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Title:
MODIFIABLE INERTIAL MULTIDIRECTIONAL ALVEOLAR STRUCTURE ELEMENTS AND FABRICATION METHODS THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1987/001789
Kind Code:
A1
Abstract:
Method for the construction of self-supporting alveolar structure bodies having a high rigidity and resisting stresses exerted in all directions, all together or separately, impacts, pressures, shock waves, acoustic and thermal phenomena, using free volumes like assemblies with different characteristics or like dampers. It also provides the possibility to modify the weight of said body by filling it with different fluids which are circulating or static, under different pressures and to contain special agents which are permanent or which may be activated under certain stresses due to the pressure, the temperature, etc...

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Inventors:
LECAROZ JEAN (FR)
Application Number:
PCT/FR1985/000259
Publication Date:
March 26, 1987
Filing Date:
September 23, 1985
Export Citation:
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Assignee:
LECAROZ JEAN
International Classes:
E04B1/32; E04B1/342; E04B1/48; E04B1/62; E04H9/00; E04H15/20; E06B3/01; F16M1/00; F16S5/00; F41H5/02; E04C3/00; (IPC1-7): F16S5/00; E04B1/62; E04C3/00; E04H9/00; E04H15/20; E06B3/01; F16M1/00; F41H5/02; B63B3/00; B64C1/00; B01D13/00
Foreign References:
US4095386A1978-06-20
US3504761A1970-04-07
US3170471A1965-02-23
US3213628A1965-10-26
US3109766A1963-11-05
US3765299A1973-10-16
US2077729A1937-04-20
US3611648A1971-10-12
US3229649A1966-01-18
US4198454A1980-04-15
DE1042430B1958-10-30
GB131640A1919-09-04
FR2505730A11982-11-19
US3737043A1973-06-05
EP0117597A21984-09-05
FR2548726A11985-01-11
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Claims:
Revendications.
1. Elément de structure autoporteuse à résistance multidi¬ rectionnelle, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une superposi tion ou une juxtaposition de couches de cellules 104 ou 111 et 112, les cellules dans chaque couche ayant des formes dé¬ terminées par les intersections de deux séries de cylindres parallèles entre eux dans chaque série et de même dimension dans le sens transversal à chaque couche.
2. Elément de structure autoporteuse à résistance multidi¬ rectionnelle, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une superposi¬ tion ou une juxtaposition de couches de cellules 104 ou 111, 112 et 113, ou 114,115 et 116, les cellules dans chaque cou che ayant des formes déterminées par lesIntersections de plusieurs séries de cylindres parallèles entre eux dans cha¬ que série et de même dimension dans le sens transversal à chaque couche..
3. Elément de structure selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que des séries de cylindres ont des direc¬ tions qui se coupent selon un angle quelconque.
4. Elément de structure selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que des séries de cylindres ont des direc¬ tions orthogonales.
5. Elément de structure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les cylindres ont des sections rec¬ tangulaires.
6. Elément de structure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les cylindres ont des sections trian¬ gulaires.
7. Elément de structure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les cylindres ont des sections en losange.
8. Elément de structure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les cylindres ont des sections hexa¬ gonales.
9. Elément de structure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les cylindres ont des sections en parallélogramme.
10. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les sections des cylindres, de formes différentes, peuvent être assemblées en combinaisons.
11. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué par plusieurs cylin¬ dres juxtaposés, parallèles entre eux de sorte que leurs axes de symétrie sont concentriques.
12. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les axes des cylindres 170a, 171a, 180a, 181a, 190a et 191a coupant l'axe de symétrie d'un cylindre 161, présentent entre eux des angles égaux.
13. Elément de structure selonl'une quelconque des reven dications précédentes, caractérisé en ce que le cylindre central 161 peut être vide ou comporter des plans quelconques.
14. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce qu'il peut tourner autour de l'axe du cy¬ lindre central 161.
15. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les cellules sont isolées, séparément ou par groupes.
16. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les cellules sont communicantes, tota¬ lement ou par groupes.
17. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures 10a, 10b, lia, 11b, 12a et 12c sont disposées en chicanes.
18. Elément de structure selon l'une quelconque des reven dications précédentes, caractérisé en ce que les cellules communiquent totalement ou par groupes au travers de clapets directionnels 220. FE ÏLl .
19. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que des cellules communiquent par des fu¬ sibles 267 et 268, sous forme de zones de rupture, sous l'action de la chaleur, de la pression, d'un agent chimique, etc..., d'un quelconque de ces moyens ou par leurs combi¬ naisons.
20. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les enveloppes 20 ou 21 sont ouvertes librement sur l'extérieur ou à travers des fusibles ou rac¬ cordées à des alarmes 270, 271, 272, à des indicateurs, etc.
21. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que des fluides remplissent les cellules et sont statiques ou en mouvement.
22. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que des fluides remplissent certains vo lûmes et sont différents, sous différentes températures, sous différentes pressions ou changent de caractéristiques sous, des contraintes.
23. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que tout ou partie des cellules contien¬ nent un gaz ou une matière compressible jouant le rδle d'un amortisseur.
24. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce qu'une vidange partielle ou totale des fluides contenus dans des volumes, provoque une variation de l'inertie.
25. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce qu'une variation d'inertie provoque un déplacement du centre de gravité dans un plan vertical ou dans un autre plan.
26. Elément de structure selon l'une quelconquedes reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce qu'il est relié à un dispositif 13 de dé ballastage par gravité ou sous pression. .
27. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les fluides remplissant les cellules contiennent des produits, isolés ou non, qui, sous l'action de la pression, de la température, d'un agent chimique, etc ... , se mélangent aux fluides en transformant leurs caracté¬ ristiques comme des agents moussants, des rétenteurs, des gélifiants, etc...
28. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que ses plans constitutifs sont souples.
29. Elément de structure selon la revndication 28, caractérisé en ce que ses plans constitutifs se rigidifient par durcissement après que l'élément de structure ait pris sa forme définitive.
30. Elément de structure selon les revendications de 1 à 27, caractérisé en ce que tous ses plans constitutifs sont rigi¬ des.
31. Elément de structure selon l'une quelconque des reven dications précédentes, caractérisé en ce que des plans de cellules sont totalement ou partiellement poreux.
32. Elément de structure selon les revendications 1 à 27, 30 et 31, caractérisé en ce que les plans constitutifs des autres cy¬ lindres, insérés à l'intérieur d'une même série de cylindres sont organisés de sorte qu'ils sont autobloquants.
33. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les plans le constituant sont cons¬ truits ou recouverts de tous matériaux de synthèse, minéraux ou composites, seuls ou en combinaisons.
34. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les plans qui le constituent compor¬ tent des fibres diverses telles que de verre, de carbone,de silicium, etc..., tissées ou en disposition aléatoire ou orientées uni ou multidirectionnellement.
35. Elément de structure selon l'une quelconque des reven dications précédentes, caractérisé en ce que les plans le constituant sont compo¬ sés, totalement ou partiellement, de métaux ou alliages, séparément ou en combinaisons.
36. Elément de structure selon les revendications 1 à 27 et 30 à 35, caractérisé en ce que les plans le constituant sont composés ou recouverts de céramiques, armées ou non.
37. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que des plans ou parties de plans le cons¬ tituant sont composés de corps poreux ou servant de substra¬ tum à tout revêtement.
38. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les plans le constituant ont des ca¬ ractéristiques physiques et chimiques différentes en com¬ binaisons ou juxtapositions.
39. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que les plans le constituant sont d'épais¬ seurs et de matières constitutives qui sont différentes se¬ lon des plans, parties de plans ou selon des axes.
40. Elément de structure selon l'une quelconque des reven¬ dications précédentes, caractérisé en ce que ses plans constitutifs présentent des combinaisons de tous les états spécifiés.
41. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pièces constitutives de l'élément de structure, sont assemblées et fixées entre elles sous forme de pièces planes, puis l'ensemble est expansé. FEUÎLLE DE RE LACE E T .
42. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon les revendications 1 à 14, 16 à 29, 31, 33 à 41, caractérisé en ce que l'expansion est réalisée par l'intro¬ duction d'un fluide à l'intérieur de l'élément de structure.
43. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendications 1 à 31 et 33 à 40, caractérisé en ce qu'un agent gonflant est introduit dans chaque cellule pendant l'assemblage des pièces planes, puis le gonflement de l'agent est déclenché.
44. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des reven¬ dications 41, 42, 43, caractérisé en ce que l'élément de structure est rigidifié après qu'il ait pris sa forme définitive avec ou sans moule extérieur.
45. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les cellules sont remplies d'un subie stratum, puis l'élément est éliminé, puis on moule un nouvel élément, avec ou sans renfort de matières à fibres aléatoi res ou orientées dans les vides laissés par le substratum, puis le substratum est éliminé ou conservé.
46. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que des éléments plans ou préformés sont assemblés par tous moyens tels que collage, échauffement, vibration, pression, choc, rayonnement, etc..., et par sou¬ dage sous toutes ses formes telles que laser, projection de faisceaux d'électrons, etc...
47. 1 :.
48. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les accostages ou les jonctions de pièces se font par encastrement avec ou sans joint et peu vent comporter des tiges de solidarisation.
49. Procédé de réalisation d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendicationsprécédentes, caractérisé en ce que des pièces formant cellules sont insé¬ rées à l'intérieur d'une rangée de cylindres et sont jointes à ces cylindres pour ne former qu'un ensemble monolithique.
50. Application de l'invention d'un élément de structure selon l'une quelconque des revendications précédentes à un procédé de constructions industrielles, stratégiques, agri¬ coles, individuelles ou collectives, fixes ou mobiles.
51. Application de l'invention d'un élément.de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à un procédé"de constructions anti_sismiques.
52. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à la réalisation de toutes structures gonflables.
53. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à la construction de structures et panneaux d'isolation thermi¬ que et de cloisons antifeu.
54. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à la réalisation de panneaux de stockage et d'échange d'énergie.
55. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à la réalisation de structures et panneaux d'isolation phonique décomposant et réverbérant les ondes soniques.
56. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à la réalisation de structures et panneaux antiradiations.
57. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27 et 29 à 48 à la réalisation de structures et panneaux de supports de pré¬ cision ou de guidage.
58. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 48 à la réalisa¬ tion de structures et panneaux de soutènement, de fixation ou d'ancrage.
59. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27 et 29 à 48 à la réalisation de fermetures de sécurité telles que des por¬ tes de hangars blindés, de silos, etc...
60. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27 et 29 à 48 à la réalisation d'éléments de filtration.
61. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27 et 29 à 48 à la réalisation d'éléments de pervaporation.
62. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications précédentes à la FEUILLE DE R construction d'enceintes de confinement de tous corps ou ma¬ tières dangereux ou stratégiques, mobiles ou fixes telles que des containers, des réservoirs, des abris N.B.C, etc...
63. Application de l'invention d'un élément de structure se Ion l'une quelconque des revendications 1 à 48 à la cons¬ truction d'abris mobiles automoteurs ou montables sur des véhicules.
64. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 48 à la cons truction aéronautique et spatiale en éléments tels que cel¬ lules, ailes, cloisons, planchers, gouvernes, etc...
65. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27 et 28 à 48, à la construction de bâtis de machines, de moteurs, de tur bines à gaz, etc...
66. Application de 1 *invention,d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27"et 28 à 48, à la construction de pièces allongées telles que poteaux, poutres, mâts, arbres de transmission, etc...
67. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 27 et 28 à 48, à la construction d'armoires pour une utilisation électro¬ nique.
68. Application de l'invention d'un élément de structure se¬ lon l'une quelconque des revendications 1 à 48, à la cons¬ truction de tout ouvrage de marine tel que coque de navire, engins de plongée, mâts, portes d'écluses, structures off¬ shore, etc... /"* f 1 (J, —• ; '.
Description:
Eléments de structure alvéolaire multidirectionnelle à iner¬ tie pouvant varier et leurs procédés de fabrication-

