La présente invention concerne un système d’entraînement d’un écran mobile dans une installation de fermeture ou de protection solaire, ainsi qu’une installation de fermeture ou de protection solaire incluant, entre autres, un tel système d’entraînement.

De façon connue, une installation de fermeture ou de protection solaire comprend un écran déplaçable entre deux positions dites de fin de course, en particulier un écran enroulable, tel qu’un tablier souple, par exemple un tablier formé par des lames articulées entre elles ou par une toile de store. Une telle installation comprend classiquement un tube d’enroulement sur lequel est fixé et s’enroule l’écran enroulable ou sur lequel s’enroule un cordon ou une lacette solidaire de cet écran. Une telle installation comprend, en outre, un actionneur électromécanique qui inclut, entre autres, un moteur électrique et qui est prévu pour entraîner le tube d’enroulement en rotation afin de déployer ou de replier l’écran selon les souhaits d’un utilisateur.

Dans certaines installations, il est possible d’alimenter le moteur électrique de l’actionneur à partir du secteur, ce qui est réalisé au moyen d’un câble conducteur qui circule jusqu’à l’actionneur. Dans d’autres installations, en particulier en cas de rénovation, l’actionneur doit pouvoir fonctionner de façon autonome, sans être relié au secteur. Dans ce cas, il est connu de FR-A-3 059 657 ou de EP-A-3 219 888 d’utiliser une ou plusieurs batteries permettant d’alimenter le moteur électrique de l’actionneur électromécanique sans avoir besoin de se brancher sur le secteur.

Dans ce genre d’installation, un empilement de batteries est effectué, ce qui permet de délivrer au moteur électrique de l’actionneur une tension égale à la somme des tensions de ces différentes batteries. Ainsi, il n’est pas rare de disposer, les unes derrière les autres, huit piles, voire plus, à l’intérieur d’un logement formé par un carter d’un actionneur électromécanique tubulaire ou un tube d’enroulement.

Compte-tenu des tolérances de fabrication des batteries et du carter de l’actionneur, la longueur d’un tel empilement est variable, de même que la longueur du logement de réception des batteries, au point qu’il existe un risque de défaut de contact électrique, par exemple entre, d’une part, des bornes positives ou négatives des deux batteries disposées aux deux extrémités de l’empilement et, d’autre part, des plots raccordés à des câbles électriquement conducteurs prévus pour l’alimentation d’un moteur électrique de l’actionneur ou d’une unité électronique associée II existe éventuellement un défaut de contact électrique entre deux batteries elles-mêmes. L’utilisation d’une languette élastiquement déformable au niveau d’un des plots de contact, voire de ces deux plots de contact, ne permet pas d’absorber ces variations dimensionnelles relativement importantes qui découlent de l’addition des tolérances de fabrication des batteries et des tolérances de fabrication du carter de l’actionneur.

C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention en proposant un nouveau système d’entraînement d’un écran mobile au sein d’une installation de fermeture ou de protection solaire, dans lequel un empilement de batteries disposé à l’intérieur d’un logement prévu à cet effet dans un actionneur électromécanique tubulaire est en contact électrique pérenne avec le reste d’un circuit d’alimentation en courant d’un moteur électrique ou d’une carte électronique de cet actionneur.

A cet effet, l’invention concerne un système d’entraînement d’un écran mobile dans une installation de fermeture ou de protection solaire, ce système comprenant un tube d’enroulement de l’écran mobile, lui-même mobile en rotation autour d’un axe de rotation, ainsi qu’un actionneur électromécanique tubulaire d’entrainement du tube d’enroulement, cet actionneur étant logé dans le tube d’enroulement. Un logement est prévu, à l’intérieur du tube d’enroulement, pour la réception d’au moins deux batteries destinées à l’alimentation d’un moteur électrique de cet actionneur électromécanique tubulaire. Un mécanisme de rattrapage de jeu axial est disposé dans le logement de réception. En outre, ce mécanisme de rattrapage de jeu comprend un support monté dans le logement de réception et un piston, coulissant par rapport au support selon un axe de coulissement parallèle à un axe longitudinal de ce logement, en étant guidé par le support. Ce piston est équipé d’un organe de contact électrique avec une borne d’une batterie adjacente. Un ressort hélicoïdal est intercalé axialement, le long de l’axe de coulissement du piston, entre le support et le piston et exerce, sur le piston, un effort de rappel élastique en direction de la batterie adjacente. En outre, le piston comprend une tige engagée dans un orifice traversant du support et le ressort hélicoïdal est disposé autour de cette tige, en appui axial contre, d’une part, le support et, d’autre part, le piston.

