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Title:
METHOD AND MACHINE FOR FORMING FLEXIBLE BAGS WITH SPECIAL BOTTOM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/120616
Kind Code:
A1
Abstract:
A flexible bag (2) comprises a first wall (21) and a second wall (22) superimposed on the first wall (21), the walls (21, 22) being connected together along longitudinal edges (53) by two bellows (24). According to a method for forming the bag (2), successively: - closing the bag (2) by a flap (25) originating from one of the walls (21) and held on the other wall (22) in order to form a closed end (20) of the bag (2), - grasping, at a predetermined distance from the closed end (20) of the bag (2), the first wall (21) by lower clamps (41) and the second wall (22) by upper clamps (51) and moving apart the walls in order to form a rib (27) on the bellows (24), - releasing of the second wall (22) by the upper clamps (51) and folding down (25), using a reel (6), the closed end (20) on the second wall (22), thus producing a bottom (29). The invention also concerns a machine implementing said method.

Inventors:
SCHALCK VINCENT (FR)
FICHTNER THOMAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/084737
Publication Date:
June 18, 2020
Filing Date:
December 11, 2019
Export Citation:
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Assignee:
HOLWEG GROUP (FR)
International Classes:
B31B70/00; B31B70/04; B31B70/52
Domestic Patent References:
WO2016097310A12016-06-23
Foreign References:
FR2351021A11977-12-09
FR2207456A51974-06-14
FR1270400A1961-08-25
FR786579A1935-09-05
EP2864114B12016-06-22
Attorney, Agent or Firm:
BRUNGARD, Yves (FR)
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Claims:
Revendications

1. Procédé de formation de sac (2) flexible, le sac (2) comportant une pre mière paroi (21) et une deuxième paroi (22) superposée à la première paroi (21), les parois (21, 22) étant reliées entre elles le long de bords longitudinaux (53) par deux soufflets (24), selon lequel, successivement : on ferme le sac (2) pour former une extrémité fermée (20) du sac (2) à l’opposé d’une extrémité ouverte, on saisit à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée (20) du sac (2) la première paroi (21) par des pinces inférieures (41) montées sur un support inférieur (4) et la deuxième paroi (22) par des pinces supérieures (51) montées sur un support supérieur (5) et on écarte les parois à l’aide des pinces (41, 51), on lâche la deuxième paroi (22) par les pinces supérieures (51) et on rabat (25) avec un rabatteur (6) l’extrémité fermée (20) sur la deuxième paroi (22) en formant un premier pli (281) sortant sur la première paroi (21) entre les pinces inférieures (41), un deuxième pli (282) sortant sur la deuxième paroi (22) entre les extrémités des côtes (27), et un troisième pli (283) rentrant sur la deuxième paroi (22) symétriquement à l’extrémité du sac (2) par rapport au deuxième pli (282), réalisant ainsi un fond (29) délimité entre le premier et le deuxième pli ( 281, 282), le procédé étant caractérisé en ce que lors de l’écartement des pinces (41, 51), on forme une côte (27) sur les soufflets (24) s’étendant d’une paroi à l’autre (21, 22).

2. Procédé selon la revendication 1, selon lequel on appuie avec des moyens d’appui (7) sur la deuxième paroi (22) après le relâchement des pinces supérieures (51).

3. Procédé selon l’une des revendications précédentes, selon lequel on main tient un écartement entre la deuxième paroi (22) et la première paroi (21) sur au moins une partie de la largeur du sac (2) et sur toute sa longueur afin de créer un canal d’alimentation en air depuis l’extrémité ouverte jusqu’à l’extrémité fermée (20).

4. Procédé selon l’une des revendications précédentes selon lequel on forme initialement les sacs fermés par le rabat (25), on les empile, puis on les dépile pour réaliser le fond (29).

5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 3, selon lequel la formation du fond (29) est réalisée en ligne avec la formation du sac (2).

6. Procédé selon l’une des revendications précédentes selon lequel la distance prédéterminée entre l’extrémité fermée (20) et le premier pli (281), res- pectivement le deuxième pli (282) est sensiblement égale à la profondeur des soufflets (24).

