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Title:
SIGNALLING DEVICE FOR TWO-WHEELED VEHICLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/134856
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a signaling device (10) intended to be worn by a driver or rider of a land vehicle or intended to be mounted on such a vehicle, the vehicle preferably being a two-wheeled vehicle, said device comprising an accelerometer (30), an assembly of electrochemical batteries (B1; B2), a first light source (LED1 - LED6), a wireless communication means (40) intended to emit a warning signal, and a control unit (20) intended to activate - the light source when the accelerometer measures a deceleration greater than or equal to a first predetermined deceleration threshold, and - the communication means when the accelerometer measures a deceleration greater than or equal to a second predetermined deceleration threshold.

Inventors:
AFFLELOU ROMAIN (GB)
Application Number:
PCT/EP2018/086566
Publication Date:
July 11, 2019
Filing Date:
December 21, 2018
Export Citation:
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Assignee:
COSMO CONNECTED (FR)
International Classes:
A42B3/04; A42B3/30
Foreign References:
FR3044285A12017-06-02
FR2925874A12009-07-03
US20050134439A12005-06-23
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
HIRSCH& PARTNERS (GROUPEMENT 721) (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de signalisation (10) destiné à être porté par un conducteur de véhicule terrestre ou destiné à être adapté sur un tel véhicule, ce véhicule étant de préférence un véhicule à deux roues, ledit dispositif comportant un accéléromètre (30), une batterie d’accumulateurs électrochimiques (Bl ; B2), une première source de lumière (50), un moyen de communication sans fil destiné à émettre un signal d’alerte, et une unité de contrôle (20) destinée à activer

- ladite source de lumière lorsque ledit accéléromètre mesure une décélération supérieure ou égale à un premier seuil prédéfini de décélération, appelé seuil de freinage ou un signal d’activation de clignotant est envoyé au dispositif de signalisation, et le clignotant correspondant est activé selon les instructions requises pour le trajet à effectuer, et

- les clignotants sont déclenchés à l’approche d’un changement de direction détecté, par envoi au dispositif de signalisation d’un signal d’activation de clignotant,

ledit moyen de communication lorsque ledit accéléromètre mesure une décélération supérieure ou égale à un deuxième seuil prédéfini de décélération, appelé seuil d’accident.

2. Dispositif de signalisation (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte en outre un système de géolocalisation destiné à mesurer les coordonnées géographiques dudit dispositif, le signal d’alerte émis par le moyen de communication sans fil contenant lesdites coordonnées géographiques.

3. Dispositif de signalisation (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le déclenchement des clignotants peut être réalisé via une télécommande ou une application permettant de suivre l’itinéraire correspondant.

4. Dispositif de signalisation (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le déclenchement des clignotants peut être réalisé via le système de géolocalisation.

5. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications

1 à 4, dans lequel les clignotants sont activés via l’application en fonctionnement sur un dispositif informatique portable.

6. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 , dans lequel les clignotants sont activés par voie non fïlaire en communication avec le dispositif de signalisation, tel un mode de communication de type Bluetooth.

7. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comporte en outre une deuxième source de lumière, l’unité de contrôle (20) étant en outre destinée à activer ladite deuxième source de lumière lorsque l’accéléromètre (30) mesure une décélération supérieure ou égale au deuxième seuil prédéfini de décélération.

8. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que

- l’accéléromètre (30) est électronique et réalise ses mesures selon trois axes orthogonaux,

- l’unité de contrôle (20) est en outre destinée à activer le moyen de communication et/ou la deuxième source de lumière lorsque ledit accéléromètre (30) mesure un nombre de basculements entre accélération et décélération supérieur ou égal à un seuil de nombre de basculements prédéfini, dans un laps de temps prédéfini.

9. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il comporte en outre une photodiode et une troisième source de lumière, l’unité de contrôle (20) étant en outre destinée à activer ladite troisième source de lumière lorsque ladite photodiode mesure un rayonnement optique inférieur ou égal à un seuil prédéfini de rayonnement optique.

10. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que

le premier seuil prédéfini de décélération est compris entre 0,2 et 0,3 m/s2, et le deuxième seuil prédéfini de décélération est de l’ordre de 20 m/s2.

11. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’il comporte en outre

une surface concave souple destinée à être en contact avec un casque sur lequel ledit dispositif est destiné à être fixé, et

une surface convexe à travers laquelle est disposée la source de lumière

12. Dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la batterie d’accumulateurs électrochimiques (Bl ; B2) est rechargeable, via un port USB.

13. Accessoire destiné à être porté par un conducteur de véhicule terrestre à deux roues, ledit accessoire comportant un dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12.

14 Accessoire selon la revendication 13, ledit accessoire étant un casque, une veste ou un sac-à-dos.

15. Accessoire destiné à être adapté à une partie d’un véhicule terrestre à deux roues, ledit accessoire comportant un dispositif de signalisation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12.

Description:
DTSPOSTTTF DF ST NAT SATTON DF VFHTCTTFFS A DFTTX ROTTFS

DOMAINE TECHNIQUE

Le domaine technique de la présente invention est celui des dispositifs de signalisation. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif de signalisation routière destiné à être porté par un conducteur de véhicule terrestre ou destiné à être adapté à un tel véhicule, ce véhicule étant de préférence un véhicule à deux roues.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Dans l’état de la technique, on connaît des dispositifs de signalisation lumineuse fonction du freinage d’un véhicule.

Ces dispositifs permettent à des feux stop de s’éclairer de façon variable en fonction du niveau de freinage constaté par un accéléromètre se trouvant dans la source de lumière.

Mais, pour limiter le nombre et la gravité de leurs accidents, il conviendrait de rendre les conducteurs de véhicules à deux roues plus visibles, en disposant une source de lumière à une hauteur du sol plus élevée que celle des feux desdits véhicules, comme cela est le cas pour le troisième feu stop disposé sur le pare-brise arrière des véhicules à trois ou quatre roues.

Ainsi, d’une part les conducteurs de véhicules à deux roues seraient visibles à travers une automobile intercalée entre un observateur et le feu stop dont il serait équipé et, d’autre part, la distance séparant ledit observateur dudit conducteur serait mieux appréciée par ledit observateur. En effet, il a été prouvé que l’œil humain évalue mieux la distance le séparant d’un objet comportant plusieurs lumières que celle le séparant d’un objet n’en comportant qu’une seule.

En outre, ces dispositifs ne sont pas adaptés pour émettre, en cas d’accident, un signal distinct de celui émis pour le freinage, ce qui peut être préjudiciable pour l’intégrité physique du conducteur muni dudit dispositif.

Il existe un réel besoin de réaliser un dispositif de signalisation perfectionné résolvant les problèmes techniques susmentionnés.

RÉSUMÉ DE L’INVENTION

A cette fin, la présente invention propose un dispositif de signalisation destiné à être porté par un conducteur de véhicule terrestre ou à être adapté à un tel véhicule, lequel véhicule est de préférence un véhicule à deux roues, le dispositif comportant un accéléromètre, une batterie d’accumulateurs électrochimiques, une première source de lumière, un moyen de communication sans fil destiné à émettre un signal d’alerte, et une unité de contrôle destinée à activer

- ladite source de lumière lorsque ledit accéléromètre mesure une décélération supérieure ou égale à un premier seuil prédéfini de décélération, appelé seuil de freinage, et

- ledit moyen de communication lorsque G accéléromètre mesure une décélération supérieure ou égale à un deuxième seuil prédéfini de décélération, appelé seuil d’accident.

Grâce à ces dispositions, d’une part, un conducteur équipé du dispositif selon l’invention est plus visible lors de freinages et, d’autre part, les autres conducteurs, les secours et, optionnellement, les proches dudit conducteur sont avertis instantanément en cas d’accident.

Selon des caractéristiques particulières, ce dispositif comporte en outre un système de géolocalisation destiné à mesurer les coordonnées géographiques dudit dispositif, le signal d’alerte émis par le moyen de communication sans fil contenant lesdites coordonnées géographiques.

Grâce à ces dispositions, le conducteur victime d’un accident est localisé précisément et peut ainsi être secouru plus rapidement.

Selon d’autres caractéristiques particulières, ce dispositif comporte en outre une deuxième source de lumière, l’unité de contrôle étant en outre destinée à activer ladite deuxième source de lumière lorsque ledit accéléromètre mesure une décélération supérieure ou égale au deuxième seuil prédéfini de décélération.

