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Title:
METHOD FOR BUNDLE-PACKAGING BATCHES OF PRODUCTS, HEATING DEVICE AND FACILITY WITH SUCH A DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/127682
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a method for bundle-packaging batches of products, in which products are moved in a longitudinal direction, grouped into batches and wrapped with a sheet of heat-shrinkable film; each wrapped batch is heated by circulating same and expelling a flow of heated air towards the inside of the chamber of an oven provided consecutively with a first (100) and a second section (101); the sheet of each batch is cooled; when heating, along said first section (100), a first air flow is shaped in a discontinuous manner and said discontinuous first flow is expelled towards the inside of the chamber, characterised in that it consists, when heating, along the second section (101), in shaping a second flow into an air knife and expelling said air knife towards said sheet to be smoothed. The invention also relates to a corresponding device and facility.

Inventors:
DE BRUNIER FRANÇOIS-RÉGIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/086236
Publication Date:
June 25, 2020
Filing Date:
December 19, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SIDEL PACKING SOLUTIONS SAS (FR)
International Classes:
B65B53/06
Foreign References:
EP3351481A12018-07-25
US3808767A1974-05-07
US3668817A1972-06-13
US3897671A1975-08-05
GB2185958A1987-08-05
Attorney, Agent or Firm:
ELTZER, Thomas (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de conditionnement par fardelage de lots de produits, dans lequel au moins :

- on déplace des produits selon une direction longitudinale de défilement ;

- on groupe des produits en lots ;

- on enrobe chaque lot d'une feuille de film thermorétractable ;

- on chauffe chaque lot enrobé de manière à former une contraction de chaque feuille autour dudit lot, le chauffage d'un lot s'effectuant par mise en circulation d'au moins un flux d'air chauffé et par expulsion dudit flux vers l'intérieur de l'enceinte d'un four pourvu successivement d'au moins une première section (100) et une deuxième section (101 );

- on refroidit la feuille de chaque lot ;

lorsqu'on chauffe, le long d'au moins une partie de ladite première section (100), on conforme un premier flux d'air de façon discontinue et on réalise l'expulsion dudit premier flux discontinu vers l'intérieur de ladite enceinte, de sorte que ladite feuille épouse le lot correspondant ;

caractérisé en ce qu'il consiste au moins :

lorsqu'on chauffe, le long de ladite deuxième section (101 ), à conformer un deuxième flux en lame d'air et expulser ladite lame d'air vers ladite feuille à lisser.

2. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'on conforme ledit deuxième flux de façon continue.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on oriente ladite lame d'air transversalement par rapport au lot à chauffer et à ladite direction longitudinale, de préférence orthogonalement.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en qu'on oriente ladite lame d'air parallèlement ou de façon inclinée par rapport au plan contenant ladite direction longitudinale de défilement.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on augmente la pression d'expulsion de ladite lame d'air, par rapport à la pression de circulation dudit deuxième flux.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'on déplace verticalement ladite lame d'air, par rapport aux dimensions de chaque lot.

7. Dispositif (1 ) de chauffage de lots de produits enrobés, comprenant au moins :

- un four pourvu d'au moins une première section (100) et une deuxième section (101 ) ; - au moins un convoyeur (2) traversant lesdites première (100) et deuxième (101 ) section (101 ) ;

- des moyens de chauffage (5) des première (100) et deuxième (101 ) sections ;

- les moyens de chauffage (5) comprenant au moins un bloc (50) de chauffage, au moins un circuit (51 ) reliant ledit bloc (50) de chauffage et débouchant à l'intérieur de ladite section (100,101 ) correspondante, et au moins un moyen de mise en circulation (52) d'un flux d'air chauffé par ledit bloc (50) de chauffage vers ledit circuit (51 ) ;

- pour chaque première (100) et deuxième (101 ) sections, chaque moyen de chauffage (5) comprenant au moins une rampe (6) reliée en sortie d'au moins dudit circuit (51 ), chaque rampe (6) s'étendant le long d'au moins une partie d'une section (100,101 ) correspondante ;

caractérisé par le fait que

- chaque rampe (6) de ladite première section (10) comprend au moins une paroi pourvue d'orifices (7) répartis sur la surface de ladite paroi ;

- chaque rampe de ladite deuxième section (101 ) comprend au moins une paroi pourvue d'au moins une ouverture (8) s'étendant longitudinalement.

8. Dispositif (1 ) de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que chaque ouverture (8) s'étend en partie inférieure de ladite paroi et est orientée transversalement par rapport à la surface de ladite paroi.

9. Dispositif (1 ) de chauffage selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé par le fait que chaque ouverture (8) s'étend horizontalement ou inclinée.

10. Dispositif (1 ) de chauffage selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait que chaque ouverture (8) présente une hauteur inférieure à la largeur de la rampe (6) correspondante.

1 1 . Installation de conditionnement par fardelage de lots de produits, comprenant successivement au moins :

- un poste de groupage desdits produits en lots ;

- un poste d'enrobage de chacun desdits lots par une feuille de film thermorétractable ;

- un poste de chauffage de chaque feuille enrobant chaque lot ;

- un poste de refroidissement de la feuille de chaque lot ;

caractérisé en ce que ledit poste de chauffage comprend un dispositif (1 ) de chauffage de lots de produits enrobés selon l'une quelconque des revendications 7 à 10.

Description:
DESCRIPTION

Procédé de conditionnement par fardelage de lots de produits, dispositif de chauffage et installation avec un tel dispositif.

