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Title:
SYSTEM FOR GENERATING A SIGNAL BASED ON A TOUCH COMMAND AND ON AN OPTICAL COMMAND
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/099512
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a system for generating a signal. Said system comprises: a touchpad (PT) comprising a plurality of touch cells and a touch detection device (DD) for detecting the location and the intensity of at least one pressure exerted on said touchpad (PT); a first computer (K1) generating at least one first instruction (C1) based on the location and on the intensity of said at least one pressure; an optical detection device (OPT) for detecting a movement and/or a position, comprising at least one set of optics (CAM) for capturing images; a second computer (K2) for determining at least one motion parameter (D1) based on the captured images and for generating a second instruction (C2) based on said at least one motion parameter (D1); and a signal generator (GEN) for producing a second signal (S2) based: • on the first instruction (C1) or on a first signal (S1) extracted from the first instruction (C1), to which there is applied a special effect extracted from the second instruction (C2); or • on the second instruction (C2) or on a first signal (S1) extracted from the second instruction (C2), to which there is applied a special effect extracted from the first instruction (C1).

Inventors:
HEMERY EDGAR (FR)
FROHLICH MATHIEU (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/082767
Publication Date:
May 27, 2021
Filing Date:
November 19, 2020
Export Citation:
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Assignee:
EMBODME (FR)
International Classes:
G06F3/01; G06T7/50; G10H1/00; H04N13/271
Foreign References:
US20170047053A12017-02-16
US20040200338A12004-10-14
US20020005108A12002-01-17
FR3008217A12015-01-09
Other References:
JAMES VINCENT: "Feeling the music with Roli's squishy, pressure-sensitive keyboard - The Verge", 23 September 2015 (2015-09-23), XP055695117, Retrieved from the Internet [retrieved on 20200513]
"Musical Haptics", 1 January 2018, SPRINGER INTERNATIONAL PUBLISHING, Cham, ISBN: 978-3-319-58316-7, ISSN: 2192-2977, article M. ERCAN ALTINSOY ET AL: "Touchscreens and Musical Interaction", pages: 239 - 255, XP055695112, DOI: 10.1007/978-3-319-58316-7_12
Attorney, Agent or Firm:
PICHON, Julien (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système pour générer un signal comprenant :

un pavé tactile (PT) comprenant une pluralité de cellules tactiles et un dispositif de détection tactile (DD) de la localisation et de l’intensité d’au moins une pression exercée sur ledit pavé tactile (PT) ;

un dispositif de détection optique (OPT) d’un mouvement et/ou une position comportant au moins une optique (CAM) pour la capture d’images ;

un premier calculateur (Ki) générant au moins une première consigne (Ci) à partir de la localisation et de l’intensité de ladite au moins une pression,

un second calculateur (K2) pour déterminer au moins un paramètre de mouvement (D1) à partir des images capturées et pour générer une seconde consigne (C2) à partir dudit au moins un paramètre de mouvement (D1) ; et

un générateur de signal (GEN) pour produire un second signal (S2) à partir :

• de la première consigne (Ci) ou d’un premier signal (Si) extrait à partir de la première consigne (Ci) auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne (C2) ; ou 23

• de la seconde consigne (C2) ou d’un premier signal (Si) extrait à partir de la seconde consigne (C2) auquel est appliqué un effet spécial extrait de la première consigne (Ci).

2. Système selon la revendication 1 caractérisé en ce que le premier signal (Si, Su) et le second signal (S2) sont des signaux sonores.

3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que le générateur de signal (GEN) est configuré pour produire le second signal sous forme d’une troisième consigne.

4. Système selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque cellule tactile CT comprend : une première couche (3) comprenant au moins une résistance à capteur de force (31 ) ; et

une deuxième couche (4) comprenant une cellule de détection (41) conçue pour détecter une variation de la résistivité de la résistance à capteur de force (31 ).

5. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque cellule de détection (41) comprend un circuit imprimé (71) comprenant au moins une première portion (73) et une seconde portion (72) connectée l’une à l’autre par la résistance à capteur de force (31 ) de la première couche (3).

6. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le paramètre de mouvement (Di) est déterminé à partir de l’amplitude, de la vitesse et/ou de la direction de la main et/ou d’un doigt de la main.

7. Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce le dispositif de détection optique (OPT) d’un mouvement et/ou une position comprend une stéréocaméra, préférentiellement une stéréocaméra infrarouge et/ou une caméra de profondeur.

8. Système selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend une interface utilisateur (INU) permettant de fournir au second calculateur (K2) une donnée de retour (Ri) et en ce que le second calculateur (K2) comprend un algorithme d’apprentissage par renforcement, configuré pour modifier le mode de génération de la seconde consigne (C2) en fonction de la donnée de retour (Ri) par itération.

9. Système selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit système est un instrument de musique et en ce que le pavé tactile (PT) et le dispositif de détection optique (OPT) sont intégrés dans un unique boîtier (1).

10. Système selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que chaque cellule tactile (CT) comprend une source d’éclairage pour produire un signal lumineux lorsqu’une pression est exercée sur ladite cellule tactile (CT).

11. Procédé pour générer un signal comprenant : une acquisition (ACQ) de la localisation et de l’intensité d’une pression sur un pavé tactile comportant une pluralité de cellules tactiles ;

une production (PROD) d’une première consigne (Ci) à partir de la localisation et de l’intensité acquises ;

une acquisition (CAPT) d’au moins d’une image par au moins une optique (CAM) ;

une détermination (DET) d’au moins un paramètre de mouvement (Di) à partir des images acquises ;

une génération (GENc2) d’une seconde consigne (C2) à partir du paramètre de mouvement (Di) ;

une génération (GENs2) d’un second signal (S2) à partir de :

• la première consigne (Ci) ou d’un premier signal (Si) associé à la première consigne (Ci) auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne (C2) ; ou

• la seconde consigne (C2) ou d’un premier signal (Si) associé à la seconde consigne (C2) auquel est appliqué un effet spécial extrait de la première consigne (Ci).

12. Procédé selon la revendication 11 , caractérisé en ce que le paramètre de mouvement (D1) est aussi déterminé à partir de l’amplitude, de la vitesse et/ou de la direction de la main et/ou d’un doigt de la main.

13. Procédé selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que le premier signal (Si) sonore correspond à une note de musique.

14. Procédé selon l’une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que la détermination (DET) d’au moins un paramètre de mouvement (D1) comprend la détection de points d’intérêt tels que l’extrémité des doigts, le centre de masse et/ou un point de déflexion.

15. Procédé selon l’une des revendications 11 à 14, caractérisé en ce que l’étape de détermination (DET) d’au moins un paramètre de mouvement (D1) à partir des images acquises comprend la génération d’une carte de profondeur, ledit paramètre de mouvement étant déterminé aussi en fonction de ladite carte de profondeur.

16. Procédé selon l’une des revendications 11 à 15, caractérisé en ce que ledit effet spécial comprend un ou plusieurs des éléments listés ci- dessous : une réverbération,

un écho,

une distorsion,

un sustain, ■ un wha-wha,

un vibrato,

un déphasage.

17. Produit programme d’ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support de données lisible par un ordinateur et/ou exécutable par un ordinateur, caractérisé en ce qu’il comprend des instructions de code de programme informatique de mise en oeuvre du procédé selon l’une des revendications 11 à 16.

18. Support d’enregistrement de données, lisible par un ordinateur, sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme de mise en oeuvre du procédé selon l’une des revendications 11 à 16.

Description:
Description

Titre : SYSTEME POUR GENERER UN SIGNAL A PARTIR D’UNE COMMANDE TACTILE ET D’UNE COMMANDE OPTIQUE

Domaine de l’invention

L’invention concerne un système pour générer un signal, notamment un signal sonore. L’invention concerne également un procédé pour générer un signal, notamment un signal sonore. En particulier, le domaine de l’invention se rapporte aux instruments de musique comportant un pavé tactile pour générer une consigne sonore. Le domaine de l’invention concerne notamment les systèmes capables d’être couplés à différentes interfaces de commande.

État de la technique

Les instruments de musique électronique offrent la possibilité de produire une large gamme de séquences sonores, notamment en combinant des sons produits avec différents effets spéciaux ou paramètres visant à moduler ou modifier un ou des son(s). Cependant, l’aptitude du musicien pour contrôler et ajuster l’ensemble de ces sons est limitée par la performance de l’instrument et par les limites de l’interface de l’instrument. Il existe un besoin d’étendre les capacités de commande et donc les capacités de l’interface d’un instrument de musique pour permettre une exploration et une exploitation de la production sonore de l’instrument.

Une problématique similaire peut être rencontrée dans différents domaines lorsqu’il existe un besoin de générer une grande variété de signaux et des effets possiblement applicables auxdits signaux d’un générateur de signal commandable par un individu. Ce besoin se traduit par la définition d’une nouvelle interface de commande pour contrôler les différents paramètres dudit signal en temps réel par l’utilisateur. On peut citer par exemple le domaine de l’éclairage, la commande d’un robot ou le contrôle d’avatar dans les jeux vidéo.