La présente invention a pour objet un élément de structure à résistance multidirectionnelle, ses procédés de fabrication ainsi que les applications de cet élément.

On connaît depuis longtemps des constructions dont le modèle le plus répandu, à section hexagonale, est défini par " nid d'abeille ".

Leur utilisation est très large, notamment dans les panneaux de constructions, d' insonorisation, d' engins spatiaux et d'aéronefs, dans des renforcements structuraux de formes à propriétés mécaniques exceptionnelles, d'une façon générale dans tous les cas où l'on recherche une grande stabilité dimensionnelle au regard de différentes contraintes, phénomènes ou environnements dans le meilleur rapport poids/ performances.

La généralisation des applications de telles structures est cependant limitée par des causes inhérentes à leur conception : leur plus grande résistance à la rupture n'est efficace que dans une direction (l'orthogonale aux plans parallèles définis par leurs surfaces extérieures) et leur faible résistance au cisaillement le long de leurs plans de discontinuité.

FEUILL

Elles sont incapables de supporter certaines charges compres- sives ponctuelles comme des tiges d'assemblage ou des impacts.

Elles sont inutilisables pour des constructions épaisses devant résister à des forces appliquées selon diverses directions.

L'invention a pour objet la construction de corps à structure alvéolaire autoporteuse, d'une grande rigidité, résistant à des contraintes exercées multidirectionnellement, ensemble ou séparément, à des impacts, des pressions, des ondes de choc, des phénomènes acoustiques et thermiques, en utilisant les volumes libres disponibles comme des ensembles à caractéristi¬ ques différentes ou comme amortisseur et en pouvant faire varier le poids de ce corps en le remplissant de fluides différents, statiques ou en circulation, sous des pressions différentes et de comporter des agents spécialisés permanents ou qui peuvent être mis en action sous certaines contraintes de pression, de température, etc....

Ce résultat est obtenu, conformément à la présente invention par un élément de structure à résistance multidirectionnelle caractérisé en ce qu'il est constitué par une superposition et une juxtaposition de couches de cylindres, les cellules dans chaque couche ayant des formes déterminées par les intersections de séries de cylindres parallèles entre eux dans chaque série et de même dimension dans ,1e sens transver- sal à la couche.

D'une manière générale, une construction comprenant un élément de structure selon l'invention comprendra avantageusement une enveloppe délimitant son volume. L'enveloppe peut faire partie intégrante de la structure.

Tous les plans sécants définissant les cellules présentent, selon plusieurs axes, une continuité jusqu'aux limites de l'enveloppe. L'enveloppe est divisée en éléments dont les plans consécutifs, d'épaisseurs ou de nature semblables ou différentes, sont assemblé., en combinaisons pouvant communi¬ quer entre elles ou être isolées, suivant les caractéristi- ques recherchées' de la construction ainsi formée.

Selon l'invention, l'élément de structure est ainsi constitué d'un assemblage de cellules identiques juxtaposées de façon répétitive dans les trois directions de l'espace pour former une structure cellulaire alvéolaire ou en nids d'abeilles.

Dans une forme de réalisation, les cellules ont dans des plans perpendiculaires aux trois directions de 1'espace des sections carrées ou rectangulaires. Dans une autre forme de réalisation, les cellules ont dans des plans perpendiculaires à deux de ces " directions, des sections hexagonales et une section en losange dans une troisième direction. On a ainsi une structure multidirectionnelle, bi ou tridirectionnelle.

Les cellules peuvent être fermées ou communicantes librement ou à travers des clapets directionnels ou des fusibles sous forme de zones de rupture à la chaleur, à la pression, etc_...

Les parois des cellules peuvent être rigides ou souples.

Dans le cas de cellules souples communicantes, on obtient une structure souple gonflable ou dégonflable par de l'air, de l'eau ou tout autre fluide.

L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un élément du type ci-dessus. Dans un mode de réalisation du procjédé selon l'invention, la structure peut être réalisée

par assemblage direct d'éléments plans ou préformés, par collage, soudage ou tout autre moyen.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la struc¬ ture peut être formée par un empilage d'éléments plats, dont certains au moins sont convenablement découpés, les éléments, étant collés ou soudés les uns aux autres sur certaines parties de leurs surfaces, puis l'ensemble est dilaté,par introduction sous pression d'un fluide approprié, dans le cas où les cellules sont communicantes, ou par dégagement de gaz ou développement de ma.tière expansible in situ dans le cas où les cellules sont fermées, l'expansion pouvant être déclenchée par tout moyen : chaleur, pression, choc, rayonnement, radia¬ tion, etc...

Un élément à cellules ouvertes peut être utilisé comme ébauche pour former un moule, puis être détruit par tout moyen : dissolution, sublimation, liquéfaction, etc Le moule servant alors à faire une réplique de l'élément d'origine puis étant détruit à son tour ou conservé.

Les éléments de structure selon l'invention peuvent être utilisés dans des domaines d'application nombreux et ' divers.

A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer des construc¬ tions industrielles, stratégiques, agricoles, individuelles ou collectives, anti - sismiques, fixes ou démontables, des fondations, des panneaux fixes ou mobiles tels que des portes de sécurité, de hangar, de blindage, planchers, poutres, po¬ teaux, etc , en mécanique des arbres de transmission, bancs de précision, marbres, bâtis de machines, de moteurs, de turbines à gaz, etc... Il y a 'des applications anti-radia¬ tions, thermiques, acoustiques,etc , aéronautiques et

spatiales (cellules, ailes, gouvernes, planchers, cloisons ), des citernes, des conteneurs de transport,de confinement etc, en biotechnologie, mise en forme de nouveaux matériaux, polymères, élastomères, colles, mousses, céramiques armées ou non, métaux ou alliages spéciaux ou traités, en informatique, armoires de conception modulaire à éléments tridimensionnels incluant leurs propres circuits de refroidissement, en élec¬ tricité des applications aux rayonnements, aux micro-ondes, aux pompes à chaleur etc..., en transports, des conteneurs, des dirigeables, des embarcations pneumatiques en structures gonflables, en industrie alimentaire des éléments de fil ra¬ tion pour toutes les applications utilisant une différence de pression importante telles que : osmose inverse, ul ra il ra¬ tion, microfiltration, ensemble ou séparément, dans les industries de la mer, des structures off-shore, des rehausse¬ ments d'ouvrages existants, des coques, mâts, pontons, etc dans les industries de l'amélioration des conditions de vie et de travail, des cloisons d'isolation phonique, thermique,

" t-_ • • •

D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés, de quelques exemples de réalisation, et qui fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée.

