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Title:
PART FOR MECHANICALLY CONNECTING TWO SLIP BLOCKS OF A WALL CONSTRUCTION BLOCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/254101
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a part (1) for mechanically connecting two slip blocks (2) of a wall construction block, between which slip blocks there is arranged a layer of insulating material (3), the part (1) being in one piece and having a general U shape, with: an elongate central portion (4) intended to be embedded in the insulating material (3) between the two slip blocks (2); two right-angled end brackets (5), each comprising a first branch (5a) in the continuation of the central portion (4), and a second branch (5b) oriented at 90° with respect to the central portion (4), the end brackets (5) being intended to be inserted vertically into complementary recesses (6) formed from an inner face of the slip blocks (2), and comprising outer faces (intended to come into contact with inner walls of the recesses (6) of the slip blocks (2)) inclined with respect to the direction of insertion of the end brackets (5) so as to reduce their cross section in the direction of a free end of the second branches (5b). According to the invention, the connecting part (1) comprises a U-shaped cross section, and the inclined outer faces of the end brackets (5) comprise vertically extending ribs (7).

Inventors:
BENOIT A LA GUILLAUME LAURENT (FR)
DOULONNE PATRICE (FR)
TAVERNIER ANDRÉ (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050516
Publication Date:
December 08, 2022
Filing Date:
March 21, 2022
Export Citation:
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Assignee:
BENOIT A LA GUILLAUME LAURENT (FR)
DOULONNE PATRICE (FR)
TAVERNIER ANDRE (FR)
International Classes:
E04C1/41; E04B2/02
Foreign References:
EP3205788A12017-08-16
FR2308750A11976-11-19
FR3052798A12017-12-22
Attorney, Agent or Firm:
SEMAOUNE, Idriss et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendications 1] Pièce (1) de liaison mécanique de deux planelles (2) d’un bloc de construction d’un mur entre lesquelles est disposée une couche de matériau isolant (3), la pièce (1) étant monobloc et présentant une forme générale en U, avec :

- une partie centrale (4) allongée destinée à être noyée dans le matériau isolant (3) entre les deux planelles (2) ;

- deux pattes d’extrémité (5) en équerre, comprenant chacune une première branche (5a) dans le prolongement de la partie centrale (4), et une deuxième branche (5b) orientée à 90° par rapport à la partie centrale (4), les pattes d’extrémité (5) étant destinées à venir s’insérer verticalement dans des évidements complémentaires (6) ménagés depuis une face interne des planelles (2), et comprennent des faces externes (destinées à venir en contact avec des parois internes des évidements (6) des planelles (2) inclinées par rapport à la direction d’insertion des pattes d’extrémité (5) de sorte à faire diminuer leur section en direction d’une extrémité libre des deuxièmes branches (5b) ; caractérisée en ce que la pièce (1) de liaison comprend une section en U, et les faces externes inclinées des pattes d’extrémité (5) comprennent des nervures (7) s’étendant verticalement.

[Revendications 2] Pièce (1) selon la revendication 1 , caractérisée en ce qu’une nervure (7) est disposée le long de chaque face externe des deuxièmes branches (5b) des pattes d’extrémité (5), et au moins une, et de préférence deux nervures (7) sont disposées sur des faces externes opposées des premières branches des pattes d’extrémité (5).

[Revendications 3] Pièce (1) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les faces externes inclinées des pattes d’extrémité (5) comprennent une portion chanfreinée (8) disposée à l’opposé de l’extrémité libre des deuxièmes branches (5b).

[Revendications 4] Pièce (1) selon la revendication 1 , caractérisée en ce qu’elle est réalisée à partir de matière plastique.

[Revendications 5] Pièce (1) selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en polyamide chargé de fibres de verre. [Revendications 6] Pièce (1) selon la revendication 1 , caractérisée en ce les pattes d’extrémité (5) comprennent des congés (9) sur au moins une partie de leurs arêtes externes.

