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Title:
METHOD FOR FIXING A SPECTACLE LENS FOR MACHINING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/120774
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method which consists in: locating and marking on the lens (1) in a manner known per se, the optical center and the axis of the lens; positioning, in a manner known per se, the lens (1) in a locking support centering device (2); applying a thermofusible bonded seal on the receiving surface (2a) of the locking support; bonding the locking support (2) on the lens (1), the bonding being produced by the thermofusible bonded seal. The invention is useful for machining, particularly trimming, ophthalmic lenses, in particular made of organic material.

Inventors:
SICALLAC YVES
Application Number:
PCT/FR2005/000882
Publication Date:
December 22, 2005
Filing Date:
April 12, 2005
Export Citation:
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Assignee:
OWOAY (FR)
SICALLAC YVES
International Classes:
B24B9/14; (IPC1-7): B24B9/14
Foreign References:
DE19749428A11999-05-12
US5720647A1998-02-24
US6110016A2000-08-29
DE9116293U11993-04-08
DE10245081A12004-04-01
DE4134348A11993-04-22
DE4129462A11993-03-11
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN & MAUREAU (Lyon Cedex 06, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de fixation d'un verre de lunette (1 ), notamment un verre correcteur ou verre ophtalmique en matière organique, sur un support bloqueur (2) en vue de son usinage, plus particulièrement de son détourage, sur une machine appropriée, le procédé consistant à : localiser et marquer sur le verre (1 ), d'une manière connue en soi, le centre optique et l'axe du verre; positionner, d'une manière connue en soi, le verre (1 ) dans un dispositif centreur de support bloqueur (2); appliquer un joint (4) de colle thermofusible sur la surface réceptrice (2a) du support bloqueur (2), ou éventuellement sur le verre (1 ) ; coller le support bloqueur (2) sur le verre (1 ), le collage étant réalisé par le joint (4) de colle thermofusible.
2. Procédé de fixation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la colle thermofusible est déposée par points (41 , 42, 43, 44) sur la surface réceptrice (2a) du support bloqueur (2).
3. Procédé de fixation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la colle thermofusible est déposée par zones (4a, 4b, 4c) sur la surface réceptrice (2a) du support bloqueur (2).
4. Procédé de fixation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la colle thermofusible est déposée par filet continu (4) sur la surface réceptrice (2a) du support bloqueur (2).
5. Procédé de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que la colle thermofusible est déposée de façon à combler tout vide entre le verre (1 ) et le support bloqueur (2), et à assurer une surface de collage équivalente à la surface réceptrice (2a) du support bloqueur (2).
6. Procédé de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est appliqué à la fixation d'un verre (1 ) ayant subi des traitements de surface, par exemple de type antisalissures, sur sa face (1a) recevant la colle thermofusible.