La présente invention entre dans le domaine du conditionnement de produits au sein d'une ligne de production et de traitement desdits produits.

De tels produits peuvent être, de façon non limitative, des récipients, tels des bouteilles, cannettes, briques cartonnées, ou encore de tels récipients à l'unité ou regroupés au sein de boîtes, caisses, cartons ou fardeaux.

De manière connue, au sein d'une ligne industrielle, les produits peuvent recevoir plusieurs traitements successifs différents, allant de la fabrication du contenant par une opération d'injection plastique ou d'étirage-soufflage, en passant notamment par le remplissage, la fermeture par un bouchon et l'étiquetage des produits à l'unité, jusqu'au conditionnement en lots de plusieurs produits regroupés.

En outre, chaque lot est constitué par regroupement, en quinconce ou non, de plusieurs produits selon une disposition en matrice, généralement de forme globalement parallélépipédique carrée ou rectangle. De façon complémentaire, chaque lot peut être maintenu inférieurement au moyen d'un support formant un fond, par exemple une barquette cartonnée.

Une fois les produits regroupés en lots, chaque lot peut être enrobé, en particulier recouvert d'un film afin de maintenir les produits ensemble et de faciliter la manutention d'un tel lot.

L'invention vise le conditionnement par fardelage de plusieurs produits regroupés en lots.

Le fardelage de produits consiste à les regrouper en lots puis à enrober chaque lot de produits au moyen d'une feuille d'un film en matériau thermorétractable. Un lot enrobé subit ensuite une étape de chauffage pour que la feuille vienne épouser la forme globale extérieure du lot. En somme, la feuille de film se rétracte sous l'effet de la chaleur pour appliquer un rétreint assurant le maintien des produits groupés en lot.

Le regroupement en lots, l'enrobage et le chauffage sont réalisés au moyen d'un dispositif dédié de type fardeleuse, au travers de plusieurs postes successifs.

Plus avant, le chauffage d'un lot enrobé s'effectue en traversant un four, de type four tunnel. Chaque lot de produits est transporté en face supérieure d'un ou plusieurs convoyeurs, depuis l'entrée jusqu'à la sortie dudit four. Un même four peut comprendre plusieurs sections distinctes, aboutées les unes à la suite des autres, conférant chacune des paramètres dédiés de chauffage de chaque lot traversant ledit four.

En particulier, le chauffage s'effectue par des moyens de chauffage assurant une mise en circulation de flux d'air chauffé vers l'intérieur des sections dudit four, de préférence, un moyen de chauffage propre à chaque section.

D'une part, l'air chaud est envoyé vers le convoyeur et permet de chauffer le dessous et les bords inférieurs des lots transportés sur le convoyeur, visant essentiellement la partie de la feuille du film située sous le lot de produits, en vue notamment d'opérer une soudure des extrémités de la feuille d'enrobage qui, au moment de l'enrobage préalable, sont superposées et pressées l'une contre l'autre sous le poids des produits du lot. D'autre part, l'air chaud est envoyé vers le volume intérieur de l'enceinte et permet de chauffer l'extérieur du lot enrobé, en vue d'effectuer une contraction de la feuille du film pour qu'un rétreint vienne s'appliquer en contact avec les produits, en déformant la feuille pour qu'elle vienne en épouser une partie des contours.

Plus avant, chaque moyen de chauffage comprend un bloc de chauffage ayant pour fonction de chauffer l'air qui le traverse. Un moyen de chauffage comprend aussi un moyen de mise en circulation de l'air chauffé par ledit bloc de chauffage, sous forme d'un flux d'air chauffé. En sortie, ce flux d'air chauffé est envoyé vers un circuit se divisant et débouchant, d'une part, au niveau du convoyeur de sa section et, d'autre part, à l'intérieur du volume de l'enceinte de cette même section.

Dans ce dernier cas, vers l'intérieur du volume de l'enceinte, l'expulsion de l'air chauffé en sortie du circuit correspondant s'effectue au travers de rampes. De préférence, au moins deux rampes sont disposées verticalement et parallèlement l'une par rapport à l'autre, s'étendant longitudinalement selon la direction de déplacement des lots, sur une portion de longueur de chaque section. Deux rampes sont espacées transversalement selon un intervalle, d'une part, autorisant le passage des lots entre lesdites deux rampes et, d'autre part, à une distance déterminée par rapport aux parois latérales des lots, afin d'assurer le chauffage et le rétreint.

Plus avant, chaque rampe présente une forme globalement parallélépipédique rectangle ou trapézoïdale, creuse et fermée. Chaque rampe est connectée à la sortie du circuit par lequel arrive le flux d'air chauffé et présente une paroi avec des orifices par lesquels l'air chaud est expulsé et dirigé vers l'intérieur du volume de sa section. De tels orifices sont généralement identiques, présentant une section circulaire, et sont aussi généralement répartis régulièrement sur la surface de la paroi de chaque rampe. Une première problématique de cette expulsion d'air au travers d'orifices réside dans les différences de débits entre les orifices situés au plus proche de la sortie du circuit débouchant à un endroit de la rampe et ceux situés au plus loin. Cette différence de débit génère une non homogénéité du flux d'air venant au contact des lots.

Une autre problématique réside dans les turbulences générées à l'intérieur de chaque rampe, ce qui provoque une expulsion aléatoire d'une partie du flux de part et d'autre de chaque orifice et ne permettant pas de diriger l'air au droit, orthogonalement par rapport à chaque orifice.