7. Machine de fabrication de sacs flexibles, le sac (2) comportant une pre mière paroi (21) et une deuxième paroi (22) superposée à la première paroi (21), les parois (21, 22) étant reliées entre elles le long de bords longitudinaux (53) par deux soufflets (24), une extrémité (20) du sac (2) étant fermée , la machine étant caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens de réception (3) pour recevoir en série des sacs (2) se déplaçant dans une direction principale (Fl) parallèle aux bords longitudinaux (53), l’extrémité fermée (20) en avant, un support inférieur (4) pour supporter deux pinces inférieures (41), les pinces inférieures (41) étant agencées pour saisir la première paroi (21) à une distance prédéterminée de l’extré mité fermée (20) du sac (2), un support supérieur (5) pour supporter des pinces supérieures (51), les pinces supérieures (51) étant agencées pour saisir la deuxième paroi (22) à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée (20) du sac (2), le support supérieur (5) et le support inférieur

(4) étant agencés pour écarter les pinces inférieures (41) des pinces su périeures (51) pour former une côte (27) sur les soufflets (24) s’étendant d’une paroi à l’autre (21, 22), un rabatteur (6) pour rabattre le fond (29) sur la deuxième paroi (22) en formant un premier pli (281) sortant sur la première paroi (21) entre les pinces inférieures (41), un deuxième pli (282) sortant sur la deuxième paroi (22) entre les extrémités des côtes (27), et un troisième pli (283) rentrant sur la deuxième paroi (22) symétriquement à l’extrémité du sac (2) par rapport au deuxième pli (282).

8. Machine selon la revendication 7, dans laquelle les supports inférieur et supérieur sont des cylindres contrarotatifs respectivement inférieur et su périeur (4, 5).

9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens d’appui (7) pour appuyer sur la deuxième paroi (22) après le relâchement des pinces supérieures (51) et qui comportent une règle (71) s’étendant selon la direction d’une génératrice du cylindre supérieur (5), et des moyens d’actionnement pour extraire la règle (71) du cylindre supérieur (5) pendant la phase de rabattement et la rétracter ensuite.

10. Machine selon l’une des revendications 7 à 9, dans laquelle le rabatteur est réalisé par un cylindre de rabattement (6) configuré pour serrer le sac (2) contre le support inférieur (4).

11. Machine selon l’une des revendications 7 à 10, dans laquelle le support inférieur (4) et/ou le support supérieur (5) comporte des moyens d’as piration pour aspirer respectivement la première et/ou la deuxième paroi (21, 22) de manière à les séparer avant la saisie par les pinces (41, 51).

12. Machine selon la revendication 11, dans laquelle les moyens d’aspiration s’étendent en amont du support supérieur sur une longueur suffisante pour créer au moins un canal d’alimentation en air depuis l’extrémité ouverte du sac jusqu’à l’extrémité fermée (20).

13. Machine selon la revendication 12, dans laquelle les moyens d’aspiration comportent une bande perméable à l’air montée en boucle et contre la quelle la deuxième paroi du sac est aspirée, la bande étant entraînée pour défiler à la même vitesse que le sac.

14. Machine selon l’une des revendications 7 à 13, caractérisé en ce qu’elle comporte une station de refoulage (9) pour marquer les parois du sac selon un premier marquage à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée (20) et selon un deuxième marquage à la même distance prédéterminée du premier marquage.

15. Machine selon la revendication 14, dans laquelle la station de refoulage (9) comporte un cylindre de refoulage (91) et un contre-cylindre (91) montés contrarotatifs parallèlement l’un à l’autre, le cylindre de refoulage (91) comporte deux lames (911, 912) s’étendant le long de deux génératrices et faisant saillie de la surface du cylindre (91), le contre-cylindre (92) comportant une surface souple.

Description:
PROCÉDÉ ET MACHINE DE FORMATION DE SACS FLEXIBLES À FOND

SPÉCIAL

DOMAINE DE L’INVENTION

L’invention concerne un procédé de formation de sacs flexibles du genre comportant deux parois reliées par des soufflets et fermés à une extrémité par un fond. Elle concerne également une machine mettant en oeuvre un tel procédé.