Sur les dessins,

La Figure 1 est une vue en perspective d'un élément de struc¬ ture selon une première forme de réalisation de l'invention, l'élément étant supposé transparent pour permettre d'en re¬ présenter la structure intérieure.

La Figure 2 est une vue en perspective d'une des cellules cen¬ trales, sans ouverture, constituant le volume figurant sur la Figure 1 ;

La Figure 3 est une cellule identique à celle de la Figure 2 comportant des ouvertures ;

La Figure 4 est une vue en perspective d'un mode de réalisa¬ tion représenté par deux séries de cylindres à section hexa¬ gonale, se coupant à angle droit ;

La Figure 5 est une coupe montrant la disposition des cylin- dres représentés sur la Figure 4 ;

La Figure 6 est une vue en perspective d'un mode de réalisation représenté par trois séries de cylindres dont une a une section en losange ;

La Figure 7 est une coupe montrant la disposition des cylin- dres représentés sur la Figure 6 ;

La Figure 8 est une vue en perspective d'un volume obtenu par le procédé tel que détaillé en Figure 6 ;

La Figure 9 est une vue en perspective de deux séries de cylin¬ dres se coupant selon un angle quelconque et une série de cy- lindres perpendiculaires au plan que forment les deux premiè¬ res séries ;

La Figure 10 représente une disposition d'éléments tubulaires en cours de pliage ;

La Figure 11 représente une disposition d'éléments tubulaires plies et fixés sur une feuille ;

La Figure 12 représente une coupe en cours de gonflement selon un mode de réalisation de la Figure 1 ;

La Figure 13 est une vue en perspective représentant un détail de l'élément selon l'invention, conformément à un. mode de réalisation de la Figure 4 ;

Les Figures 14, 15, 16 et 17 sont des vues illustrant un pro¬ cédé de réalisation d'un élément tel que représenté sur la Figure 4 ;

La Figure 18 représente en perspective une première réalisation de l'invention, un élément tubulaire pouvant servir de poteau, de mât, d'arbre de transmission, etc...

La Figure 19 représente en perspective une réalisation de l'invention, une armoire électronique thermostatée ;

La Figure 20 représente en perspective, une cellule, partie d'un élément annulaire ;

La Figure 21 représente en perspective, le modèle d'assemblage de cellules formant une voûte annulaire ;

La Figure 22 représente en perspective, une vue générale d'un assemblage, tel que détaillé sur la Figure 21 en couches multiples ;

La Figure 23 représente en coupe une des possibilités de communications des couches de cylindres entre elles ;

La Figure 24 est une vue en perspective d'un bâtiment comportant une porte constituée en éléments selon l'invention ;

La Figure 25 est une vue en perspective d'un détail de la porte ;

La Figure 26 est une vue en perspective d'une cellule de la porte ;

La Figure 27 est une coupe verticale transversale d'une partie de la porte de la Figure 25 ;

Les Figures 28 à 30 sont des vues semblables à la Figure 27 d'autres modes de réalisation ;

La Figure 31 est une vue en coupe horizontale montrant une variante du mode de réalisation de la Figure 25 ;

La Figure 32 est une vue de .face d'une partie de la porte représentée sur la Figure 30 avec arrachements partiels ;

La Figure 33 est une vue en coupe horizontale suivant x-x de la Figure 28 ;

La Figure 34 est une vue en perspective d'une voûte avec arrachements partiels comportant une porte non plane selon 1'invention ;

La Figure 35 est une vue en perspective montrant la disposi¬ tion de la porte sous la voûte ;

La Figure 36 est une coupe de la porte selon l'invention et sa disposition sous une voûte ;

La Figure 37 est une vue de face de la cloison de sectionne¬ ment représentée sur la Figure 36 ;

La Figure 38 est une vue de face d'un autre mode d'aménagement de la cloison de sectionnement représentée sur la Figure 36 ;

La Figure 39 est une vue en perspective d'une porte selon l'invention, constituée de plans inclinés ;

La Figure 40 est une coupe d'une porte sous une voûte, selon l' invention, utilisant l'inertie variable pour son ouverture et sa fermeture ;

La Figure 41 est une coupe d'une porte dont les mouvements sont accompagnés par des vérins ;

La Figure 42 est une coupe verticale de ' deux des quatre sec¬ tions d'une ouverture selon l'invention telle que représentée sur la Figure 43 ;

La Figure 43 est une coupe horizontale des quatre éléments assemblés selon la Figure 42 ;

La Figure 44 est une coupe d'une ouverture selon l'invention, située sous le niveau du sol ;

La Figure 45 est une coupe partielle d'empilements et de jux¬ tapositions de cylindres formant cloisons selon l'invention ;

La Figure 46 est la même disposition que la Figure 45 mais avec une surface à plans inclinés selon l'invention ;

La Figure 47 est une coupe verticale d'un container selon le milieu de son axe longitudinal ;

La Figure 48 est une coupe verticale d'une disposition d'accès à l'intérieur d'un ensemble àplusieurs volumes selon 1'inven- tion ;

L'élément représenté sur la Figure 1 est constitué de cellules délimitées par trois séries de plans : des plans horizontaux 101, des plans verticaux 102 et des plans verticaux ! 103, perpendiculaires aux plans 102. Une cellule 104 est représentée en traits plus épais. Les cellules sont des parallélépipèdes dont les faces peuvent être identiques (cubes) ou différentes ^ . Comme on l'expliquera postérieurement, les cellules peuvent être fermées ou peuvent être communicantes librement ou à travers des clapets directionnels, ou à travers des fusibles sous forme de zones de rupture à la chaleur, à la pression, à l'action d'un produit chimique etc..., ou à la combinaison de plusieurs de ces éléments.

Un élément 2û représenté sur la Figure .1 est composé soit de cellules fermées selon la Figure 2, soit de cellules communi- cantes par des ouvertures disposées en chicanes comme représen¬ té sur la Figure 3.

Dans la forme de réalisation de la Figure 4, selon la disposi¬ tion représentée sur la Figure 5, les cellules sont définies par les intersections de cylindres à section polygonale. Des cylindres hexagonaux verticaux 111 et des cylindres hexagonaux horizontaux 112. Les hexagones sont réguliers et ont tous la même dimension. Les cylindres parallèles à une direction sont juxtaposés et ont chacun une paroi en commun avec un des cylindres adjacents. Un tel élément présente une résistance Particulièrement élevée dans au moins les deux directions d'axes des cylindres.

Comme représenté sur la Figure 6, selon la disposition de la Figure 7, les deux directions d'axes des cylindres verticaux 111 et horizontaux 112, sont coupés, dans une troisième direc- -tion, de cylindres 113, à section en losange. Un tel élément présente une résistance particulièrement élevée dans trois directions d'axes des cylindres formant un volume 21 tel que représenté en Figure 8.

Comme représenté en Figure 9, deux séries de cylindres 114 et 115, à sections reetangulaires, peuvent se couper selon un angle quelconque et déterminent, perpendiculairement au plan qu'ils forment, des cylindres 116 à section en losange, si 114 et 115 sont égaux et une série de cylindres à section en para¬ llélogramme s'ils sont inégaux.

Une série de cylindres à section en parallélogramme peut couper dans le même plan, sous un angle quelconque, une série de cylindres de même section en déterminant,selon leurs inter- sections, une série de cylindres à section en parallélogramme dont l'axe n'est pas perpendiculaire au plan que forment les deux premières séries de cylindres.

Tous les éléments, ou leurs combinaisons, tels que décrits ou représentés peuvent être réalisés eri matériaux souples ou rigides. Dans le cas de matériaux rigides, ils - peuvent être construits par assemblage d'éléments découpés, plans oupréfor¬ més et rendus solidaires par tous moyens, collage, soudure par vibrations, lasers, faisceau d'électrons, etc... ou analogue.

En mode mixte, en parties rigides et en parties souples, ils peuvent aussi être réalisés par gonflage ou par expansion.

Les Figures 10 à 12 représentent un mode de réalisation, pour des cellules souples et communicantes, par insufflage d'un fluide sous pression. On confectionne des éléments tubulaires 121 (Figure 10 ) de section rectangulaire que l'on replie de façon connue selon un pliage avant le long de tirets espacés de points, selon un pliage en arrière le long de tirets espa¬ cés de ronds (Figure 10b), représentés partiellement plies (Figure 10a), pour les aplatir dans le sens de l'axe du tube en prévoyant des bords 122 aux deux extrémités du tube, dans des plans perpendiculaires à l'axe du tube. Sur une feuille

123 (Fig 11) on dispose des éléments tubulaires aplatis 121 et on les fixe à la feuille par leur partie inférieure . On applique par dessus une autre feuille dont la face inférieure se fixe h la partie supérieure des éléments 121, puis une autre

couche d'éléments tubulaires aplatis 121, puis une autre feuil¬ le, et ainsi de suite jusqu'au nombre correspondant au volume souhaité. L'ensemble est ensuite expansé conformément au sché¬ ma de la Figure 12 au travers des orifices 124.

En fonction de l'application prévue pour l'élément de struc¬ ture multidirectionnel, l'ensemble maintenu expansé peut comporter les feuilles 123 rigides, et les tubes 121 souples.