En outre, le positionnement des orifices à intervalles réguliers crée une discontinuité de l'air expulsé : la feuille de film recevant de l'air quand elle passe en vis-à-vis des orifices, puis en reçoit moins lors de son passage entre lesdits orifices.

Dans un cas comme dans l'autre, il en résulte des turbulences de l'air expulsé, sans permettre de contrôler parfaitement sa direction.

Une solution consiste à positionner des buses sur chaque orifice, permettant de rectifier la trajectoire d'expulsion de l'air. Une telle solution est coûteuse et permet uniquement de résoudre une partie de la problématique.

Plus avant, pour appliquer le rétreint, une contrainte majeure réside dans l'obtention d'une surface parfaitement lisse, sans pli. En effet, lors du chauffage, la feuille de film vient d'abord gonfler, formant une bulle, pour ensuite se rétreindre et venir enserrer le lot de produits. Lors de l'expansion de cette bulle, l'air en mouvement risque de créer une pliure qui, une fois la feuille contrainte, forme un pli thermocollé, qu'il est ultérieurement impossible de défaire.

De façon moins importante, l'air en mouvement peut former des rides. Une telle ride n'est pas préjudiciable au maintien du lot, mais présente un aspect inesthétique, déformant le visuel éventuellement présent sur le lot enrobé.

Dans un cas comme dans l'autre, la feuille contrainte se retrouve généralement plié et ridé le long des bords de chaque feuille, aux niveaux de deux extrémités de part et d'autre du lot, formant des ouvertures globalement arrondies, appelées « lunules ». Encore une fois, ces plis, surtout aux niveaux des lunules, présentent un aspect inesthétique, mais rend aussi plus difficile de déchirer l'enveloppe d'un lot en vue d'extraire les produits.

L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l’état de la technique en proposant un conditionnement par fardelage de lots de produits, permettant de lisser les rides présentes sur les faces et aux niveaux des lunules lors de la contraction de la feuille autour desdits lots, tout en limitant les risques de création de rides. En particulier, l'invention prévoit le long d'une section, notamment en fin de chauffage (à savoir au niveau de la dernière section du four), un mode d'expulsion de l'air chauffé procurant notamment une pression de soufflage accrue et une orientation contrôlée du flux expulsé, assurant une homogénéité de l'air chauffé expulsé de façon continue le long de ladite section.

Pour ce faire, l'invention envisage de créer un flux présentant un écoulement laminaire s'étendant sensiblement longitudinalement par rapport à la section. Un tel flux laminaire permet notamment de contrôler avec exactitude le débit d'air expulsé, de façon régulière et en continu le long de ladite section.

A cet effet, l'invention concerne un procédé de conditionnement par fardelage de lots de produits, dans lequel au moins :

- on déplace des produits selon une direction longitudinale de défilement ;

- on groupe des produits en lots ;

- on enrobe chaque lot d'une feuille de film thermorétractable ;

- on chauffe chaque lot enrobé de manière à former une contraction de chaque feuille autour dudit lot, le chauffage d'un lot s'effectuant par mise en circulation d'au moins un flux d'air chauffé et par expulsion dudit flux vers l'intérieur de l'enceinte d'un four pourvu successivement d'au moins une première section et une deuxième section ;

- on refroidit la feuille de chaque lot ;

lorsqu'on chauffe, le long d'au moins une partie de ladite première section, on conforme un premier flux d'air de façon discontinue et on réalise l'expulsion dudit premier flux discontinu vers l'intérieur de ladite enceinte, de sorte que ladite feuille épouse le lot correspondant.

Un tel procédé se caractérise en ce qu'il consiste au moins, lorsqu'on chauffe, le long de ladite deuxième section, à conformer un deuxième flux en lame d'air et expulser ladite lame d'air vers ladite feuille à lisser.

Selon des caractéristiques additionnelles, non limitatives, on peut conformer ledit deuxième flux de façon continue.

On peut orienter ladite lame d'air transversalement par rapport au lot à chauffer et à ladite direction longitudinale, de préférence orthogonalement.

On peut orienter ladite lame d'air parallèlement ou de façon inclinée par rapport au plan contenant ladite direction longitudinale de défilement.

On peut augmenter la pression d'expulsion de ladite lame d'air, par rapport à la pression de circulation dudit deuxième flux. On peut déplacer verticalement ladite lame d'air, par rapport aux dimensions de chaque lot.

L'invention concerne aussi un dispositif de conditionnement par fardelage de lots de produits, comprenant au moins :

- un four pourvu d'au moins une première section et une deuxième section ;

- au moins un convoyeur traversant lesdites première et deuxième sections ;

- des moyens de chauffage des première et deuxième sections ;

- les moyens de chauffage comprenant au moins un bloc de chauffage, au moins un circuit reliant ledit bloc de chauffage et débouchant à l'intérieur de ladite section correspondante, et au moins un moyen de mise en circulation d'un flux d'air chauffé par ledit bloc de chauffage vers ledit circuit ;

- pour chaque première et deuxième sections, chaque moyen de chauffage

comprenant au moins une rampe reliée en sortie d'au moins dudit circuit, chaque rampe s'étendant le long d'au moins une partie d'une section correspondante.

Un tel dispositif se caractérise par le fait que

- chaque rampe de ladite première section comprend au moins une paroi pourvue d'orifices répartis sur la surface de ladite paroi ;

- chaque rampe de ladite deuxième section comprend au moins une paroi pourvue d'au moins une ouverture s'étendant longitudinalement.