Grâce à ces dispositions, cette deuxième source de lumière, par exemple de couleur orange, peut clignoter de manière à remplir une fonction de feu de détresse.

Selon encore d’autres caractéristiques particulières de ce dispositif,

- G accéléromètre est électronique et réalise ses mesures selon trois axes orthogonaux,

- l’unité de contrôle est en outre destinée à activer le moyen de communication et/ou la deuxième source de lumière lorsque G accéléromètre mesure un nombre basculements entre accélération et décélération supérieur ou égal à un seuil de nombre de basculements prédéfini, dans un laps de temps prédéfini.

Grâce à ces dispositions, l’activation du moyen de communication dépend d’un périmètre supplémentaire, ce qui améliore reffïcacité du dispositif se lon l’invention.

Selon encore d’autres caractéristiques particulières, ce dispositif comporte en outre une photodiode et une troisième source de lumière, l’unité de contrôle étant en outre destinée à activer ladite troisième source de lumière lorsque ladite photodiode mesure un rayonnement optique inférieur ou égal à un seuil prédéfini de rayonnement optique.

Grâce à ces dispositions, cette troisième source de lumière peut remplir une fonction de feu de position.

Selon encore d’autres caractéristiques particulières de ce dispositif,

le premier seuil prédéfini de décélération est compris entre 0,2 et 0,3 m/s 2 , et le deuxième seuil prédéfini de décélération est de l’ordre de 20 m/s 2 ..

Les inventeurs ont déterminé que ces dispositions étaient optimales. Pour rappel, les valeurs de décélération sont des valeurs absolues.

Selon encore d’autres caractéristiques particulières, ce dispositif comporte en outre

une surface concave souple destinée à être en contact avec un casque sur lequel ledit dispositif est destiné à être fixé, et

une surface convexe à travers laquelle est disposée la source de lumière.

Grâce à ces dispositions, le dispositif selon l’invention épouse la forme du casque et présente une forme aérodynamique.

Selon encore d’autres caractéristiques particulières de ce dispositif, la batterie d’accumulateurs électrochimiques est rechargeable, via un port USB.

Grâce à ces dispositions, l’utilisation du dispositif selon l’invention est facilitée.

L’invention a également pour objet un accessoire destiné à être porté par un conducteur de véhicule terrestre, ledit casque et ledit accessoire comportant un tel dispositif de signalisation. Cet accessoire peut être un casque ou une veste.

Les avantages liés à ce casque et à cet accessoire, étant similaires à ceux du dispositif selon l’invention, ne sont pas rappelés ici.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d’un mode de réalisation préféré de l’invention, donné à titre d'exemple et en référence à la figure 1 annexée qui montre un schéma d’un exemple d’un circuit électronique d’un dispositif de signalisation selon l’invention.

Par ailleurs, dans la suite de la description, les valeurs numériques mentionnées, quoique non limitatives, se sont révélées aux essais comme fournissant les résultats les plus avantageux.

EXPOSÉ DE MODES DE RÉALISATION

La figure 1 représente, de façon schématique, un exemple de réalisation d’un circuit électronique d’un dispositif de signalisation 10 selon l’invention.

Le dispositif 10 est destiné à être porté par un conducteur d’un véhicule terrestre, en particulier d’un véhicule à deux roues destiné à circuler sur la route, typiquement une moto ou un vélo.

Typiquement, le dispositif 10 peut être fixé ou intégré à l’arrière d’un casque, d’une veste, d’un sac-à-dos, ou tout autre accessoire destiné à être porté par un conducteur de véhicule. De préférence, ce circuit est relié à la masse, c’est-à-dire à l’accessoire sur lequel il est fixé ou intégré.

Le dispositif 10 comporte un accéléromètre 30, au moins une, ici deux, batterie(s) d’accumulateurs électrochimiques Bl et B2, une première source de lumière 50 constituée ici de six LEDs (LED1 - LED6), un moyen de communication sans fil 40 destiné à émettre un signal d’alerte, et une unité de contrôle 20.

Dans une première variante, la source de lumière est constituée d’une pluralité de LEDs, par exemple huit.

Typiquement, cette source de lumière 50 est de couleur normalisée, c’est-à-dire rouge.

Dans une deuxième variante, la source de lumière est constituée d’un écran lumineux. De préférence, les batteries Bl et B2 présentent chacune une tension nominale de l’ordre de 3,7 volts.