Il existe ainsi un réel besoin d’augmenter les moyens d’interface afin d’augmenter les possibilités à l’utilisateur susceptible de générer une grande variété d’effets sur des signaux à partir d’un instrument ou d’un générateur de signal. Parmi les instruments de musique existants offrant des dispositifs de commande enrichis, on connaît notamment la solution décrite dans le document FR3008217. Cette solution décrit un module de détection, tel qu’un gyroscope, pour modifier les sons produits par un instrument de musique. Le gyroscope est fixé sur l’instrument de musique ou sur le musicien. Cependant, un inconvénient de ce système est qu’il implique la fixation d’un module de détection en plus de l’instrument de musique qui est susceptible d’introduire une imprécision des mesures ou qui nécessite de configurer le matériel à chaque utilisation. Un second inconvénient ressort de la compatibilité de l’instrument de musique avec le module de détection. En effet, il est nécessaire dans cette solution de passer par un ordinateur et d’utiliser un logiciel rassemblant les signaux de l’instrument de musique d’une part et les signaux acquis par le module de détection d’autre part afin de générer le signal de sortie. Le musicien doit mettre en oeuvre au moins trois éléments : l’instrument, l’ordinateur et le module de détection et doit procéder à une configuration pour chaque appareil.

L’invention vise à fournir un système de génération d’un signal qui permette de modifier un premier signal en s’affranchissant des inconvénients de l’art antérieur.

Résumé de l’invention

Selon un premier aspect, l’invention concerne un système pour générer un signal comprenant :

• un pavé tactile comprenant une pluralité de cellules tactiles et un dispositif de détection tactile de la localisation et de l’intensité d’au moins une pression exercée sur ledit pavé tactile ;

• un premier calculateur générant au moins une première consigne à partir de la localisation et de l’intensité de ladite au moins une pression ;

• un dispositif de détection optique d’un mouvement et/ou une position comportant au moins une optique pour la capture d’images ;

• un second calculateur pour déterminer au moins un paramètre de mouvement à partir des images capturées et pour générer une seconde consigne à partir dudit au moins un paramètre de mouvement.

Un avantage est de permettre de combiner deux consignes ou de signaux pour produire un unique signal à partir de deux équipements offrant des modes d’interaction différents avec un utilisateur. En effet, un premier équipement permet de prendre en compte le toucher et la force d’enfoncement d’un doigt au sein de cellules d’un clavier et le second équipement permet de prendre en compte une amplitude de gestes dans l’espace. Un intérêt est que l’une des consignes générées est associée à un signal et l’autre consigne générée permet de produire des effets par exemple pour moduler le premier signal. Un unique signal original peut donc être produit grâce au système de l’invention. Cette combinaison d’interactions permet d’offrir une large gamme de combinaisons de signaux produits tels que la production de signaux sonores. Enfin, un autre avantage est de permettre une grande latitude d’usages d’un instrument, tel qu’un instrument de musique, permettant à chaque utilisateur de configurer et de s’approprier cet instrument.

Dans un premier mode de réalisation alternatif, chacune des premières consignes est associée à la production d’un premier signal et le système comprend un générateur de signal pour produire un second signal à partir de la première consigne ou du premier signal auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne.

Dans un second mode de réalisation alternatif, chacune des secondes consignes est associée à la production d’un premier signal et le système comprend un générateur de signal pour produire un second signal à partir de la seconde consigne ou du premier signal auquel est appliqué un effet spécial extrait de la première consigne.

Dans un mode de réalisation, le premier signal et le second signal sont des signaux sonores.

Dans un mode de réalisation, chaque cellule tactile comprend une première couche comprenant au moins une résistance à capteur de force et comprend une deuxième couche comprenant une cellule de détection conçue pour détecter une variation de la résistivité de la résistance à capteur de force.

Dans un mode de réalisation, chaque cellule de détection comprend un circuit imprimé comprenant au moins une première portion et une seconde portion connectée l’une à l’autre par la résistance à capteur de force de la première couche.

Dans un mode de réalisation, le paramètre de mouvement est déterminé à partir de l’amplitude, de la vitesse et/ou de la direction de la main et/ou d’un doigt de la main.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de détection optique d’un mouvement et/ou une position comprend une stéréocaméra, préférentiellement une stéréocaméra infrarouge et/ou une caméra de profondeur. Un avantage est de permettre de détecter une large gamme de mouvement et de caractériser des gestes finement pour produire des effets sonores sur un premier signal généré.

Dans un mode de réalisation, le premier signal correspond à ou comprend une note de musique. Dans un mode de réalisation, le système comprend une interface utilisateur permettant de fournir au second calculateur une donnée de retour. Le second calculateur comprend alors un algorithme d’apprentissage par renforcement, configuré pour modifier le mode de génération de la seconde consigne en fonction de la donnée de retour par itération. Dans un mode de réalisation, ledit système est un instrument de musique et le pavé tactile et le dispositif de détection optique sont intégrés dans un unique boîtier.

Dans un mode de réalisation, le premier calculateur et le second calculateur sont intégrés dans ledit boîtier. Dans un mode de réalisation, chaque cellule tactile comprend une source d’éclairage pour produire un signal lumineux lorsqu’une pression est exercée sur ladite cellule tactile.

Dans un mode de réalisation, le générateur de signal est configuré pour produire le second signal sous forme d’une troisième consigne. Selon un second aspect, l’invention concerne un procédé pour générer un signal comprenant :

• une acquisition de la localisation et de l’intensité d’une pression sur un pavé tactile comportant une pluralité de cellules tactiles ; • une production d’une première consigne associée à la production d’un premier signal ;

• une acquisition d’au moins d’une image par au moins une optique ;

• une détermination d’au moins un paramètre de mouvement à partir des images acquises ;

• une génération d’une seconde consigne à partir du paramètre de mouvement.

Le procédé comprend aussi une étape de génération d’un second signal à partir de :

• la première consigne ou d’un premier signal associé à la première consigne auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne ; ou

• la seconde consigne ou d’un premier signal associé à la seconde consigne auquel est appliqué un effet spécial extrait de la première consigne.

Dans un mode de réalisation, le premier signal et le second signal sont des signaux sonores.

Dans un mode de réalisation, la première consigne ou la seconde consigne est associée à un premier signal.

Dans un mode de réalisation, le paramètre de mouvement est aussi déterminé à partir de l’amplitude, de la vitesse et/ou de la direction de la main et/ou d’un doigt de la main.

Dans un mode de réalisation, le premier signal sonore correspond à une note de musique.

Dans un mode de réalisation, la génération d’un second signal comprend une étape de génération d’une troisième consigne associée au second signal.

Dans un mode de réalisation, la détermination d’au moins un paramètre de mouvement comprend la détection de points d’intérêt tels que l’extrémité des doigts, le centre de masse et/ou un point de déflexion.

Dans un mode de réalisation, l’étape de détermination d’au moins un paramètre de mouvement à partir des images acquises comprend la génération d’une carte de profondeur, ledit paramètre de mouvement étant déterminé aussi en fonction de ladite carte de profondeur. Dans un mode de réalisation, ledit effet spécial comprend un ou plusieurs des éléments listés ci-dessous :

• une réverbération,

• un écho, · une distorsion,

• un sustain,

• un wha-wha,

• un vibrato,

• un déphasage. Selon un troisième aspect, l’invention concerne un système pour générer un signal comprenant des éléments matériels et/ou logiciel mettant en oeuvre le procédé selon le deuxième aspect de l’invention, notamment des éléments matériels et/ou logiciels conçus pour mettre en oeuvre le procédé selon le deuxième aspect de l’invention. Dans un mode de réalisation, les moyens matériels comprennent :

• un pavé tactile ;

• un dispositif de détection tactile ;

• un dispositif de détection optique ;

• un premier calculateur ; · un second calculateur ; et

• un générateur de signal.

Selon un quatrième aspect, l’invention concerne un produit- programme d’ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support de données lisible par un ordinateur et/ou exécutable par un ordinateur, comprenant des instructions de code de programme informatique de mise en oeuvre du procédé selon le deuxième aspect de l’invention.

Selon un cinquième aspect, l’invention concerne un support d’enregistrement de données, lisible par un ordinateur, sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme de mise en oeuvre du procédé selon le deuxième aspect de l’invention.

Selon un sixième aspect, l’invention concerne un système pour générer un signal comprenant : • un pavé tactile comprenant une pluralité de cellules tactiles et un dispositif de détection tactile de la localisation et de l’intensité d’au moins une pression exercée sur ledit pavé tactile ;

• un premier calculateur générant au moins une première consigne à partir de la localisation et de l’intensité de ladite au moins une pression, chacune des premières consignes étant associée à la production d’un premier signal ;

• un dispositif de détection optique d’un mouvement et/ou une position comportant au moins une optique pour la capture d’images ;

• un second calculateur pour déterminer au moins un paramètre de mouvement à partir des images capturées et pour générer une seconde consigne à partir dudit au moins un paramètre de mouvement ; et

• un générateur de signal pour produire un second signal à partir de la première consigne ou du premier signal auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne.

