[0001] L’ invention se rapporte au domaine des jeux phygitaux comprenant une participation à des jeux initiaux physiques de grattage suivis de jeux additionnels digitaux tels que des jeux interactifs ou des jeux instantanés.

[0002] Les jeux de grattage utilisent généralement un support portant une information de résultat, ce dernier étant accessible après grattage de la zone de jeu, c’est-à-dire après retrait d’un masque. Ces supports se présentent typiquement sous forme de tickets vendus dans des points de vente d’un réseau de détaillants ou des distributeurs automatiques. De façon générale, chaque ticket est identifié de manière unique par un identifiant dit logistique. L’identifiant logistique est lisible en clair au recto et/ou au verso du ticket, sous forme d'un nombre ou d'un code-barres.

[0003] Le résultat d’un jeu de grattage peut être un résultat perdant ou un résultat gagnant, un résultat gagnant pouvant indiquer un gain. Dans le cas des jeux phygitaux, un résultat peut permettre de participer à un second jeu (ou jeu additionnel) digital, par exemple un jeu de type quitte ou double. Le jeu digital est proposé aux joueurs en fonction du caractère gagnant ou perdant de leur ticket et le cas échéant de leur rang de gain. Ainsi, un jeu digital peut être proposé, par exemple, à tous les joueurs possédant un ticket perdant ou à tous les joueurs possédant un ticket gagnant sauf au rang le plus élevé. La participation à un tel second jeu peut être réalisée sur un équipement personnel du joueur (comme un téléphone mobile intelligent (ou smartphone), une tablette ou un ordinateur) ou sur une borne de jeux mise à la disposition des joueurs dans certains points de vente. Pour permettre la gestion des jeux de grattage, chaque ticket porte un code de validation qui, combiné à l’identifiant logistique, permet d'interroger un système central pour savoir si le ticket est gagnant ou non et quel résultat lui est associé. Le code de validation est imprimé dans une zone masquée, sous forme de code-barres et/ou d'un nombre.

[0004] Bien que les jeux phygitaux offrent une nouvelle expérience aux joueurs, celle-ci reste limitée. La présente invention a pour objet d’enrichir et personnaliser l'expérience joueur sans modifier fondamentalement les principes du jeu.

Exposé de l’invention

[0005] A cet effet, l’invention propose un procédé, un dispositif, un système et programme d’ordinateur d’adaptation contextuelle de jeux phygitaux. [0006] Il est ainsi proposé un procédé d’adaptation contextuelle de jeu dans un système de jeu comprenant au moins un dispositif de traitement de données et une gamme de tickets physiques de jeu associés à un jeu principal, chaque ticket de jeu comprenant au moins un élément contextuel associé au jeu principal, au moins deux tickets distincts de la gamme de tickets comprenant deux éléments contextuels distincts et au moins deux tickets distincts de la gamme de tickets comprenant un même élément contextuel, le procédé étant mis en oeuvre dans le au moins un dispositif et comprenant, pour au moins un ticket de la gamme de tickets,

• identification d’un jeu additionnel en fonction d’au moins une indication dudit au moins un ticket ;

• autorisation d’accès audit jeu additionnel à un détenteur dudit au moins un ticket ;

• obtention de l’élément contextuel dudit au moins un ticket ; et

• adaptation, selon ledit élément contextuel obtenu, dudit jeu additionnel identifié, ledit jeu additionnel contextualisé étant propre audit élément contextuel obtenu.

[0007] Le procédé selon l’invention permet ainsi l’adaptation contextuelle de jeux digitaux additionnels à des jeux de grattage. Par adaptation contextuelle, on entend notamment l’adaptation de l'univers du jeu, l’adaptation des éléments graphiques statiques (cas des deux premiers exemples), l’adaptation du scénario et des symboles de révélation du gain du jeu digital, etc.

[0008] Selon des modes de réalisation particuliers, ladite obtention est réalisée par lecture optique d’une information complémentaire imprimée sur le ticket. L’information complémentaire peut être une extension d’un identifiant logistique du ticket. L’identifiant logistique est par exemple imprimé sur le ticket sous la forme de chiffres et/ou d’un code- barres, ou de toute autre représentation lisible par un système de lecture optique.