Grâce à l’invention, le mécanisme de rattrapage de jeu disposé, de préférence, au voisinage du fond du logement de réception des batteries permet de compenser des variations dimensionnelles de l’empilement de batteries disposé dans ce logement grâce au piston qui, sous l’effet de l’effort élastique exercé par le ressort hélicoïdal, demeure plaqué contre la borne la plus proche de la batterie adjacente. Le mécanisme de rattrapage de jeu du système d’entraînement de l’invention permet de compenser des variations dimensionnelles de l’empilement de batteries supérieures ou égales à 12 millimètres (mm), voire à 15 mm, ce qui ne serait pas possible avec une simple languette élastique formant un contact électrique au voisinage du fond du logement de réception des batteries. L’invention permet de diminuer l’encombrement radial du mécanisme de rattrapage de jeu et facilite l’intégration d’une carte de circuit imprimé et de composants électroniques, utilisés par exemple comme une protection « hardware » pour l’inversion de sens. Le contact des bornes de batteries peut avoir lieu directement avec cette carte de circuit imprimé. La structure du piston et le positionnement du ressort hélicoïdal permettant de constituer une butée mécanique qui évite qu’un utilisateur insère un trop grand nombre de batteries dans le logement de réception, au risque de casser le mécanisme.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel système d’entraînement peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises selon toute combinaison techniquement admissible :

- Le piston supporte une carte de circuit imprimé, qui porte l’organe de contact électrique et un connecteur électrique de branchement d’au moins un câble conducteur.

- Chaque câble conducteur branché sur le connecteur électrique s’enroule sur au moins 180° autour de l’axe de coulissement du piston.

- Le support est pourvu d’une jupe périphérique définissant un logement de réception d’une portion d’au moins un câble conducteur branché sur la carte de circuit imprimé et enroulée autour de l’axe de coulissement du piston.

- Le piston comprend des organes d’accrochage de la carte de circuit imprimé dans une configuration où cette carte est perpendiculaire à l’axe de coulissement du piston.

- Le support comprend un relief de blocage en rotation, autour d’un axe longitudinal du logement de réception, à l’intérieur de ce logement.

- La tige du piston est pourvue de reliefs d’encliquetage dans l’orifice traversant du support et ces reliefs forment des moyens de retenue temporaire du ressort hélicoïdal sur cette tige en cours d’assemblage du mécanisme de rattrapage de jeu.

- Le support et le piston sont chacun pourvus d’une jupe périphérique et les deux jupes délimitent ensemble, radialement vers l’extérieur par rapport à l’axe longitudinal, un logement de réception du ressort hélicoïdal.

Selon un autre aspect, l’invention concerne une installation de fermeture ou de protection solaire qui comprend un écran mobile par enroulement sur un tube d’enroulement, ainsi qu’un système d’entraînement tel que mentionné ci-dessus. L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d’un mode de réalisation d’un système d’entraînement et d’une installation de protection solaire conformes à son principe, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une coupe schématique axiale de principe d’une installation de protection solaire conforme à l’invention ;

- la figure 2 est une vue partielle à plus grande échelle de l’intérieur d’un logement de réception de batteries appartenant à l’installation de la figure 1 , cette vue montrant, entre autres, un dispositif de rattrapage de jeu dans une première configuration ;

- la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de rattrapage de jeu selon un premier angle ;

- la figure 4 est une vue en perspective du même dispositif de rattrapage de jeu selon un deuxième angle ;

- la figure 5 est une vue en perspective du même dispositif de rattrapage de jeu suivant un troisième angle ;

- les figures 6 et 7 sont respectivement des coupes en perspective selon les plans VI et VII à la figure 5 ;

- la figure 8 est une coupe axiale correspondant au détail VIII à la figure 2 ;

- la figure 9 est une coupe axiale analogue à la figure 8, lorsque le dispositif de rattrapage de jeu est dans une deuxième configuration ;

- la figure 10 est une vue en perspective analogue à la figure 5, lorsque le dispositif de rattrapage de jeu est dans la deuxième configuration ; et

- la figure 1 1 est une coupe analogue à la figure 1 d’une installation conforme à un deuxième mode de réalisation de l’invention.

