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Title:
MOTOR-DRIVEN CARRIAGE, AND BLACKOUT EQUIPMENT INCLUDING SUCH A CARRIAGE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/127872
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a motor-driven carriage (100) for opening/closing a curtain, including a housing (110) that is provided with two members (124, 126) for suspending the housing from a rail (50), wherein a friction wheel (112), which is driven by an electric motor and which is to contact at least one rolling surface (56, 57) of the rail, is rotatably mounted inside said housing. Said carriage (100) also includes a cradle (150) provided with two other members (155, 156) for suspending the cradle from the rail (50), which are separate from the members (124, 126) for suspending the housing (110), as well as means (153, 154) for coupling to the curtain. The cradle is mounted onto the housing (110) and is driven by the housing when the latter moves along the rail, the housing (110) and the cradle (150) optionally being capable of relative movement therebetween.

Inventors:
SOURAIN REMI (FR)
DUNAND JOSIANE (FR)
BRUNO SERGE (FR)
CAVAREC PIERRE-EMMANUEL (FR)
ROUSSEAU FABIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2013/053955
Publication Date:
September 06, 2013
Filing Date:
February 27, 2013
Export Citation:
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Assignee:
SOMFY SAS (FR)
International Classes:
A47H5/02; A47H5/032
Foreign References:
FR2962317A12012-01-13
FR2669238A11992-05-22
DE2534406A11977-02-10
Attorney, Agent or Firm:
MYON, Gérard et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . - Chariot motorisé (100) d'ouverture/fermeture d'un rideau (10), ce chariot comprenant un boîtier (1 10) pourvu de deux organes (124, 126) de suspension à un rail (50) et dans lequel est montée rotative une roue de friction (1 12) entraînée par un moteur électrique (1 16) et destinée à être en contact avec au moins une surface de roulement (56, 57) du rail, caractérisé en ce que ce chariot (100) comprend également un berceau (150) pourvu, d'une part, de deux autres organes (155, 156) de suspension au rail (50) indépendants des organes de suspension (124, 126) du boîtier (1 10) et, d'autre part, de moyens (153, 154) d'accrochage du rideau, et en ce que le berceau est monté sur le boîtier (1 10) en étant entraîné (F3) par celui-ci lorsqu'il se déplace le long du rail, avec une possibilité de déplacement relatif (F4, F5) entre le boîtier (1 10) et le berceau (150).

2. - Chariot selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les organes de suspension (124, 126) du boîtier (1 10) reprennent uniquement le poids du boîtier et des éléments (1 12, 1 16, 1 18, 120, 122) qu'il renferme, ce poids étant constant, alors que les organes de suspension (155, 156) du berceau (150) reprennent le poids entraîné, ce poids étant variable en fonction de la position du chariot (100) le long du rail (50). 3.- Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un premier élément (150), parmi le boîtier (1 10) et le berceau (150), est pourvu d'au moins une ouverture (1516, 1517) de passage, avec jeu (F4, F5), d'une pièce (1244, 1264) appartenant à ou solidaire du deuxième élément (1 10), parmi le boîtier et le berceau. 4.- Chariot selon la revendication 3, caractérisé en ce que le premier élément

(150) comprend deux ouvertures (1516, 1517), dans chacune desquelles est engagé, avec jeu (F4, F5), un organe de suspension (124, 126) du deuxième élément (1 10).

5. - Chariot selon la revendication 4, caractérisé en ce que le premier élément (150) est apte à déplacer au moins un organe de suspension (126) par rapport au deuxième élément (1 10), en faisant varier un effort de contact entre la roue de friction (1 12) et la surface de roulement (56, 57).

6. - Chariot selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que chaque ouverture (1516, 1517) présente, selon une direction longitudinale (A151 ) parallèle à une direction de déplacement (F1 , F2) du chariot et selon une direction transversale perpendiculaire à la direction de déplacement du chariot, des dimensions (L151 , £151 ) strictement supérieures aux dimensions, selon ces deux directions longitudinale et transversale, d'une partie (1244, 1264) de l'organe de suspension (124, 126) qui est reçue dans cette ouverture.

7. - Chariot selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le premier élément est le berceau (150), qui est pourvu d'une troisième ouverture (1515) de passage de la roue de friction (1 12), et en ce que le deuxième élément est le boîtier.

