DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un procédé de traitement de contenus non structurés de recettes de cuisine par un appareil culinaire.

ART ANTERIEUR

Il est connu d’utiliser un appareil culinaire comprenant une unité de connexion configurée pour télécharger des contenus relatifs à des recettes de cuisine à partir d’un serveur. Les contenus peuvent correspondre à des fichiers textes, images et/ou vidéos.

L’appareil culinaire peut également être configuré pour rechercher des contenus présents dans le serveur selon un critère de recherche comme par exemple les contenus relatifs à des recettes comprenant un aliment donné.

Une fois un résultat comprenant les contenus défini, l’utilisateur de l’appareil culinaire peut demander un téléchargement de ces contenus pour les visionner.

Cette disposition est utile dans le sens où elle permet à l’utilisateur d’avoir accès sur l’appareil culinaire à un ensemble de contenus correspondant à un critère de recherche.

Cependant lorsque le nombre de contenus ou leur taille est importante, il est nécessaire de prévoir un appareil culinaire comprenant une unité de connexion apte à recevoir en mémoire l’ensemble de ces contenus.

L’expérience peut également se révéler désagréable pour l’utilisateur si le téléchargement prend trop de temps ou si la connexion s’interrompt.

La présente invention vise à résoudre tout ou partie des inconvénients mentionnés ci-dessus.

EXPOSE DE L’INVENTION

A cet effet, la présente invention concerne un procédé de traitement de contenus non structurés de recettes de cuisine par un appareil culinaire, l’appareil culinaire comprenant : - une unité de connexion comprenant un module de communication configuré pour recevoir des contenus non structurés en provenance d’au moins un serveur distant et une mémoire, et

- une unité d’affichage comprenant une mémoire configurée pour recevoir lesdits contenus non structurés en provenance de la mémoire de l’unité de connexion et des moyens de traitement configurés pour structurer lesdits contenus non structurés de recettes de cuisine,

le procédé de traitement de contenus non structurés de recettes de cuisine comprenant les étapes suivantes :

- une étape E1 d’établissement d’une connexion sécurisée entre l’appareil culinaire et l’au moins un serveur distant comprenant un envoi d’une requête d’établissement d’une connexion sécurisée par l’appareil culinaire à destination de l’au moins un serveur distant, l’au moins un serveur distant imposant une restriction de la connexion sécurisée relative à une quantité maximale de contenus non structurés à télécharger sur l’appareil culinaire et/ou une durée déterminée de maintien de la connexion sécurisée,

- une étape E2 d’envoi d’une requête de recherche de recettes de cuisines à destination de l’au moins un serveur distant en utilisant la connexion sécurisée,

- une étape E3 de réception d’un résultat relatif à ladite requête de recherche de recettes de cuisine, le résultat comprenant une liste ordonnée de contenus non structurées aptes à être téléchargés,

- une étape E4 d’envoi à destination de l’au moins un serveur distant d’une demande de téléchargement d’un groupe de contenus non structurés consécutifs de la liste ordonnée,

- une étape E5 de téléchargement et de stockage dans un espace de la mémoire de l’unité de connexion de tout ou partie de chaque contenu non structuré du groupe de contenus non structurés consécutifs de la liste ordonnée jusqu’à atteindre la restriction imposée par la connexion sécurisée,

- une étape E6 de transfert de chaque contenu non structuré stocké dans un espace de la mémoire de l’unité de connexion vers un espace de la mémoire de l’unité d’affichage, chaque contenu non structuré transféré depuis la mémoire de l’unité de connexion vers la mémoire de l’unité d’affichage libérant un même espace de la mémoire de l’unité de connexion de manière à continuer l’étape de téléchargement et de stockage,

- une étape E7 de structuration des contenus non structurés stockés dans la mémoire de l'unité d’affichage par les moyens de traitement de l’unité d’affichage.

En d’autres termes, le maintien de la connexion sécurisée pendant la durée déterminée et/ou suivant une quantité maximale de contenus non structurés à télécharger correspond à l’établissement d’une connexion sécurisée persistante.

L’unité de connexion est agencée pour transférer des contenus non structurés téléchargeables réceptionnés de manière à libérer un espace de sa mémoire. Cette disposition permet à l’unité de connexion de réceptionner d’autres contenus non structurés téléchargeables.

Ainsi, il est possible de transférer de grandes quantités de contenus non structurés de l’unité de connexion à l’unité d’affichage sans que les capacités de traitement et/ou la mémoire de l’unité de connexion ne soient limitantes.