Selon un sixième aspect, l’invention concerne un système pour générer un signal comprenant :

• un pavé tactile comprenant une pluralité de cellules tactiles et un dispositif de détection tactile de la localisation et de l’intensité d’au moins une pression exercée sur ledit pavé tactile ;

• un dispositif de détection optique d’un mouvement et/ou une position comportant au moins une optique pour la capture d’images ;

• un premier calculateur générant une première consigne à partir de la localisation et de l’intensité de ladite au moins une pression ;

• un second calculateur pour déterminer au moins un paramètre de mouvement à partir des images capturées et pour générer au moins une seconde consigne à partir dudit au moins un paramètre de mouvement, chacune des secondes consignes étant associée à la production d’un premier signal ; et

• un générateur de signal pour produire un second signal à partir de la seconde consigne ou du premier signal auquel est appliqué un effet spécial extrait de la première consigne.

Selon un huitième aspect, l’invention concerne un procédé pour générer un signal comprenant :

• une acquisition de la localisation et de l’intensité d’une pression sur un pavé tactile comportant une pluralité de cellules tactiles ;

• une production d’une première consigne associée à la production d’un premier signal ;

• une acquisition d’au moins d’une image par au moins une optique ;

• une détermination d’au moins un paramètre de mouvement à partir des images acquises ;

• une génération d’une seconde consigne à partir du paramètre de mouvement ;

• une génération d’un second signal à partir de la première consigne ou du premier signal auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

[Fig. 1] : une vue schématique d’un système selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 2] : une vue schématique d’un système selon un mode de réalisation de l’invention comprenant une interface utilisateur pour la transmission d’une donnée de retour ;

[Fig. 3] : une vue de coupe du pavé tactile selon un mode de réalisation ;

[Fig. 4] : un logigramme du procédé de génération d’un signal selon un mode d’exécution de l’invention ; [Fig. 5] : un logigramme du procédé de génération d’un signal selon un mode d’exécution de l’invention comprenant en outre une étape de retour de l’utilisateur ;

[Fig. 6] : une vue d’un boîtier comprenant le système selon un mode de réalisation de la présente invention ;

[Fig. 7A] : une vue schématique d’une cellule de détection selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 7B] : une vue schématique d’un circuit de multiplexage du dispositif de détection tactile selon un mode de réalisation de l’invention ; [Fig. 7C] : une vue schématique d’un module électronique de réduction du courant résiduel selon un mode de réalisation ;

[Fig. 8] : une vue schématique d’un la première couche du pavé tactile selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 9A] [Fig. 9B] [Fig. 9C] [Fig. 9D] [Fig. 9E] [Fig. 9F] [Fig. 9G] [Fig. 9H] et [Fig. 91] : une représentation graphique de types de gestes détectables par le dispositif de détection optique selon un mode de réalisation ;

[Fig. 10] : une représentation de l’image d’une main dans laquelle chaque pixel est labélisé de manière à générer des zones d’intérêt de la main ;

[Fig. 11] : la représentation de l’image d’une main comprenant des points d’intérêt.

Description détaillée

Le problème technique est résolu par l’invention, notamment par un dispositif de détection optique pour la détection d’un mouvement et/ou d’une position pour la génération d’un effet spécial en fonction des gestes de l’utilisateur. L’effet spécial est destiné à être appliqué à un premier signal déterminé à partir d’un pavé tactile PT.

Le système est préférentiellement un instrument de musique. Dans la suite de la description, le système est décrit notamment par l’exemple d’un instrument de musique. Le signal produit par le système est donc dans ce cas une séquence sonore. La présente invention ne se limite cependant pas à un instrument de musique. En effet, le signal produit peut être un signal lumineux, un signal vidéo ou tout autre type de signal susceptible d’être produit par un générateur de signaux et pouvant être modifié par l’application d’un effet spécial tel qu’un filtre spatial ou temporel, un traitement de données prédéfini, ou tout autre effet numérique ou analogique. La description du système décrit les principaux composants dudit système, chaque variante des composants décrite peut être combinée avec un mode de réalisation décrit dans la présente description.

Le système comprend d’une part, un pavé tactile PT pour la génération d’une première consigne Ci associé à la production d’un premier signal, et d’autre part, un dispositif de détection optique OPT pour déterminer un paramètre de mouvement Di et générer une seconde consigne C2 associée à un effet spécial à appliquer au premier signal.

Pavé tactile Le pavé tactile PT comprend une pluralité de cellules tactiles CT.

Le pavé tactile PT permet avantageusement de détecter une pression exercée sur une ou plusieurs cellules tactiles. À cet effet, le pavé tactile PT comprend un dispositif de détection tactile DD. Le dispositif de détection tactile DD permet avantageusement de déterminer d’une part la localisation de la cellule tactile CT sur laquelle une pression a été exercée et d’autre part l’intensité de ladite pression exercée.

Le Pavé tactile PT comprend une pluralité de cellules tactiles CT. Chaque cellule tactile CT comprend au moins une résistance à capteur de force 31. Préférentiellement, la première couche 3 comprend une pluralité de résistances à capteur de force 31, appelé en anglais FSR pour « Force- Sensing Resistor ». Une résistance à capteur de force 31 est un capteur électronique dont la résistance varie en fonction de la pression qui lui est appliquée.

Chaque cellule tactile CT comprend au moins une cellule de détection 41. La cellule de détection 41 est préférentiellement agencée au contact de la résistance à capteur de force 31. La cellule de détection 41 est configurée pour réagir en fonction d’une modification de la résistivité de la résistance à capteur de force 31.

Chaque résistance à capteur de force 31 est associée à une cellule de détection 41. Dans un mode de réalisation, une résistance à capteur de force 31 peut être incluse dans plusieurs cellules tactiles CT.

Cellules de détection

La cellule de détection 41 comprend préférentiellement un circuit imprimé 71. Le circuit imprimé de la cellule de détection comprend une entrée électrique 74 et une sortie électrique 75. Le circuit imprimé 71 comprend une première portion 73 connectée à une entrée électrique 74 et une seconde portion 72 connectée à la sortie électrique 75. La première portion 73 et la seconde portion 72 du circuit imprimé 71 ne sont pas en contact l’une avec l’autre : le circuit imprimé 71 est un circuit ouvert.

Le circuit imprimé 71 est en contact avec une couche de résistance à capteur de force 31 de la première couche 3. La résistance à capteur de force 31 est en contact avec la première portion 73 et avec la seconde portion 72 du circuit imprimé. Lorsqu’aucune pression n’est exercée sur la résistance à capteur de force 31 , la résistance à capteur de force est isolante entre la première et seconde portion.

Lorsqu’une pression est exercée sur le pavé tactile PT, la résistance à capteur de force 31 subit la pression. La résistivité de la résistance à capteur de force 31 diminue avec l’augmentation de la pression subie. À partir d’une certaine pression, la résistance à capteur de force 31 conduit l’électricité entre la première portion 73 et la seconde portion 72 du circuit imprimé 71.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 7A la première portion comprend une pluralité de pistes ramifiées 76. Préférentiellement, la pluralité de pistes ramifiées comprenne une pluralité de pistes sensiblement parallèles 76 qui s’étendent depuis une première piste principale de la première portion. La première piste principale s’étend depuis l’entrée électrique 74. Dans ce même mode de réalisation, la seconde portion comprend également une seconde piste principale XX s’étendant depuis la sortie électrique 75 et une pluralité de pistes ramifiées s’étendant depuis ladite seconde piste principale.

Préférentiellement, les pistes ramifiées 77, 76 de la première et de la seconde portion s’enchevêtrent les unes avec les autres de manière alternative sans entrer en contact. La résistance à capteur de force 31 permet d’établir un contact électrique entre chaque piste ramifiée adjacente lorsqu’une pression est exercée sur ladite résistance à capteur de pression.

Ce mode de réalisation permet avantageusement d’améliorer la conductivité entre l’entrée électrique 74 et la sortie électrique 75 de la cellule de détection 41 lorsqu’une pression est exercée sur la résistance à capteur de force 31.

La conductivité globale du circuit imprimé de la cellule de détection 41 entre l’entrée 74 et la sortie 75 du circuit imprimé 71 augmente lorsqu’une pression est exercée sur la résistance à capteur de force 31.

Plus l’intensité de la pression exercée sur la résistance à capteur de force 31 est importante, plus la résistivité de ladite résistance à capteur de force 31 diminue et donc la conductivité de la cellule de détection 41 augmente. La conductivité de la cellule de détection 41 est donc fonction de l’intensité de la pression exercée sur la résistance à capteur de force 31.

Dans un mode de réalisation, les dimensions de longueur et/ou de largeur de la cellule de détection 41 sont comprises entre 5mm et 15 mm.

Dans un mode de réalisation, la première portion et/ou la seconde portion comprennent un nombre de pistes ramifiées enchevêtrées comprises entre 5 et 15.

Chaque piste ramifiée peut s’étendre sur une longueur comprise entre 5 mm et 15 mm et/ou une largeur comprise entre 0,05 mm et 1 mm. L’espace entre une piste ramifiée de la première portion 73 et la piste ramifiée de la seconde portion 72 adjacente est compris entre 0,05 mm et 1 mm. Dans un mode de réalisation, la longueur de chaque piste ramifiée est comprise entre 3 mm et 20 mm. Dans un mode de réalisation, la largeur de la forme globale du circuit de la cellule de détection 41 est comprise entre 5 mm et 15 mm. Le circuit imprimé est préférentiellement en cuivre, en aluminium ou très préférentiellement en or. - Première couche

Dans un mode, le pavé tactile PT peut comprendre une première couche 3 destinée à être superposée à une deuxième couche 4. La première couche 3 comprend au moins une résistance à capteur de force 31. La résistance à capteur de force 31 comprend préférentiellement un matériau conducteur dont la propriété de résistivité varie en fonction de la pression qui est exercée sur ledit matériau. Ledit matériau comprend préférentiellement un mélange de particules conductrices et isolantes dans une matrice. Ladite matrice est préférentiellement une matrice polymère. Lorsqu’une pression est exercée, les charges conductrices entrent en contact les unes les autres, modifiant les propriétés de résistivité du matériau. Dans un mode de réalisation non représenté, la première couche 3 comprend une feuille de résistance à capteur de force 31.

