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Patent Searching and Data


Title:
PROPELLER ALTERNATOR GENERATING CURRENT IN CARS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/076065
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a "propeller dynamo" or "propeller alternator" that uses the wind created by the motion of the car to turn the propeller of the alternator. The hub of this propeller is connected to an electromagnetic system (magnet and coil) which transforms this mechanical energy into electrical energy and thus generates current to be used directly by the electric motor or to charge the batteries of the hybrid, electric or autonomous car. This device converts mechanical energy, in its kinetic form, by using the displacement wind it creates, into electrical energy. This type of conversion does not exist in these cars, hence the inventive idea of this device. The propeller alternator, through its production of electrical energy, increases the life of the batteries in these cars and contributes to strengthening ecological technology for human well-being. Keywords : Alternator, propeller, mechanical energy and electromagnetic energy

Inventors:
BEN MIM HAMADI (TN)
Application Number:
PCT/TN2020/050003
Publication Date:
April 22, 2021
Filing Date:
September 13, 2020
Export Citation:
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Assignee:
BEN MIM HAMADI (TN)
International Classes:
B60L50/00
Foreign References:
EP2093088A22009-08-26
GB2472107A2011-01-26
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Claims:
Revendications :

1- L’appareil inventé est un alternateur à hélice exploitant le vent de déplacement appelé «vent mécanique». Il est constitué d’une hélice qui se met en mouvement sous l’effet du vent mécanique engendré par le mouvement de la voiture. Cette hélice est liée à un dynamo ou alternateur qui génère du courant utilisable dans la voiture électrique, hybride ou autonome.

2- Appareil selon la revendication 1 , est un appareil qui transforme l’énergie mécanique sous sa forme cinétique en énergie électrique dans la bobine d’induction et crée ainsi du courant électrique.

3- Appareil selon les revendications 1 et 2, est un appareil placé à la face frontale de la voiture ou à tout autre emplacement pourvu qu’il produise du courant à partir du vent du déplacement.

4- Appareil selon les revendications 1 , 2 et 3 est un appareil qui peut être installé en plusieurs exemplaires (copies ou modèles) dans des lieux différents sur la voiture en question ou tout autre mobile. Ces exemplaires sont reliés électriquement entre eux par dérivation pour augmenter la valeur du courant de facteur multiplicatif égale au nombre d’appareils placés en dérivation. Cet appareil est placé à l’extérieur ou à l’intérieur de la voiture (figures 4 et 5). Si «N » est le nombre d’appareils, alors le courant injecté dans le circuit de la voiture est it= N.i.

5- Appareil selon les revendications 1 , 2, 3 et 4, est un appareil qui peut utiliser la technologie de l’alternateur actuel mais adaptée à ce nouveau type d’alternateur à condition de favoriser une facilité de rotation de l’hélice qui transmet le mouvement à la partie interne de l’alternateur (aimant-bobine) ou toute autre technique de transfert de l’énergie mécanique en énergie électrique.

6- appareil selon les revendications 1 , 2, 3, 4 et 5, est un appareil qui pourrait utiliser la partie magnétique (aimant) en tant que rotor et la bobine d’induction en tant que stator. Inversement, la partie magnétique peut jouer le rôle de stator et la bobine d’induction le rôle de rotor, dans le cadre d’un deuxième procédé technique.

7- Appareil selon les revendications 1 , 2, 3, 4, 5 et 6, est un appareil qui peut utiliser dans la partie magnétique un aimant bipolaire cylindrique (à polarisation diamétrale comme dans la figure 3) ou un aimant bipolaire en forme de U.

8- Appareil selon les revendications 1 , 2, 3, 4, 5, 6 et 7, est un appareil qui peut utiliser un électroaimant multipolaire alternés à la place de l’aimant permanent naturel. (Voir figure 3)

9- Appareil selon les revendications 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8, est un appareil dont le courant alternatif peut être redressé en courant continu selon les procédés actuels (pont d’iode et condensateurs) pour alimenter directement le moteur électrique, charger la batterie de la voiture ou/et faire fonctionner ses accessoires.