8. - Chariot selon la revendication 7, caractérisé en ce que la troisième ouverture (1515) est située, le long d'un axe longitudinal (A151 ) du berceau (150), entre les deux ouvertures (1516, 1517) de passage des organes de suspension (124, 126) du boîtier (1 10).

9. - Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'en configuration montée du chariot (100), les organes (124, 126) de suspension du boîtier (1 10) sont disposés, le long d'un axe longitudinal (A1 10) du boîtier, de part et d'autre des organes (155, 156) de suspension du berceau (150), qui sont eux-mêmes disposés, le long de cet axe, de part et d'autre de la roue de friction (1 12).

10. - Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le berceau (150) est monté sur le chariot (1 10) avec possibilité de déplacement relatif selon une direction (F5) parallèle à un axe longitudinal (A1 10) du chariot et selon une direction (F4) perpendiculaire à cet axe.

1 1 . - Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque organe de suspension (124, 126) du boîtier (1 10) et/ou chaque organe de suspension (155, 156) du berceau (150) est équipé d'au moins un galet (1245, 1246, 1265, 1266) ou d'au moins un patin (155, 156) d'interaction avec une piste (51 , 52) du rail et en ce que ce galet ou ce patin est articulé par rapport au boîtier (1 10) et/ou au berceau (150) autour d'un axe (Z124, Z126, Z155, Z156) globalement perpendiculaire à la piste (51 , 52) du rail (50) en configuration montée du chariot sur le rail et perpendiculaire à l'axe (X1 12) de rotation de la roue de friction (1 12).

12. - Chariot selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce qu'au moins un organe de suspension (124, 126) comprend deux galets (1245, 1246, 1265, 1266) articulés sur un support (12644, 1264) disposé entre ces galets, au moyen d'un arbre (1247, 1267) reçu dans un logement circulaire (1248, 1268) du support et en ce que ce logement a une section croissante en direction des galets.

13. - Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le berceau (150) est pourvu d'une ouverture (1515) de passage de la roue de friction (1 12). 14.- Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (1 10) définit au moins un volume (Z1 , Z2) de réception partielle du berceau (150).

15.- Installation (I) d'occultation d'une ouverture comprenant un rail (50), un chariot motorisé (100) selon l'une des revendications précédentes et un rideau (10) accroché sur le berceau (150) du chariot.

Description:
Chariot motorisé et installation d'occultation comprenant un tel chariot

L'invention concerne un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, ce chariot étant apte à se déplacer le long d'un rail. L'invention concerne également une installation d'occultation qui comprend un rail, un chariot motorisé du type précité ainsi qu'un rideau entraîné par ce chariot.

Il existe différents dispositifs qui permettent de manœuvrer l'ouverture d'un rideau d'occultation d'une ouverture telle qu'une fenêtre. Une solution consiste à motoriser le déplacement d'un chariot de tête sur lequel est fixée une extrémité du rideau. Ce chariot de tête peut comprendre des roues de guidage, en général au moins deux paires de roues, qui roulent sur des pistes de roulement formées le long d'un rail fixé à proximité du bord supérieur d'une ouverture à occulter.

Il est connu de JP-A-2005-095364 d'incorporer dans un chariot une roue de friction entraînée en rotation par un moteur électrique. L'effort de contact entre la roue de friction et une surface de roulement sur laquelle elle se déplace est directement lié à la performance du système. Plus cet effort de contact est important, moins la roue de contact risque de glisser par rapport au rail. Il est connu de DE-A-24 36 753 de suspendre un chariot moteur à un rail et de générer un effort de contact entre une roue de friction et un rail, prenant en compte le sens de déplacement. Cependant, le poids du premier pan de rideau n'est pas connu et peut diverger grandement d'une installation à une autre. D'autre part, ce poids étant suspendu en porte-à-faux par rapport au boîtier, il crée un couple de basculement sur le boîtier. Il existe donc un besoin de réglage fin de l'effort du contact entre la roue de friction et le rail.

Il est également connu de DE-A-34 37 457 de disposer un chariot moteur à l'intérieur d'un rail, ce qui permet de rendre l'effort de contact entre les roues d'entraînement et le rail indépendant de la charge tractée, c'est-à-dire de la masse du rideau. Toutefois, une géométrie particulière du rail doit être prévue pour loger le chariot et le rail ne peut pas être courbe, avec un rayon de courbure relativement petit, faute de quoi le chariot risque de se coincer dans un virage.