ART ANTÉRIEUR

On connaît depuis longtemps des procédés industriels de fabrication de sacs en matière flexible telle que du papier ou de la matière synthétique. Par exemple, le document FR 1 270 400 décrit une machine et un procédé dans lequel une bande est déroulée puis formée en boyau. Le boyau est aplati de telle sorte qu’il comporte une première et une deuxième paroi, puis le boyau est sectionné en tronçon de telle sorte qu’à chaque extrémité du tronçon subsiste une patte qui prolonge la première ou la deuxième paroi. Dans une étape de pliage, la patte est pliée et collée en étant rabattue sur la paroi autre que celle dont la patte est issue. On peut ainsi fabriquer des sacs à une grande cadence avec une grande variété de matières et de formats. Le document FR 786 579 montre plusieurs exemples de cette technique. Il montre en particulier sur les figures 4 à 6 un procédé de fabrication dans lequel la bande de papier est munie à intervalles réguliers de lignes de perforations transversales, avec une ligne au centre et deux lignes, décalées axialement par rapport à la ligne centrale sur chaque lé de la bande.

Le boyau est formé en repliant chaque bord par-dessus la partie centrale et en collant entre eux les deux bords le long d’une jonction centrale de telle sorte que les perforations forment deux lignes transversales décalées respectivement sur l’une et l’autre des faces du boyau. Le boyau ainsi formé passe entre une paire de galets d’entraînement qui entraînent le boyau à une vitesse constante. La partie avant du boyau est saisie par le dispositif de pliage qui comporte un tambour et un rouleau de pliage contrarotatifs. Le tambour et le rouleau de pliage tournent avec une vitesse périphérique supérieure à celle de la paire de galets d’entraînement. Le rouleau de pliage comporte une barre apte à pincer l’avant du boyau contre le tambour, de telle sorte que la partie avant du boyau est tirée et séparée par déchirement le long des perforations pour former un tronçon. A la séparation, du fait des décalages entre les lignes de perforation, une patte arrière est ainsi formée sur le tronçon, de même qu’une patte avant à l’extrémité du boyau. Cette patte avant se retrouvera sur le tronçon suivant. La patte avant est repliée par le dispositif de pliage sur une zone encollée pour fermer la partie avant du tronçon. Pour cela, le rouleau comporte en outre une lame de pliage, placée juste en arrière de la barre, qui pousse le boyau dans une pince portée par le tambour de manière à plier le boyau.

Dans une variante, le boyau est formé avec des soufflets qui relient la première et la deuxième paroi. Le document WO 2016 097310 Al montre un exemple de tels sacs. On connaît aussi un procédé de fabrication de sacs à fond carré qui ont l’avantage de pouvoir être dressés sur le fond et rester ouverts et debout plus facilement. Le document EP 2 864 114 B1 décrit un exemple de machine mettant en oeuvre un tel procédé. Dans cet exemple, une ébauche est d’abord formée et présente deux peaux reliées entre elles le long de deux bords opposés par deux soufflets. L’ébauche est posée à plat sur une table, l’une des peaux dite inférieure étant contre la table, l’autre peau étant par dessus et les soufflets étant rabattus entre les deux peaux. L’ébauche est entraînée en translation sur la table dans une direction parallèle aux soufflets vers un tambour en périphérie duquel différentes stations sont réparties.

