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Title:
SCARIFYING DEVICE FOR TESTING THE ADHESION QUALITY OF A COATING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/158969
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a scarifying device (100) for a coating (R) covering a substrate (S). Said scarifying device comprises a main body (10), the distal end (10a) of which includes a head to which cutting means (20) are rigidly connected, said cutting means comprising a plurality of blades (21) and means (30) for covering said blades, wherein said covering means are mounted so as to be movable relative to the cutting means (20), and engage with compression springs (31) so that said blades (21) are capable of having at least two positions (P1, P2): - a first so-called "operative" position (P1) wherein, when a force of the head against the substrate (S) is exerted against the return force of the springs (31), the covering means (30) move towards the head so as to at least partially uncover the blades (21); and - a second so-called "resting" position (P2) wherein the covering means (30) covers the blades (21) when no force from the head is exerted against the substrate (S).

Inventors:
NECER NADIR (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050302
Publication Date:
October 22, 2015
Filing Date:
February 09, 2015
Export Citation:
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Assignee:
SMOW (FR)
International Classes:
B44C7/02; A47L11/00; B23D71/00; B44D3/16
Foreign References:
GB2313080A1997-11-19
US20090241990A12009-10-01
GB789684A1958-01-29
US2745179A1956-05-15
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BUREAU DUTHOIT LEGROS ASSOCIES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif scarificateur (100) pour revêtement (R) recouvrant un support (S) comportant un corps principal (10) dont l'extrémité distale (10a) comprend une tête sur laquelle sont fixés solidairement des moyens de découpe (20) présentant une pluralité de lames (21), et des moyens de recouvrement (30) desdites lames, montés mobiles par rapport aux dits moyens de découpe (20) et coopérant avec des ressorts de compression (33) pour que lesdites lames (21) soient aptes à présenter au moins deux positions (PI, P2) dont :

- une première position (PI), dite active, dans laquelle, lorsqu'on exerce, à l'encontre de la force de rappel des ressorts (33), une force de la tête contre le support (S), les moyens de recouvrement (30) se déplacent en direction de la tête pour découvrir au moins partiellement les lames (21), et

- une deuxième position (P2), dite de repos, dans laquelle les moyens de recouvrement (30) couvrent les lames (21) lorsqu'aucune force de la tête n'est exercée contre le support (S).

Dispositif (100) selon la revendication 1, dans lequel lesdites lames (21) sont montées sur des ressorts de compression pour s'adapter au relief dudit support (S).

Dispositif (100) selon la revendication 1, dans lequel lesdites lames (21) sont des lames à ressort.

Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel les moyens de recouvrement (30) présentent une surface de contact recouverte au moins partiellement d'un patin de protection (31) pourvu d'au moins une ouverture (32) pour le passage desdites lames (21), ledit patin de protection (31) étant destiné à entrer en contact avec le revêtement (R).

Dispositif (100) selon la revendication 4, dans lequel ledit patin de protection (31) comporte des bords (31a) présentant une forme sensiblement arrondie.

Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel les moyens de recouvrement (30) comprennent une pluralité d'ouvertures en vis-à-vis des lames (21) servant de fourreaux pour le guidage desdites lames (21) lors du passage de la position de repos (P2) vers la position active (PI), et inversement.

7. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les lames (21) sont en acier inoxydable.

8. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de découpe (20) comprennent six lames (21).

9. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les lames (21) sont recouvertes d'une couche de protection du type une couche en carbure de tungstène.

10. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdites lames (21) sont espacées les unes des autres d'une distance de séparation constante sensiblement comprise entre 2 et 3 millimètres.

11. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de découpe (20) comprennent des moyens de réglages (23, 24) coopérant avec les lames (21) pour régler la rigidité desdites lames (21).

12. Dispositif (100) selon la revendication 11, dans lequel les moyens de réglages (23, 24) comprennent une goupille amovible (23) apte à se positionner selon une pluralité de trous traversants (24).

13. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps principal (10) est pourvu d'un élément de préhension (11), de préférence couvert d'une poignée (12) constituée dans un matériau antidérapant.

14. Utilisation d'un dispositif scarificateur (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 pour tester la qualité d'adhérence d'un revêtement (R) tel qu'une peinture ou un vernis sur un support (S).

Description:
SCARIFICATEUR POUR TESTER LA QUALITE D'ADHERENCE D'UN REVETEMENT

Domaine technique et Art antérieur

La présente invention concerne le domaine des peignes de quadrillage pour test d'arrachement, et plus particulièrement les scarificateurs de revêtement pour tester la qualité d'adhérence d'un revêtement tel qu'une peinture ou un vernis sur un support.

Un tel dispositif scarificateur permet d'établir un contrôle qualité en évaluant le degré d'adhérence d'un revêtement sur un support ; c'est-à-dire le degré d'« accrochage » du revêtement sur le support.

La présente invention trouve ainsi une application avantageuse dans le domaine de la peinture en permettant d'évaluer l'adhérence d'une peinture sur un support.

Des applications de l'invention à d'autres types de revêtement peuvent également être envisagées dans le cadre de la présente invention, comme par exemple l'évaluation de l'adhérence d'un vernis.

L'adhérence d'autres revêtements pourra également être testée avec le dispositif scarificateur selon la présente invention.

Pour évaluer la résistance des revêtements à être séparés de leurs subjectiles, il est connu de pratiquer un quadrillage par incisions jusqu'au subjectile.

Des exemples de résultats d'incisions pour différents types de peintures sur un même subjectile sont illustrés aux figures la à le.

Suite à ces incisions, il est possible de déterminer le degré d'adhérence de ces différentes peintures sur le subjectile, en fonction du niveau d'écaillement de ces peintures sur le subjectile.

En effet, la propriété déterminée par une telle méthode empirique dépend, entre autres, de l'adhérence de la couche soit à la couche précédente, soit au subjectile.

Pour réaliser ces incisions, on connaît déjà des outils coupants à plusieurs lames telles que ceux proposés dans le cadre du document normatif ISO 2409:2013(F).

Le Demandeur soumet toutefois que ces outils coupants qui se manipulent le plus souvent à la main sont dangereux à utiliser.

Par ailleurs, ces outils coupants permettent de réaliser des incisions exclusivement sur des surfaces planes, et non sur des surfaces courbes.

Résumé et Objet de la présente invention

La présente invention vise à améliorer la situation décrite ci-dessus.

Concevoir un outil coupant permettant à son utilisateur de réaliser, sans se couper, la scarification d'un revêtement du type par exemple peinture ou vernis recouvrant un support quelconque présentant tout type de relief (surface plane, courbe, etc.) est un des objectifs de la présente invention.

A cet effet, la présente invention concerne un dispositif scarificateur pour revêtement recouvrant un support.

Avantageusement, le dispositif selon la présente invention comporte un corps principal dont l'extrémité distale comprend une tête sur laquelle sont fixés solidairement des moyens de découpe présentant une pluralité de lames.

Selon la présente invention, le dispositif comprend des moyens de recouvrement des lames, montés mobiles par rapport aux moyens de découpe et configurés pour coopérer avec des ressorts de compression de sorte que les lames soient aptes à présenter au moins deux positions dont :

- une première position, dite active, dans laquelle, lorsqu'on exerce, à l'encontre de la force de rappel des ressorts, une force de la tête contre le support, les moyens de recouvrement se déplacent par rapport aux moyens de découpe en direction de la tête pour découvrir au moins partiellement les lames, et

- une deuxième position, dite de repos, dans laquelle les moyens de recouvrement couvrent les lames lorsqu' aucune force de la tête n'est exercée contre le support.