La figure 1 représente un système 1 d’entraînement d’un écran 6 formant un store enroulable monté en partie supérieure d’une ouverture O de porte ou de fenêtre d’un bâtiment. Ce système d’entraînement 1 fait partie d’une installation de protection solaire 200 qui comprend, outre le système d’entraînement 1 et l’écran 6, un caisson ou coffre 4 à l’intérieur duquel est installé le système d’entraînement 1.

L’écran peut être formé par une toile ou un ensemble de lames articulées entre elles. Dans le cas de l’application de l’invention à une installation de fermeture, l’écran peut être une grille.

Le système d’entraînement 1 comprend un actionneur 3 et un tube d’enroulement 5, mobile en rotation autour d’un axe X-X’ qui est horizontal en configuration montée de l’installation 200 et qui constitue un axe longitudinal pour le tube d’enroulement 5. L’axe X-X’ est un axe central ou un axe de référence du système d’entraînement 1. Dans ce qui suit, sauf mention contraire, les termes « axial » et « radial » sont employés en référence à cet axe central X-X’ ou à un axe confondu avec celui-ci.

Dans cet exemple de réalisation, le système d’entraînement 1 comprend également un ressort de compensation 7 permettant de compenser partiellement le couple exercé par le poids de l’écran 6. Ceci n’est toutefois pas obligatoire.

L’actionneur 3 est monté au moins partiellement à l’intérieur du tube d’enroulement 5 et entraîne celui-ci en rotation autour de l’axe X-X’ par l’intermédiaire d’une pièce de liaison 34 dite « roue d’entraînement ». Le tube d’enroulement 5 est monté avec possibilité de rotation dans le coffre 4 par l’intermédiaire de deux bagues 42 et 44 formant des paliers disposés chacun au voisinage d’une extrémité de ce tube d’enroulement. L’actionneur 3 s’étend le long de l’axe central X-X’ et comprend une enveloppe ou carter tubulaire 30. A l’intérieur de ce carter tubulaire sont logés un ensemble d’alimentation 26, comprenant huit batteries d’accumulateurs 262 disposées les unes derrière les autres le long de l’axe X-X’, une unité électronique de pilotage 31 , un moteur électrique 33, ainsi qu’un réducteur et un frein non représentés et qui sont optionnels. Les batteries 262 sont, par exemple, de type LR14.

En variante, le carter 30 peut être bipartite et l’ensemble d’alimentation 26 peut être logé dans une première partie du carter tubulaire connectée par un faisceau de fils conducteurs à une deuxième partie du carter tubulaire 30 dans laquelle se trouvent la carte électronique de pilotage 31 et le moteur électrique 33.

Le moteur électrique 33 est, de préférence, un moteur à courant continu et présente un stator 37 fixe par rapport au carter 30 et un rotor 38 qui entraîne, par l’intermédiaire du réducteur, un arbre de sortie 32. Cet arbre de sortie entraîne lui-même le tube d’enroulement 5 par l’intermédiaire de la roue d’entraînement 34 qui est fixée en rotation à la fois sur l’arbre de sortie 32 et sur le tube d’enroulement 5. L’unité électronique de pilotage 31 assure le fonctionnement du moteur électrique 33 en mettant en relation, selon les ordres de déplacement reçus, par exemple de la part d’une télécommande 70, l’ensemble d’alimentation 26 et le moteur électrique 33.

L’actionneur 3 comporte une tête 36 qui fait saillie à l’extérieur du tube d’enroulement 5. La tête 36, qui peut également être qualifiée de « point fixe », est constituée de deux oreilles destinées à coopérer avec des reliefs de formes correspondantes ménagés sur un support 46 fixé à l’intérieur du caisson 4. Ainsi, la tête 36 permet de supporter l’actionneur 3 et le tube d’enroulement 5 du côté du support 46. La tête 36 permet, en outre, une reprise de couple en sortie de l’actionneur 3. C’est pourquoi elle peut être qualifiée de « point fixe » pour cet actionneur.