[Revendications 7] Pièce (1) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que Ile comprend des nervures de renfort (7a) positionnées dans la section en U, entre la partie centrale (4) et les pattes d’extrémité (5).

Description:
PIECE DE LIAISON MECANIQUE DE DEUX PLANELLES D’UN BLOC DE CONSTRUCTION D’UN MUR

Domaine technique

[0001] L’invention se rapporte au domaine technique de la construction, et en particulier à celui des blocs pour la construction d’un mur.

Art antérieur

[0002] Il est connu de fabriquer des murs à partir de blocs modulaires, communément appelés moellons ou parpaings. Ces blocs sont connus pour présenter des dimensions permettant une manipulation aisée sur un chantier de construction, et sont de forme générale parallélépipédique, par exemple d’une longueur de 600 mm, d’une hauteur de 350 mm, et d’une profondeur de 350 mm.

Ces blocs sont destinés à être empilés et cimentés pour former un mur. Bien entendu, d’autres dimensions peuvent exister.

[0003] Le document FR3052798 vise à perfectionner ce type de bloc pour faciliter le passage de câbles et améliorer l’isolation thermique.

[0004] Le bloc avantageux décrit dans FR3052798 comprend deux planelles, par exemple en béton, entre lesquelles est disposée une couche de matériau isolant, par exemple une mousse polyuréthane, et des pièces de liaison mécanique des deux planelles.

[0005] Notamment, la pièce utilisée pour réaliser la liaison mécanique des deux planelles est monobloc et présente une forme générale en U, avec :

- une partie centrale allongée destinée à être noyée dans le matériau isolant entre les deux planelles ;

- deux pattes d’extrémité en équerre, comprenant chacune une première branche dans le prolongement axial de la partie centrale, et une deuxième branche orientée à 90° par rapport à la partie centrale.

[0006] Pour réaliser la liaison mécanique entre les deux planelles, les pattes d’extrémité sont destinées à venir s’insérer verticalement dans des évidements complémentaires ménagés depuis une face interne des planelles, et comprennent des faces externes inclinées par rapport à la direction d’insertion des pattes d’extrémité de sorte à faire diminuer leur section en direction d’une extrémité libre desdites deuxièmes branches.

[0007] De telles pièces de liaison mécanique peuvent encore être améliorées, notamment en termes de résistance et tenue mécanique, ainsi que dans sa facilité de manipulation et de mise en œuvre.

Exposé de l’invention

[0008] L’un des buts de l’invention est d’améliorer la conception de la pièce de liaison mécanique de l’art antérieur, en fournissant une telle pièce dont la mise en œuvre est facilitée, et dont la résistance et la tenue mécanique sont optimales.

[0009] À cet effet, et selon invention, la pièce de liaison comprend une section en U, et les faces externes inclinées des pattes d’extrémité comprennent des nervures s’étendant verticalement.

[0010] Par verticalement on entend parallèlement à la direction d’insertion des pattes d’extrémité dans les évidements complémentaires ménagés dans des faces internes des planelles, qui est en pratique est verticale.

[0011] Selon l’invention, étant donné que la pièce de liaison comprend une section en U, le matériau isolant dans lequel est noyée en partie la pièce de liaison mécanique vient combler la section en U et assure une tenue optimale de la pièce de liaison à l’intérieur des évidements des planelles. Notamment, le matériau isolant vient exercer une force de compression des parois de la section en U contre les parois des planelles. Cette tenue mécanique est davantage renforcée par les nervures des faces externes des pattes d’extrémité qui exercent une force de compression opposée à celle du matériau isolant. Le blocage par effet de coincement est optimal, la tenue mécanique et la résistance sont donc améliorées.

[0012] Selon une forme de réalisation particulière, une nervure est disposée le long de chaque face externe des deuxièmes branches des pattes d’extrémité, et au moins une, de préférence deux nervures sont disposées sur des faces externes opposées des premières branches des pattes d’extrémité.

[0013] De cette manière, des nervures sont présentes sur tout le tour des pattes d’extrémité assurant un blocage efficace. [0014] Selon une autre caractéristique particulière, les faces externes inclinées des pattes d’extrémité comprennent une portion chanfreinée disposée à l’opposé de l’extrémité libre des deuxièmes branches.