Selon un mode de réalisation alternatif illustré sur la figure 3, la première couche 3 comprend une feuille de support 32. La feuille de support 32 est préférentiellement transparente. La feuille de support 32 est préférentiellement déformable. La ou les résistances à capteur de force sont agencée(s) sur ladite feuille de support 32.

Préférentiellement, la ou les résistances à capteur de force 31 sont imprimées sur ladite feuille de support 32 de la première couche 3. La résistance à capteur de force 31 est ainsi obtenue en imprimant sur la feuille déformable une encre. Ladite encre comprend ledit matériau dont la propriété de résistivité varie en fonction de la pression qui est exercée sur ledit matériau.

La déformabilité de la feuille de support 32 permet avantageusement de transmettre les forces de pression exercées sur le pavé tactile PT. La déformabilité de la feuille de support 32 permet aussi avantageusement de faciliter le montage du pavé tactile PT. Une feuille de support 32 transparente permet avantageusement d’intégrer en dessous du pavé tactile PT des moyens d’affichage visibles par l’utilisateur à travers la première couche 3. La feuille de support 32 permet ainsi avantageusement de servir de support mécanique à l’encre FSR. Elle permet également de réduire la quantité d’encre à utiliser par rapport à une feuille de résistance à capteur de force 31 en diminuant l’épaisseur nécessaire et en permettant de sélectionner les régions de la première couche 3 comprenant une résistance à capteur de force 31.

Dans un mode de réalisation préférentiel illustré sur la figure 8, la feuille de support 32 comprend une matrice de résistances à capteur de force. Très préférentiellement, la matrice de résistances à capteur de force est agencée sur une première surface de la feuille de support 32. - Couche d’enfoncement et couche de contact.

Le pavé tactile PT peut comprendre une couche d’enfoncement 2. La couche d’enfoncement 2 peut être destinée à recevoir la pression de l’utilisateur. La couche d’enfoncement 2 permet de transmettre la pression exercée par l’utilisateur à la résistance à capteur de force 31. La couche d’enfoncement 2 est préférentiellement en matériau déformable, très préférentiellement en matériau plastique. Comme illustré sur la figure 3, la couche d’enfoncement 2 peut être divisée en une pluralité de touches 21, préférentiellement en une matrice de touches 21.

La première couche 3 et la couche d’enfoncement 2 sont agencées de manière que chaque touche 21 soit localisée au regard d’une résistance à capteur de force 31.

Dans un mode de réalisation, la couche d’enfoncement 2 est superposée sur la première couche 3. La couche d’enfoncement 2 est préférentiellement agencée face à la seconde surface de la feuille de support 32 de la première couche 3. La seconde surface de la feuille de support 32 est la face opposée à la première surface sur laquelle sont agencées les résistances à capteur de force.

La couche d’enfoncement 2 permet avantageusement de servir de couche de protection à la première couche 3. La couche d’enfoncement 2 permet avantageusement de créer un premier filtre de la cellule de détection 41. En dessous d’une certaine pression, les efforts sont amortis par la couche d’enfoncement 2 et ne seront pas transmis à la première couche 3. La couche d’enfoncement 2 permet avantageusement de réduire le risque de détection d’un appui involontaire sur le pavé tactile PT. Dans un mode de réalisation, le pavé tactile comprend une couche d’enfoncement et une couche de contact 5. La couche de contact 5 est disposée au-dessus de la couche d’enfoncement 2 et est destinée à être touchée par l’utilisateur pour exercer une pression sur la couche d’enfoncement 2. Selon un exemple, la couche d’enfoncement est en plastique translucide afin de laisser passer une quantité de lumière provenant du pavé tactile PT. Un utilisateur peut avoir la sensation d’un éclairage d’une touche lors d’une pression exercée sur cette dernière.

- Deuxième couche Le pavé tactile PT comprend en outre un dispositif de détection tactile DD. Le dispositif comprend une deuxième couche 4. La deuxième couche 4 est agencée au contact de la résistance à capteur de force 31 de la première couche 3.

La deuxième couche 4 comprend une pluralité de cellules de détection 41. Chaque cellule de détection 41 est en contact avec une résistance capteur de force 31. Chaque cellule de détection 41 est positionnée en contact avec une résistance à capteur de force 31. Chaque cellule de détection 41 est conçue pour réagir à une variation de la résistance à capteur de force 31. Comme illustré sur la figure 3, chaque cellule tactile CT comprend ainsi au moins une cellule de détection 41 et une résistance à capteur de force 31.

- Sources de lumière

Dans un mode de réalisation non représenté, le système comprend une pluralité de sources de lumière. Les sources de lumière sont conçues pour émettre une lumière lorsqu’une pression est exercée par l’utilisateur sur une cellule tactile CT adjacente à ladite source de lumière. De cette manière, l’utilisateur reçoit avantageusement, lors d’une pression sur une cellule tactile, une réponse lumineuse de ladite zone tactile sur laquelle il appuie.

Dans un mode de réalisation, chaque source de lumière est agencée entre deux cellules tactiles. Comme illustré sur la figure 3, chaque source de lumière peut être disposée sur la deuxième couche, entre au moins deux cellules de détection. Comme illustré sur la figure 7B, les sources de lumière 42 peuvent être disposées entre quatre cellules de détection 41 disposées en carré. Comme illustré sur la figure 8, la première couche 3 peut comprendre des alésages 33. Les alésages 33 sont agencés en regard de la source de lumière 42 de manière à faire passer la lumière issue de ladite source de lumière 42 à travers ledit alésage 33.

Comme illustré sur la figure 3, la couche d’enfoncement 2 comprend des puits de lumière 22. Les puits de lumière 22 peuvent comprendre un trou dont la section croit en s’éloignant de la source de lumière 42. Les puits de lumière 22 sont agencés en regard de la source de lumière et optionnellement en regard des alésages 33 de la première couche 3.

Les puits de lumière permettent de diffuser la lumière de manière plus homogène à travers la couche de contact 5.

Le pavé tactile est disposé pour permettre à la source de lumière d’émettre une lumière vers l’extérieur du pavé tactile PT à travers la deuxième couche 4, la première couche 3 et la couche d’enfoncement 2. La source de lumière peut comprendre une diode à électroluminescence. Dans un mode de réalisation, la source de lumière de la cellule tactile CT est conçue pour émettre une lumière lorsqu’une pression est exercée par l’utilisateur sur le pavé tactile. Selon un exemple, un variateur est associé à la lumière pour générer une puissance émise proportionnelle à la pression exercée. Pour cela, le variateur peut être piloté par une consigne générée à partir de la pression exercée. Cette dernière peut être mesurée indirectement par la résistivité du capteur de force.

Dispositif de détection

Le pavé tactile PT comprend un dispositif de détection tactile DD. Le dispositif de détection tactile DD comprend des moyens matériels et/ou logiciels pour la détection d’une variation de la résistivité de chaque cellule de détection 41. Le dispositif de détection tactile DD génère une information comprenant la localisation de la cellule de détection 41 ayant subi une variation de résistivité et l’intensité de ladite variation. La localisation de la cellule peut ensuite être couplée à une librairie de sons comportant des informations de localisation prédéfinies.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de détection tactile DD comprend un circuit de multiplexage. Le circuit de multiplexage est connecté aux cellules de détection 41 par une matrice de lignes et de colonnes. Le circuit de multiplexage connecte chaque cellule de détection 41 à une source de courant. La tension, le courant ou la résistivité peuvent être mesurés sur chaque circuit formé d’une cellule de détection et d’un conducteur organisé selon une ligne et une colonne de la matrice.

Le circuit de multiplexage est plus particulièrement décrit ci- dessous en référence à la figure 7B.

Dans un mode de réalisation, l’entrée 74 du circuit imprimé 71 de chaque cellule de détection 41 est connectée à une colonne du circuit de multiplexage et la sortie 75 du circuit imprimé 71 de chaque cellule de détection 41 est connectée à une ligne du circuit de multiplexage ou inversement.

Ce mode de réalisation permet avantageusement, par balayage des lignes et des colonnes du circuit de multiplexage, de mesurer la résistivité de chaque cellule de détection 41 l’une après l’autre. La fréquence de balayage peut être configurée de sorte que l’intégralité des colonnes et des lignes soit sondée pendant l’appui d’une touche. Préférentiellement, la deuxième couche 4 comprend un circuit imprimé comprenant les cellules de détection 41 et/ou le circuit de multiplexage.

