TITRE : Véhicule automobile équipé d'un déflecteur d'air monté transversalement sous un carénage de fond en s'étendant vers le plan de roulage du véhicule à l'avant d'un essieu arrière.

Domaine technique de l'invention

La présente invention revendique la priorité de la demande française 1908489 déposée le 26 Juillet 2019 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

L'invention relève du domaine des véhicules automobiles et porte plus

particulièrement sur les aménagements améliorant leur aérodynamisme.

L'invention concerne à cet effet les déflecteurs d'air qui sont installés sous un carénage de fond arrière équipant le châssis d'un véhicule automobile, en étant orienté transversalement et en s'étendant vers le plan de roulage du véhicule. Art antérieur

Un véhicule automobile comprend un châssis roulant qui est habillé d'éléments de carrosserie en ménageant une caisse sur laquelle sont installés divers

équipements du véhicule. Le châssis ménage un soubassement du véhicule sous lequel sont couramment montés des carénages de fond globalement plans. Le soubassement est globalement délimité entre les carénages de fond et une plateforme ménageant un plancher intérieur de la caisse.

Les carénages de fond forment des boucliers de protection vis-à-vis d'une intrusion d'éléments extérieurs au véhicule vers le soubassement, tels que des salissures et/ou des gravillons par exemple. Les carénages de fond permettent ainsi par exemple de protéger un plusieurs équipements du véhicule

potentiellement installés sous la plateforme, et/ou installés à l'intérieur du compartiment moteur du véhicule. Les carénages de fond sont aussi couramment configurés en organes aérodynamiques qui permettent d'améliorer la stabilité du véhicule en progression et/ou de réduire sa traînée. A cet effet, il est courant de mettre en forme les carénages de fond pour ménager à leur face inférieure orientée vers le plan de roulage du véhicule, des couloirs de canalisation de l'air s'écoulant sous les carénages par suite de la progression du véhicule. Il est aussi connu de rapporter des déflecteurs d'air sous un carénage de fond arrière d'un véhicule automobile, tel qu'il ressort par exemple du document

WO2018041888-A1 (JAGUAR LAND ROVER Ltd.). Selon ce document, le déflecteur s'étend transversalement à l'arrière du véhicule, en étant disposé en contrebas d'un carénage de fond arrière et en s'étendant vers le plan de roulage du véhicule. L'air s'écoulant sous le véhicule en progression est évacué à l'arrière du véhicule en étant renvoyé vers son plan de roulage, ce qui limite la formation d'un tourbillon et/ou la projection de salissures à l'arrière du véhicule qui sont propres à gêner les autres usagers des voies de circulation.

II se pose dès lors des difficultés à surmonter concernant l'agencement de tels déflecteurs d'air au regard de leur fonction et/ou concernant les modalités de leur installation sur le châssis du véhicule, en tenant compte de diverses contraintes. Parmi ces contraintes, la configuration et/ou de l'emplacement sur le véhicule d'un tel déflecteur sont déterminants sur l'amélioration de l'aérodynamisme du véhicule. II est aussi à tenir compte qu'un tel déflecteur est installé sous le soubassement du véhicule dans un environnement hostile, ce qui est défavorable à sa pérennité et ce qui nécessite une fixation robuste rigoureusement en position du déflecteur sous le châssis du véhicule.

Présentation de l'invention

Dans ce contexte, l'invention a pour objet un véhicule automobile équipé d'un déflecteur d'air installé transversalement sous un carénage de fond placé à l'arrière du véhicule, en s'étendant vers son plan de roulage.

Le but de l'invention est de proposer une solution pour améliorer l'aérodynamisme du véhicule en tenant notamment compte au moins des difficultés et des

contraintes précédemment exposées, considérées isolément ou en combinaison. Un tel but s'inscrit en outre sous contrainte d'une recherche d'une solution à moindres coûts, dans le contexte d'une concurrence économique sévère dans le domaine automobile qui peut rendre rédhibitoire une solution potentielle en raison des coûts induits.

