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Title:
SHOE HAVING AN INSOLE COMPRISING A FRONT PLATE MADE OF FLEXIBLE MATERIAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/017145
Kind Code:
A2
Abstract:
Shoe having an insole comprising a front plate (1) made of flexible material injection-moulded over the rigid rear part (2) of the insole, thereby forming a connection between the two parts of the insole. The insole further comprises a shank (3). The heel (4) comprises an approximately vertical stiffening rod (5) welded to the shank (3). The sole (7) has, at the front plate, transverse incisions (9) across the entire width of the sole (7), these incisions being filled by injection of a polymer rubber (8).

Inventors:
YOUNG TARDY RAPHAEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/000459
Publication Date:
February 09, 2012
Filing Date:
August 04, 2011
Export Citation:
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Assignee:
RAPHAEL YOUNG SA (FR)
YOUNG TARDY RAPHAEL (FR)
International Classes:
A43B13/38; A43B7/14; A43B13/40; A43B13/41; A43B21/22; A43B21/24
Foreign References:
EP0525324A11993-02-03
Attorney, Agent or Firm:
SABATIER Marc (FR)
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Claims:
Revendications

1 - Chaussure comportant une première de montage constituée d'une planche avant (1) souple et d'une partie arrière rigide (2), caractérisée en ce que la planche avant (1) de ladite première de montage est en un matériau souple, choisi parmi les polymères, les gommes latex et les gels latex, injecté sur la partie arrière rigide (2) de ladite première de montage, le matériau souple formant liaison avec la partie arrière et recouvrant au moins une partie de celle-ci. 2 - Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce le matériau souple est un gel latex.

3 - Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau souple est un polymère expansé.

4 - Chaussure selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que le matériau souple est un polyuréthane expansé ou un polyuréthane thermoplastique.

5 - Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la première de montage comprend de plus un cambrion (3) en acier au niveau de la cambrure.

6 - Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un talon (4) comportant une tige ou un tube métallique (5) rigidifiant ledit talon, ladite tige ou ledit tube étant soudé au cambrion (3).

7 - Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte, sur le périmètre intérieur de l'extrémité avant de ladite chaussure, un accessoire métallique anti-torsion (10) en forme de fer à cheval, ledit accessoire étant placé entre la première de montage et la semelle (7).

8 - Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une tige (6) montée en mocassin tubulaire. 9 - Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la semelle (7) de ladite chaussure comporte, au niveau de la partie arrière de la planche avant, au moins une incision transversale (9) sur la totalité de la largeur de ladite semelle, incision sur laquelle est injectée une gomme polymère (8). 10 - Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que la semelle est en cuir. 11 - Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que la semelle est en gomme polymère.

12 - Chaussure selon l'une quelconque des revendications 9 à 1 1, caractérisée en ce que la gomme polymère est constituée de polyuréthane thermoplastique injecté du côté extérieur de la semelle et de poly(chlorure de vinyle) injecté du côté intérieur de la semelle.

13 - Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte de plus une première anatomique ou fusbet.

Description:
Chaussure avec une première de montage comprenant une planche avant en matériau souple

La présente invention a pour objet une chaussure présentant un confort et une flexibilité améliorés tout en conservant l'aspect visuel extérieur d'une chaussure classique, notamment dans le cas des chaussures à talon.

Les quatre composants essentiels constituant le corps d'une chaussure sont les suivants :

a) la première de montage ou semelle intérieure

Ce composant constitue le corps rigide de la chaussure, sur lequel la tige est montée. b) le talon

c) la tige

La tige représente la partie visible de la chaussure, elle est refermée par de la colle et des clous sur la première de montage. Elle est en cuir, en tissu ou en toute autre matière synthétique.

d) la semelle

Ce composant est un corps uniforme qui est collé, voire cousu sur la partie inférieure de la tige une fois que celle-ci a été montée sur la première de montage.

Depuis l'apparition des chaussures à talon, leur procédé de fabrication n'a quasiment pas évolué. L'inconvénient majeur des chaussures à talon, plus

particulièrement des chaussures à talon très haut, est leur manque de confort et de souplesse.

Le but de l'invention est de fournir une chaussure à talon haut, notamment très haut, avec un confort et une flexibilité améliorés.

La première de montage est généralement réalisée à base de carton dur. Dans la majorité des cas, elle intègre le cambrion, une pièce en acier ou en matière plastique, permettant de donner de la fermeté à la cambrure de la chaussure et de soutenir la voûte plantaire. La première de montage est donc une pièce relativement rigide.

On a décrit dans le document EP0525324 un procédé de fabrication de chaussures dans lequel on forme une première de montage en assemblant par collage à l'aide d'un adhésif puissant une partie arrière rigide, par exemple en Texon avec un renfort en acier, et une partie avant souple, en cuir ou en un matériau analogue, dont les dimensions sont pratiquement égales aux dimensions de la chaussure.