Le circuit de multiplexage comprend un premier interrupteur INT 1. Le premier interrupteur INT1 est connecté en série avec un générateur de courant. Le premier interrupteur INT1 comprend une borne d’entrée. La borne d’entrée du premier interrupteur INT1 est connectée en série avec une alimentation. Le premier interrupteur INT1 comprend une pluralité de bornes de sortie. Chaque borne de sortie est connectée en série avec une colonne du circuit de multiplexage. Le premier interrupteur INT1 est conçu pour alimenter par balayage chaque colonne du circuit de multiplexage.

Le circuit de multiplexage comprend un deuxième interrupteur INT2. Le deuxième interrupteur INT2 comprend une borne de sortie connectée à un mesureur de tension. Le deuxième interrupteur INT2 comprend une pluralité de bornes d’entrées. Chaque borne d’entrée est connectée à une ligne du circuit de multiplexage. Le deuxième interrupteur INT2 est conçu pour connecter au mesureur de tension chaque ligne du circuit de multiplexage par balayage.

Le circuit de multiplexage permet d’alimenter une à une chaque ligne et chaque colonne indépendamment par balayage en fonction du branchement du premier et du deuxième interrupteur INT2. Le circuit de multiplexage comprend des moyens pour mesurer une tension entre le premier interrupteur INT1 et le deuxième interrupteur INT2.

Le circuit de multiplexage permet ainsi d’alimenter une à une chaque cellule de détection 41 en fonction du branchement du premier et du deuxième interrupteur INT2. La tension et/ou la résistivité de chaque cellule de détection 41 peuvent ainsi être mesurées. Une modification de la tension et/ou de la résistivité indique alors la présence d’une pression exercée sur ladite cellule tactile CT de ladite cellule de détection 41. Le dispositif de détection tactile DD comprend préférentiellement une mémoire. La mémoire enregistre la position du premier interrupteur INT1 et la position du deuxième interrupteur INT2 lorsqu’une variation de résistivité est détectée. Préférentiellement, la mémoire enregistre également l’intensité de la variation de la résistivité. Un calculateur associé à la mémoire est alors configuré pour générer une information de position à partir de la position du premier et du deuxième interrupteur INT 1 , INT2.

Le dispositif de détection tactile DD est ainsi avantageusement capable de déterminer la localisation d’une pression exercée sur le pavé tactile PT.

Une information de position peut est ainsi générée en fonction de la position des deux interrupteurs lorsqu’un changement de résistivité est détecté. Une information d’intensité de la pression exercée peut également être générée en fonction de la valeur de résistivité mesurée ou calculée. Dans un mode de réalisation, le circuit de multiplexage comprend des modules de réduction du courant résiduel. Le courant résiduel pourrait en effet augmenter le risque de détection de faux positifs.

Le module de réduction de courant résiduel peut comprendre un pont diviseur de tension. Dans un mode de réalisation, le module de réduction du courant résiduel comprend une première résistance 79. La première résistance 79 est agencée pour être connectée à l’entrée électrique 74 de chaque cellule de détection 41. Préférentiellement, la première résistance 79 est agencée en amont du premier interrupteur INT1 comme illustré sur la figure 7B. Dans un mode de réalisation, la première résistance 79 est connectée en parallèle au premier interrupteur INT1 et/ou est connectée en série à la masse.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 7C, le module de réduction du courant résiduel comprend une boucle de rétroaction 76. La boucle de rétroaction 76 permet avantageusement de s’affranchir de la tension résiduelle pouvant être présente dans le circuit.

Selon un exemple, la boucle de rétroaction comprend un amplificateur opérationnel 77. L’amplificateur opérationnel 77 est préférentiellement connecté en série avec une ligne du circuit de multiplexage. Dans un mode de réalisation, chaque ligne du circuit de multiplexage comprend une boucle de rétroaction 76 en série.

La boucle de rétroaction 76 comprend une deuxième résistance 78. La deuxième résistance 78 est connectée en dérivation à l’amplificateur opérationnel 76. Ladite deuxième résistance 78 est connectée à la borne d’entrée négative et à la borne de sortie de l’amplificateur opérationnel 77. La borne d’entrée positive de l’amplificateur opérationnel est préférentiellement connectée à la masse.

Préférentiellement, l’impédance de la deuxième résistance 78 est supérieure à l’impédance de la première résistance 79. La boucle de rétroaction permet avantageusement d’augmenter l’impédance du circuit de manière à rendre négligeable l’impédance du circuit causée par la première résistance 79.

Le module de réduction de courant permet ainsi de diminuer le courant résiduel sans influer sur les valeurs de tensions mesurées. Ce montage permet avantageusement de diminuer le courant résiduel présent dans le circuit qui pourrait amener la détection de faux positifs.

Dans un mode de réalisation alternatif, les boucles de rétroactions 76 peuvent être incluses sur chaque colonne du circuit de multiplexage.

Variantes au pavé tactile Dans un mode de réalisation alternatif, on peut remplacer le pavé tactile PT par un pavé de commande électronique permettant la génération d’une première consigne Ci associée à la production d’un premier signal Si. Le pavé de commande électronique peut comprendre un piano électronique, un synthétiseur ou un contrôleur de synthétiseur. Dispositif de détection optique

Le système selon la présente invention comprend un dispositif de détection optique OPT pour la détection d’un mouvement et/ou d’une position. Ce dispositif est compatible de toutes les variantes du dispositif de détection tactile précédemment exposées. Le dispositif de détection optique OPT est conçu pour capturer des images d’un utilisateur, notamment de ces mains, avant-bras et éventuellement haut des bras, voire le buste. Le dispositif de détection optique OPT permet la détection d’un mouvement et/ou la détection d’une position d’au moins une partie du corps de l’utilisateur. Préférentiellement, le dispositif de détection optique OPT permet de détecter un mouvement ou une position d’au moins une main d’un utilisateur.

Avantageusement, un utilisateur peut ainsi utiliser une première main pour exercer une ou plusieurs pressions sur le pavé tactile PT et utiliser la seconde main avec le dispositif de détection optique OPT. Dans un mode de réalisation alternatif, le dispositif de détection optique OPT permet de capturer des images d’un deuxième utilisateur. Ledit deuxième utilisateur est une autre personne que celle exerçant une pression sur le pavé tactile PT. Dans ce cas, le système est alors utilisé simultanément par deux utilisateurs, un pour le pavé tactile PT et un pour le dispositif de détection optique OPT.

Dans un autre mode de réalisation, le dispositif de détection optique OPT et le pavé tactile PT sont séparés et connectés sans fils, par exemple par le réseau internet. Le dispositif de détection optique OPT comprend au moins une optique CAM pour capturer des images de l’utilisateur.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 6, le pavé tactile PT, le dispositif de détection optique OPT sont inclus dans un unique boîtier. Selon un mode de réalisation, le pavé tactile PT et l’optique CAM sont intégrés sur la même surface du boîtier 1. Dans ce cas, l’optique CAM est par exemple agencée de manière à être adjacente au pavé tactile PT. Cette disposition permet avantageusement de capter plus facilement des images d’une main de l’utilisateur exerçant une pression sur le pavé tactile PT avec son autre main. La deuxième main de l’utilisateur est alors plus proche du champ de capture de l’optique CAM.

Optique

L’optique CAM peut comprendre une caméra, un système de stéréocaméra et/ou une caméra de profondeur. Le système de stéréocaméra comporte généralement au moins deux caméras dont la position relative est connue. L’ensemble des deux acquisitions réalisées permet de déterminer une carte de profondeur. Une caméra de profondeur est généralement équipée d’un émetteur, par exemple un faisceau de lumière dans la gamme infrarouge, et permet d’obtenir une information de temps de vol par la mesure du signal réfléchi. L’information est ensuite utilisée pour déterminer une donnée de profondeur.

L’optique CAM peut être conçue pour capturer des images dans les longueurs d’ondes du visible. L’optique CAM peut être conçue pour capturer des images dans les longueurs d’onde infrarouges. Préférentiellement, l’optique CAM comprend une caméra infrarouge ou un système de stéréocaméra infrarouge. Dans un mode de réalisation alternatif non représenté, l’optique CAM n’est pas intégrée dans le boîtier.

Dans un mode de réalisation, le système de l’invention comprend plusieurs optiques CAM. Une première optique CAM peut être agencée pour capter des images d’au moins une première partie du corps de l’utilisateur et une deuxième optique CAM peut être agencée pour capter des images d’au moins une deuxième partie du corps de l’utilisateur.

Dans un premier exemple, la première optique CAM est agencée pour capter des images d’une main de l’utilisateur et la deuxième optique CAM est agencée pour capter des images de la partie supérieure de l’utilisateur.

Dans un deuxième exemple, la deuxième optique CAM peut être agencée pour capter des images d’une partie du corps d’un deuxième utilisateur.

Procédé de génération d’un signal Dans un mode de réalisation, la présente invention comprend des moyens matériels et/ou des moyens logiciels couplés au pavé tactile PT pour la mise en oeuvre d’un procédé de génération d’un signal Si.

