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Patent Searching and Data


Title:
SELF-CLOSING CLAMP FOR WIRING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/193722
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a self-closing clamp (11) for wiring intended for being attached to a mounting or to another clamp (10, 12), characterised in that said clamp (11) comprises at least: - two normally parallel arms (21, 21') connected at the median zone (21b, 21'b) thereof by at least one flexible member (31), each of said arms (21, 21') comprising: - at the proximal end thereof, at least one extension (21a, 21'a) extending above the flexible member (31), said extension (21a, 21'a) being configured to guide the fixed connection of one clamp (11) to another clamp (10); - at the distal end thereof, at least one hooking element (21c, 21'c); and, - at the proximal end and/or at the median zone (21b, 21'b) thereof, at least one opening (41, 41') matching at least one of the hooking elements (20c, 20'c) of said other clamp (10); - a clamping member (71) located in the space between the two arms and attached to the median zone (21b, 21'b), said member (71) having a geometric structure and dimensions that allow it to close by itself when a compression force allowing the clamp (11) to be fixed to another clamp (12) or to a mounting is applied to said clamp (11).

Inventors:
FRIFRA JAMAL (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/058608
Publication Date:
October 01, 2020
Filing Date:
March 26, 2020
Export Citation:
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Assignee:
CONCEPTION ET PROJET 3D (FR)
International Classes:
H02G3/32; F16L3/12; F16L3/22; H02G7/05
Foreign References:
US20020005463A12002-01-17
EP2940360A12015-11-04
US4999885A1991-03-19
EP2940360A12015-11-04
Attorney, Agent or Firm:
OUDIN, Stéphane (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Pince auto-serrante (11 ) pour câblage destinée à être fixée à un support ou à une autre pince (12) caractérisée en ce que ladite pince (11 ) comporte au moins:

-deux bras (21 , 2T) normalement parallèles reliés au niveau d’une zone médiane (21 b, 21’b) par au moins un organe flexible (31 ), chacun desdits bras (21 , 2T) comportant:

-sur une extrémité proximale, au moins un prolongement (21 a,21’a) s’étendant au-dessus de l’organe flexible (31 ), ledit prolongement (21 a, 21’a) étant configuré pour guider une liaison d’encastrement entre ladite pince (11 ) et une autre pince (10);

-sur une extrémité distale, au moins un élément d’accroche (21 c,

21’c);

et,

- sur une extrémité proximale et/ou sur sa zone médiane (21 b,21’b), au moins une ouverture (41 , 4T) congruente avec au moins un des éléments d’accroche (20c, 20’ c) de ladite autre pince (10);

- un organe d’enserrement (71 ) situé dans un espace entre les deux bras et comportant deux ailes agencées symétriquement dont une au moins est mobile, lui permettant de s’auto-serrer lorsqu’une force de compression autorisant l’encastrement de la pince (11 ) sur une autre pince (12) ou sur un support est appliquée sur ladite pince (11 ), lesdites ailes comportant au moins une partie-en forme de demi-cercle sectionné verticalement et une partie en forme de L retourné à 90°dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dont la plus grande branche est encastrée dans la zone médiane (21 b, 21’b) de la pince(11 ) et dont la petite branche est reliée au demi-cercle.

2. Pince auto-serrante (11 ) selon la revendication précédente caractérisée en ce que les deux ailes sont mobiles.

3. Pince auto-serrante (11 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que chacun des bras (21 , 2T), comprend sur au moins un prolongement (21 a, 21 a’), au moins une ailette (61 , 6T) de guidage disposée selon un plan perpendiculaire au plan du bras (21 , 2T) et en ce que ladite ailette (61 , 6T) est congruente avec au moins une ouverture (50, 50’) située sur la zone médiane (20b, 20’b) d’une autre pince (10) de sorte à guider la liaison d’encastrement entre ladite pince (11 ) et ladite autre pince (10).

4. Pince auto-serrante (11 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que chacun des bras (21 , 21’) de ladite pince (11 ) comporte un seul prolongement (21 a, 21’a), un seul élément d’accroche (21 c, 21’c) et une seule ouverture (41 , 41’).

5. Pince auto-serrante (11 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l’organe flexible (31 ) a une forme de H de section longitudinale en forme d’arc de cercle dont les extrémités sont dirigées vers les extrémités distales de la pince (11 ).