L'invention consiste à utiliser une première de montage bi-matière, c'est-à-dire que la planche avant est en matériau souple et la partie arrière est en matériau classique rigide. Ce matériau souple assure la liaison avec la partie arrière rigide de la première de montage et il recouvre au moins une partie de celle-ci. De cette manière, la première de montage peut se plier sans effort.

Le matériau souple peut être tout matériau flexible, par exemple un polymère, du caoutchouc ou une gomme ou un gel latex. Selon un mode de réalisation préféré, le matériau souple est une gomme latex injectée sur la partie arrière rigide de la première de montage. Plus particulièrement, il s'agit d'un polyuréthane thermoplastique.

Selon un autre mode de réalisation préféré, le matériau souple est un polymère expansé injecté sur la partie arrière rigide de la première de montage. Plus

particulièrement, il s'agit d'un polyuréthane expansé.

Dans le cas d'une chaussure à talon, le talon est généralement en matière plastique dure, par exemple en ABS, et on y insert une tige ou un tube en métal sur toute la longueur du talon. Cette pièce métallique assure la rigidité du talon.

Selon un mode de réalisation préféré, la tige est montée comme un mocassin, c'est-à-dire que sur la planche avant le matériau de la tige fait un tour complet comme une chaussette et entoure totalement le pied. On parle également de montage tubulaire. Ce système réservé traditionnellement aux mocassins offre une souplesse maximale en flexion.

Selon encore un autre mode de réalisation, la semelle comporte, sur le périmètre intérieur de l'extrémité avant de la chaussure, un accessoire métallique antitorsion en forme de fer à cheval. Cet accessoire est placé entre la tige et la semelle, dans le cas d'un montage tubulaire de la tige, ou entre la première de montage et la semelle, dans le cas d'un montage classique de la tige. Ainsi, la chaussure reste bien à plat et ne se déforme pas ou ne s'avachit pas. En effet, la première de montage n'étant plus rigide sur la planche avant, l'accessoire anti-torsion évite le risque de cisaillement et de torsion.

Dans le cas des chaussures de luxe, la semelle est en cuir.

De manière préférée, la semelle comporte au moins une incision transversale sur la totalité de la largeur de la planche avant. De préférence, elle est incisée en zigzag par exemple elle peut comporter 3 incisions de ce type.

On injecte ensuite sur la semelle une gomme polymère qui vient ainsi boucher ces incisions. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, on utilise deux polymères différents. Par exemple, on injecte sur le côté extérieur de la semelle un polyuréthane thermoplastique et sur le côté intérieur de la semelle, on injecte du poly (chlorure de vinyle).

Selon un autre mode de réalisation, la totalité de la semelle est en gomme polymère. On utilise alors, par exemple, du polyuréthane thermoplastique sur le côté extérieur de la semelle et du poly(chlorure de vinyle) sur le côté intérieur de la semelle.

En variante, la chaussure selon l'invention est équipée à l'intérieur d'un fusbet ou première anatomique ou orthopédique. Cette pièce, moulée à partir de la forme de la chaussure, est à base de polymères plus ou moins denses et plus ou moins expansés. Par exemple, le fusbet peut être en caoutchouc hévéa ou en polyuréthane expansé. L'invention sera maintenant décrite plus en détail par référence aux dessins annexés.

La figure 1 est une vue en coupe de la chaussure selon l'invention.

La figure 2 est une vue de dessous de la semelle de la chaussure selon l'invention.

La figure 3 est une vue de dessus de la semelle de la chaussure selon l'invention.

La figure 1 représente en coupe la chaussure selon l'invention, et plus particulièrement l'ensemble première de montage plus talon et semelle. La première de montage comprend une planche avant (1) en matériau souple injecté sur la partie arrière (2). La première de montage comprend de plus un cambrion (3). La première de montage est percée d'un trou (12) sur la partie arrière (2).

Le talon (4) comprend une tige ou un tube de rigidification (5) soudé au cambrion (3). La tige de rigidification (5) débouche du talon au niveau du trou (12), ce qui permet le soudage de la tige (5) et du cambrion (3) afin de solidariser la première de montage et le talon (4). Le talon est également fixé à la première de montage à l'aide de plusieurs vis (13), par exemple trois vis.

Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1, la tige (6) est montée comme un mocassin.

Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1 , la semelle (7) est collée sur la planche avant, la cambrure et la gorge du talon. On parle alors d'un montage Louis XV.

Selon un mode de réalisation non représenté, la semelle (7) est collée sur la planche avant, la cambrure et sur 2 à 3 mm sous le talon. Dans ce cas, il s'agit d'un montage Bally.