Dans un mode de réalisation, le système selon la présente invention comprend un premier calculateur Ki. Le premier calculateur Ki comprend des moyens logiciels pour générer au moins une première consigne Ci. La première consigne Ci est associée à la production d’un premier signal Si. Chaque première consigne Ci est générée à partir de la localisation et de l’intensité d’une pression exercée sur le pavé tactile PT. Cette consigne peut être utilisée pour générer ledit premier signal Si. Un avantage est que lorsque l’instrument de musique n’est pas intégré au système de l’invention, la consigne peut être transférée vers l’entrée de l’instrument de musique pour qu’il génère un son. Lorsque l’instrument est intégré au système, la consigne peut être directement exploitée par le système pour produire le signal Si.

Calculateur K Le premier calculateur Ki est connecté au dispositif de détection tactile DD du pavé tactile PT. Le premier calculateur Ki peut être connecté au module de mémoire du dispositif de détection tactile DD.

Dans un mode de réalisation, le premier calculateur Ki comprend des moyens logiciels pour la mise en oeuvre des étapes suivantes : - La réception d’une information comprenant au moins la localisation d’une pression exercée sur le pavé tactile PT ;

- L’association de ladite localisation à un premier signal S-i, par exemple à partir d’une librairie ou d’une base de données stockant des données préenregistrées ; et

- La génération d’une première consigne Ci associée à la production dudit premier signal Si.

Si l’instrument n’est pas intégré dans le système, un intérêt est d’utiliser des librairies à la demande, c’est-à-dire préétabli selon les instruments. La consigne peut être facilement associée à une librairie de sons d’un instrument. Ainsi, rendre compatible un instrument avec le pavé tactile peut être aisément réalisé.

Les informations transmises par le dispositif de détection tactile DD peuvent comprendre les informations suivantes : - La localisation de la au moins une pression exercée sur le pavé tactile PT ;

- L’intensité de la au moins une pression exercée sur le pavé tactile PT.

La première consigne Ci est générée à partir des informations reçues par le dispositif de détection tactile DD. La première consigne Ci est générée à partir de la localisation et/ou de l’intensité de ladite au moins une pression exercée sur le pavé tactile PT.

Le dispositif de détection tactile DD peut détecter au moins deux pressions exercées sur le pavé tactile PT à deux localisations différentes. Le dispositif de détection tactile DD génère alors une information comprenant la localisation de chaque pression et l’intensité associée à chaque pression.

Dans un mode de réalisation, le premier calculateur Ki génère autant de premières consignes Ci que de pressions détectées par le dispositif de détection tactile DD. Chaque consigne est associée à la production d’un signal à partir de la localisation et de l’intensité d’une pression.

Préférentiellement, le premier signal Si associé à la première consigne Ci générée par le premier calculateur Ki est un signal sonore. Dans ce mode de réalisation, chaque cellule tactile CT peut être associée par exemple à une note de musique. La fréquence du premier signal Si sonore associée à la première consigne Ci dépend de la localisation de la pression exercée sur le pavé tactile PT. Cela peut être configuré dans une étape préalable visant à préparer le pavé tactile pour un usage spécifique.

Dans un mode de réalisation, la fréquence d’un signal sonore à produire est associée à plusieurs notes simultanées, par exemple quand plusieurs pressions simultanées sont exercées sur le pavé tactile PT.

La première consigne Ci comprend préférentiellement un message de commande MIDI (pour l’anglicisme « Musical Instrument Digital Interface »). Le protocole MIDI est un protocole de communication et un format de fichiers dédiés à la musique. La commande MIDI peut comprendre l’information d’une fréquence d’un signal sonore à produire. La fréquence correspond à la note associée au signal sonore à produire.

Préférentiellement, l’information de la fréquence d’un signal sonore à produire est déterminée à partir de la au moins une localisation de la pression exercée sur le pavé tactile PT. La commande MIDI peut comprendre une information de timbre particulier à appliquer au signal sonore à produire. Le timbre permet par exemple de reproduire la même note produite avec deux instruments différents. Le timbre peut être déterminé en fonction de la localisation de la pression exercée sur le pavé tactile PT. La commande MID peut comprendre une information de la vélocité associée à la note. Préférentiellement, la vélocité de la note est déterminée à partir de l’intensité de la pression exercée sur le pavé tactile PT.

La commande MIDI de la première consigne Ci peut comprendre une information de déclenchement et/ou d’arrêt de la production du premier signal Si sonore.

Préférentiellement, le message de commande MIDI peut être produit pendant toute la durée pendant laquelle la au moins une pression est exercée sur le pavé tactile PT.

Calculateur K 2 Le système selon la présente invention comprend un second calculateur K 2. Le second calculateur K 2 comprend des moyens logiciels pour générer une seconde consigne C 2. La seconde consigne C 2 est associée à la production d’au moins un effet spécial.

Le second calculateur K 2 comprend des moyens logiciels pour la mise en œuvre des étapes suivantes : - La réception d’images capturées par le dispositif de détection optique OPT ;

- La détermination d’au moins un paramètre de mouvement D1 à partir des images capturées ; et - La génération d’une seconde consigne C2 à partir dudit paramètre de mouvement D1.

Dans un mode de réalisation, le second calculateur K2 et le premier calculateur K1 sont le même calculateur.

Algorithme d’intelligence artificielle par apprentissage Dans un mode de réalisation, le second calculateur K2 comprend un agent d’apprentissage supervisé. L’agent d’apprentissage supervisé peut comprendre un algorithme d’intelligence artificielle par apprentissage.

L’agent d’apprentissage supervisé est entraîné à partir d’exemples de gestes réalisés par différents individus. Selon un exemple de réalisation, l’algorithme d’intelligence artificielle permet, à partir d’un réseau de neurones entraîné, de classifier un geste selon un classificateur. La détection du geste et de sa classe permet alors de lui associer un effet spécial.

Dans un mode de réalisation, le système selon l’invention comprend un moyen d’affichage. Le moyen d’affichage permet de représenter des données relatives au paramètre de mouvement D1.

Agent d’apprentissage par renforcement

Dans un mode de réalisation, le second calculateur K2 comprend un agent d’apprentissage par renforcement. L’agent de renforcement permet avantageusement d’effectuer une rétroaction RET positive ou négative de l’utilisateur sur l’agent concernant son action actuelle ou passée de manière itérative.

L’utilisateur peut ainsi, lors de la génération du second signal S2 par le générateur de signal, donner un commentaire positif ou négatif sur l’effet spécial appliqué au premier signal Si. L’agent d’apprentissage par renforcement continue ainsi d’opérer l’association d’un paramètre de mouvement D1 à un effet spécial en découvrant quelles associations sont le plus récompensées positivement ou négativement. L’agent d’apprentissage par renforcement peut ainsi modifier la méthode d’association d’un paramètre de mouvement D1 à un effet spécial pour tendre vers une méthode dont les associations sont le plus récompensées. L’étape de génération GENc2 d’une seconde consigne C2 et/ou l’étape de détermination DET d’un paramètre de mouvement D1 peuvent ainsi comprendre un agent d’apprentissage par renforcement.

Les agents d’apprentissage par renforcement permettent avantageusement d’apprendre progressivement en fonction du retour de l’utilisateur. L’agent d’apprentissage par renforcement permet ainsi au second calculateur K2 de générer des secondes consignes comprenant des effets spéciaux qui convergent vers des effets qui plaisent plus à l’utilisateur.

Dans ce mode réalisation, le système comprend une interface utilisateur INU. L’interface utilisateur INU permet de fournir au second calculateur K2 une donnée de retour Ri.

Le second calculateur K2 est configuré pour modifier le mode de génération de la seconde consigne C2 à partir des images reçues en fonction de la donnée de retour par itération. Génération d’une consigne C 2

Le second calculateur K2 comprend des moyens logiciels pour la mise en oeuvre d’une étape de génération d’une seconde consigne C2 à partir dudit paramètre de mouvement D1. Préférentiellement, le second calculateur K2 associe le paramètre de mouvement D1 à un effet spécial. La seconde consigne C2 est associée à un effet spécial. L’effet spécial est destiné à être appliqué au premier signal Si généré premier calculateur Ki.

Dans un mode de réalisation, l’effet spécial est sélectionné parmi une librairie d’effets spéciaux. Le système peut comprendre une mémoire comprenant une librairie d’effets spéciaux. Le second calculateur K2, sélectionne alors un effet spécial dans la librairie à partir du paramètre de mouvement D1. L’association entre un mouvement donné et un effet spécial peut être préconfigurée. Selon un mode de réalisation, cette association est rendue libre pour l’utilisateur à partir d’une interface de configuration. Dans un mode de réalisation, l’effet spécial est sélectionné parmi la librairie en fonction du type de mouvement détecté. La valeur de l’intensité de l’effet spécial à appliquer peut être déterminée en fonction de l’intensité et/ou de l’amplitude du geste reconnu. Dans un mode de réalisation, la seconde consigne C 2 comprend plusieurs effets spéciaux qui peuvent être combinés, notamment lorsque plusieurs gestes sont reconnus simultanément.

Générateur de signal Le système comprend également un générateur de signal GEN. Le générateur de signal GEN est connecté au premier calculateur K 1 et au second calculateur K 2. Le générateur de signal reçoit la première consigne Ci générée par le premier calculateur Ki. Le générateur de signal GEN reçoit la seconde consigne C 2 générée par le second calculateur K 2. Le générateur de signal GEN génère un second signal S 2. Le second signal S 2 est produit à partir de la première consigne Ci et/ou du premier signal Si. Le second signal S 2 est produit également à partir de la seconde consigne C 2. Préférentiellement, le second signal S 2 comprend le premier signal Si auquel est appliqué un effet spécial extrait de la seconde consigne C 2.