10- Selon les revendications 1 , 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9, l’hélice de l’alternateur peut être fabriqué à partir d’un dérivé de matière synthétique (comme ABS) ou métallique (comme l’aluminium) et de formes différentes (surface, forme et angle de calage des pales, etc.) et comporte un nombre de pales bien défini 3, 4, 5, 6 ou 7 pourvu qu’il donne un courant à maximum d’intensité. (Voir figure 7)

11 - Selon les revendications 1 , 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, cet appareil transforme l’énergie mécanique sous sa forme cinétique en énergie électrique ; mais si celle-ci s’avère insuffisante, on pourrait dans ce cas incorporer un système multiplicateur du mouvement qui augmente la vitesse de la partie magnétique même si le mouvement de l’hélice est insuffisant.

12- Selon les revendications 1 , 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 , cet appareil peut être incorporé aux voitures hybrides et surtout aux voitures électriques y compris celles appelées autonomes.

13- Selon les revendications 1 , 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 ,11 et 12, l’alternateur à hélice est un appareil qui complète le rôle des batteries pour améliorer le rendement du transfert énergétique afin de se rapprocher de la conservation d’énergie.

14- Selon les revendications 1 , 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 13 et 13, cet appareil peut être branché sur différents mobiles (voiture, camion, bateau, avion, drone, etc.) en mouvement sur terre, en mer ou dans les airs exploitant ainsi son «vent de déplacement» pour créer du courant électrique.

15- Selon toutes ces revendications, notre invention est un procédé technologique de fabrication du courant électrique à partir d’un mouvement du mobile utilisant son vent de déplacement.

Revendications

1- Appareil destiné à équiper un véhicule automobile, comprenant

- un alternateur intégrant un rotor et un stator ;

- une hélice intégrant une pluralité de pales ;

- des moyens pour transmettre un mouvement de rotation de l’hélice vers le rotor de l’alternateur ; cet appareil étant caractérisé en ce qu’il comprend, en outre, un cerclage de l’hélice pour focaliser un vent frontal créé par un déplacement du véhicule automobile sur les pales de l’hélice, ces pales ayant un angle d’inclinaison compris entre 5 et 6 degré ou sensiblement égal à 5,8 degré.

2- Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent un multiplicateur de mouvement pour augmenter la vitesse de rotation dudit rotor par rapport à la vitesse de rotation de l’hélice.

3- Appareil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’hélice est fabriquée en acrylonitrile butadiène styrène ou en aluminium.

4- Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pluralité de pales comprend entre 5 et 7 pales.

5- Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pales ont un profil NACA 4412 biconvexe dissymétrique.

6- Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’hélice est de diamètre sensiblement égal à 0,5 mètre, et comprend 5 ou 6 pales de profil NACA 4412 et d’angle d’inclinaison sensiblement égal à 6 degré.

7- Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit rotor comprend un aimant, ledit stator comprenant une bobine d’induction.

8- Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit rotor comprend un aimant bipolaire cylindrique ou un électroaimant multipolaire alterné.

9- Appareil selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit rotor comprend une bobine d’induction, ledit stator comprenant un aimant.

10- Véhicule automobile comprenant au moins un appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit au moins un appareil étant placé sur la face frontale du véhicule automobile.

11 - Véhicule automobile selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend une pluralité d’appareils selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, ces appareils étant reliés électriquement entre eux par dérivation.

12- Véhicule automobile selon la revendication 10 ou 11 , caractérisé en ce qu’il comprend un premier appareil selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, un deuxième appareil selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, le premier appareil comprenant une première hélice ayant un premier diamètre, le deuxième appareil comprenant une deuxième hélice ayant un deuxième diamètre différent du premier diamètre.

13- Véhicule automobile selon l’une quelconques des revendications 10 à 12, caractérisé en ce qu’il est une voiture électrique, une voiture hydrique ou une voiture autonome.

14- Véhicule automobile selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il est un véhicule électrique comprenant un avant-train intégrant une pluralité d’appareils selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.

Description:
Alternateur à hélice générant du courant dans les voitures

Description :

Le contexte de l’invention est posé en termes d’augmentation de la durée de vie des batteries et de générer un courant électrique afin d’améliorer l’autonomie de la voiture électrique, hybride ou autonome pour une distance plus longue avant de les charger une nouvelle fois.

