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Title:
RAIN GAUGE DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/044033
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a rain gauge device 100, 200, 300, 400, 500, 600, 700 comprising a water collector 104 configured to receive water, the rain gauge device being movable between a water collection position and an emptying position, a measuring means 106 configured to measure a parameter representative of a weight measurement, the invention being characterised in that the device 100, 200, 300, 400, 500, 600, 700 further comprises a control unit 302, 402, 502 configured to use the measuring means 106 to perform a plurality of weight measurements.

Inventors:
BOISSENIN BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/074868
Publication Date:
March 11, 2021
Filing Date:
September 04, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SENCROP (FR)
International Classes:
G01W1/14; G01G19/00
Domestic Patent References:
WO2017010781A12017-01-19
WO2017160239A12017-09-21
WO2015148320A12015-10-01
WO2015148320A12015-10-01
WO2017160239A12017-09-21
Foreign References:
JPS6179184A1986-04-22
CN104932037A2015-09-23
CN102073071A2011-05-25
JPS6179184A1986-04-22
Other References:
SENCROP: "Le pluviomètre connecté", 4 July 2018 (2018-07-04), 2 rue Fourier - 59000 Lille - France, pages 1 - 2, XP055687441, Retrieved from the Internet [retrieved on 20200420]
LAMBRECHT: "rain[e] Series - Precipitation Sensor - Weighing precipitation sensors", HTTPS://WWW.LAMBRECHT.NET/, 19 December 2008 (2008-12-19), XP055687836, Retrieved from the Internet [retrieved on 20200421]
Attorney, Agent or Firm:
GRÜNECKER PATENT- UND RECHTSANWÄLTE PARTG MBB (DE)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Un dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700), comprenant: un collecteur d’eau (104) configuré pour recevoir de l’eau, étant mobile entre une position de collection d’eau et une position de vidange, un moyen de mesure (106) configuré pour mesurer un paramètre représentatif d’une mesure de poids, caractérisé en ce que le dispositif (300) comprend en outre une unité de contrôle (302, 402, 502) configurée pour utiliser le moyen de mesure (106) pour réaliser une pluralité de mesures de poids.

2. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon la revendication 1 , dans lequel le moyen de mesure (106) est un capteur d’effort (106).

3. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le capteur d’effort (106) est un élément de support (132) connecté à une extrémité au collecteur d’eau (104) et à son autre extrémité à un support (124), en particulier l’élément de support (132) est une poutre.

4. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 3, dans lequel le capteur d’effort (106) est configuré pour être mécaniquement isolé de l’enveloppe (102), en particulier grâce au support (124).

5. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 4, dans lequel le moyen de mesure (106) comprend un pont de Wheatstone, ledit moyen de mesure (106) étant configuré pour réaliser une pluralité de mesures de résistances électriques.

6. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 5, dans lequel l’unité de contrôle (302, 402, 502) est configurée pour réinitialiser le moyen de mesure (106) après un basculement du collecteur d’eau (104).

7. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendication 1 à 6, dans lequel l’unité de contrôle (302, 402, 502) est configurée pour réinitialiser le moyen de mesure (106) après un basculement du collecteur d’eau (104) en tenant compte de la tare du collecteur d’eau (104).

8. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 7, comprenant en outre un moyen de détection (404) de basculement, en particulier un interrupteur (404), en particulier un interrupteur à lame souple.

9. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 8, dans lequel l’unité de contrôle (302, 402, 502) est configurée pour déclencher une mesure du moyen de mesure (106) au moment du basculement du collecteur d’eau (104) et lorsque le collecteur d’eau (104) est revenu à sa position de collection d’eau.

10. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 9, configuré tel que l’unité de contrôle (302, 402, 502) est configurée pour être mise en veille et comprenant en outre un moyen déclencheur (504) configuré pour réveiller l’unité de contrôle (302, 402, 502).

11. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon la revendication 10, dans lequel le moyen déclencheur (504) est configuré pour réveiller l’unité de contrôle (402) lors d’un dépassement de seuil du paramètre représentatif d’une mesure de poids du moyen de mesure (106).

12. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon la revendication 10 ou 11 , dans lequel le moyen déclencheur (504) est configuré pour réveiller l’unité de contrôle (302, 402, 502) lors d’un dépassement vers le bas d’un seuil bas ou pour réveiller l’unité de contrôle lors d’un dépassement vers le haut d’un seuil haut.

13. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 12, comprenant un moyen de mesure de température (406) et/ ou un moyen de mesure d’humidité (506) et dans lequel l’unité de contrôle (302, 402, 502) est configurée pour prendre en compte la température et/ou le taux d’humidité lors de la détermination du poids.

14. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon la revendication 13, dans lequel l’unité de contrôle (302, 402, 502) est configurée pour détecter la présence ou l’absence de rosée en fonction de la température et/ou du taux d’humidité.

15. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 14, comprenant en outre une enveloppe (102), dans lequel le collecteur d’eau (104) et le moyen de mesure (106) sont positionnés à l’intérieur de l’enveloppe (102), caractérisé en ce que l’enveloppe (102) comprend une portion centrale (112) comprenant une paroi latérale (118) au moins partiellement incurvée latéralement vers l’intérieur de l’enveloppe (102), en particulier en combinaison avec une portion supérieure (108) évasée et/ou une portion inférieure (110) évasée.

16. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 15, dans lequel le moyen de mesure (106) est découplé mécaniquement de l’enveloppe (102).

17. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 16, comprenant en outre un deuxième moyen de mesure (206), le deuxième moyen de mesure (206) étant un moyen de mesure de vibration (206) du collecteur d’eau (104) étant situé au niveau du collecteur d’eau (104).

18. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 17, comprenant un troisième moyen de mesure (306), le troisième moyen de mesure (306) étant un moyen de mesure de vibration situé au niveau de l’enveloppe (102) et/ou au niveau d’un support (124).

19. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon la revendication 18, dans lequel le moyen de mesure de vibration du deuxième et/ou troisième moyen de mesure (206, 306) est un accéléromètre ou un capteur piézo-électrique. 20. Dispositif pluviomètre (100, 200, 300, 400, 500, 600, 700) selon une des revendications 1 à 19, comprenant en outre un dispositif autonome de fourniture d’énergie, en particulier d’énergie électrique, solaire, énergie éolienne ou thermique.

Description:
Dispositif pluviomètre

La présente invention se rapporte au domaine de la pluviométrie et à un dispositif pluviomètre de vidange automatique, en particulier à un dispositif pluviomètre de vidange automatique mesurant le poids de la pluie. De tels dispositifs sont connus dans l’art, par exemple par WO2015/148320 ou WO201 7/160239. Dans le domaine de la météorologie, il est connu d'utiliser des dispositifs pluviomètres afin de déterminer les quantités d’eau reçues au sol par unité de surface. Un dispositif pluviomètre est équipé d’un récipient destiné à collecter les précipitations. Différents types de dispositifs pluviomètres existent. Par exemple, des pluviomètres à comptage de volumes sont utilisés. La méthode de ce pluviomètre automatique consiste à guider les précipitations dans de petits récipients qui se vident automatiquement lorsqu’ils sont pleins et à compter le nombre de fois qu’ils se vident. Leur volume étant connu, on peut ainsi automatiquement totaliser le volume d’eau tombé. Ces pluviomètres automatiques sont des pluviomètres à auget basculant. Ces pluviomètres rencontrent plusieurs problèmes liés à l’encrassement des augets qui par exemple résulte en une mauvaise répétabilité du basculement lié aux frottements, au jeu dans la rotation, ou à une mauvaise vidange des augets, qui résulte en un déséquilibre du dispositif et une mesure faussée.

Pour limiter ces inconvénients, des pluviomètres automatiques à pesée sont de nos jours utilisés. Ce type de pluviomètre recueille la pluie dans un petit récipient posé sur une jauge de contrainte dont le rôle est de peser le récipient et son contenant.

La fiabilité de la jauge de contrainte est un point crucial pour ce type de pluviomètre et ce composant n’est souvent pas stable dans le temps. De plus, ces types de dispositifs sont très sensibles aux perturbations externes, telles les vibrations du vent, ou le passage d’oiseaux, de tracteurs sur les terrains, qui perturbent la mesure de poids de la pluie. De plus, ils sont aussi sensibles aux variations de température. Dans le cas du pluviomètre décrit dans WO2015/148320, le pluviomètre comprend une armature couplée magnétiquement à un aimant offrant une résistance au poids du fluide collecté. Le poids du fluide collecté, une fois que celui-ci est suffisant ou dépasse un seuil, peut constituer une force opposée à la force d'attraction magnétique et provoquer le pivotement du récipient collecteur d'une position de collecte et de mesure à une position de décharge du fluide. De plus, l’utilisation d’un aimant permet au récipient collecteur de bien revenir à sa position initiale une fois déchargé et de ne pas rester dans une position intermédiaire entre la position de décharge et la position de collecte, comme cela peut être le cas lorsque le récipient collecteur bascule du au poids du fluide collecté seulement. Cependant l’utilisation d’un aimant au niveau du récipient collecteur peut perturber la mesure du capteur d’effort. De plus, lorsque l’aimant utilisé est un électro-aimant, comme par exemple dans JP S61 79184 A, le dispositif nécessite alors une consommation électrique plus importante non négligeable comparé à l’utilisation d’un contrepoids ou aimant au niveau du récipient collecteur.