Dans le cas de cellules fermées, un agent gonflant peut être placé dans chaque cellule lors de l'assemblage initial, et le gonflement peut être déclenché quand toutes les soudures ou collages sont assurés. Les Figures 13 et 13b, représentent en perspective les pièces

131 et 133 préparées pour être assemblées aux pièces 130 et

132 de la Figure 13a et constituer un autre mode de réalisa- tion de l'invention conformément à la Figure 4. On remarquera que les pièces.130 et 132 sont identiques ainsi que les pièces 131 et 133.

Les pièces 130 et 132 sont constituées de quatre tétraèdres 134, 135, 136, 137 identiques, réunis par des sommets et des faces planes 138 et 139. Une telle construction est réalisable par collage ou par soudure. Les pièces 131, 133 peuvent ne comporeter que les faces 140, 141, 142 ou comporter en outre pour accroitre la résistance structurelle, dans une autre dimension de l'espace, aussi les faces 143, 144..

L'assemblage de telles pièces conduit à un élément tel que celui représenté sur la Figure 6. Les Figures 14 à 17 illus¬ trent un procédé de réalisation d'un élément structurel tel que celui de la Figure 6, analogue auprocédé décrit en regard des Figures 10 à 12. Des pièces 146 (Figure 14) correspondant aux faces ombrées 137a, 139 et 134a de la Figure 13, convena¬ blement découpées selon le pointillé de la Figure 14 et pliées

' - -- -"- - -

selon un pliage en avant le long.de tirets espacés de points, selon un pliage en arrière le long de tirets espacés de ronds représentées partiellement pliées telles que figurant sur la Figure 15, sont collées par leurs bords, selon la Figure -1 16, sur une feuille 150 suivant des rangées parallèles dans les¬ quelles elles sont orientées en alternance dans un sens et dans l'autre. On' réalise plusieurs ensembles identiques, on les superpose en collant deux feuilles adjacentes ensemble suivant des bandes parallèles aux rangées de pièces 146, la bande 152 de la feuille supérieure, placée au milieu des pièces 146 est collée à la bande 151 de la face inférieure, séparant les groupes de pièces 146.

L'opération d'expansion est schématisée sur la Figure 17 (les cellules sont représentées communicantes par des ouvertures 155).

Dans le cas d'une structure souple à cellules communicantes, on peut injecter dans la structure, une matière liquide poly- mérisable (hors les conditions de polymérisation) puis, selon le réglage thixotropique et l'imprégnation des parois, on vidange le liquide de sorte qu'une certaine quantité subsiste uniformément sur les parois. Pour l'utilisation, on gonfle dans les conditions de polymérisation, et la structure se rigidifie.

Comme il est indiqué précédemment, toutes les structures peuvent être utilisées telles qu'ainsi décrites : souples gonflables et dégonflables, souples rigidifiables avec ou sans moule extérieur, ou rigides.

On peut aussi utiliser une structure comme ébauche, s'en servir pour faire un moule en la remplissant d.'un substratum, puis éliminer la structure ( par sublimation, dissolution, fusion, etc...). Il reste un moule en substratum, qui permettra

de faire une nouvelle structure parmoulage, ce qui lui confère des propriétés mécaniques différentes. On peut mouler des métaux, des alliages, des matières et résines arfaées de fibres orientées ou non, etc Le moule en substratum est ensuite éliminé par tout procédé convenable : dissolution, sublimation, etc... ou simplement conservé.

Dans une variante, le substratum peut, lui-même, être expansé par la température, la pression, etc..., après l'injection de la matière durcissable et exercer dans le moule contenant le volume une pression sur toutes les parois de la structure, renforçant encore les qualités mécaniques de l'ensemble.

La Figure 18 représente schématiquement, en perspective, un ensemble de sept cylindres hexagonaux assemblés et réticulés conformément à la présente invention. On peut ainsi réaliser des corps à axe de symétrie central comme des poteaux, des mâts, etc.... ,fixes ou pouvant- tourner sur eux-mêmes tels que des arbres de transmission, des appareils de centrifugation, etc Le nombre de cylindres n'est pas limitatif, on peut prévoir davantage de couches concentriques" avec ou sans complément de cylindres à sections différentes en périphérie

Applications :

Parmi les nombreuses applications de l' invention, on va décrire plus en détail, à- titre d'exemples non limitatifs, un certain nombre de réalisations telles que l'exécution d'un banc de précision, la construction d'une voûte autoporteuse annulaire d'abri souple gonflable et dégonflable, une variante en disposition annulaire rigidifiable, la construction d'une porte de sécurité ou de hangar blindé avec pour variante une ferme¬ ture de silo, un élément de filtration et une armoire support d'électronique.

Construction d'un banc de précision autoporteur, d'une grande rigidité et d'une stabilité dimensionnelle exceptionnelle.

En métrologie, dans les domaines aéronautiques et spatiaux, la recherche d'une grande rigidité associée au moindre poids est constante. De plus, l'emploi de moyens de très grande précision optiques ou autres implique l'utilisation de sup¬ ports d'une très grande stabilité dimensionnelle dans des . conditions d'utilisation très contraignantes d'accélération, de pression, de température, etc...

L'application du principe de l'invention perme ' t de proposer notamment, une application à une structure de ce type, dans laquelle les faces de l'enveloppe sont composées d'un treil¬ lis de bandes superposées et croisées de fibres parallèles de sorte que deux, au moins, des axes des plans de fibres soient perpendiculaires, ou que, selon plusieurs directions, paral¬ lèlement au même plan, chacun d'eux fasse un angle égal avec l'axe de la direction longitudinal d'un des plans de fibres.

Les faces de l'enveloppe sont parties intégrantes d'une âme à cellules orientées perpendiculairement, dans les trois direc- tions de l'espace, chacun des plans qui constituent les cel¬ lules est lui-même comosé de bandes de fibres parallèles, . d'un bout à l'autre du volume. Les fibres sont orientées par tous moyens pneumatiques, mécaniques où autres comme l'effet d'un champ magnétique et elles sont assemblées et rigidifiées à l'aide d'un matériau provisoire de solidarisation dans une proportion qui sera celle du matériau de solidarisation défi¬ nitif.

La diversité et les caractéristiques des matières et des fi¬ bres utilisablessont considérables pour la clarté de l'expo- se , sans que ces désignations soient limitatives, nous ap¬ pellerons les fibres A, la matrice finale B ( par exemple

du carbone/carbone) d'un coefficient de dilatation sensible- ment nul -(par exemple inférieur à 10 - ) pour une différence d e température de plusieurs dizaines de degrés 'centigrades. Le substratum C pourra être une mousse expansible phénolico- siliconée, expansible et durcissable à 60 °C, fusible à 300 0 C, les matériaux de construction d'ébauche pourront être un. polyéthylène D thermoformable à 100 ° C et une colle E, tous deux fusibles à 150 ° C, une solution d'amidon F pourra être le matériau de solidarisation permettant l'organisation et la manipulation des fibres.

Pour des formes simples, on peut assembler des volumes façon¬ nés avec C et maintenus solidaires par des cales collées en matière B si les cellules doivent'rester isolées ou des cales en matière C pour permettre des communications entre les cellules.

Pour des formes plus complexes ou comportant des surfaces gauches, à l'aide de D, dans les épaisseurs requises, on thermoforme les plans extérieurs dans un moule, on perce, on introduit et colle des manchons taraudés intérieurement, au travers du moule et des plaques de D en débouchant largement dans les volumes définissant les cellules projetées. Avec D, les cellules sont assemblées par plans, à l'aide de E en prenant soin de situer les ouvertures manchonnées dans les cellules, en sorte que l'ensemble puisse être complètement rempli par le fluide C au travers des orifices inférieurs et en sorte que, le volume, incliné à la vidange, retienne dans chaque cellule, une quantité suffisante de fluide C. On mon¬ te des goujons en quantité suffisante pour centrer le moule futur et, sous la même inclinaison, on étuve à 60 ° C en pro- voquant l'expansion et le durcissement de C, puis on étuve à 150 ° C fondant et éliminant D et E. Les volumes sont mainte¬ nus solidaires par les orifices de communication, remplis de

C, et l'ensemble est maintenu . centré dans le moule par les goujons fixés en C.

Après repérage des longueurs des goujons de centrage on ex¬ trait l'âme du moule et des bandes de fibres sont engagées dans une première série de plans parallèles en respectant les ^ canaux de communication. On dissout F selon les lignes de croisement avec les autres plans perpendiculaires dans les¬ quels on engage de nouvelle bandes, et on dissout de nouveau l'apprêt F selon les nouvelles lignes de croisement avec les autres plans, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'ensemble des plans laissés vides par la disparition de D soit garni.

Un treillis constitué de plusieurs bandes de fibres superpo¬ sées et croisées est disposé sur chaque face, en veillant à écarter les fibres aux points de passages des goujons et en les croisant avec les fibres des bandes déjà eh place. Après avoir rabattu les fibres dans les directions adéquates, l'en¬ semble est repla-cé et centré dans son moule.

Le moule.est refermé et l'apprêt F est dissous à l'eau chaude et, après séchage, on injecte la matrice B oui solidarise les fibres en durcissant. Le moule remis à plat, la matière C est éliminée par un passage à l'étuve à 300 ° C.

L'ensemble est démoulé et la face de travail est rectifiée dans les tolérances prescrites avec au moins une ouverture maintenue ouverte vers l'extérieur afin d'éviter des contrain- tes thermiques internes préjudiciables à la solidité et à la stabilité dimensionnelle du volume obtenu.