On note 52 l’extrémité du tube d’enroulement tournée vers le support 46. On note 54 l’extrémité opposée du tube d’enroulement 5.

La tête 36 est prévue du côté de l’extrémité 52.

Du côté de l’extrémité 54, un arbre 40 relie une partie interne de la bague 44 avec le caisson 4, afin de supporter le tube d’enroulement 5 dans le caisson 4.

La bague 42 formant palier du côté de l’extrémité 52 comprend une partie cylindrique entourant au moins en partie le carter 30 et/ou la tête 36 et une collerette 56, qui obture l’espace radial qui existe entre ce tube 5 et le carter 30 de l’actionneur 3. On note 30a la partie du carter 30 qui définit un logement L26 dans lequel sont disposées les différentes batteries 262 au sein de l’ensemble d’alimentation 26. Ici, la partie 30a est monobloc, ou à tout le moins rigidement liée, avec la partie du carter 30 qui entoure les composants 31 et 33.

Dans l’exemple, l’ensemble d’alimentation 26 comprend huit batteries 262. Ce nombre n’est toutefois pas limitatif. Le nombre de batteries doit seulement être supérieur ou égal à deux, et par exemple égal à douze, le nombre maximum de batteries étant limité par la longueur maximale souhaitée pour l’actionneur 3. Le type et le nombre de batteries est déterminé en fonction de la tension d’alimentation souhaitée pour le moteur électrique 33.

Comme visible à la figure 2, le logement L26 s’étend le long d’un axe longitudinal A26 qui est confondu avec l’axe XX’ en configuration montée de l’installation 200. Ce logement L26 s’étend entre une ouverture 026 qui est obturée par une trappe 27 et un fond F26 qui définit l’extrémité du logement L26 opposée à l’ouverture 026.

Conformément à l’invention, un mécanisme 100 de rattrapage de jeu, parallèlement à l’axe A26, est disposé au voisinage du fond F26, en étant prévu pour recevoir, en appui, une borne positive 264 d’une batterie 262 qui est la batterie la plus éloignée de l’ouverture 026 au sein de l’empilement de batteries disposé dans le logement L26.

Pour la clarté du dessin, aux figures 2, 8 et 9, les batteries 262 sont représentées en traits d’axe, par la trace de leurs enveloppes respectives.

Le mécanisme de rattrapage de jeu 100 comprend un support 102 et un piston 104, ce piston supportant une carte de circuit imprimé 106. On note A100 un axe longitudinal du mécanisme de rattrapage de jeu 100 qui est confondu avec l’axe A26 lorsque le mécanisme de rattrapage de jeu 100 est monté dans le logement de réception L26. Le piston 104 est mobile par rapport au support 102 en translation selon l’axe A100.

En variante, les axes A26 et A100 peuvent être parallèles mais non confondus, du fait notamment de la présence d’un support de batteries ou de la nécessité de passer des conducteurs électriques, notamment de type antenne ou câble, parallèlement aux batteries.

Sur la face 108 de la carte de circuit imprimé 106 opposé au support 102, cette carte de circuit imprimé est pourvue d’un plot 1 10 de contact électrique avec la borne positive 264 de la batterie 262 adjacente. Ce plot forme une surépaisseur sur le circuit imprimé, visible à la figure 2.

Sur sa face 1 12 opposée à la face 1 10, la carte de circuit imprimé 106 porte un connecteur 1 14, raccordé électriquement au plot 1 10 et sur lequel sont branchés un ou plusieurs câbles conducteurs permettant, d’une part, de raccorder le plot 1 10 au moteur électrique 33 et/ou à la carte électronique 31 et éventuellement, d’autre part, d’alimenter des composants électroniques non représentés, également supportés par la carte électronique 106 et qui ont par exemple une fonction de sécurité pour éviter un endommagement de la carte électronique 31 en cas de positionnement inversé des batteries. En variante ou en complément, un ou plusieurs câbles conducteurs peuvent également être soudés sur la carte de circuit imprimé 106.