Grâce à ces moyens de recouvrement, en position active, les lames sont saillantes : il est ainsi possible de scarifier le revêtement lorsqu'on exerce, à l'encontre de la force de rappel des ressorts, une force de la tête contre le support.

Au repos, les lames sont logées à l'intérieur des moyens de recouvrement.

La coopération des moyens de recouvrement avec les ressorts de compression, permet ainsi aux moyens de recouvrement de découvrir automatiquement les lames pour que celles-ci soient saillantes lorsqu'on exerce, à l'encontre de la force de rappel des ressorts, une force de la tête contre le support ; c'est-à-dire lorsqu'on utilise de façon effective l'outil.

Ceci améliore de façon conséquente la sécurité de l'utilisateur du dispositif qui ne risque plus de se couper lorsqu'il n'utilise pas le dispositif (en position de repos).

De préférence, les moyens de découpe comportent six lames, ceci pour être conforme à la norme ISO 2409:2013(F). Optionnellement, au moins l'une des lames est amovible pour réduire le nombre de lames et s'adapter à d'autres protocoles d'essai exigeant par exemple cinq lames, voire quatre lames.

Avantageusement, ces lames sont en acier, de préférence en acier inoxydable.

Avantageusement, les lames sont montées sur des ressorts pour s'adapter au relief du support lorsqu'on exerce une force de la tête contre le support. Le fait de monter les lames sur ressorts permet aux lames d'épouser toutes les formes et les reliefs du support lorsqu'on presse la tête du dispositif contre le support ; grâce à cet agencement de lames montées sur ressorts, le dispositif peut ainsi s'adapter à tous les supports, qu'ils présentent une surface plane ou une surface courbe.

De préférence, les lames sont des lames à ressort.

Avantageusement, les moyens de recouvrement présentent une surface de contact recouverte au moins partiellement d'un patin de protection ; de préférence, ce patin de protection est pourvu d'au moins une ouverture pour permettre le passage des lames, notamment lors du passage de la position de repos vers la position active (ou inversement).

L'homme du métier comprendra ici que le patin de protection est destiné à entrer en contact avec le revêtement.

De préférence, ce patin de protection comporte des bords présentant une forme sensiblement arrondie. Ceci évite que le déplacement relatif du patin contre le revêtement abîme le revêtement lorsqu'on entre en contact avec le revêtement (en position active).

De préférence, le patin de protection est composé au moins partiellement en plastique.

Avantageusement, les moyens de recouvrement comprennent une pluralité d'ouvertures en vis-à-vis des lames servant de fourreaux. Cet agencement permet le guidage des lames lors du passage de la position de repos vers la position active, et inversement.

Alternativement, les moyens de recouvrement comprennent une lumière pour le passage des ouvertures.

Optionnellement, les lames sont recouvertes d'une couche de protection telle que par exemple une couche en carbure de tungstène.

Cette couche permet d'améliorer les caractéristiques mécaniques des lames ; elle permet notamment de renforcer la résistance des lames à l'usure.

L'homme du métier comprendra ici que d'autres matériaux que le carbure de tungstène pourront ici être utilisés dans le cadre de la présente invention pour renforcer la résistance des lames à l'usure

Avantageusement, les lames sont espacées les unes des autres d'une distance de séparation constante sensiblement comprise entre 2 et 3 millimètres. De préférence, cette distance de séparation est réglable par des moyens adaptés.

Avantageusement, le dispositif selon la présente invention comprend en outre des moyens de réglages qui sont aptes à coopérer avec les lames pour régler la rigidité des lames.

Les lames peuvent ainsi présenter une rigidité (ou raideur) ajustable ; ceci est avantageux et permet un réglage de cette rigidité en fonction du revêtement à tester. Dans un mode de réalisation, les moyens de réglages comprennent une goupille amovible apte à se positionner selon une pluralité de trous traversants.

Ainsi, en positionnant la goupille dans l'un des trous traversants, il est possible de régler cette rigidité.