Selon des caractéristiques additionnelles, non limitatives, chaque ouverture peut s'étendre en partie inférieure de ladite paroi et est orientée transversalement par rapport à la surface de ladite paroi.

Chaque ouverture peut s'étendre horizontalement ou inclinée.

Chaque ouverture peut présenter une hauteur inférieure à la largeur de la rampe correspondante.

L'invention concerne encore une installation de conditionnement par fardelage de lots de produits, comprenant successivement au moins :

- un poste de groupage desdits produits en lots ;

- un poste d'enrobage de chacun desdits lots par une feuille de film thermorétractable ;

- un poste de chauffage de chaque feuille enrobant chaque lot ;

- un poste de refroidissement de la feuille de chaque lot ;

caractérisé en ce que ledit poste de chauffage comprend un dispositif de chauffage de lots de produits enrobés selon l'invention. Ainsi, l'invention permet d'obtenir l'application d'un rétreint sur une feuille enrobant un lot de produits avec un aspect parfaitement lisse, diminuant les risques de formation de pliure, ride, ridule ou fripure, améliorant notamment son aspect esthétique.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

La figure 1 représente schématiquement une vue simplifiée en coupe verticale transversale d'une section de four d'un mode de réalisation du dispositif de conditionnement par fardelage ; et

La figure 2 représente schématiquement une vue simplifiée en coupe verticale longitudinale d'un four avec deux sections selon un autre mode de réalisation dudit dispositif, montrant notamment une desdites sections équipée d'un chauffage laminaire. La présente invention concerne le conditionnement de produits.

De tels produits peuvent être, de façon non limitative, des récipients, tels des bouteilles, cannettes, briques cartonnées, ou encore de tels récipients à l'unité ou regroupés au sein de boîtes, caisses, cartons ou fardeaux.

L'invention vise particulièrement le conditionnement par fardelage desdits produits. Comme évoqué précédemment, le fardelage comprend plusieurs étapes de traitement des produits, à savoir notamment le regroupement de plusieurs produits en lots, suivi d'un enrobage de chaque lot au moyen d'une feuille d'un film en matériau plastique thermorétractable, puis d'une étape de chauffage de chaque lot enrobé en vue, d'une, part, d'assurer la soudure de ladite feuille sous ledit lot de produits et, d'autre part, la contraction de la feuille pour appliquer un rétreint autour du lot. Enfin, une étape de refroidissement fige l'enrobage avant sa manutention et son transport, notamment par palettisation.

A cet effet, l'invention concerne une installation de conditionnement par fardelage de lots de produits, comprenant successivement au moins les postes en question, à savoir un poste de groupage desdits produits en lots, un poste d'enrobage de chacun desdits lots par une feuille de film thermorétractable, suivi d'un poste de chauffage de chaque feuille enrobant chaque lot pour appliquer un rétreint et, enfin, un poste de refroidissement de la feuille contrainte extérieurement à chaque lot.

Plusieurs de ces postes peuvent être envisagés, alignés selon le sens longitudinal de transport des produits et/ou parallèlement.

Dans ce contexte, l'invention concerne un procédé de conditionnement par fardelage de lots de produits. Au cours d'un tel procédé, on déplace des produits selon une direction longitudinale de défilement, on groupe des produits en lots, on enrobe chaque lot d'une feuille de film thermorétractable, on chauffe chaque lot enrobé de manière à appliquer un rétreint de chaque feuille autour dudit lot. En outre, une fois le rétreint appliqué à chaque lot, on refroidit la feuille contrainte.

L'invention vise tout particulièrement le chauffage d'un lot de produits déjà regroupés et enrobés. Ledit poste de chauffage de l'installation comprend donc un dispositif 1 de chauffage de lots de produits enrobés.

Le procédé peut en partie s'opérer au sein du dispositif 1 , qui constitue donc un poste de traitement de l'installation, venant coopérer avec d'autres postes.

Un tel dispositif 1 comprend un four.

En vue d'opérer le déplacement des produits, au sein du dispositif 1 , mais surtout au travers dudit four, ce dernier est pourvu d'au moins un convoyeur 2. De préférence, un seul convoyeur 2 s'étend le long du dispositif 1 , au travers et entre les différents postes. Toutefois, le four peut comprendre au moins son convoyeur 2 qui lui est propre. Dès lors, on déplace les produits selon une direction longitudinale de défilement le long et au sein de l'installation, du dispositif 1 et de son four.

Un tel convoyeur 2 comprend une structure et des matériaux susceptibles de résister aux contraintes mécaniques et surtout thermiques. Ledit convoyeur 2 peut être de type à bande sans fin, équipé d'une chaîne ou d'un tapis essentiellement en matériaux métalliques, notamment de type treillis métallique, ou plastiques résistant à la chaleur. Les lots de produits sont déplacés en face supérieure du convoyeur 2.

Le four peut être de tout type, mais préférentiellement de type tunnel. Il comprend une entrée 3 alimentée en produits par au moins un poste d'enrobage situé en amont et une sortie 4, alimentant en lots de produits au moins un poste de refroidissement situé en aval. Dès lors, un ou plusieurs convoyeur 2 permettent d'acheminer les produits depuis l'entrée 3 jusqu'à la sortie 4, en leur faisant traverser l'intérieur dudit four, selon un chemin ou brin aller.