6. Pince auto-serrante (11 ) selon la revendication précédente caractérisée en ce que l’élément d’accroche (21 c, 21’c) est en forme de tronc de pyramide à base rectangulaire dont la longueur de la base est contenue dans un plan parallèle au bras (21 , 21’), et en ce que l’ouverture (41 , 41’) est située dans une zone comprise entre la moitié de la zone médiane (21 b, 21’b) et l’extrémité proximale.

7. Pince auto-serrante (11 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que pour chacun des bras (21 , 21’), le prolongement est incliné vers l’extérieur de la pince (11 ) selon un angle compris entre 20 et 45° par rapport à la verticale, en ce qu’il existe une frontière entre la zone médiane (21 b, 21’b) et l’élément d’accroche (21 c, 21’c) de ladite pince (11 ), et en ce que ladite frontière a une inclinaison vers l’intérieur selon un angle identique.

8. Chaîne (100) de pinces auto-serrantes (10, 11 , 12, 13) pour câblage, destinée à être fixée à un support et caractérisée en ce qu’elle comporte au moins deux pinces (11 , 12) telles que décrites dans les revendications 1 à 7, lesdites pinces (11 , 12) étant liées de telle sorte qu’au moins un élément d’accroche (21 c, 21’c) d’une pince en position x dans la chaîne (100) s’encastre dans au moins une ouverture ménagée (42, 42’) dans l’un des bras (22, 22’) d’une pince (12) en position x+1 , et de sorte que les prolongements (22c, 22’c) et les ailettes de guidage de ladite pince en position x+1 maintiennent et guident la liaison d’encastrement du ou des éléments d’accroche (21 c, 21’c) de la pince (11 ) en position x dans la ou les ouverture(s) (42, 42’) de la pince (12) en position x+1.

9. Chaîne (100) de pinces auto-serrantes (10, 11 , 12, 13) selon la revendication précédente caractérisée en ce que toutes les pinces (10, 11 , 12, 13) de la chaîne (100) sont identiques.

10. Chaîne (100) de pinces auto-serrantes (10, 11 , 12, 13) selon la revendication précédente caractérisée en ce que pour chacun des bras (21 , 21’) d’une pince (11 ) en position x, la structure géométrique du ou des élément(s) d’accroche (21 c, 21’c) dudit bras (21 , 21’) est adaptée à celle d’au moins une ouverture ménagée (42, 42’) dans l’un des bras (22, 22’) d’une pince (12) en position x+1 , de sorte que, lors de l’encastrement du ou des élément(s) d’accroche (21 c, 21’c) de la pince (11 ) en position x dans au moins une ouverture (42, 42’) de la pince (12) en position x+1 , le ou les élément(s) d’accroche (21 c, 21’c) de la pince (11 ) en position x se retrouve(nt) complètement enclavé(s) dans le bras (22, 22’) de la pince (12) en position x+1.

Description:
DESCRIPTION

TITRE: Pince auto-serrante pour câblage

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne de manière générale le domaine des accessoires de câbles de télécommunication et plus particulièrement le domaine des dispositifs de fixation pour fibres optiques ou câbles d’alimentation électriques sur des installations aériennes de type pylône.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Dans le domaine des dispositifs de fixation de câblage pour installation aérienne de type pylône par exemple, il est connu d'utiliser des éléments de fixation de type colliers ou attaches à vis.

L’inconvénient de ces éléments est que leur mise en place peut s’avérer difficile du fait du nombre de pièces et d’outils à transporter en hauteur. Pour pallier cet inconvénient, on utilise de manière classique, des colliers de type « clips » amovibles et superposables. Généralement, ces colliers se fixent par l’encastrement d’éléments d’accroche dans une ouverture ménagée sur la partie supérieure d’un autre collier ou d’un support de fixation. Dans ce type de structure, le câblage est souvent maintenu entre les mâchoires du collier.