Les dispositifs de l’état de l’art qui permettent d’avoir une information temporelle sur la pluie, c'est-à-dire par exemple de savoir le début de la pluie, ou encore d’avoir plus d’information sur le type de pluie, telle une pluie drue à grosses gouttes ou une pluie fine, sont des systèmes constamment allumés qui nécessite une alimentation continue limitant fortement leur autonomie en énergie, voire leur lieu d’installation.

Finalement, les dispositifs pluviomètres de l’état de l’art sont généralement utilisé dans le domaine de la météorologie, pour lequel ils nécessitent un suivi quotidien ou hebdomadaire pour leur maintenance. De plus, ce sont des dispositifs qui ne sont pas adaptés au domaine agricole ou l’utilisation de machines agricoles dans le champ peuvent venir perturber les mesures.

Ainsi, la présente invention a pour objet d’améliorer la fiabilité de la détermination de la mesure de pluie par un dispositif pluviomètre de vidange automatique qui permet de mesurer la pluviométrie de manière précise et plus efficace en fournissant de plus amples informations sur la pluie, par rapport au dispositif de l’état de l’art, pour une utilisation adaptée dans le domaine agricole L’objet de l’invention est donc de surmonter les inconvénients décrits ci-dessus en fournissant un dispositif pluviomètre comprenant un collecteur d’eau configuré pour recevoir de l’eau, étant mobile entre une position de collection d’eau et une position de vidange, un moyen de mesure configuré pour mesurer un paramètre représentatif d’une mesure de poids, caractérisé en ce que le dispositif peut comprendre en outre une unité de contrôle configurée pour utiliser un moyen de mesure pour réaliser une pluralité de mesures de poids. De plus, le moyen de mesure peut -être un capteur d’effort configuré pour réaliser une pluralité de mesures de poids.

Ainsi, le dispositif de la présente invention permet de mesurer une variation de poids tout au long de la mesure de pluviométrie. Le dispositif réalise une pluralité de mesures de poids à plusieurs instants donnés, c’est-à-dire pas seulement au moment du basculement. De plus, la pluralité de mesures permet d’avoir un échantillon représentatif du poids prenant en compte plusieurs facteurs externes (vibrations, vents) et une valeur moyenne de la mesure du poids peut être obtenue.

Selon une variante de l’invention, le capteur d’effort peut être un élément de support connecté à une extrémité au collecteur d’eau et à son autre extrémité à un support, en particulier l’élément de support est une poutre. Ainsi, lorsque l’élément de support fléchit sous l’effet du poids du collecteur d’eau, une mesure du poids est réalisée correspondant au fléchissement de l’élément de support.

Selon une variante de l’invention, le capteur d’effort peut être configuré pour être mécaniquement isolé de l’enveloppe, en particulier grâce au support. Ainsi, le capteur d’effort n’est pas couplé mécaniquement de manière directe à l’enveloppe du dispositif. Ce découplage mécanique entre le moyen de mesure et l’enveloppe permet de réduire la transmission de vibration de l’enveloppe au moyen de mesure, et permet ainsi de diminuer l’influence des paramètres extérieurs comme les vibrations dues au vent ou les vibrations du sol sur le moyen de mesure et permet ainsi d’améliorer la qualité des mesures faites par le moyen de mesure. Selon une variante de l’invention, le moyen de mesure peut comprendre un pont de Wheatstone, ledit moyen de mesure pouvant être configuré pour mesurer une pluralité de mesures de résistances électriques.

Le pont de Wheatstone est un système connu de l’état de l’art ayant quatre résistances connectées entre elles, dont trois sont connues et fixes et une résistance est inconnue et variable. Le pont de Wheatstone permet de mesurer la variation de la résistance inconnue et de l’associer à un paramètre mesuré. Ainsi, lorsque l’élément de support fléchit sous l’effet du poids du collecteur d’eau, la résistance inconnue varie proportionnellement en fonction du poids ce qui permet de faire une mesure du poids du collecteur. Dans le dispositif selon l’invention, le pont de Wheatstone est utilisé pour également réduire l’impact des différences de température sur la mesure. En plus de la variation de la résistance inconnue, les trois autres résistances sont aussi mesurées en permanence. L’ensemble des résistances évoluent de la même façon à la variation de température. Ainsi, en prenant en compte la pluralité de mesures de résistances électriques, au lieu de se baser sur leur valeur des résistances communiquée à 25°C, la variation de température est automatiquement compensée électriquement. Ainsi, le dispositif selon l’invention permet de réduire la sensibilité des mesures de pluviométrie aux variations de température, contrairement au dispositif de l’état de l’art qui ont une sensibilité élevée aux températures.

Selon une variante de l’invention, l’unité de contrôle peut être configurée pour réinitialiser le moyen de mesure après un basculement du collecteur d’eau.

Ainsi, le dispositif de la présente invention permet d’éviter les dérives de mesures dues à l’évaporation d’eau car la mesure du poids est remise à zéro au début de chaque pluie. Les mesures faites par le dispositif selon l’invention sont plus fiables et précises que dans les dispositifs de l’état de l’art.

Selon une variante de l’invention, l’unité de contrôle peut être configurée pour réinitialiser le moyen de mesure après un basculement du collecteur d’eau, en tenant compte de la tare du collecteur d’eau. Ainsi, les mesures faites par le dispositif selon l’invention sont plus fiables et correctes que dans les dispositifs de l’état de l’art, car les dérives de mesures dues à l’évaporation d’eau sont évitées par la remise à zéro de la mesure du poids au début de chaque pluie.

Selon une variante de l’invention, le dispositif pluviomètre comme décrit précédemment peut comprendre en outre un moyen de détection de basculement, en particulier un interrupteur, en particulier un interrupteur à lame souple. Ainsi, la détection du basculement est faite de manière précise et exacte et permet de réinitialiser le moyen de mesure pour obtenir une mesure précise.

Selon une variante de l’invention, l’unité de contrôle peut être configurée pour déclencher une mesure du moyen de mesure au moment du basculement du collecteur d’eau et lorsque le collecteur d’eau est revenu à sa position de collection d’eau. Ainsi, le dispositif permet d’obtenir une mesure au moment du basculement et donc d’obtenir une mesure précise de la pluviométrie, ainsi que de recommencer les mesures de manière précise, à un instant donné et avec un poids donné.

Selon une variante, le dispositif peut être configuré tel que l’unité de contrôle peut être mise en veille et peut comprendre en outre un moyen déclencheur configuré pour réveiller l’unité de contrôle. Ainsi, le dispositif de la présente invention permet de pouvoir interroger l’unité de contrôle quand nécessaire, et ne nécessite pas une consommation électrique continue, ce qui permet ainsi de réduire la consommation d’énergie du dispositif pluviomètre.

Selon une variante, le moyen déclencheur peut être configuré pour réveiller l’unité de contrôle lors d’un dépassement de seuil du paramètre représentatif d’une mesure de poids du moyen de mesure. Selon une variante, le moyen déclencheur peut être configuré pour réveiller l’unité de contrôle lors d’un dépassement vers le bas d’un seuil bas ou pour réveiller l’unité de contrôle lors d’un dépassement vers le haut d’un seuil haut. Ainsi, les mesures faites par le dispositif sont plus fiables et précises que dans les dispositifs de l’état de l’art, car elles prennent en compte le phénomène d’évaporation et permettent de séparer l’évaporation de la mesure de pluie lorsqu’une mesure de poids est effectuée. Selon une variante, le dispositif peut comprendre un moyen de mesure de température et/ ou un moyen de mesure d’humidité et dans lequel l’unité de contrôle peut être configurée pour prendre en compte la température et/ou le taux d’humidité lors de la détermination du poids. Ainsi, le dispositif pluviomètre peut obtenir des données sur des paramètres externes au dispositif, telles que la température de l’air, le taux d’humidité et permet d’obtenir une mesure plus fiable de la mesure de la pluie, par rapport au dispositif de l’état de l’art.

Selon une variante, l’unité de contrôle peut être configurée pour détecter la présence ou l’absence de rosée en fonction de la température et/ou le taux d’humidité. Ainsi, le dispositif pluviomètre peut obtenir des données sur des paramètres externes au dispositif, telles que la température de l’air et le taux d’humidité. Ces paramètres ambiants permettent de pouvoir déterminer le phénomène de la rosée, qui peut avoir une influence sur la mesure de la pluie réalisée. Ainsi, pouvoir déterminer la rosée à partir de ces paramètres ambiants permet d’obtenir une mesure de la pluie « réelle » sans la rosée, et donc une mesure plus fiable de la mesure de la pluie, par rapport au dispositif de l’état de l’art.