II est en outre connu de FR-A-2 962 317 de suspendre à un rail le boîtier d'un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, au moyen de deux organes dont l'un peut basculer par rapport à ce boîtier, ce qui ajuste l'effort de contact entre le rail et une roue de friction portée par ce boîtier. Les efforts exercés par le rideau sur l'organe de suspension qui pivote par rapport au boîtier peuvent diminuer l'efficacité du système d'entraînement contenu dans le boîtier. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau chariot motorisé qui permet d'entraîner efficacement un rideau avec un effort de contact sensiblement constant entre une roue de friction et une surface de roulement d'un rail standard pouvant présenter des zones courbes.

A cet effet, l'invention concerne un chariot motorisé d'ouverture/fermeture d'un rideau, ce chariot comprenant un boîtier pourvu de deux organes de suspension à un rail et dans lequel est montée rotative une roue de friction entraînée par un moteur électrique et destinée à être en contact avec au moins une surface de roulement du rail. Conformément à l'invention, ce chariot comprend également un berceau pourvu, d'une part, de deux organes de suspension au rail indépendants de ceux du boîtier et, d'autre part, de moyens d'accrochage du rideau, alors que le berceau est monté sur le boîtier en étant entraîné par celui-ci lorsqu'il se déplace le long du rail, avec une possibilité de déplacement relatif entre le boîtier et le berceau.

Grâce à l'invention, la fonction d'entraînement du chariot est assurée par les éléments inclus dans le boîtier, notamment la roue de friction et son moteur, alors que la fonction d'accrochage du rideau est assurée par le berceau. Le ou les organes de suspension du boîtier reprennent uniquement le poids de ce boîtier et des éléments qu'ils renferment, ce poids étant connu et constant. Par ailleurs, le fait de découpler le berceau du boîtier permet d'éviter un besoin de réglage fin de la pression entre la roue de friction et le rail : le couple de basculement créé par le poids du premier pan de rideau est exercé sur le berceau et n'a pas d'impact sur le boîtier lui-même. De plus, le poids entraîné, correspondant à tout ou partie du rideau en fonction de la position du chariot motorisé le long du rail, est variable et repris par le ou les organes de suspension du berceau et éventuellement par des chariots suiveurs. De ce fait, la variation induite d'effort de traction, transmise par le déplacement relatif du berceau par rapport au boîtier, influe positivement sur l'effort de contact entre la roue de friction et la surface de roulement du rail. Le couple de basculement créé par le rideau s'exerce sur le berceau. Il est efficacement repris par les deux organes de suspension du berceau et n'a pas d'impact sensible sur le boîtier. Grâce aux deux jeux d'organes de suspension qui équipent respectivement le boîtier et le berceau, ce boîtier et ce berceau peuvent être mécaniquement découplés l'un de l'autre, en ce sens qu'ils peuvent bouger l'un par rapport à l'autre. De plus, grâce à la possibilité de déplacement relatif entre le chariot et le berceau et à la compacité du chariot motorisé, il est possible au chariot motorisé de suivre un trajet courbe le long du rail, avec un rayon de courbure relativement faible, de l'ordre de 200 mm. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel chariot peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :

- Les organes de suspension du boîtier reprennent uniquement le poids du boîtier et des éléments qu'il renferme, ce poids étant constant, alors que les organes de suspension du berceau reprennent le poids entraîné, ce poids étant variable en fonction de la position du chariot le long du rail.

- Le premier élément comprend deux ouvertures, dans chacune desquelles est engagé, avec jeu, un organe de suspension du deuxième élément. Ceci permet d'intercaler les patins et galets, de sorte que le chariot motorisé présente une compacité optimum. Ceci permet également de respecter des côtes précises (100mm) de largeur du premier pan de rideau.

- Le premier élément est apte à déplacer au moins un organe de suspension par rapport au deuxième élément, en faisant varier un effort de contact entre la roue de friction et la surface de roulement.

- Chaque ouverture présente, selon une direction longitudinale parallèle à une direction de déplacement du chariot et selon une direction transversale perpendiculaire à la direction de déplacement du chariot, des dimensions strictement supérieures aux dimensions, selon ces deux directions longitudinale et transversale, de la partie de l'organe de suspension qui est reçue dans cette ouverture.