La direction de branchement du ou des câbles conducteurs sur le connecteur 1 14 est telle que représentée par la flèche F2 à la figure 4, c’est-à-dire parallèle à la face 1 12 de sorte que le ou les câbles conducteurs peuvent s’enrouler autour de l’axe central A100 du mécanisme de rattrapage de jeu 100 sur au moins 180°, de préférence sur au moins 360° , avant de changer de direction en passant au sein du support 102, à travers des orifices non représentés, pour ressortir de celui-ci par son côté visible à la figure 5, au moins pour certains d’entre eux. Le cheminement de ce ou ces câbles, qui ne sont pas visibles en tant que tels, est représenté par les traits d’axe épais 1 16, uniquement aux figures 3 à 5.

Le support 102 est immobilisé dans la partie 30a du carter 30, au voisinage du fond F26 du logement L26 en alignant l’axe A100 sur l’axe A26. Pour ce faire, le support 102 est équipé, sur sa surface périphérique externe 1022, de plusieurs godrons ou nervures 1024 qui participent au coincement du support 102 dans le logement L26. En variante, les godrons 1024 peuvent être supprimés.

Le support 102 est également pourvu d’une encoche 1026 ménagée dans un bloc parallélépipédique 1028 et qui est destinée à coopérer avec un moyen de fixation tel qu’une vis ou un rivet, pour immobiliser le support 102 par rapport à la partie du carter 30 définissant le logement L26. Une surépaisseur localisée 1024a du support 102 coopère avec un logement correspondant du carter 30, qui n’est pas représenté, pour immobiliser le support en rotation autour des axes A26 et A100 confondus dans le logement L26.

En variante, le bloc 1028 peut être plein, c’est-à-dire dépourvu d’encoche 1026.

Le support 102 comprend une paroi 1030 axiale, c’est-à-dire perpendiculaire à l’axe A100, dans laquelle est ménagée une ouverture 1031 centrée sur cet axe. Le support 102 comprend également une jupe interne 1032 de forme annulaire et centrée sur l’axe A100, ainsi qu’une jupe externe 1034 qui entoure la jupe 1032 à distance de celle-ci, à partir d’un talon 1036, et en s’éloignant de ce talon jusqu’au-delà de la paroi axiale 1030. Un espace annulaire E102 est défini par le support 102, entre les jupes 1032 et 1034, radialement à l’axe A100. Cet espace annulaire E102 permet de limiter l’épaisseur radiale des parties constitutives du support 102 et de mieux contrôler sa géométrie.

Le support 1032 comprend également une deuxième jupe 1038 qui s’étend, à l’opposé de la jupe 1034 par rapport au talon 1036, à distance axiale de la jupe 1032 de sorte qu’un logement L102 est défini radialement entre les jupes 1032 et 1038, du côté du talon 1036 opposé à la jupe 1034, ce logement étant ouvert en direction de la carte de circuit imprimé 106 lorsque le support 1032 est assemblé au piston 104. Ce logement L102 permet de recevoir le ou les câbles branchés sur le connecteur 1 14 et qui s’enroulent autour de l’axe A100, comme mentionné ci-dessus, pour éviter notamment que ceux-ci ne soient pincés lors du coulissement du piston 104 par rapport au support 1032.

Le support 102 est formé par une pièce monobloc en matériau synthétique.

Le piston 104 est, quant à lui, constitué de trois pièces à savoir une tige 1042 et un manchon 1044 réalisés en matériau synthétique, ainsi qu’une vis métallique ou synthétique d’assemblage des pièces 1042 et 1044 entre elles.

Le matériau synthétique utilisé pour fabriquer les pièces 102, 1042 et 1044, voire 1046, est, par exemple, du polyamide 6-6.

La tige 1042 comprend deux languettes 1042a et 1042b engagées dans l’ouverture 1031 et séparées par une fente 1042c. Chaque languette 1042a et 1042b est pourvue d’un crochet externe 1042d de section globalement triangulaire qui empêche les extrémités des languettes 1042a et 1042b opposées à la vis 1046, de traverser l’ouverture 1031 une fois qu’elles ont été engagées dans cette ouverture. Ainsi, la tige 1042 est encliquetée dans le support 102. La course du piston 104, le long de l’axe A100 et dans un sens d’éloignement de la carte de circuit imprimé par rapport au support 102, est limitée par l’appui des crochets 1042d contre la surface axiale 1030. Ainsi, lorsque toutes les batteries 262 sont retirées et la trappe 27 est ouverte, le piston ne risque pas de solliciter les câbles conducteurs à l’arrachement, voire de tomber hors du logement L26.

