés respectivement, l'un au sommet de la découpe 37 du volet 6 et l'autre, à la base de la découpe 17 du même volet 6, dont la découpe 9 est à nouveau en pcsi- tion de masquage au dessus de t'entrée de la clé, laquelle pour être introduite devra être précédée de la composition de la combinaison correcte du code secret. (Fig. 19- & 22). Pour ouvrir la porte de l'intérieur et dans la grande majorité des cas, donc pour la tirer, le pêne bec de cane 8 pourra être muni d'un bouton-tirette 38 (Figures 10-11 que l'utilisateur pourra actionner manuellement pour extraire le pêne 8 de sa gache 33

II suffit maintenant de tirer la porte : elle est ouverte.

On ne se préoccupe pas du bec de cane articulé 11 dont la tête 10 vient buter contre le rebord de I'huisserie en se repliant à I'aide de la charnière 12, pour s'extraire de sa gache 34 et qui reprend sa position précédente, sous l'action d'un ressort (non illustré) et qui peut être incorporé à la charnière 12. ( Figures 22 & 23) A noter qu'au lieu d'un pêne 11 articulé, on pourrait aussi bien utiliser une gache ouvrante, du genre des gaches électriques bien connues à commande à distance, qui équipent souvent les portes d'entrée des immeubles collectifs.

Lorsque les barrettes 4 ont été libérées et sont remontées au sommet de leur course, comme dit ci-dessus, (Figure 7), le bord 20 de l'élément 2 vient à fleur du bord lisse 39 des différentes barrettes 4 sous la pression permanente du ressort 5 agissant sur le goujon 40 de t'équerre 7, le mécanisme du dispositif restant maintenu ainsi dans sa position de fermeture (Figures 7 & 17) et de brouillage du code secret, jusqu'à la prochaine composition de la combinaison correcte du code secret.

A noter également que les barrettes 4 à mouvement de translation rectiligne, peuvent être remplacées par des barrettes circulaires 41 tournant sur un axe commun 42 (Figures 4 & 5).

Après t'exposé de la philosophie générale du dispositif de l'invention, la descrip- tion va en détailler le ou les modes d'exécution.

La Figure 1 représente une platine fixée sur la face externe de la porte et com- portant des découpes pour laisser passer en saillie les têtes 1 des touches/boutons- pressoirs servant, par pressions successives, à composer la combinaison du code secret.

On aperçoit-en pointillé-tes emplacements des vis 43, évidemment non ap- parentes à l'extérieur, dont les têtes, non illustrées, se trouvent sur la face interne de la porte. On reconnaît en outre, une touche 44, commandant le mécanisme décrit ci-après, et servant à remettre à 0 les éléments du dispositif, en cas d'erreur lors de la compo- sition de la combinaison du code secret.

La Figure 2 représente l'élément 2 chargé du blocage du dispositf en position de fermeture. Cette pièce peut être découpée dans une tôle de par exemple 2 mm. d' épaisseur et faire l'objet de deux plis 45, de sorte à obtenir un élément comportant une base horizontale 46 et deux montants verticaux 47 & 48. Ces deux montants seront mu- nis des mêmes découpes : un trou circulaire 21 servant d'axe pour le pivotement de l'élément 2 (Figures 7-8-13-17-18), une découpe longitudinale 22 dans laquelle sera insérée la barre 23 et un trou circulaire 19 coopérant avec le goujon 18 de l'équerre 7.

La Figure 3 représente une barrette 4 à mouvement de translation rectiligne.

Toutes les barrettes du dispositif sont semblables et de mêmes dimensions.

Elles peuvent prendre la forme d'un profité en"U"dont une branche serait plus haute que I'autre. La branche 39 la plus haute comporte une encoche 3 de lar-

geur et de profondeur suffisantes pour que le bord 20 de l'élément 2 puisse y péné- trer. L'autre branche 49 plus courte, sera munie d'une série de découpes en dents de scie, chaque dent comportant un bord horizontal 50 et un bord oblique 51, I'angle for- mé par ces deux bords n'étant pas supérieur à 45°. Toutes les dents seront de mêmes dimensions et la distance séparant le bord horizontal 50 d'une dent du bord 50 de la dent voisine, sera légèrement in férieure à l'amplitude du déplacement de chaque bar- <BR> <BR> 4<BR> rettr, provoqué par chaque pression sur chacune des touches 1.