- Le premier élément est le berceau, qui est pourvu d'une troisième ouverture de passage de la roue de friction, et le deuxième élément est le boîtier.

- La troisième ouverture est située, le long d'un axe longitudinal du berceau, entre les deux ouvertures de passage des organes de suspension du boîtier.

- En configuration montée du chariot, les organes de suspension du boîtier sont disposés, le long d'axe longitudinal du boîtier, de part et d'autre des organes de suspension du berceau, qui sont eux-mêmes disposés, le long de cet axe, de part et d'autre de la roue de friction.

- Le berceau est monté sur le chariot avec possibilité de déplacement relatif selon une direction parallèle à un axe longitudinal du chariot et selon une direction perpendiculaire à cet axe.

- Chaque organe de suspension du boîtier et/ou chaque organe de suspension du berceau est équipé d'au moins un galet ou d'au moins un patin d'interaction avec une piste du rail, alors que ce galet ou ce patin est articulé, par rapport au boîtier et/ou au berceau, autour d'un axe globalement perpendiculaire à la piste du rail en configuration montée du chariot sur le rail et perpendiculaire à l'axe de rotation de la roue de friction. Ainsi, lors d'un déplacement du boîtier par rapport au berceau, le berceau vient déplacer l'axe du galet et/ou du rail et par cela, influer sur l'effort de friction. Plus le poids du premier pan de rideau et/ou de la partie de rideau entraînée est important, plus l'axe du galet ou du patin est déplacé par rapport à l'axe perpendiculaire, et plus l'effort de friction est important. Au contraire, pour des rideaux de faible poids, l'effort de friction est plus faible, ce qui permet une consommation électrique plus faible et une autonomie plus grande.

- Au moins un organe de suspension comprend deux galets articulés sur un support disposé entre ces galets, au moyen d'un arbre reçu dans un logement circulaire du support et ce logement a une section croissante en direction des galets.

- Le berceau est pourvu d'une ouverture de passage de la roue de friction.

- Le boîtier définit au moins un volume de réception partielle du berceau.

L'invention concerne également une installation d'occultation d'une ouverture, cette installation comprenant un rail, un chariot motorisé tel que mentionné ci-dessus ainsi qu'un rideau accroché sur le berceau du chariot.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un chariot motorisé et d'une installation conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une représentation schématique de principe d'une installation à rideau intégrant un chariot motorisé conforme à l'invention,

la figure 2 est une vue en perspective éclatée du chariot et du rail de l'installation de la figure 1 ,

- la figure 3 est une vue de côté du chariot,

la figure 4 est une vue de dessus du chariot,

la figure 5 est une vue de dessus du chariot, un boîtier et un berceau du chariot étant séparés l'un de l'autre,

la figure 6 est une coupe horizontale d'une zone de virage d'un rail dans lequel coulisse le chariot des figures 2 à 5,

la figure 7 est une vue à plus grande échelle du détail VII à la figure 6, la figure 8 est une représentation schématique de principe, en vue de côté, d'une installation conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention et la figure 9 est une représentation schématique, en vue de dessus et à plus grande échelle, de l'installation de la figure 8. La figure 1 illustre un système de motorisation d'un rideau 10 au sein d'une installation I d'occultation d'une fenêtre non représentée. Le rideau, qui forme un écran d'occultation, est suspendu à des chariots de deux types 20 et 100, grâce à des crochets non représentés. Chaque chariot est équipé de roues de guidage roulant sur des pistes de roulement ménagées le long d'un rail 50 fixé à proximité du bord supérieur de la fenêtre. Ainsi, le rideau 10 peut se déplacer le long du rail 50. A l'une de ses extrémités hautes, le rideau 10 est accroché à une butée 30 fixée au rail 50. A son autre extrémité haute, le rideau 10 est accroché à un chariot de tête motorisée 100 dont la structure est détaillée dans les figures 2 à 7. Le rideau 10 est composé de pans de tissu P1 1 à P16 correspondants à la surface de tissu pendant entre deux chariots de support 20 ou entre le chariot 100 et le chariot de support 20 le plus proche.