En effet, même si un contenu est de taille plus grande que la mémoire de l’unité de connexion sous sa forme structurée, il est possible de le transférer de manière non structurée, c'est-à-dire par portions, à l’unité d’affichage.

La mémoire de l’unité de connexion est distincte de la mémoire de l’unité d’affichage.

Selon un aspect de l’invention, la connexion sécurisée est une connexion impliquant un échange secret de données qui n’est pas destiné à être intercepté par une entité extérieure.

Selon un aspect de l’invention, la connexion sécurisée correspond à l’utilisation d’un protocole de sécurisation d’échanges sur Internet de type «Transport Layer Security » ou TLS.

De préférence, l’appareil culinaire comprend en mémoire un ou plusieurs certificats d’authentification pour l’établissement de la connexion sécurisée.

Ainsi, l’au moins un serveur distant envoie chaque contenu non structuré téléchargeable soit entièrement soit par portions, c'est-à-dire morceaux ou « chunks » que l’appareil culinaire va réassembler lui-même pour reconstituer le contenu structuré correspondant.

Selon un aspect de l’invention, un contenu non structuré comprend plusieurs portions de données distinctes aptes à être téléchargées séparément. Selon un aspect de l’invention, un contenu structuré est en une seule partie et est apte à être exploité par l’unité d’affichage.

Selon un aspect de l’invention, une fois atteinte la restriction imposée par l’établissement de la connexion sécurisée, l’étape E1 est réitérée et :

- soit les étapes E2 à E7 sont réitérées en considérant un nouveau résultat relatif à la même requête de recherche de recettes de cuisine, ou bien

- soit les étapes E2 à E7 sont réitérées en considérant un résultat complémentaire relatif à la requête de recherche établie sur la base des contenus non structurés consécutifs de la liste ordonnée non encore téléchargés, l’étape E1 étant réitérée jusqu’à ce que le groupe des contenus non structurés téléchargeables consécutifs de la liste ordonnée ait été téléchargé.

Cette disposition permet de réinitialiser la restriction établie par le serveur distant en matière de quantité de contenu non structuré téléchargeable et/ou de durée de maintien de la connexion.

Il est ainsi possible de lancer une nouvelle recherche ou alors de poursuivre le téléchargement des contenus non-structurés.

Selon un aspect de l’invention, l’étape de transfert E6 est suivie par et/ou est concomitante d’une étape E61 de substitution et/ou de conservation des contenus structurés et/ou non structurés préalablement en mémoire de l’unité d’affichage.

Cette disposition permet de limiter le nombre de contenus téléchargés enregistrés en mémoire de l’unité d’affichage.

Selon un aspect de l’invention, le procédé de traitement comprend une pluralité d’étapes d’envoi E4 de demandes de téléchargement, chaque étape d’envoi E4 concernant un groupe correspondant de contenus non structurés consécutifs de la liste ordonnée. Ainsi tant que la restriction de la connexion sécurisée n’est pas atteinte, il est possible de demander le téléchargement d’un nouveau groupe de contenus non structurés consécutifs de la liste ordonnée.

Selon un aspect de l’invention, la pluralité d’étapes d’envoi E4 comprend deux étapes d’envoi E4 de demandes de téléchargement consécutives pour lesquelles les groupes correspondants comprennent au moins un contenu non structuré en commun.

Cette disposition permet d’avoir dans la mémoire de l’unité d’affichage au moins un contenu ayant été structuré par les moyens de traitement correspondant à un contenu non structuré compris dans une nouvelle demande de téléchargement.

Ainsi le temps d’attente pour l’affichage est réduit puisqu’un ou plusieurs contenus peuvent déjà être présents en mémoire de l’unité d’affichage lors d’une nouvelle demande de téléchargement.

Selon un aspect de l’invention, le ou chaque envoi de requête de recherche et/ou de demande de téléchargement résulte d’une interaction d’un utilisateur avec une interface de l’appareil culinaire apte à échanger des données avec l’unité d’affichage.

Cette disposition permet à l’utilisateur d’avoir accès au contenu téléchargeable des résultats sans pour autant avoir à préalablement tous les télécharger sur l’appareil culinaire.

En effet, seule une partie est d’abord téléchargée puis une partie alternative si le demandeur souhaite consulter d’autres contenus téléchargeables des résultats.

Selon un aspect de l’invention, l’unité de connexion est configurée pour échanger des données avec une pluralité de serveurs distants de sorte à établir des connexions sécurisées avec plusieurs serveurs et recevoir différents contenus non structurés de différents serveurs de la pluralité de serveurs.