[0009] Toujours selon des modes de réalisation particuliers, ladite obtention est réalisée par consultation, à partir de l’un identifiant logistique du ticket, d’une base de données associant des éléments contextuels aux tickets.

[0010] Toujours selon des modes de réalisation particuliers, le procédé comprend en outre une adaptation contextuelle supplémentaire dudit jeu additionnel identifié selon au moins un critère externe. Le critère externe peut notamment être le lieu, la date et/ou l’heure d’achat du ticket ou d’accès au jeu additionnel.

[0011] L’ invention a également pour objet un dispositif comprenant une unité de traitement configurée pour exécuter chacune des étapes du procédé décrit précédemment ainsi qu’un système de jeu comprenant un tel dispositif et une gamme de tickets de jeu associés à un jeu principal, chaque ticket de jeu comprenant un élément contextuel d’une pluralité d’éléments contextuels associés au jeu principal, au moins deux tickets distincts de la gamme de tickets comprenant deux éléments contextuels distincts et au moins deux tickets distincts de la gamme de tickets comprenant un même élément contextuel.

[0012] La présente invention vise également un programme informatique comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé précédemment décrit, ou de certaines parties de ce procédé, lorsque ce programme est exécuté par un ordinateur.

[0013] Ce programme peut utiliser n’importe quel langage de programmation (par exemple, un langage objet ou autre) et être sous la forme d’un code source interprétable, d’un code partiellement compilé ou d’un code totalement compilé.

[0014] Un autre aspect concerne un support de stockage non-transitoire d’un programme exécutable par ordinateur, comprenant un ensemble de données représentant un ou plusieurs programmes, lesdits un ou plusieurs programmes comprenant des instructions pour, lors de l’exécution desdits un ou plusieurs programmes par un ordinateur comprenant une unité de traitement couplée de manière opérationnelle à des moyens mémoires et à un module d’interface entrées/sorties, pour exécuter tout ou partie du procédé décrit ci-dessus.

Brève description des dessins

[0015] D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés, dans lesquels :

Fig. 1

[0016] [Fig. 1] illustre un exemple d’un environnement dans lequel l’invention peut être mise en oeuvre selon des modes de réalisation particuliers ;

Fig. 2

[0017] [Fig. 2] illustre un exemple d’un ticket de jeu de grattage côté recto lorsque les masques n’ont pas été retirés (a), côté verso (b) et côté recto lorsque les masques ont été retirés (c) ;

Fig. 3

[0018] [Fig. 3] illustre un premier exemple d’une gamme de trois tickets différents d’un même jeu de grattage ; Fig. 4

[0019] [Fig. 4] illustre un second exemple d’une gamme de trois tickets différents d’un même jeu de grattage ;

Fig. 5

[0020] [Fig. 5] illustre un premier exemple d’étapes pour proposer un jeu additionnel à un joueur, le jeu additionnel étant personnalisé selon des caractéristiques d’un ticket de jeu ;

Fig. 6

[0021] [Fig. 6] illustre un second exemple d’étapes pour proposer un jeu additionnel à un joueur, le jeu additionnel étant personnalisé selon des caractéristiques d’un ticket de jeu ;

Fig. 7

[0022] [Fig. 7] illustre un exemple d’étapes d’un procédé d’adaptation contextuelle d’un jeu additionnel selon des modes de réalisation particuliers de l’invention ; et

Fig. 8

[0023] [Fig. 8] illustre un exemple de dispositif pouvant être utilisé pour mettre en oeuvre, au moins partiellement, des modes de réalisation de l’invention, notamment des étapes décrites en référence aux figures 5 à 7.

Description détaillée

[0024] Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, un ticket d’un jeu à gratter peut permettre l'adaptation d’un jeu additionnel digital à un ou des éléments de contexte portés par le ticket considéré. L'expérience du jeu additionnel est ainsi contextualisée. On entend notamment par élément de contexte, un choix du joueur lors de l'achat du ticket (par exemple un choix d’un signe astrologique dans le cadre du jeu à gratter « Astro » ou un choix d’un numéro dans le cadre du jeu « Numéro porte-bonheur » ou « Numéro fétiche ») ou encore un élément de jeu associé au ticket et découvert lors du grattage. L’expérience de jeu additionnel offre ainsi la possibilité de diversifier, contextualiser voire personnaliser l'expérience du joueur, en adaptant le jeu digital à un élément de contexte particulier.