Des premiers moyens de refoulage réalisent une première ligne de pliage au niveau des soufflets, et une deuxième ligne de pliage à une distance prédéter minée de la première ligne, dans une direction perpendiculaire aux soufflets. Les moyens de refoulage comportent un porte-lame rotatif et des rainures com plémentaires portées par un tambour contrarotatif. En progressant, l’avant de l’ébauche est happé entre le tambour et un rouleau. Le tambour comporte des moyens de pincement avant pour entraîner l’ébauche en pinçant le bord avant de la peau inférieure. Pour faciliter la séparation des deux peaux, le rou leau d’ouverture comporte des moyens d’aspiration qui maintiennent la peau supérieure contre le rouleau après son passage entre celui-ci et le tambour. En retrait par rapport aux moyens de pincement avant, des premiers moyens de pincement latéraux pincent le bord latéral de l’ébauche au niveau de la jonction entre le soufflet et la peau inférieure. De manière symétrique, des deuxièmes moyens de pincement pincent le bord latéral de l’ébauche au ni veau de la jonction entre le soufflet et la peau supérieure. Lorsque l’ébauche poursuit son passage entre le rouleau et le tambour, les moyens de pincement latéraux s’écartent les uns des autres, ouvrent l’ébauche et forment un pli sur le soufflet dans un plan radial du tambour et du rouleau. Les deuxièmes moyens de pincement relâchent l’ébauche tandis que dans la suite du mouvement du tambour qui entraîne l’ébauche, des spatules rabattent la partie ouverte vers le centre. La peau supérieure se plie vers l’arrière au niveau de la deuxième ligne de pliage. Dans la suite des opérations, des deuxièmes moyens de refoulage marquent deux lignes transversales, de part et d’autre de la deuxième ligne de pliage. L’une de ces lignes coïncide avec la première ligne de pliage. Ensuite les deux rabats délimités par ces lignes de pliage sont encollés et rabattus l’un sur l’autre pour fermer le fond plat et former ainsi le sac.

Les opérations de fabrication d’un tel sac sont bien plus complexes que celles d’un sac plat de telle sorte que les cadences de production sont bien plus limitées.

OBJECTIFS DE L’INVENTION Pour résoudre ces problèmes, l’invention vise à proposer un procédé et une machine de fabrication de sacs qui aient l’avantage des sacs à fond carré mais avec des cadences de production proches de la fabrication des sacs plats.

DESCRIPTION DE L’INVENTION

Avec ces objectifs en vue, l’invention a pour objet un procédé de formation de sac flexible, le sac comportant une première paroi et une deuxième paroi superposée à la première paroi, les parois étant reliées entre elles le long de bords longitudinaux par deux soufflets, selon lequel, successivement :

> on ferme le sac pour former une extrémité fermée du sac à l’opposé d’une extrémité ouverte,

on saisit à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée du sac la première paroi par des pinces inférieures montées sur un support inférieur et la deuxième paroi par des pinces supérieures montées sur un support supérieur et on écarte les parois à l’aide des pinces,

on lâche la deuxième paroi par les pinces supérieures et on rabat avec un rabatteur l’extrémité fermée sur la deuxième paroi en formant un premier pli sortant sur la première paroi entre les pinces inférieures, un deuxième pli sortant sur la deuxième paroi entre les extrémités des côtes, et un troisième pli rentrant sur la deuxième paroi symétriquement à l’extrémité du sac par rapport au deuxième pli, réalisant ainsi un fond délimité entre le premier et le deuxième pli,

le procédé étant caractérisé en ce que lors de l’écartement des pinces, on forme une côte sur les soufflets s’étendant d’une paroi à l’autre.

Ainsi, on fait succéder à la fabrication de sacs plats une étape de formation d’un fond spécial. La formation des côtes crée des parties raides qui main tiennent les parois écartées avant le rabattement, puis lors de l’utilisation du sac. Naturellement, les soufflets se plient en biais d’une part depuis l’extrémité fermée jusqu’aux extrémités des côtes et d’autre part depuis une ligne de pli interne des soufflets jusqu’aux extrémités des côtes. Grâce à ce procédé, on forme des sacs ayant un fond de forme rectangulaire à partir de sacs plats. On peut ainsi obtenir des cadences proches de celles de la fabrication de sacs plats avec une fonction similaire à celle des sacs à fonds carrés. L’étape d’écarte- ment des parois est similaire à celle dans le procédé de fabrication des sacs à fonds carrés, mais elle est appliquée à un sac qui est déjà fermé. Le maintien du rabat est réalisé par exemple par collage avec une colle fusible ou une colle à solvant, ou par soudure lorsque le matériau s’y prête, par exemple s’il est ou comprend une matière thermoplastique. Selon un perfectionnement, on appuie avec des moyens d’appui sur la deuxième paroi après le relâchement des pinces supérieures. On facilite ainsi la formation du troisième pli en amorçant le rabattement de la deuxième paroi sur elle-même.