La fermeture du rideau 10 a lieu en déplaçant le rideau vers la gauche à la figure 1 , dans le sens de la flèche F1 . Son ouverture a lieu en le déplaçant vers la droite, dans le sens de la flèche F2.

Dans la présente description, les mots « haut » et « bas », « supérieur » et

« inférieur » sont utilisés en référence à une configuration de fonctionnement de l'installation de la figure 1 . Les mots « avant » et « arrière » sont relatifs au sens du déplacement du rideau 10 lors de la fermeture. Ainsi une partie « avant » est située sur la gauche de la figure 1 par rapport à une partie « arrière ».

Comme cela ressort plus particulièrement des figures 2 à 5, le chariot 100 comprend un boîtier 1 10 en matière plastique à l'intérieur duquel est partiellement logée une roue de friction 1 12. Celle-ci dépasse du boîtier 1 10 à travers une ouverture 1 14 ménagée en partie supérieure de ce boîtier. Comme cela ressort de la figure 3, le boîtier 1 10 comprend également un moteur électrique 1 16, un réducteur 1 18, un ensemble de batteries 120 et une carte électronique de commande 122. Les éléments 1 16 à 122 permettent d'entraîner en rotation la roue 1 14 autour d'un axe X1 12 qui est horizontal et perpendiculaire aux directions d'avance F1 et de recul F2 du chariot 100 le long du rail 50.

Le boîtier 1 10 est équipé d'un organe de suspension avant 124 et d'un organe de suspension arrière 126 qui s'étendent vers le haut à partir d'une surface supérieure 1 1 1 du boîtier 1 10 dans laquelle est ménagée l'ouverture 1 14.

Les organes de suspension 124 et 126 sont chacun articulés par rapport au boîtier 1 10 autour d'un axe X124, respectivement X126, parallèle à l'axe X1 14.

L'organe de suspension 124 comprend un élément de base 1241 qui est solidaire d'une tige filetée 1242 et qui est immobilisé sur le boîtier 1 10 au moyen d'une vis 1243 qui définit l'axe X124. Un moyeu 1244 est vissé sur la tige filetée 1242. Ce moyeu supporte deux galets 1245 et 1246 montés rotatifs sur le moyeu 1244 autour d'un axe A124 dont l'orientation par rapport au boîtier 1 10 est variable.

En effet, comme cela ressort de la figure 7, les galets 1245 et 1246 sont monté sur un arbre commun 1247, formé d'une vis 1247A et d'un manchon fileté 1247B, qui est reçu dans un logement 1248 à section circulaire qui comprend une partie centrale dont le diamètre est ajusté par rapport au diamètre de l'arbre 1247 et qui s'évase en direction des galets 1245 et 1246. En d'autres termes, le logement 1248 est en forme de diabolo. Ainsi, l'arbre 1247 peut pivoter autour d'un axe Z124 qui est perpendiculaire à l'axe X124 et constitue un axe longitudinal pour les pièces 1241 , 1242 et 1244. Cette construction permet aux galets 1245 et 1246 de suivre un virage ou une zone courbe du rail 50 lors des déplacements du chariot 100 le long du rail 50 dans le sens des flèches F1 et F2.

L'organe 126 est identique à l'organe 126 et comprend un élément de base 1261 immobilisé par une vis 1263 sur le boîtier 1 10 ainsi qu'un moyeu 1264 vissé sur une tige filetée 1262 et sur lequel sont montés deux galets 1265 et 1266 reliés par un arbre 1267 reçu dans un logement 1268 du moyeu 1264.

Les galets 1245 et 1265 sont prévus pour rouler sur une piste 51 ménagée à l'intérieur du rail 50, alors que les galets 1246 et 1266 sont prévus pour rouler sur une autre piste 52 ménagée également à l'intérieur du rail. Les pistes 51 et 52, sont ménagées de part et d'autre d'une fente 53 de passage des moyeux 1244 et 1264.

Les pistes 51 et 52 constituent les surfaces supérieures de deux ailes 54 et 55 du rail 50 entre lesquelles est définie la fente 53. Les surfaces inférieures 56 et 57 des ailes 54 et 55, c'est-à-dire leurs surfaces opposées aux pistes 51 et 52, constituent ensemble une surface de roulement pour la roue de friction 1 12.