L’inconvénient de ce type de structure est que la maîtrise de l’écartement des mâchoires et donc du serrage du câblage est difficile. En effet, l’efficacité de la liaison d’encastrement entre deux colliers ou entre un collier et un support de fixation, est fonction de la dimension des éléments d’accroche et particulièrement de la dimension de la surface de contact entre les éléments d’accroche et le collier ou le support de fixation. Plus cette surface est grande, autrement dit plus les éléments d’accroche sont grands, plus la liaison est forte. Cependant, la dimension des éléments d’accroche conditionne également la dimension de l’ouverture dans laquelle ces éléments vont s’encastrer ce qui signifie que plus ces éléments d’accroche sont grands plus l’ouverture est grande et plus l’écartement des mâchoires est important. Un serrage étroit du câble ne peut donc se faire qu’au détriment de la solidité de la liaison d’encastrement.

De plus, ce type de configuration autorise les mouvements latéraux du collier et rend la structure moins stable. Pour plus de stabilité latérale, des pieds peuvent être ajoutés au collier mais ceci complexifie la structure, augmente le coût de fabrication et facilite la pénétration d’impuretés.

On connaît bien également des dispositifs de type collier comportant des ailes internes légèrement incurvées et fixées à la partie supérieure du collier. Ce type de dispositif décrit dans la demande de brevet EP2940360 présente plusieurs inconvénients. En effet, les ailes internes de ce type de dispositif étant distantes et fixes, elles ne s’adaptent pas aux différents diamètres de câbles existants, et ne permettent pas un enserrement ferme et étroit du câble puisqu’elles ne permettent qu’un maintien latéral.

PRESENTATION DE L’INVENTION

La présente invention a donc pour but de pallier les inconvénients précédemment cités en proposant une pince auto-serrante et une chaîne de pinces auto-serrantes permettant une liaison par encastrement solide sur un support de fixation ou une autre pince, un auto-serrage étroit du câble à fixer et une stabilisation latérale de la pince.

Conformément à l’invention, il est donc proposé une pince auto-serrante pour câblage destinée à être fixée à un support ou à une autre pince remarquable en ce que ladite pince comporte au moins:

-deux bras normalement parallèles reliés au niveau d’une zone médiane par au moins un organe flexible, chacun desdits bras comportant:

-sur une extrémité proximale, au moins un prolongement s’étendant au-dessus de l’organe flexible, ledit prolongement étant configuré pour guider une liaison d’encastrement entre ladite pince et une autre pince;

-sur une extrémité distale, au moins un élément d’accroche; et,

- sur une extrémité proximale et/ou sur sa zone médiane, au moins une ouverture congruente avec au moins un des éléments d’accroche de ladite autre pince;

-un organe d’enserrement situé dans l’espace entre les deux bras et comportant deux ailes agencées symétriquement dont au moins une est mobile, lui permettant de s’auto-serrer lorsqu’une force de compression autorisant l’encastrement de la pince sur une autre pince ou sur un support est appliquée sur ladite pince, lesdites ailes comportant au moins une partie en forme de demi- cercle sectionné verticalement et une partie en forme de L retourné à 90° dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dont la plus grande branche est encastrée dans la zone médiane de la pince et dont la petite branche est reliée au demi-cercle.

On appelle « bras » un élément de forme allongée, c’est-à-dire un élément dont la longueur est la dimension la plus importante par rapport aux autres dimensions, et qui présente deux extrémités.

On entend par « bras normalement parallèles », que les bras ont des axes longitudinaux qui forment entre eux un angle de 0° plus ou moins 5 °.

On appelle extrémité « proximale », l’extrémité la plus proche du centre de la pince c’est-à-dire de l’organe flexible, de la même manière, on appelle extrémité « distale », l’extrémité la plus éloignée de l’organe flexible.

La pince est décrite dans l’ensemble de ce texte, de face, la longueur de chacun des bras s’étend selon un axe vertical, avec de haut en bas, l’extrémité proximale, la zone médiane et l’extrémité distale. Selon cette position particulière, les extrémités proximales se retrouvent au-dessus de l’organe flexible. Cet axe vertical sert de référence pour l’ensemble de la description.

Ainsi, les ailes sont décrites par rapport à cet axe: elles sont disposées, symétriquement, en vis-à-vis l’une de l’autre et ont une partie mobile en forme de « demi-cercle sectionné verticalement » et une partie fixe en forme de « L retourné à 90° dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ».On appelle « prolongement », une petite partie qui vient prolonger le bras à une de ses extrémités et qui peut avoir une configuration différente du reste du bras (morphologie, orientation etc). Ces prolongements ont pour but de guider la liaison d’une pince sur une autre pince, c’est-à-dire qu’ils ont une configuration qui va leur permettre d’accompagner et de faciliter la liaison des éléments d’accroche d’une pince aux ouvertures congruentes d’une autre pince.

