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Title:
SEALED PACKAGE, METHOD FOR MANUFACTURING AND UTILIZATION OF SAID PACKAGE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1986/002055
Kind Code:
A1
Abstract:
Sealed package and method for producing said package which is substantially comprised of a container (1) and a cover (2) adjusted to the container. The container comprises a flange (3) provided with a lip (9) orientated downwardly of the container. The cover comprises a flange (6) provided with a lip (8). Both lips (8 and 9) have each an outer cylindrical surface which is orientated in the prolongation of each other. A flexible seal tape (13) is welded or glued against both cylindrical surfaces to hold the cover (2) and the container (1) together. This package is particularly appropriate to hold food products such as beverages, prepared or precooked meals or sterile or aseptized substances.

Inventors:
HORVATH LASZLO (CH)
Application Number:
PCT/CH1985/000147
Publication Date:
April 10, 1986
Filing Date:
October 07, 1985
Export Citation:
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Assignee:
COD INT TECH SA (CH)
International Classes:
B29C65/00; B29C65/02; B29C65/20; B29C65/50; B29C69/00; B65B7/28; B65D17/50; B65D41/00; B65D55/08; B65D75/32; B65D77/20; B29C65/14; (IPC1-7): B65D17/50; B65B7/00
Foreign References:
US3403810A1968-10-01
FR2267946A11975-11-14
FR2044060A51971-02-19
US3615034A1971-10-26
US3516852A1970-06-23
FR1424292A1966-01-07
US4009793A1977-03-01
CH587744A51977-09-30
DE1808743A11969-07-03
FR2108873A11972-05-26
US3272366A1966-09-13
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Claims:
Revendications
1. Emballage étanche comportant un récipient composé d'une ouverture et d'un couvercle réalisés en un matériau synthétique moulé, soufflé ou thermoformé, les faces externes de ce récipient et de ce couvercle étant constituées par une matière thermoplastique et présentant des surfaces cylindriques situées dans le prolongement l'une de l'autre, et une bande amovible souple scellée sur lesdites surfaces cylindri¬ ques pour fixer le couvercle au récipient, caractérisé en ce que la bande souple (13, 216) a une structure multicouche présentant une couche intérieure constituée par une matière thermoplastique soudable à ladite matière synthétique, au moins une couche barrière intermé¬ diaire constituée par une matière imperméable aux gaz et aux vapeurs, et une couche extérieure constituée par une matière non soudable à ladite matière thermoplastique, et en ce que cette bande souple (13, 216) est soudée au récipient (1, 210) et au couvercle (2, 217) le long de deux plages de soudures parallèles en forme de boucles fermées s'étendant sans discontinuité sur lesdites surfaces cylindriques.
2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réci¬ pient (1) et le couvercle (2) sont constitués par des éléments séparés juxtaposés.
3. Emballage selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites surfaces cylindriques sont pourvues chacune en un point de leur pour¬ tour d'un bec (33) protubérant vers l'extérieur et formant chacun une arête (36 respectivement 37), ces becs (33) étant disposés de telle manière que leurs arêtes (36) et (37) soient situées dans le prolonge¬ ment l'une de l'autre perpendiculairement à l'axe de la bande souple (13) et en ce que les deux tronçons d'extrémité de cette bande souple sont soudés dos à dos à l'extrémité desdites arêtes (36, 37).
4. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cou¬ vercle (2, 217) fait corps avec le récipient (1, 210) par au moins une liaison locale de leurs parois, cette liaison locale étant agencée pour relier lesdites surfaces cylindriques sur une portion de leur pourtour.
5. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que le couvercle (217) est lié au récipient (210) par une liaison annulaire de leurs parois, la zone de liaison étant délimitée par une entaille périphérique séparant lesdites surfaces cylindriques et interrompue par ladite liaison locale.
6. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite liaison locale est constituée par un carreau (24) dont les deux faces sont revêtues d'un matériau soudable à ladite matière thermoplastique revêtant les faces externes du récipient et du couvercle, ce carreau étant soudé sur lesdites surfaces cylindriques du récipient et du couvercle.
7. Emballage selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte des sabots (21, 22) prolongeant respectivement les surfaces cylindriques (8, 9) du récipient (1) et du couvercle <2), ledit carreau (24) étant soudé sur lesdits sabots (21, 22) Juxtaposés formant une plage ininterrompue reliant le couvercle au récipient.
8. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que le cou¬ vercle (217) et le récipient (210) sont constitués par un même élément moulé, soufflé ou thermoformé pourvu d'une fente (215) ou d'une en¬ taille séparant lesdites surfaces cylindriques sur une portion de leur pourtour.
9. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le couvercle présente une ouverture obturée par un élément d'obturation (230) constitué par un matériau imperméable aux gaz et aux vapeurs, soudé à ce couvercle.
10. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le récipient (252) comporte à sa partie inférieure à l'opposé du couvercle une ouverture obturée par un élément d'obturation (254) soudé à ce récipient.
11. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'une des extrémités libres (30) de la bande (13) comporte deux échancrures symétriques (31, 31') et en ce que l'autre extrémité libre (32) est soudée à ladite surface de la liaison locale à travers ces échancrures.
12. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'une des extrémités de la bande (13, 216) est soudée sur la surface de ladite liaison locale et en ce que l'autre extrémité de la bande (13, 216) comporte un tronçon libre au moins partiellement superposé à l'extrémité soudée.
13. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la couche intérieure en matière thermoplastique de la bande souple (13, 216) à structure multicouche comporte une entaille médiane.
14. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bande souple (13, 216) à structure multicouche comporte une bandelette d'arrachement solidaire de sa surface extérieure.
15. Emballage selon la revendication 13, dans lequel le couvercle présente un profil en creux dans sa partie centrale et comporte autour de cette partie centrale en creux une paroi latérale dont la surface extérieure épouse la surface intérieure de la paroi latérale du réci¬ pient, de manière à permettre un emboîtement du couvercle (2) dans le récipient (1) à la partie supérieure de ce dernier, caractérisé en ce que la profondeur du creux du couvercle mesurée depuis le bord supé¬ rieur du récipient est supérieure à la profondeur de la ligne médiane de la bande souple scellée auxdites surfaces cylindriques, cette profondeur étant également mesurée depuis le bord supérieur du réci¬ pient .
16. Emballage selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comporte un espace libre annulaire ( 12) ménagé entre lesdites surfaces cylindriques limité vers l'intérieur par les parois du couvercle et du récipient en contact l'une avec l'autre et vers l'extérieur par ladite bande souple scellée auxdites surfaces cylindriques.
17. Emballage selon la revendication 16, caractérisé en ce que ledit espace annulaire est constitué par un dégagement annulaire (101) ménagé dans la zone de onction entre la surface extérieure de la paroi latérale du couvercle et le bord supérieur (3) du récipient (1).
18. Emballage selon la revendication 1, Caractérisé en ce que ledit matériau synthétique constituant le couvercle (2) et/ou le récipient (1) a une structure multicouche comportant au moins une couche bar¬ rière imperméable aux gaz et aux vapeurs.
19. Emballage selon les revendications 1, 3 et 6 , dans lequel le récipient (1) se compose de deux éléments emboîtables (1, 131), et le couvercle (29 est conçu pour s'emboîter sur l'élément supérieur (131) de façon à délimiter deux compartiments séparés (132, 133), le premier élément (1) comportant une première surface cylindrique (11), le second élément (131) comportant une seconde surface cylindrique (135) et le troisième élément (2) comportant une troisième cylindrique (10), caractérisé en ce que ces trois surfaces cylindriques (10, 135, 11) sont soudées simultanément par une même bande souple (13) entourant tout l'emballage.
20. Procédé de fabrication de l'emballage selon la revendication 1 dans lequel l'on ferme cet emballage, le récipient (1) ayant été préalablement rempli, en appliquant avec force le couvercle (2) sur le récipient (1), au moyen d'une matrice (16) engagée au moins partiellement dans le creux du couvercle (2) et d'une pièce d'appui (17) retenant le récipient, caractérisé en ce que l'on soude la bande souple (13) sur le pourtour desdites surfaces cylindriques (.10, 11), en l'appliquant avec force contre ces surfaces au moyen d'un outil ( 18) porté à une température suffisante pour assurer le thermoscellage du matériau thermoplastique soudable (15) de la bande souple (13) avec le matériau thermoplastique soudable des surfaces cylindriques.
21. Procédé selon la revendication 20, caractérisé en ce que l'on nettoie l'espace annulaire (12) au moyen d'un jet d'eau et/ou de vapeur après avoir fermé le récipient (1) et le couvercle (2) et avant de souder la bande souple (13) sur les surfaces cylindriques (10, 11).
22. Procédé de fabrication de l'emballage selon la revendication 1, dans lequel le récipient est pourvu d'une ouverture et d'un élément d'obturation conçu pour être soudé au récipient après son remplissage, caractérisé en ce que, avant le remplissage du récipient (210), on ménage sur au moins une partie du pourtour de la partie supérieure de ce dernier une zone de moindre résistance, et on obture cette zone de moindre résistance à l'aide d'une bande amovible souple et étanche (216, 228) soudée sur la paroi extérieure du récipient et en ce que, après le remplissage du récipient (210), on soude l'élément d'obturation (217, 217', 230).
23. Procédé selon la revendication 22, caractérisé en ce que l'on ménage la zone de moindre résistance dans le récipient au moment de sa fabrication et/ou de sa mise en forme par une opération de moulage par injection ou de soufflage de matière synthétique.
24. Procédé selon la revendication 22, caractérisé en ce que l'on ménage la zone de moindre résistance dans le récipient après la fabrication et/ou la mise en forme de ce dernier par thermoformage.
25. Procédé selon la revendication 22, caractérisé en ce que l'on ménage la zone de moindre résistance en formant une fente (215) sur au moins une partie du pourtour du récipient (210) .
26. Procédé selon la revendication 25, caractérisé en ce que l'on forme la fente par sciage, fraisage, eulage, usinage par Jet de fluide sous pression et/ou usinage au laser.
27. Application de l'emballage selon l'une quelconque des revendica tions 1 à 19 obtenu par le procédé selon l'une quelconque des revendi¬ cations 20 à 26 , pour conditionner des produits d'une manière étanche.
28. Application selon la revendication 27, caractérisé en ce que l'on conditionne des produits alimentaires tels que des boissons, des mets préparés ou précuisinés, ou des matériaux ou substances stérilisées ou aseptisées.
Description:
EMBALLAGE ETANCHE, PROCEDE DE FABRICATION ET UTILISATION DE CET EMBALLAGE