Partant du fait que l’amélioration de la batterie en variant ses caractéristiques chimiques (nature des constituants, plaques, surfaces de contact, etc.) a atteint ses limites, on a bon creusé la recherche à restituer une partie de l’énergie consommée par la voiture au cours de son déplacement.

La vision est donc orientée vers le domaine de recherche des différents modes de transfert d’énergie et ses lois de conservation. De là, découle la question suivante : y a-t- il la possibilité de récupérer une partie de l’énergie consommée ? La réponse est affirmative puisque les voitures thermiques actuelles sont dotées d’un alternateur lié à la roue motrice avec une courroie qui transforme une partie de l’énergie cinétique (forme de l’énergie mécanique) en énergie électromagnétique (forme de l’énergie électrique) et engendrant un courant induit permettant de charger la batterie. Ce procédé est absent dans la voiture électrique, hybride ou autonome.

Mais, dans aucune de ces voitures, il y a restitution de l’énergie mécanique en exploitant le vent créé par le mouvement de celles-ci dans l’air. La problématique consiste, donc, à trouver un procédé physique capable d’exploiter ce vent, non naturel appelé à cette occasion « vent mécanique », et son énergie cinétique pour le transformer en énergie électrique dans ces voitures. Ainsi, on récupère l’énergie mécanique du vent pour le transformer en énergie électrique qui engendre, à son tour, un courant s’ajoutant au courant principal délivré par la batterie, aller directement charger celle-ci ou faire fonctionner les accessoires de ces voitures (les feux, radio, CD, charger le téléphone portable, etc.)

Le procédé de transfert de l’énergie mécanique en énergie électrique est très connu depuis un siècle alors que l’exploitation du « vent mécanique » pour tourner une hélice liée à un alternateur est une idée nouvelle et inventive dans le domaine de l’industrie automobile en particulier pour la voiture électrique, hybride ou autonome. De là, découle l’originalité de l’invention de « l’alternateur à hélice ». En quelque sorte, c’est une nouvelle technologie hybride entre celle de l’éolienne et de l’alternateur actuel.

Dans la présente invention, l’alternateur n’est pas lié à l’arbre moteur mais placé à l’extérieur ou à l’intérieur de la voiture ; il utilise un autre procédé et une autre technologie. Dans ce cas de figure (1), l’alternateur est muni d’une hélice qui se met à tourner sous l’effet du vent de déplacement de la voiture qui sera focaliser par cerclage figure (2). Cette rotation est transmise à l’aimant par l’intermédiaire de l’axe de rotation (moyeu) de l’hélice avec la même vitesse angulaire et produit ainsi un courant induit dans la bobine de l’alternateur.

Pour augmenter aussi la valeur du courant, on utilise du fer doux entourant la bobine pour focaliser les lignes de champ et les rendre radiales. Comme on peut utiliser un électroaimant à polarité multiple au lieu d’un aimant naturel. (Voir figure 3).

Bien sûr, le nombre et l’emplacement de cet appareil dans la voiture doivent être bien étudiés :

Concernant l’emplacement, l’alternateur à hélice doit être fixé dans la face frontale de la voiture, à l’intérieur ou à l’extérieur de celle-ci, pour recevoir le maximum du "vent mécanique" permettant de tourner l’hélice de l’alternateur. (Voir figures 4 et 5)

Le nombre d’appareil utilisé est déterminé par l’intensité du courant que donne chaque appareil afin d’obtenir une intensité suffisante du courant, donc de l’énergie électrique suffisante permettant de charger les batteries, de faire fonctionner les accessoires et/ou d’alimenter directement le moteur d’une voiture électrique, hybride ou autonome.

L’alternateur à hélice concerné par cette invention pourrait exploiter tous les progrès accomplis dans la fabrication et la commercialisation des différents types d’alternateurs à condition de les adapter à notre invention.

Le vent doit faire tourner l’hélice de l’alternateur à une vitesse maximale possible, si non, on doit incorporer un multiplicateur de mouvement (donc de vitesse) qui augmente la vitesse de l’aimant par rapport à celle de l’hélice. Ainsi, l’aimant joue le rôle de rotor alors que la bobine joue le rôle de stator. Les rôles s’inversent dans un deuxième procédé possible, bien que le premier soit plus adéquat et adaptable facilement dans le montage et le démontage de l’alternateur dans la voiture. Ces deux procédés de technologie différente sont complémentaires.