Description:
PROCEDE DE FIXATION D'UN VERRE DE LUNETTE POUR SON USINAGE

La présente invention concerne, de façon générale, le domaine de la lunetterie, et elle se rapporte plus particulièrement à un procédé de fixation d'un verre de lunette pour son usinage, plus précisément pour son détourage à partir d'un stade où le verre est de forme circulaire, ceci sur une machine appropriée. L'invention s'applique notamment à l'usinage des verres ophtalmiques ou verres correcteurs en matière organique, telle que polyamide ou polycarbonate, sans exclure les verres minéraux. La partie technique du métier de l'opticien ou autre opérateur de lunetterie consiste à placer un verre ophtalmique dans chaque cadre de la monture sélectionnée par le porteur de lunette. A cet effet, il est nécessaire de réaliser un certain nombre d'opérations. Tout d'abord, après le choix de la monture, l'opticien ou autre opérateur doit situer la position de la pupille de chaque oeil dans le repère de la monture. Il détermine ainsi deux paramètres liés à la morphologie du porteur, à savoir l'écart interpupillaire ainsi que la hauteur de la pupille par rapport à la monture. En ce qui concerne la monture elle-même, il convient d'identifier sa forme, ce qui est réalisé généralement à l'aide d'un gabarit ou d'un appareil spécialement conçu pour déterminer le contour interne du "cercle" (c'est-à-dire le cadre du verre) de la monture. L'opticien ou autre opérateur doit également réaliser un certain nombre d'opérations sur le verre lui-même, avant détourage, pour repérer certaines de ses caractéristiques comme par exemple le centre optique (dans le cas d'un verre unifocal), ou la direction de l'axe de progression et la position du point de centrage pour un verre progressif. Dans la pratique, l'opticien reporte certains points caractéristiques à l'aide d'un instrument marquant sur le verre ophtalmique lui-même. Les marques ainsi réalisées sont utilisées pour fixer sur le verre un support bloqueur de centrage et d'entraînement, aussi appelé "gland" ou "ventouse", permettant de positionner correctement le verre ophtalmique notamment dans une machine de meulage destinée à lui donner le contour voulu, correspondant à la forme de la monture choisie. Comme illustré sur les figures 1 et 2, le verre de lunette 1 est ici fixé par sa face avant, c'est-à-dire sa face convexe 1a, contre le support bloqueur 2 qui est une pièce rigide de forme générale circulaire. Ce support bloqueur 2 est le plus souvent collé provisoirement sur le verre de lunette 1 à l'aide d'un matériau adhésif "double face" 3, en forme de rondelle intercalée entre la face avant 1a du verre 1 et la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2. Le verre 1 ainsi équipé de son support bloqueur 2 est ensuite placé dans une machine de détourage où il lui est donné la forme correspondant à celle de la monture choisie. Le support bloqueur 2 permet de définir un référentiel géométrique dans lequel on repère les points et directions caractéristiques du verre, nécessaires à la mise en cohérence de celui-ci. avec la position de la pupille, ainsi que les valeurs de détourage afin que ces points et directions caractéristiques soient convenablement positionnés dans la monture. La fixation par un matériau adhésif "double face" présente toutefois divers inconvénients. En premier lieu, la face avant 1a du verre de lunette 1 possède une forme sphérique, ou assimilable à une surface sphérique, dans sa zone de fixation sur le support bloqueur 2, tandis que la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2 possède une forme de cône très évasé. La zone théorique de contact entre une sphère et un cône est limitée à une ligne circulaire de surface nulle. L'interposition d'une rondelle adhésive "double face" 3, qui possède une certaine élasticité dans le sens de son épaisseur, permet en pratiqué d'avoir une zone de contact annulaire d'une certaine étendue radiale entre le verre de lunette 1 et le support bloqueur 2. Toutefois, l'étendue de cette zone de contact reste limitée et insuffisante pour assurer un maintien satisfaisant du verre de lunette 1. Le résultat de ce défaut de maintien est un risque de rotation du verre au cours de son usinage, avec pour conséquence des défauts de forme et d'axage du verre, qui eux-mêmes peuvent entraîner : - une difficulté, voire une impossibilité de montage du verre sur une monture de lunette ; - une mauvaise