Pour définir l'invention et sauf précision contraire, il est fait référence à un repère orthonormé communément utilisé dans le domaine automobile pour définir un véhicule. Les notions relatives, comme par exemple avant et arrière sont définies suivant l'extension longitudinale du véhicule. Les notions relatives comme supérieur et inférieur ou autres notions apparentées comme dessous et dessus ou encore surplomb et sous ou contrebas, sont définies suivant l'extension verticale en élévation du véhicule depuis son plan de roulage au sol. Les notions comme latéral et/ou transversal, sont définies suivant l'extension transversale du véhicule entre ses côtés droit et gauche par rapport au conducteur en station de conduite du véhicule. Par la suite de telles notions définies selon les directions d'extension du véhicule sont utilisées pour décrire non seulement le véhicule de l'invention, mais aussi les équipements du véhicule et les éléments et/ou les ensembles d'éléments mis en œuvre par l'invention ainsi que leurs positions relatives les uns par rapport aux autres sur le véhicule.

Un véhicule automobile conforme à l'invention comprend un châssis ménageant un soubassement du véhicule sous lequel est monté au moins un carénage de fond globalement plan qui est disposé dans l'environnement arrière du châssis. Au moins un déflecteur d'air s'écoulant sous le châssis est monté transversalement sur le châssis en s'étendant en contrebas du carénage vers le plan de roulage du véhicule. Dans ce contexte, l'invention est reconnaissable en ce que le déflecteur est formé d'au moins une bavette souple qui est fixée au carénage en étant disposée à l'avant d'un essieu arrière du véhicule. La bavette intègre un organe de renvoi de l'air s'écoulant sous le carénage en détournement de l'essieu arrière vers le plan de roulage du véhicule.

La bavette est disposée à l'avant de l'essieu arrière qu'elle masque par suite de son extension vers le plan de roulage du véhicule. L'air circulant sous le carénage lors de la progression du véhicule s'écoule vers la bavette qui fait alors obstacle à son passage vers l'essieu arrière. L'air est renvoyé par la bavette vers le plan de roulage du véhicule jusqu'au franchissement de la bavette, puis s'échappe vers l'arrière du véhicule suivant l'orientation de son plan de roulage en étant de préférence guidé par un carénage terminal arrière.

La bavette ménage ainsi un obstacle à une circulation d'air vers l'essieu arrière lors de la progression du véhicule, avec pour effet de réduire sa traînée en l'absence d'un écoulement d'air contre l'essieu arrière qui serait, en l'absence de la bavette, générateur de turbulences au sein de l'air s'échappant vers l'arrière du véhicule.

La flexibilité de la bavette lui confère la faculté de s'infléchir par rapport au plan de roulage du véhicule entre sa position de repos et de manière variable en position active selon les efforts de poussée exercés par l'air s'écoulant le long du carénage lors de la progression du véhicule. En position de repos, ou autrement dit lorsque la bavette n'est pas soumise audit écoulement d'air, la bavette est de préférence maintenue spontanément inclinée par rapport au plan de roulage du véhicule. A titre indicatif non restrictif, l'inclinaison de la bavette est définie selon un angle de l'ordre 45° (quarante-cinq degrés) en fonction de sa souplesse ou autrement dit de sa flexibilité par rapport au carénage auquel la bavette est fixée, et en fonction de son extension verticale utile pour faire obstacle au passage de l'air vers l'essieu arrière selon la configuration de l'essieu arrière.

Selon une forme de réalisation, la bavette est formée d'un corps monobloc issu d'un élastomère, qui lui confère une souplesse intrinsèque pour son montage flexible sur le carénage suivant une zone d'articulation de la bavette qui est de préférence orientée le long du bord transversal arrière du carénage.

Selon une forme de réalisation, la bavette comprend une aile déflectrice constitutive de l'organe de renvoi d'air qui est inclinée vers l'arrière par rapport au plan de roulage du véhicule et qui est prolongée longitudinalement par une aile de fixation fixée en application contre le carénage suivant son plan d'extension. L'aile déflectrice et l'aile de fixation sont articulées transversalement l'une à l'autre par déformation élastique de la bavette.