La présente invention concerne un emballage étanche, comportant un récipient composé d'une ouverture et d'un couvercle réalisés en un matériau synthétique moulé, soufflé ou thermoformé, les faces externes de ce récipient et de ce couvercle étant constitués par une matière thermoplastique et présentant des surfaces cylindriques situées dans le prolongement l'une de l'autre, et une bande amovible souple scellée sur lesdites surfaes cylindriques pour fixer le couvercle au réci¬ pient .

Elle concerne également un procédé de fabrication de cet emballage ainsi qu'une utilisation de l'emballage ainsi obtenu.

La demande de brevet français publiée sous le No 2'267'9^6 décrit une boite métallique à couvercle amovible qui est rendue étanche au moyen d'un ruban adhésif qui assure la liaison entre le couvercle et le récipient. L'étanchéité obtenue est très relative et ne satisfait pas aux conditions de conservation de longue durée de produits pouvant s'avarier tels que denrées alimentaires, par exemple des légumes précuits, des plats cuisinés etc... Les exigences en matière de conservation de longue durée sont particulièrement sévères. L'utilisation d'un ruban adhésif pour relier le couvercle au récipient ne permet pas de remplir ces exigences.

Le brevet français publié sous le No 2' O^H'060 décrit un emballage en matière synthétique à couvercle amovible qui est également rendu étanche par une bande souple adhésive obturant la fente localisée entre le couvercle et le récipient. Comme mentionné précédemment, un simple ruban adhésif ne permet pas d'atteindre les conditions requises pour garantir une conservation de longue durée.

Parmi les emballages étanches connus, les plus récemment développés comportent un récipient rigide réalisé en un matériau synthétique thermoforma le ulticouche présentant une barrière de diffusion de

l'oxygène et de la vapeur d'eau, et un couvercle soudé sur un rebord plan du récipient. Le couvercle est habituellement réalisé en une feuille d'aluminium souple constituant une telle barrière revêtue d'un film d'une substance thermoscellable pouvant être soudé sur le bord du récipient. Ce type d'emballage est souvent, mais non exclusivement, utilisé pour contenir des produits alimentaires, notamment des prépa¬ rations culinaires.

Un de ses inconvénients est dû au fait que le couvercle ne peut plus être utilisé après avoir été retiré du récipient, et l'emballage ne peut donc plus être refermé lorsqu'il a été ouvert une première fois.

Un autre inconvénient de ce type d'emballage est qu'en raison des résidus inévitables du couvercle qui restent attachés au récipient après son ouverture, il se prête mal à une utilisation en place d'as¬ siette permettant la consommation des éléments contenus dans le récipient .

Un autre inconvénient de ce type d'emballage provient de la faible sécurité qu'offre la plage de soudure annulaire le long de laquelle le couvercle est fixé au récipient. Le moindre défaut de cette soudure provoqué par exemple par une particule ou une fibre alimentaire tra¬ versant la plage de soudure constitue une faille dans cette 2one de fermeture, qui risque d'engendrer une contamination éventuellement dangereuse des produits contenus dans l'emballage.

En outre, le couvercle est relativement fragile et les risques de déchirure en cours de stockage ou de manipulations ne sont pas négli¬ geables. Cet inconvénient se retrouve, encore aggravé, dans certains emballages dont le récipient est lui aussi réalisé en une feuille d'aluminium souple revêtue d'un film d'une substance thermoscellable.