Après avoir choisi le procédé qui donne l’intensité du courant induit (choix de l’aimant, cylindrique ou en forme de U et le nombre de spire de la bobine, etc.), on peut multiplier la valeur de l’intensité du courant en multipliant simplement le nombre d’alternateurs à hélice à placer dans la voiture concernée au même lieu ou/et dans des lieux différents de façon que ces alternateurs soient liés électriquement en dérivation, bien sûre. Dans le cas de la figure (4), on a placé 9 alternateurs à hélice (de diamètre d=0,1 m) dans la voiture, le courant global (i t ) est 9 fois plus intense que celui d’un seul alternateur(i), donc : (i t =9.i). Comme on peut placer 3 alternateurs à hélice (de diamètre d=0,5 m) à l’intérieur de la voiture, derrière le parechoc et devant le moteur électrique (Voir figure 5).

Un tel modèle de générateur de courant électrique est absent dans les voitures électriques ou hybrides actuelles, d’où la nouveauté inventive de ce procédé. En d’autres termes, la présente invention est une nouveauté dans ces voitures puisqu’elle permet de créer du courant en exploitant le vent de déplacement sans ralentir la vitesse de celles-ci.

Cet appareil comporte une hélice fabriquée en plastique dure (de type ABS ou tout autre matière synthétique dérivée du plastique) ou en métal léger comme de l’aluminium permettant de recevoir ce «vent mécanique» de la voiture et d’en transmettre une grande partie au système aimant- bobine par l’intermédiaire du moyeu de l’hélice.

Cette hélice prend une forme aérodynamique capable de récupérer le maximum du «vent mécanique», par l’intermédiaire de ses pales, pour mettre celle-ci en rotation autour de son moyeu avec le minimum de frottement ou d’échappement inutile de ce « vent mécanique ». Pour cela, la forme de l’hélice et le nombre de pales, leur angle de calage et leur profil doivent être étudiés du point de vue technologique afin d’obtenir un mouvement de rotation rapide dans le même plan de l’hélice (éviter un mouvement hélicoïdale par l’équilibrage de l’hélice et la répartition uniforme et homogène de sa masse) ; C’est l’un des aspects clef de l’invention. La transmission et le transfert d’énergie effectués par l’alternateur doivent permettre un rendement maximum. Ce rendement est le rapport entre l’énergie électrique induite dans la bobine engendrant un courant et l’énergie cinétique développée par le «vent mécanique» transmise à l’hélice. Cela représente la deuxième partie importante de la pièce inventée.

Bien que ces voitures soient écologiques, la durée d’autonomie est limitée par la capacité de ses batteries, la seule source d’énergie et la puissance du modèle du moteur choisi par le constructeur. Elle représente, ainsi, une contrainte à la liberté de l’utilisateur qui, à chaque fois, est obligé de s’immobiliser pour charger les batteries.

L’alternateur à hélice est une deuxième source d’énergie pour la voiture, il améliore l’autonomie de la voiture et il augmente la durée de vie de ses batteries avant de les charger une nouvelle fois. Ceci représente un avantage sur le plan technologique et écologique : une autonomie plus grande, une durée de vie de la batterie plus longue et plus de liberté et maîtrise du temps pour l’utilisateur.

Des calculs ont été faits selon la théorie de Betz pour évaluer la puissance mécanique récupérée (P = 0,3. d 2 . v 3 ) par l’hélice à partir du vent mécanique (susceptible d’être transformé en énergie électrique) en fonction du diamètre « d » de l’hélice et de la vitesse « v » de la voiture (qui est la vitesse en amont du vent mécanique).

Ainsi, au cours du déplacement de la voiture, on distingue trois catégories de situations qui engendrent trois choix de vitesse pour une hélice de diamètre donné (d=10cm=0,1 m ou d’=50cm=0,5m) : c’est le déplacement en ville, hors de la ville ou sur l’autoroute. Dans chacune des trois situations, on a choisi la vitesse usuelle(v) correspondante à la vitesse la plus utilisée par les conducteurs ; puis, on a calculé la puissance développée (P) par l’hélice de l’alternateur inventé. Le tableau ci-contre récapitule ces résultats pour d=0,1m et d’=0,5m :

A partir de ce tableau, on conclut que le dédoublement de la vitesse augmente 8 fois la puissance récupérée par la voiture (P -8.P), il est équivalent à 8 alternateurs standards (d=0,1m). Par contre, si on quintuple le diamètre (d’=5d) de l’hélice de l’alternateur, il est équivalent énergiquement à 25 alternateurs standards placés sur la même voiture (P”=25.P).