Le chariot 100 comprend également un berceau 150 réalisé à partir de plusieurs bandes de tôle pliées et découpées. Le berceau 150 comprend un corps principal 151 dont on note A151 un axe longitudinal. Le corps 151 est à section transversale en U à fond plat retourné. Un cavalier 152, également à section en U à fond plat retourné, est fixé sur le corps 151 à proximité de son extrémité avant 1512. Le cavalier 152 supporte une patte 153 dans laquelle sont ménagées deux ouvertures 1532 et 1534 de réception de crochets non représentés fixés en partie haute du rideau 10. A proximité de son extrémité arrière 1514, le corps principal 151 porte un deuxième cavalier 154 pourvu d'une ouverture 1542 de réception d'un crochet non représenté fixé sur le rideau. Ainsi, la partie supérieure gauche du rideau peut être solidarisée avec le berceau 150 en engageant des crochets dans les ouvertures 1532, 1534 et 1542. La partie de rideau accrochée sur le berceau, à savoir son premier pan P1 1 , masque le berceau 150 et le boîtier 1 10. Le berceau 150 est équipé de deux patins 155 et 156 à section transversale en T et qui sont destinés à être engagés dans le volume intérieur V50 du rail 50, comme les galets mentionnés ci-dessus. Les ailes 1552, 1554, 1562 et 1564 des patins 155 et 156 sont prévues pour glisser sur les pistes 51 et 52.

Les patins 155 et 156 sont montés pivotant, par rapport au corps 151 , autour d'axes Z155 et Z156 qui sont perpendiculaires à l'axe A151 et au voile supérieur 1513 de ce corps correspondant au fond plat du rail. L'orientation variable des patins 155 et 156 par rapport à l'axe A151 leur permet de suivre un virage du rail 50.

Le voile supérieur 1513 du corps 151 est percé de trois ouvertures, à savoir une ouverture centrale 1515 de passage de la roue 1 12, une ouverture avant 1516 de passage du moyeu 1244 et une ouverture arrière 1517 de passage du moyeu 1264.

Par ailleurs, le boîtier 1 10 est pourvu, de part et d'autre de la roue 1 12, de deux joues 128 et 130 qui définissent entre elles et la roue 1 12 deux zones Z1 et Z2 de réception partielle des côtés 1518 et 1519 du corps 151 .

Ainsi, il est possible de monter le berceau 150 sur le boîtier 1 10 dans la configuration des figures 3 et 4 où la roue 1 12 traverse l'ouverture 1515 alors que les moyeux 1244 et 1264 traversent les ouvertures 1516 et 1517 et que les côtés 1518 et 1519 du corps 151 sont reçues dans les zones Z1 et Z2.

Dans cette configuration, les galets 1245, 1246, 1265 et 1266 et les patins 155 et 156 peuvent être reçus en même temps dans le volume intérieur V50 du rail 50, en étant en appui sur les pistes 51 et 52.

Ainsi, le boîtier 1 10 et le berceau 150 sont suspendus au rail 50 par les organes 124, 126, d'une part, 155 et 156, d'autre part, et ce, de façon indépendante l'un de l'autre.

Dans cette configuration la roue de friction 1 12 est en appui contre la surface de roulement formée des surfaces 56 et 57 et, lorsqu'elle est entraînée par le moteur 1 16 et le réducteur 1 18, elle peut déplacer le boîtier 1 10 le long du rail 50, vers l'avant dans le sens de la flèche F1 ou vers l'arrière dans le sens de la flèche F2. En se déplaçant vers l'avant, dans le sens de la flèche F1 , le boîtier 1 10 vient, par le moyeu 1244, en appui contre le bord avant 1516A de l'ouverture 1516. Au contraire, lorsque le boîtier se déplace dans le sens de la flèche F2, le moyeu 1264 vient en appui contre le bord arrière 1517B de l'ouverture 1517. Les organes de suspension 124 et 126, et plus particulièrement leurs moyeux 1244 et 1264, servent donc à transmettre un effort F3 de déplacement du boîtier 1 10 au berceau 150, le long du rail 50.

Les ouvertures 1516 et 1517 présentent chacune une longueur L151 , parallèle à l'axe A151 et une largeur £151 perpendiculaire à cet axe qui sont supérieures aux dimensions des moyeux 1244 et 1265 mesurées parallèlement à un axe longitudinal A1 10 du boîtier 1 10 et perpendiculairement à cet axe. Il existe donc une possibilité de déplacement relatif entre le boîtier 1 10 et le berceau 150 lorsque le berceau 150 est monté sur le boîtier 1 10, comme représenté par les flèches F4 et F5 à la figure 4. Cette possibilité de déplacement relatif permet l'ajustement de la position relative du boîtier 1 10 et du berceau 150 en particulier lors du passage de virages du rail 50. Ceci évite en outre, de transmettre au boîtier 1 10, donc à la roue 1 12, des efforts parasites dus au déplacement successif des pans P1 1 à P16, ainsi que le couple de basculement dû au poids du rideau qui s'exerce de façon décalée par rapport aux axes A1 10 et A151 . Lorsque les dimensions de ces ouvertures 1516 et 1517 permettent le passage des galets 1245 et 1265, le berceau 150 peut être monté sur le boîtier après l'installation des organes de suspension 124, 126 sur le boîtier 1 10. Dans le cas contraire, les organes de suspension 124, 126 peuvent être mis en place après le montage du berceau 150 sur le boîtier 1 10.

Les axes Z124, Z126, Z155 et Z156 sont normalement perpendiculaires aux pistes

51 et 52, au fait près que les organes 124 et 126 peuvent pivoter, avec une amplitude limitée par la longueur L151 , autour des axes X124 et X126. En pratique, cette possibilité de pivotement est inférieure à 20 ° , de sorte que les axes Z124 et Z126 peuvent être considérées globalement perpendiculaires aux pistes 51 et 52. En outre, les axes Z124, Z126, Z155 et Z156 sont perpendiculaires à l'axe X1 12.

Le long de l'axe A1 10, les organes 124 et 126 sont disposés de part et d'autre des organes 155 et 156, eux-mêmes disposés de part et d'autre de la roue 1 12. Ceci confère une bonne stabilité au chariot 100, y compris lors de ses déplacements.

Le poids du boîtier 1 10 et des éléments qu'il inclut est constant au cours du fonctionnement du chariot 100 et les organes de suspension 124 et 126 reprennent uniquement ce poids. Ce poids est connu et stable. Les dimensions de la roue 1 12 et des organes 124 et 126 sont choisies pour que l'effort de contact entre la roue de friction et la surface de roulement constituée des surfaces 56 et 57 soit suffisant pour éviter, ou du moins limiter dans une large mesure, les glissements entre la roue 1 12 et la surface de roulement.

Par ailleurs, le poids du rideau 10 en mouvement, c'est-à-dire de la partie entraînée du rideau, qui est variable en fonction de la position du chariot 100 le long du rail 50, est repris par les différents chariots 20 de support du rideau. La variation de ce poids n'influe donc pas sur la qualité de l'effort de contact entre la roue 1 12 et la surface de roulement. Le poids du premier pan P1 1 de rideau est exclusivement repris par le berceau 150 et les patins 155 et 156. Lors d'un déplacement du boîtier 1 10 par rapport au berceau, le berceau vient déplacer l'axe Z126 de l'organe de suspension 126 en appuyant, au moyen du bord de l'ouverture 1517 opposé au bord 1517A, contre le moyeu 1264. Ceci fait basculer l'organe 126 dans le sens horaire à la figure 3 et, par cela, influe sur l'effort de contact entre la roue 1 12 et la piste de roulement formée des surfaces 56 et 57, selon l'approche envisagée dans WO-A-2012/004530. En effet, le basculement de l'organe 126 autour de l'axe X126 a pour effet de rapprocher l'axe A126 de l'axe X1 12 selon une direction perpendiculaire aux surfaces 56 et 57 et d'augmenter ainsi cet effort de contact. Plus le poids du premier pan P1 1 de rideau et/ou de la partie de rideau entraînée est important, plus l'axe Z126 de l'organe de suspension 126 est déplacé par rapport à l'axe perpendiculaire, et plus l'effort de contact est important. Au contraire, pour des rideaux de faible poids, l'effort de contact est plus faible, ce qui permet une consommation électrique plus faible et une autonomie plus grande. Ainsi, comme dans WO-A-2012/004530, l'effort de contact varie en fonction d'un effort résistant qui dépend de l'évolution de la charge tractée ou poussée par le chariot 100 lors de son déplacement.