Ce dernier inconvénient a trouvé un remède dans le remplacement du couvercle ou opercule en aluminium thermoscellable par un couvercle réalisé comme le récipient en un matériau synthétique ' thermoformable multicouche suffisamment épais et rigide pour supporter des chocs ou des pressions plus importantes. Ces couvercles nécessitent toutefois

un temps plus long pour pouvoir être soudés sur le rebord plan du récipient, et leur ouverture, plus difficile, ne peut s'effectuer qu'à l'aide d'un ustensile spécial.

En outre, comme pour les couvercles-opercules, ils ne peuvent pas être utilisés comme assiette ni réutilisés et la zone de soudure ne présen¬ te pas toujours la sécurité voulue pour préserver le contenu de l'em¬ ballage contre toute contamination comme expliqué précédemment.

La présente invention se propose de pallier tous ces différents incon¬ vénients en réalisant un emballage étanche de conception simple, susceptible d'être fabriqué en grande série de façon économique et se prêtant à de multiples utilisations dans des domaines très variés.

Dans ce but, l'emballage selon l'invention est caractérisé en ce que la bande souple a une structure multicouche présentant une surface intérieure constituée par une matière thermoplastique soudable à ladite matière synthétique, au moins une couche barrière intermédiaire constituée par une matière imperméable aux gaz et aux vapeurs, et une couche extérieure constituée par une matière non soudable à ladite matière thermoplastique, et en ce que cette bande souple est soudée au récipient et au couvercle le long de deux plages de soudure parallèles en forme de boucles fermées s'étendant sans discontinuité sur lesdites surfaces cylindriques.

Selon une forme de réalisation particulière, le récipient et le couvercle sont constitués par des éléments séparés juxtaposés.

Selon une forme de réalisation avantageuse lesdites surfaces cylindri- ques sont pourvues chacune en un point de leur pourtour d'un bec protubérant vers l'extérieur et formant chacun une arête, ces becs étant disposés de telle manière que leurs arêtes soient situées dans le prolongement l'une de l'autre, perpendiculairement à l'axe de la bande souple, les deux tronçons d'extrémité de cette bande souple étant soudés dos à dos à l'extrémité desdites arêtes.

Le couvercle peut faire corps avec le récipient par au moins une

liaison locale de leurs parois, cette liaison locale étant agencée pour relier lesdites surfaces cylindriques sur une portion de leur pourtour.

Dans ce cas, le couvercle peut être lié au récipient par une liaison annulaire de leurs parois, la zone de liaison étant délimitée par une entaille périphérique séparant lesdites surfaces cylindriques et interrompue par ladite liaison locale.

Dans ce cas également, ladite liaison locale peut être constituée par un carreau dont les deux faces sont revêtues d'un matériau soudable à ladite matière thermoplastique revêtant les faces externes du récipient et du couvercle, ce carreau étant soudé sur lesdites surfaces cylindriques du récipient et du couvercle.

Le carreau est avantageusement soudé sur des sabots juxtaposés, prolongeant respectivement les surfaces cylindriques et formant une plage ininterrompue reliant le couvercle au récipient.

Le couvercle et le récipient sont de préférence constitués par un même élément moulé, soufflé ou thermoformé pourvu d'une fente ou d'une entaille séparant lesdites surfaces cylindriques.

Selon un autre mode de réalisation, le couvercle présente une ouverture obturée par un élément d'obturation constitué par un matériau imperméable aux gaz et aux vapeurs, soudé à ce couvercle.

Selon une variante de cette réalisation, le récipient comporte à sa partie inférieure, à l'opposé du couvercle, une ouverture obturée par un élément d'obturation soudé à ce récipient.

L'une des extrémités libres de la bande comporte avantageusement deux échancrures symétriques, l'autre extrémité étant soudée à ladite surface de la liaison locale a travers ces échancrures.

L'une des extrémités de la bande .peut être soudée sur la surface de ladite liaison locale, l'autre extrémité de cette bande comportant un

tronçon libre, au moins partiellement superposé à l'extrémité soudée.

Selon une forme de réalisation préférée, la couche intérieure en matière thermoplastique de la bande souple à structure multicouche comporte une entaille médiane.

Pour faciliter le retrait de la bande souple au moment de l'ouverture de l'emballage, la bande souple à structure multicouche comporte de préférence une bandelette d'arrachement solidaire de la surface extérieure.

Dans le cas où le couvercle présente un profil creux dans sa partie centrale et comporte autour de cette partie centrale en creux une paroi latérale dont la surface extérieure épouse la surface intérieure de la paroi latérale du récipient, de manière à permettre un emboîte¬ ment du couvercle dans le récipient à la partie supérieure de ce dernier, la profondeur du creux du couvercle mesurée depuis le bord supérieur du récipient est de préférence supérieure à la profondeur de la ligne médiane de la bande souple scellée auxdites surfaces cylin- driques, cette profondeur étant également mesurée depuis le bord supérieur du récipient.

Pour assurer les meilleures conditions d'hygiène, l'emballage comporte de préférence un espace libre annulaire, ménagé entre lesdites sur- faces cylindriques, limité vers l'intérieur par les parois du couvercle et du récipient en contact l'une avec l'autre et vers l'extérieur par ladite bande souple scellée auxdites surfaces cylindriques.

Cet espace annulaire peut être défini par un dégagement annulaire, ménagé dans la zone de onction, entre la surface extérieure et la paroi latérale du couvercle et le bord supérieur du récipient.

Le matériau synthétique constituant le couvercle et/ou le récipient a une structure muticouche comportant au moins une couche barrière imperméable au gaz et aux vapeurs.

Selon . une autre forme de réalisation dans laquelle le récipient se compose de deux éléments emboîtables et le couvercle est conçu pour s'emboîter sur l'élément supérieur de façon à délimiter deux coraparti-" ments séparés, et dans laquelle le premier élément comporte une pre- mière surface cylindrique , le second élément comporte une seconde surface cylindrique et le troisième élément comporte une troisième surface cylindrique, ces trois surfaces cylindriques sont scellées simultanément par une même bande souple entourant tout l'emballage.

Selon une variante de réalisation de l'invention, le couvercle ou le récipient présente une ouverture permettant le remplissage du récipient après la soudure de la bande souple étanche sur lesdites surfaces cylindriques du couvercle et du récipient. La fermeture étanche de l'emballage après son remplissage est réalisée de manière traditionnelle par soudure d'un élément d'obturation de ladite ouverture sur le couvercle, respectivement sur le récipient.

Comme dans le premier mode de réalisation, l'ouverture de l'emballage est effectuée avec facilité en détachant la bande amovible souple de l'emballage, ledit élément d'obturation demeurant soudé au couvercle, respectivement au récipient. L'avantage de cet emballage réside dans la possibilité de réaliser la soudure de la bande souple au couvercle et au récipient à l'avance, lors de la fabrication des éléments de l'emballage qui peut être effectuée économiquement de manière centralisée, hors des lignes de remplissage des emballages.