Généralement, le chemin ou brin retour à vide du convoyeur 2 s'effectue en dehors du four, préférentiellement sous ou en partie inférieure dudit four. Le dispositif 1 peut comprendre des moyens connexes dédiés au refroidissement du chemin ou brin retour convoyeur 2, notamment en vue de réduire sa température.

Le four comprend au moins une première section 100 et une deuxième section 101 . Les sections 100,101 sont aboutées les unes à la suite des autres, assurant une continuité du volume intérieur dudit four. Les sections 100,101 sont généralement alignées, formant une même enceinte dudit four, s'étendant longitudinalement, selon le sens d'avancement des lots de produits transportés par le au moins un convoyeur 2.

Selon le mode de réalisation visible sur la figure 2, le dispositif 1 comprend deux section

100.101 , le four étant constitué par chacune d'entre elles.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif 1 peut comprendre davantage de sections, la section 101 suivant forcément la première section 100, la section 101 étant préférentiellement la dernière de section par rapport au sens de déplacement des lots. Selon les modes de réalisation, les sections 100,101 peuvent avoir les mêmes longueurs ou des longueurs différentes.

A ce titre, le au moins un convoyeur 2 s'étendant au travers du four et du dispositif 1 , il s'étend logiquement le long des sections 100,101 qui le constituent. Notamment, ledit convoyeur 2 traverse au moins une section 100,101 .

Sur l'exemple de réalisation représenté sur la figure 2, ledit four comprend une première section 100 s'étendant depuis l'entrée 3, suivie d'une deuxième section 101 , aboutée et s'étendant depuis ladite première section 100 jusqu'à la sortie 4.

Chaque section 100,101 détermine une zone de chauffage avec des paramètres spécifiques, correspondant à différentes étapes de chauffage de chaque lot.

Pour ce faire, le dispositif 1 comprend des moyens de chauffage 5 de chaque section

100.101 . Chaque moyen de chauffage 5 permet de chauffer et d'envoyer vers l'intérieur du four au moins un flux d'air chauffé, de préférence des flux vers les première section 100 et deuxième section 101 . Chaque moyen de chauffage 5 peut être dédié à une section 100,101 , ou bien partiellement partagé, notamment ayant un ou plusieurs composants communs.

Les moyens de chauffage 5 comprennent au moins un bloc de chauffage 50, au moins un circuit 51 reliant ledit bloc de chauffage 50 et débouchant à l'intérieur de ladite section 100,101 correspondante, et au moins un moyen 52 de mise en circulation d'un flux d'air chauffé par ledit bloc de chauffage 50 vers ledit circuit 51 . Ainsi, l'air est chauffée en traversant le bloc de chauffage 50, notamment sous forme de résistances électriques ou de brûleur à gaz. Sous l'action des moyens 52 de mise en circulation, tel un ou plusieurs ventilateurs, le flux d'air chauffé est envoyé vers un ou plusieurs circuits 51 , notamment sous formes de tuyaux ou canalisations.

En somme, selon le procédé, le chauffage d'un lot s'effectue par mise en circulation d'au moins un flux d'air chauffé et par expulsion dudit flux vers l'intérieur de l'enceinte du four, pourvu successivement d'au moins la première section 100 et la deuxième section En outre, pour chaque section 100,101 , au moins un circuit 51 peut déboucher au niveau du convoyeur 2, notamment à travers ledit convoyeur 2 du bas vers le haut, permettant d'expulser un flux d'air vers le dessous des lots de produits, en vue d'opérer la soudure et d'appliquer au moins une partie du rétreint, à savoir au moins un début de contraction de la feuille. Un ou plusieurs autres circuits 51 peuvent déboucher directement à l'intérieur de l'enceinte du four, notamment à l'intérieur de chaque section 100,101 , l'enceinte étant constituée par leur volume intérieur.

A ce titre, pour chaque première section 100 et deuxième section 101 , chaque moyen de chauffage 5 comprend au moins une rampe 6, notamment plusieurs rampes 6. Chaque rampe 6 s'étend le long d'au moins une partie d'une section 100,101 correspondante, de préférence le long d'une majeure partie de la longueur de chaque section 100,101 . Chaque rampe 6 peut s'étendre verticalement ou sensiblement verticalement, à savoir notamment orthogonalement par rapport au plan contenant ledit convoyeur 2.

Selon un mode de réalisation, comme visible sur la figure 2, les rampes 6 sont des composants positionnés à l'intérieur de l'enceinte de la section 100,101 correspondante. Selon un autre mode de réalisation, non représenté, les rampes 6 peuvent être formées par toute ou partie des parois latérales formant l'enceinte d'une ou plusieurs des section 100,101 du four du dispositif 1 .

De préférence, deux rampes 6 sont espacées transversalement, par rapport à la direction de déplacement longitudinal des lots, selon un intervalle dépendant des dimensions de lots de produits et des dimensions des feuilles enrobant lesdits lots à chauffer et d'une distance prévue entre le lot et les parois 60 internes desdites deux rampes 6, ladite distance étant ménagée en vue d'autoriser la circulation de l'air expulsé à l'intérieur de l'enceinte.

Selon le mode de réalisation visible sur la figure 1 , chaque section 100,101 comprend une paire de rampes 6. Les parois 60 internes par lesquels le flux d'air est expulsé sont tournées vers l'intérieur, se faisant face, les lots circulant entre ces parois 60 internes. Selon un autre mode de réalisation, chaque section 100,101 peut comprendre trois rampes 6, les parois 60 internes des rampes 6 situées sur les côtés sont tournées vers chaque paroi 60 internes d'une rampe centrale. L'expulsion du flux d'air chauffé est effectué alors par chacune des parois 60 internes de la rampe centrale.