Dans un mode de réalisation, le générateur de signal GEN produit un signal de commande comprenant le second signal S 2. Préférentiellement, le générateur de signal GEN produit un message de commande, très préférentiellement un message de commande MIDI. Le message de commande MIDI comprend le second signal sonore S2.

Boîtier unique

Dans un mode de réalisation, le pavé tactile PT, le dispositif de détection optique OPT, le premier calculateur K 1 , le second calculateur K 2 et le générateur de signal sont inclus dans un unique boîtier. Le boîtier unique comprend préférentiellement un moyen de transmission du second signal S 2. Le boîtier unique permet avantageusement à l’utilisateur de n’avoir qu’un équipement à transporter. Préférentiellement, le moyen de transmission du second signal S 2 est une enceinte ou un amplificateur. Dans ce dernier cas, le système de l’invention est un instrument de musique.

Dans un mode de réalisation, le boîtier unique comprend des moyens de communication avec un deuxième pavé tactile similaire au pavé tactile de la présente invention. L’invention permet alors à deux musiciens de jouer ensemble à distance. Dans un mode de réalisation non représenté, le système comprend un premier boîtier comprenant le pavé tactile PT et un second boîtier comprenant le dispositif de détection optique OPT et des moyens de communication entre les deux boîtiers, par exemple par l’intermédiaire d’un réseau internet. Le système peut alors être utilisé par deux utilisateurs distants.

Lorsque les deux boîtiers génèrent des consignes qui peuvent être reçues, par exemple, par un instrument de musique, ce dernier peut être associé localement à l’un des boîtiers ou peut être également accessible via un réseau de données. Ainsi selon un cas d’exemple, un premier utilisateur manipule le premier boîtier à une première position, les données dont les consignes sont alors émises vers l’instrument de musique via un réseau de données et un second utilisateur manipule le second boîtier à une seconde position, les données dont les consignes sont envoyées via un réseau de données à l’instrument de musique. L’instrument de musique est alors capable de synthétiser une note qui correspond au produit d’une première consigne et d’une seconde consigne. Un cas d’usage peut être la production d’une séquence sonore entre différents artistes lors d’un évènement en direct.

Autres domaines d’application de l’invention autres que le domaine de la musique La présente invention peut trouver son application dans d’autres domaines que le domaine de la musique.

Dans un premier mode de réalisation alternatif, la présente invention est destinée à être utilisée dans le domaine de l’éclairage, notamment de l’éclairage scénique. Par exemple, le système est destiné à être connecté à un système d’éclairage comprenant une pluralité de sources de lumière. Le premier signal

5 1 peut comprendre une information de la source de lumière à activer.

L’effet spécial compris dans la seconde consigne C2 peut comprendre une modulation de l’intensité ou de la longueur d’onde émise par la source de lumière. La seconde consigne C2 peut également comprendre un changement d’orientation de la source de lumière.

L’invention permet avantageusement de produire un second signal

52 permettant de commander un dispositif d’éclairage scénique. Dans un deuxième mode de réalisation alternatif, la présente invention est destinée à être utilisée dans le domaine de contrôle l’hologramme ou le domaine des jeux vidéo.

Par exemple, le système est destiné à être connecté à un dispositif de génération d’un hologramme. Le premier signal Si peut comprendre une information comprenant une forme d’un hologramme.

L’effet spécial compris dans la seconde consigne C2 peut comprendre une information de position. La seconde consigne C2 permet alors de mettre en mouvement l’hologramme dont la forme a été déterminée par le premier signal.

Procédé de génération d’un signal

Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un procédé pour générer un signal. Un mode d’exécution dudit procédé est illustré sur la figure 4. Le procédé comprend une étape d’acquisition ACQ de la localisation et de l’intensité d’une pression de l’utilisateur sur un pavé tactile PT comportant une pluralité de cellules tactiles.

Le procédé comprend une étape de production PROD de la première consigne Ci associée à la production du premier signal Si. Le procédé comprend une étape d’acquisition CAPT d’au moins une image par l’optique CAM.

Dans un mode de réalisation, l’étape d’acquisition CAPT d’au moins une image comprend l’acquisition d’au moins une image comprenant au moins une partie d’un utilisateur, préférentiellement une main de l’utilisateur. Le procédé comprend une étape de détermination DET d’au moins un paramètre de mouvement D1 à partir des images acquises.

Traitement de l’image

Dans un mode de réalisation, le second calculateur K2 comprend des moyens logiciels pour la mise en oeuvre d’une étape de traitement des images acquises par l’optique CAM.

Dans un mode de réalisation simplifié de l’invention, le second calculateur K2 permet de détecter des mouvements simples et/ou des positions simples et/ou des vitesses de déplacement de la main. C’est le cas pour des mouvements simples par exemple d’un bras allant de la gauche vers la droite ou de haut en bas. Dans un mode de réalisation enrichi de l’invention, le second calculateur K2 est configuré pour détecter des postures de la main, des mouvements des doigts ou des gestes complexes comportant une séquence de mouvements enchaînés. Le mode de réalisation enrichi peut comprendre également une détection selon le mode simplifié. Les deux modes de réalisation peuvent se combiner.

Selon un mode de réalisation, le traitement d’images permet d’aboutir à la génération d’une image comprenant au moins des points d’intérêt de l’utilisateur. Dans un mode de réalisation, le dispositif de détection optique OPT ou le premier calculateur Ki comprend un module de traitement des images IMGi. Le module de traitement d’image génère au moins une deuxième image IMG2. La seconde image IMG2 comporte une forme au moins des points d’intérêts extraits de la première image IMG1. Il peut s’agir par exemple d’extrémité d’un membre telles les extrémités des droits, des points d’articulation, des contours de forme, etc.

Seuil adaptatif

La génération de la deuxième image IMG2 succède à l’étape de réception d’une image capturée IMG1 par le dispositif de détection optique OPT.

La génération de la deuxième image IMG2 peut comprendre une étape de seuillage. L’étape de seuillage comprend l’application d’un ou plusieurs filtres sur l’image IMG1 capturée.

Le filtre peut comprendre un filtre Laplacien. Le filtre Laplacien permet d’accentuer les contours des formes de l’utilisateur. Le filtre peut comprendre un filtre pour diminuer le bruit de l’image captée.

La génération de la deuxième image IMG2 peut comprendre une étape d’exploitation d’une carte de profondeur obtenue à partir de l’image capturée par le dispositif de détection optique OPT. La carte de profondeur comprend un nuage de points permettant d’identifier pour chaque pixel, ou pour chaque groupe de pixels, une valeur associée à la profondeur. La seconde image ING2 peut alors avantageusement être une image 3D.

Détection des régions d’intérêt

Selon un mode de réalisation, la génération de la deuxième image IMG2 comprend un renforcement de la représentation de régions d’intérêt. La détection des régions d’intérêts est réalisée à partir des images captées par l’optique CAM, éventuellement à partir des images générées par l’étape de seuillage et/ou par l’étape de création d’une carte de profondeur. La détection des régions d’intérêts comprend la labélisation de chaque pixel ou de chaque groupe de pixels.

Dans l’exemple de la main de l’utilisateur illustré sur la figure 10, les régions d’intérêt peuvent comprendre la paume de la main 53, le poignet 54, les premières phalanges de chaque doigt 52 (pouce, index, majeur, annulaire, auriculaire) et l’extrémité et/ou la dernière phalange 51 de chaque doigt. Dans un mode de réalisation non représenté, les régions d’intérêt peuvent comprendre chaque phalange des doigts de la main.

Dans un mode de réalisation, la détection des régions d’intérêts est mise en œuvre par un classificateur à l’issue de la mise en œuvre d’un algorithme d’intelligence artificiel par exemple configuré à partir d’un réseau de neurones. Le classificateur est un classificateur par exemple préalablement entraîné au moyen d’un ensemble d’images de main. La base de données d’images peut comprendre une base de données d’images de mains sur lesquelles les régions d’intérêt ont été annotées manuellement.

Dans un mode de réalisation alternatif, la base de données d’images est générée à partir d’un modèle paramétrique afin de générer un nombre important d’images de mains comprenant des positions ou des poses différentes. Le modèle paramétrique génère des images sur lesquelles les régions d’intérêt sont déjà labélisées.

L’étape de détection des régions d’intérêt génère en sortie une image labellisée de l’utilisateur. Chaque pixel de l’image labellisée correspondant à l’utilisateur est associé à un label correspondant à une zone d’intérêt.

Génération des points d’intérêt

La génération de la deuxième image IMG2 comprend en outre une étape de génération de points d’intérêt. Les points d’intérêt peuvent être générés à partir de l’image labélisée comprenant les zones d’intérêts.