Le procédé de fabrication de l'emballage dans lequel on ferme cet emballage, le récipient ayant été préalablement rempli en appliquant avec force le couvercle sur le récipient, au moyen d'une matrice engagée au moins partiellement dans le creux du couvercle et d'une pièce d'appui retenant le récipient est caractérisé en ce que l'on soude la bande souple sur le pourtour desdites surfaces cylindriques en l'appliquant avec force sur ces surfaces au moyen d'un outil porté à une température suffisante pour assurer le thermoscellage du matériau thermoplastique soudable de la bande souple avec le matériau thermoplastique soudable des surfaces cylindriques.

Selon un mode de réalisation avantageux qui permet de garantir les meilleures conditions d'hygiène, on nettoie l'espace annulaire au moyen d'un et d'eau et/ou de vapeur après avoir fermé le récipient et le couvercle et avant de souder la bande souple sur les surfaces cylindriques.

Dans le cas où le récipient est pourvu d'une ouverture et d'un élément d'obturation conçu pour être soudé au récipient après son remplissage, on ménage, avant le remplissage du récipient, sur au moins une partie du pourtour de la partie supérieure de ce dernier une zone de moindre résistance, cette zone de moindre résistance étant obturée à l'aide d'une bande amovible souple et étanche soudée sur la paroi extérieure du récipient et l'on soude l'élément d'obturation au récipient après le remplissage du récipient.

La zone de moindre résistance peut être prévue au moment de la fabrication et/ou de la mise en forme du récipient par une opération de moulage par injection ou de soufflage de la matière synthétique.

Elle peut également être réalisée dans le récipient après la fabrication ou la mise en forme de ce dernier par thermoformage. Dans ce cas, on peut ménager une fente sur au moins une partie de son pourtour. Cette fente peut être formée par sciage, fraisage, meulage, usinage par Jet de fluide sous pression ou par usinage au laser.

La présente invention concerne également une application de l'embal¬ lage obtenu par le procédé ci-dessus, pour conditionner des produits de manière étanche.

Une des applications particulièrement intéressante consiste à conditionner des produits alimentaires tels que par exemple des boissons, des mets préparés ou pré-cuisinés, des matériaux ou substances, stériles ou aseptisées, etc..

La présente invention sera mieux comprise en référence à la descrip- / tion de plusieurs exemples de réalisation et du dessins annexé, dans lequel :

La figure 1 représente une vue en perspective d'une première forme de réalisation d'un emballage selon l'invention,

La figure 2 représente une vue partielle en coupe de l'emballage de la fig. 1, en cours de réalisation,

La figure 3 représente une vue partielle en plan illustrant plus particulièrement les sabots destinés à fixer les extrémités de la bande souple,

La figure 4 représente une vue en coupe selon la ligne A-A de la fig. 3.

La figure 5 représente une vue partielle en coupe selon la ligne B-B de la fig. H ,

La figure 6 représente une vue partielle en perspective illustrant un mode de fixation des deux tronçons d'extrémité de la bande souple,

La figure 7 représente une vue partielle en coupe d'un autre mode de fixation des tronçons d'extrémité de la bande souple,

La figure 8 représente une vue en perspective correspondant à la vue de la fig. 7,

La figure 9 est une vue en perspective représentant une autre forme de réalisation de l'emballage selon l'invention,

La figure 10 représente une vue en coupe partielle de l'emballage illustré par la fig. 9,

La figure 11 illustre une vue partielle en coupe d'une variante de réalisation de l'emballage selon les figures 1 et 2,

La figure 12 représente une vue en coupe d'une variante de réalisation de l'emballage selon les figures 9 et 10,

La figure 13 représente une autre forme de réalisation de l'emballage selon l'invention, cet emballage ayant la particularité de comporter deux compartiments étanches séparés,

5 La figure 11 représente une vue partielle en coupe illustrant une première phase de fabrication par thermoformage d'un autre emballage selon l'invention,

La figure 15 représente une seconde phase de fabrication au cours de 10 laquelle on forme une zone de moindre résistance dans le récipient de cet emballage,

La figure 16 représente une vue en élévation du récipient de

_• l'emballage selon l'invention après formation de la zone de moindre 15 résistance,

La figure 17 représente une vue en élévation de l'emballage après mise en place de la bande souple,

20 La figure 18 représente une vue en élévation de l'emballage après adaptation de 1-élément d'obturation et au cours de la phase de nettoyage à la vapeur,

La figure 19 représente une vue partielle en coupe d'une autre forme 25 de réalisation de l'élément d'obturation,

La figure 20 représente une vue partielle en coupe illustrant la phase de chauffage des bords de jonction de l'élément d'obturation et du récipient, 30

La figure 21 illustre la phase de soudure de ces bords de jonction,

La figure 22 représente une vue partielle en coupe d'une autre forme de réalisation d'un emballage selon l'invention, 35

La figure 23 représente une vue en coupe d'une bande souple amovible selon un mode de réalisation préféré,

La figure 24 représente une vue en coupe de cette bande après son arrachement ,

La figure 25 illustre plus en détail la zone de scellage des tronçons d'extrémité de la bande, et

La figure 26 représente schématiquement un mode de réalisation avantageux d'un type d'emballage selon l'invention.

En référence aux figures 1 et 2, l'emballage illustré se compose essentiellement d'un récipient 1 et d'un couvercle 2 ajusté sur l'ex¬ trémité supérieure ouverte du récipient. Le récipient 1 comporte un rebord supérieur 3 pourvu d'un bourrelet annulaire H dont la forme, les dimensions et la position correspondent à celles d'une gorge 5 annulaire, façonnée dans la surface inférieure d'un rebord extérieur 6 du couvercle 2. Ce bourrelet et cette gorge s'emboîtent l'un dans l'autre de manière à permettre un couplage mécanique de ces deux composants. En outre, le couvercle 2 présente un profil en creux et comporte une paroi latérale droite ou conique définissant une plage d'emboîtement dont la forme de la surface extérieure correspond à celle de la zone supérieure de la surface intérieure de la paroi latérale 7 du récipient 1. De cette manière, le couvercle peut s'em¬ boîter dans le récipient. La coopération entre le bourrelet «4 et la gorge 5 d'une part, et celle entre la paroi latérale conique du couvercle 2 et de la surface intérieure de la paroi latérale 7 du récipient 1 d'autre part, permet de réaliser une ceinture de couplage mécanique du récipient et du couvercle, grâce à laquelle le couvercle atteint le caractère amovible recherché, c'est-à-dire qu'il peut être remis en place sur le récipient à n'importe quel moment après une première ouverture de l'emballage. Les chicanes multiples que présente cette ceinture de couplage mécanique assurent par ailleurs une obtura¬ tion tout à fait acceptable de l'emballage, même si cette obturation ne peut pas être qualifiée de parfaitement étanche.