On appelle“auto-serrage” de l’organe d’enserrement sur un câble, le fait que l’organe d’enserrement se resserre autour du câble sans qu’une force de compression ne soit appliquée spécifiquement sur cet organe pour produire cet effet.

On appelle « mobile » la capacité d’une aile à se déplacer indépendamment du reste de la pince. Dans ce cas, les ailes et particulièrement la partie en forme de demi-cercle sectionné verticalement est confrontée à la force de compression appliquée sur les bras de la pince mais aussi à la résistance opposée par l’élément de câblage lorsque cet élément de câblage est placé entre les ailes de la pince. Préférentiellement, les deux ailes sont mobiles.

De manière avantageuse, chacun des bras, comprend sur au moins un prolongement, au moins une ailette de guidage disposée selon un plan perpendiculaire au plan du bras, ladite ailette étant congruente avec au moins une ouverture située sur la zone médiane d’une autre pince de sorte à guider la liaison d’encastrement entre ladite pince et ladite autre pince.

On appelle « plan du bras », un plan sagittal c’est-à-dire un plan orienté verticalement conformément à l’axe de référence, qui traverse le bras de sa face avant à sa face arrière.

Ainsi, on voit bien, en vue de face, que ladite ailette s’étend dans un plan perpendiculaire au « plan du bras ».

Avantageusement, chacun des bras de ladite pince comporte un seul prolongement, un seul élément d’accroche et une seule ouverture.

De manière préférentielle, l’organe flexible a une forme de H de section longitudinale en forme d’arc de cercle dont les extrémités sont dirigées vers les extrémités distales de la pince.

Préférentiellement, l’élément d’accroche est en forme de tronc de pyramide à base rectangulaire dont la longueur de la base est contenue dans un plan parallèle au bras, et l’ouverture est située dans une zone comprise entre la moitié de la zone médiane et l’extrémité proximale.

On entend par « plan parallèle au plan du bras » un plan parallèle au plan sagittal du bras.

De manière préférentielle, pour chacun des bras, le prolongement est incliné vers l’extérieur de la pince selon un angle compris entre 20 et 45° par rapport à la verticale, en ce qu’il existe une frontière entre la zone médiane et l’élément d’accroche de ladite pince, et en ce que ladite frontière a une inclinaison vers l’intérieur selon un angle identique.

On entend par « la verticale », la direction selon laquelle les bras s’étendent en vue de face.

L’invention concerne également une chaîne de pinces auto-serrantes pour câblage, destinée à être fixée à un support remarquable en ce qu’elle comporte au moins deux pinces telles que décrites précédemment, lesdites pinces étant liées de telle sorte qu’au moins un élément d’accroche d’une pince en position x dans la chaîne s’encastre dans au moins une ouverture ménagée dans l’un des bras d’une pince en position x+1 et de sorte que les prolongements et les ailettes de ladite pince en position x+1 maintiennent et guident la liaison d’encastrement du ou des éléments d’accroche de la pince en position x dans la ou les ouverture(s) de la pince en position x+1.

Toutes les pinces de la chaîne sont de préférence identiques.

Avantageusement, pour chacun des bras d’une pince en position x, la structure géométrique du ou des élément(s) d’accroche dudit bras est adaptée à celle d’au moins une ouverture ménagée dans l’un des bras d’une pince en position x+1 , de sorte que, lors de l’encastrement du ou des élément(s) d’accroche de la pince en position x dans au moins une ouverture de la pince en position x+1 , le ou les élément(s) d’accroche de la pince en position x se retrouve(nt) complètement enclavé(s) dans le bras de la pince en position x+1.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, d'un exemple particulier de réalisation, donné à titre d'illustration non limitative, d'une pince auto-serrante et d’une chaîne de pinces auto-serrantes, conformément à l'invention, en référence aux figures annexées sur lesquelles: [Fig 1 ] représente une vue de face d’une pince auto-serrante selon l’invention maintenant à titre d’exemple un câble cylindrique en coupe transversal.