Selon une variante, le dispositif pluviomètre peut comprendre une enveloppe, de telle manière que le collecteur d’eau et le système de mesure sont positionnés à l’intérieur de l’enveloppe, caractérisé en ce que l’enveloppe comprend une portion centrale comprenant une paroi latérale au moins partiellement incurvée latéralement vers l’intérieur de l’enveloppe, en particulier en combinaison avec une portion supérieure évasée et/ou une portion inférieure évasée.

La forme incurvée de la portion centrale de l’enveloppe, en particulier en combinaison avec les portions évasées supérieure et inférieure de l’enveloppe permettent à l’enveloppe d’avoir une forme aérodynamique et de réduire la prise au vent du dispositif pluviomètre, contrairement à une forme cylindrique verticale rectiligne des enveloppes de l’état de l’art. Ainsi, le dispositif pluviomètre de la présente invention permet de faire des mesures de pluviométries en réduisant la perturbation sur les gouttes de pluie et les vibrations sur la structure liées au vent dans la mesure, donc une meilleure fiabilité des mesures est obtenue avec ce dispositif, par rapport aux dispositifs de l’état de l’art.

Selon une variante, le dispositif pluviomètre peut comprendre en outre un deuxième moyen de mesure, le deuxième moyen de mesure étant un moyen de mesure de vibration du collecteur d’eau étant situé au niveau du collecteur d’eau.

Ainsi, le dispositif de la présente invention permet d’obtenir de plus amples informations sur la pluie tombée, par exemple le type de pluie, pluie fine ou drue, dense, ainsi que par exemple des informations temporelles, comme la durée de la pluie et le début de la pluie. Cela permet ainsi au dispositif de la présente invention d’obtenir des mesures de pluviométrie plus précise par rapport aux dispositifs de l’état de l’art, car la mesure faite par le dispositif de la présente invention comprend plus d’informations qu’un dispositif de l’état de l’art.

Selon une variante, le dispositif pluviomètre peut comprendre un troisième moyen de mesure, le troisième moyen de mesure étant un moyen de mesure de vibration situé au niveau de l’enveloppe et/ou au niveau d’un support. Le troisième moyen de vibration étant situé au niveau de l’enveloppe ou d’un support extérieur permet d’obtenir des informations sur les perturbations externes, telle que les vibrations dues au vent ou les vibrations du sol et permettent donc de les prendre en compte pour une meilleure évaluation des mesures de pluviométrie faites par le dispositif. En particulier, le moyen de mesure peut être un accéléromètre pour mesurer l’impact du vent. Ce moyen de vibration permet d’apprendre des informations de vibrations liées à des phénomènes autre que la pluie, d’éliminer le bruit de mesure donc d’affiner la mesure de la pluie.

Selon une variante de l’invention, le moyen de mesure de vibration du deuxième et/ou troisième moyen peut-être un accéléromètre ou un capteur piézoélectrique. Un capteur piézoélectrique fournit une tension proportionnelle aux chocs qu’il reçoit. Ainsi, avec le capteur piézoélectrique, la mesure supplémentaire de vibration sur le collecteur d’eau permet d’obtenir des informations précises et fiables sur le type de pluie et sur la durée et le début de la pluie, des informations qui ne sont pas obtenues dans le dispositif pluviomètre de l’état de l’art, et qui influent sur la mesure. Selon une variante, le dispositif peut comprendre un dispositif autonome de fourniture d’énergie, en particulier d’énergie électrique, solaire, éolienne ou thermique. Le dispositif comprenant une consommation d’énergie réduite, il est possible de l’utiliser sans branchement à un réseau électrique. Le dispositif autonome de fourniture d’énergie, par exemple une batterie, un capteur photovoltaïque, permet d’obtenir un dispositif de mesure essentiellement autonome en énergie. Ceci permet l’installation du dispositif de mesure à plusieurs endroits d’un champ, par exemple pour le domaine agricole, sans avoir besoin d’installation de lignes électriques.

L'invention peut être comprise en se référant à la description suivante prise conjointement avec les figures annexées, dans lesquelles des références numériques identifient les éléments de l'invention.

[Fig. 1a] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 1b] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon une variante du premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 1c] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 2] représente une vue de devant du dispositif pluviomètre selon le premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 3a] représente une vue en trois dimensions (3D) du dispositif pluviomètre selon le premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 3b] représente une vue en 3D de dessus du dispositif pluviomètre selon le premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 3c] représente une vue en 3D de dessous du dispositif pluviomètre selon le premier mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 4] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un deuxième mode de réalisation de l’invention. [Fig. 5a] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un troisième mode de réalisation de l'invention.

[Fig. 5b] représente un schéma du moyen de mesure selon le troisième mode de réalisation de l’invention représentée sur la fig. 5a.

[Fig. 6] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un quatrième mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 7] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un cinquième mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 8a] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un sixième mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 8b] représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon un septième mode de réalisation de l’invention.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail en utilisant des modes de réalisation avantageux d'une manière exemplaire et en référence aux dessins. Les modes de réalisation décrits sont simplement des configurations possibles et il faut garder à l'esprit que les caractéristiques individuelles telles que décrites ci-dessus peuvent être fournies indépendamment les unes des autres ou peuvent être omises tout à fait lors de la mise en œuvre de la présente invention.

La figure 1a représente un dispositif pluviomètre 100 selon une première réalisation de l'invention.

Le dispositif pluviomètre 100 comprend une enveloppe 102, un collecteur d’eau 104, lui- même comprenant un récipient 105, et un moyen de mesure 106.

L’enveloppe 102 est une enveloppe externe de telle manière que le collecteur d’eau 104 et le moyen de mesure 106 sont positionnés à l’intérieur de l’enveloppe 102. Sur la figure 1a, l’enveloppe externe 102 est faite d’une seule pièce mais dans une variante elle peut être assemblée de plusieurs pièces. L’enveloppe 102 a une forme allongée dans la direction verticale Z avec une portion supérieure 108, une portion inférieure 110 et une portion centrale 112. La portion supérieure 108 est située sur la partie supérieure de l'enveloppe 102, dirigée vers le ciel et la portion inférieure 110 est située sur la partie inférieure de l'enveloppe 102, dirigée vers le sol quand le dispositif pluviomètre 100 est en utilisation. La partie centrale 112 de l’enveloppe 102 est évidée et comprend une paroi latérale 118.

L’enveloppe 102 comprend une ouverture 114, de préférence circulaire avec un diamètre d1 , dans sa portion supérieure 108, sur une face 108a de la portion supérieure 108 par laquelle l’eau entre dans le dispositif pluviomètre 100. Le diamètre di de l’ouverture 114 détermine la surface de collecte de l'eau. Le diamètre di est définit par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et permet d’assurer une mesure fiable de la pluviométrie par le dispositif. Le diamètre di de l’ouverture 114 est compris entre 200cm 2 et 500cm 2 , ce qui correspond à la norme, en particulier entre 200cm 2 et 300 cm 2 . La norme est définie dans le « Guide des instruments et des méthodes d’observation météorologiques » OMM-N°8, mise à jour de 2017.

La portion supérieure 108 comprend dans son intérieur une paroi verticale interne 115 se terminant par une forme en entonnoir 116, étant située au niveau supérieur de la partie centrale 112 de l’enveloppe 102. La forme en entonnoir 116 est positionné de manière centrale à l’intérieur de l’enveloppe 102, selon l’axe central Z, pour que l’eau qui entre par l’ouverture 114 de la portion supérieure 108 de l’enveloppe 102 soit collectée par la forme en entonnoir 116.

La forme d’entonnoir 116 de la partie interne de l’enveloppe 102 comprend une pente marquée avec un angle a supérieur à 45° pour limiter le rejaillissement de l’eau hors de l’enveloppe 102, par exemple si les précipitations sont fortes. De plus, grâce à la paroi verticale 115 s’étendant depuis la forme en entonnoir 116, 1a partie interne de l’enveloppe 102 est protégée du vent et de détritus.

La portion supérieure 108 de l’enveloppe 102 est de forme évasée entre sa face 108a à l’extrémité et une partie 108b vers la portion centrale 112 de l’enveloppe 102. L’évasement de la partie supérieure 108 de l'enveloppe 102 assure un meilleur aérodynamisme de l’enveloppe 102 et donc du dispositif 100.

La forme en entonnoir 116 à l’intérieur de l’enveloppe 102 a un diamètre d 3 étant inférieur au diamètre di de l’ouverture 114 de la portion supérieure 108 de l’enveloppe 102.

Dans une variante, la portion supérieure 108 comprend en outre un moyen de filtrage. Ce moyen de filtrage permet d’enlever des impuretés présentes dans la pluie ou dans l’entrée de la portion supérieure.

La paroi 118 de la portion centrale 112 de l’enveloppe 102 est au moins partiellement incurvée sur une portion 120 de la paroi 118. La portion incurvée 120 de la paroi 118 est incurvée de manière horizontale vers l’intérieur de l’enveloppe 102. Sur la figure 1a, la portion incurvée 120 est visible sur la partie gauche de la paroi 118 de la portion central 112 de l’enveloppe 102, alors que la partie droite de la paroi 118 est représentée comme une partie rectiligne.