On peut ensuite remplir de tous fluides ou de métaux liqui d es

Application à une structure souple gonflable.

Les constructions et abris souples sont très utilisés : ten¬ tes, voûtes de grandes dimensions, etc.... Ils nécessitent généralement d'être maintenus en forme sur un châssis, par une surpression interne de tout le volume qu'ils définissent, ou dans des cylindres parallèles qui offrent une faible résis¬ tance selon les lignes qui les joignent. Les déperditions calorifiques y sont d'autant plus considérables que les vo¬ lumes sont importants. Les perforations par frottements et les déchirures provoquent leur effondrement ou leur destruc¬ tion.

Une application selon le principe de l'invention permet d'édifier une telle structure auto-porteuse, à faible coeffi¬ cient de déperdition calorifique, par l'utilisation d'une structure cellulaire formant des volumes isolés par des claDets directionnels qui évitent son affaissement en cas de perforation et dont la disposition"améliore considérablement l'isolation thermique.

On confectionne des éléments tubulaires 201 (Figure 20), de sorte que les faces opposées 202 et 203 représentent deux parties de cylindres s'inscrivant dans des cylindres de même centre, le plus petit ayant pour rayon celui qui définit la voûte, le plus grand, de la valeur de ce rayon, augmentée de la hauteur 204 de la cellule 201 ( Figure 20), chacune des faces planes 205 et 206 sera inscrite dans un plan coupant le cylindre de la voûte selon son axe de symétrie. Le tube sera délimité par les faces 207, 208, 205, 206. Les tubes sont aplatis de façon connue (Figure 10) dans le sens de l'axe et dans des plans perpendiculaires à celui-ci, en pré- voyant des bords tels que 122 représentés sur la Figure 10.

Une feuille 209 (Figure 21) est appliquée sur un gabarit cy¬ lindrique de même diamètre que la voûte à constituer, les cellules 201 aplaties y sont fixées par les rebords de leurs parties inférieures suivant des rangées parallèles dans les- quelles elles sont orientées de sorte que les faces 205 et 206 soient parallèles à une génératrice du cylindre en alter¬ nance dans un sens et dans l'autre (Figure 21), une deuxième feuille 209 est appliquée de sorte que les rebords supérieurs des cellules viennent adhérer à la partie inférieure de la nouvelle feuille.

Selon la Figure 21 et les indications précédentes, on confec¬ tionne de nouveaux éléments tubulaires mais en donnant aux plans des bases des nouvelles cellules 211, les mêmes dimen¬ sions que les plans supérieurs 203 des cellules 201, de sorte que les faces 207 et 212 soient dans un même plan ainsi que les faces 208 et 213, les faces 205 et 214 et les faces 206 et 215. On fixe les cellules aplaties sur la feuille 209 com¬ me décrit précédemment, les surfaces .203 et 216 étant super¬ posées, puis on applique une autre feuille, puis on fixe un nouveau modèle de cellules 217 construites par rapport aux cellules 211 comme les cellules 211 par_ rapport aux cellules 201, on couvre d'une feuille, etc...

Nous obtenons conformément à la Figure 22 une série de volu¬ mes annulaires qui peuvent être gonflés selon le moyen repré- sente sur la Figure 12.

Comme indiqué sur la Figure 23, on garnit les orifices de communication de la feuille 209 de clapets de non retour 220 de sorte que les fluides introduits entre les feuilles 209 et les feuilles 219 puissent passer dans un volume défini par par les feuilles 219 et les feuilles 229. De la même façon, des clapets directionnels garniront la feuille 239 en sorte que les fluides introduits entre la feuille 239 et la feuille

229 puissent passer entre les feuilles 229 et 219.

Une ou des vannes à voies multiples 221 équipées de clapets de sécurité de surpression, ' joindront utilement les volumes permettant soit une isolation, soit des communications d'équilibre de pression et de température des couches de cellules.

Les tubes 201 représentés sur la Figure 20, peuvent être aplatis en choisissant pour bases les faces 205 et 206 qui constitueront pour parties, les feuilles de fixation. Les tubes superposés seront de même dimension. -La structure obtenue sera alors constituée de tubes annulaires d'un diamètre tel que le centre de toutes les génératrices des tubes, formant des arcs de cercle, se confonde avec l'axe de symétrie de la voûte.

Ces dispositions-permettront d'organiser toutes les possibi¬ lités de circulation des fluides par.volume, partie de volu¬ me, tube avec ou sans collecteur, pouvant être équipés de vannes multidirectionnelles.

Une structure gonflable, selon le principe de l'invention, organisée en cellules communicantes, avec ou sans clapets, peut, après sa construction, être rigidifiée selon deux modes au moins. D'abord, selon la méthode décrite dans l'ap¬ plication avec une mousse ' expansible en prenant soin d'effec¬ tuer des ouvertures dans chaque cellule, en sorte que 1'en- semble puisse être complètement rempli des composants de la mousse non encore expansée et de façon que le volume, après sa vidange, retienne dans chaque cellule, une quantité suf¬ fisante de produit, puis on provoque l'expansion.

Une autre méthode consiste à choisir une résine G et un dur¬ cisseur H tels que mélangés, la polymérisation ne puisse in¬ tervenir qu'en présence d'une matière I. Une matière J "laisse

l'ensemble G et H indifférent. La structure est remplie de G et H en proportions convenables, en réglant le degré thixo- tropique de manière qu'une certaine quantité subsiste sur toutes les parois des cellules. L'excès de G et H est vidan¬ gé et remplacé par J. On dégonfle pour stocker et transpor¬ ter. Pour la mise en service, on gonfle en injectant I qui provoque le durcissement de toutes les parois intérieures.

Parmi les autre applications de l'invention, on va.décrire plus en d étail, la réalisation d'une porte blindée à inertie variable selon la demande de brevet déposée auprès de l'Orga ¬ nisation Européenne des Brevets (O.E.B) le 10 Janvier 1985 sous le numéro 85400041-1, intitulée : " porte de bâtiment à inertie variable ayant une résistance aux impacts élevée ".

Lorsqu'on désire protéger des projectiles une porte de bâti¬ ment, par exemple d'un hangar, on pourrait la munir d'un épais blindage. Mais celui-ci augmenterait considérablement le poids et l'inertie de la porte de sorte que la manoeuvre de celle-ci deviendrait très difficile.

La porte de l'invention est caractérisée en ce qu'elle est constituée par une enveloppe étanche qui est divisée par des cloisons en cellules communiquant entre elles par des ouver- tures ménagées dans les cloisons et disposées de manière que celles-ci forment chicanes, et qui peut- être remplie d'un li¬ quide.

Lorsque l'enveloppe est vide, elle est relativement légère et peut être déplacée sans difficultés.

Lorsqu'on désire qu'elle soit protégée des impacts, il suf¬ fit de la remplir d'un liquide à forte densité ou même sim¬ plement d'eau. Lors d'un impact sur sa face extérieure, les forces dues à l'impact diffusent à l'intérieur de la porte en étant progressivement affaiblies par les pertes de charge dues aux chicanes. La porte présente un coefficient de péné¬ tration très bas pour les radiations nucléaires et est insen¬ sible aux flashes électro-magnétiques.

Certaines des cellules peuvent contenir un amortisseur hy¬ draulique, constitué par un volume compressible, pour augmen- ter pour augmenter la capacité de résorbtion de l'impact.

Les cellules sont avantageusement conformées de manière que leurs parois avant présentent une succession de plans alter¬ nés obliques par rapport à la verticale; elles peuvent par exemple, présenter une section transversale en forme d'hexa- gone, régulier ou irrégulier, ou en forme de carré avec un plan diagonal horizontal. Un projectile tiré horizontalement vient ainsi frapper la paroi sous un certain angle d'inciden¬ ce, ce qui diminue sa puissance de pénétration, celle-ci étant diminuée d'environ 45 pour cent dans le cas où l'angle d'incidence est de 60 degrés. En outre, le projectile est dévié.

Lorsque l'enveloppe comporte en épaisseur deux ou plusieurs couches de. cellules superposées, ces couches sont de préfé¬ rence disposées en quinconce. Le décalage des couches permet de prévoir deux fois moins de cellules, pour la même résis¬ tance des faces avant et arrière de ces cellules. La porte est ainsi allégée sans perte de rigidité.

Lorsque les parois avant des cellules présentent une suces- sion de plans obliques alternés, ces parois sont avantageuse- ment constituées par une tôle d'acier pliée dont chacun des pans est recouvert d'une plaquette indépendante en une matiè¬ re résistant à l'impact, par exemple en acier de blindage ou en céramique. La paroi est ainsi très facile à réaliser tout en étant très résistante. De plus, le changement de matière diminue la puissance de pénétration du projectile, celui-ci ayant à traverser successivement par exemple une matière cé¬ ramique, de l'acier et un liquide.

A la Figure 24, on voit un bâtiment militaire 1 qui peut être par exemple un abri de personnel ou un hangar destiné à en- fermer du matériel militaire. Ce bâtiment comporte sur l'une

de ses faces une ouverture 2 qui,peut être fermée par une porte 3. Dans l'exemple représenté, cette porte est montée coulissante à sa partie inférieure sur des glissières 4 et maintenue à sa partie supérieure par un guide 5; mais, bien entendu, cette porte pourrait être montée de toute autre manière, par exemple pivotante autour d'un axe vertical ou même horizontal.