A ce titre, chaque rampe 6 est reliée en sortie d'au moins dudit circuit 51 . Une rampe 6 peut présenter une forme creuse et fermée, en dehors d'une liaison ouverte en sortie du circuit 51 et au niveau de sa ou ses parois 60 internes par laquelle le flux d'air est expulsé vers l'intérieur de l'enceinte de la section 100,101 correspondante.

Selon d'autres modes de réalisation, chaque section 100,101 peut comprendre davantage de rampes 6, conformées par paires et/ou avec une ou plusieurs rampes centrales.

Selon d'autres modes de réalisation, chaque rampe 6 de chaque section 100,101 peut être conformé comme une rampe centrale.

Une rampe 6 peut présenter une forme globalement parallélépipédique, de préférence rectangulaire, voire trapézoïdale.

Selon un mode de réalisation, comme représenté sur les figures, chaque rampe 6 est reliée au circuit 51 correspondant par le haut, connecté en face supérieure.

En outre, chaque rampe 6 ou chaque groupe de rampes 6 d'une même deuxième section 101 peut être déplacé verticalement, permettant d'ajuster sa hauteur par rapport aux formats des lots de produits à chauffer. Chaque rampe 6 peut aussi être déplace transversalement, à savoir horizontalement, modifiant l'intervalle entre les parois 60 internes se faisant face, en écartement ou rapprochement, en fonction des dimensions des produits et des lots à chauffer circulant entre lesdites parois 60 internes des rampes 6.

Avantageusement, l'invention prévoit de différencier l'étape dans le chauffage appliqué en première section 100 par rapport à l'étape dans le chauffage effectué en deuxième section 101 . En particulier, l'invention envisage de modifier la façon dont l'air est expulsé en deuxième section 101 , en vue d'améliorer l'application du rétreint sur chaque lot. En outre, la deuxième section 101 permet à la feuille de film de venir contre les produits de chaque lot, de façon homogène, ainsi que les extrémités de la feuille au niveau de chaque lunule, offrant un nouveau « bullage » de la feuille et en lissant son aspect pour limiter l'apparition de rides, tout en conférant une homogénéité des flux d'air expulsés par chaque rampe 6.

Pour ce faire, tout d'abord, au niveau de la première section 100, on opère une première étape dans le chauffage, permettant notamment un premier bullage suivi de la contraction de la feuille de film ce qui va former les lunules de part et d'autre du lot correspondant. Le long d'au moins une partie de ladite première section 100, on conforme un premier flux d'air de façon discontinue et on réalise l'expulsion dudit premier flux discontinu vers l'intérieur de ladite enceinte, de sorte que ladite feuille vienne épouser le pourtour du lot correspondant. Le caractère discontinu est conféré au flux d'air lorsqu'il est expulsé par chaque rampe 6, en particulier lorsqu'il traverse la paroi 60 interne correspondante.

Selon un mode de réalisation, comme visible sur la figure 2, chaque rampe 6 de ladite première section 100 comprend au moins une paroi 60 interne pourvue d'orifices 7 répartis sur la surface de ladite paroi 60 interne.

On entend par la surface d'une paroi 60 interne, sa surface géométrique, s'étendant selon une dimension en longueur et une dimension en hauteur, formant une plaque. Dès lors, les orifices 7 sont ménagés sur une majeur partie de la plaque de la paroi 60 interne. Les orifices 7 peuvent être espacés les uns des autres, verticalement et horizontalement, formant notamment des colonnes et des rangées. Les orifices 7 peuvent être répartis régulièrement ou non, espacés les uns des autres selon des intervalles équivalents ou non.

Plus avant, les orifices 7 sont ponctuels, à savoir qu'ils forment une multitude de points d’expulsion de chaque premier flux d'air de la première section vers l'intérieur de ladite première section 100.

En outre, au moins un orifice 7 peut comprendre une buse ou un canal, afin d'orienter ou de canaliser l'air expulsé. Plusieurs orifices 7 peuvent être équipés de buses ou canaux, notamment les orifices 7 d'une rangée et/ou d'une colonne.

Ainsi, une fois expulsé par les orifices 7 des rampes 6, l'air en mouvement est hétérogène, ayant un caractère d'écoulement globalement turbulent, permettant de souffler cet air pour qu'il parvienne à peu près à tous les endroits de l'intérieur de l'enceinte de façon orientée vers les lots à chauffer.

Suite à cette première étape dans le chauffage, pour former la première bulle et appliquer en contraction la feuille de film contre chaque lot, l'invention prévoit une deuxième étape dans le chauffage de la feuille de chaque lot, cette deuxième étape dans le chauffage se voulant différente et distincte. De façon non limitative, cette deuxième étape dans le chauffage permet de lisser le la feuille contrainte de chaque lot. En particulier l'air expulsé lors de cette deuxième étape dans le chauffage est davantage homogène, dirigé dans une zone déterminée de l'enceinte, de manière à obtenir une expulsion d'air contrôlée dans cette zone.

Pour ce faire, l'invention prévoit, le long de ladite deuxième section 101 , à conformer un deuxième flux en lame d'air. Le flux d'une telle lame d'air peut avoir essentiellement un écoulement laminaire, l'ensemble du fluide constitué par l'air expulsé s'écoulant plus ou moins dans la même direction, sans que les différences locales se contrarient, s'affranchissant d'un régime turbulent, fait de tourbillons qui se contrarient mutuellement.