[Fig 2] représente une vue de côté d’une pince auto-serrante selon l’invention. [Fig 3] représente une vue de dessus d’une pince auto-serrante selon l’invention. [Fig 4] représente une vue cavalière d’une pince auto-serrante selon l’invention. [Fig 5] représente une vue de face d’une chaîne de pinces auto-serrantes selon l’invention.

[Fig 6] représente une vue de côté d’une chaîne de pinces auto-serrantes selon l’invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

En référence aux figures 1 à 7, il est représenté une pince auto-serrante 11 pour câblage destinée à être fixée à un support (non représenté) ou à une autre pince 12 caractérisée en ce que ladite pince 1 1 comporte au moins: -deux bras 21 , 21’ normalement parallèles reliés au niveau d’une zone médiane 21 b, 21’b par au moins un organe flexible 31 , chacun desdits bras 21 , 21’ comportant:

-sur une extrémité proximale, au moins un prolongement 21 a, 21’a s’étendant au-dessus de l’organe flexible 31 , ledit prolongement 21 a, 21’a étant configuré pour guider la liaison d’encastrement entre ladite pince 1 1 et une autre pince 10;

-sur une extrémité distale, au moins un élément d’accroche 21 c,

21’c;

et,

- sur une extrémité proximale et/ou sur sa zone médiane 21 b, 21’b, au moins une ouverture 41 , 41’ congruente avec au moins un des éléments d’accroche 20c, 20’c de ladite autre pince 10;

- un organe d’enserrement 71 situé dans un espace entre les deux bras et comportant deux ailes agencées symétriquement dont au moins une est mobile, lui permettant de s’auto-serrer lorsqu’une force de compression autorisant l’encastrement de la pince 1 1 sur une autre pince 12 ou sur un support (non représenté) est appliquée sur ladite pince 1 1 , lesdites ailes comportant au moins une partie en forme de demi-cercle sectionné verticalement et une partie en forme de L retourné à 90° dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dont la plus grande branche est encastrée dans la zone médiane 21 b, 21 b’ de la pince et dont la petite branche est reliée au demi-cercle.

De manière avantageuse, chacun des bras 21 , 21’, comprend sur au moins un prolongement 21 a, 21’a, au moins une ailette 61 , 61’ de guidage disposée selon un plan perpendiculaire au plan du bras 21 , 21’, ladite ailette 61 , 61’ étant congruente avec au moins une ouverture 50, 50’ située sur la zone médiane 20b, 20’b d’une autre pince 10 de sorte à guider la liaison d’encastrement entre ladite pince 1 1 et ladite autre pince 10. Les ailettes 61 , 61’ d’une pince 1 1 après avoir servi pour le guidage de l’encastrement de la pince 10 sur la pince 1 1 , viendront s’encastrer à leur tour dans la structure de ladite autre pince 10. Cet encastrement mutuel permettra de consolider la liaison entre les pinces 10, 1 1 et de stabiliser la structure. Avantageusement, chacun des bras 21 , 21’ de ladite pince 1 1 comporte un seul prolongement 21 a, 21’a, un seul élément d’accroche 21 c, 21’c, et une seule ouverture 41 , 41 Cependant pour plus de stabilité, la pince 1 1 pourra comporter plusieurs éléments d’accroche 21 c, 21’c répartis sur la zone inférieure de chaque bras 21 , 21’ et destinés à s’encastrer dans plusieurs ouvertures complémentaires 42, 42’. Le prolongement 21 a, 21’a aura la même épaisseur que celle des bras 21 , 21’ et pourra être en une seule ou plusieurs parties. Ces éléments d’accroche 21 c, 21’c pourront également avoir une configuration géométrique leur permettant de s’encastrer dans une seule ouverture.

De manière préférentielle, l’organe flexible 31 a une forme de H de section longitudinale en forme d’arc de cercle dont les extrémités sont dirigées vers les extrémités distales de la pince 1 1 . Cette pince 1 1 sera constituée de tout matériau résistant à la corrosion et aux conditions extérieures de températures telles que le vent, le brouillard salin, ou la pluie etc... On choisira par exemple de l’acier inoxydable, de l’acier traité ou encore du plastique. L’organe flexible 31 , quant à lui, pourra avoir n’importe quelle structure permettant l’écartement des deux bras 21 , 21’ par application d’une force de compression sur les prolongements 21 a, 21’a et autorisant l’encastrement des éléments d’accroche 20c, 20’c d’une autre pincel 0 dans les ouvertures complémentaires 41 , 41’ de la pince 1 1. Par exemple, dans le cas où les ouvertures 41 , 41’ se trouvent en dessous de cet élément flexible 31 (dans la zone médiane 21 b, 21’b), l’élément flexible 31 en question devra porter des évidements permettant le passage des éléments d’accroche 20c, 20’c d’une pince 10 et ainsi leurs encastrements dans les ouvertures complémentaires 41 , 41’ de la pince 1 1 .