[0025] La figure 1 illustre un exemple d’un environnement dans lequel l’invention peut être mise en oeuvre selon des modes de réalisation particuliers. Comme représenté, un utilisateur peut acheter un ticket de jeu 100 physique, par exemple dans un point de vente aussi appelé « point of sale » en terminologie anglo-saxonne (POS). Il comprend typiquement un identifiant logistique et un code de validation. Le code de validation est utilisé pour savoir si le joueur a gagné ou non et pour déterminer un statut. A titre d’illustration, après avoir été validé, un ticket peut être dans un état payable, déjà payé ou bloqué, par exemple s’il a été déclaré volé.

[0026] Pour obtenir le paiement d’éventuels lots, le joueur peut se rendre dans un point de vente pourvu d’un terminal 105 connecté à un serveur 110 du gestionnaire du jeu considéré, via un réseau de communication 115. Le terminal 105 comprend des moyens de saisie tels qu’un clavier ou des moyens de lecture tels qu’un scanner pour obtenir le code de validation d’un ticket. Il comprend également des moyens pour adresser des requêtes au serveur 110, notamment des requêtes comprenant des codes de validation de tickets. Ainsi, après avoir lu les identifiants ou codes d’un ticket, le terminal 105 adresse une requête au serveur 110, comprenant l’identifiant logistique et le code de validation, pour connaître le montant du gain et le statut du ticket. En réponse, le terminal reçoit les informations de gains et de statut. Le cas échéant, le point de vente peut alors payer les gains au joueur.

[0027] D’autre part, un joueur peut utiliser un dispositif personnel, par exemple un smartphone 120, une tablette 125 ou un ordinateur personnel (non représenté) pour accéder à un jeu digital additionnel du jeu à gratter. A ces fins, il peut utiliser une application spécifique ou une interface web. Selon des modes de réalisation particuliers, le jeu additionnel modifie le gain porté par le ticket à gratter considéré, par exemple pour ajouter un gain, monétaire ou en nature, à un ticket initialement gagnant ou perdant ou pour réduire partiellement ou totalement le gain porté par le ticket. Il peut s’agir, par exemple, d’un jeu interactif de type quitte ou double.

[0028] En effet, après avoir transmis le résultat du ticket considéré, ou simultanément, le serveur 110 peut transmettre une indication selon laquelle une possibilité est offerte au joueur, possesseur du ticket considéré, de participer à un second jeu, aussi appelé add-on ou jeu additionnel. Il peut s’agir, par exemple, d’un jeu interactif de type « quitte ou double », ou d’un jeu de tirage de type « seconde chance ». Le joueur peut alors lancer le jeu interactif ou confirmer sa participation au second jeu de tirage à l’aide de l’application spécifique ou de l’interface web. Une telle possibilité peut également être offerte à un joueur à un point de vente. Selon des modes de réalisation particuliers, le lancement du jeu interactif ou l’enregistrement de la participation d’un joueur à un second jeu est effectué automatiquement, lorsqu’un joueur consulte son ticket sur l’application spécifique ou l’interface web. [0029] Selon des modes de réalisation de l’invention, certains paramètres du second jeu sont déterminés en fonction d’un élément contextuel associé au ticket considéré, personnalisant ainsi le second jeu en fonction dudit élément contextuel. Il peut s’agir, par exemple, dans le cadre d’un jeu de grattage ayant pour thème l’astrologie, du signe du zodiaque imprimé sur le ticket. Il peut aussi s’agir, par exemple d’un symbole découvert après grattage lié à l’univers du jeu.

[0030] La figure 2 illustre un exemple d’un ticket de jeu de grattage côté recto lorsque les masques n’ont pas été retirés (a), côté verso (b) et côté recto lorsque les masques ont été retirés (c). Comme illustré, le ticket 200 comprend ici une référence graphique 205 au jeu pour lequel le ticket a été édité, ici le jeu « Numéro Fétiche », un élément contextuel 210 correspondant ici au numéro fétiche « 1 » ainsi que des zones à gratter, par exemple les zones à gratter 215-1 et 215-2. Comme indiqué, le grattage de la zone de masquage 215-2 annule le ticket. Le verso du ticket comprend par exemple un extrait des règles du jeu ainsi que des références, par exemple un numéro de ticket 220 et des code-barres correspondants 225. L’élément contextuel est partie intégrante de l’expérience de grattage et de la représentation graphique du ticket. Pour être exploité dans le cadre d’un jeu additionnel digital, l’élément contextuel doit être accessible à l’application du joueur et à la plateforme de jeu. Sa valeur peut être imprimée sur le ticket, par exemple dans une extension du code logistique, ou enregistrée dans le système central de jeu comme attribut complémentaire du ticket.