Selon une forme de réalisation, ladite aile de fixation porte contre la face supérieure du carénage en étant comprimée en interposition entre le carénage et un socle que comprend un équipement du véhicule installé à l'intérieur du soubassement.

La bavette est ainsi fermement maintenue en position sur le carénage par suite d'une part d'une extension longitudinale de l'aile de fixation pouvant être conséquente et d'autre part par serrage de l'aile de fixation contre la face supérieure du carénage par suite de sa mise en compression entre le carénage et le socle de l'équipement fixé au carénage.

Plus particulièrement selon une forme de réalisation, le carénage, la bavette et le socle sont successivement verticalement serrés les uns contre les autres via des organes de fixation d'extension verticale qui les traversent et qui sont répartis transversalement sur le châssis.

Ledit équipement est par exemple une réserve d'énergie électrique propulsive du véhicule qui est logée à l'intérieur du soubassement, notamment entre le carénage et une plateforme équipant le châssis. Selon une forme de réalisation, l'aile de fixation est positionnée sur le carénage via des organes de positionnement répartis transversalement. Chacun des organes de positionnement comprend par exemple des reliefs coopérant par emboîtement, notamment par emboîtement vertical, lesdits reliefs équipant respectivement l'aile de fixation et le carénage. Lesdits reliefs sont de préférence respectivement intégrés au carénage et à l'aile de fixation ou autrement dit à la bavette, en étant issus de leurs matières respectives.

Plus particulièrement selon une forme de réalisation, les organes de

positionnement comprennent chacun une couronne élastiquement déformable que comporte l'aile de fixation et un fût que comporte le carénage, la couronne entourant le fût par emboîtement vertical, notamment par emboîtement étroit.

De préférence, lesdits fûts et couronnes sont conjointement traversés par les organes de fixation qui sont respectivement affectés à chacun des organes de positionnement. De tels organes de fixation sont notamment formés par organes filetés tels que des vis par exemple ou par exemple encore par des organes coopérant par emboîtement élastique, qui enserrent chacun verticalement et conjointement le carénage, l'aile de fixation et le socle de l'équipement.

Selon une forme de réalisation, l'aile de fixation est comprimée par mise en compression des couronnes entre le carénage et le socle. Le serrage conjoint via les organes de fixation du carénage, de l'aile de fixation et du socle de

l'équipement est de préférence réalisé jusqu'à effacement d'une extension verticale de la couronne dépassant celle du fût hors compression de l'aile de fixation, ou autrement dit jusqu'à une prise d'appui vertical des fûts contre le socle. Selon une forme de réalisation, la bavette est pourvue de nervures de renfort qui sont réparties transversalement et qui s'étendent longitudinalement sur l'aile de fixation et sur l'aile déflectrice au moins dans leur zone d'articulation l'une à l'autre. Les nervures de renfort s'étendent notamment longitudinalement sur l'aile de fixation dans ses zones via lesquelles l'aile de fixation est fixée au carénage, et de préférence se prolongent longitudinalement en recouvrement de la zone

d'articulation de l'aile déflectrice avec l'aile de fixation pour son renforcement. Ceci permet d'améliorer la pérennité de la bavette au regard des efforts qu'elle est prévue de subir, notamment les efforts de compression et de fixation de l'aile de fixation sur le carénage et/ou les efforts de flexion de l'aile déflectrice sous l'effet de la prise d'appui contre elle de l'air circulant sous le châssis lorsque le véhicule est en progression.

Selon une forme de réalisation, au moins le bord transversal inférieur de la bavette comporte un bourrelet transversal de renfort à l'encontre de sa détérioration par projection de corps lors de la progression du véhicule. Le bourrelet est notamment ménagé essentiellement à la face avant de l'aile déflectrice en s'étendant transversalement et en longeant le bord inférieur transversal de la bavette qui est orienté vers le plan de roulage du véhicule. Ceci permet encore d'améliorer la pérennité de la bavette en évitant que des projectiles heurtant son bord inférieur exempt d'arrête vive ne provoquent son délitement. La bavette est aussi susceptible de comporter plusieurs bourrelets transversaux répartis verticalement sur l'aile déflectrice.