Préférentiellement, le deuxième flux de la deuxième section 101 débouchant au niveau de chaque rampe 6 peut être conformé de façon continue, en opposition à la discontinuité du premier flux éjecté par les orifices 7 des rampes 6 de la première section 100.

Pour ce faire, chaque rampe 6 de ladite deuxième section 101 comprend au moins une paroi pourvue d'au moins une ouverture 8 s'étendant longitudinalement. En d'autres termes, ladite ouverture 8 s'étend selon la direction de déplacement des lots de produits par le convoyeur 2.

Selon un mode de réalisation, une ouverture 8 peut avoir une section conformée en bec, comme visible sur la coupe transversale verticale de la figure 1 . Un tel bec s'apparente à un coude, dirigé vers l'intérieur. En outre, le coude d'une rampe 6 fait face au coude de la rampe 6 située en vis-à-vis, soufflant leur lame d'air respective l'une vers l'autre, vers chaque lot à chauffer passant entre ces rampes 6.

Selon un mode de réalisation particulier, l'ouverture 8 peut avoir une hauteur maximum de cinquante millimètres (50 mm), de préférence une hauteur maximum inférieure à 40 mm. Ce dimensionnement maximum peut permettre de conserver un aspect d'écoulement laminaire à la lame d'air, limitant les risques de turbulence lors de l'expulsion du flux provenant de l'intérieur de la rampe 6 correspondante.

En outre, une ouverture 8 peut s'étendre horizontalement, sensiblement parallèlement au plan contenant ledit convoyeur 2. Cette disposition horizontale s'étend le long d'une partie de l'ouverture 8, préférentiellement le long de toute l'ouverture 8.

Autrement, une ouverture 8 peut être inclinée par rapport à un plan horizontal. Une ouverture 8 présente donc au moins une pente croissante ou montante verticalement (ou inversement décroissante et descendante) sur toute ou partie de sa longueur. Plusieurs pentes peuvent être ménagée le long d'une même ouverture 8, par exemple croissante puis décroissante.

Selon un mode de réalisation, une ouverture 8 peut présenter une ondulation, telle une vague.

Les ouverture 8 des rampes 6 peuvent être identiques ou symétriques par rapport à un plan central vertical longitudinal, lesdits ouvertures 8 présentant les mêmes formes et s'étendant selon la même configuration.

De préférence, chaque ouverture 8 peut être continue, à savoir que ses parois supérieure et inférieure délimitent un espace sans obstacle depuis une extrémité jusqu'à l'autre. En outre, des éléments mineurs, comme des plaques ou des tôles à faible épaisseur, peuvent servir de liaison entre lesdites parois supérieure et inférieure d'une ouverture 8, afin d'assurer sa rigidité et sa résistance mécanique, sans pour autant modifier considérablement le caractère continu d'expulsion en lame d'air du deuxième flux de la rampe 6 correspondante.

Selon un autre mode de réalisation, chaque ouverture 8 peut être discontinue, présentant plusieurs segments séparés.

Selon une autre configuration, les ouverture 8 des rampes 6 peuvent être différentes, conformées asymétriquement par rapport audit plan central vertical longitudinal, créant des lames d'air expulsé orientées différemment de part et d'autre de chaque lot à chauffer.

A ce titre, une fois chaque deuxième flux conformé en lame d'air, on l'expulse via l'ouverture 8 correspondante vers la feuille à lisser. On notera, comme évoqué précédemment, qu'à ce stade, après la première étape dans le chauffage, la contraction de la feuille est déjà formée au moins en partie. La deuxième étape différente dans le chauffage permet d'appliquer des conditions de chauffage différentes, afin d'améliorer l'application du rétreint et la contraction de la feuille, en particulier son lissage sans ride. Selon une configuration, on peut orienter ladite lame d'air transversalement par rapport à la feuille à chauffer et à ladite direction longitudinale. De préférence, on peut orienter ladite lame d'air orthogonalement, voire sensiblement orthogonalement. La lame d'air est alors expulsée directement, au droit, vers les lots circulant à l'intérieur de l'enceinte du dispositif 1 .

Selon une autre configuration, on peut orienter ladite lame transversalement de façon inclinée. La lame d'air est expulsée toujours vers l'intérieur de l'enceinte de la deuxième section 101 , mais ver le haut ou vers le bas.

Indépendamment ou de façon combinée, on peut orienter ladite lame d'air parallèlement par rapport au plan contenant ladite direction longitudinale de défilement. En d'autres termes, la lame d'air est expulsée parallèlement au convoyeur 2, notamment horizontalement si le convoyeur 2 est horizontal.

Selon une autre configuration, on peut orienter ladite lame d'air de façon inclinée par rapport au plan contenant ladite direction longitudinale de défilement. La lame d'air est alors expulsée selon au moins une pente croissante ou décroissante, voire plusieurs pentes successivement croissantes et décroissantes, ou inversement, par rapport à la direction de défilement. Ainsi, lors du chauffage de chaque lot, son avancement permet à la lame d'air de balayer la hauteur de chaque lot et répartir le chauffage, améliorant le lissage de la feuille contrainte en des endroits précis de la hauteur du lot chauffé.