Cette disposition permet d’optimiser la vitesse de réception des contenus non structurés téléchargés selon la disponibilité des serveurs de la pluralité de serveurs. Selon un aspect de l’invention, l’unité d’affichage présente des capacités de traitement et/ou de mémoire volatile et/ou non-volatile supérieures aux capacités de traitement et/ou de mémoire volatile et/ou non-volatile de l’unité de connexion.

Selon un aspect de l’invention, l’unité de connexion comprend un microcontrôleur fonctionnant à une fréquence CPU inférieure à 250 MHz.

Selon un aspect de l’invention, le microcontrôleur de l’unité de connexion comprend au maximum 2 Mo de mémoire flash et/ou au maximum 512 ko de mémoire RAM.

Selon un aspect de l’invention, chaque contenu structuré comprend des informations pour l’affichage d’un texte, une image, une vidéo et/ou des instructions de commande de fonctionnement de l’appareil culinaire.

Selon un aspect de l’invention, dans lequel le module de communication de l’unité de connexion est agencé pour se connecter à l’au moins un serveur distant via une passerelle d’un réseau domestique local, ou via un appareil mobile connecté à un réseau mobile, ou encore directement via le réseau mobile.

La présente invention concerne également un produit programme d’ordinateur comprenant des instructions de code agencées pour mettre en oeuvre les étapes d’un procédé de traitement tel que décrit ci-dessus lorsque ledit programme est exécuté sur une unité de connexion et une unité d’affichage d’un appareil culinaire.

La présente invention concerne en outre un appareil culinaire comprenant un produit programme d’ordinateur tel que décrit ci-dessus.

La présente invention concerne également un appareil culinaire comprenant une cuve de cuisson agencée pour recevoir des aliments et un élément chauffant agencé pour chauffer tout ou partie de la cuve de cuisson, et éventuellement un moyen de brassage agencé pour brasser les aliments contenus dans la cuve de cuisson.

Les différents aspects définis ci-dessus non incompatibles peuvent être combinés. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention sera mieux comprise à l’aide de la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel :

La figure 1 est une vue schématique d’un appareil culinaire configuré pour communiquer avec deux serveurs distants ;

La figure 2 est un schéma représentant un résultat de recherche sur une interface de l’appareil culinaire ;

La figure 3 est un schéma représentant des contenus sur l’interface de l’appareil culinaire ;

La figure 4 est un diagramme représentant les étapes d’un procédé de traitement de contenus non structurés de recettes de cuisine.

DESCRIPTION EN REFERENCE AUX FIGURES

Dans la description détaillée qui va suivre des figures définies ci-dessus, les mêmes éléments ou les éléments remplissant des fonctions identiques pourront conserver les mêmes références de manière à simplifier la compréhension de l’invention.

Comme illustré à la figure 1 , un appareil culinaire 1 comprend une interface 3, une unité de connexion 5 et une unité d’affichage 7.

L’unité de connexion 5 inclut un microcontrôleur 8. L’unité de connexion 5 comprend un module de communication 9. L’unité de connexion 5 est configuré pour recevoir des contenus non structurés 1 1 en provenance d’un premier serveur distant 13 et/ou d’un deuxième serveur distant 15.

La réception de ces contenus non structurées 1 1 peut être réalisée via la connexion à une passerelle d’un réseau domestique local, par exemple une box internet, ou via un appareil mobile connecté à un réseau mobile, notamment un smartphone connecté à un réseau mobile permettant un débit de données suffisant, par exemple un réseau mobile du type 5G ou supérieure, ou encore via la connexion directe à un tel réseau mobile. L’unité de connexion 5 comprend également une mémoire 17 apte à stocker de manière temporaire les contenus non structurés 1 1 reçus du premier serveur distant 13 et/ou du deuxième serveur distant 15.

L’unité d’affichage 7 comprend également une mémoire 19 configurée pour recevoir lesdits contenus non structurés 1 1 en provenance de la mémoire 17 de l’unité de connexion 5.

L’unité d’affichage 7 comprend des moyens de traitement 21 incluant un microcontrôleur et configurés pour structurer lesdits contenus non structurés 1 1 en contenus structurés 23.

L’unité d’affichage 7 présente des capacités de traitement et/ou de mémoire volatile et/ou non-volatile supérieures aux capacités de traitement et/ou de mémoire volatile et/ou non-volatile de l’unité de connexion 5.

Le microcontrôleur 8 de l’unité de connexion 5 fonctionne à une fréquence CPU inférieure à 250 MHz et comprend au maximum 2 Mo de mémoire flash et/ou au maximum 512 ko de mémoire RAM.