De préférence, le bourrelet est ménagé à la face avant de l'aile déflectrice en présentant longitudinalement une section conformée en goutte d'eau.

Présentation des figures

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'exemples de réalisation de la présente invention, en relation avec les figures suivantes des planches annexées :

[Fig. 1] La figure 1 est une illustration schématique en perspective de dessous de la zone arrière d'un châssis roulant que comprend un véhicule automobile.

Conformément à l'invention, le châssis représenté sur la figure 1 est muni d'un déflecteur d'air placé à l'avant d'un essieu arrière du véhicule.

[Fig. 2] La figure 2 est une illustration en perspective partielle de dessus d'un carénage de fond arrière monté sur le châssis représenté sur la figure 1. Un déflecteur tel que celui schématisé sur la figure 1 , est fixé sur le carénage conformément à une forme de réalisation de l'invention.

[Fig. 3] La figure 3 est un détail en perspective de dessus de la figure 2, illustrant plus précisément des modalités de fixation du déflecteur sur le carénage.

[Fig. 4] La figure 4 est une illustration en perspective et en coupe longitudinale d'un déflecteur fixé au carénage qui sont représentés sur les figures 1 à 3, selon une forme spécifique de réalisation de l'invention.

Description détaillée de l'invention

Les figures et leurs descriptions détaillées non limitatives, exposent l'invention selon des modalités particulières qui ne sont pas restrictives quant à la portée de l'invention telle que revendiquées. Les figures et leurs descriptions détaillées d'exemples de réalisation de l'invention peuvent servir à mieux la définir, si besoin en relation avec la description générale qui vient d’en être faite. Par ailleurs pour notamment éviter une surcharge des figures et/ou pour faciliter leur lecture, les numéros de référence affectés aux termes et/ou aux notions utilisés pour décrire l'invention et indiqués sur l'une quelconque des figures, sont potentiellement repris dans la description d'une quelconque autre figure sans impliquer leur présence sur l'ensemble des figures.

Sur la figure 1 , un véhicule automobile comprend un châssis 1 sur lequel sont montés des essieux pour le roulage du véhicule, tel qu'un essieu 2 arrière représenté. Le châssis 1 s'étend longitudinalement L1 entre l'avant AV1 et l'arrière AR1 du véhicule, transversalement T1 entre les côtés droit et gauche du véhicule par rapport au conducteur en station de conduite du véhicule, et verticalement V1 suivant l'extension en élévation du châssis 1 par rapport au plan P1 de roulage du véhicule défini suivant les directions longitudinale L1 et transversale T1

d'extension du châssis 1.

Le châssis 1 ménage un soubassement 3 du véhicule pourvu de carénages 4, 4a de fond à sa face inférieure orientée vers le plan P1 de roulage du véhicule. De tels carénages de fond 4, 4a procurent au véhicule une protection vis-à-vis d'une intrusion de particules vers l'intérieur du soubassement 3 et/ou vis-à-vis

d'obstacles à la progression du véhicule. En outre, les carénages de fond 4, 4a sont façonnés pour former des organes aérauliques en comportant à leur face inférieure des déflecteurs d'air 5 qui sont essentiellement orientés

longitudinalement L1. Les flux d'air F1 s'écoulant sous le châssis 1 lors de la progression du véhicule sont canalisés entre les déflecteurs d'air 5 longitudinaux L1 dont sont pourvus les carénages 4, 4a depuis l'avant AV1 vers l'arrière AR1 du véhicule, pour favoriser la stabilité de sa progression et/ou pour réduire sa traînée. Plus spécifiquement un carénage 4 arrière est classiquement disposé dans l'environnement arrière du châssis 1 , notamment en amont de l'essieu 2 arrière suivant le sens de circulation des flux d'air F1 sous le soubassement 3 ou autrement dit à l'avant AV1 de l'essieu 2 arrière. L'air F1 acheminé par le carénage 4 arrière circule vers l'essieu 2 arrière préalablement à son échappée à l'arrière AR1 du véhicule, ce qui n'est pas favorable à l'aérodynamisme du véhicule car les flux d'air F1 acheminés contre l'essieu 2 arrière sont alors soumis à des turbulences qui tendent à augmenter la traînée du véhicule.