Selon un perfectionnement, on maintient un écartement entre la deuxième paroi et la première paroi sur au moins une partie de la largeur du sac et sur toute sa longueur afin de créer un canal d’alimentation en air depuis l’extrémité ouverte jusqu’à l’extrémité fermée. Ainsi lorsque l’on écarte la première paroi de la deuxième paroi, et qu’ainsi on crée une cavité au niveau de l’extrémité fermée du sac, de l’air peut venir emplir la cavité en passant par le canal d’alimentation. On évite ainsi de limiter la cadence du fait de la durée de remplissage trop longue si les parois restaient superposées.

Selon un mode de réalisation, on forme initialement les sacs fermés par le rabat, on les empile, puis on les dépile pour réaliser le fond. On peut réaliser les sacs plats à la cadence optimale de la machine qui les fabrique. Des piles des sacs sont ensuite reprises, par le nombre de machines nécessaires pour former les fonds spéciaux selon l’invention.

Selon un autre mode de réalisation, la formation du fond est réalisée en ligne avec la formation du sac. On évite ainsi le stockage intermédiaire et les moyens de dépilage nécessaire dans le mode de réalisation précédant. Selon une caractéristique géométrique, la distance prédéterminée entre l’ex trémité fermée et le premier pli, respectivement le deuxième pli est sensiblement égale à la profondeur des soufflets. Ainsi, lorsqu’il est ouvert, le sac comporte des flancs formés par les soufflets qui ont la même largeur que le fond . L’invention a aussi pour objet une machine de fabrication de sacs flexibles, le sac comportant une première paroi et une deuxième paroi superposée à la première paroi, les parois étant reliées entre elles le long de bords longitudinaux par deux soufflets, une extrémité du sac étant fermée, la machine comportant des moyens de réception pour recevoir en série des sacs se déplaçant dans une direction principale parallèle aux bords longitudinaux, l’extrémité fermée étant en avant, un support inférieur pour supporter deux pinces inférieures, les pinces inférieures étant agencées pour saisir la première paroi à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée du sac, un support supérieur pour suppor ter des pinces supérieures, les pinces supérieures étant agencées pour saisir la deuxième paroi à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée du sac, le support supérieur et le support inférieur étant agencés pour écarter les pinces inférieures des pinces supérieures pour former une côte sur les soufflets s’éten dant d’une paroi à l’autre, un rabatteur pour rabattre le fond sur la deuxième paroi en formant un premier pli sortant sur la première paroi entre les pinces inférieures, un deuxième pli sortant sur la deuxième paroi entre les extrémités des côtes, et un troisième pli rentrant sur la deuxième paroi symétriquement à l’extrémité du sac par rapport au deuxième pli.

Selon une disposition constructive, les supports inférieur et supérieur sont des cylindres contrarotatifs respectivement inférieur et supérieur. Une fois que les pinces ont passé le col entre les cylindres, les pinces s’éloignent les unes des autres du fait de la rotation des cylindres. Après une rotation complète, les pinces retrouvent une position pour prendre en charge le sac suivant.

Selon un perfectionnement, la machine comporte des moyens d’appui pour appuyer sur la deuxième paroi après le relâchement des pinces supérieures et qui comportent une règle s’étendant selon la direction d’une génératrice du cylindre supérieur, et des moyens d’actionnement pour extraire la règle du cylindre supérieur pendant la phase de rabattement et la rétracter ensuite. La sortie de la règle peut être commandée par exemple par un système à came ou par une commande à motorisation électrique ou pneumatique. Selon une disposition constructive, le rabatteur est réalisé par un cylindre de rabattement configuré pour serrer le sac contre le support inférieur. Le rabatteur guide d’abord l’extrémité fermée du sac vers un col entre lui et le premier support puis serre le sac au niveau de ce col afin de bien former les plis, de telle sorte que le sac est aplati pour le stockage et le transport. Selon un perfectionnement, le support inférieur et/ou le support supérieur comporte des moyens d’aspiration pour aspirer respectivement la première et/ou la deuxième paroi de manière à les séparer avant la saisie par les pinces. On garantit ainsi que les pinces ne saisissent que la paroi proche afin de bien séparer les parois. Selon un perfectionnement, les moyens d’aspiration s’étendent en amont du support supérieur sur une longueur suffisante pour créer au moins un canal d’alimentation en air depuis l’extrémité ouverte du sac jusqu’à l’extrémité fer mée. Ces moyens permettent le remplissage en air du sac lors de l’écartement des parois à l’extrémité fermée. Selon une disposition constructive, les moyens d’aspiration comportent une bande perméable à l’air montée en boucle et contre laquelle la deuxième paroi du sac est aspirée, la bande étant entraînée pour défiler à la même vitesse que le sac. La bande accompagne le déplacement de la deuxième paroi pour éviter le frottement de celle-ci. La bande constitue l’une des parois d’un caisson mis en dépression, ce qui permet de créer l’aspiration à travers la bande. Pour créer la perméabilité, la bande peut être perforée à intervalles réguliers.