[0015] Cela permet de faciliter la préhension et l’insertion de la pièce dans les planelles.

[0016] De préférence, la pièce de liaison selon l’invention est réalisée à partir de matière plastique, notamment par exemple par injection plastique, pour minimiser les ponts thermiques, et est de préférence réalisée en polyamide chargé de fibres de verre, par exemple 30%, pour augmenter sa résistance et sa durée de vie.

[0017] De préférence, les pattes d’extrémité comprennent, sur au moins une partie de leurs arêtes externes, des congés afin de ne pas créer d’arêtes saillantes pouvant blesser un individu ou détériorer des éléments environnants.

[0018] Afin d’améliorer davantage la résistance mécanique de la pièce de liaison, celle-ci comprend des nervures de renfort positionnées dans la section en U, entre la partie centrale et les pattes d’extrémité.

Brève description des dessins

[0019] [Fig. 1] est une vue en perspective d’un bloc de construction comprenant deux planelles positionnées de part et d’autre d’une couche de matériau isolant, et reliées entre elles par des pièces de liaison mécanique selon l’invention.

[0020] [Fig. 2] est une vue de face de la pièce liaison selon l’invention.

[0021] [Fig. 3] est vue de côté de la pièce liaison selon l’invention.

[0022] [Fig. 4] est une vue de dessus de la pièce liaison selon l’invention.

[0023] [Fig. 5] est vue de dessous de la pièce liaison selon l’invention

Description détaillée de l’invention

[0024] En référence à la figure 1, l’invention concerne une pièce (1) de liaison mécanique de deux planelles (2) d’un bloc de construction d’un mur entre lesquelles est disposée une couche de matériau isolant (3) thermiquement.

[0025] La pièce (1) de liaison permet d’assurer une tenue mécanique optimale entre les deux planelles (2), tout en évitant les ponts thermiques. [0026] La pièce (1) selon l’invention est monobloc et de préférence réalisée à partir d’une matière plastique, tel que du polyamide chargé de fibres de verre, par exemple 30%, pour assurer une résistance mécanique et au feu.

[0027] La pièce (1) présente une forme générale en U et aussi une section en U afin d’améliorer sa résistance à la flexion et de pouvoir coopérer de manière efficace avec le matériau isolant (3) dans lequel elle est destinée à être noyée.

[0028] Plus précisément, la pièce (1) comprend une partie centrale (4) allongée destinée à être noyée dans le matériau isolant (3) entre les deux planelles (2), et des pattes d’extrémité (5) en équerre destinées à venir s’insérer verticalement dans des évidements complémentaires (6), c’est-à-dire de dimensions ajustées, ménagés de manière connue depuis une face interne des planelles (2).

[0029] Les pattes d’extrémité (5) en équerre de la pièce (1) de liaison comprennent chacune une première branche (5a) dans le prolongement axial de la partie centrale

(4), et une deuxième branche (5b) orientée à 90° par rapport à la partie centrale (4).

[0030] Les faces externes des pattes d’extrémité (5), c’est-à-dire les faces destinées à venir en contact avec des parois internes des évidements des planelles (2), sont inclinées par rapport à la direction d’insertion des pattes d’extrémité (5). Notamment, les faces inclinées se rapprochent l’une de l’autre pour faire diminuer progressivement la section des deuxièmes branches (5b) en se rapprochant d’une extrémité libre desdites deuxièmes branches (5b). Cette caractéristique permet, d’une part de faciliter l’insertion des pattes d’extrémité (5) dans les évidements (6) des planelles (2), et d’autre part de réaliser, lors de l’insertion, un effet de coincement, à la manière d’une cale.

[0031] Afin de garantir une tenue mécanique optimale, les faces externes inclinées des pattes d’extrémité (5) comprennent également des nervures (7) s’étendant verticalement, c’est-à-dire le long de la direction d’insertion des pattes d’extrémité

(5).