Un contenu non structuré 1 1 comprend plusieurs portions distinctes de données aptes à être téléchargées séparément. Au contraire, un contenu structuré 23 est un fichier en une seule partie apte à être exploité par l’unité d’affichage 7.

Chaque contenu structuré 23 comprend un texte, une image, une vidéo et/ou des instructions de commande de fonctionnement de l’appareil culinaire 1 .

L’unité d’affichage 7 est également agencée pour procéder à l’affichage d’un contenu structuré sur l’interface 3.

Comme illustré à la figure 4, un procédé de traitement de contenus non structurés 1 1 de recettes de cuisine par un appareil culinaire 1 comprend les étapes détaillées ci-dessous.

Une étape E1 consiste en l’établissement d’une connexion sécurisée 25 entre l’appareil culinaire 1 et le premier serveur distant 13 et entre l’appareil culinaire 1 et le deuxième serveur distant 15. Cette étape comprend un envoi d’une requête d’établissement d’une connexion sécurisée 27 par l’appareil culinaire 1 à destination du premier serveur distant 13 et du deuxième serveur distant 15.

Chacun des serveurs distants 13, 15 impose une restriction de la connexion sécurisée 29 relative à une quantité maximale de contenus non structurés 11 à télécharger sur l’appareil culinaire 1 et/ou une durée déterminée de maintien de la connexion sécurisée 25.

Ainsi, l’unité de connexion 5 est configurée pour échanger des données avec les serveurs distants 13, 15 de sorte à établir des connexions sécurisées 25 correspondantes et recevoir différents contenus non structurés 11 des deux serveurs 13, 15.

Chaque connexion sécurisée 25 qui est établie est une connexion sécurisée permanente. Chaque connexion sécurisée 25 est une connexion impliquant un échange secret de données qui n’est pas destiné à être intercepté par une entité extérieure.

Chaque connexion sécurisée 25 correspond à l’utilisation d’un protocole de sécurisation d’échanges sur Internet de type «Transport Layer Security » ou TLS.

Pour ce faire, l’unité de connexion 5 comprend en mémoire 17 un ou plusieurs certificats d’authentification pour l’établissement des connexions sécurisées 25. Ainsi, les serveurs distants 13, 15 envoient chaque contenu non structuré 11 téléchargeable soit entièrement soit par portions, c'est-à-dire par morceaux ou « chunks » que l’appareil culinaire 1 va réassembler lui-même pour reconstituer le contenu structuré 23 correspondant.

Puisque l’appareil culinaire 1 est connecté à deux serveurs distants 13, 15, les contenus non structurés 11 sont téléchargeables à partir d’un serveur distant 13 ou d’un autre 15 selon leurs disponibilités et/ou la vitesse de téléchargement la plus rapide.

Une étape E2 consiste en l’envoi d’une requête de recherche de recettes de cuisines 31 à destination des serveurs distants 13, 15 en utilisant les connexions sécurisées 25. Cette étape E2 peut être réitérée et une nouvelle recherche effectuée. La recherche est réalisée selon un critère déterminé comme par exemple un nom d’aliment qui est saisi par l’utilisateur au niveau de l’interface 3 de l’appareil culinaire 1.

Une étape E3 consiste en la réception d’un résultat 33 relatif à ladite requête de recherche de recettes de cuisine 31 en provenance du premier serveur distant 13 et/ou du deuxième serveur distant 15.

Comme illustré à la figure 2, le résultat 33 comprend une liste ordonnée 35 de contenus non structurées 11 aptes à être téléchargés.

Le résultat 33 est affiché sur l’interface 3 de l’appareil culinaire 1 et peut être consulté par l’utilisateur. Lorsque l’utilisateur effectue une nouvelle recherche un nouveau résultat 33 est affiché selon le même principe.

Une étape E4 consiste en l’envoi à destination du premier serveur distant 13 et/ou du deuxième serveur distant 15 d’une demande de téléchargement 37 d’un groupe 38 de contenus non structurés 11 consécutifs de la liste ordonnée 35. Cet envoi fait suite à une interaction de l’utilisateur avec l’interface 3 de l’appareil culinaire 1.

En pratique et comme illustré à la figure 2, l’utilisateur sélectionne sur l’interface 3 un contenu déterminé 39 et le groupe 38 comprend un premier nombre de contenus le précédant et un deuxième nombre de contenus le suivant.