Selon un perfectionnement, la machine comporte une station de refoulage pour marquer les parois du sac selon un premier marquage à une distance pré déterminée de l’extrémité fermée et selon un deuxième marquage à la même distance prédéterminée du premier marquage. Le premier marquage correspon dra ensuite à la première et la deuxième ligne de pliage. Le deuxième marquage correspondra à la troisième ligne de pliage. En marquant par avance les lignes de pliage, on facilite la formation desdits plis. On s’assure également de la position desdites lignes de pliage.

Selon une disposition constructive, la station de refoulage comporte un cylindre de refoulage et un contre-cylindre montés contrarotatifs parallèlement l’un à l’autre, le cylindre de refoulage comportant deux lames s’étendant le long de deux génératrices et faisant saillie de la surface du cylindre et le contre- cylindre comportant une surface souple.

DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés parmi lesquels :

> la figure 1 est une vue schématique de côté d’une machine selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

> la figure 2 est une vue en perspective d’un sac plat avant la transformation selon le procédé de l’invention ;

la figure 3 est une vue similaire à la figure 2 du sac ayant subi une étape de formation des côtes ;

> la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 du sac pendant une phase de rabattement ;

la figure 5 est une vue de côté du sac de la figure 2 à la fin de la phase de rabattement ;

la figure 6 est une vue en perspective du sac ouvert est posé debout près à être rempli

> la figure 7 est une vue similaire à la figure 1 selon un deuxième mode de réalisation la figure 8 est une vue similaire à la figure 2 après la réalisation du refoulage selon le deuxième mode de réalisation.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Une machine de fabrication de sacs flexibles, selon un premier mode de réalisation et telle que représentée schématiquement sur la figure 1, comporte une station de formation de fond 1 classique et dont la description détaillée n’est pas reprise ici. A la sortie de la station de formation de fond 1, un sac 2 plat est fourni, le sac 2 comportant, comme montré sur la figure 2, une première paroi 21 et une deuxième paroi 22 superposée à la première paroi 21. Les parois 21, 22 sont reliées entre elles le long de bords longitudinaux 23 par deux soufflets 24. Une extrémité 20 du sac 2 est fermée par un rabat 25 issu de la première paroi 21 et collé sur la deuxième paroi 22. Le sac 2 est représenté avec une languette 26 qui prolonge la première paroi 21 au- delà de l’extrémité de la deuxième paroi 22 à l’opposé de l’extrémité fermée. Cependant, l’invention s’applique également au cas où la languette 26 prolonge la deuxième paroi 22, ou, d’une manière plus générale, quelle que soit la forme de cette extrémité.

La machine comporte en outre des moyens de réception 3, un support inférieur 4, un support supérieur 5, et un rabatteur 6.

Les moyens de réception 3 sont prévus pour recevoir en série les sacs 2 se déplaçant dans une direction principale parallèle aux bords longitudinaux en provenance de la station de formation de fond 1, l’extrémité fermée 20 en avant. Les moyens de réception 3 permettent de faire transiter les sacs 2 un par un, à intervalle régulier jusqu’à l’étape suivante.