Selon encore une autre configuration, la lame d'air peut être expulsée avec une ou plusieurs pentes et des portions parallèles, notamment horizontales, entre lesdites pentes. La lame peut être expulsée par une ouverture 8 droite ou conformée de façon arrondie, en arc de cercle, voire en ondulation, telle une vague.

Selon un mode de réalisation, on peut déplacer verticalement les rampes 6 afin de modifier la hauteur d'expulsion de la lame d'air par rapport à chaque lot à chauffer. Un tel déplacement peut s'effectuer au moment du passage de chaque lot, afin que la lame d'air puisse balayer la hauteur dudit lot à chauffer.

Plus avant, un tel déplacement de la lame d'air peut être effectué par rapport aux dimensions de chaque lot à chauffer. On déplace alors verticalement chaque rampe 6, en particulier au moment du changement de format de produits et de lots à chauffer. Les différentes configurations possibles peuvent être obtenues en conformant de façon dédiée la forme de l'ouverture 8. L'ouverture 8 est donc orientée transversalement par rapport à la surface de ladite paroi 60 interne, afin d'expulser la lame d'air vers l'intérieur. L'ouverture 8 peut être inclinée ou droite, avec des segments parallèles au plan du convoyeur 2, notamment des segments horizontaux sur toute ou partie de sa longueur, et/ou des segments inclinés angulairement de façon ascendante et ou descendante longitudinalement, voire incliné vers le haut ou le bas par rapport à un plan horizontal transversal.

Par ailleurs, selon un mode de réalisation, comme visible sur la figure 1 , chaque ouverture 8 s'étend en partie inférieure de ladite paroi 60 interne de la rampe 6 correspondante. Ce positionnement permet de diminuer les turbulences à l'intérieur de chaque rampe 6, avant expulsion du deuxième flux par l'ouverture 8 qui le conforme alors plus efficacement en une lame d'air homogène.

Selon une autre mode de réalisation, non représenté, une même rampe 6 peut comprendre plusieurs ouvertures 8, créant alors plusieurs lames d'air expulsées vers l'intérieur de l'enceinte. Chaque ouverture 8 et la lame qui la traverse peut avoir une configuration propre et dédiée, différente de l'autre ouverture 8 et de la lame d'air expulsée correspondante. A titre d'exemple, deux ouvertures 8 peuvent s'étendre parallèlement, l'une au-dessus de l'autre, suivant les mêmes droites, courbes et/ou pentes. Inversement, deux ouvertures 8 d'une même rampe 6 peuvent avoir des segments non parallèles, notamment avec des inclinaisons différentes. Selon une configuration, on peut augmenter la pression d'expulsion de ladite lame d'air, par rapport à la pression de circulation dudit deuxième flux. Pour ce faire, en particulier, chaque ouverture 8 peut présenter une hauteur inférieure à la largeur de la rampe 6 correspondante. Il s'effectue alors une compression du flux d'air lors de son passage par l'ouverture 8, du fait du rétrécissement de ladite ouverture 8, ce qui accélère le flux expulsé, augmentant la pression de la lame d'air expulsée et améliorant l'aspect laminaire de l'écoulement, notamment par un effet venturi.

Comme il ressort de ce qui précède, le four peut comprendre successivement, le long de la direction longitudinale de défilement, au moins une première section 100 et une deuxième section 101 . Ainsi, les produits passent tout d’abord dans la première section 100, puis dans la deuxième section 101.

Chaque section 100,101 comprend au moins une rampe 6 destinée à expulser le flux d’air chauffé vers l’intérieur de l’enceinte du four.

De manière préférée, le procédé de conditionnement est un procédé de conditionnement par fardelage de lots de produits, dans lequel au moins :

- on déplace des produits selon une direction longitudinale de défilement ;

- on groupe des produits en lots ;

- on enrobe chaque lot d'une feuille de film thermorétractable ;

- on chauffe chaque lot enrobé de manière à former une contraction de chaque feuille autour dudit lot, le chauffage d'un lot s'effectuant par mise en circulation d'au moins un flux d'air chauffé et par expulsion dudit flux vers l'intérieur de l'enceinte d'un four pourvu successivement le long de la direction longitudinale de défilement d'au moins une première section (100) et une deuxième section (101 ) au travers, pour chaque section (100,101 ), d’au moins une rampe (6) ;

- on refroidit la feuille de chaque lot ;

lorsqu'on chauffe, le long d'au moins une partie de ladite première section (100), on conforme un premier flux d'air de façon discontinue et on réalise l'expulsion dudit premier flux discontinu vers l'intérieur de ladite enceinte, de sorte que ladite feuille épouse le lot correspondant ; le caractère discontinu étant conféré au flux d’air lorsqu’il est expulsé par chaque rampe (6), chaque rampe (6) de ladite première section (10) comprenant au moins une paroi pourvue d'orifices (7) répartis sur la surface de ladite paroi ;

Ce procédé est de préférence caractérisé en ce qu'il consiste au moins :

lorsqu'on chauffe, le long de ladite deuxième section (101 ), à conformer un deuxième flux en lame d'air et expulser ladite lame d'air vers ladite feuille à lisser, ledit deuxième flux étant conformé de façon continue, du fait que chaque rampe de ladite deuxième section (101 ) comprend au moins une paroi pourvue d'au moins une ouverture (8) s'étendant longitudinalement.

Ainsi, l'invention permet, au travers du changement du chauffage entre la première section 100 avec un flux turbulent et la deuxième section 101 avec un flux conformé en lame d'air, d'améliorer le lissage de la feuille des lots ainsi chauffés.