Dans l’exemple, le moyen de communication sans fil 40 est connecté à une entrée A3 de l’unité de contrôle 20.

Dans l’exemple, la batterie Bl est connectée, via un transistor Ql et six résistances Rl, R2, R3, R4, R5 et R6, aux six LEDs (LED1 - LED6) de la source de lumière 50 pour les alimenter en électricité.

De préférence, les résistances Rl, R2, R3, R4, R5 et R6 sont de l’ordre de 68 ohms.

Dans l’exemple, une sortie Dl l de l’unité de contrôle 20 est connectée, via une résistance R7, le transistor Ql et les six résistances Rl, R2, R3, R4, R5 et R6, aux six LEDs (LED1 - LED6) de la source de lumière 50.

De préférence, la résistances R7 est de l’ordre de 150 ohms.

Dans l’exemple, la batterie B2 est connectée à une entrée VIN de l’unité de contrôle 20, au moyen de communication sans fil 40 et à l’accéléromètre 30 pour les alimenter en électricité.

L’unité de contrôle 20 est destinée à activer la source de lumière 50 lorsque l’accéléromètre 30 mesure une décélération supérieure ou égale à un premier seuil prédéfini de décélération, appelé seuil de freinage.

Aussi, l’unité de contrôle 20 est destinée à activer le moyen de communication 40 lorsque l’accéléromètre 30 mesure une décélération supérieure ou égale à un deuxième seuil prédéfini de décélération, appelé seuil d’accident.

Dans un exemple, le moyen de communication 40 émet le signal d’alerte via un réseau de télécommunication, par exemple GSM. Ainsi, les secours, et éventuellement au moins un proche du conducteur, sont avertis dès que le dispositif 10 subit un choc, c’est-à-dire dès que ledit conducteur est victime d’un accident.

Dans une variante, le moyen de communication 40 émet le signal d’alerte via une application dédiée d’un téléphone mobile du conducteur. Dans ce cas, le moyen de communication 40 fonctionne par exemple par Wi-Fi (Wireless Fidelity, en langue anglaise), Bluetooth, ou par communication en champ propre (CCP), etc.

Typiquement, l’unité de contrôle 20 est de type processeur, microcontrôleur, PLD (programmable logic device, en langue anglaise), FPGA (fïeld-programmable gâte array, en langue anglaise), EPLD (erasable programmable logic device, en langue anglaise), CPLD (complex programmable logic device en langue anglaise), PAL (programmable array logic, en langue anglaise), ou PLA (programmable logic array, en langue anglaise).

De préférence, le dispositif 10 comporte en outre un système de géolocalisation 60, par exemple de type GPS (Global Positioning System, en langue anglaise) destiné à mesurer les coordonnées géographiques dudit dispositif, le signal d’alerte contenant lesdites coordonnées géographiques.

Dans l’exemple, la baterie B2 est connectée au système de géolocalisation 60 qui est lui-même connecté à une entrée A4 de l’unité de contrôle 20.

Dans un exemple, le dispositif 10 comporte une deuxième source de lumière (non représentée sur la figure 1). L’unité de contrôle 20 est alors en outre destinée à activer cette deuxième source de lumière lorsque l’accéléromètre 30 mesure une décélération supérieure ou égale au deuxième seuil prédéfini de décélération. Dans cas, la deuxième source de lumière est préférentiellement de couleur orange et fonctionne en clignotement.

De préférence, l’accéléromètre 30 est électronique et réalise ses mesures selon trois axes orthogonaux X, Y et Z. Dans ce cas, l’accéléromètre 30 comporte une sortie pour communiquer les mesures de chaque axe X, Y et Z, chacune des sorties étant connectée par une liaison fïlaire à une entrée distincte A0, Al et A2, respectivement, de l’unité de contrôle 20.

Dans ce cas, l’unité de contrôle 20 est en outre destinée à activer le moyen de communication 40 et/ou la deuxième source de lumière lorsque l’accéléromètre 30 mesure, selon au moins un des axes X, Y et Z, un nombre basculements entre accélération et décélération supérieur ou égal à un seuil de nombre de basculements prédéfini, dans un laps de temps prédéfini.