D’autre part, l’extrémité 1042e de la tige 1042 opposée aux languettes 1042a et 1042b est engagée dans une douille 1044a formée par le manchon 1044. Ce montage des parties 1042 et 1044 l’une dans l’autre, ainsi que l’utilisation de la vis 1046 assure une liaison rigide et pérenne entre les parties 1042 et 1044.

Le manchon 1044 comprend une jupe périphérique 1044a ainsi que des pattes 1044b qui se terminent par des plaquettes 1044d d’accrochage et de retenue de la carte de circuit imprimé 106 sur le piston 104. Des crochets 1044e prévus sur les plaquettes 1044d coopèrent avec le bord de la carte de circuit imprimé 106 pour immobiliser celle-ci sur le piston 104. Ceci permet un montage en glissière de la carte de circuit imprimé 106 sur le piston 104, dans le sens de la flèche F4 à la figure 3 soit perpendiculairement à l’axe A100 selon lequel coulisse le piston 104. La carte de circuit imprimé 106 est alors perpendiculaire à l’axe A100.

Lorsque le mécanisme de rattrapage de jeu 100 est monté, la tige 1042 traverse l’ouverture 1031 comme expliqué ci-dessus et les jupes 1032 et 1044b définissent ensemble, autour de la tige 1042, un logement L120 de réception du ressort 120 dans une configuration où celui-ci est en appui, d’une part, sur la paroi 1030 et, d’autre part, sur une paroi axiale 1044f du manchon 1044, laquelle est perpendiculaire à l’axe A100. Dans cette configuration, le ressort 120 est intercalé axialement entre les parois 1030 et 1044f et comprimé, selon la direction de l’axe A100, de sorte qu’il exerce sur le piston 104 un effort E120 axial, c’est-à-dire parallèle à l’axe A100, dirigé vers la carte de circuit imprimé 106 qui, puisqu’elle est solidaire du piston 100, est ainsi poussée en direction de la borne positive 264 de la batterie 262 adjacente, quelle que soit la position de cette borne positive le long de l’axe A26, dans une plage de tolérances correspondant à la course C104 du piston entre ses deux positions extrêmes, en fonctionnement normal. Ces positions sont respectivement représentées aux figures 2 à 8, d’une part, 9 et 10 d’autre part. La course C104 est supérieure à 12 mm, de préférence de l’ordre de 15 mm.

Dans la position extrême, des figures 1 à 8, les crochets 1042d sont en appui contre la paroi 1030. Dans la position extrême des figures 9 et 10, les plaquettes 1044d sont disposées, le long de l’axe A100, à une distance axiale d100 égale à 1 mm environ par rapport au bord libre de la jupe 1038. Ainsi, il existe une possibilité de surcourse, au- delà de la position extrême en fonctionnement normal représentée aux figures 9 et 10, ce qui permet, d’une part, de limiter les risques de cisaillement d’un câble conducteur sortant accidentellement du logement L102 et, d’autre part, d’accommoder un déplacement supplémentaire résultant d’une mauvaise manipulation de la part d’un utilisateur, ou d’un choc.

Les formes respectives du support 102 et du piston 104 sont telles que le support 102 guide le piston 104 en translation selon l’axe A100, notamment car la jupe périphérique 1044b pénètre dans et est guidée par la jupe 1032, et car la tige 1042 est guidée dans l’ouverture 1031 .

Comme visible à la figure 3, le support 102 est équipé de deux encoches 1023 et 1025 de passage des fils conducteurs.