Comme on le voit plus particulièrement aux Figures 25 et 26, la porte 3 est constituée par une enveloppe fermée 6 destinée à être remplie d'un liquide, tel que de l'eau, et divisée en cellules telles que 7 par des cloisons verticales longitudi- nales 8, qui sont ici au nombre de trois, par des cloisons verticales transversales 9 et par des cloisons horizontales 15. Ces cellules ont avantageusement une largeur sensible- ment double de leur épaisseur et une hauteur sensiblement égale à cinq fois cette hauteur.

Chacune des cellules 7 , sauf celles attenant à l'une des pa¬ rois extérieures de .1'enveloppe 6, comporte deux ouvertures 10a et 10b_ sur ses faces longitudinales verticales opposées, deux ouvertures lia et 11b sur ses faces latérales verticales opposées et deux ouvertures 12a et 12b_ sur ses faces horizon¬ tales opposées. Les ouvertures 10a et 10b, lia et 11b ainsi que 12a et 12b_ sont disposées en quinconce de manière que les parois de la cellule constituée par les cloisons 8 et 9 for- ment des chicanes pour le liquide enfermé dans l'enveloppe. Elles sont par ailleurs placées de manière à éviter dans la mesure du possible tout passage direct d'une ouverture située sur l'une des faces de la cellule aux ouvertures situées sur les faces adjacentes. C'est ainsi, par exemple, qu'on voit à la Figure 26 que l'ouverture lia n'est adjacente ni à l'ou¬ verture 10a ni à l'ouverture 12b. Les rapports dimensionnels

indiqués plus haut facilitent, cette disposition. Les ouvertu¬ res 12a et 12b s'étendent de préférence sur la moitié de la longueur des faces horizontales de la cellule eh ayant même largeur que celle-ci; elles sont donc sensiblement carrées dans l'exemple ci-dessus. Les ouvertures 10a et 10b ainsi que les ouvertures lia et 11b ont sensiblement les mêmes dimen¬ sions.

Les cellules attenant à l'une des parois extérieures de l'en¬ veloppe 6 comportent des ouvertures analogues sauf sur leur face constituée par cette paroi.

L'enveloppe 6 est par ailleurs reliée à un conduit de rem¬ plissage 13 et à un conduit de vidange situé à l'aplomb d'un caniveau 14 (voir Figure 24).

En temps normal, l'enveloppe 6 est -vide de sorte que la por- te 3 peut facilement être manoeuvrée.

Lorsqu'une protection contre des impacts, par exemple des missiles, est désirée, on remplit l'enveloppe 6 d'un liquide qu'on introduit par le conduit 13. Le liquide pénètre dans les différentes cellules en passant par les ouvertures de ces cellules.

En cas d'impact d'un missile sur la face extérieure de la porte 3, les efforts exercés sur cette face par l'impact se diffusent à l'intérieur de cette porte, en diminuant à chaque passage d'une cellule à une autre, du fait des pertes de charges dues aux chicanes que constituent les cloisons 8 et 9. Le missile est en définitive empêché de traverser la porte.

Par la suite, pour ouvrir la porte, il suffit de la vider en évacuant dans le caniveau 14 le liquide qu'elle contenait. Elle peut alors de noveau être manoeuvrée sans difficultés.

Si on le d ésire, on peut prévoir: ~ un dispositif de déballasta- ge pneumatique augmentant le débit d'évacuation du liquide de sorte que la porte se vide plus rapidement et peut être plus rapidement ouverte.

Dans le mode de réalisation des Figures 25 et 27, chacune des cellules 7 a en coupe transversale une section rectangulaire, les cloisons 8 étant verticales et les cloisons 15 horizonta¬ les, conformément au mode de réalisation de la Figure 24.

Mais les cellules peuvent également avoir, en coupe trans- versale une forme hexagonale régulière comme on le voit pour la cellule 7a à la Figure 28. La paroi avant 6a de l'envelop¬ pe 6 présente ainsi une succession de pans obliques inclinés à 60 ° par rapport à l'axe longitudinal du bâtiment. Dans le mode de réalisation de la Figure 29, les cellules 7b ont une section carrée, l'un de leurs pans diagonaux étant horizon¬ tal. Dans le mode de réalisation de la Figure 30, les cellu¬ les 7 ont une section en forme d'hexagone irrégulier et com¬ portent chacune deux parois horizontales et quatre parois inclinées à 45° par rapport au plan horizontal. Dans ces deux derniers modes de réalisation,^ la paroi avant 6a de l'envelop¬ pe 6 présente une succession de pans obliques inclinés à 45° par rapport à l'axe longitudinal du bâtiment.

Dans le mode de réalisation de la Figure 25, la porte compor¬ te trois couches de cellules superposées, les cellules des trois couches étant disposées en regard. Mais les cellules des différentes couches peuvent être disposées en quinconce, comme on le voit à la Figure 31; le fond d'une cellule est ainsi raidi par la cloison 9 séparant deux cellules de la couche située immédiatement derrière. Les Figures 32 et 33 montrent cette disposition appliquée au cas des cellules de section hexagonale.

Lorsque les parois avant des cellules sont formées d'une sé¬ rie de pans obliques, comme c'est le cas pour les modes de réalisation des Figures 28, 29 et 30, la paroi 'avant peut être constituée d'une tôle d'acier pliée dont chacun des pans est recouvert d'une plaquette rapportée et propre à chaque pan, en acier de blindage ou en matièrecéramique, comme cela, est représenté en 16 à la Figure 30.

Il va de soi que la présente invention ne doit pas être con¬ sidérée comme limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais en couvre, au contraire, toutes les varian¬ tes, selon par exemple, un autre mode de réalisation, tou¬ jours selon le principe de l'invention, qui est décrit ci- après.

Lorsqu'on désire protéger un accès, on peut armer la ferme¬ ture de béton ou d'un épais blindage.

Le poids en devient considérable, les difficultés d'usinage d es aciers de blindage de grande épaisseur en limitent l'u- sage; leur déformabilité ne permet pas une bonne étanchéité des volumes protégés et oblige la fermeture, soit à cou¬ lisser sur des rails en façade (Figure 24), soit, sous une voûte, à rester perpendiculaire au sol, en deux vantaux tour¬ nant autour de gonds d'axes verticaux en étant supportés par des chemins de roulement en arcs de cercle. De plus, sous une voûte, le développement du mouvement de l'ouverture, empêché par le rayon de la voûte, oblige à agrandir considé¬ rablement celle-ci. Dans les deux cas, toute la partie anté¬ rieure de l'ouvrage et sa fermeture sont très vulnérables. Dans une autre technique, le prix et les conséquences de l'utilisation des blindages actifs en limitent l'usage.

Une autre application non limitative du principe de l'inven¬ tion, donnée à titre d'exemple, concerne une fermeture de sécurité, comme une porte de hangar blindé ou toute protec- tion offrant une résistance importante à la pénétration de projectiles, aux effets de souffle, aux ondes de choc, aux radiations, qui soit indéformable et autoporteuse pour assu¬ rer, par sa grande rigidité, une bonne étanchéité à la péné¬ tration (ou à la sortie) de produits chimiques ou bactério- logiques en offrant le meilleur coefficient de résistance à la pénétration aux radiations. Elle doit aussi être manoeu¬ vrée dans le plus bref délai possible.

C'est l'objet, dans cette application, du principe de l'in¬ vention, de l'exécution d'une fermeture satisfaisant à ces contraintes.

Sur la Figure 34 onvoit une construction envoûte 240a qui peut être, par exemple, l'accès de sécurité d'un site stratégique, partie d'un hangar destiné à protéger des matériels militai¬ res, l'entrée d'un abri de personnel à protection anti-nu- cléaire, anti-bactériologique, anti-chimique (N.B.C.) etc...

Cette voûte est équipée d'une porte 240 sur la ,Figure 35, maintenue à sa partie inférieure par des charnières horizon¬ tales 241 lui permettant de pivoter autour de leur axe et de se rabattre jusqu'en position horizontale 242 libérant le passage (Figure 36).

Le volume décrit par le mouvement d'ouverture et de fermetu¬ re est très réduit et permet d'installer utilement entre la façade de la voûte et le plan de la porte relevée, une cloi¬ son de -sectionnement 243, percée du seul passage utile pour un avion par exemple, Figure 37, ou une cloison 243 a (Figure 38 ) pour un camion, ou tout autre profil qui limite les ef¬ fets d'une explosion au sol devant la voûte ou d'une charge explosive.

La partie du sol du hangar, couverte par la porte rabattue ouverte est utilement creusée en puit 244 (Figure 36) de sor¬ te que le volume situé entre la cloison de sectionnement et la porte soit augmenté au maximum, de façon que les pressions exercées sur les surfaces de ce volume d'expansion soient les plus réduites possible.

l'organisation et les incidences des plans constitutifs 245, 246, 247, et 248 de la face avant (Figure 39)'sont consti¬ tuées proportionnellement à la résistance recherchée et en fonction du retrait de la porte par rapport à l'entrée de la voûte de sorte que, lors d'une explosion au sol, devant la voûte, dont les effets sont réduits par la cloison de sec¬ tionnement 243 et les pressions diminuées par l'expansion

dans le volume 244, les.contraintes subies par les plans de la fermeture ne provoquent aucune sollicitation au mouvement dans les directions du plan moyen de la porte.