[0032] Les nervures (7) sont par exemple plates, c’est-à-dire à section rectangulaire, et leur épaisseur, c’est-à-dire leur dimension en saillie peuvent varier le long de la nervure, notamment diminuer en se rapprochant de l’extrémité libre des pattes d’extrémité (5), afin d’augmenter l’effet de coincement lors de l’insertion des pattes d’extrémité (5) dans les évidements (6) des planelles (2). [0033] Ces nervures (7) peuvent être de tout type approprié et possèdent par exemple une largeur d’environ 4 mm.

[0034] Tel que représenté aux figures 2 à 5, au moins une nervure (7) est disposée le long de chaque face externe des deuxièmes branches (5b) des pattes d’extrémité (5), et au moins une, et de préférences deux nervures (7) sont disposées sur les faces externes opposées, notamment avant et arrière des premières branches (5b).

[0035] De cette manière, tel qu’il est représenté sur les vues de face, de dessus et de dessous de la pièce (1), les nervures (7) verticales sont régulièrement réparties sur le tour et la longueur des pattes d’extrémité (5), créant un effet de coincement dans les planelles (2) homogène et uniformément réparti.

[0036] Afin d’améliorer la préhension de la pièce (1), et de faciliter son insertion dans les évidements (6) des planelles (2), les faces externes inclinées des pattes d’extrémité (5) comprennent une portion chanfreinée (8) disposée à l’opposé de l’extrémité libre des deuxièmes branches (5b). Cette portion chanfreinée (8) forme un bandeau par exemple d’une largeur d’environ 10 mm et présente un angle par exemple d’environ 25° par rapport à la verticale.

[0037] De préférence, les bordures externes des pattes d’extrémité (5), susceptibles d’être manipulées ou de déborder des planelles (2) comprennent des congés (9) pour éviter les arêtes saillantes, susceptible de rayer, d’endommager des éléments environnants ou de blesser l’utilisateur.

[0038] Afin de renforcer la structure et la rigidité de la pièce (1) de liaison mécanique selon l’invention, celle-ci comprend intérieurement, c’est-à-dire entre les pattes d’extrémité (5) et à l’intérieur de la section en U, des nervures de renfort (7a), en saillie parallèlement à la direction d’insertion des pattes d’extrémité (5), et positionnées dans l’angle formé par les branches (5a, 5b) des pattes d’extrémité (5), notamment entre la partie centrale (4) et les pattes d’extrémité (5).

[0039] Selon d’autres caractéristiques, les pattes d’extrémité (5) sont symétriques, mais peuvent être dissymétriques l’une par rapport à l’autre, notamment en ce qui concerne leur première branche (5a). Par exemple, et comme illustré, la première branche (5a) d’une patte d’extrémité (5) peut-être plus longue que la première branche (5a) de l’autre patte d’extrémité (5). Bien entendu, les caractéristiques dimensionnelles sont à adapter en fonction des dimensions des blocs de construction, des planelles (2), des évidements (6) desdites planelles (2), et de l’épaisseur du matériau isolant (3).

[0040] Par ailleurs, en référence à la figure 2, la partie centrale (4) est avantageusement en retrait selon une direction verticale par rapport aux premières branches (5a) des pattes d’extrémité (5), pour créer une zone (10) destinée à être couverte par le matériau isolant (3) de sorte que la partie centrale (4) se retrouve complètement noyée dans ledit matériau isolant (3).

[0041] Selon une autre caractéristique, les premières branches (5a) des pattes d’extrémité (5) sont reliées aux deuxièmes branches (5b) par l’intermédiaire d’une portion courbée (11), présentant par exemple un rayon de courbure de 10 mm.

[0042] Il ressort de ce qui précède que l’invention fournit bien une pièce (1) de liaison mécanique de deux planelles (2) d’un bloc de construction positionnées de part et d’autre d’une couche de matériau isolant (3), tout en permettant d’assurer une tenue mécanique optimale, durable, sans créer de pont thermique, et résistante au feu.