La parfaite ôtanchéité est obtenue grâce à la présence de la ceinture de liaison étanche constituée de deux lèvres 8 et 9, respectivement solidaires du rebord 6 du couvercle 2 et du rebord 3 du récipient 1.

Ces lèvres sont pourvues chacune d'une surface périphérique cylindri¬ que 10, respectivement 11, disposées dans le prolongement l'une de l'autre. Par surface cylindrique, on entend toutes surfaces engendrées par le déplacement d'une génératrice rectiligne parallèlement à elle- même, le long d'une ligne directrice fermée. Ces surfaces sont avanta¬ geusement séparées l'une de l'autre, sur au moins la plus grande partie de la périphérie de l'emballage, par un espace libre annu¬ laire 12, dont le but principal est de permettre un nettoyage sous pression, par exemple par un Jet de vapeur, de l'emballage préalable- ment rempli et dont les deux composants (le récipient 1 et le couver¬ cle 2) sont maintenus assemblés par des moyens qui seront décrits plus en détail par la suite.

Les deux surfaces cylindriques 10 et 11 sont reliées entre elles par une bande souple 13 qui est de préférence fixée par thermoscellage. Cette bande souple 13, du type multicouche connu en soi, comporte de préférence une barrière de diffusion des gaz et vapeurs constituée, par exemple, par une feuille en aluminium 14, revêtue d'un film 15 d'une substance thermoscellable telle que, par exemple, du polypropy- lène, compatible avec le matériau utilisé pour réaliser les composants de l'emballage ou du moins la couche intérieure de ces composants lorsqu'ils sont réalisés à l'aide de matériaux multicouches. Comme cela a été dit plus haut, le couvercle et le récipient comportent une barrière de diffusion des gaz et des vapeurs s'opposant notamment à la diffusion de l'oxygène et de la vapeur d'eau ou de toute autre sub¬ stance susceptible d'engendrer une dégradation ou une contamination des produits contenus dans le récipient.

En pratique, la fabrication de l'emballage s'effectue de la manière suivante, illustrée plus particulièrement par la figure 2: le réci¬ pient 1 est rempli du produit qu'il est destiné à contenir et le couvercle 2 est emboîté de manière à obturer l'extrémité supérieure ouverte de ce récipient. Pour maintenir en place le couvercle 2 sur le récipient 1, on utilise avantageusement une pièce d'appui 16 servant de support de retenue au récipient 1 et une matrice 17 destinée à exercer une pression déterminée sur le bord du couvercle 2. L'espace annulaire 12 est alors nettoyé de préférence à l'aide d'un Jet de

vapeur pour que toute particule ou fibre du produit contenu dans l'emballage, et qui aurait éventuellement pu traverser les chicanes ménagées dans la ceinture de couplage mécanique du couvercle et du récipient, ceci malgré toutes les précautions prises pour éviter un tel fait, soit totalement retirée. Le couvercle étant toujours mainte¬ nu en appui sur le récipient, on scelle la bande souple 13 simultané¬ ment sur les lèvres 8 et 9 à l'aide d'un outil 18 constitué par exemple par un galet ou une molette porté à une température convenable et déplacé sur tout le pourtour de l'emballage en étant appliqué avec force sur la bande souple 13 contre les faces latérales de la pièce d'appui 16- et de la matrice 17. On pourrait utiliser tout autre dispo¬ sitif d'appui connu en soi agencé pour permettre le thermoscellage de la bande souple 13 sur les lèvres 8 et 9. La molette 18 comporte une rainure ou gorge centrale 18' qui évite le transfert de chaleur dans la partie centrale de la bande 13, afin d'éviter une obturation de l'entaille médiane 29 (voir fig. 6)

On conçoit aisément que pour pouvoir souder la bande 13 sur les sur¬ faces cylindrique 10 et 11 des lèvres 8 et 9, ces lèvres doivent être retenues pour éviter qu'elles s'écartent ou se déforment en raison de la pression exercée latéralement par la molette 18. Dans l'exemple de réalisation représenté, il existe entre la paroi latérale du récipient 1 et la lèvre 9, un espace annulaire libre suffisant qui permet l'in¬ sertion de la pièce d'appui 16. La matrice 17, de forme appropriée, peut être mise en place à l'arrière de la lèvre 8. De la sorte, la pression latérale exercée par la molette 18 sur la bande 13 est absor¬ bée par les éléments 16 et 17 qui retiennent les deux lèvres 8 et 9 et simultanément appuient fermement le couvercle 2 sur le récipient 1. Comme le montre la fig. 2, les lèvres 8 et 9 comportent chacune un rebord protubérant 19, respectivement 20, dont le but est d'assurer une protection efficace de la bande souple 13 et d'éviter qu'elle puisse être endommagée par un objet extérieur au cours du stockage ou pendant les manipulations subies par l'emballage. Cette bande souple qui, comme mentionné précédemment, est de préférence du type à bar- rière de diffusion des gaz et vapeurs, assure une parfaite étanchéité de l'emballage sur toute sa périphérie, a l'exception de la zone de jonction des deux extrémités de cette bande si l'on ne prend pas les

précautions requises décrites plus en détail ci-dessous.

Pour compléter l'étanchéité obtenue sur la plus grande partie de la périphérie de l'emballage, le couvercle et le récipient comportent chacun un sabot 21, respectivement 22 (voir figures 3 et 4), qui prolonge la surface cylindrique de la lèvre correspondante du couvecle et respectivement du récipient sur une faible partie de la périphérie de l'emballage, de manière à combler l'espace annulaire libre 12 à cet endroit. Comme le montrent les figures 3 et 4, la surface de Jonction des deux sabots 21 et 22, représentée par la ligne 23, correspond à une surface plane qui est limitée vers l'intérieur de l'emballage par la zone de couplage mécanique du couvercle et du récipient et, plus particulièrement, par la rampe extérieure du bourrelet 4 engagé dans la gorge correspondante 5. Ces deux sabots 21 et 22, adjacents lorsque le couvercle est maintenu sur le récipient, servent d'appui aux deux extrémités de la bande souple 13 lorsqu'elle est fixée sur les sur¬ faces cylindriques correspondantes 10 et 11 des lèvres de liaison 8 et 9. Dans le cas où la bande souple 13 comporte une couche extérieure constituant la barrière de diffusion des gaz 14, réalisée par exemple en aluminium, et une couche intérieure thermoscellable 15, réalisée par exemple en polypropylène, on conçoit aisément que lors du recou¬ vrement des deux tronçons d'extrémité de la bande, la couche inté¬ rieure de l'un des tronçons, qui se superpose à la couche extérieure de l'autre tronçon, ne puisse pas être soudée sur ce dernier. Dans ce cas, l'étanchéité ne pourra être parfaite que si l'on applique sur les deux sabots 21 et 22 un carreau 24 illustré par les fig. 3, 4 et 5, recouvrant intégralement la ligne de jonction 23. Ce carreau comporte avantageusement une barrière de diffusion des gaz et des vapeurs 25 recouverte, sur ses deux faces, respectivement par une. couche 26 et 27 de substance thermoscellable identique ou compatible avec la couche intérieure 15 de la bande souple 13 et avec le matériau constituant la surface 10, respectivement 11 des lèvres 8, respectivement 9. La soudure des deux tronçons d'extrémité peut ainsi être effectuée de façon complète.