A la limite, si le retrait de la porte sous la voûte est très important, les forces exercées deviennent parallèles à l'axe, de symétrie du demi-cylindre de la voûte, les extrémités 249 et 250 de la droite séparant les plans 245 et 246 se rejoi¬ gnent en un point situé au centre de la porte.

Dans l'exemple représenté sur la Figure 39, chacune des par- ties de la porte limitée par les plans 245, 246, 247 et 248 est constituée d'une enveloppe étanche comportant par exem¬ ple, dans la représentation choisie, trois couches de cellu¬ les à section hexagonale dont les arêtes forment un angle de 30 degrés entre elles et dont l'axe des cylindres qu'elles constituent est dans un plan parallèle à l'axe de symétrie 'de la voûte. Une deuxième série de cylindres coupe la pre¬ mière en sorte que les axes des cylindres la composant soient perpendiculaires à l'axe de symétrie des cylindres de la voû¬ te, une troisième série de " cylindres, à section en losange dont les axes des cylindres sont perpendiculaires aux deux autres directions, conformément à la Figure 6.

Les cellules de la porte peuvent être remplies de toutes ma¬ tières, mélanges, etc... Cependant si on utilise des gaz ou de l'air, la porte, en position de fermeture, sera légèrement inclinée vers la sortie de la voûte de sorte qu'elle aura constamment tendance à s'abattre en s'ouvrant.

La porte, pleine de liquide, fermée, est inclinée vers l'ar¬ rière (Figure 36) de sorte qu'en vidangeant une partie du du volume, le centre de gravité de l'ensemble se déplace vers l'avant de la voûte en provoquant l'ouverture de la porte.

La face d'appui, en position fermée, sera équipée d'amortis¬ seurs 251 qui, sous l'effet du souffle d'une explosion, ré- , partissent les pressions absorbées, à l'intérieur du volume de la porte par des. orifices calibrés au travers des plans constitutifs des cellules, de sorte que la restitution de l'énergie subie se fasse lentement pour éviter des rebonds intempestifs. La charnière 241 peut aussi être montée flot¬ tante sur des amortisseurs.

Pour assurer l'étanchéité N.B.C. un joint hyperfrequence sera utilement disposé entre la face d'appui de la porte et la structure.

Une série de contrepoids, représentés sur la Figure 40 dont le premier 252 comporte un volume vidangeable 253 permet l'ouverture et la fermeture aisées comme il est expliqué ci- après.

En vidangeant le volume 253, le contrepoids 252, guidé, par¬ court une certaine distance et rencontre le contrepoids 254 qui est retenu à une certaine hauteur, puis rencontre le contrepoids 255, puis le 256. L'action des contrepoids s'ac- croit avec l'augmentation du poids de la porte qui s'incline et le profil du guide 257 ralentit efficacement le mouvement jusqu'à l'ouverture complète.

Le poids des contrepoids vidangés est légèrement inférieur au poids de la porte en position horizontale.

Pour fermer, on remplit le volume 253, ou on vidange la porte du même poids, et l'ensemble rappelle la porte en position fermée : le contrepoids 256 ne redescend que jusqu'à sa po¬ sition d'arrêt qui ne retient que lui, puis le 255, puis le 254 qui s'arrêtent chacun à leurs positions limites et le 252 revient en fin de course.

La porte, légèrement inclinée vers l'arrière est remplie à nouveau. ^

Cet autre aspect de l'utilisation de l'inertie variable ne limite ni le poids, ni les dispositions des contrepoids ou 5 d e leurs guides pas plus que les volumes vidangés.

Le même mouvement est aussi possible à l'aide de vérins 258. tels que représentés sur la Figure 41.

La partie arrière de la porte sera plane et la jonction de ce plan avec les faces arrières de la structure, ne devant ré- 10 sister qu'aux pressions des charges roulantes qu'elles sup¬ portent à l'horizontale, se fera soit par des cellules plus grandes à parois moins épaisses soit simplement, par des chandeliers fixés de part et d'autre (259 de la Figure 41).

L'ensemble fermé protège, -de sorte que, dans le cas d'une 15 explosion au sol, à l'entrée de la voûte, les pressions en¬ gendrées sont réduites par la cloison de sectionnement 243 et sont détendues dans le volume d'expansion 244.

Un projectile, tiré de l'entrée, selon une trjectoire sensi¬ blement parallèle à l'axe longitudinal de la voûte, frappera 20 la face avant de la porte selon un angle qui ne pourra être inférieur à 60 degrés. S'il pénètre dans la structure, il rencontre un plan armé orienté différemment au premier, puis encore un plan orienté différemment au second et ainsi de suite dans toute l'épaisseur de la structure.

25 Des plaquettes à haute dureté, comme des céramiques ou des résines armées comme des carbone/carbone, ou des sandwiches de différents matériaux à grande capacité de résistance ther¬ mique et mécanique, fixés sur les faces exposées de la fer¬ meture empêchent la pénétration.

30. L'âme de la structure absorbe par déformation une partie d e

l'énergie reçue et la répartit dans tout le volume.

Des fluides dont le mouvement est gêné par des ouvertures disposées en chicanes aideront à l'absorption des forces exercées.

Des volumes de compression permettront la circulation des fluides et aideront aussi à l'absorption des pressions.

En conclusion, les changements successifs d'incidence et d'impédance empêchent la pénétration et le mouvement des fluides en circulation au travers d'orifices calibrés, dis- posés en chicanes, transforment toutes forces, y compris une explosion interne, en une répartition de pression à l'inté¬ rieur d'une sphère.

Dans une variante de l'application du principe de l'invention telle que décrite, plusieurs panneaux, disposés tels que re- présentés en coupe sur la Figure 42 et en plan sur la Figure 43 peuvent utilement être joints ensemble et protéger ainsi un cylindre vertical, tel qu'un silo, en permettant un effa¬ cement rapide et sûr de la fermeture autorisant l'éjection de tous corps.

Lorsqu'il s'agit d'exposer pendant un court intervalle de temps un moyen quelconque tel qu'un émetteur d'ondes, de rayon laser, etc..., monté sur une plateforme commandée-par un vérin 261 sur la Figure 44, s'élevant jusqu'au niveau du sol, puis après son action avec une liberté totale en site et en azimut, d'en assurer rapidement la protection en le réin¬ troduisant dans le cylindre, les panneaux de fermeture seront utilement prolongés par des bras de levier 260 de sorte qu'indépendamment u mouvement provoqué par le déplacement du centre de gravité, les bras de levier aident à l'ouvertu- re et à la fermeture sous l'action du support de l'élévateur 261 de la plateforme.

Un autre exemple, non limitatif,-permet, selon le principe de l'invention, la construction de containers de sécurité pour le transport et le stockage.

On connaît environ treize millions de composés chimiques dont cinquante à soixante mille sont utilisés commercialement. Les nouvelles connaissances moléculaires et.cellulaires permet¬ tent d'en créer de cinq cents à mille annuellement. Les pro¬ duits fabriqués en quantités industrielles sont : le chlore, l'ammoniac, l'acide cyanhydrique et le phosgène en énormes quantités ainsi que l'isocyanate de méthyle (M.I.C), le ben¬ zène, le trichlorophénol, la dioxyne, des gaz neurotoxiques, psychotropes, émétiques, etc...

Avec les gaz liquéfiés et les hydrocarbures, des millions de tonnes de mati-è-res dangereuses sont- transportées annuellement et stockées.

Les containers de sécurité pour le transport des matières radio-actives sont-en acier avec des épaisseurs de l'ordre de cent vingt millimètres, de forme cylindrique ; leur poids à vide atteint soixante dix tonnes pour être conformes à la réglementation, de façon à freiner les rayonnements, résister à une chute d'une certaine hauteur et à l'effet d'un feu d'hydrocarbures pendant une durée déterminée.

La recherche du meilleur rapport poids à vide/ poids en char¬ ge est particulièrement difficile. De plus, les protections au feu, aux radiations, aux gaz, aux agents chimiques et la présence constante d'inhibiteurs spécialisés à proximité paraissent difficilement conciliables si on recherche de sur¬ croît une bonne résistance à des impacts éventuels de projec¬ tiles.

L'application du principe de l'invention permet de répondre à ces exigences concomitantes.

Par exemple, un container peut être construit, selon l'exé¬ cution, non limitative, de la Figure 25 composée de plusieurs volumes tels que décrits, ou constitués de cylihdres à sec¬ tion hexagonale tels que représentés sur la Figure 6, dans une disposition de la Figure 45 pour deux faces planes, ou de la Figure 46 de sorte que la face extérieure 265 puisse ré¬ sister à des impacts de projectiles comme expliqué précédem¬ ment.

Les volumes 262, 263 et 264 sont isolés les uns des autres et les cellules les constituant communiquent entre elles.

Une coupe verticale (Figure 47), perpendiculaire à l'axe lon¬ gitudinal du container fait apparaître trois enveloppes su¬ perposées, constituées de séries de cylindres 111, 112 et 113 (Figure 6).

Une matière A, dont le point critique est de 70°C, doit être transportée, protégée, et anihilée en cas d'accident. De plus A émet des radiations qu'une matière B arrête. La matière C est un inhibiteur de A. Le volume 263 peut rester inutilisé ou communicant avec le volume 262 ou le volume 264.