Les points d’intérêt peuvent comprendre des centres de masse 103. Les centres de masses 103 peuvent être générés aux coordonnées correspondant sensiblement au centre d’une zone d’intérêt. Par exemple, un point d’intérêt peut correspondre au centre de masse de la paume de la main. Les points d’intérêt peuvent comprendre des points de déflexion 102. Les points de déflexion 102 sont générés à la frontière entre deux zones d’intérêts adjacentes. Par exemple, un point d’intérêt peut être généré entre les zones d’intérêt correspondant à deux phalanges adjacentes du même doigt. La localisation d’un tel point d’intérêt peut correspondre alors à la localisation d’une articulation, par exemple entre deux phalanges. Préférentiellement, la génération d’un point d’intérêt peut comprendre la création d’un point d’intérêt sensiblement au milieu d’un segment formé par la frontière entre deux zones d’intérêt adjacentes. Les points d’intérêt peuvent comprendre l’extrémité ou le bout d’un doigt 101. Un tel point d’intérêt peut être généré à l’extrémité distale de la région d’intérêt correspondant à la dernière phalange d’un doigt, ou correspondant à un centre de masse de la région d’intérêt correspondant à la dernière phalange d’un doigt. Dans un mode de réalisation, l’étape de génération des points d’intérêt 103, 102, 101 comprend la génération d’au moins un point d’intérêt par zone d’intérêt.

Dans un mode de réalisation, l’étape de génération des points d’intérêt comprend la génération des coordonnées de profondeur de chaque point d’intérêt.

L’étape de génération des points d’intérêts génère en sortie une image ou une carte de profondeur comprenant les points d’intérêts extraits à partir de l’image générée par l’étape de détection des zones d’intérêt.

Génération d’un squelette Dans un mode de réalisation, la génération de la deuxième image

IMG2 peut comprendre une étape de génération d’un squelette. Le squelette est généré en reliant ensemble les points d’intérêt de manière prédéterminée.

La figure 11 illustre un squelette 104 obtenu à en reliant certains points d’intérêt 102, 101. Par exemple, les points d’intérêt correspondant aux articulations 102 d’un même doigt sont reliés entre eux.

L’étape de génération d’un squelette génère en sortie une image IMG2 ou une carte de profondeur IMG2 comprenant les points d’intérêt et un squelette reliant ensemble les points d’intérêt de manière à reproduire la forme de l’utilisateur. L’étape de génération d’un squelette permet avantageusement de calquer un modèle de main sur les points d’intérêt.

La deuxième image IMG2 peut comprendre l’image et/ou la carte de profondeur générée par l’étape de génération des points d’intérêt et/ou par l’étape de génération d’un squelette.

Le squelette peut comprendre des segments reliant certains points d’intérêt entre eux.

Paramètre de mouvement

Dans un mode de réalisation, la détermination d’un paramètre de mouvement D1 comprend la détection d’au moins un type de mouvement d’un utilisateur à partir des images capturées.

Préférentiellement, la détection d’un type de mouvement d’un utilisateur comprend une détection d’un mouvement de la main d’un utilisateur. La détection d’un mouvement est réalisée à partir des images capturées par le dispositif de détection optique OPT.

Par « à partir des images capturées », on inclut ici les images brutes telles qu’elles ont été capturées par l’optique CAM ainsi que les images générées par le traitement de ces images, par exemple les images IMG2 générées à partir de la génération de point d’intérêt. On inclut également toute image en deux dimensions ou toute carte de profondeur.

Préférentiellement, les différents types de mouvement sont listés dans une librairie. Le calculateur peut alors opérer une opération de fitting ou une opération de régression analytique pour déterminer un type de mouvement particulier à partir des images capturées. Les figures 9A à 91 illustrent des exemples de types de mouvement de la main. Ces types de mouvements sont reconnaissables par le second calculateur K2. Le second calculateur K2 génère un paramètre de mouvement D1 à partir du type de mouvement détecté.

Des exemples de types de mouvement de la main peuvent comprendre un mouvement de rotation du poignet poing fermé (figure 9B), une rotation de la main selon un axe longitudinal de l’avant-bras (figure 9E), selon un axe un perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’avant-bras (figures 9D et 9F). Un autre exemple de type de mouvement peut comprendre un déplacement transversal de la main (figures 9I, 9H et 9G). Le type de mouvement peut aussi dépendre de la position et/ou du mouvement des articulations des doigts. Par exemple, le type de mouvement peut être différent si le geste de rotation du poignet est effectué main ouverte ou main fermée. Certains types de mouvements peuvent être associés à des gestes connus de personnalités dans le monde musical ou dans le monde audiovisuel. Par exemple, un type de mouvement de type fermeture de la main vers le bas exécuté à une vitesse au-delà d’un seuil tout en resserrant les doigts simultanément peut être caractéristique d’une « fermeture de main selon Ardisson ». Selon un autre exemple, une fermeture de la main simultanée à un mouvement transversal du coude peut être caractéristique d’un mouvement de fermeture de main selon l’animateur Nagui. Un autre exemple de type de mouvement illustré sur la figure 9A peut comprendre une fermeture des doigts de la main les doigts tendus. Un autre exemple de type de mouvement peut comprendre une oscillation de la main de manière à reproduire le mouvement d’une vague, tel que représenté à la figure 9C.

Le type de mouvement peut aussi être fonction de la direction du geste. Par exemple, un geste de déplacement en translation de la main peut être discriminé en fonction du plan et/ou de la direction de translation. Par exemple sur la figure 9G, la translation est effectuée selon l’axe perpendiculaire à la paume de la main. Les figures 9H et 9G illustrent un mouvement de translation de la main dans le même plan mais un dans la direction perpendiculaire à la direction longitudinale des doigts (figure 9H) et l’autre dans une direction parallèle à la direction longitudinale des doigts (figure 91). Dans un autre exemple, une rotation du poignet peut être détectée dans le plan.

Préférentiellement, le paramètre de mouvement Di comprend également la détermination de la vitesse et/ou de l’amplitude du mouvement.

Seconde consigne

Le procédé comprend une étape de génération GENc2 de la seconde consigne C2 à partir du paramètre de mouvement D1. La seconde consigne C2 est associée à un effet spécial.

Effets spéciaux sonores

Dans le mode de réalisation où le premier signal Si est un signal sonore, l’effet spécial est un effet spécial d’altération du signal sonore. L’effet spécial peut être sélectionné parmi un ou plusieurs des effets spéciaux suivants :

Une réverbération du signal : effet obtenu en créant des sons répétés à partir du premier signal sonore, avec un retard dans le temps n’excédant pas 60ms, de manière que le cerveau ne puisse distinguer chaque son séparément.

Un écho : effet réalisé en répétant le premier signal sonore avec un temps de retard suffisamment important pour que le cerveau humain perçoive les deux sons séparément.

Une distorsion : effet réalisé en amplifiant le premier signal sonore fortement pour l’écrêter ou le raboter.

Un sustain : effet réalisé en maintenant le premier signal sonore dans le temps après l’avoir déclenché.

Un wha-wha : effet réalisé en faisant passer le premier signal sonore à travers un filtre de type filtre passe-bande.

Un vibrato : effet réalisé en modulant la fréquence du premier signal sonore autour de sa valeur d’origine.

Un trémolo : effet réalisé par la modulation de l’amplitude (donc du volume) du premier signal sonore.

L’effet spécial peut être sélectionné parmi une librairie pouvant comprendre également le déphasage du signal sonore, une transposition de fréquence du signal sonore, une modification du timbre, un filtrage du signal sonore, un arrêt du signal sonore.

Dans un mode de réalisation, l’effet spécial est sélectionné parmi une modulation de l’intensité du signal. L’intensité du signal S 2 peut ainsi être contrôlée premièrement par l’intensité de la pression exercée sur le pavé tactile PT et/ou par un geste de l’utilisateur capté par le dispositif de détection optique OPT.

Second signal

Le procédé comprend une étape de génération GENs 2 du second signal S 2 à partir de la première consigne Ci ou du premier signal Si et à partir de la seconde consigne C 2 .

Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape d’application de l’effet spécial au premier signal Si. L’application consiste par exemple en une modulation, un mélange, ou encore plus généralement en une combinaison de signaux pouvant être de tout type. Selon un exemple, l’effet est appliqué à une portion uniquement du premier signal. Selon un autre exemple, l’effet est produit sur une période donnée et s’applique à tous premiers signaux produits dans cette période de temps. Transmission du second signal S2

Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une génération et une transmission du second signal S2. Le second signal S2 est préférentiellement transmis à un dispositif apte à appliquer le signal comme un dispositif de commande ou un dispositif sonore. Il peut s’agir d’une enceinte, un haut-parleur ou plus généralement tout type de membrane permettant de rendre audible le second signal S2.

Préférentiellement, la génération du second signal est précédée d’une étape de génération d’une troisième consigne, la troisième consigne étant associée au second signal. Le procédé et le système sont alors avantageusement capables de transmettre le second signal généré, par exemple sous la forme d’un message MIDI.

Variante

Alternativement, la première consigne générée à partir de la localisation et de l’intensité de la pression exercée sur le pavé tactile est associée à un effet spécial. La seconde consigne générée à partir du paramètre de mouvement est associée à la production d’un premier signal.

Le second signal est alors généré à partir de la seconde consigne (ou du premier signal) auquel est appliqué un effet spécial extrait de la première consigne. Cette variante permet, par exemple, à l’utilisateur de générer un premier signal associé à une note à l’aide du dispositif de détection optique et d’appliquer un effet spécial audit premier signal, l’effet spécial étant sélectionné à partir de la localisation et/ou de l’intensité de la pression exercée sur le pavé tactile.