Les moyeux 1244 et 1246 sont à section circulaire et ils viennent en appui respectivement contre le bord avant 1516A de l'ouverture 1516 et contre le bord arrière 1517B de l'ouverture 1517 qui sont rectilignes, selon le sens de déplacement du chariot 100, pour transmettre un effort d'entraînement ou de traction F3 qui est dirigé vers l'avant dans l'exemple des figures 6 et 7. Cet effort F3 est tangent à un axe médian Y50 du rail 50. La transmission de l'effort de traction vers l'avant ou vers l'arrière a lieu à l'interface entre une surface circulaire d'un moyeu et un bord rectiligne d'une ouverture, ce qui permet de limiter les frottements perpendiculaires aux axes A1 10 et A151 qui sont normalement confondus et qui peuvent être légèrement désaxés dans les zones de virage du rail 50.

Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 8 et 9, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références. Sauf mention contraire, ces éléments fonctionnent de la même manière que dans le premier mode de réalisation.

Le chariot 100 de ce mode de réalisation comprend un boîtier 1 10 dans lequel est reçue une roue de friction 1 12 destinée à rouler sur une surface de roulement 56 prévue en partie inférieure d'un rail 50. La roue 1 12 est entraînée par un moteur 1 16 et un réducteur 1 18. Deux organes de suspension 124 et 126 équipent le boîtier 1 10 et sont pourvus de galets 1245 et 1265 destinés à rouler sur une piste 51 interne au rail 50. Un berceau 150 est prévu pour l'accrochage d'un rideau non représenté au moyen de pattes 153 et 154 percées d'ouvertures de passage de crochets montés sur le rideau. Ce berceau est équipé de deux organes de suspension 155 et 156 également pourvus de galets 1555 et 1556 prévus pour rouler sur la piste 51 du rail 50.

Le chariot 1 10 est équipé de deux poussoirs 132 et 134 dont la surface extérieure, opposée à la roue 1 12, est arrondie et convexe. En pratique, la surface extérieure des poussoirs 132 et 134 est en tronçon de cylindre avec un axe vertical en configuration montée du chariot 100 sur le rail 50.

Le berceau 150 est, quant à lui, équipé de deux autres poussoirs 162 et 164 complémentaires des poussoirs 132 et 134 et qui présentent chacun une surface orientée vers le boîtier 1 10 qui est arrondie et convexe, comme la surface extérieure des poussoirs 132 et 134. Ainsi, l'effort de traction F3 entre le chariot 1 10 et le berceau 150 lorsque le chariot 1 10 se déplace dans le sens de la flèche F1 aux figures 8 et 9 est parallèle à une tangente à l'axe longitudinal Y50 du rail 50. Ceci permet d'annuler, dans une large mesure, une composante de cet effort normale à la courbure du rail 50, ce qui est avantageux car cette composante normale pourrait générer des frottements susceptibles de perturber le rendement de la transmission d'effort entre les parties 1 10 et 150 du chariot 100. Le choix de matériaux appropriés permet également de limiter ces frottements.

Comme le montre la figure 9, lorsque les poussoirs avant 132 et 162 sont en contact, ils peuvent glisser l'un contre l'autre dans le sens de la double flèche F4 perpendiculairement à l'axe Y50 et à l'effort F3. En outre, dans cette position, les poussoirs arrière 134 et 164 ne sont pas en contact et peuvent donc se déplacer l'un par rapport à l'autre à la fois perpendiculairement à l'axe Y50, dans le sens de la double flèche F4, et parallèlement à cet axe, dans le sens de la double flèche F5.

L'invention a été représentée dans le premier mode de réalisation dans le cas où les organes 155 et 156 de suspension du berceau 150 sont formés par des patins. En variante, et comme représenté dans le deuxième mode de réalisation, ces organes de suspension peuvent comprendre des galets roulant sur les pistes du rail. En variante, les organes de suspension du boîtier du premier mode de réalisation ou du boîtier et du berceau du deuxième mode de réalisation peuvent comprendre des patins glissants.

Selon encore une autre variante, des ouvertures comparables à celles 1516 et 1517 du premier mode de réalisation peuvent être prévues sur le boîtier 1 10, pour le passage d'organes de suspension du berceau 150. Les caractéristiques techniques des modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinées entre elles.