On notera que la molette évidée devra être remplacée par une molette pleine ou tout autre moyen approprié pour assurer le scellage de la

bande sur le carreau, sur toute la hauteur de ce dernier.

Pour faciliter l'ouverture de la bande souple, l'un des tronçon d'ex¬ trémité dépasse quelque peu l'autre. Comme sa surface intérieure thermoscellable n'adhère pas a la surface extérieure de l'autre tron¬ çon, ce prolongement constitue en fait une languette d'arrachage 28 facilitant le détachement de la bande souple en vue de l'ouverture de l'emballage.

Au moment de l'ouverture de l'emballage, si la couche thermoscellée de la bande souple 13 adhère fortement sur les lèvres de liaison du couvercle et du récipient, ce qui est le cas le plus fréquent, l'arra¬ chement de la bande souple peut provoquer le décollement et la déchi¬ rure de la couche extérieure du matériau multicouche des deux compo- sants 1 et 2 de l'emballage ou le décollement de la barrière de diffusion des gaz de la bande souple * 13- Cette dernière solution qui est considérée comme la plus avantageuse, peut être favorisée par la mesure suivante: afin d'éviter qu.'après le décollement de la feuille d'aluminium ou d'un matériau synthétique tel que par exemple le PVDC constituant la barrière de diffusion des gaz et des vapeurs, le film thermoscellable qui reste collé sur les surfaces cylindriques des lèvres 8 et 9 maintienne l'emballage fermé, on prévoit, comme le montre la fig. 6, d'entailler ce film le long de son axe médian 29. De cette manière, après décollement de la barrière de diffusion, les deux parties du film thermoscellable se séparent l'une de l'autre en res¬ tant solidaires respectivement de la lèvre du couvercle et de la lèvre du récipient. Cette entaille est automatiquement resoudée sur le tronçon de la bande qui est soudée au carreau, ce qui garantit l'étan¬ chéité de cette zone.

L'amorce du décollement peut être facilitée de la manière suivante : dans le tronçon d'extrémité inférieur 30, on découpe deux échancrures latérales symétriques 31 et 31'. Lorsque l'autre tronçon d'extrémité 32 est soudé sur le précèdent, seules ses parties externes correspon- dant aux échancrures 31 et 31' adhéreront à la couche thermoscellable extérieure du carreau 24 à double face thermoscellable soudé sur les sabots 21 et 22. La partie centrale de la couche thermoscellable du

tronçon d'extrémité supérieure 32 n'adhère pas a la barrière formant la couche extérieure du tronçon d'extrémité inférieur 30. De ce fait, au cas ou la bande souple ne se descelle pas de la face externe du carreau, lorsqu'on tire sur le tronçon d'extrémité 32 pour l'arracher, on amorce le déchirement de la barrière située sur la face extérieure du tronçon d'extrémité 32, ce qui permet une ouverture fiable et sûre de l'emballage. Seul le carreau 24 reste fixé aux sabots 21 et 22 . On peut soit le découper, ce qui ne constitue en général pas un handicap en raison de sa faible dimension, soit l'utiliser comme une charnière qui facilite la remise en place du couvercle.

A cet effet, il serait d'ailleurs envisageable d'augmenter la longueur du sabot pour réaliser un emballage à couvercle articulé ou prévoir deux paires de sabots, espacées l'une de l'autre pour réaliser deux charnières disposées sur un même côté d'un emballage de forme carrée ou rectangulaire.

Les fig. 7 et 8 illustrent une variante permettant de supprimer le problème de la superposition des deux tronçons d'extrémité de la bande souple 13 dans le cas ou le récipient 1 et le couvercle 2 sont réali¬ ses par moulage. Dans ce cas, les deux sabots 21 et 22 sont profilés de manière â former chacun un bec 33 dont l'arête est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la bande souple. Ce bec guide les deux tronçons d'extrémité 34 et 35 qui, du fait que leurs couches thermo- scellables sont juxtaposées à cause du retournement provoqué par les becs 33, peuvent être soudes dos à dos l'un contre l'autre sur une plage 38 s'étendant sur toute la largeur de la bande 13 à partir d'une ligne contenant les arêtes 36 et 37 desdits becs 33. La soudure peut être effectuée au niveau du bec à l'aide de deux molettes ou de deux outils qui appliquent simultanément une force transversale sur les deux tronçons d'extrémité de la bande souple.

Les figures 9 et 10 représentent une autre forme de réalisation de l'emballage selon l'invention. Bien que la forme de l'emballage repré- sente soit de révolution, l'invention ne se limite pas a cette forme particulière, mais peut présenter n'importe quelle forme adaptée à l'utilisation choisie. Comme pour l'emballage décrit précédemment,

celui-ci comporte un récipient 1 et un couvercle 2 en creux ajusté sur l'extrémité supérieure du récipient 1. Dans ce cas, le récipient est de préférence réalisé selon un procédé de moulage par injection, de sorte que ses parois peuvent avoir une forme quelconque et une épais- seur variaDle. Le couvercle 2 par contre, est avantageusement mais non exclusivement, réalisé par thermoformage. Le récipient 1 comporte un bord supérieur 3 sensiblement plan dont la forme et les dimensions sont complémentaires à celles d'un rebord extérieur 6 du couvercle 2. Ce couvercle présente un profil en creux et comporte une paroi laté- raie 7' , droite ou légèrement conique, définissant une plage d'emboî¬ tement dont la forme de la surface extérieure correspond à celle de la zone supérieure de la surface intérieure de la paroi latérale 7' du récipient 1. De cette manière le couvercle peut s'emboîter dans le récipient, et la coopération entre le rebord supérieur 3 du récipient 1 et le rebord extérieur 6 du couvercle 2 d'une part, et celle de la paroi latérale conique ou droite du couvercle 2 et de la surface intérieure de la paroi latérale 7 du récipient 1 d'autre part, permet de former ladite première ceinture de couplage mécanique entre le récipient et le couvercle.

Le couvercle 2 comporte une lèvre de liaison 8 dont une partie de la surface extérieure définit ladite seconde surface cylindrique 10. Ladite première surface cylindrique 11 appartenant au récipient, est dans ce cas, constituée par une section de la surfae périphérique de la paroi latérale du récipient 1, voisine de son bord supérieur 3. Les deux surfaces cylindriques 10 et 11 forment ladite seconde ceinture de liaison étanche. Comme précédemment, une bande souple étanche 13 est scellée simultanément sur les deux surfaces cylindriques 10 et 11 pour compléter ladite seconde ceinture de liaison étanche. Cette bande comporte a nouveau une surface extérieure 14 formant barrière de diffusion des vapeurs et gaz, réalisée par exemple a l'aide ' d'une feuille en aluminium et une surface intérieure 15 réalisée en un matériau tnermoscellable.