position du verre sur la lunette, ayant pour conséquence, notamment dans le cas de verres correcteurs de l'astigmatisme, une mauvaise correction de la vue du porteur de lunette ; - dans le cas de verres non cerclés, destinés à être percés pour y fixer les charnières des branches et le pontet de la lunette, un mauvais positionnement des perçages. Les remèdes qui pourraient être apportés au procédé de fixation par rondelle adhésive "double face" ne peuvent qu'induire d'autres inconvénients : - si l'on utilise une rondelle adhésive "double face" plus épaisse, on augmente certes la surface de la zone de contact annulaire entre le verre et le support bloqueur, mais on accroît aussi la "souplesse" de la liaison entre le verre et le support bloqueur, ce qui en définitive diminue le maintien du verre ; - si l'on augmente le diamètre du support bloqueur, pour augmenter la surface de la zone de contact entre le verre et le support bloqueur, la périphérie du support bloqueur risque de se rapprocher du contour du verre à usiner, notamment dans le cas d'une verre de petites dimensions, en particulier de faible hauteur, ce qui rend difficile l'usinage de la zone périphérique d'un tel verre. De plus, l'adhésif "double face" est sensible aux variations de température, ce qui rend le résultat dépendant de la température ambiante et, en particulier, aléatoire en cas de température ambiante élevée, pour laquelle le produit adhésif prend une consistance poisseuse. Par ailleurs, les rondelles adhésives "double face" constituent un produit consommable relativement onéreux, et nécessitant des manipulations assez délicates. Enfin, l'utilisation de rondelles adhésives "double face" impose des vitesses d'usinage limitées pour éviter le déplacement des verres relativement aux supports bloqueurs, ce qui limite aussi le rendement du procédé. A titre d'exemple de cet état de la technique, à savoir l'utilisation de rondelles adhésives "double face", il est ici fait référence aux documents DE 19749428 A (figure 12, repère 36) et DE 4134348 A (repère 9). Le document précité DE 19749428 A, ainsi que d'autres documents (DE 9116293 U et DE 10245081 A) indiquent aussi la possibilité d'utiliser un alliage métallique à bas point de fusion, ou une résine ou cire également à bas point de fusion, pour la fixation d'un verre de lunette à usiner sur un support bloqueur. Le retrait de la cire ou d'une matière analogue, en fin d'usinage du verre, nécessite l'utilisation d'un solvant, et le nettoyage d'un verre de lunette recouvert de cire reste une opération relativement longue et contraignante. Lors du retrait de la cire ou matière analogue, il existe le risque d'une dégradation de traitement de surface du verre, s'il s'agit d'un verre déjà traité. Dans le cas particulier des brevets US 5720647 et US 6110016, un matériau fusible tel que cire ou par un autre alliage métallique est coulé dans une cavité circulaire profonde délimitée par une bague ou par un autre élément annulaire, lequel vient au contact direct du verre de lunette, avec un risque évident de rayure de ce verre. De plus, ce procédé consomme une quantité importante de cire ou autre matière, perdue après chaque utilisation, et le caractère massif et volumineux de cette matière moulée entraîne pour celle-ci un temps de solidification relativement important. Enfin, l'appui de la périphérie du verre contre une bague ou un autre élément annulaire constitue, là aussi de façon évidente, un obstacle à l'usinage du verre sur son contour. Dans tous les cas évoqués ci-dessus, la mise en œuvre de cire ou d'une autre matière analogue apparaît longue, délicate et coûteuse, et ce genre de matière ne possède pas une résistance mécanique suffisante aux efforts subis lors de l'usinage du verre. Enfin, le document DE 4129462 A propose une solution différente des précédentes, qui consiste à réaliser le support bloqueur lui-même en une matière adhésive faiblement soluble dans l'eau, telle qu'un amidon végétal ou un collagène animal. Il s'agit là d'un procédé se voulant "écologique", mais qui implique que le support bloqueur soit à usage unique, ce qui est difficilement acceptable du point de vue économique. De plus, les matériaux "naturels" ici proposés ne permettent pas un maintien suffisamment ferme du verre de lunette au cours de son usinage. La présente invention vise à éviter tous les inconvénients précédemment exposés, en fournissant une solution technique procurant un maintien particulièrement rigide et ferme des verres de lunette au cours de leur usinage, et permettant ainsi un usinage à vitesse augmentée, tout en autorisant une diminution de diamètre du support bloqueur qui facilitera l'usinage du verre, la solution proposée étant par ailleurs d'une mise en œuvre simple et économique, et évitant toute détérioration des verres. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fixation d'un verre de lunette, notamment un verre correcteur ou un verre ophtalmique en matière organique, sur un support bloqueur en vue de son usinage, plus particulièrement de son détourage, sur une machine appropriée, le procédé consistant à : - localiser et marquer sur le verre, d'une manière connue en soi, le centre optique et l'axe du verre; - positionner, d'une manière connue en soi, le verre dans un dispositif centreur de support bloqueur ; - appliquer un joint de colle thermofusible sur la surface réceptrice du support bloqueur ou éventuellement sur le verre ; - coller le support bloqueur sur le verre, le collage étant réalisé par le joint de colle thermofusible. Ainsi, l'idée inventive consiste à appliquer un joint de colle thermofusible sur le support bloqueur afin de le coller sur le verre, ou éventuellement l'inverse. Par rapport à une colle classique, ou aux autres matières actuellement utilisées, la colle thermofusible permet de réaliser un collage quasi-instantané car elle se solidifie très rapidement. Le joint de colle suit mieux la forme du verre que le matériau adhésif "double face", et il améliore le maintien du verre sur le support bloqueur. Dans l'ensemble, on obtient ainsi les avantages suivants : En premier lieu, une colle telle que préconisée par l'invention possède un temps de prise de quelques seconde seulement, et la fixation réalisée au moyen de cette colle résiste déjà à des efforts mécaniques conséquents après une période relativement courte. La colle thermofusible ne nécessite aucune précaution spécifique par exemple anti-feu, et elle peut être éliminée sans solvant ni autre moyen ou agent extérieur, et ceci sans risque de dégrader ou d'altérer le traitement de la surface du verre de lunette, déjà façonnée et optiquement active. Ainsi, le procédé de l'invention est notamment applicable à la fixation d'un verre ophtalmique pour son usinage final, le verre ayant, à ce stade, déjà subi un ou plusieurs traitements de surface, par exemple de type anti-salissures, ou encore coloration, durcissement, traitement anti-reflet, traitement hydrophobe, ... Le maniement de la colle thermofusible, qui selon sa composition chimique est applicable à une température pouvant varier entre 12O0C et 2400C, est relativement simple et ne nécessite pas de précautions d'emploi particulières. Cette colle forme un joint de faible épaisseur, de sorte que tout en durcissant plus vite elle est consommée en quantités limitées, ceci contribuant au bon rendement et à l'économie globale du procédé. Le maintien très ferme du verre de lunette, assuré par la colle thermofusible durcie, évite son désaxage ou sa rotation indésirable au cours de son usinage, même à grande vitesse et sous des efforts élevés, et permet de réduire la surface de collage, donc de bien dégager la zone périphérique du verre. Ainsi, l'accès à la zone périphérique du verre est facilité, pour l'usinage de cette zone, même dans le cas de verres de petites dimensions. Le respect du centrage du verre est important, car il garantit les caractéristiques optiques (correction de la vision) du verre fini, ici obtenu après l'usinage final. La colle thermofusible est. déposée, par exemple au moyen d'un pistolet à colle manuel ou automatique, par points, par zones ou par filet continu sur la surface réceptrice du support bloqueur. Dans ce dernier mode, la colle est avantageusement déposée de façon à combler tout vide entre le verre et le support bloqueur, et à assurer une surface de collage équivalente à la surface réceptrice du support bloqueur. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant à titres d'exemples quelques formes de mise en œuvre d'un procédé de fixation selon l'invention, et sur lequel dessin : - la figure 1 (déjà citée) est une vue schématique en coupe d'un verre de lunette fixé sur un support bloqueur au moyen d'une rondelle de matériau adhésif "double face", selon une solution de l'état de la technique ; - la figure 2 (déjà citée) est une vue agrandie de détail de la Figure 1 représentant une partie de la zone de liaison entre le verre et le support bloqueur ; - la figure 3 est une vue similaire à la figure 2 illustrant une partie de la zone de liaison entre un verre de lunette et un support bloqueur fixés l'un à l'autre suivant le procédé de l'invention ; - les figures 4 à 6 sont des vues de dessus du support bloqueur illustrant différents modes d'application de la colle sur ce dernier. De façon connue en soi, le verre de lunette 1 à usiner est passé dans un frontofocomètre pour en déterminer les caractéristiques optiques et en localiser et marquer, par exemple au crayon feutre, le centre optique et l'axe ; le verre est ensuite positionné dans un dispositif centreur de support bloqueur. Comme indiqué en figure 3, un joint 4 de colle thermofusible, par exemple de type colle référencée 12-087D de Getra Adhesives ou équivalent, est appliqué sur la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2 ; puis le support bloqueur 2 est collé sur le verre 1 , plus particulièrement contre la face avant 1a de ce verre. La colle est déposée, dans un état physique liquide/pâteux, au moyen d'un pistolet à colle manuel ou automatique. La figure 4 illustre un second mode de dépôt du joint de colle 4, par points: ici, sont appliqués quatre points de colle 41 , 42, 43 et 44 pour chaque quadrant de la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2. Ce premier mode est tout à fait adapté pour fixer un verre de lunette simple, c'est-à-dire n'ayant pas subi de traitement de surface particulier pouvant affecter son adhérence. La figure 5 illustre un second mode de dépôt du jointde colle 4, par un filet continu circulaire sur la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2, de façon à combler tout vide entre le verre 1 et le support bloqueur 2, et à assurer une surface de collage équivalente à la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2. Ce mode d'exécution est particulièrement adapté lorsque le verre de lunette a déjà subi un traitement de surface, par exemple de type anti¬ salissures, qui en diminue l'adhérence, sur sa face avant 1a recevant la colle thermofusible. La figure 6 montre un troisième mode, "intermédiaire" entre les deux précédents, de dépôt du joint de colle 4, par zones : ici, trois bandes de colle 4a, 4b et 4c sont appliquées sur la surface réceptrice 2a du support bloqueur 2. D'une façon connue en soi, une fois le support bloqueur 2 collé sur le verre 1 , ce dernier est retiré du dispositif centreur et placé dans une machine d'usinage. Après usinage, la séparation du support bloqueur 2 et du verre 1 se fait très simplement, à l'aide d'une pince. La surface réceptrice 2a du support bloqueur 2 n'étant pas traitée, celle-ci est plus adhérente que le verre 1 , le décollage ne laisse pas ou que très peu de colle sur le verre 1 , colle qui est facilement éliminée le cas échéant par de l'alcool. Après décollage du verre 1 , un simple nettoyage par exemple à l'alcool du support bloqueur 2 permet de le réutiliser. Il est à noter que le procédé selon l'invention s'applique à tous les supports bloqueurs du commerce, ainsi qu'à toutes machines d'usinage existantes. Le procédé de fixation selon l'invention améliorant l'adhérence du verre 1 sur son support bloqueur 2, il permet de doubler la vitesse d'usinage sans risque de perte de position, et permet éventuellement de réduire la surface réceptrice, et donc le diamètre du support bloqueur 2, de 10 à 20%, facilitant ainsi l'usinage du verre 1 , en particulier dans les cas de verres de petites dimensions. En ce qui concerne l'augmentation de la vitesse d'usinage, il est à noter que, dans la solution connue de fixation par rondelle adhésive "double face" illustrée par les figures 1 et 2, le matériau adhésif "double face" impose la limite supérieure de vitesse d'usinage, tandis que dans le procédé selon l'invention, ce sont uniquement les caractéristiques mécaniques du verre à usiner qui fixent cette limite. L'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention, telle que définite dans les revendications annexées, par des variantes de mise en œuvre ou d'application, telles que : - pose initiale de la colle sur le verre, et non sur le support bloqueur, notamment dans le cadre d'un procédé automatisé ; - application du procédé non pas à des verres organiques, rinais à des verres de lunettes minéraux.