De préférence, le corps principal est pourvu d'un élément de préhension ; ceci permet de favoriser la maniabilité du dispositif.

Optionnellement, cet élément de préhension est couvert d'une poignée constituée dans un matériau antidérapant tel que par exemple du caoutchouc.

Corrélativement, la présente invention concerne l'utilisation d'un dispositif scarificateur tel que décrit ci-dessus, notamment pour tester la qualité d'adhérence d'un revêtement tel qu'une peinture ou un vernis sur un support.

Ainsi, l'objet de la présente invention, par ses différents aspects fonctionnels et structurels décrits ci-dessus, met à disposition des personnes en charge de tester la qualité d'adhérence d'un revêtement tel qu'une peinture ou un vernis sur un support, un outil sécurisé, maniable et facile d'utilisation, s'adaptant à toutes les surfaces de supports qu'elles soient planes ou courbes.

Brève description des figures annexées

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, en référence aux figures la à le à 3a-3b annexées qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif et sur lesquelles :

- les figures la à le représentent des exemples d'incisions avec un dispositif selon l'invention pour différents types de peintures sur un même support ;

- les figures 2a-2b représentent chacune de façon schématique respectivement une vue latérale et une vue en coupe d'un dispositif scarificateur en position de repos selon un exemple de réalisation ;

- les figures 3a-3b représentent chacune de façon schématique respectivement une vue latérale et une vue en coupe d'un dispositif scarificateur en position active selon un exemple de réalisation.

Description détaillée d'un exemple de réalisation de l'invention

Un dispositif scarificateur selon un exemple de réalisation va maintenant être décrit dans ce qui suit en faisant référence conjointement aux figures la à le, 2a-2b et 3a-3b.

Pour mémoire, concevoir un outil coupant sécurisé pour la scarification d'un revêtement tel qu'une peinture sur un support (voir figures la à le), quel que soit son relief, est un des objectifs de la présente invention. A cet effet, dans l'exemple décrit ici, et comme illustré dans les figures 2a-2b et 3a-3b, la présente invention met à disposition des personnes, en charge de tester la qualité d'adhérence d'une peinture R sur un support S, un dispositif scarificateur 100 maniable composé d'un corps principal longiligne 10 pourvu d'un élément de préhension 11 couvert d'une poignée 12 dans un matériau anti-déparant.

Dans l'exemple décrit ici, il est prévu d'utiliser un matériau comprenant notamment du caoutchouc. Bien évidemment, l'homme du métier comprendra ici que d'autres matériaux antidérapants pourront ici être envisagés dans le cadre de la présente invention.

Dans l'exemple décrit ici, le corps principal 10 présente une extrémité distale 10a avec une tête ; des moyens de découpe 20 sont fixés solidairement sur cette tête.

Dans l'exemple décrit ici, ces moyens de découpe 20 comportent six lames 21 en acier inoxydable, destinées à permettre la scarification du revêtement R. Les moyens de découpe 20 comprennent également un corps 25 servant de guide pour les lames 21.

L'homme du métier comprendra ici que le nombre de six de lames 21 correspond à un simple exemple non-limitatif répondant à une des normes en vigueur pour tester l'adhérence des peintures. Il est possible prévoir que certaines lames 21, voire toutes, soient amovibles pour en réduire le nombre. Il est également envisageable de prévoir l'ajout de lames additionnelles.

De préférence, comme énoncé ci-dessus, chacune de ces six lames 21 est recouverte d'une couche protection, telle que par exemple une couche de carbure de tungstène (non représenté ici), pour renforcer la résistance des lames 21.

Dans l'exemple décrit ici, ces lames 21 se présentent comme des griffes. Elles sont formées chacune par un fil d'acier à ressort ; ce fil a été formé pour absorber les défauts de planéité du support S. Il est ainsi possible de travailler indifféremment sur des surfaces planes ou cylindriques.