Au niveau de la planche avant, la semelle (7) comporte à l'extérieur des bandes de gomme polymère (8) injectée et à l'intérieur une zone de gomme polymère (11).

Un accessoire anti -torsion (10) est placé entre la tige (6) et la semelle (7). Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la partie arrière (2) de la première de montage est en carton dur, tel que du carton dur moulé, par exemple en Texon 2000. On utilise particulièrement le carton rouge ou le carton beige naturel. Le matériau souple de la planche avant (1) est de préférence un polyuréthane

thermoplastique ou un polyuréthane expansé. Le cambrion (3) est de préférence en acier. Le talon (4) est en matière plastique dure, par exemple en ABS, et la tige de rigidification (5) du talon (4) est en acier.

La semelle (7) est de préférence en cuir. Au niveau de la planche avant, les bandes de gomme polymère (8) injectée sont, plus particulièrement, en polyuréthane thermoplastique. La figure 2 représente une vue de dessous de la semelle de la chaussure selon l'invention. La semelle (7) comporte, au niveau de la planche avant, des incisions transversales (9) sur la totalité de la largeur de la semelle (7). De préférence, la semelle est incisée en zigzag (9) et les incisions sont faites sur la partie arrière de la planche avant. Ces incisions (9) sont comblées par injection de la gomme polymère (8). La gomme polymère, de préférence un polyuréthane thermoplastique, procure une meilleure flexibilité et donne à la semelle (7) en cuir de la souplesse, ce qui évite que la semelle force à la pliure.

La figure 3 représente une vue de dessus de la semelle de la chaussure selon l'invention. La semelle (7) comporte, sur le périmètre intérieur de l'extrémité avant de la chaussure, un accessoire anti -torsion (10) en forme de fer à cheval. Etant donné que la première de montage n'est plus rigide au niveau de la planche avant, cet accessoire (10) évite le risque de cisaillement et de torsion. De cette manière, la chaussure reste bien à plat et ne se déforme pas ou ne s'avachit pas. L'accessoire anti-torsion (10) est une lame fine en un matériau rigide. Ce matériau est de préférence un métal qui ne se déforme pas, tel que l'acier, le fer, du carbone ou une matière plastique rigide. L'accessoire antitorsion (10) est de préférence collé sur la semelle, celle-ci étant légèrement rabotée sur 1 ou 2 mm.

L'intérieur de la semelle comporte, au niveau de la partie arrière de la planche avant, une zone de gomme polymère (11). Cette gomme est de préférence du

poly(chlorure de vinyle). La gomme est injectée du côté intérieur de la semelle et on l'étalé pour qu'elle reste bien en place. Le poly(chlorure de vinyle) adhère bien au cuir de la semelle (7). On obtient ainsi une bonne étanchéité ainsi qu'une impression d'amortisseur pour le pied, qui repose à environ 70% sur cette partie de la semelle.

Selon un mode de réalisation non représenté, on remplace la semelle en cuir par une semelle entièrement en gomme. De préférence, la semelle comporte alors un tapissage de mousse chlorophylle sur le côté intérieur. La mousse chlorophylle a un effet antiallergique, anti-acarien et/ou antifongique.

Selon un autre mode de réalisation non représenté, la chaussure comprend de plus un fusbet. Ce fusbet est moulé à partir de la forme de la chaussure, comme une empreinte de pied. Le fusbet est en polymère plus ou moins dense, plus ou moins expansé, l'air apportant de la légèreté. A titre d'exemple, le fusbet peut être en caoutchouc hévéa ou en polyuréthane expansé.

Le procédé de fabrication de la chaussure selon l'invention comprend plusieurs étapes :

a) on prépare la première de montage en injectant un polymère, une gomme latex ou un gel latex sur une première de montage classique rigide, qui a été découpée de manière à supprimer la portion représentant la planche avant ; b) on perce un trou dans la partie rigide de la première de montage, en regard de la tige en acier rigidifiant le talon et on insère le cambrion dans la première de montage ;

c) on réalise un montage tubulaire de la tige sur la première de montage ; d) on fixe le talon en vissant de 2 à 5 vis dans le talon puis on soude la tige de rigidification et le cambrion ;

e) enfin, on colle la semelle sur la planche avant, la cambrure et la gorge du talon.

Ce procédé est utilisé pour un montage Louis XV. Dans le cas d'un montage Bally, après l'étape c), on colle la semelle sur la planche avant et la cambrure de manière à ce que 2 à 3 mm de la semelle passent sous le talon, on fixe ensuite le talon en vissant de 2 à 5 vis dans le talon puis on soude la tige de rigidification et le cambrion.