[0031] La figure 3 illustre un premier exemple d’une gamme de trois tickets différents d’un même jeu de grattage. Comme illustré, il s’agit du jeu de grattage « Numéro Fétiche » décrit en référence à la figure 2. Le premier ticket (ticket a) a un élément contextuel correspondant au numéro fétiche « 1 », le second ticket (ticket b) a un élément contextuel correspondant au numéro fétiche « 2 » et le troisième ticket (ticket c) a un élément contextuel correspondant au numéro fétiche « 3 ». Ces trois tickets permettent de jouer à un même jeu principal, ici le jeu de grattage « Numéro Fétiche » et, conformément à des modes de réalisation de l’invention, à des jeux additionnels personnalisés de façon différente.

[0032] La figure 4 illustre un second exemple d’une gamme de trois tickets différents d’un même jeu de grattage. Comme illustré, il s’agit du jeu de grattage « Astro ». Le premier ticket (ticket a) a un élément contextuel correspondant au signe « Verseau », le second ticket (ticket b) a un élément contextuel correspondant au signe « Taureau » et le troisième ticket (ticket c) a un élément contextuel correspondant au signe « Scorpion ». Ces trois tickets permettent de jouer à un même jeu principal, ici le jeu de grattage « Astro » et, conformément à des modes de réalisation de l’invention, à des jeux additionnels personnalisés de façon différente.

[0033] La figure 5 illustre un premier exemple d’étapes pour proposer un jeu additionnel à un joueur, ce jeu additionnel étant personnalisé selon des caractéristiques d’un ticket de jeu appartenant à une gamme de tickets. Selon ce premier exemple, un ticket de jeu à gratter 500 comprend des éléments graphiques relatifs au jeu, des éléments graphiques relatifs à un élément contextuel du jeu, une ou plusieurs zones à gratter, un identifiant logistique et un code de validation. Ainsi, par exemple, le ticket 500 comprend notamment une référence de jeu 505, un identifiant logistique 510, un code de validation 515, une zone à gratter 520 et un élément graphique 525 relatif à un élément contextuel. L’identifiant logistique 510 est par exemple imprimé sous forme de lettres et/ou de chiffres. Alternativement ou de façon complémentaire, il peut être imprimé sous forme de code- barres et/ou de QR code. Il est observé que selon le mode de réalisation décrit ici, l’élément graphique 525 relatif à un élément contextuel n’est pas utilisé en tant que tel pour contextualiser le jeu additionnel. Cependant, cet élément peut être utilisé par le joueur pour choisir le ticket.

[0034] Selon l’exemple illustré sur la figure 5, l’identifiant logistique 510 et le code de validation 515 sont obtenus par un module de lecture optique 530 ou via un module de saisie manuelle, par exemple à l’aide d’un clavier physique ou virtuel sur un écran tactile.

[0035] Après vérification d’un ticket, le possesseur du ticket peut ici accéder à un jeu additionnel à travers un module de jeu additionnel 535. Ce module de jeu additionnel 535 est par exemple une application exécutée sur un serveur de l’organisateur du jeu, accessible à distance par un dispositif personnel tel qu’un smartphone ou une tablette, ou par un ordinateur situé dans un point de vente. Selon des modes de réalisation particuliers, ce module de jeu peut également être téléchargé et exécuté sur un dispositif personnel. L’accès à ce jeu additionnel peut être automatiquement proposé sur le dispositif utilisé pour activer le ticket, après activation, ou peut être donné au possesseur du ticket à sa demande. Ce jeu additionnel est défini par des paramètres qui sont ici mémorisés dans une base de données 540. Ces paramètres comprennent au moins un élément contextuel de ticket, permettant de personnaliser le jeu additionnel.

[0036] A titre d’illustration, si le jeu additionnel est un jeu interactif, l’élément contextuel obtenu par le module de jeu additionnel 535 peut être utilisé pour définir un paramètre du jeu, par exemple un environnement graphique du jeu additionnel, ou pour modifier les informations affichées au joueur, adapter le contexte à partir duquel le jeu s’exécute ou les choix qui lui sont proposés.

[0037] L’ élément contextuel du ticket est ici obtenu du système central à partir de l’identifiant logistique 510 grâce à un module d’accès 545 relié à une base de données 550 qui établit un lien entre des identifiants logistiques et des éléments contextuels. La base de données 550 est construite lors de la génération des tickets. Un exemple d’une telle base de données est présenté en annexe, sous forme d’un tableau (table 1 ) associant des éléments contextuels à des numéros de ticket. A titre d’illustration, l’élément contextuel ayant la valeur « 1 » est associé aux tickets portant les identifiants logistiques « 0123456789 », « 1063285412 » et « 6893617531 ».

[0038] Selon un mode de réalisation particulier, le module de jeu additionnel 535 interroge le module de lecture 530 qui transmet l’identifiant logistique 510 au module d’accès 545. Ce dernier, après avoir obtenu l’élément contextuel du ticket à partir de la base de données 550, transmet cet élément contextuel au module de lecture 530 qui le transmet à son tour au module de jeu additionnel 535. L’élément contextuel reçu est alors utilisé comme paramètre des règles de jeu obtenues de la base de données 540 et utilisées par le module de jeu additionnel 535. Alternativement, un autre code que l’identifiant logistique peut être utilisé pour retrouver l’élément contextuel.

[0039] Il est observé ici qu’un ou plusieurs critères externes peuvent être utilisé(s) pour définir d’autres éléments de contexte, afin d’augmenter la variété des jeux additionnels. De tels critères externes sont, par exemple, le lieu, la date et/ou l’heure d’achat du ticket, ou d’accès au jeu additionnel via l’application joueur.

[0040] Selon l’exemple illustré, le statut des tickets est mémorisé dans une base de données 555.

[0041] La figure 6 illustre un second exemple d’étapes pour proposer un jeu additionnel à un joueur, le jeu additionnel étant personnalisé selon des caractéristiques d’un ticket de jeu.

[0042] Comme dans l’exemple décrit en référence à la figure 5, un ticket de jeu 600 à gratter comprend des éléments graphiques relatifs au jeu, des éléments graphiques relatifs à un élément contextuel du jeu, une ou plusieurs zones à gratter, un identifiant logistique, un code de validation et une information complémentaire. Cette dernière peut faire partie de l’identifiant logistique ou du code de validation, peut être indépendante et disposée à un emplacement prédéterminé ou peut être indépendante et identifiable à l’aide d’indications graphiques prédéterminées. Elle permet d’obtenir l’élément contextuel du jeu additionnel. Ainsi, par exemple, le ticket 600 comprend notamment une référence de jeu 605, un identifiant logistique 610, un code de validation 615, une zone à gratter 620, un élément graphique 625 et une information complémentaire 630 relatifs à un élément contextuel. L’identifiant logistique 610, le code de validation 615 et/ou l’information complémentaire 630 sont par exemple imprimés sous forme de lettres et/ou de chiffres. Alternativement ou de façon complémentaire, ils peuvent être imprimés sous forme de code-barres et/ou de QR code. A nouveau, l’élément graphique 625 relatif à un élément contextuel n’est pas ici utilisé en tant que tel pour contextualiser le jeu additionnel.

[0043] Selon l’exemple illustré sur la figure 6, l’identifiant logistique 610, le code de validation 615 et l’information complémentaire 630 sont obtenus par un module de lecture optique 635 ou via un module de saisie manuelle, par exemple à l’aide d’un clavier physique ou virtuel sur un écran tactile.

[0044] Après vérification d’un ticket, le possesseur du ticket peut ici accéder à un jeu additionnel à travers le module de jeu additionnel 640. A nouveau, ce module de jeu additionnel est par exemple une application exécutée sur un serveur de l’organisateur du jeu, accessible à distance par un dispositif personnel tel qu’un smartphone ou une tablette, ou par un ordinateur situé dans un point de vente. Selon des modes de réalisation particuliers, ce module de jeu peut également être téléchargé et exécuté sur un dispositif personnel. L’accès à ce jeu additionnel peut être automatiquement proposé sur le dispositif utilisé pour activer le ticket, après activation, ou peut être donné au possesseur du ticket à sa demande. Ce jeu additionnel est défini par des paramètres qui sont ici mémorisés dans une base de données 645. Ces paramètres comprennent au moins un élément contextuel de ticket, permettant de personnaliser le jeu additionnel.