Dans l'exemple décrit ici, les lames ont ainsi été formées pour pouvoir présenter un degré de liberté et s'adapter au relief du support sur lequel le revêtement est fixé. Ainsi, dans l'exemple décrit ici, les lames comportent une forme spécifique avec, pour chaque lame 21, une portion 21a fixée solidairement sur la tête du corps principal 10, une portion transversale 21b s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à celle du corps principal 10, et une portion verticale 21c s'étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la portion 21b et formant la pointe de la lame.

Dans cet exemple, les portions 21b et 21c de la lame 21 forment ainsi un « L » retourné à

90°.

Dans cet exemple, on comprend que les lames 21, grâce à cette forme spécifique, intègre une fonction « ressort ». On parle de lames à ressort. Cette portion 21b est en porte-à-faux ; ainsi, lorsqu'on exerce une force à l'encontre de la pointe 21c de la lame 21, cette portion 21b présente un certain degré de liberté : elle se déforme.

Dans cet exemple, lorsque l'opérateur exerce, à l'encontre des lames 21, une force de la tête contre le support, les lames 21 se déforment grâce à cette portion 21b, et peuvent ainsi s'adapter au relief du support S, que celui-ci soit plan ou courbe.

La structure de ces lames jouant la fonction de « ressorts intégrés » est ici particulièrement avantageuse.

Dans un exemple de réalisation non représenté ici, les lames peuvent être directement montées sur des ressorts pour leur permettre d'absorber les défauts.

Dans l'exemple décrit ici, il est prévu des moyens de réglages 23 et 24 consistant en une goupille 23 pouvant s'introduire dans une pluralité de trous 24 ménagés dans le corps 25 des moyens de découpe 20.

Comme illustré en figures 2b et 3b, ces trous 24 s'étendent longitudinalement dans le corps 25.

Ainsi, en réglant la position de la goupille 23 dans l'un des trous 24, l'opérateur règle la rigidité des lames 21.

L'homme du métier comprendra, ceci notamment à la lecture de la présente description et des figures 2b et 3b, que, lorsque la goupille 23 est positionnée dans le trou 24 le plus éloigné de l'axe pivot 26, alors la portion 21b des lames 21 présentent peu de degré de liberté ; dans cette configuration, les lames 21 sont rigides ; elles se déforment peu. A l'inverse, lorsque la goupille 23 est positionnée dans le trou 24 le plus proche de l'axe pivot 26, alors la portion 21b des lames 21 présente un bon degré de liberté.

Le positionnement de la goupille 23 dans l'un des trous 24 permet donc de régler la rigidité des lames 21 ; ceci est avantageux pour adapter la rigidité des lames au revêtement à tester, notamment en fonction des propriétés mécaniques du revêtement.

Comme énoncé précédemment, concevoir un outil coupant assurant la sécurité de son utilisateur en évitant que celui-ci ne puisse se blesser accidentellement est un des objectifs de la présente invention.

Ainsi, dans l'exemple décrit ici, le dispositif 100 comprend des moyens de recouvrement 30 qui sont montés mobiles par rapport aux moyens de découpe 20.

Dans cet exemple, les moyens de recouvrement 30 sont configurés pour coopérer avec des ressorts de compression 33 afin que les lames 21 présentent au moins deux positions PI et P2.

Dans la position PI, dite active, (voir notamment figures 3a et 3b), les lames 21 sont saillantes ; elles dépassent à l'extérieur des moyens de recouvrement 30 lorsqu'on presse la tête du dispositif contre le support S. Cette configuration permet de scarifier (« griffer ») le revêtement R.

Dans la position P2 (voir notamment figures 2a et 2b), les lames 21 sont logées à l'intérieur des moyens de recouvrement 30 lorsqu'aucune force de la tête n'est exercée contre ledit support. Ceci correspond à une position de repos P2.