Les barrettes 4 pourront être découpées dans une tôle de par exemple 1 mm. d'épaisseur. Si toutes les barrettes 4 sont semblables, elles diffèrent pourtant les unes des autres par l'emplacement de l'encoche 3 sur leur branche 39.

II y aura des barrettes"0", des barrettes"1", des barrettes"3", etc... jusqu' la barrette"9", si l'on choisit un code numérique. Si on choisit un code alphabétique, on aura 26 barrettes différentes : la barrette"A", la barrette"B", la barrette"C", etc..

Ainsi, par exemple, la barrette"0"aura son encoche 3 à quelques mm. de son extrémité inférieure. ( Figure 16). La barrette"1"aura son encoche un peu plus haut, la barrette"2"aura son encoche 3 encore un peu plus haut, la barrette"3"aura son encoche 3 encore un peu plus haut, etc... La distance entre les encoches 3 et l'ex- trémité inférieure des barrettes 4 ira ainsi croissant, en fonction de son numéro, de la même distance que celle qui sépare les bords horizontaux 50 de deux dents voisines sur la branche 39 des barrettes 4.

Par exemple, il a été convenu que la 1ère barrette 4 d'un code numérique, donc celle portant le numéro"0", aurait son encoche 3 à 5 mm de son extrémité inférieure et que la distance entre les bords 50 de deux dents voisines, serait de 7 mm.

La barrette 4 portant le numéro"1"aura donc son encoche 3 à : 5+7=12 mm de son extrémité inférieure.

La barrette numéro"2"aura son encoche 3 à 12+7=19 mm de son extrémité inférieure La barrette numéro"3"aura son encoche 3 à 19+7=26mm de son extrémité inférieure.

Et ainsi de suite, dans l'exemple donné, c'est de 7 en 7 mm que l'encoche 3 de chaque barrette 4 sera de plus en plus distante de son extrémité inférieure, à mesure que le numéro de la barrette porte un chiffre ou une lettre s'éteignant du début de la numérotation ou de I'alphabet.

De sorte que si un utilisateur choisit pour son dispositif de sécurité, la combinai- son de code secret, par exemple : 0001, il faudra lui fournir 3 barrettes numéro"0"et une barrette numéro"1"lesquelles devront être installées dans le bon ordre.

Si la combinaison choisie est par exemple : 9999, il faudra lui fournir quatre barrettes numéro"9".

Toutes les barrettes 4 devront porter bien visiblement la marque, gravée ou im- primée de leur numéro ou de leur lettre,"A","B","C", etc... dans le cas d'un code alpha-

étique.

La Figure 4 représente une barrette circulaire.

Pour le cas où l'on aurait pas la place pour installer des barrettes 4, comme exposé précédemment à mouvement de translation rectiligne, on pourrait utiliser des barrettes circulaires. La Figure 5 en représente plusieurs tournant sur un axe commun.

Ces deux figures 4 & 5, permettent de constater que les barrettes circulaires ont les mêmes caractéristiques que les précédentes et que tout ce qui a été exposé ci- dessus, peut également les concerner.

La Figure 6 représente un des éléments d'impulsion et de blocage des barrettes 4. Comme décrit ci-après, (Figures 12-14 & 16), ces éléments 24 & 25 transmettent pour l'un, les impulsions des touches 1 aux barrettes 4, I'autre élément, identique dans sa conception servant de blocage aux barrettes 4.

L'élément 24 sera celui transmettant à la barrette 4, le mouvement généré par le doigt de l'usager lors de ses pressions sur la touche/bouton pressoir 1. A cette fin il est muni d'un trou 26 et d'un repli formant une base 28.

L'élément 25 ressemble au précédent et comporte un trou 27 et une base 29.

L'un et I'autre peuvent être découpés dans une tôle d'environ 1 mm d'épaisseur.

La Figure 7 représente le dispositif de l'invention, vu de face et en position fermée.

On y distingue les quatre touches 1 d'une combinaison de code à 4 chiffres, avec au-dessous de chaque touche 1, les barrettes 4 correspondantes avec leurs encoches 3 étagées sur la hauteur, de sorte à maintenir l'élément 2 en position de fer- meture.

La Figure 8 représente les mêmes éléments mais en position d'ouverture.

Ici, l'usager à pressé les différentes touches 1 selon la combinaison du code secret ce qui a impulsé les quatre barrettes 4 de sorte que leurs encoches 3 soient bien alignées, formant une rainure dans laquelle l'élément 2 s'est inséré en position d'ouverture du dispositif. On remarque les ressorts de rappel 30 de chaque barrette 4, plus ou moins tendus. On distingue également les axes de pivotement 21 de l'élément 2.

La Figure 9 représente le volet mobile 6 multifonction.

Quand la combinaison du code secret a été correctement composée, c'est le volet 6 qui est chargé de déverrouiller le pêne bec de cane qui maintient la porte fer- mée. Quand la porte aura été ouverte, puis refermée, c'est encore le volet 6 qui va transmettre au dispositif la mise en position de fermeture. Enfin, c'est encore le volet 6 qui va se charger éventuellement de masquer le trou d'entrée de la clé d'une serrure traditionnelle pour parer à l'utilisation d'une clé perdue, volée ou copiée en fraude.

Le volet 6 peut être découpé dans une tôte d'environ 2 mm d'épaisseur.

II comporte à son sommet deux replis 52 comportant un trou 53, pour le rendre

solidaire du mécanisme du dispositif. On distingue deux découpes longitudinales 17 & 37, ainsi qu'une découpe 9, qui peut être circulaire.

La Figure 10 représente un pêne bec-de-cane 8, chargé du maintien de la porte en position de fermeture/verrouillée, vu de face. On distingue une bouton-tirette 38 pour la préhension lors de l'ouverture de l'intérieur, ainsi qu'un repli 54 formant la tête du pêne bec-de-cane pénétrant dans sa gache, en position verrouillée. Bien entendu on pourra choisir une autre construction pour ce pêne qui peut être découpé dans une tôle de par exemple 3 mm d'épaisseur. On distingue également une découpe 55 pour assurer la coopération du pêne 8 avec le volet 6, via l'équerre 35, ainsi qu'une découpe 56 pour en assurer le guidage rectiligne.

La Figure 11 représente le même pêne bec-de-cane 8, mais vu de profil.

On distingue le bord en biseau 57 du repli formant la tête 54 du pêne 8. On veillera à ce que le bord en biseau 57 forme avec une ligne verticale potentielle, un angle qui ne soit pas supérieur à 45°.

La Figure 12 représente I'armature supportant les pièces du dispositif.

On distingue une platine décorative 58 fixée sur la face interne de la porte par des vis non illustrées ici.-On distingue également une plateforme 59, fixée par sou- dure ou tout autre moyen sur la platine 58. Sur cette plateforme 59 on peut ajouter des éléments 60 & 61 sur lesquels on pourra river des éléments de soutien 62 et 63.

Tous ces éléments peuvent être découpés dans une tôle de 2 mm d'épaisseur. par exemple.

La Figure 13 représente le sommet du dispositif vu par le dessus.

On distingue les touches 1 en saillie à travers la platine 64 fixée sur la face externe de la porte 65. On distingue également la platine 58 fixée sur la face interne de la porte ainsi que la plateforme 59 et les éléments de soutien 60 & 61.

Sur ces derniers on distingue les axes de pivotement 21 de l'élément 2.

La plateforme 59 est munie de découpes 66 dans lesquelles sont insérées les extrémités de tiges 67, dont les autres extrémités sont reliées aux touches 1 de sorte a leur assurer un mouvement bien guidé, avec un ressort de rappel 68 pour chaque touche. 1 La Figure 14 représente la partie médiane du dispositif, vue par le dessus.

On distingue la platine 58 sur laquelle est fixée la plateforme 59, elle-même munie de fentes verticales 69, dans lesquelles coulissent au moins deux entretoises 70 fixées au dos de chaque barrette 4 pour la guider dans ses mouvements de translation rectiligne. On distingue également les éléments 24 & 25 ainsi que leur repli horizontal constituant leurs base 28 & 29 insérées dans les branches 49 des barrettes 4.

On distingue également le volet mobile 6 rendu solidaire du goujon 40 des équerres 7, elles même pivotant sur des axes 71 & 72 fixés sur les éléments de soutien

60 & 61.

La Figure 15 représente l'organe de remise à 0 du dispositif.

Cet organe est en fait constitué par une barre 23, visible également dans les Figures 7-8-16-17 & 18. Comme exposé ci-dessus, elle est mue par le mécanisme, lors de la fermeture de la porte afin d'assurer automatiquement le brouillage de la combi- naison du code secret.

Mais il faut que cette combinaison puisse être également brouillée, c'est à dire remise à O, en cas d'erreur de l'usager, lors de la composition de la combinaison du code secret. A cette fin, on trouve en façade, sur la face externe de la porte, une touche/bouton-pressoir 44, solidaire d'une tringle intérieure 73, en pression contre un goujon 74 fixé sur une bascule 75 pivotant sur un axe 76 et dont l'extrémité est munie de cette barre de brouillage 23. On aura noté que celle-ci peut également être co- commandée de l'intérieur, par une touche 77, en saillie sur la platine interne 58.

La Figure 16 représente le mécanisme d'impulsion et de blocage des barrettes 4.

On distingue les platines externe 64 et interne 58 fixées sur les deux faces de la porte, ainsi que la plateforme 59, elle-même rendue solidaire de la platine interne 58 On distingue également, vue du profil, une des barrettes 4 munie de deux entre- toises 70 coulissant dans sa rainure pratiquée dans la plateforme 59, 1es entretoises 70 étant d'une part rivées au dos de la barrette 4 et d'autre part, après avoir traversé t'épaisseur de la plateforme 59, maintenues pas trop serrées, par des"Circlips"78.

On distingue aussi, en saillie de la platine externe 64, vue de profil, une des tou- ches/bouton-pressoir 1 ainsi que la tige 67 intérieure dont elle est solidaire, laquelle coopère avec un goujon 79 rivé à l'une des branches d'une équerre 80 pivotant sur un axe 81 et dont I'autre extrémité comporte un axe 27 inséré dans un trou pratiqué au sommet de t'élément d'impulsion 24, dont la base 28 est insérée dans une des découpes en dents de scie, pratiquées dans la branche 49 de chaque barrette 4.

C'est à I'aide de cette timonerie, que chaque pression sur la touche externe 1 va impulser la barrette 4 correspondante vers le bas de sa course verticale, lors de la composition de la combinaison du code secret, jusqu'à ce que toutes les barrettes 4 se retrouvent avec leur encoche 3 alignées bien en face du bord 20 de l'élément de blocage 2, qui pourra alors se précipiter dans la rainure ainsi constituée par toutes ces encoches 3 alignées, et ce sous la pression du ou des ressorts 5 (Figures 17 & 18) Lorsque après chaque pression, la touche rejaillit à l'extérieur sous la pression de son ressort 68 (Figure 13), la base 28 remonte et s'insère dans la découpe supé- rieure de la barrette 4, pour continuer à l'impulser du nombre de pressions nécessaires- en fonction de la combinaison choisie du code secret, vers le bas de sa course verti- cale, il faut, bien évidemment, qu'entre deux pressions sur la touche extérieure 1, la bar-

rette 4 concernée, ne puisse pas remonter vers le sommet de sa course, sous I'action permanente de son ressort de rappel 30 (Figures 7 & 8). Crest la la mission, de t'été- ment 25, construit sur le même modele que l'élément 24, tous deux décrits ci-dessus, et dont la base 29 est insérée également dans une des découp es en dent de scie de la branche 49 de chaque barrette 4, pour la stopper et l'empêcher de remonter entre deux pressions sur la touche extérieure 1.

Un ressort 82 est en pression permanente contre l'élément 24 de même qu'un ressort 83 est en pression permanente contre t'étément 25. de sorte à maintenir leur base respective 28 et 29 bien insérée dans la découpe en dent de scie de la branche 49 de chaque barrette 4.

L'élément de blocage 25 doit pivoter librement sur un axe 27 fixé sur I'armature du dispositif.