La forme incurvée d’une portion 120 de la portion centrale 112 de l’enveloppe 102 en combinaison avec les portions évasées supérieure 108 et inférieure 110 de l’enveloppe 102 permettent à l’enveloppe 102 d’avoir une forme plus aérodynamique et de réduire la prise au vent du dispositif pluviomètre 100, contrairement à une forme cylindrique verticale rectiligne des enveloppes des dispositifs pluviomètres de l’état de l’art.

La portion inférieure 110 de l'enveloppe 102 a aussi une forme externe évasée ou en en biseau, de manière à ce que la face 110a de la portion inférieure 110 située du côté de la partie centrale 118 est plus large que la face 110b de la portion inférieure 110 située du côté du sol lors de l’utilisation du dispositif pluviomètre 100. L’enveloppe 102 comprend en outre une surface inférieure 122, ici en forme de couvercle, positionnée au niveau de la face inférieure 110b pour fermer la portion inférieure 110 de l’enveloppe 102. Ainsi le collecteur d’eau 104 et le moyen de mesure 106 sont protégés contre des influences négatives de paramètres externes tels que le vent ou des détritus volants étant donné qu’ils sont enfermés dans l’enveloppe 102 et la surface inférieure 122. L’évasement de la portion inférieure 110 de l'enveloppe 102 assure un meilleur aérodynamisme de l’enveloppe 102 et donc du dispositif 100. L’enveloppe 102 présente un décrochement 140 au niveau de la portion évasée inférieure 110 de l'enveloppe 102. Ce décrochement 140 permet le passage de câbles nécessaires aux connections électriques à l’intérieur du dispositif 100.

Dans la figure 1a, le dispositif pluviomètre 100 comprend en outre un support 124. Le support 124 comprend une portion 123 qui s’étend de la surface inférieure 122 du dispositif pluviomètre 100 vers l’extérieur, de préférence de façon verticale le long la direction Z. Le support 124 est configuré de telle manière qu’il permet au dispositif pluviomètre 100 d’être planté dans le sol et permet ainsi une fixation solide et sûre du dispositif pluviomètre 100. Dans une variante, le dispositif pluviomètre 100 peut comprendre plusieurs supports 124. Dans une autre variante, le support 124 permet de poser le dispositif pluviomètre 100 sur le sol de manière sûre, tel par exemple un trépied.

L’enveloppe 102 du dispositif pluviomètre 100 est connectée au support 124 par la surface inférieure 122 de l’enveloppe 102 de manière fixe mais démontable, par exemple en utilisant des vis et écrous. Le support 124 a, de préférence, une rigidité et une interface d’ancrage choisie telle que des vibrations de l’enveloppe du au vent et/ou aux vibrations externes, par exemple des vibrations du sol, ne sont pas transmise aux éléments positionnés à l’intérieur de l’enveloppe. Le support 124 permet ainsi de pouvoir positionner le dispositif pluviomètre 100 dans un champ agricole, dans lequel le passage de machines agricoles ne vient pas perturber le fonctionnement du dispositif pluviomètre 100.

La connexion entre l’enveloppe 102 et le support 124 permet d’offrir à l’enveloppe 102 une fixation sûre et solide au dispositif 100 et permet de réduire ainsi la sensibilité de l’enveloppe 102, ainsi que celle des éléments positionnés à l’intérieur de l’enveloppe 102, au vent et aux vibrations externes, par rapport à un dispositif de l’état de l’art où l’enveloppe n’est pas fixée au support du dispositif.

Ainsi, le dispositif pluviomètre selon l’invention peut aussi être utilisé dans le domaine agricole, car les perturbations dues aux paramètres externes sur les mesures peuvent être diminuées. Ainsi, par exemple, le dispositif selon l’invention permet de diminuer l’influence des vibrations due par exemple au passage de machines agricoles dans le champ, ce qui n’est pas le cas pour un dispositif pluviomètre de l’état de l’art dans le domaine météorologique.

Le dispositif 100 comprend un collecteur d’eau 104, positionné à l’intérieur de l’enveloppe 102 de manière centrale par rapport à l’axe Z, en dessous de la forme en entonnoir 116 de l’enveloppe 102. Le collecteur d’eau 104 et la forme en entonnoir 116 sont alignés verticalement pour permettre à l’eau d’être récupéré par le collecteur d’eau 104 de manière efficace, permettant à la totalité de l’eau entrant par l’ouverture 114 dans l’enveloppe 102 et passant par la forme en entonnoir 116 d’arriver dans le collecteur d’eau 104.

Le collecteur d’eau 104 comprend un récipient 105. Ce récipient 105 a un poids p T . Le poids p T correspond au poids du collecteur d’eau à vide, sans eau à l’intérieur pour collecter l’eau de pluie qui entre par l’ouverture 114 de l’enveloppe 102 et qui passe à travers la forme en entonnoir 116. Le récipient 105 comprend un décrochement 126 situé sur un côté latéral 127 du récipient 105. Sur la figure 1a, le décrochement 126 est positionné sur le côté droit 127 du récipient 105.

Le collecteur d’eau 104 comprend également un contrepoids 128. Le contrepoids 128 est positionné sur une surface inférieure externe 129 du récipient 105. Le contrepoids 128 et le décrochement 126 sont positionnés de manière diamétralement opposée sur le récipient 105. Dans une variante, le contrepoids 128 peut aussi être en contact avec une butée. Le contrepoids 128 permet au collecteur d’eau 104 de rester dans la position de collection d’eau lorsque le collecteur d’eau 104 ne comprend pas d’eau ou bien comprend une quantité d’eau inférieure au seuil prédéterminé pour le basculement. Le contrepoids permet un basculement du collecteur d’eau dans la position de vidange de manière moins brusque et incontrôlée que dans les dispositifs de l’état de l’art ne comprenant pas de contrepoids dans lesquels le collecteur d’eau bascule par rapport à son propre poids.

Dans une variante, le contrepoids 128 repose sur une butée dans la position de collection d’eau. Le décrochement 126 et le contrepoids 128 sont configurés de telle manière que lorsque la quantité d’eau dans le récipient 105 atteint un seuil prédéterminé, le centre de gravité du récipient 105 va être modifié et va entraîner un basculement du récipient 105 (montré en Fig. 1b). Ainsi, le décrochement 126 et le contrepoids 128 permettent de ne pas utiliser un aimant au niveau du support du collecteur d’eau pour assurer le basculement du récipient 105 du collecteur 104, comme dans le dispositif de l’état de l’art. De plus, la vidange du récipient se fait sans consommation électrique, au contraire du dispositif de l’état de l’art, lorsque celui-ci utilise par exemple des électro-aimant.

Le collecteur d’eau 104 est relié à un premier élément de support 130 du dispositif 100 de manière mobile pour permettre le basculement. Le premier élément de support 130 ne comprend pas d’aimant, comme le dispositif de l’état de l’art.

Le contrepoids 128 permet d’assurer que le récipient 105 revient à la position de collection après le basculement en position de vidange d’une manière sure et précise. En effet, lorsque le récipient 105 s’est vidé, le contrepoids fait revenir le récipient 105 à sa position de collection, qui correspond à une position horizontale, à 90° par rapport au premier élément de support 130 et à l’axe central Z, et permet que le récipient 105 ne reste pas dans une position intermédiaire entre la position de vidange et la position de collection, comme cela peut arriver dans un dispositif de l’état de l’art ne comportant ni contrepoids, ni aimant, ce qui fausserait les mesures suivantes.

De plus, le poids conséquent du récipient 105 due à la présence du contrepoids 108 limite les phénomènes de rebond du collecteur d’eau 104, comme cela peut arriver dans le dispositif de l’état de l’art ne comportant ni un contrepoids et/ ou ni un aimant.

De même, le volume du récipient 105 permet d’effectuer la vidange moins fréquemment par rapport à un dispositif de l’état de l’art et permet donc de limiter le nombre de vidange nécessaire. Par conséquent cela permet aussi de limiter le phénomène de rebonds qui peuvent accompagner ces vidanges.

Une connexion 136 entre le collecteur d’eau 104 et le premier élément de support 130 est réalisée à une extrémité 130a du premier élément de support 130. La connexion 136 entre le collecteur d’eau 104 et l’extrémité 130a du premier élément de support 130 est une connexion pivot 136 et permet au collecteur d’eau 104 de basculer autour d’un axe perpendiculaire à l’axe Z et au plan des figures 1a et 1b. La connexion pivot 136 permet ainsi au collecteur d’eau 104 de passer d’une position de collection d’eau à une position de vidange, en fonction de la quantité d’eau présente.

Les caractéristiques structurelles du collecteur d’eau 104 permettent au dispositif 100 de ne pas nécessiter la présence d’un aimant situé sur le premier élément de support 130 pour maintenir le récipient 105 du collecteur d’eau 104 dans la position de collecte et de mesure comme dans les dispositifs de l’état de l’art. Ainsi, les caractéristiques structurelles du collecteur d’eau 104 permettent d’avoir un design du collecteur d’eau 104 et donc du dispositif 100 plus simple que dans l’état de l’art, sans la présence d’un aimant dans le dispositif 100.

Sur la figure 1a, le collecteur d’eau 104 est en position de collection d’eau. Dans la position de collection d’eau, le collecteur d’eau 104, et de même le récipient 105, est positionné de façon horizontale, parallèle à la surface d’ouverture 114 de l’enveloppe 102 et à un angle de 90° par rapport au premier élément de support 130. Ainsi, dans la position de collection d’eau, le collecteur d’eau 104 peut recevoir l’eau qui entre par l’ouverture 114 de l’enveloppe 102. Dans la position de collection d’eau, le contrepoids 128 permet au collecteur d’eau 104 de rester dans la position de collection d’eau jusqu’à ce que le niveau d’eau dans le collecteur d’eau 104 dépasse la limite de basculement.

Au moment du basculement, le collecteur d’eau 104 est orienté à un angle par rapport à la surface d’ouverture 114 de l’enveloppe 102 et au premier élément de support 130 qui est inférieur à l’angle de la position de vidange montré sur la figure 1b. Au moment du basculement, le collecteur d’eau 104 comprend la même quantité d’eau que dans la position de collecte d’eau. L’eau commence seulement à se vider du collecteur d’eau 104 quand le collecteur d’eau 104 a atteint la position de vidange illustrée en fig. 1b.

Sur la figure 1b, le collecteur d’eau 104 est positionné en position de vidange, après basculement. Dans la position de vidange, le collecteur d’eau 104 a basculé et est orienté à un angle par rapport à la surface d’ouverture 114 de l’enveloppe 102 et au premier élément de support 130. Dans la position de vidange de la figure 1 b, le collecteur d’eau 104 commence à se vider en versant l’eau accumulée dans le récipient 105 lors de la position de collection d’eau. L’eau est versée sur le côté du récipient 105 où se trouve le décrochement 126 du récipient 105, par le décrochement 126. Le collecteur d’eau 104 peut se vider entièrement ou partiellement en position de vidange.

Dans une variante, un plan incliné est positionné sous le collecteur d’eau 104, sur la surface interne de la surface inférieure 122 de l’enveloppe 102 pour diriger l’eau qui se vide du collecteur 104 vers une région prédéterminée de la surface inférieure 122. Dans la région prédéterminée de la surface inférieure 122 se trouve une pluralité d'orifices 144 pour laisser échapper l'eau de l’enveloppe 102, comme illustré dans la figure 3c.

Sur la figure 1c, le collecteur d’eau 104 est représenté dans sa position maximale de vidange.

Le premier élément de support 130 est monté sur un deuxième élément de support 132 du dispositif 100. Comme montré sur la figure 1a, le premier élément de support 130 et le deuxième élément de support 132 sont fixés à un angle de 90° l’un à l’autre. La connexion 134 entre le premier élément de support 130 et le deuxième élément de support 132 est réalisée à une extrémité 132a du deuxième élément de support 132 à une extrémité 130b du premier élément de support 130. Le deuxième élément de support 132, comme le premier élément de support 130, ne comprend pas non plus d’aimant. Dans une variante, aucun élément de support du dispositif 100 comprend un aimant.

Le deuxième élément de support 132 du dispositif 100 est monté en son autre extrémité 132b à un troisième élément de support 138. Le troisième élément de support 138 peut être un socle, lui-même fixé au support externe 124. Ainsi, le deuxième élément de support 132 est connecté au support 124, via le troisième élément de support 138. De plus, par l’intermédiaire des premier, deuxième et troisième éléments de support 130, 132, 138, le collecteur d’eau est connecté au support 124 et n’est pas connecté directement à l’enveloppe 102 du dispositif 100. Comme déjà décrit, le support 124 avec sa rigidité et son ancrage permet de fournir une séparation mécanique entre l’enveloppe 102 et le moyen de mesure 106. Ainsi, l’influence sur le collecteur d’eau 104 des paramètres extérieurs, par exemple les vibrations dues au vent ou les vibrations du sol, qui agissent sur l’enveloppe 102 du dispositif 100, est diminuée par rapport à un dispositif dans lequel l’enveloppe 102 est mécaniquement directement connectée au moyen de mesure 106.

Sur la figure 1a, la connexion entre le deuxième élément de support 132 et le troisième élément de support 138 est une connexion fixe, par exemple faite par des vis et écrou. La connexion entre le deuxième élément de support 132 et le troisième élément de support 138 permet de diminuer l’influence des paramètres extérieurs par exemple les vibrations dues au vent ou les vibrations du sol, sur le deuxième élément de support 132.

Ainsi, le dispositif pluviomètre selon l’invention peut aussi être utilisé dans le domaine agricole, car les perturbations dues aux paramètres externes sur les mesures peuvent être diminuées. Par exemple, le dispositif selon l’invention permet de diminuer l’influence des vibrations due au passage de machines agricoles dans le champ, ce qui n’est pas le cas pour un dispositif pluviomètre de l’état de l’art dans le domaine météorologique. Cela permet d’avoir un choix d’emplacement pour le dispositif plus ample et plus varié, sans devoir tenir compte des perturbations externes pouvant éventuellement perturber les mesures, comme cela est le cas pour un dispositif pluviomètre de l’état de l’art.

Un décrochement 140, situé sur le côté gauche de la portion inférieure de l’enveloppe 102, permet de faciliter le passage de câbles.

Dans une variante de l’invention, le dispositif pluviomètre 100 peut comprendre plusieurs collecteurs d’eau, en particulier deux. Ainsi, une mesure constante de la pluie peut être effectuée, le deuxième collecteur d’eau recevant la pluie pendant que le premier collecteur d’eau est dans sa position de vidange et vice versa.

Le dispositif pluviomètre 100 comprend de plus un moyen de mesure 106 pour mesurer un paramètre représentatif d’une mesure de poids. Le moyen de mesure 106 est positionné sur le deuxième élément de support 132, à l’intérieur de l’enveloppe 102. Ainsi, le moyen de mesure 106 est aussi monté, comme le deuxième élément de support 132, sur le troisième élément de support 138. Le moyen de mesure 106 n’est donc pas couplé mécaniquement de manière directe à l’enveloppe 102 du dispositif 100, de telle manière qu’il est isolé mécaniquement de l’enveloppe 102. Ainsi on obtient un découplage mécanique entre le moyen de mesure 106 et l’enveloppe 102 qui permet de réduire la transmission de vibration de l’enveloppe 102 au moyen de mesure 106. Cela permet ainsi de diminuer l’influence des paramètres extérieurs comme les vibrations dues au vent ou les vibrations du sol sur le moyen de mesure 106 situé sur le deuxième élément de support 132 et permet ainsi d’améliorer la qualité des mesures faites par le moyen de mesure 106.

Le découplement mécanique du moyen de mesure 106 de l’enveloppe 102 peut encore être amélioré en utilisant un amortisseur.

Le moyen de mesure 106 est donc connecté au support 124, par l’intermédiaire des premier, deuxième et troisième éléments de support 130, 132 et 138. Le support 124 étant ancré dans le sol d’une manière fixe et solide, ainsi, le support 124 permet d’agir comme une référence statique pour le moyen de mesure 106 et permet de réduire les perturbations dues aux vibrations externes sur les mesures du moyen de mesure 106, comparé aux dispositifs de l’état de l’art.

De même, le moyen de mesure 106, via le premier et le deuxième élément de support 130, 132, est connecté au collecteur d’eau 104.

Le dispositif pluviomètre 100 selon la première réalisation fonctionne de la manière suivante.

La pluie entre dans le dispositif 100 par l’ouverture 114 de l’enveloppe 102 du dispositif et passe dans la forme en entonnoir 116 pour être collectée dans le récipient 105 du collecteur d’eau 104. Le collecteur d’eau est dans sa position de collection d’eau. Le moyen de mesure 106 mesure le poids du collecteur d’eau 104. Lorsque le niveau de l’eau a atteint le seuil prédéterminé dans le récipient 105, le récipient 105 bascule dans sa position de vidange et le récipient 105 peut se vider. Lorsque l’eau s’est vidée et que le récipient 105 est vide, le contrepoids 128 fait revenir le récipient 105 dans sa position de collection d’eau. Le dispositif 100 recommence à mesurer le poids du récipient 105, qui correspond à une tare. Cette tare du récipient 105 correspond au poids p T du récipient 105 à vide. En utilisant un moyen de communication, de préférence sans fil, la ou les mesure/s sont envoyée(s) à l’utilisateur via un serveur, un moyen de stockage ou cloud. En alternative ou en plus, les mesures sont stockées dans une mémoire. Dans une variante, le récipient 105 bascule dans sa position de vidange et se vide partiellement. Le récipient 105 peut revenir à sa position d’eau bien qu’il ne soit pas complètement vide. Dans ce cas, le dispositif 100 recommence à mesurer le poids du récipient 105 qui correspond à la tare. Dans ce cas, la tare correspond au poids p T du récipient 105 vide plus ce qu’il reste d’eau ou de détritus dans le récipient 105 une fois retourné dans sa position de collection d’eau après basculement.