Le support inférieur a la forme d’un cylindre inférieur 4 monté rotatif. Le cylindre inférieur 4 supporte deux pinces inférieures 41, les pinces inférieures 41 étant agencées pour saisir la première paroi 21 du sac 2 présenté par les moyens de réception 3 à une distance prédéterminée de l’extrémité fermée 20 du sac 2. Les pinces inférieures 41 sont alignées sur une même génératrice du cylindre inférieur 4. Le support supérieur a la forme d’un cylindre supérieur 5 monté rotatif dans le sens inverse à celui du cylindre inférieur 4. Le cylindre supérieur 5 supporte des pinces supérieures 51 qui sont agencées pour saisir la deuxième paroi 22 à la distance prédéterminée de l’extrémité fermée 20 du sac 2. Pour cela, les pinces inférieures 41 et supérieures 51 sont en regard les unes des autres sans décalage angulaire. Les pinces supérieures 51 sont alignées sur une même génératrice du cylindre supérieur 5. La saisie des parois est effectuée lorsque les pinces sont au niveau du col entre les cylindres inférieur et supérieur 4, 5.

Pour faciliter la saisie par les pinces 41, 51, les cylindres supérieur et inférieur 4, 5 comportent des moyens d’aspiration 8, pour aspirer respectivement la première et la deuxième paroi 21, 22 de manière à les séparer avant la saisie par les pinces 41, 51. Ces moyens d’aspiration 8 comportent deux caissons inférieurs 81 et deux caissons supérieurs 82 en regard l’un de l’autre en amont du support supérieur 5 et, pour chaque caisson 81, 82, une bande 83, 84 perméable à l’air montée en boucle. La bande 83, 84 perméable est placée contre le caisson 81, 82 devant une ouverture de celui-ci et est entraînée pour défiler à la même vitesse que le sac. La bande 83, 84 est par exemple percée d’une rangée de trous en son milieu. Le caisson 81, 82 est mis sous dépression par des moyens non représentés de sorte que la deuxième paroi 22 du sac est aspirée contre la bande 84 du caisson supérieur 82 et la première paroi 21 du sac est aspirée contre la bande 83 du caisson inférieur 81. La longueur des caissons 81, 82 est suffisante pour que, lorsque les pinces saisissent les parois supérieure et inférieure 21, 22, un canal d’alimentation en air soit créé depuis l’extrémité ouverte 21 du sac jusqu’à l’extrémité fermée 20 par l’écartement des parois dû à l’aspiration contre les bandes 83, 84. De préférence, les caissons 81, 82 sont placés pour aspirer les bords des parois 21, 22 au niveau des soufflets 24.

Le support supérieur 5 et le support inférieur 4 sont agencés pour écarter les pinces inférieures 41 des pinces supérieures 51. L’écartement est obtenu par la poursuite de la rotation des cylindres inférieur et supérieur 4, 5 de sorte que la distance entre les pinces 41, 51 augmente. On forme ainsi une côte 27 sur chacun des soufflets 24 s’étendant d’une paroi à l’autre.

La machine comporte en outre des moyens d’appui 7 pour appuyer sur la deuxième paroi 22 après le relâchement des pinces supérieures 51. Les moyens d’appui 7 comportent une règle 71 s’étendant selon la direction d’une géné ratrice du cylindre supérieur 5, et des moyens d’actionnement pour extraire la règle 71 du cylindre supérieur 5 pendant la phase de rabattement et la rétracter ensuite. Le rabatteur 6 est prévu pour rabattre le fond sur la deuxième paroi 22. Le rabatteur 6 est réalisé par un cylindre de rabattement 6 configuré pour serrer le sac 2 contre le cylindre inférieur 4 en étant rotatif dans le sens inverse du cylindre inférieur 4.

La machine met en oeuvre un procédé de formation d’un fond spécial sur les sacs 2 plats.