Or la voiture électrique la plus simple est dotée d’un moteur de puissance de l’ordre de 50kw ; donc, en variant le nombre d’alternateurs à placer dans la voiture et le diamètre de l’hélice, on arrive à satisfaire le besoin énergétique de ces voitures tout en prenant en considération les limites de l’emplacement de ces alternateurs sans détériorer leur esthétique.

Ainsi, l’introduction de 3 alternateurs à hélice en dérivation, de diamètre d’=0,5 m, à l’intérieur de la voiture, permet de développer une puissance importante (indiquée dans la dernière ligne du tableau ci-dessus). La valeur de ces puissances est du même ordre de grandeur que la puissance du moteur sans jamais l’égaler puisque cette puissance récupérée contribue à charger la batterie à tout instant, à faire fonctionner ses accessoires ou injecter directement dans le circuit électrique du moteur, tout en supposant que la perte de puissance lors du transfert de la puissance mécanique en puissance électrique est négligeable.

Il y a ainsi un gain d’énergie restituée qui a un impact économique et social favorable et avantageux ; il a aussi, par la même occasion un effet positif sur l’environnement en encourageant l’achat des voitures non polluantes comme le cas des voitures électriques, hybrides ou autonomes.

Quant à la faisabilité de l’invention, elle ne demande pas une nouvelle technologie compliquée et coûteuse, mais une adaptation et une transformation de la technologie de l’alternateur actuel des voitures thermiques moyennant des modifications éventuelles au niveau de nombre de bobine, de l’électroaimant et bien d’autres pour obtenir l’alternateur à hélice concerné. En ce qui concerne l’hélice, la technologie actuelle de fabrication des ventilateurs du système de refroidissement des radiateurs des voitures thermiques est capable de l’adapter pour construire ce type d’hélice à condition de définir et de modéliser convenablement les caractéristiques de l’hélice demandée. Il est donc nécessaire et primordial de préciser le diamètre de l’hélice, longueur, largeur, l’épaisseur et profil de ses pales, leur angle d’inclinaison et leur surface de contact au vent, sans oublier la matière avec laquelle elle sera fabriquée pour optimiser la réception de l’énergie éolienne du « vent mécanique » et la transformer en énergie mécanique dans l’hélice et dans son moyeu.

C’est une hélice qui capte le maximum d’énergie éolienne du vent pour se mettre à tourner avec un maximum de vitesse de rotation. Elle est donc différente de l’hélice de propulsion des avions ou des bateaux comme elle est différente de l’hélice d’un ventilateur de refroidissement, actionné par le courant, qui aspire l’air pour l’envoyer sur le radiateur. Donc, la construction et le choix des caractéristiques de l’hélice sont capitaux dans le transfert d’énergie.

D’un point de vue financier, le prix de cet alternateur à hélice n’est pas loin de son homologue actuel du moteur thermique, majoré du prix de l’hélice qui sera proche du prix de l’hélice du ventilateur de refroidissement du moteur thermique. Il est fabriqué en ABS (L’Acrylonitrile Butadiène Styrène appelé couramment ABS) qui est un polymère thermoplastique présentant une bonne tenue aux chocs, rigide, léger et il se prête facilement au moulage et capable d’avoir une vitesse allant de10km/h jusqu’à une vitesse maximale de 200km/h sans subir une déformation, torsion ou vibration ; il doit persister en mouvement de rotation dans un plan perpendiculaire à son axe de rotation. Il est aussi catalogué et stratifié dans les règlements en vigueur de sécurité et fabriqué en matière non nuisible à la santé des utilisateurs (vendeur et acheteur). Comme elle peut être fabriquée d’une autre matière recyclable et non polluante.