Dans un exemple, ce seuil de nombre de basculements est de 3 et ce laps de temps prédéfini est de 3 secondes.

Dans un exemple, le dispositif 10 comporte en outre une photodiode et une troisième source de lumière (non représentées sur la figure 1). L’unité de contrôle 20 est alors en outre destinée à activer cette troisième source de lumière lorsque cete photodiode mesure un rayonnement optique inférieur ou égal à un seuil prédéfini de rayonnement optique, c’est-à-dire lorsque la luminosité extérieure devient faible.

Dans ce cas, cette troisième source de lumière serait de couleur rouge et remplirait une fonction de feu de position.

Dans un autre exemple, le dispositif 10 comporte en outre une quatrième source de lumière et un détecteur de brouillard et de bruine (non représentés sur la figure 1). L’unité de contrôle 20 est alors en outre destinée à activer cette quatrième source de lumière lorsque ce détecteur mesure une hygrométrie supérieure ou égale à un seuil prédéfini d’hygrométrie, c’est-à-dire lorsque l’humidité de l’air devient élevée.

Dans ce cas, cete quatrième source de lumière serait de couleur rouge et remplirait une fonction de feu de brouillard. A cet effet, cette quatrième source de lumière serait plus puissante que les autres qui, de préférence sont configurées pour être visibles par un observateur à 50 mètres de jour et 150 mètres de nuit. De préférence, le premier seuil prédéfini de décélération est compris entre 0,2 et 0,3 m/s 2 , et le deuxième seuil prédéfini de décélération est de l’ordre de 20 m/s 2 .

Dans le cas où le dispositif 10 est fixé à un casque, ledit dispositif comporte en outre une surface concave souple (non représentée sur la figure 1) destinée à être en contact avec ledit casque, et une surface convexe (non représentée sur la figure 1) à travers laquelle sont disposées la ou les source(s) de lumière 50.

De préférence, le dispositif 10 est fixé de manière amovible à l’accessoire porté par le conducteur de véhicule terrestre.

Dans un exemple, l’élément souple est réalisé en caoutchouc ou en tout autre matériau élastique naturel et/ou synthétique.

De préférence, les batteries d’accumulateurs électrochimiques Bl et B2 sont rechargeables, via un port USB et, dans un exemple, lesdites batteries sont de type lithium- ion polymère.

De préférence encore, le dispositif 10 comporte un indicateur de son état de charge (non représenté sur la figure 1) qui est

soit binaire si ledit état de charge est défini comme étant suffisant ou insuffisant, soit gradué si ledit état de charge est défini comme étant un taux de charge absolu.

La présente invention peut également s’appliquer aux bicyclettes, notamment dans le cas où l’on souhaite rendre le cycliste plus visible grâce à un système de feu de freinage qui s’active à la décélération du cycliste.

Ce dispositif à un vrai intérêt sécuritaire puisqu’il rend le cycliste plus visible par les autres usagers. Il peut fonctionner de façon autonome et peut également être en communication, de préférence par voie non fïlaire, avec une application informatique offrant des options comme l’alerte secours assistance et un mode de détection d’accidents.

Dans le cas particulier de bicyclettes, différentes options et fonctionnalités, implémentées dans des modules informatiques correspondants développés par le demandeur de la présente demande de brevet, sont susceptibles d’être mises en œuvre.

Dans ce cas, l’invention concerne un dispositif de signalisation 10 destiné à être porté par un conducteur de véhicule terrestre ou destiné à être adapté sur un tel véhicule, ce véhicule étant de préférence un véhicule à deux roues, qui peut comprendre tout ou partie des caractéristiques présentées plus haut.

Ainsi, les fonctionnalités suivantes peuvent être mise en œuvre : - activation de façon autonome des feux de freinage par la décélération du cycliste (comme décrit ci-dessus) ;

- possibilité de mettre en œuvre différents modes d’éclairage (feu de position, feu de freinage, feu en mode waming) ;

- utilisation et activation de feux clignotants.

Différents modes de déclenchement sont possibles pour l’activation des clignotants, soit :

Déclenchement via le système de géolocalisation, par exemple de type GPS

Le cycliste entre au préalable son trajet dans une application permettant de suivre l’itinéraire correspondant.

Les clignotants sont alors déclenchés en fonction du déplacement du cycliste sur l’itinéraire proposé, et en fonction de la géolocalisation du cycliste au cours de ce déplacement, en particulier à l’approche d’un changement de direction détecté par l’application. Dans un tel cas, un signal d’activation de clignotant est envoyé au dispositif de signalisation, et le clignotant correspondant est activé selon les instructions requises pour le trajet à effectuer.

Déclenchement via une application

Le cycliste peut activer les clignotants via l’application en fonctionnement sur un dispositif informatique portable, tel qu’un téléphone portable, dans un menu de l’application spécifique à cette fonction. L’application est lancée par le cycliste, le dispositif informatique portable étant disponible de préférence sur le guidon via par exemple un support adapté à ce dispositif. Le cycliste déclenche alors de façon manuelle le clignotant droit ou gauche selon son itinéraire.

Déclenchement via une télécommande

Une telle commande peut être fixée au guidon, par attache ou par des moyens adhésifs ou tout autre moyen de fixation, et permet au cycliste de déclencher via un moyen de commande, qui peut être un bouton tel qu’un bouton pressoir, le clignotant droit ou gauche. Cette télécommande est elle-même en communication avec le dispositif de signalisation, de préférence par voie non filaire, par exemple via un mode de communication de type Bluetooth.

Différents modes de fixation du dispositif de signalisation sont possibles par exemple via un système de clip, ou tout autre moyen de fixation tel une fixation par adhésif, par l’intermédiaire d’une bague, etc. Ce support peut être fixé au casque du cycliste ou sur un élément du véhicule à deux roues, par exemple sur le porte bagage arrière du véhicule via le système de fixation évoqué ci-dessus.

Le dispositif peut être connecté à une application informatique dédiée, tel qu’indiqué plus haut, les différentes fonctionnalités mises en œuvre sur cette application étant notamment les suivantes :

o La géo localisation

géolocalisation du cycliste par système de type GPS ;

calcul et proposition d’itinéraires via le système de type GPS relié à différents opérateurs et éditeurs d’application ;

calcul d’un itinéraire en fonction des préférences du cycliste, par exemple :

¨ ¨ ¨ le cycliste choisit un itinéraire qui emprunte uniquement les chemins de randonnées de type GR (« Grande Randonnée ») ou autres types ;

¨ ¨ ¨ le cycliste choisit un itinéraire en fonction de paramètres routiers définis (itinéraires avec ou sans dénivelés, itinéraires offrants des pistes cyclables, etc...) ;

partage de trajets avec d’autres utilisateurs :

¨ > fonction «partage» : mode d’accès sur différents dispositifs informatiques tels que des téléphones portables, pour partager les trajets avec d’autres utilisateurs ; ce mode offre la possibilité de géolocaliser un proche à tout moment ; à titre d’exemple un parent pourra localiser son enfant durant ses trajets en vélo ;

¨ > partage de trajets sur des réseaux sociaux

o Détection de chute ou d’accident comme prévu ci-dessus, à savoir entre autres : le système intègre un algorithme permettant d’identifier la chute du cycliste.

En cas de chute, l’application envoie un message « d’incident » à un centre de secours qui sera en mesure de vérifier (suite à un appel téléphonique par exemple) auprès du cycliste si l’incident est avéré. En cas de non réponse du cycliste, les secours pourront être déclenchés automatiquement, dans un temps très réduit, de préférence en moins de 5 minutes, par le centre d’appel.

Le cycliste peut également déclencher les secours de façon autonome grâce à un bouton d’alerte présent dans l’application. Un bouton d’alerte pour les proches est également prévu dans l’application, pour que le cycliste puisse alerter ses proches, par exemple par SMS, d’un incident.

Pour les enfants qui n’ont pas encore de téléphone mobile, un système d’alerte via une télécommande leur permet d’avertir leurs parents en cas d’incident. Cet accessoire supplémentaire est similaire au, ou intégrer au, dispositif de télécommande des clignotants à fixer sur le guidon de la bicyclette décrite ci- dessus.

o Analyse des données

■ stockage de l’historique des trajets effectués ;

analyse des données liées à la conduite, par exemple :

¨ > vitesse moyenne sur un trajet ;

¨ > durée d’un trajet ;

¨ > distance parcourue ;

¨> calories dépensées ;

¨ > analyse des dénivelés.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et aux modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art.