Préférentiellement, l’élément d’accroche 21 c, 21’c est en forme de tronc de pyramide à base rectangulaire dont la longueur de la base est contenue dans un plan parallèle au bras 21 , 21’, et l’ouverture 41 , 41’ est située dans une zone comprise entre la moitié de la zone médiane 21 b, 21’b et l’extrémité proximale. Cet élément d’accroche 21 c, 21’c pourra être de tout type comme un crochet par exemple mais sera de préférence un élément en trois dimensions dont l’encombrement en longueur et en largeur sera supérieur à l’encombrement en épaisseur. Cette épaisseur sera proche de celle des bras 21 , 21’ dans lesquels ces éléments 21 c, 21’c vont s’encastrer de sorte à rendre difficile le détachement de la pince 1 1. De préférence, l’élément d’accroche 21 c, 21’c disposera d’une encoche verticale assez large pour permettre l’insertion d’un outil et faciliter le détachement ou le remplacement d’une pince 1 1 en cas de mauvaise manipulation, d’usure ou d’opérations de maintenance.

Préférentiellement, les deux ailes sont mobiles. L’organe d’enserrement 71 comporte deux ailes agencées symétriquement, lesdites ailes comportant d’une part, une partie libre en forme de demi-cercle sectionné verticalement et d’autre part, une partie en forme de L retourné à 90°dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dont la plus grande branche est encastrée dans la zone médiane 21 b, 21’b de la pince 1 1 et dont la petite branche est reliée au demi-cercle. Cependant, ces ailes pourront avoir toute configuration s’adaptant au mieux à la morphologie d’un ou de plusieurs câbles. On peut imaginer, par exemple, un organe d’enserrement 71 en une seule pièce. On peut également imaginer que cet organe d’enserrement 71 sous forme d’ailes soit muni d’un élément de verrouillage, par exemple un pont en forme de V reliant les deux ailes sur leurs extrémités supérieures permettant d’une part, de limiter l’écartement de ces ailes entre elles et d’autre part, de verrouiller leur serrage autour du câble. Ici, cette configuration particulière sous forme d’ailes permet de maintenir un câble cylindrique. Pour lier par encastrement une pince 1 1 contenant un câble à un support (non représenté) de fixation, une force de compression doit être appliquée sur la pince 1 1 , les ailes internes étant fixées à ce corps, elles vont, elles aussi subir cette force de compression ce qui va leur permettre de s’auto-serrer étroitement autour du ou des câbles à maintenir. Les dimensions de ces ailes seront également choisies pour correspondre au mieux au diamètre du ou des câbles à maintenir de manière à assurer un maintien étroit. Pour des ailes présentant un“diamètre nominale” de 10 mm, on pourra, par exemple, maintenir des câbles dont les diamètres sont de 9,5 à 10,4 mm. Ces ailes seront de préférence du même matériau que le reste de la pince 1 1 .

Selon un mode de réalisation particulier, l’organe d’enserrement comporte une aile mobile et une aile fixe. La partie en forme de demi-cercle sectionné verticalement de l’aile mobile est libre, c’est-à-dire qu’elle n’est reliée au corps de la pince 1 1 que par la partie en forme de L retourné à 90° dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ainsi, cette partie en forme de demi-cercle peut se déplacer en fonction de la force de compression appliquée sur la pince et de la résistance mécanique opposée par un élément de câblage lorsque cet élément de câblage se trouve entre les deux ailes. Au niveau de l’aile fixe, la partie en forme de demi-cercle sectionné verticalement est maintenue fixe par une liaison au reste de la pince 1 1 . Ainsi, l’aile fixe a un mouvement identique à celui du bras 21 , 21’ de pince 1 1 auquel elle est rattachée. Cette configuration est adaptée particulièrement au domaine des télécommunications. En effet, les fibres optiques sont très sensibles aux forces de compression. Lorsqu’une fibre optique est trop serrée par une pince 1 1 , elle subit une déformation qui détériore la transmission du signal. Ainsi, avec cette configuration une seule aile vient exercer une pression sur la fibre, ce qui entraîne une moindre compression locale de la fibre et donc limite la perte de signal.