Ainsi, le dispositif selon l’invention permet de pouvoir recommencer à faire une mesure en position de collection après la vidange de manière automatique et immédiate, car la période de stabilisation entre la vidange et le début d’une nouvelle mesure est plus courte que celle des dispositifs de l’état de l’art.

La figure 2 représente une vue de devant du dispositif pluviomètre 100 selon la première réalisation de l'invention.

Toutes les caractéristiques du dispositif pluviomètre 100 illustré sur les figures 1a, 1b et 1c ne seront pas décrites à nouveau, mais nous nous référons à leur description ci- dessus avec les mêmes numéros de référence utilisés dans les figures 1a, 1b et 1c.

La vue de devant du dispositif pluviomètre 100 illustré sur la figure 2 est faite selon un plan parallèle à la flèche Z illustrée aux figures 1a à 1c.

Tel qu’illustré sur la figure 2, le premier élément de support 130 a une forme en U, de telle manière que la connexion pivot 136 entre le collecteur d’eau 104 et le premier élément de support 130 a lieu aux deux extrémités 130a et 130c des bâtons du “U” du premier élément de support 130.

Dans la vue de la figure 2, la paroi 118 de la portion centrale 112 de l’enveloppe 102 est également au moins partiellement incurvée sur les deux côtés sur une portion 120 de la paroi 118. La portion incurvée 120 de la paroi 118 est incurvée de manière horizontale vers l’intérieur de l’enveloppe 102 pour améliorer l’aérodynamisme du dispositif pluviomètre 100.

Les figures 3a à 3c représentent une vue en trois dimension (3D) du dispositif pluviomètre 100 selon la première réalisation de l'invention. Toutes les caractéristiques du dispositif pluviomètre 100 illustré sur les figures 1a, 1b, 1c, et 2 ne seront pas décrites à nouveau, mais nous nous référons à leur description ci-dessus avec les mêmes numéros de référence utilisés dans les figures 1a, 1b, 1c et 2.

La figure 3a montre l’enveloppe externe 102 du dispositif pluviomètre 100 des figures 1a, 1b et 1c, selon la première réalisation de l'invention.

La figure 3a montre la forme aérodynamique de l’enveloppe 102 réalisée par la paroi 118 qui est au moins partiellement incurvée vers l’intérieur de l’enveloppe 102, ici représentée par la portion 120 incurvée.

La figure 3b montre le dessus de la portion supérieure 108. A travers l’ouverture 114 de diamètre d 1 , on voit l’entonnoir 116 avec l’ouverture restreinte de diamètre d 3 .

La figure 3c illustre une vue en 3D de dessous du dispositif pluviomètre 100 selon la première réalisation de l'invention.

La figure 3c illustre la portion inférieure 110 de l'enveloppe 102 avec la surface inférieure 122. La surface inférieure 122 comprend une pluralité d'orifices 144 pour laisser échapper l'eau tout en évitant que le vent s'infiltre à l'intérieur de l'enveloppe 102 au niveau du couvercle inférieur 122. Ici, chaque orifice 146a-146f a une forme allongée, en particulier de forme rectangulaire. Les orifices 146a-146f sont alignés les uns à côté des autres dans une région 148 de la surface inférieure externe 122 de la portion évasée 110. Dans une variante de l'invention, les orifices 146a-146f peuvent être disposés différemment sur la surface inférieure externe 122 de la portion évasée 110 et de manière séparée pour qu'ils recouvrent une surface plus grande de la surface inférieure externe 122 de la portion évasée 110.

Le décrochement 140 est connecté à la portion évasée inférieure 110 de l'enveloppe 102.

L’élément de support 124 du dispositif 100 est également visible sur la figure 3c.

Figure 4 représente une vue de côté d’un dispositif pluviomètre 200 selon une deuxième réalisation de l’invention. Toutes les caractéristiques du dispositif pluviomètre 200 du deuxième mode de réalisation qui sont communes avec le dispositif pluviomètre 100 du premier mode de réalisation illustré sur les figures 1a à 1c ne seront pas décrites à nouveau, mais nous nous référons à leur description ci-dessus avec les mêmes numéros de référence utilisés dans les figures 1a à 1c. En outre, les variantes basées sur la structure du premier mode de réalisation peuvent également être appliquées au dispositif pluviomètre 200 du deuxième mode de réalisation.

Le dispositif pluviomètre 200 correspond au dispositif pluviomètre 100 de la première réalisation comprenant en outre un deuxième moyen de mesure 206. Ce deuxième moyen de mesure 206 est un moyen de mesure de vibration, en particulier un capteur piézo-électrique. Dans une variante, le deuxième moyen de mesure 206 peut également être un hydrophone, une piézorésistance, une jauge d'extensomètrie.

Le dispositif pluviomètre 200 a le même fonctionnement que le dispositif pluviomètre 100, mais le deuxième moyen de mesure 206 permet au dispositif pluviomètre 200 d’obtenir de plus amples informations que le dispositif pluviomètre 100.

Dans une variante, le dispositif pluviomètre 200 peut ne pas comporter une enveloppe 102 selon la première réalisation mais une enveloppe tel que connu dans l'état de l’art.

Le deuxième moyen de mesure 206 est positionné à l’extérieur sur une paroi latérale du récipient 105. Dans une variante, le deuxième moyen de mesure 206 peut être positionné à un autre endroit sur le récipient 105, par exemple sous le récipient 105. Il peut aussi être positionné à l’intérieur du collecteur d’eau 104. Le deuxième moyen de mesure 206 peut être collé à une paroi du collecteur d’eau 104 pour permettre une connexion fiable et durable.

Le deuxième moyen de mesure 206 mesure les vibrations qui sont dues aux gouttes de pluie qui tombent dans le collecteur d’eau 104.

Le deuxième moyen de mesure 206 permet ainsi au dispositif pluviomètre 200 d’obtenir des informations supplémentaires sur la pluie par rapport au pluviomètre selon l’état de l’art qui mesure seulement le volume ou le poids. La mesure obtenue par le deuxième moyen de mesure 206 permet d’obtenir une information temporelle dans le sens où le dispositif pluviomètre peut maintenant savoir quand a commencé de tomber la pluie, donc le début de l’épisode pluvieux. De plus, comme la mesure du deuxième moyen de mesure 206 est proportionnelle à l’impact de la pluie, la mesure permet d’obtenir une information sur le type de pluie qui tombe, par exemple si la pluie comporte des grosses gouttes d’eau ou si c’est une pluie fine. Ainsi le dispositif pluviomètre 200 permet d’avoir une information temporelle sur la pluie et une information sur le type de pluie qui tombe. Ces informations permettent d’obtenir une précision supplémentaire sur la mesure de pluviométrie et permet d’obtenir une mesure plus précise et contenant plus d’informations par rapport aux mesures d’un dispositif pluviomètre de l’état de l’art.

De plus, le deuxième moyen de mesure 206 étant positionné sur le collecteur d’eau 104, donc à l’intérieur de l’enveloppe 102, il permet d’obtenir une mesure qui est protégée des paramètres externes au dispositif, par exemple les vibrations du vent ou des détritus qui volent. Ainsi le dispositif pluviomètre 200 permet d’obtenir une amélioration de la qualité de la mesure par rapport au dispositif pluviomètre 100 et par rapport au dispositif pluviomètre de l’état de l’art.

Dans une variante, le dispositif peut comprendre un troisième moyen de mesure positionné 306 sur l’enveloppe 102 ou sur le support 124. Dans une variante, le troisième moyen de mesure 306 peut également être un moyen de mesure de vibration, en particulier un accéléromètre ou un capteur piézo-électrique. Dans une variante, le troisième moyen de mesure 306 peut également être un hydrophone, une piézorésistance, une jauge d'extensomètrie.

Le troisième moyen de mesure 306 de vibration situé à l’extérieur permet d’obtenir des informations sur les perturbations externes, telles que les vibrations dues au vent ou les vibrations du sol et permettent donc de les prendre en compte pour une meilleure évaluation des mesures de pluviométrie faites par le dispositif. Ce troisième moyen de mesure de vibration 306 permet donc aussi d’obtenir de plus amples informations sur le type de précipitation et non pas seulement la quantité de précipitation obtenue comme dans les dispositifs de l’état de l’art. Par exemple, en combinant le troisième moyen de mesure 306 avec le deuxième moyen de mesure 206, il est possible de distinguer la pluie des autres perturbations. Il est donc possible de faire du traitement de signal plus poussé pour analyser plus finement la pluie, par exemple le type, la taille, ou la durée de la pluie ainsi que l’influence du vent sur le type, la taille de la pluie...

Figure 5a représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon une troisième réalisation de l’invention.

Le dispositif pluviomètre 300 est basé sur le dispositif pluviomètre 100 de la première réalisation. Toutes les caractéristiques du dispositif pluviomètre 300 du troisième mode de réalisation qui sont communes avec le dispositif pluviomètre 100 du premier mode de réalisation illustré sur les figures 1a à 1c ne seront donc pas décrites à nouveau, mais nous nous référons à leur description ci-dessus avec les mêmes numéros de référence utilisés dans les figures 1 a à 1 c. En outre, les variantes basées sur la structure du premier et/ou deuxième mode de réalisation peuvent également être appliquées au dispositif pluviomètre 300 du troisième mode de réalisation. Dans une variante, le dispositif pluviomètre 300 peut ne pas comporter une enveloppe 102 selon la première réalisation mais comporter une enveloppe selon l’état de l’art.