[0045] A titre d’illustration, si le jeu additionnel est un jeu interactif, l’élément contextuel obtenu par le module de jeu additionnel 640 peut être utilisé pour définir un paramètre du jeu, par exemple un environnement graphique du jeu additionnel pour définir un paramètre du jeu, par exemple un environnement graphique du jeu additionnel, ou pour modifier les informations affichées au joueur, adapter le contexte à partir duquel le jeu s’exécute ou les choix qui lui sont proposés.

[0046] Comme indiqué précédemment, le ticket comprend ici une représentation d’un élément contextuel lisible par le module de lecture 635. Cette indication peut être indépendante (e.g. information complémentaire 630) ou être intégrée à l’identifiant logistique ou au code de validation, par exemple sous forme de caractères supplémentaires, par exemple de deux chiffres supplémentaires permettant d’attribuer jusqu’à 100 éléments contextuels à un ensemble de tickets. Cette représentation de l’élément contextuel est directement interprétable par le module de lecture 635 ou par le module de jeu additionnel 640 après que cette représentation de l’élément contextuel lui ait été transmise.

[0047] A nouveau, il est observé ici qu’un ou plusieurs critères externes peuvent être utilisé(s) pour définir d’autres éléments de contexte, afin d’augmenter la variété des jeux additionnels. De tels critères externes sont, par exemple, le lieu, la date et/ou l’heure d’achat du ticket, ou d’accès au jeu additionnel via l’application joueur.

[0048] Il est en outre observé ici que si l’indication d’élément de contexte peut se présenter sous forme d’un code spécifique pouvant être lu directement sur le ticket comme décrit en référence à la figure 6, dans un autre mode de réalisation, cette indication peut être obtenue différemment, par exemple par analyse d’images pour identifier un élément graphique représentatif de l’attribut ou du genre, par exemple l’élément graphique 625 sur la figure 6, ou par réaffectation d’un code existant sur les tickets.

[0049] Comme dans l’exemple illustré sur la figure 5, une base de données 650, accessible par le module de jeu additionnel 635 et par un module d’accès aux données de jeux 655, est notamment utilisée pour mémoriser le statut des tickets et/ou l’obbtenir.

[0050] La figure 7 illustre un exemple d’étapes d’un procédé d’adaptation contextuelle d’un jeu additionnel selon des modes de réalisation particuliers de l’invention.

[0051] Comme illustré, une première étape (étape 700) a pour objet d’identifier un jeu additionnel associé à un ticket de jeu de grattage. Le jeu additionnel peut être identifié à partir du ticket lui-même ou, par exemple, à partir de l’identifiant logistique.

[0052] L’ accès au jeu additionnel est ensuite autorisé au porteur du ticket considéré (étape 705).

[0053] Dans une étape suivante, l’élément contextuel du ticket est obtenu (étape 710). Comme décrit précédemment, notamment en référence aux figures 5 et 6, cet élément contextuel peut être obtenu directement à partir du ticket par une lecture d’une indication spécifique (exemple décrit en référence à la figure 6), par exemple d’une indication textuelle, codée ou graphique ou indirectement, par exemple à partir de l’identifiant logistique du ticket, en accédant à une base de données associant des éléments contextuels à des tickets (exemple décrit en référence à la figure 5).

[0054] Le jeu additionnel identifié est ensuite contextualisé (étape 715). Selon le jeu additionnel identifié, l’adaptation contextuelle peut comprendre une étape de détermination d’un environnement graphique de jeu pour permettre le lancement du jeu interactif. [0055] La figure 8 illustre un exemple de dispositif pouvant être utilisé pour mettre en oeuvre, au moins partiellement, des modes de réalisation de l’invention, notamment des étapes décrites en référence aux figures 5 à 7.

[0056] Le dispositif 800 est par exemple un serveur, un ordinateur ou un terminal.