Le volume 264 est rempli d'un fluide comportant un agent d'extinction D. La cloison 266 est garnie de 3 ainsi que les parois inclinées des cellules du volume 262. C dans le volume 262 peut être thermostaté. Si A atteint son point critique, les fusibles libéreront C qui inhibera A en le confinant dans l'enceinte et le volume 262.

Si l'ensemble est soumis à une température extérieure exces¬ sive telle qu'un feu d'hydrocarbures, D en s'échauffant fait augmenter la pression du volume compris dans 264 qui libère au travers de fusibles à la pression 268, l'agent extincteur. Pour augmenter la sécurité de zones, les fusibles 268 peuvent en outre, être sensibles à la température.

Les faces 265 et celles orientées, de même sens dans la struc¬ ture peuvent être recouvertes de matières résistantes aux impacts comme décrit dans l'application des portes blindées.

Les faces 266 et celles orientées de même sens dans la struc- ture peuvent être recouvertes de matières résistantes aux ef¬ fets de A.

L'exemple n'est pas limitatif, toutes les combinaisons des applications sont possibles entre elles : matières de cons¬ truction, matières de renfort, fusibles, pressions, tempéra- tures, etc...

La structure comporte utilement, longitudinalement, latéra¬ lement et diagonalement, des lignes de cellules, à parois renforcées et plus épaisses qui constituent un châssis inter¬ ne proportionnel au poids de l'ensemble et aux performances telles que recherchées.

Pour le transport à vide, l'ensemble peut-être vidangé.

Des ouvertures ou des panneaux 269 sont joints par encastre¬ ment sans affecter la rigidité de l'ensemble selon le prin¬ cipe de la Figure 48. Ils peuvent être équipés de joints. Leur liaison peut être assurée par des goujons 270 passant selon les axes des cylindres de même sens.

Une autre application du principe de 1'invention concerne des éléments de filtration ou de pervaporation. Les possibilités exposées ne sont pas limitatives.

Les filtres en acétate de cellulose ou en polymères présen r tent des contraintes thermiques et de faibles résistances aux différences de pression telles qu'on leur préfère par exemple des membranes minérales en carbone, zircone, alumine, en oxy¬ de de titane, ets... avec des diamètres de pores très faibles (à partir de 20 angstroems). Les capacités des éléments de filtre en osmose inverse, micro-filtration et ultra- iltra¬ tion sont limitées par les surfaces d'échange et les éléments sont caractérisés par leur fragilité relative.

La maitrise des porosités dans les matières constitutives ou par application d'un revêtement est, par contre très grande.

La grande résistance d'un élément de structure tel que repré¬ senté sur la Figure 18 ou dans des volumes tels que représen¬ tés sur les Figures 6 et 8, les importantes—surfaces qui les caractérisent sous un faible volume, permettent, selon les porosités ou l'étanchéité des cloisons, de construire des éléments de filtres utilisables en osmose inverse, micro-fil¬ tration, ultra-filtration ou en combinaisons, en filtration frontale ou tangentielle.

Sur la Figure 18, les extrémités des cylindres verticaux étant obturées, des pressions exercées depuis l'extérieur vers le cylindre central, sont telles que les plans périphé¬ riques, à la porosité plus grande, subissent la différence de pression des fluides la plus importante, provoquant une filtration avec une pression résiduelle par rapport au cy ¬ lindre central. Le fluide est déjà épuré et les cloisons d u cylindre interne peuvent avoir une porosité plus faible.

Selon l'élément représenté sur la Figure 6, une des ' séries de cylindres 111, 112 ou 113 par certaines faces étanches, sert de drain pour l'évacuation des perméats.

On fabrique une série de cylindres 161, 170, 171, 180, 181, 190, 191 en corps macro-poreux, en céramique à porosité A

(pores d'environ 15 microns), l'extérieur des faces 182, 183, 184 d'un cylindre 180, reçoit une couche d'acétate de cellu¬ lose ou de polymère ou une barbotine de céramique qui, après traitement présente par exemple, une porosité de 1.000 ang- stroems. L'intérieur des faces 185, 186 et 187 reçoit aussi une couche présentant après traitement une porosité de 500 angstroems. On fabrique des inserts en support macro-poreux tels qu'ils s'engagent dans les tubes définissant les formes intérieures telles que représentées sur la Figure 6.

Leurs faces peuvent avoir des surfaces à porosités différen¬ tes ou être rendues étanches dé façon à former des drains qui collectent les perméats. Ces inserts, par une liaison céramique forment avec la première série de cylindres un corps monolithique.

La disposition du type d'éléments faisant l'objet de l'inven¬ tion permet, disposant de trois axes de cylindres, d'organi¬ ser, par la combinaison des surfaces poreuses et des surfaces étanches, une structure filtrante complexe avec ses drains incorporés.

Pour le décolmatage, dans le cas de l'utilisation de cérami¬ que et de barbotine, on envoie une contrepression dans les drains collecteurs en centrifugeant le fluide de nettoyage par une rotation autour de l'axe du cylindre 161 (Figure 18).

Autre application du principe de-.1'invention à l'industrie électronique.

Les supercalculateurs actuels sont construits selon une ar¬ chitecture dite de " Von Neu an " (SISD selon un mode séquen- tiel). Les futurs systèmes informatiques du traitement de la connaissance (KIPS), avec des architectures dites parallèles telles que Ξ.I.M.D. ou M.I.M.D ou même- L.A.U. se heurtent à deux problèmes physiques : l'emploi de composants bipolaires, très rapides, provoque une importante consommation électrique donc un fort dégagement de chaleur, et, les types modernes d'architectures séquentielles ou parallèles, nécessitent des câblages de connexions atteignant 700 kilomètres dans une seu¬ le unité.

L'application du principe de l'invention trouve là, au plan de 1'organisation.physique à- structure multidirectionnelle, une de ses applications, en corrélation étroite avec la con¬ ception technique des systèmes informatiques, particulière¬ ment selon la représentation de la Figure 19.

Les tubes 161, 170, 180,190 font partie d'une même structure à substratum poreux (15 microns par exemple) qui sert de sup¬ port structurel à l'ensemble. Les faces communes des cylin¬ dres 161 et 170, 161 et 180, 161 et 190 sont couvertes d'une couche à porosité de deux microns. Les trois autres faces du cylindre 161 sont recouvertes d'une couche à porosité de 0,5 micron.

Les faces 182 et 192 du cylindre 190, les faces 173 et 193 du cylindre 170, les faces 172 et 183 du cylindre 180 auront des porosités de 0,5 micron.

Toutes les faces extérieures 194, 195 et 196 du cylindre 190 seront étanches; il en est de même pour les faces extérieures des cylindres 170 et 180.

A l'aide d'ouvertures au travers -des plans intérieurs(Figure 13) 138, 139, 137a, 134a et leurs symétriques dans les élé¬ ments 131 et 132 ainsi que sur les plans 143, 144 de l'élé¬ ment 133 et leurs symétriques de l'élément 131, on régule un flux thermostaté de gaz froid, filtré, par exemple, de sorte que chacun des cylindres reçoive sur toute sa longueur, une pression égale de fluide.

La diffusion du fluide de refroidissement, injecté dans le cylindre 161 de la Figure 19, se fera dans l'ensemble de la structure, partie directement, partie au travers des parois des cylindres adjacents.

On calcule les porosités des faces communes des cylindres 161 à 170, 180, 190 en tenant compte des pertes de charges.

Les faces étanches-des cylindres 170, 180, 190 peuvent, pour l'équilibrage des pressions, comporter des fenêtres d'échap¬ pement telles que 178 sur le cylindre 170, à faible porosité, incluses dans les parties étanches. Les cylindres peuvent être obturés à leurs extrémités.

Il en résulte un refroidissement contrôlé de tous les cylin- dres, particulièrement des cylindres 171, 181 et 191 dont les trois faces externes pivotent autour des axes verticaux 187 et 197 et telles que représentées , selon l'axe 177 (Figure 19) .

Les cylindres peuvent être de toutes longueurs.

Sur un châssis coulissant et enfichable cδniquement à l'in¬ térieur du cylindre 161, composé de toute forme de plan, on monte les organes centraux de calcul.

Des processeurs spécialisés, sur des cartes enfichables, sont

fixés sur les plans internes des-cylindres selon les disposi¬ tions représentées sur la Figure 19, à l'intérieur de l'ar¬ moire ouverte 171 dans sa partie fixe et dans s'a porte. Les connexions se font en position fermée le long d'une ligne de connecteurs 198, 199.

Les cartes peuvent elles-mêmes être en substratum poreux ou étanche et comporter des fenêtres à porosité déterminée.

On a ainsi raccourci au maximum, les liaisons des processeurs centraux avec les processeurs périphériques, en réduisant de façon appréciable les durées de transmission dans un ensem¬ ble thermostaté par un flux dirigé de telle sorte qu'il mo¬ dule le refroidissement de telle zone ou même d'un proces¬ seur en particulier.

On peut utiliser le même principe pour emmagasiner ou trai- ter des données sur tous les supports.

L'organe de lecture/enregistrement peut être rotatif dans le cylindre central ou bien extérieur à celui-ci, les supports de données se présentant devant lui par la rotation de l'en¬ semble autour de l'axe de symétrie du cylindre 161.