Pour éviter un tel inconvénient, il est proposé par l'invention de faire obstacle au passage de l'air F1 vers l'essieu 2 arrière lorsque le véhicule est en progression, en ménageant transversalement T1 un organe de renvoi 6 de l'air F1 qui est fixé au châssis 1 en étant disposé à l'avant de l'essieu 2 arrière.

Ledit organe de renvoi 6 est agencé en déflecteur de l'air F1 s'écoulant le long du carénage 4 arrière vers le plan P1 de roulage du véhicule, en détournement de l'essieu 2 arrière. L'agencement et/ou la structure de l'organe de renvoi 6, ainsi que les modalités de son montage sur le châssis 1 , sont notamment organisés à moindres coûts tout en optimisant son efficacité et sa pérennité permettant de limiter des opérations de maintenance du véhicule concernant son remplacement. A cet effet l'organe de renvoi 6 est agencé en une bavette 7 souple, notamment issue d'un corps monobloc en élastomère mis en forme par moulage. Une flexibilité pérenne de la bavette 7 est réalisée autour d'un axe A1 transversal de fléchissement de la bavette 7 qui est ménagé en bordure du bord 8 transversal T1 arrière AR1 du carénage 4 situé à l'avant AV1 de l'essieu 2 arrière.

Plus spécifiquement sur les figures 2 à 4, l'organe de renvoi 6 est formé d'une aile déflectrice 7a intégrée à la bavette 7, qui est inclinée vers l'arrière AR1 par rapport au plan P1 de roulage du véhicule. L'aile déflectrice 7a est prolongée

longitudinalement L1 vers l'avant AV1 par une aile de fixation 7b contre le carénage 4, en application suivant son plan global d'extension horizontal défini par la direction longitudinale L1 et la direction transversale T1 d'extension du carénage 4. L'aile déflectrice 7a et l'aile de fixation 7b sont articulées

transversalement T1 l'une à l'autre par déformation élastique de la bavette 7.

Pour conforter la fixation ferme et/ou le maintien rigoureux en position de la bavette 7 au carénage 4, l'aile de fixation 7b s'étend significativement suivant le plan d'extension du carénage 4, ou autrement dit significativement

longitudinalement L1 et transversalement T 1 . L'aile de fixation 7b porte contre la face supérieure du carénage 4 et est fixée au carénage 4 via plusieurs organes de fixation 9 d'extension verticale V1 , tels que des vis par exemple, qui sont répartis transversalement T1 sur le châssis 1 . La paroi constitutive du carénage 4 forme ainsi via sa face supérieure une assise de soutien confortable de la bavette 7 via l'aile de fixation 7b. La bavette 7 est en outre fermement fixée au moins au carénage 4 via la pluralité d'organes de fixation 9 qui sont transversalement T1 répartis sur le châssis 1 .

En outre plus particulièrement visible sur la figure 4 et compte tenu de la formation de la bavette 7 à partir d'un matériau souple élastiquement déformable, l'aile de fixation 7b est comprimée via lesdits organes de fixation 9 en interposition entre le carénage 4 et un socle 10 que comprend un équipement du véhicule installé à l'intérieur du soubassement 3. Plus spécifiquement, ledit socle 10 est participant d'un boîtier logeant des batteries fournissant au moins en partie l'énergie propulsive du véhicule.