Sur la figure 5a, le dispositif pluviomètre 300 est illustré avec le collecteur d’eau 104 dans sa position de collection d’eau.

Le dispositif pluviomètre 300 comprend une unité de contrôle 302 configurée pour réaliser plusieurs mesures du poids du collecteur d’eau 104, en particulier à des intervalles réguliers et pour réaliser une pluralité de mesures de poids à des instants différents. Selon l’invention, on peut ainsi mesurer une variation de poids du collecteur d’eau 104 pendant que ce dernier se remplit de l’eau de pluie.

De plus, la pluralité de mesures permet d’avoir un échantillon représentatif du poids prenant en compte plusieurs facteurs externes (vibrations, vents) et une valeur moyenne du poids peut être obtenue à partir de la pluralité de mesures. La pluralité de mesures de poids est réalisée de manière continue à un instant donné, en particulier la pluralité de mesure comprend entre 5 et 10 mesures de poids à un instant donné. Après un intervalle régulier fixé, choisi pour minimiser la consommation d’énergie du dispositif, à un autre instant donné, une autre pluralité de mesure est faite par le moyen de mesure 106 du dispositif 300.

Ainsi, le dispositif 300 de la présente invention permet de mesurer une variation de poids tout au long de la mesure de pluviométrie. Le dispositif réalise une pluralité de mesures de poids à plusieurs instants donnés contrairement au dispositif de l’état de l’art qui ne mesure le poids qu’au moment du basculement ou détermine le poids en fonction du nombre de basculements, ou encore qui détermine de manière continue le poids.

Sur la figure 5a, l’unité de contrôle 302 utilise un moyen de mesure 106 sous la forme d’un capteur d’effort 106 pour réaliser les mesures. Ce capteur d’effort 106 correspond au deuxième élément de support 132 qui est une poutre métallique avec une partie en silicone pour la protéger de l’eau. L’unité de contrôle 302 comprend entre autre un convertisseur analogique / numérique permettant le traitement des signaux venant du moyen de mesure 106 et un microprocesseur pour l’analyse et déterminer le poids.

Le capteur d’effort 106 est connecté à son extrémité 132a au collecteur d’eau 104, via le premier élément de support 130, et à son autre extrémité 132b au troisième élément de support 138. Ainsi, le capteur d’effort 106 est aussi connecté au support 124 via le troisième élément de support 138. C’est le support 124 qui permet d’agir comme une référence statique pour le moyen de mesure 106 et permet de réduire les perturbations dues aux vibrations externes sur les mesures du moyen de mesure 106, comparé au dispositif de l’état de l’art.

Le deuxième élément de support 132 fléchit sous l’effet du poids du récipient 105, ce qui est converti en une mesure du poids.

Pour réaliser une mesure du poids, le moyen de mesure 106 comprend un pont de Wheatstone. Le pont de Wheatstone se trouve dans la partie en silicone, protégée de l’eau, de la poutre comme illustré sur la figure 5a. De manière connue, un pont de Wheatstone est un ensemble de quatre résistances R1 , R2, R3, R4 connectées ensemble électriquement, comme illustré sur la figure 5b, dont trois sont connues et fixes et une résistance inconnue variable. Le pont de Wheatstone permet de mesurer la variation de la résistance inconnue et de l’associer à un paramètre mesuré.

Dans ce mode de réalisation, le pont de Wheatstone permet de mesurer la variation de la résistance inconnue et de l’associer au paramètre du poids du collecteur d’eau 104. Le capteur 106 est ainsi placé dans la branche représentée par CD de la figure 5b, les trois autres résistances sont fixes. Lorsque le deuxième élément de support 132 fléchit sous l’effet du poids du collecteur d’eau 104, la résistance inconnue R2 varie linéairement en fonction du poids ce qui permet de faire une mesure du poids du collecteur d’eau 104.

De plus, dans ce mode de réalisation, le pont de Wheatstone est également utilisé de manière différente pour prendre en compte l’effet de la température sur la mesure du poids. En plus de la variation de la résistance inconnue, le circuit de contrôle est configuré pour mesurer également les trois autres résistances en permanence. Selon le schéma illustré en figure 5b, il y a quatre points de mesure nommée A, B, C et D. Selon ce mode de réalisation, tous ces points de mesure sont exploités pour mesurer R2 la résistance de la poutre. L’ensemble des résistances évoluent de la même façon avec la variation de température. Ainsi, en prenant en compte ces quatre points de mesure, donc en mesurant en permanence les quatre résistances, au lieu de se baser sur leur valeur communiquée à une température de 25°C, la variation de température est automatiquement compensée électriquement. Le dispositif 300 mesure donc une pluralité de résistances électriques à plusieurs instants donnés.

Selon ce mode de réalisation, le dispositif 300 permet de mesurer la valeur du poids tout en annulant l'impact de la température sur la mesure. Ainsi, le dispositif selon l’invention permet de réduire la sensibilité des mesures de pluviométrie avec les variations de température.

Dans une variante de ce mode de réalisation, les effets de la température peuvent aussi être pris en compte en réalisant des abaques (c’est-à-dire des mesures de références) en mesurant uniquement la résistance R2 en fonction de la température et le dispositif comprend en outre un capteur de température. La Figure 6 représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon une quatrième réalisation de l’invention. Le dispositif 400 est représenté avec le collecteur d’eau 104 dans la position de collection ou réception d’eau, mais il peut aussi bien avoir le collecteur d’eau 104 dans la position de vidange. Dans une variante, le dispositif pluviomètre 400 peut ne pas comporter une enveloppe 102.

Le dispositif pluviomètre 400 correspond au dispositif pluviomètre 100 de la première réalisation et comprend de plus une unité de contrôle 402.

Toutes les caractéristiques du dispositif pluviomètre 400 du quatrième mode de réalisation qui sont communes avec le dispositif pluviomètre 100 du premier mode de réalisation illustré sur les figures 1a à 1c ne seront pas décrites à nouveau, mais nous nous référons à leur description ci-dessus avec les mêmes numéros de référence utilisés dans les figures 1a à 1c. En outre, les variantes basées sur la structure du premier, deuxième ou troisième mode de réalisation peuvent également être appliquées au dispositif de détection du quatrième mode de réalisation.

L’unité de contrôle 402 est configurée pour déclencher une mesure du moyen de mesure 106 au moment du basculement du collecteur d’eau 104.

Le dispositif pluviomètre 400 comprend un moyen de détection de basculement 404, situé au niveau du collecteur d’eau 104. Le moyen de détection de basculement 404 peut être un interrupteur, en particulier un interrupteur à lame souple. Un interrupteur à lame souple est un tube sous vide avec deux lames métalliques à l’intérieur. Lorsqu’un aimant, attaché au récipient 105, est approché du tube sous vide 404, les lames se collent laissant passer un courant d’électricité. L’absence de courant indique donc un basculement. Ce moyen de détection de basculement 404 permet de détecter de façon précise le basculement du récipient 105 du collecteur d’eau 104.

Le basculement du collecteur d’eau 104 correspond au moment où le collecteur d’eau 104 commence à basculer, avant que le collecteur d’eau 104 ne perde de l’eau. En effet, le temps de basculement avant perte d'eau est de l'ordre de la seconde, le mouvement commence doucement jusqu'à ce que la masse d'eau se déplace et la rotation du collecteur d’eau 104 vers la position inclinée de vidange s'accélère et que la vidange à proprement parlé commence. Entre le début du basculement et le début de la vidange, une mesure du poids du récipient 105 est faite, et permet ainsi de faire une mesure du poids du récipient 105 au moment du basculement avant le début de la vidange du récipient 105 du collecteur d’eau 104. Le temps de bascule avant perte d'eau est de l'ordre de la seconde, et le temps nécessaire pour l’unité de contrôle 402 de déclencher une mesure du moyen de mesure 106 et pour le moyen de mesure 106 de mesurer une pluralité de mesures est de l'ordre de 100ms.

Ainsi, le moyen de détection de basculement 404 permet de savoir exactement quand le basculement a lieu et de mesurer le poids du récipient au moment du basculement, précédent le début de la vidange,

Dans une variante, le moyen de détection de basculement 404 peut être situé en hauteur et ainsi être activé lors du basculement du collecteur d’eau 104, limitant ainsi la consommation électrique en position de collection d'eau. Dans cette variante, la présence de courant indique un basculement.

L’unité de contrôle 402 est aussi configurée pour réinitialiser le moyen de mesure 106 après un basculement du collecteur d’eau 104.

L’unité de contrôle 402 est positionnée sur l’élément de support 124 sur la figure 6. Mais dans une variante, elle peut être positionnée à une autre position sur le dispositif 400.