De manière préférentielle, pour chacun des bras 21 , 21’, le prolongement 21 a, 21’a est incliné vers l’extérieur de la pince 1 1 selon un angle compris entre 20 et 45° par rapport à la verticale et la frontière entre la zone médiane 21 b, 21’b et l’élément d’accroche 21 c, 21’c de ladite pince 1 1 a une inclinaison vers l’intérieur selon un angle identique. Cette disposition particulière permet de stabiliser la liaison d’encastrement entre une pince 1 1 et un support de fixation (non représenté) ou une pince 10. Suite à l’application de la force de compression, ces prolongements 21 a, 21’a permettent de maintenir latéralement les bras 20, 20’ de la pince 10 à l’état“compressé”, et par voie de conséquence, de maintenir l’auto- serrage étroit des ailes autour du ou des câbles.

L’invention concerne également une chaîne 100 de pinces auto-serrantes 10,1 1 , 12, 13 pour câblage, destinée à être fixée à un support (non représenté) et remarquable en ce qu’elle comporte au moins deux pinces 1 1 ,12 telles que décrites précédemment, lesdites pinces 1 1 , 12 étant liées de telle sorte qu’au moins un élément d’accroche 21 c, 21’c d’une pince 1 1 en position x dans la chaîne 100 s’encastre dans au moins une ouverture ménagée 42, 42’ dans l’un des bras 22, 22’ d’une pince 12 en position x+1 et de sorte que les prolongements 22c, 22’c et les ailettes 62, 62’ de ladite pince 12 en position x+1 maintiennent et guident la liaison d’encastrement du ou des éléments d’accroche 21 c, 21’c de la pince 1 1 en position x dans la ou les ouverture(s) 42, 42’ de la pince 12 en position x+1 . Toutes les pinces 10, 1 1 , 12, 13 de la chaîne 100 sont de préférence identiques. Ces pinces 10, 1 1 , 12, 13 pourront cependant être différentes les unes des autres, la seule condition indispensable à la formation de la chaîne 100 étant qu’au moins un des éléments d’accroche 21 c, 21’c d’une pince 1 1 en position x puisse s’encastrer dans au moins une des ouvertures 42, 42’ d’une pince 12 en position x+1. Ces pinces 10, 1 1 , 12, 13 pourront également être en matériaux différents ou avoir un nombre de bras 20, 20’, 21 , 21’, 22, 22’, 23, 23’ différents par exemple.

Avantageusement, pour chacun des bras 21 , 21’ d’une pince 1 1 en position x, la structure géométrique du ou des élément(s) d’accroche 21 c, 21’c dudit bras 21 , 21’ est adaptée à celle d’au moins une ouverture 42, 42’ménagée dans l’un des bras 22, 22’d’une pince 12 en position x+1 , de sorte que, lors de l’encastrement du ou des élément(s) d’accroche 21 c, 21’c de la pince 1 1 en position x dans au moins une ouverture 42, 42’ de la pince 12 en position x+1 , le ou les élément(s) d’accroche 21 c, 21’c de la pince 1 1 en position x se retrouve(nt) complètement enclavé(s) dans le bras 22, 22’ de la pince 12 en position x+1. Cette configuration particulière permet d’augmenter les surfaces de contact entre le ou les éléments d’accroche 21 c, 21’c et la pince 12 en position x+1 et ainsi de renforcer la liaison d’encastrement.

Possibilité d’application industrielle

La pince auto-serrante et la chaîne 100 de pinces auto-serrantes 10, 1 1 , 12, 13 selon l’invention trouvent leurs applications particulières dans le domaine des dispositifs de fixation de câblage pour installation aérienne, mais elles peuvent également être utilisées pour des installations au sol.

Enfin, il va de soi que les exemples de pinces auto-serrantes 10, 1 1 , 12, 13 et de chaîne 100 de pinces auto-serrantes 10, 1 1 , 12, 13 conformes à l’invention qui viennent d’être décrits ne sont que des illustrations particulières, en aucun cas limitatives de l’invention.