Comme on l’a annoncé dès le début, le principal domaine d’application est celui de la construction automobile, surtout pour la voiture électrique, hybride ou autonome. Comme, il peut être utilisé pour tout corps en mouvement afin de restituer une partie de son énergie mécanique consommée.

Les utilisateurs potentiels seront au premier rang, tous les constructeurs d’automobiles, de camions et d’engins à propulsion électrique ou hybride, les constructeurs spécialisés dans la fabrication des composants électriques des voitures et les utilisateurs de ces voitures.

Ainsi, l’invention de l’alternateur à hélice va apporter une valeur ajoutée à son environnement technique par l’amélioration de la qualité et la performance de la voiture électrique ou hybride. Il encourage les utilisateurs à l’acheter au détriment de celle à moteur thermique, surtout que cette voiture est totalement écologique. Ainsi, il aide les entreprises à se recycler graduellement en construisant les deux types d’alternateurs celui des voitures thermiques et des voitures électriques pour se limiter à l’alternateur à hélice au futur quand les voitures thermiques ne seront plus en circulation et que leur construction s’arrête. Au niveau de la chaîne de fabrication, ils sont non loin de l’alternateur actuel. De même, on peut améliorer la performance de ce nouvel alternateur à hélice pour pouvoir donner une tension plus grande que celle de l’alternateur existant en augmentant le nombre de bobine du stator et la performance du rotor de l’hélice.

Actuellement, la construction de l’alternateur à hélice représente un élargissement de la gamme de fabrication de l’alternateur qui permet une augmentation de la capacité de l’entreprise et nécessite la création des postes d’emplois. Il aura aussi une retombée financière positive, une valeur ajoutée tant aux constructeurs qu’aux vendeurs et revendeurs à travers le monde. Dans ce cas, il faut conjuguer rendement, rentabilité, fiabilité et facilité d’incorporer ce procédé dans la construction de la voiture électrique, hybride ou autonome.

Cette invention permet de gagner de l’énergie, d’améliorer l’autonomie, le côté écologique de la voiture électrique, hybride ou autonome et d’augmenter la durée de vie ses batteries avant de les charger une nouvelle fois. On peut arriver même à diminuer le nombre de batterie incorporé dans la voiture pour ainsi alléger son poids. Toutefois, ceci reste valable quand la voiture se déplace avec une vitesse minimale de 50km/h et surtout quand on circule hors de la ville et sur l’autoroute.

La modélisation, la simulation et le prototypage ont permis d’établir un modèle performant qui peut être amélioré et consolidé lors de sa fabrication en série et sa commercialisation.

Pour la modélisation de cette hélice, on a utilisé une géométrie d’un profil de type NACA 4412 biconvexe dissymétrique pour permettre un bon écoulement du vent mécanique.

Mais pour optimiser la puissance reçue puis transformée par l’hélice, il faut choisir l’angle d’inclinaison des pales qui en réalité l’angle d’incidence entre la portance (Fz = ^p. s.. v 2 . Cz) et la traînée (Fx = ^p. s. v 2 . Cx) qui sont les forces responsables de la rotation de la pale, donc de l’hélice. L’étude théorique et expérimentale montre que l’optimisation de la rotation de la pale est conditionnée par l’optimisation du rapport entre ces deux forces (F z /F x =C z /C x ). D’après les graphiques de la figure 6, les variations de C z et de C x en fonction de l’angle d’incidence montrent que ce rapport est optimal si l’angle est 5,8 degré (6 degré).

Pour un angle compris entre 5 et 6 degré, on fait varier le nombre de pales qui est lié à surface de contact avec le vent ; le nombre de pales qui optimise cette puissance mécanique reçue par l’hélice est supérieur ou égale à 5. Tout en évitant un nombre important qui empêche le vent mécanique de sortir en aval et jouant ainsi le rôle d’un mur qui arrête le fonctionnement de l’hélice. On convient ainsi de choisir un nombre compris entre 5 et 7. Ainsi, on construit un prototype d’hélice de diamètre (d=0,5m), de profil NACA4412, d’angle d’inclinaison 6 degré et possédant 5 pales pour le premier prototype et 6 pales pour le deuxième (voir figure 7) afin de comparer leur résultat. Ces deux hélices sont fabriquées en ABS dont la masse est uniformément répartie et équilibrée sur l’hélice.