L’unité de contrôle 402 réinitialise le moyen de mesure 106 après un basculement du collecteur d’eau 104 et surtout après la vidange du collecteur d’eau 104 en tenant compte de la tare du collecteur d’eau 104, c’est à dire du poids du collecteur d’eau 104 après la vidange et au retour à la position de collection d’eau. Le collecteur d’eau 104 se trouve à vide sans eau ou partiellement à vide après un basculement dans sa position de vidange. Après un basculement dans sa position de vidange, le collecteur d’eau 104 peut en effet toujours avoir un peu d’eau ou des détritus, ce qui va modifier son poids pour la prochaine mesure de pluie. Ainsi, la mesure du poids du collecteur d’eau 104 est remise à zéro au début de chaque nouveau remplissage du récipient 105, en mesurant la tare du collecteur d’eau 104. Ainsi, des dérives de mesures dues à un encrassement du récipient 105, par des feuilles ou de la poussière, sont évitées. Donc les mesures sont plus précises et fiables.

Le moyen de détection de basculement 404 permet de détecter de façon précise le basculement du récipient 105 du collecteur d’eau 104 et permet aussi de faire une mesure du poids du récipient 105 après la vidange du récipient 105, quand ce dernier est vide ou partiellement vide pour déterminer la tare.

L’unité de contrôle 402 est configurée pour déclencher une mise à zéro du moyen de mesure 106 après le basculement du collecteur d’eau 104 dans la position de vidange, lorsque le collecteur d’eau 104 est revenu à sa position de collection / réception d’eau.

Le dispositif peut ainsi être utiliser de manière continue, car la remise à zéro du moyen de mesure est effectuée une fois que le collecteur est revenu à sa position horizontale de collection, après chaque basculement, ce qui permet aussi une mesure précise sur une période de temps prolongée. De plus, cela permet d’éviter ou tout du moins de minimiser les étapes de réétalonnage du dispositif et spécialement du moyen de mesure du dispositif, qui sont nécessaires au cours de la vie du produit et qui sont difficiles à réaliser, contrairement au dispositif de l’état de l’art.

La Figure 7 représente une vue de côté du dispositif pluviomètre selon une cinquième réalisation de l’invention. Le dispositif 500 est représenté avec le collecteur d’eau 104 dans la position de réception d’eau, mais il peut aussi bien avoir le collecteur d’eau 104 dans la position de vidange. Dans une variante, le dispositif pluviomètre 500 peut ne pas comporter une enveloppe 102.

Le dispositif pluviomètre 500 est basé sur le troisième mode de réalisation de l’invention.

Toutes les caractéristiques du dispositif pluviomètre 500 du cinquième mode de réalisation qui sont communes avec le dispositif pluviomètre 300 du troisième mode de réalisation illustré sur les figures 5a et 5b ne seront pas décrites à nouveau, mais nous nous référons à leur description ci-dessus avec les mêmes numéros de référence utilisés dans les figures 5a et 5b. En outre, les variantes basées sur la structure du quatrième mode de réalisation peuvent également être appliquées au dispositif de détection du cinquième mode de réalisation.

Le microprocesseur de l’unité de contrôle 502 est configuré pour se mettre lui-même et/ou mettre le ou les composants consommateur d’énergie, tel qu’un écran, en mode veille pour réduire la consommation d’énergie

Pour réveiller le microprocesseur, l’unité de contrôle 502 comprend également un moyen déclencheur 504, qui dans ce mode de réalisation est intégré au convertisseur analogique / numérique.

Le moyen déclencheur 504 est configuré pour mesurer la tension électrique aux bornes du moyen de mesure 106 et réveille le microprocesseur et/ou tout autre composant mis en veille lors d’un dépassement d’un seuil. Ainsi, il suffit d’alimenter le moyen déclencheur 504 et le capteur d'effort 106. La vérification de pluie et/ou évaporation est donc indépendante de l’utilisation de l’unité de contrôle 502. Ainsi, dans le dispositif 500 selon l’invention, la vérification de pluie peut être effectuée plus souvent tout en ayant une consommation d’énergie réduite. Le dispositif 500 peut donc réaliser une pluralité de mesures de poids à plusieurs instants donnés tout en ayant une consommation d’énergie réduite par rapport à un dispositif de l’état de l’art qui mesure en continue le poids.

De préférence on utilise deux seuils, un seuil avec une limite basse et un seuil avec une limite haute. Le franchissement de la limite haute vers le haut correspond à un début d’une précipitation qui fait changer le poids dans le collecteur d’eau. Ainsi le microprocesseur est réveillé et configuré pour mesurer et enregistrer une pluralité de mesure du poids d’une manière continue. De plus, l’heure du début de pluie peut également être enregistrée. Une fois la précipitation terminée, le microprocesseur et/ou tout autre composant consommateur d’énergie est remis en mode veille et un nouveau seuil bas et haut est déterminé et enregistré.

Après un intervalle de temps régulier, choisi pour optimiser la consommation d’énergie du dispositif, par exemple toute les minutes ou toutes les 5 minutes, le microprocesseur est de nouveau réveillé pour faire de nouveau une pluralité de mesures de poids comme précédemment. Si il y a eut de la pluie mais inférieur au seuil, la nouvelle valeur est sauvegardée et les seuils bas et hauts sont actualisés.

Si il n'y a pas eu de pluie, l'heure de fin de pluie peut être enregistrée et le microprocesseur et/ou tout autre composant consommateur d’énergie est remis en mode veille jusqu'au prochain réveil permettant d'avoir un suivi sur l'évaporation et réajuster les seuils du moyen déclencheur.

Si le seuil est dépassé avant la fin de la période veille, le microprocesseur est réveillé pour faire une pluralité de mesures comme précédemment, et la nouvelle valeur est enregistrée et les seuils bas et hauts sont actualisés.

Le dépassement par le bas de la limite basse correspond à une évaporation d’eau dans le collecteur d’eau 104 et donc à une perte de poids. Si l’évaporation n’est pas prise en compte, la mesure de la quantité de pluie peut être faussée. En effet, il a été observé que de fortes évaporations d'eau, dépassent des fois deux millimètre en moins de douze heures, peuvent avoir lieu sur des périodes relativement courtes. Sans prendre en compte cette évaporation et s’il pleut de nouveau, la pluie mesurée sera seulement celle dépassant la dernière pluie enregistrée perdant ainsi les deux millimètres de différence liés à l'évaporation.

Si à nouveau aucun changement de poids n’est déterminé, l’unité de contrôle 502 est mise en veille et un nouveau seuil bas et haut est déterminé et enregistré.

Figure 8a montre un dispositif pluviomètre 600 selon un sixième mode de réalisation. Le pluviomètre 600 est basé sur le cinquième mode de réalisation et comprend de plus un capteur de température 604 et un capteur d’humidité 606 relié à l’unité de contrôle 602. En alternative, le pluviomètre 600 peut être basé sur un des autres modes de réalisation un à quatre.

L’unité de contrôle 602 a les mêmes fonctionnalités que l’unité de contrôle 302, 402, 502 des autres modes de réalisations et en plus est configurée pour recevoir les mesures de températures et d’humidité des capteurs 604, 606. Ces paramètres ambiants peuvent avoir une influence sur la mesure de la pluie réalisée, notamment sur la présence ou l’absence de rosée. Ainsi la quantité de pluie déterminée peut être corrigée quand la présence de rosée est détectée. En effet, avec le couplage du pluviomètre 600 avec le capteur d’humidité 606 et le capteur de température 604, les conditions météorologiques menant à la formation de la rosée peuvent être déterminées et ainsi, il est possible de prendre en compte cette “fausse” pluie et de corriger la mesure de la pluie en conséquence. Selon un septième mode de réalisation, illustré sur la figure 8b, un dispositif pluviomètre selon le premier au sixième mode de réalisation 100, 200, 300, 400, 500, 600 est monté sur une interface de connexion 702 d’une station météorologique 700 en utilisant un moyen de connexion 704 approprié. L’interface 702 et le moyen de connexion 704 peut être de type „plug and play“, permettant en même temps une connexion mécanique et électrique rapide.

Ainsi, des données peuvent être échangé entre le dispositif pluviomètre et des capteurs de la station météorologique, tel qu’un capteur de température 706 et/ou un capteur d’humidité 708. Ces données peuvent ensuite être traitées par l’unité de contrôle du pluviomètre et/ou l’unité de contrôle de la station météorologique 700 et/ou par une unité de contrôle distante connecté sans fil.

Due à sa faible consommation d’énergie électrique, le dispositif peut être un dispositif autonome en énergie électrique. Par exemple, le dispositif pluviomètre 100, 200, 300, 400, 500, 600 peut comprendre un dispositif autonome de fourniture d'énergie, en particulier d’énergie solaire, thermique ou éolienne. Le dispositif autonome de fourniture d’énergie permet d’obtenir un dispositif pluviomètre essentiellement autonome en énergie. Ceci permet l’installation du dispositif pluviomètre à plusieurs endroits d’un champ sans avoir besoin d’installation de lignes électriques.

Un certain nombre de modes de réalisation de l'invention ont été décrits. Néanmoins, on comprendra que diverses modifications et améliorations peuvent être apportées sans s'écarter des revendications suivantes.