On distingue également la barre 23 affleurant le bord des deux éléments 24 & 25, lesquels seront extraits de leur position dans la branche 49 des barrettes 4, soit par pression sur l'une des touches 44 ou 77, soit par le bord de la découpe 22 de l'élément 2 venant presser la barre 23 dans le sens de la flèche"A"lors de la fermeture de la porte, pour réaliser le brouillage automatique de la combinaison du code secret, comme exposé ci-dessus.

On distingue enfin, l'extrémité inférieure de la barrette 4 montrée ici de profil, avec l'emplacement de son encoche 3 toute proche de son extrémité inférieure.

II est clair que si toutes les barrettes 4 d'un même dispositif auront la même longueur, celle-ci sera déterminée par le type de combinaison du code secret choisi.

Comme exposé ci-dessus, une combinaison numérique de 0 à 9, comprendra 10 positions potentielles, donc nécessitera un jeu de barrettes de 10 dents + 2 dents de service pour la fonction de blocage de t'élément 25 et de sa base 29, soit au total 12 dents. De même, une combinaison de code alphabetique nécessitera des barrettes 4 plus longues : 26 + 2 = 28 dents. Et pour une combinaison alphanumérique, comprenant des chiffres et des lettres, les barrettes 4 devront comporter : 10 + 26 + 2 = 38 dents au total.

Les Figures 17 et 18 doivent être lues ensemble, car elles représentent les mêmes éléments du mécanisme du dispositif, la 1ère en position de fermeture, la 2ème, en position ouverte, sitôt la composition de la combinaison correcte du code secret.

A la Figure 17, on remarque que les encoches 3 des barrettes 4 se trouvent étagées sur la hauteur des barrettes 4, il est donc impossible au bord 20 de l'élément de blocage 2 de s'insérer dans une rainure éventuelle réalisée par l'alignement de I' ensemble des encoches 3 des barrettes 4, ce qui contraint ledit élément de blocage 2 à se maintenir à l'extérieur des barrettes 4, en position de fermeture, et de maintenir avec lui, dans cette position de fermeture, t'équerre 7 dont il est solidaire et dont le

goujon 40 maintient lui également, le volet mobile 6 dans cette même position de fer- meture, maigre la traction constante du ressort de rappel 5.

La Figure 1 8 représente les mêmes éléments, mais en position d'ouverture.

La combinaison correcte du code secret a été composée ce qui a placé toutes les encoches 3 des barrettes 4 en parfait alignement. Le bord 20 de l'élément de bio- cage 2 s'est alors trouvé impulsé par la traction constante du ressort 5 dans cette rainure ainsi formée, ce qui a permis à t'équerre 7 ainsi qu'au volet mobile 6 dont elle est solidaire, de descendre au bas de leur course, en position d'ouverture.

Les Figures 19-20 & 21 doivent être lues ensemble car elles représentent les mêmes éléments. mais dans des positions différentes : A la Figure 19, la porte est fermée, à la Figure 20 la combinaison du code secret vient d'être composée, à la Figure 21 la porte vient d'être refermée.

Si la Figure 21 montre les éléments coopérant avec la base du volet 6 dans la position de la"porte refermée", on constatera qu'ils ne sont pas encore dans la posi- tion de la"porte fermée"que seule, représente la Figure 19.

Le détail de la coopération des différents éléments montrés aux Figures 19-20 & 21, tout comme celui concernant les Figures 22-23-24 & 25 a été décrit au début de la présente description, de façon claire et précise, pour l'exécution en cas de besoin, par un Homme de métier.

La présente description, ainsi que les dessins qui I'accompagnent, font état de différents éléments du dispositif de sécurité dont les positions de fermeture se trouvent au sommet ou à la base de leur course verticale. ll est clair que ces mouvements pour- raient être inversés : le haut au lieu du bas, ou inversement.

De même, quand il est fait mention d'un pêne 8 et d'un bec de cane 11, it s' agit d'un minimum. Plusieurs pênes 8 ainsi que plusieurs becs de cane 11 mus par un nombre de découpes 17 & 37 adéquates dans le volet mobile 6, pourraient également convenir.

En outre, la description fait état d'équerres pivotantes 7-15 & 35. 11 s'agit plus exactement, de la disposition en forme d'équerre de leurs goujons respectifs. sur des platines en forme d'équerre. Or la forme que prendront ces platines n'a pas grande importance, sauf celle éventuellement, de leur encombrement.