Dans cet exemple, les moyens de recouvrement 30 coopèrent donc avec des ressorts de compression 33 qui, au repos P2, sont configurés pour éloigner les moyens de recouvrement de la tête du corps principal 10 de sorte à couvrir les lames 21.

Ainsi, au repos, les lames 21 sont logées à l'intérieur de la coque formée par les moyens de recouvrement.

Lorsqu'on exerce une force de la tête à l'encontre de la force de rappel des ressorts 33, les moyens de recouvrement 30 se rapprochent de la tête de sorte que les lames 21 dépassent très légèrement à l'extérieur des moyens 30 pour se positionner en position active PI et permettre la scarification de la peinture R.

Dans cette position active PI, les lames 21 sont donc saillantes.

L'homme du métier comprendra ici que les ressorts 33 exercent une force de rappel allant dans la même direction que les ressorts formés par les lames.

Lors de ce passage de la position P2 à PI (ou inversement), six ouvertures en vis-à-vis des six lames sont ménagées dans les moyens de recouvrement 30 pour autoriser le guidage des lames. Cet agencement d'ouverture permet également de maintenir constante la distance de séparation entre les lames, cette distance étant de préférence comprise entre 2 et 3 millimètres.

Cette distance de séparation est définie par la norme. On comprendra ici qu'il est tout à fait possible de prévoir pour l'homme du métier d'autres distances de séparation.

Le fait de maintenir constante cette distance permet en outre d'assurer la rigidité des lames.

Il est également possible de prévoir un mode de réalisation dans lequel les six ouvertures en vis-à-vis des six lames sont remplacés par une lumière pour le passage des six lames ; ceci est avantageux, notamment lorsque cette distance de séparation est réglable.

Dans l'exemple décrit ici, un patin de protection 31 vient couvrir la surface de contact des moyens de recouvrement 30.

Il est ainsi prévu une ouverture 32 pour autoriser le passage des lames 21 de la position PI à la position P2, ou inversement.

Dans l'exemple décrit ici, ce patin 31 est constitué dans un matériau tel que du plastique pour éviter d'abîmer la surface du revêtement lors de la scarification. Par ailleurs, toujours pour éviter d'abîmer la surface du revêtement lors de la scarification, ce patin 31 présente des bords 31a (d'attaque) arrondis ; c'est-à-dire des bords présentant un certain rayon de courbure pour ne pas détériorer le revêtement. On parle de patin 31 en plastique rayonné.

Ce patin 31 doit permettre que les lames 21 dépassent des moyens de recouvrement lorsqu'on exerce une force de la tête contre le support. Ce patin est donc de préférence souple.

Ainsi, la partie de l'outil en contact avec le revêtement est recouverte d'un patin 31 de protection en plastique « rayonné » pour ne pas provoquer de rayures non désirées.

Ainsi, la présente invention telle que décrite ci-dessus met à disposition un outil coupant, maniable, qui est facile d'utilisation, qui s'adapte à tous les reliefs de support et qui évite les coupures accidentelles.

En effet, grâce à la présente invention, et notamment grâce à la rigidité variable des lames, il est possible de scarifier les surfaces aussi bien planes que courbes.

De la même façon, grâce à ces moyens de recouvrement coopérant avec des ressorts de compression, les lames du scarificateur sont saillantes lorsqu'on utilise le dispositif et sont rétractées lorsque le dispositif est au repos.

La présente invention est particulièrement avantageuse pour effectuer des incisions comme illustré en figures la à le sur un revêtement tel qu'une peinture pour en tester son degré d' « adhérence » sur un support.

II est également possible d'utiliser un tel outil pour rayer le vernis recouvrant le verre des bouteilles pour s'assurer de son bon « accrochage ». Cela fonctionne aussi bien pour les vernis transparents que colorés.

Il devra être observé que cette description détaillée porte sur un exemple de réalisation particulier de la présente invention, mais qu'en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l'objet de l'invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d'ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent.