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Title:
SLAB FOR COVERING A ROADWAY SURFACE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/007226
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a slab (1) for covering a roadway surface, which comprises a substantially flat plate (2) and stiffeners (3) disposed on one and the same surface of the plate (2), substantially perpendicularly to the plate (2), the stiffeners extending under the plate when the slab is in an operational position, wherein: - the stiffeners (3) have a height, perpendicularly to the plate (2), that is substantially constant and form open-ended cells, - the plate (2) comprises at least one hole (4) configured to allow water present on the plate to percolate under the plate, and - at least one stiffener (3) comprises at least one hole (5) configured to allow the water to flow laterally.

Inventors:
MOLAS SÉBASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/IB2021/056921
Publication Date:
February 02, 2023
Filing Date:
July 29, 2021
Export Citation:
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Assignee:
PURPLE ALTERNATIVE SURFACE (FR)
International Classes:
E01C5/00; E01C5/06; E01C5/20
Foreign References:
CA2464574A12005-10-15
GB2571846A2019-09-11
US20170211241A12017-07-27
DE9403780U11995-07-06
FR3106601A12021-07-30
Attorney, Agent or Firm:
ALTER ALIA (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dalle (1) de revêtement de surface de voirie, caractérisée en ce qu'elle comprend un plateau (2) sensiblement plan et des raidisseurs (3), disposés sur une même surface du plateau (2), sensiblement perpendiculairement au plateau (2), les raidisseurs s'étendant sous le plateau lorsque la dalle est en position opérationnelle, dalle dans laquelle :

- les raidisseurs (3) présentent une hauteur, perpendiculairement au plateau (2) sensiblement constante et forment des alvéoles débouchantes,

- le plateau (2) comprend au moins un trou (4) configuré pour permettre à de l'eau présente sur le plateau de percoler sous le plateau, et

- au moins un raidisseur (3) comprend au moins un trou (5) configuré pour permettre un écoulement latéral de l'eau.

[Revendication 2] Dalle (1) selon la revendication précédente, où le plateau (2) présente une forme apte à réaliser un pavage, préférentiellement hexagonale.

[Revendication 3] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où les raidisseurs (3) forment des alvéoles débouchantes hexagonales, préférentiellement adjacentes en réseau nid d'abeille.

[Revendication 4] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où le ou les trous (4) du plateau (2) sont circulaires, préférentiellement de dimensions comprises entre 5 et 20 mm.

[Revendication 5] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une pluralité de raidisseurs (3), des raidisseurs comprenant comprend au moins un trou (5), les trous (5) des raidisseurs étant répartis de sorte à former un chemin de circulation d'eau sous le plateau.

[Revendication 6] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où le plateau (2) comprend, à sa périphérie, au moins une cavité (10) sensiblement semi-annulaire afin de permettre une liaison avec une dalle adjacente au moyen d'un bracelet (ll°sensiblement annulaire en matériau élastomère.

[Revendication 7] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où une face (6) du plateau (2), du côté opposé aux raidisseurs (3), présente une rugosité importante, obtenue par conformation ou par inclusion.

[Revendication 8] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où le plateau (2) comprend encore, préférentiellement en son centre, un insert (7), préférentiellement circulaire et préférentiellement amovible.

[Revendication 9] Dalle (1) selon l'une quelconques des revendications précédentes, où le plateau (2) comprend encore un cordon chauffant apte a réaliser un deverglaçage du plateau (2).

[Revendication 10] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où le plateau (2) et des raidisseurs (4) comprennent encore au moins une fragilisation, afin de pouvoir plier le plateau selon une ligne droite et rompre les raidisseurs (4) sous-jacents.

[Revendication 11] Dalle (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, réalisée par moulage ou par impression 3D, en matériau plastique ou en béton, préférentiellement chargés en fibres.

[Revendication 12] Plot d'assemblage (9) pour assembler au moins deux dalles (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, adjacentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un doigt (14) de forme complémentaire des raidisseurs (3) de manière à engager les raidisseurs (3) pour assembler les dites au moins deux dalles (1) adjacentes.

[Revendication 13] Plot d'assemblage (9) selon la revendication précédente, réalisé par moulage ou par impression 3D, en matériau plastique ou en béton, préférentiellement chargés en fibres.

[Revendication 14] Rehausse (12) caractérisée en ce qu'elle est sensiblement superposable avec une dalle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, et en ce qu'elle comprend des raidisseurs (13), parallèles entre eux, de hauteur sensiblement constante, préférentiellement formant des alvéoles débouchantes, préférentiellement adjacentes en réseau nid d'abeille et empilables avec les raidisseurs d'une dalle (1) ou d'une rehausse (12).

[Revendication 15] Rehausse (12) selon la revendication précédente, réalisée par moulage injection ou par impression 3D, en matériau plastique, en béton ou en matériau composite, préférentiellement chargés en fibres.

[Revendication 16] Collecteur d'eau comprenant une pluralité de dalles (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, les dalles étant assemblées les unes aux autres et étant orientées les unes par rapport aux autres de sorte que les trous (5) des raidisseurs de la pluralité de dalles définissent ensemble au moins un chemin continu de circulation d'eau s'étendant sous les plateaux de la pluralité de dalles.

Description:
Description

Titre de l'invention : Dalle de revêtement de surface de voirie

[1] Domaine technique

L'invention concerne le domaine du revêtement de surface pour la voirie : route, chemin, trottoir, etc.

[2] Technique antérieure

Il est connu pour réaliser un revêtement de sol d'utiliser du béton ou des produits bitumineux ou granulaires, le plus souvent déposés en continu sur la voirie à revêtir. Un revêtement en continu présente l'inconvénient de devoir être ouvert, puis refermé, au moyen d'engins de travaux publics lourds, ce qui produit certains inconvénients tels impact carbone, nuisances sonores et gêne occasionnée par les travaux urbains, lors de chaque modification des infrastructures réseaux situées sous le revêtement. Ces revêtements sont le plus souvent imperméables aux eaux pluviales. Ils présentent des pentes faibles, limitées par les normes d'accès personnes à mobilité réduite. Ils conduisent les eaux pluviales vers des grilles et avaloirs les rassemblant dans des réseaux territoriaux de rétention et d'infiltration. Or, face à une forte augmentation, les règlements d'assainissement limitent de plus en plus les rejets des eaux pluviales vers ces réseaux territoriaux. De plus les matériaux traditionnellement utilisés béton ou produits bitumineux ou granulaires, nécessitent du sable, qui souffre d'un déficit mondial et du pétrole, dont les ressources s'épuisent.

[3] Aussi il est recherché un nouveau paradigme afin de répondre à tout ou partie de ces inconvénients et proposer une solution économique, écologique, modulaire et soutenable de remplacement. En effet cela permet le recyclage de certains produits qui peuvent constituer des économies importantes.

[4] Résumé de l'invention

Afin de résoudre ce problème, l'invention propose un revêtement de sol de voirie modulaire, sous forme de dalles, simples à produire, simple à poser, de manière soutenable et économique.

[5] Pour cela, l'invention a pour objet une dalle de revêtement de surface de voirie comprenant un plateau sensiblement plan et des raidisseurs, disposés sur une même face du plateau, sensiblement perpendiculairement au plateau. La surface de la dalle n'est pas forcement plane et régulière et peut être de forme totalement irrégulière pour générer des bruits ou de la gêne ou une sensation d'inconfort pour l'automobiliste et ainsi agir sur la réduction de vitesse en entrée de rue par exemple.

[6] Des caractéristiques ou des modes de réalisation particuliers, utilisables seuls ou en combinaison, sont:

- le plateau présente une forme apte à réaliser un pavage, préférentiellement une forme hexagonale,

- les raidisseurs présentent une hauteur, perpendiculairement au plateau, sensiblement constante et forment des alvéoles débouchantes, préférentiellement hexagonales et encore préférentiellement adjacentes en réseau nid d'abeille,

- les raidisseurs présentent une hauteur permettant le contact avec le sol, pour une meilleure répartition de la charge supportée par le plateau, cela conduit à une plus grande stabilité de la dalle,

- le plateau comprend au moins un trou, préférentiellement circulaire, encore préférentiellement de dimensions comprises entre 5 et 20 mm,

- au moins un raidisseur comprend au moins un trou,

- la position de la dalle confère aux trous des raidisseurs la régulation des eaux récoltées,

- le plateau comprend, à sa périphérie, au moins une cavité sensiblement semi-annulaire afin de permettre une liaison avec une dalle adjacente au moyen d'un bracelet sensiblement annulaire en matériau élastomère, le bracelet permet la répartition des efforts tangentiels de traction et de compressions intra- dalle,

- une face du plateau, du côté opposé aux raidisseurs, présente une rugosité importante, obtenue par conformation ou par inclusion,

- le plateau comprend encore, en son centre, un insert, préférentiellement circulaire et préférentiellement amovible, cet insert n'est pas systématique,

- le plateau comprend encore un cordon chauffant apte à réaliser un déverglaçage du plateau,

- le plateau et des raidisseurs comprennent encore au moins une fragilisation, afin de pouvoir plier le plateau selon une ligne droite et rompre les raidisseurs sous-jacents,

- la dalle est réalisée par moulage, injection ou par impression 3D, en matériau plastique, en béton ou en matériau composite, préférentiellement chargés en fibres.

[7] Un deuxième aspect de l'invention concerne un plot d'assemblage pour assembler au moins deux dalles adjacentes, plot comprenant au moins un doigt de forme complémentaire des raidisseurs de manière à engager les raidisseurs pour assembler les dites au moins deux dalles adjacentes.

[8] Des caractéristiques ou des modes de réalisation particuliers, utilisables seuls ou en combinaison, sont :

- le plot d'assemblage est réalisé par moulage, injection ou impression 3D, en matériau plastique, en béton ou en matériau composite, rigide ou souple, préférentiellement chargés en fibres.

[9] Un troisième aspect de l'invention concerne une rehausse sensiblement superposable avec une dalle, la dite rehausse comprenant des raidisseurs, parallèles entre eux, de hauteur sensiblement constante, préférentiellement formant des alvéoles débouchantes, préférentiellement hexagonales et encore préférentiellement adjacentes en réseau nid d'abeille et empilables avec les raidisseurs d'une dalle ou d'une autre rehausse.

[10] Des caractéristiques ou des modes de réalisation particuliers, utilisables seuls ou en combinaison, sont:

- la rehausse est réalisée par moulage, injection ou par impression 3D, en matériau plastique, en béton ou en matériau composite, rigide ou souple, préférentiellement chargés en fibres.

[11] Un quatrième aspect de l'invention concerne un collecteur d'eau comprenant une pluralité de dalles, les dalles étant assemblées les unes aux autres et étant orientées les unes par rapport aux autres de sorte que les trous des raidisseurs de la pluralité de dalles définissent ensemble au moins un chemin continu de circulation d'eau s'étendant sous les plateaux de la pluralité de dalles.

1121 Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, faite uniquement à titre d'exemple, et en référence aux figures en annexe dans lesquelles :

[Fig. 1] présente en vue perspective de dessus un mode de réalisation d'une dalle selon l'invention,

[Fig. 2] présente en vue perspective de dessous la dalle de la figure 1,

[Fig. 3] illustre l'assemblage des dalles au moyen de plots d'assemblage,

[Fig. 4] illustre l'assemblage des dalles au moyen de bracelets élastomères [Fig. 5] présente en détail l'interface dalle / plot d'assemblage,

[Fig. 6] présente en vue perspective un mode de réalisation d'une rehausse,

[Fig. 7] présente en vue perspective une voirie équipée,

[Fig. 8] présente en vue perspective coupée l'interface entre une dalle et un insert.

1131 Description des modes de réalisation

En référence à la figure 1, une dalle 1 de revêtement de surface de voirie, comprend un plateau 2 sensiblement plan. Tels que plus particulièrement visible à la figure 2, une dalle 1 comprend encore des raidisseurs 3, disposés sur une seule et même face du plateau 2, fixés au plateau 2sensiblement perpendiculairement. En position opérationnelle de la dalle, les raidisseurs s'étendent sous le plateau.

[14] Selon une autre caractéristique, la forme externe de la dalle 1 et donc la forme du plateau 2 présentent une forme apte à réaliser un pavage. On entend ici un pavage au sens mathématique, soit un recouvrement complet d'une surface, ici la surface d'une voirie, sans espace. Ceci implique notamment que le ou les types de dalles (le pavage peut comprendre plus d'un type de dalles), possèdent certaines caractéristiques géométriques (connexité, complémentarité, symétrie(s), ...) permettant ce pavage. Un pavage à un type de dalle peut, par exemple, comprendre des dalles selon un polyèdre régulier : triangle, carré, hexagone. Selon une caractéristique préférée, en ce qu'elle permet de mieux répartir les efforts, une dalle 1 présente une forme hexagonale régulière.

[15] Compte tenu de l'emploi envisagé d'une telle dalle 1 en recouvrement de voirie, sa taille doit être suffisamment grande pour recouvrir rapidement une surface de voirie. A contrario sa taille doit rester assez limitée pour permettre une manutention aisée, avantageusement par une personne seule. Aussi la dimension « diamétrale » d'une dalle 1 est comprise entre 30 cm et 200 cm, avec deux modes de réalisation préférés : un petit de 50 cm et un grand de 100 cm.

[16] Selon une autre caractéristique, les raidisseurs 3 présentent une hauteur, perpendiculairement au plateau 2, sensiblement constante. Cette hauteur détermine la hauteur de la dalle 1. Cette hauteur est comprise entre 5 et 20 cm, avec une valeur préférentielle de 8 cm. Les raidisseurs 3 forment avantageusement un contour périphérique reprenant la forme, par exemple hexagonale, du plateau 2. Les raidisseurs 3 sont encore disposés sous la surface du plateau 2, avantageusement de manière répartie. Ils peuvent être de forme quelconque. Avantageusement ils sont plans afin de simplifier leur fabrication.

[17] Selon une autre caractéristique, les raidisseurs 3 se rejoignent entre eux, afin de mutuellement se renforcer et former des alvéoles. Ces alvéoles peuvent être de forme, dans un plan parallèle au plateau 2, quelconque, mais sont préférentiellement hexagonales. Ainsi ces alvéoles sont encore préférentiellement adjacentes afin de former un réseau en nid d'abeille.

[18] Selon une autre caractéristique, les raidisseurs 3 ne comprennent que des faces perpendiculaires au plateau 2. Ainsi les éventuelles alvéoles formées sont débouchantes vers le bas, afin de favoriser l'écoulement vertical des eaux pluviales.

[19] Une dalle 1 est destinée à recouvrir une voirie. Elle doit être capable de supporter un piéton et/ou un véhicule roulant. Pour cela, en fonction du matériau constitutif de la dalle 1 et de la destination finale (trottoir, chaussée), ses dimensions peuvent varier. Ainsi le plateau 2 présente une épaisseur comprise entre 5 et 30 mm. Les raidisseurs 3 présentent une épaisseur comprise entre 5 et 30 mm. Il est possible de distinguer les raidisseurs 3 périphériques dont l'épaisseur est comprise entre 5 et 30 et les raidisseurs 3 internes qui peuvent présenter une épaisseur plus faible, typiquement comprise entre 2 et 10 mm.

[20] De même les éventuelles alvéoles peuvent être plus ou moins denses en fonctions des charges. Aussi la taille des alvéoles est avantageusement comprise entre 30 et 100 mm.

[21] Une des fonctions d'une d'une dalle 1 est d'aider au traitement des eaux pluviales. Pour cela, selon une autre caractéristique, le plateau 2 comprend au moins un trou 4. Un tel trou 4 peut être de forme quelconque. Une forme circulaire est cependant préférée. Les dimensions du trou 4 sont inférieures à 20 mm pour répondre à une norme personnes à mobilité réduite. Il convient encore de ne pas présenter une dimension trop petite entraînant un risque de bouchage. Aussi les dimensions du trou 4 sont avantageusement supérieures à 5 mm. Les dimensions du trou 4 sont encore préférentiellement inférieures à 10 mm pour ne pas risquer de retenir les talons de chaussure les plus fins.

[22] Les trous 4 sont avantageusement régulièrement répartis sur la surface du plateau 2. Dans l'exemple illustré, des trous 4 sont pratiqués autour d'un cercle central et le long des 6 « rayons » de l'hexagone. Le nombre de trous 4 peut être adapté à la pluviométrie.

[23] A titre indicatif, la dalle 1 illustrée, pour un diamètre de lm, présente une capacité de percolation d'environ 70 m 3 /h.

[24] Cet au moins un trou 4 permet à l'eau présente sur le plateau 2 de percoler sous le plateau 2. Une fois sous le plateau 2, elle peut rejoindre le sol et s'y infiltrer au droit de la dalle 1, grâce à l'ouverture vers le bas des raidisseurs 3 / alvéoles débouchantes. Si l'infiltration est insuffisante, la dalle 1, au moyen des raidisseurs 3 / alvéoles offre un stockage temporaire des eaux pluviales en attente de leur écoulement/infiltration.

[25] Selon une autre caractéristique, au moins un raidisseur 3 comprend au moins un trou 5. Un tel trou 5, percé dans un raidisseur 3 vertical lorsque la dalle 1 est opérationnelle, permet un écoulement latéral des eaux pluviales entre deux alvéoles et / ou entre deux dalles. Selon un mode de réalisation préféré, plusieurs raidisseurs d'une même dalle comprennent au moins un trou 5 et la pluralité de trous 5 d'une même dalle sont répartis dans les raidisseurs de sorte à former un chemin de circulation d'eau sous le plateau en vue d'une collecte par un réseau ou d'une infiltration sous une autre dalle 1. L'orientation des dalles (et donc du chemin de circulation d'eau) selon la pente ou perpendiculaire à la pente permet une accélération ou un ralentissement de l'écoulement de l'eau. [26] A titre indicatif, la dalle 1 illustrée, pour une hauteur de 8 cm offre un volume de stockage d'environ 75 l/m 2 . Ainsi une dalle 1 de diamètre lm, offre un volume de stockage d'environ 50 I.

[27] Tel que visible aux figures 1 et 3 et plus particulièrement à la figure 4, le plateau 2 comprend, à sa périphérie, au moins une cavité 10 sensiblement semi-annulaire. Dans le mode de réalisation illustré chaque dalle 1 comprend 2 telles cavités 10 semi-annulaires par côté, soit 6 cavités 10. Deux dalles 1 identiques, disposées côte à côte, ont leurs cavités 10 en regard. Deux cavités 10 en regard forment alors une cavité annulaire apte à accueillir un bracelet 11 sensiblement annulaire. Un bracelet 11 est souple, par exemple en matériau élastomère. Ceci permet de réaliser une liaison entres dalles 1 adjacentes. Selon une caractéristique préférentielle, les cavités 10 semi-annulaires sont disposées de manière équirépartie sur la périphérie / sur chaque côté du plateau 2.

[28] Il a été vu que les raidisseurs 3 se retrouvent sous la dalle 1 en utilisation. Aussi l'autre face 6 du plateau 2, du côté opposé aux raidisseurs 3, est la surface supérieure, visible. A ce titre de face visible, elle peut présenter toute finition esthétique ou décorative. La face 6 est la face supportant le piétinement et/ou le roulage. A ce titre de face d'usure, elle peut comprendre une couche superficielle d'usure, par exemple rapportée. Afin d'apporter encore une bonne adhérence, y compris en conditions humides ou verglacées, cette face 6 présente une rugosité importante. Cette rugosité peut être obtenue par conformation de la surface de cette face 6. Elle peut être usinée. Il est encore possible d'imiter, par exemple, par moulage, tout état de surface. Il est ainsi possible de reproduire la rugosité d'un revêtement béton, granulaire ou bitumineux. Cette rugosité peut encore être obtenue, alternativement ou complémentairement, par inclusion. Il est ainsi possible d'inclure des grains de sable ou autres corps durs équivalents à la surface.

[29] Le plateau 2 de la figure 1 est monobloc. Selon une caractéristique alternative, visible aux figures 3, 4 et plus en détail à la figure 8, le plateau 2 comprend encore, préférentiellement en son centre, un insert 7. Cet insert 7 peut présenter une forme quelconque, avec une préférence pour une forme présentant une symétrie centrale, afin de permettre plusieurs orientations. Ainsi un triangle, un carré, un pentagone, un hexagone, un octogone, etc. permet respectivement 3, 4, 5, 6, 8, etc. orientations différentes. Selon une autre caractéristique préférée cette forme est circulaire afin de permettre indifféremment toutes les orientations. Ledit insert 7 est avantageusement amovible.

[30] Un tel insert 7 peut être employé à réaliser une signalétique. Ainsi tel qu'illustré, l'insert 7 comporte un pictogramme « bureau d'information » assorti d'une flèche indiquant la direction pour s'y rendre. L'insert 7 peut encore comprendre des éléments fonctionnels: tels que capteurs solaires, éclairage, etc. Ceci permet de réaliser une signalétique dynamique, en ce qu'elle inclut par exemple un clignotement.

[31] La taille/proportion de l'insert 7 peut être quelconque. Le modèle illustré présente une dimension/diamètre environ 20 cm.

[32] Selon une autre caractéristique, le plateau 2 comprend encore un cordon chauffant apte à réaliser un déverglaçage du plateau 2. Ce cordon chauffant peut être intégré dans l'épaisseur ou avantageusement à la périphérie du plateau 2. [33] Une dalle 1 est le plus souvent disposée à plat et sensiblement horizontalement. Il peut encore arriver que le revêtement réalisé avec les dalles 1 présente des différences de niveau. Aussi il est possible de plier une dalle 1. Ce pliage s'effectue le long d'une droite, selon un angle, positif ou négatif, d'amplitude au plus égale à 15°. Pour réaliser un tel pliage, il convient de rompre les raidisseurs 3 présents au droit de la ligne de pliage. Afin de faciliter l'opération de pliage, le plateau 2 et/ou des raidisseurs 3 comprennent avantageusement encore au moins une fragilisation. Cette fragilisation permet de simplifier l'opération de rupture des raidisseurs 3 sous-jacents à la ligne de pliage du plateau 2. Cette fragilisation est réalisée par exemple par diminution locale de l'épaisseur de matière.

[34] Une dalle 1 peut être réalisée en tout matériau. De manière préférée elle peut être réalisée en matériau plastique, en béton, en matériau composite ou tout matériau équivalent. Il est possible de charger ledit béton avec des matériaux de renfort, tels que des fibres. De manière encore plus préférée, afin de proposer une alternative écologique, économique et soutenable, une dalle 1 peut être réalisée en matériau plastique, tel un matériau thermoplastique : polyéthylène, polyoléfine, etc. Il est encore possible de renforcer la matrice plastique en insérant des fibres, telle que verre ou autre. Il est possible et avantageux d'utiliser du plastique recyclé. Ainsi, alors que les matériaux béton, granulaires ou bitumineux souffrent d'une raréfaction, l'invention offre un débouché à la filière, très demandeuse, du recyclage des plastiques. Avantageusement, une dalle 1 est recyclable.

[35] Il est encore possible d'inclure dans la composition du matériau d'une dalle 1, d'autres composants : adjuvant, teinte, protection anti UV, etc.

[36] Une dalle 1 peut être réalisée partout moyen. De manière préférée, elle peut être réalisée par moulage. Cette technique est classique et simple de mise en oeuvre, tant pour le béton que pour le plastique et permet de grandes séries. Alternativement une dalle 1 peut être réalisée par impression 3D. Cette technique est opérationnelle pour le plastique et est émergente pour le béton.

[37] Tel qu'illustré aux figures 3 et 5, l'invention concerne encore un plot d'assemblage 9. Un tel plot d'assemblage 9 est conformé pour permettre d'assembler au moins deux dalles 1 adjacentes. Pour cela un plot d'assemblage 9 comprend au moins un doigt 14, de forme complémentaire des raidisseurs 3. Ainsi, ledit au moins un doigt 14 est apte à engager les raidisseurs 3. Un tel plot d'assemblage 9 est avantageusement disposé à la frontière entre au moins deux dalles 1, soit à la frontière entre deux ou préférentiellement trois dalles hexagonales. Un plot d'assemblage 9 comprend au moins un doigt 14 apte à engager les raidisseurs de chacune des dalles 1 adjacentes pour les assembler. Tels que visible à la figure 5, les plots d'assemblage 9 sont disposés sous les dalles 1, soit contre le sol sous-jacent. Un plot d'assemblage 9 peut être fixé au sol par au moins une vis 15. Il est de même possible de fixer les dalles 1 sur les plots d'assemblages 9 par au moins une vis 15. Selon un mode de réalisation préféré, une vis 15 est disposée à la frontière entre deux ou préférentiellement trois dalles 1 et est vissée dans un plot d'assemblage 9, préférentiellement en son centre.

[38] A l'instar d'une dalle 1, un plot d'assemblage 9 peut avantageusement être réalisé par moulage ou par impression 3D, en matériau plastique ou en béton, préférentiellement chargés en fibres. [39] L'invention concerne encore une rehausse 12. Une telle rehausse 12 est illustrée à la figure 6. Elle est sensiblement superposable avec une dalle 1, en ce qu'elle présente sensiblement la forme d'une dalle 1.

Elle comprend avantageusement des raidisseurs 13, parallèles entre eux, verticaux, de hauteur sensiblement constante, préférentiellement formant des alvéoles débouchantes, préférentiellement hexagonales et encore préférentiellement adjacentes en réseau nid d'abeille.

[40] Selon une caractéristique importante, les raidisseurs 13 sont conformés de manière à ce qu'une dalle 1 soit empilable sur une rehausse 12 et de plus afin qu'une rehausse 12 soit empilable sur une autre rehausse 12.

[41] Les raidisseurs 13 sont débouchés afin de ne pas s'opposer à un écoulement vertical de liquide. De plus les raidisseurs 13 comprennent avantageusement des trous 17 dans leurs parois, toutes verticales, afin de permettre une circulation latérale/horizontale des eaux pluviales.

[42] Tel qu'illustré à la figure 7 il est possible d'empiler au moins une rehausse 12 et le cas échéant jusqu'à quatre rehausses 12, voire plus. Un tel empilage peut permettre d'accommoder une irrégularité du sol sous-jacent. Il peut encore permettre une augmentation de la capacité de stockage de liquide. Ainsi une rehausse 12, telle qu'illustrée, d'une hauteur de 12 cm, ajoute une capacité de stockage de 120 l/m 2 , soit 80 I pour une rehausse d'I m. Ainsi, il peut être ajouté d'autant plus de rehausses 12 que le sol sous-jacent est peu absorbant, ou que les débits pluviaux sont importants.

[43] A l'instar des dalles 1 et des plots d'assemblage 9, une rehausse 12 est avantageusement réalisée par moulage, injection ou par impression 3D, en matériau plastique, en béton ou en matériau composite, préférentiellement chargés en fibres.

[44] A titre indicatif, pour une réalisation en matière plastique, une dalle 1 d'I m présente un poids d'environ 11 kg. Une rehausse de même matière et taille présente un poids d'environ 12 kg. Le poids est indicatif et peut varier en fonction de la matière et des dimensions. Ceci autorise une manutention aisée par un opérateur seul.

[45] Tel que montré à la figure 7, un revêtement réalisé en dalles 1 permet une intégration des gaines techniques des différents réseaux 18 pouvant être présents sous la voirie. L'invention apporte une facilité d'accès à ces réseaux 18. Il est en effet aisé de démonter une ou plusieurs dalles 1 et de les remonter ensuite, sans nécessiter un engin de travaux public et son opérateur. Ceci est à comparer à la saignée d'un revêtement béton ou bitume, et à sa réfection ensuite. L'aisance de montage / démontage est encore avantageuse pour remplacer une dalle 1, pour changer sa teinte ou sont apparence ou pour la rénover. Une ancienne dalle 1 retirée peut avantageusement être recyclée.

[46] L'utilisation de dalles 1, qui quadrillent la surface de voirie, facilite encore le repérage de la position des réseaux 18. Le repérage peut être obtenu en « comptant » les dalles 1 ou encore être inscrit sur les dalles 1 elles-mêmes.

[47] L'invention concerne encore un collecteur d'eau comprenant une pluralité de dalles 1 ; les dalles sont assemblées les unes aux autres et sont orientées les unes par rapport aux autres de sorte que les trous 5 des raidisseurs de la pluralité de dalles définissent ensemble au moins un chemin continu de circulation d'eau s'étendant sous les plateaux de la pluralité de dalles. La pénétration de l'eau dans le collecteur se fait par percolation de l'eau à travers les trous 4 des plateaux des dalles. L'eau s'écoule ensuite sous les plateaux le long du chemin défini par les trous 3 des raidisseurs de l'ensemble des dalles formant le collecteur.

[48] Le nombre de dalles le long du chemin formé par le collecteur est ajusté en fonction notamment de la distance sur laquelle l'eau doit être évacuée (qui peut atteindre plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de mètres, en fonction du volume d'eau à évacuer et de la quantité de trous 5 sous les plateaux des dalles. De manière similaire, la largeur du chemin formé par le collecteur peut être ajustée en fonction de la surface sur laquelle l'eau doit être collectée.

[49] Comme expliqué plus haut en lien avec la figure 7, il est possible de positionner une ou plusieurs rehausses 12 sous certaines au moins des dalles 1 du collecteur pour s'accommoder d'une irrégularité du sol sous le collecteur. Egalement, il est possible d'augmenter globalement le débit ou le volume du collecteur d'eau en positionnant des rehausses sous certaines ou sous chaque dalle du collecteur.

[50] De préférence, les dalles et les éventuelles rehausses formant le collecteur sont logées dans un décaissement ou une tranchée prévue à cet effet de sorte que les plateaux des dalles formant le collecteur affleurent le sol ou la voirie.

[51] L'invention a été illustrée et décrite en détail dans les dessins et la description précédente. Celle-ci doit être considérée comme illustrative et donnée à titre d'exemple et non comme limitant l'invention à cette seule description. De nombreuses variantes de réalisation sont possibles.

1521 Liste des signes de référence

1: dalle,

2: plateau,

3 : raidisseur,

4 : trou (plateau),

5 : trou (raidisseur),

6 : face d'usure,

7 : insert,

8 : cordon chauffant,

9: plot d'assemblage,

10 : cavité semi-annulaire

11 : bracelet annulaire,

12 : rehausse,

13: raidisseur (rehausse)

14: doigt,

15 : vis,

16: corps rehausse,

17 : trou rehausse, 18 : réseaux.