Les deux surfaces cylindriques 10 et 11 sont séparées par un espace libre 12 qui est constitue dans ce cas par un dégagement annulaire 101 ménagé dans la zone de jonction entre la surface extérieure de la

paroi latérale et le bord supérieur 3 du récipient l . Pour protéger la bande souple, la lèvre 8 du couvecle 2 comporte avantageusement un rebord protubérant 19. La paroi latérale du récipient 1 comporte de préférence un bourrelet périphérique 102 dont l'épaisseur correspond sensiblement a la profondeur du rebord 19 de la lèvre 8 du couvercle 2.

Lors de la fabrication αe l'emballage, le récipient 1 préalablement rempli est supporte par sa base par une pièce d'appui 103 dont le profil est de préférence au moins partiellement adapté à celui du fond 104 du r cipient 1. Cette pièce d'appui 103 remplace la pièce d'appui 15 utilisée dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2. Une matrice 17 permet d'appuyer le couvercle 2 sur le récipient 1 et sert à renforcer les zones de liaison du couvercle et du récipient pour l'application de la bande souple 13 à l'aide d'une molette ou de tout autre dispositif d'appui 18.

L'exemple de réalisation illustrée par la fig. 11 diffère de celle décrite en détail en référence aux figures 1 et 2 en ce que la ceinture de couplage mécanique ne comporte pas d'emboîtement du couvercle dans le récipient. Les deux piages de couplage de forme annulaire plane sont constituées par le rebord supérieur 3 du récipient 1 et la surface extérieure 116 du fond du couvercle 2. Les lèvres 8 et 9 respectivement solidaires du couvercle 2 et du récipient 1 sont scellées par la bande souple 13.

L'exemple de réalisation de la fig. 12 est une variante de celle illustrée par les figues 9 et 10. Le couvercle 2 qui est moulé compor¬ te dans ce cas une lèvre 128 repliée vers le bas du récipient 1. La paroi latérale du récipient 1 est profilée de telle manière que la lèvre 128 du couvercle puisse s'encastrer dans l'épaisseur de cette paroi. A cet ef et, cette paroi latérale comporte un dégagement annu¬ laire 121 qui correspond au dégagement annulaire 101 de la fig. 10, mais dont la hauteur est suffisamment importante, d'une part pour permettre la mise en place de la lèvre 128 et d'autre part pour ménager l'espace annulaire libre 12 entre les deux surfaces cylindri¬ ques 10 et il scellées par la bande 13. Un bourrelet périphérique 102

ainsi qu'un rebord 19 peuvent être prévus, le cas échéant, pour proté¬ ger la bande souple 13 contre les chocs et d'éventuelles blessures subies au cours des manipulations de l'emballage.

Les différents emballages décrits précédemment peuvent avoir des applications multiples et variées. Ils sont utiles chaque fois qu'il est nécessaire de stocker un produit dans un emballage étanche pour éviter une contamination de ce produit. Ceci est le cas notamment des produits alimentaires et en particulier des mets préparés ou pré- 'cuisinés. L'emballage illustre par les figures 9 et 10 est particulièrement pratique pour les boissons. D'autres utilisations telles que par exemple le conditionnement de matériel ou produits stérilisés ou aseptisés peuvent être envisagées.

L'emballage selon la fig. 13 est particulièrement destiné au conditionnement et au stockage de produits à deux composants destinés à être mélangés juste avant leur utilisation. C'est le cas notamment de certaines colles, de peintures, de mastics, etc... à deux composants. On sait que ces composants doivent être stockés dans des récipients à deux compartiments êtanches de telle manière que les vapeurs émanant de chaque composant ne puisse pas pénétrer dans le compartiment contenant l'autre composant.

A cet effet, l'emballage illustré par la fig. 13 comporte un récipient principal 1, un couvercle 2 et une cloison de séparation 131 qui délimite un premier compartiment 132 avec le fond du récipient 1 et un second compartiment 133 avec le couvercle 2. Ce couvercle est pourvu d'une lèvre 8 qui porte ladite première surface cylindrique 10. Le récipient 1 est également pourvu d'une lèvre 9 comportant ladite seconde surface cylindrique 11. La cloison de séparation 131 est pourvue d'une troisième lèvre 134 qui porte la troisième surface cylindrique 135. Les trois surfaces cylindriques 10, 11 et 135 sont disposées dans le prolongement l'une de l'autre de telle manière que la bande souple 13 puisse être scellée simultanément sur les trois surfaces de manière à réaliser ladite seconde ceinture de liaison étanche entre les trois composants principaux de cet emballage. La première ceinture de couplage mécanique est obtenue, dans ce cas, par

emboîtement de la cloison intermédiaire dans le récipient 1 et du couvercle 2 dans la cavité de la cloison intermédiaire 131.

Les formes d'exécution ci-dessus, illustrées par les figures 1 à 13 exigent la mise en place, sur la ligne de remplissage du récipient, d'une installation spécialement destinée à la mise en place et à l'enroulement de la bande souple autour du récipient ainsi qu'à sa soudure, après le remplissage du récipient.

Les figures 14 à 26 illustrent des formes d'exécution de variantes de l'invention dans lesquelles la bande souple étanche est soudée au couvercle avant le remplissage et l'obturation définitive de l'embal¬ lage, ce qui permet de simplifier considérablement les lignes de remplissage. La bande souple étanche peut être avantageusement soudée au couvercle et au récipient à l'avance, lors de la fabrication de ces éléments qui peut être centralisée, les emballages ainsi que les produits prévus pour les remplir pouvant être utilisés après leur stockage éventuel, sur plusieurs lignes de remplissage. Dans cette variante, soit le couvercle, soit le récipient comporte une ouverture qui est obturée par la soudure traditionnelle, bien connue en soi et pour laquelle les installations existent, d'un élément d'obturation après le remplissage de l'emballage.

En référence à la fig. 14, le récipient 210 de l'emballage est par exemple fabriqué par thermoformage d'une feuille de matériau synthétique multicouche disposée entre une matrice comportant un élément central 211 et un élément extérieur annulaire 212. Un poinçon 213 coopère avec la matrice pour façonner le récipient 210.

Après cette phase de formage, l'élément central 211 de la matrice et le poinçon 213 se soulèvent pour permettre l'accès d'une lame de scie, d'une fraise, d'un couteau circulaire ou d'une meule 214, comme le montre la fig. 15. Cette lame de scie 214 est conçue pour effectuer une entaille et former une fente 215 (voir fig. 16) sur au moins une partie du pourtour du récipient 210. Cette fente- 215, qui est de préférence ménagée sur la partie la plus importante du pourtour, au voisinage de l'extrémité supérieure du récipient, forme une zone de

moindre résistance permettant par la suite l'ouverture aisée de 1 'emballage.