[0057] Le dispositif 800 comporte de préférence un bus de communication 802 auquel sont reliées :

- une unité centrale de traitement ou microprocesseur 804 (CPU, sigle de Central Processing Unit en terminologie anglo-saxonne) ;

- une mémoire morte 806 (ROM, acronyme de Read Only Memory en terminologie anglo- saxonne) pouvant comporter le système d’exploitation et des programmes tels que "Prog" ;

- une mémoire vive ou mémoire cache 808 (RAM, acronyme de Random Access Memory en terminologie anglo-saxonne) comportant des registres adaptés à enregistrer des variables et paramètres créés et modifiés au cours de l'exécution des programmes précités ; et

- une interface de communication 826 reliée à un réseau de communication distribué 828, par exemple un réseau de communication sans fil et/ou un réseau de communication local, l'interface étant apte à transmettre et à recevoir des données, notamment vers et depuis un dispositif d’un utilisateur.

[0058] Optionnellement, le dispositif 800 peut également disposer des éléments suivants :

- un disque dur 820 pouvant comporter les programmes "Prog" précités et des données traitées ou à traiter selon l’invention ;

- un clavier 822 et une souris 824 ou tout autre dispositif de pointage comme un crayon optique, un écran tactile ou une télécommande permettant à l’utilisateur d’interagir avec les programmes selon l'invention ;

- un lecteur 810 de support amovible de stockage 812 tel qu’une carte mémoire ou un disque, par exemple un disque DVD ; et

- une carte graphique 814 reliée à un écran 816.

[0059] Le bus de communication permet la communication et l'interopérabilité entre les différents éléments inclus dans le dispositif 800 ou reliés à lui. La représentation du bus n'est pas limitative et, notamment, l'unité centrale est susceptible de communiquer des instructions à tout élément du dispositif 800 directement ou par l'intermédiaire d'un autre élément du dispositif 800. [0060] Le code exécutable de chaque programme permettant à l'appareil programmable de mettre en oeuvre les processus selon l'invention peut être stocké, par exemple, dans le disque dur 820 ou en mémoire morte 806.

[0061] Selon une variante, le code exécutable des programmes pourra être reçu par l'intermédiaire du réseau de communication 828, via l'interface 826, pour être stocké de façon identique à celle décrite précédemment.

[0062] De manière plus générale, le ou les programmes pourront être chargés dans un des moyens de stockage du dispositif 800 avant d'être exécutés.

[0063] L'unité centrale 804 va commander et diriger l'exécution des instructions ou portions de code logiciel du ou des programmes selon l'invention, instructions qui sont stockées dans le disque dur 820 ou dans la mémoire morte 806 ou bien dans les autres éléments de stockage précités. Lors de la mise sous tension, le ou les programmes qui sont stockés dans une mémoire non volatile, par exemple le disque dur 820 ou la mémoire morte 806, sont transférés dans la mémoire vive 808 qui contient alors le code exécutable du ou des programmes selon l'invention, ainsi que des registres pour mémoriser les variables et paramètres nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention.

[0064] En fonction du mode de réalisation choisi, certains actes, actions, événements ou fonctions de chacune des méthodes décrites dans le présent document peuvent être effectués ou se produire selon un ordre différent de celui dans lequel ils ont été décrits, ou peuvent être ajoutés, fusionnés ou bien ne pas être effectués ou ne pas se produire, selon le cas. En outre, dans certains modes de réalisation, certains actes, actions ou événements sont effectués ou se produisent concurremment et non pas successivement.

[0065] Bien que décrits à travers un certain nombre d’exemples de réalisation détaillés, le procédé proposé et l’équipement pour la mise en oeuvre du procédé comprennent différentes variantes, modifications et perfectionnements qui apparaîtront de façon évidente à l’homme de l’art, étant entendu que ces différentes variantes, modifications et perfectionnements font partie de la portée de l’invention, telle que définie par les revendications qui suivent. De plus, différents aspects et caractéristiques décrits ci-dessus peuvent être mis en oeuvre ensemble, ou séparément, ou bien substitués les uns aux autres, et l’ensemble des différentes combinaisons et sous combinaisons des aspects et caractéristiques font partie de la portée de l’invention. En outre, il se peut que certains systèmes et équipements décrits ci-dessus n’incorporent pas la totalité des modules et fonctions décrits pour les modes de réalisation préférés. [0066] [Tableau 1]