Une étape E5 consiste en un téléchargement et un stockage dans un espace de la mémoire 17 de l’unité de connexion 5 de tout ou partie de chaque contenu non structuré 11 du groupe 38 de contenus non structurés 11 consécutifs de la liste ordonnée 35 jusqu’à atteindre la restriction de la connexion sécurisée 27 si elle est atteinte.

Une étape E6 consiste en un transfert de chaque contenu non structuré 11 stocké dans la mémoire 17 de l’unité de connexion 5 vers la mémoire 19 de l’unité d’affichage 7, chaque contenu non structuré 11 transféré depuis la mémoire 17 de l’unité de connexion 5 vers l’unité d’affichage 7 libérant un espace de la mémoire 17 de l’unité de connexion 5 de manière à continuer l’étape E5 de stockage. Une étape E7 consiste en la structuration des contenus non structurés 1 1 stockés dans la mémoire 19 de l'unité d’affichage 7 par les moyens de traitement 21 de l’unité d’affichage 7.

Ainsi comme illustré à la figure 3, le groupe 38 de la liste ordonnée 35 qui a été téléchargé peut-être affiché.

Ici, la demande de téléchargement est relative à un groupe 38 de la liste ordonnée 35 comprenant le contenu déterminé 39, trois contenus le précédant et six contenus le suivant.

Par groupe 38 de la liste ordonnée 35, on entend une partie des contenus constituant la liste ordonnée 35.

Quatre contenus structurés 23 sont affichés et les six autres sont en mémoire 19 au cas où l’utilisateur veuille les consulter sans qu’il ne soit nécessaire d’attendre.

L’étape E4 peut être réitérée suite à une interaction de l’utilisateur avec l’interface 3 de l’appareil culinaire 1 . Ainsi, chaque étape E4 d’envoi concerne un groupe 38 correspondant de contenus non structurés 1 1 consécutifs de la liste ordonnée 35.

Comme illustré à la figure 3, l’utilisateur peut sélectionner un nouveau contenu déterminé 39’ et le faire glisser tout à gauche de l’interface 3. Le nouveau contenu déterminé 39’ remplace ainsi le contenu déterminé 39 antérieur. Les trois contenus structurés 23 suivant le nouveau contenu déterminé 39’ étant prêt à être affichés car présents en mémoire 19 de l’unité d’affichage 7, l’utilisateur n’a pas à attendre.

Suite à cette interaction un nouveau groupe 38’ de la liste ordonnée 35 est téléchargé en appliquant les étapes E5 à E7.

L’étape E6 est également suivie par une étape E61 de substitution et/ou de conservation des contenus structurés 23 et/ou non structurés 1 1 préalablement en mémoire 19 de l’unité d’affichage 7.

Ainsi les trois premiers contenus de la figure 3 sont substitués par de nouveaux contenus structurés 23 et les sept derniers contenus structurés 23 sont conservés en mémoire 19 de l’unité d’affichage 7. Si la restriction de la connexion sécurisée 29 est atteinte, les étapes E1 à E7 peuvent être réitérées :

- soit les étapes E2 à E7 sont réitérées en considérant un nouveau résultat 33 relatif à la même requête de recherche 31 de recettes de cuisine, ou bien - soit les étapes E2 à E7 sont réitérées en considérant un résultat 33 complémentaire relatif à la requête de recherche 31 établie sur la base des contenus non structurés 11 consécutifs de la liste ordonnée 35 non encore téléchargés, l’étape E1 étant réitérée jusqu’à ce que le groupe 38 des contenus non structurés 11 téléchargeables consécutifs de la liste ordonnée 35 ait été téléchargé.

Le procédé de traitement ainsi décrit permet de ne télécharger qu’un groupe 38 de la liste ordonnée tout en permettant à l’utilisateur d’avoir accès à toute la liste ordonnée 35 car le téléchargement est complété en fonction des interactions de l’utilisateur.

Ce procédé permet ainsi de limiter la mémoire 19 de l’unité d’affichage 7 et plus encore de l’unité de connexion 5, les contenus 11 étant téléchargés de manière non structurés c'est-à-dire par portions.

Ceci est également possible grâce à l’utilisation d’une connexion sécurisée permanente car il n’est pas nécessaire de rétablir la connexion avec un ou plusieurs serveurs distants 13, 15 à chaque demande de téléchargement 37.

L’utilisateur a donc accès à la liste ordonnée 35 issue de la recherche comme si tous les contenus structurés 23 étaient enregistrés en mémoire 19 de l’unité d’affichage 7 alors que seul une partie de ces contenus structurés 23 sont en mémoire 19.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.