Après que l’une des extrémités du sac 2 ait été fermée dans la station de formation de fond 1 par un rabat 25 issu de l’une des parois 21 et collé sur l’autre paroi 22, d’une manière connue en soi, le sac 2 est transporté dans une direction de transport par les moyens de réception 3, les bords longitudinaux 53 du sac 2 étant parallèles à la direction de transport Fl, vers le col entre les cylindres supérieur et inférieur 4, 5, lesquels sont contrarotatifs. L’extrémité fermée 20 du sac 2 dépasse le col et les moyens d’aspiration tendent à écarter la première 21 de la deuxième paroi 22. De plus, un canal est créé à l’intérieur du sac le long de chaque bord pour mettre en communication le fond avec l’ouverture du sac. Les pinces inférieures 41 et supérieures 51 sont actionnées pour saisir respectivement la première et la deuxième paroi 21, 22 à une dis tance prédéterminée de l’extrémité fermée 20 du sac 2. Ainsi les pinces 41, 51 s’introduisent dans l’espace délimité par les soufflets 24. Elles maintiennent la première paroi 21, respectivement la deuxième 22, sur le cylindre inférieur 4, respectivement supérieur 5. Lors de la poursuite de la rotation des cylindres inférieur et supérieur 4, 5, les parois sont écartées à l’aide des pinces 41, 51 pour former une côte 27 sur les soufflets 24 s’étendant d’une paroi à l’autre 21, 22, comme montré sur la figure 3. La cavité ainsi créée se remplit d’air depuis l’extrémité ouverte en passant par les canaux d’alimentation en air. Les pinces supérieures 51 sont alors commandées pour lâcher la deuxième paroi 22. La règle 71 des moyens d’appui 7 est déployée pour appuyer sur la deuxième paroi 22 après le relâchement des pinces supérieures 51, comme le montre la figure 4.

Le sac 2 poursuit sa trajectoire vers le cylindre de rabattement 6 pour ra- battre l’extrémité fermée 20 du sac 2 sur la deuxième paroi 22 en formant un premier pli 281 sortant sur la première paroi 21 entre les pinces inférieures 41, un deuxième pli 282 sortant sur la deuxième paroi 22 entre les extrémités des côtes 27, et un troisième pli 283 rentrant sur la deuxième paroi 22 symétrique ment à l’extrémité du sac 2 par rapport au deuxième pli 282, réalisant ainsi un fond 29 délimité entre le premier et le deuxième pli 281, 282. La distance entre l’extrémité fermée 20 et le premier pli 281, respectivement le deuxième pli 282 est sensiblement égale à la profondeur des soufflets 24.

Lors de l’utilisation du sac 2, on peut l’ouvrir par l’extrémité ouverte en écartant la première et la deuxième paroi 21, 22, pour obtenir une forme comme sur la figure 6. Selon la nature du matériau du sac 2, celui-ci peut tenir debout sur le fond 29 créé selon le procédé. Le matériau peut être du papier, du film plastique ou un tissé en matière thermoplastique.

Dans une variante non représentée, on forme initialement les sacs fermés par le rabat 25, on les empile, puis on les dépile pour réaliser le fond 29. Des moyens de dépilage remplacent la station de formation de fond 1 et alimente les moyens de réception 3 avec les sacs un par un.

L’action des moyens d’appui 7 n’est pas indispensable, selon le compor tement du matériau formant les sacs. Le troisième pli 283 peut se former naturellement par l’action de rabattement. Selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, représenté sur la figure 7, la machine se distingue de celle du premier mode de réalisation en ce qu’elle comporte une station de refoulage 9 pour marquer les parois du sac et faciliter la mise en forme de celui-ci. La station de refoulage 9 est placée en amont des moyens d’aspiration 8 et comporte un cylindre de refoulage 91 et un contre-cylindre 91. Les deux cylindres 91, 92 sont montés rotatifs parallèlement l’un à l’autre et sont contrarotatifs. Le cylindre de refoulage 91 comporte deux lames 911, 912 s’étendant le long de deux génératrices et faisant saillie de la surface du cylindre 91. Le contre-cylindre 92 comporte une surface souple, réalisée par exemple par un revêtement en caoutchouc, au moins en regard des lames 911, 912.

En fonctionnement, la vitesse périphérique des cylindres 91, 92 est celle de défilement des sacs. Les lames 911, 912 viennent successivement pincer le sac 2 contre le contre-cylindre 92 et ainsi réaliser deux marquages sur chaque sac. De préférence, le premier marquage correspond au premier pli 281 et au deuxième pli 282, tandis que le deuxième marquage anticipe le troisième pli 283, comme montré sur la figure 8. La distance préférentielle entre le premier marquage et le bord de l’extrémité fermée est égale à la profondeur des soufflets. La distance préférentielle entre le deuxième marquage et le bord de l’extrémité fermée est égale à deux fois la profondeur des soufflets. Le reste du fonctionnement est similaire à celui qui a été décrit précédemment.