Suivant l'extension verticale V1 du châssis 1 , le carénage 4, l'aile de fixation 7b et le socle 10 sont successivement serrés les uns contre les autres via les organes de fixation 9. Préalablement au serrage vertical V1 du carénage 4, de l'aile de fixation 7b et du socle 10 entre eux, la bavette 7 est rigoureusement positionnée sur le carénage 4 via des organes de positionnement 1 1 . Les organes de positionnement 1 1 sont répartis transversalement T1 en bordure du bord 8 arrière du carénage 4 et par suite en bordure de la zone de flexibilité de la bavette 7 séparant l'aile de fixation 7b de l'aile déflectrice 7a, les organes de positionnement 1 1 étant traversés verticalement V1 par les organes de fixation 9.

Plus particulièrement visible sur la figure 3, les organes de positionnement 1 1 comprennent chacun une couronne 1 1 a élastiquement déformable qui est intégrée à l'aile de fixation 7b, et un fût 1 1 b que comporte le carénage 4. Suivant leur axe d'extension, la couronne 1 1 a est centrée autour du fût 1 1 b qu'elle entoure par emboîtement vertical V1 , préférentiellement par emboîtement modérément étroit. Un organe de fixation 9 affecté à l'organe de positionnement 1 1 traverse le fût 1 1 b et par suite la couronne 1 1 a, puis traverse le socle 10.

Comme illustré sur la figure 4, le serrage successif du carénage 4, de l'aile de fixation 7b et du socle 10 par les organes de fixation 9, provoque une mise en compression axiale des couronnes 1 1 a verticalement V1 entre les fûts 1 1 b et le socle 10. Une telle mise en compression de l'aile de fixation 7b via les couronnes 1 1 a permet de conforter la fixation ferme de la bavette 7 sur le carénage 4, en une position rigoureusement prédéfinie préalablement au serrage de l'aile de fixation 1 1 b entre le socle 10 et le carénage 4 par les organes de fixation 9.

Sur les figures 2 et 4, la zone d'articulation A1 de la bavette 7 ménagée entre l'aile de fixation 7b et l'aile déflectrice 7a est renforcée par des nervures 12 qui sont intégrées à la bavette 7 en étant issues de sa matière lors de sa formation par moulage. Les nervures 12 sont réparties transversalement T1 dans la zone de localisation des organes de positionnement 1 1 en s'étendant verticalement V1 en contrebas des couronnes 1 1 a qui sont intégrées aux nervures 12. Les nervures 12 s'étendent longitudinalement L1 sur l'aile de fixation 7b et sur l'aile déflectrice 7a dans leur zone d'articulation A1 l'une à l'autre. Les nervures 12 s'étendent notamment en chevauchement de la zone d'articulation A1 entre l'aile de fixation 7b et l'aile déflectrice 7a.

Les nervures 12 favorisent une pérennité de la bavette 7 en rigidifiant non seulement la zone de fixation en compression de l'aile de fixation 7b entre le carénage 4 et le socle 10 mais aussi la zone d'articulation A1 de l'aile déflectrice 7a, tout en contenant le basculement de l'aile déflectrice 7a vers l'essieu 2 sous l'effet de la poussée exercée par l'air F1 lorsque le véhicule est en progression.

Par ailleurs, la souplesse intrinsèque de la bavette 7 permet de limiter la dégradation de l'aile déflectrice 7a par amortissement des chocs contre elle qui sont susceptibles de se produire en cas de heurts par des particules, tels que des gravillons par exemple, qui peuvent être projetées contre l'aile déflectrice 7a lors de la progression du véhicule. En outre, un bourrelet 13 de renfort est

transversalement T1 ménagé le long du bord inférieur 14 de l'aile déflectrice 7a, pour le protéger en évitant son délitement par suite d'une projection de dites particules. Le bourrelet 13 est orienté vers le plan P1 de roulage du véhicule, en étant essentiellement formé à la face avant AV1 du bord inférieur 14 de l'aile déflectrice 7a. Le bourrelet 13 présente de préférence un profil longitudinal L1 conformé en goutte d'eau en évitant ainsi la présence d'une arrête vive fragile le long du bord inférieur 14 de l'aile déflectrice 7a.