En outre, deux projections 1027 et 1029 sont disposées de part et d’autre des encoches 1023 et 1025 et s’étendent, à partir du support 102, en direction de la carte de circuit imprimé 106. Ces projections 1027 et 1029 ont pour fonction de permettre l’accrochage et la retenue d’un guide-fil non représenté dans lequel circulent, en direction de la trappe 27, un câble de reprise du potentiel de la borne négative 266 de la batterie 262 la plus éloignée du mécanisme de rattrapage de jeu 100, ainsi qu’un câble d’antenne, ces câbles n’étant pas représentés.

L’assemblage du mécanisme 100 a lieu en fabriquant tout d’abord le piston 104, par le montage des pièces 1042 et 1044 et leur fixation relative grâce à la vis 1046. Ensuite, le ressort 120 est glissé autour de la tige 1042, jusqu’à venir en appui contre la paroi axiale 1044f du manchon 1044. Les languettes 1042a et 1042b et leurs crochets respectifs 1042d sont dimensionnés pour que le ressort 120 soit alors retenu en position autour de la tige 1042 par les crochets 1042d. Plus précisément, la taille et l’orientation des crochets 1042d sont choisies de telle sorte que, en configuration non contrainte des languettes 1042a et 1042b, la distance maximale entre ces crochets est supérieure au diamètre interne du ressort 120. Dans ces conditions, les crochets 1042d forment des moyens de retenue temporaire du ressort hélicoïdal 120 sur la tige 1042 en cours d’assemblage du mécanisme de rattrapage de jeu 100, tant que la tige 1042 n’a pas été introduite dans l’ouverture 1031 , ce qui a lieu grâce à une déformation élastique des languettes 1042a et 1042b, dans un sens de fermeture de la fente 1042c. Cette déformation élastique est obtenue par le simple passage des crochets 1042d dans l’ouverture 1031 , grâce à leur section globalement triangulaire et convergente à l’opposé du manchon 1044.

Au vu de ce qui précède, le mécanisme de rattrapage de jeu 100 permet de positionner efficacement le plot 1 10 au contact de la borne positive 264 de la batterie 262 la plus proche de ce mécanisme 100, alors même que les tolérances de fabrication des batteries 262 et du carter 30 peuvent être relativement importantes, ce qui peut induire des variations de positionnement de cette borne 264 le long de l’axe A26 avec une amplitude de l’ordre de 12 mm, voire plus. Comme la course C104 est supérieure ou égale à cette valeur, le mécanisme de rattrapage de jeu 100 est efficace dans toutes les configurations d’utilisation du système d’entraînement 1.

Dans le deuxième mode de réalisation de l’invention représenté à la figure 1 1 , les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références et fonctionnent de la même façon. Dans ce qui suit, on ne décrit que ce qui distingue ce mode de réalisation du précédent.

Ici, les batteries 262 de l’ensemble d’alimentation 26 sont logées à l’extérieur du carter 30 de l’actionneur électromécanique 3, tout en restant dans un logement L5 défini à l’intérieur du tube d’enroulement 5, ce logement étant centré sur un axe A5 qui est un axe central du tube d’enroulement 5, confondu avec l’axe de rotation X-X’ en configuration montée de l’installation 200 et du système d’entraînement 1 de ce mode de réalisation.

En pratique, les batteries 262 sont reçues dans un boîtier 53 intégré au tube d’enroulement 5, au voisinage de la bague 44, lequel boîtier 53 est centré sur l’axe A5. Le mécanisme de rattrapage de jeu 100, qui peut être identique ou analogue à celui du premier mode de réalisation, est monté dans le boîtier 53, au sein de l’arbre d’enroulement 5.

En variante, le boîtier 53 peut être omis, les batteries 262 sont montées directement dans le logement L5 et le mécanisme de rattrapage de jeu 100 est monté directement dans le tube d’enroulement 5.

Selon une autre variante non représentée de l’invention, le logement de réception des batteries 262 de l’ensemble d’alimentation 26 peut être prévu à l’extérieur du tube d’enroulement 5.

Quel que soit le mode de réalisation, l’axe longitudinal d’un logement de réception de batteries est l’axe d’un empilement de batteries se trouvant dans ce logement.

Le dispositif de rattrapage de jeu 100 est décrit ci-dessus dans le cas de sa mise en oeuvre au sein d’une installation de protection solaire. Il peut également être utilisé au sein d’une installation de fermeture.

Les modes de réalisation et les variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation de l’invention.