La technique du sciage ou fraisage pour former la fente n'est utilisée que dans certains cas. Lorsque l'emballage est réalisé par injection, la fente peut être prévue lors de sa fabrication. Dans certains cas, cette fente partielle peut être remplacée par une découpe franche qui sépare le récipient en deux parties juxtaposées. Pour d'autres réalisations, la fente peut également être remplacée par une entaille profonde laissant subsister une mince épaisseur de matière au voisinage de la paroi intérieure du récipient.

L'étape suivante, illustrée par la fig. 17, consiste à recouvrir la fente 215 par une bande 216 amovible, souple et étanche. Cette bande comporte une barrière de diffusion des gaz et des vapeurs et est thermosoudée sur la paroi extérieure du récipient. Cette opération est effectuée avant le remplissage du récipient, c'est-à-dire à un moment où ce récipient peut être manipulé tout à fait librement, sans le moindre risque pour le contenant.

Après un stockage plus ou moins long, le récipient 210 est ensuite rempli et un couvercle 217 est adapté sur ce récipient. Dans l'exemple illustré par la fig. 18, le récipient comporte un rebord de Jonction 218, et le couvercle, en forme de creux, comporte également un rebord de Jonction 219. Comme le montre cette figure, le rebord 219 est quelque peu replié vers le haut de manière à former avec le rebord 218 du récipient un bec ouvert qui permet le nettoyage à la vapeur, ou la désinfection par toute autre substance appropriée, à l'aide d'une ou plusieurs buses 220, des rebords de jonction 218 et 219.

La fig. 19 illustre un récipient 210 pourvu comme précédemment d'un rebord de Jonction 218 eÇ. d'un couvercle 217' comportant un rebord de onction 219. Le couvercle 217' diffère du couvercle 217 en ce qu'il est plan et non en creux comme le précédent.

Les deux phases de soudage des rebords de jonction 218 et 219 sont illustrées par les fig. 20 et 21. Un corps rayonnant 221 de profil

approprié, formé par au moins deux tiroirs mobiles latéralement, est prévu pour s'introduire dans le bec formé par les deux rebords 218 et 219 sur tout le pourtour du récipient. Un poinçon 222 retient le rebord 219 dans sa position inclinée. Ce corps rayonnant a pour but de ramollir au moins la couche superficielle des rebords de manière à permettre leur soudage, lorsque le rebord 219 du couvercle est rabattu contre le rebord 218 du récipient, au moyen d'un poinçon 222 et d'une matrice de retenue 224.

La figure 22 illustre un autre mode de réalisation d'un emballage, pouvant être une bouteille 225 destinée à contenir un liquide tel que de la bière, un Jus de fruit, de l'eau minérale ou une préparation de liquide quelconque. La capsule 226 de la bouteille est initialement soit entièrement séparée du corps de la bouteille, soit partiellement attachée. La fente de Jonction 227 est rendue étanche par une bande souple étanche 228, soudée sur tout le pourtour du col de la bouteille. Dans la zone de jonction des deux extrémités de la bande souple, l'étanchéité peut être assurée, dans le cas où la capsule 226 est entièrement séparée du corps de la bouteille, par une soudure ou un pavé rapporté sur lequel sont superposées lesdites extrémités de la bande. La capsule 226 se compose initialement d'un tronçon annulaire 229 et d'un capuchon plan 230. Le tronçon annulaire 229 est rapporté au col de la bouteille et fixé au moyen de la bande souple 228 avant le remplissage de cette bouteille. Le capuchon est soudé sur le tronçon annulaire 229 après remplissage de la bouteille. L'ouverture de la bouteille se fait par arrachement de la bande souple.

Cet emballage présente l'avantage de s'utiliser très simplement. En effet, la bande souple qui comporte une barrière de diffusion des gaz et des vapeurs, généralement sous la forme d'un film d'aluminium, présente une languette d'arrachage à l'endroit où les deux extrémités de la bande se recouvrent. Pour que la zone de recouvrement soit étanche, on la positionne de préférence à l'emplacement où la fente formant la zone de moindre résistance, est interrompue. Après l'arrachage de la bande, opération qui revient à peler cette bande, la couche intérieure restant soudée à la paroi du récipient, l'utilisateur peut ouvrir l'emballage. Dans le cas où le couvercle est

,

en creux, la fermeture de l'emballage reste possible à condition que le creux du couvercle ait une profondeur suffisante pour que le nouveau couvercle formé de l'ancien couvercle auquel est soudée une ceinture constituant initialement la partie du récipient située au- dessus de la zone de moindre résistance, puisse s'emboîter sur le récipient .

La figure 23 illustre, à titre d'exemple, une forme de réalisation avantageuse de la bande amovible souple utilisée dans le cadre de la présente invention. Cette bande comporte une couche intérieure 240 d'un matériau thermoscellable par exemple en polypropylène compatible avec la surface extérieure thermoscellable du récipient et une bar¬ rière étanche aux gaz et vapeurs 241, constituée par exemple par un film d'aluminium mince, dont l'épaisseur est par exemple de 10 jim. La couche intérieure 240 comporte avantageusement une entaille médiane 242 facilitant la séparation des deux parties de l'emballage après arrachement de la bande. Pour faciliter cet arrachement, la bande est pourvue d'un fil ou d'une bandelette d'arrachement 243, à haute ré¬ sistance mécanique constituée par exemple par un composite époxy-fibre de verre, solidaire du film d'aluminium formant la barrière étanche aux gaz et vapeurs ou d'une autre couche extérieure de la bande multi¬ couche. La bandelette 243 adhère de préférence très fortement à cette couche ou au film-barrière, de telle manière qu'au cours de l'arrache¬ ment, la barrière s'enlève complètement ou se déchire en son milieu, comme le montre la fig. 24. Pour faciliter cet arrachement on peut prévoir des entailles latérales faites par exemple au moyen de molet¬ tes.

La fig. 25 illustre d'une manière plus détaillée les tronçons d'extrémités de la bande 216. Les deux tronçons d'extrémités 216a et 216b sont scellés sur la zone du récipient dans laquelle la fente 215 est interrompue. Le tronçon 216a forme une languette d'arrachage qui peut d'ailleurs être partiellement superposée (comme le montre la figure ) et scellée à une partie du tronçon d'extrémité 216b.

La fig. 26 illustre un mode de réalisation avantageux d'une bouteille par un procédé de soufflage. Un moule de soufflage 250 comporte à sa

base une ouverture 251 qui permet l'introduction de l'aiguille de soufflage. Le récipient ou la bouteille 252 ainsi obtenus, comportent une ouverture 253 disposée à leur base. Cette ouverture, utilisée pour le remplissage (après retournement de la bouteille) est ensuite obturée de manière définitive par un fond 254, thermosoudé. .

La zone de moindre résistance est de préférence formée au moment du soufflage, grâce à la présence de couteaux 255 disposés à l'intérieur du moule 250.

La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites, mais peut subir différentes modifications et se présenter sous diverses variantes évidentes pour l'homme de l'art.