Table de massage vibrante

La présente invention concerne le domaine des dispositifs destinés à une utilisation thérapeutique ou de relaxation.

La présente invention trouvera son application principalement dans le domaine des tables de massage.

Cependant, une telle application ne doit pas être considérée comme étant limitative ; en effet, la présente invention pourra également être appliquée dans le domaine des tables destinées plus particulièrement à la relaxation et/ou à la décompression des joints intervertébraux d’un patient, par exemple après un effort musculaire.

L’invention concerne plus particulièrement une table de massage qui peut produire, avantageusement, des vibrations se propageant à l’intégralité du corps de la personne placée sur ladite table.

On connaît déjà, dans l’état de la technique, en particulier du brevet français FR2992853, une telle table de massage vibrante, cette dernière comportant au moins un pied support sur lequel repose un plateau basculant autour d’un axe central pour l’inclinaison d’un patient prenant place sur ladite table de sorte à ce que les pieds du patient soient placés à un niveau plus élevé que celui de sa tête.

Le plateau comporte au moins un moyen moteur propageant des vibrations et au moins un moyen de retenue du patient.

Le plateau de la table de massage est subdivisé longitudinalement en plusieurs coussins transversaux adaptés chacun à une partie du corps, l’un des coussins étant adapté aux chevilles et aux pieds du patient, ledit coussin étant activé en vibrations par au moins un moyen moteur, lesdites vibrations étant propagées depuis les chevilles et les pieds à l’ensemble du corps du patient.

De manière générale, les tables de massage utilisées par les kinésithérapeutes et les masseurs comportent un plateau, permettant à une personne de se placer en position allongée, et une pluralité de pieds supportant ledit plateau et reposant sur le sol, et peuvent diffuser des vibrations au patient qui doit être manipulé.

Avantageusement, une telle table de massage comporte des moyens permettant à l’utilisateur de la replier aisément, notamment lorsque celui-ci est amené à se déplacer au domicile des personnes qui doivent être massées.

A cet effet, on connaît, par le document de brevet FR 970160, une table vibrante dont le plateau est divisé en différents éléments susceptibles de vibrer indépendamment les uns des autres, dans le but de favoriser une rééducation postérieure à un traumatisme ou de traiter différentes affections, telles que l’obésité et les maladies nerveuses.

On connaît encore, par le document de brevet FR 1108031 une table combinant des vibrations et des tractions mécaniques pour traiter un patient. Plus particulièrement, la table décrite dans ce document peut osciller dans un plan vertical autour d’un axe et présente un axe central supportant des plateaux vibrants, dont il est possible de modifier l’orientation en torsion et, pour certains plateaux, la position en translation par rapport à l’axe central de la table.

On connaît également, par le document de brevet FR 1585871 un dispositif spécifique pour le traitement mécanique de la colonne vertébrale et des raccordements osseux, c'est-à-dire notamment de l’anneau pelvien, de la ceinture scapulaire et de la région occipitale. Plus particulièrement, la table décrite dans ce document est basculante autour d’un axe et elle est équipée d’une seule plaque vibrante supportant le torse du patient, de sorte à ce que les vibrations soient dirigées vers le haut, et ce quelle que soit l’inclinaison de ladite plaque vibrante. Les vibrations peuvent être réglées en nombre et en amplitude.

Le document de brevet RU 2270649 est, quant à lui, relatif à un ensemble stationnaire de décompression par vibrations, dont l’objectif est de permettre une décompression de la colonne vertébrale sous l’effet de vibrations. Le mécanisme de vibrations de ce dispositif est situé sous la surface de la table, qui est basculante. La table selon ce document est également équipée d’un dispositif permettant un maintien d’une part des pieds du patient, et d’autre part un maintien de la tête du patient, par exemple par l’intermédiaire d’une mentonnière. L’inclinaison de la table entraine une extension de la colonne vertébrale du patient, sous le poids de son corps, et les vibrations sont appliquées à une pièce située à la tête de la table, ce qui correspond au niveau où se trouve le cou du patient.

Ainsi, dans ce document, un seul plateau, celui situé à la tête de la table, est mobile et transmet des vibrations au corps du patient, ce qui ne permet pas un traitement optimal de l’ensemble du corps. De plus, un maintien par la tête du patient peut s’avérer malaisé pour ce dernier.

En outre, les tables de massages proposées dans l’état de la technique ne permettent pas une modification de la position angulaire de certaines parties du corps de manière indépendante des autres parties du corps, ce qui peut s’avérer particulièrement intéressant pour améliorer l’efficacité du traitement qui est dispensé au patient.

L’invention offre la possibilité de pallier, au moins en partie, les divers inconvénients de l’état de la technique en proposant une table destinée à relaxer ou à traiter l’ensemble du corps d’un patient, et en permettant un traitement efficace de l’ensemble du corps du patient qui se trouve sur ladite table.

De manière particulièrement intéressante, de nombreux éléments composant la table de massage de l’invention sont modulables et adaptables, notamment angulairement et en hauteur, pour pouvoir proposer un traitement optimisé en fonction de chaque patient et de la pathologie pour laquelle il doit être traité.

A cet effet, la présente invention concerne une table de massage vibrante comportant au moins un pied support sur lequel repose un plateau apte à basculer, autour d’une articulation d’axe central, ou non, permettant une inclinaison précise d’un patient, indépendamment qu’il prenne place sur le dos ou sur le ventre sur ladite table, ses chevilles étant ainsi placées à un niveau plus élevé que celui de sa tête.

Le plateau de la table est subdivisé longitudinalement en plusieurs coussins transversaux adaptés chacun à une partie du corps, en considérant la taille moyenne d’une personne à l’âge adulte, l’un des coussins au moins étant adapté aux chevilles et aux pieds du patient, ledit coussin étant activé en vibrations par au moins un moyen moteur, lesdites vibrations étant propagées depuis les chevilles et les pieds à l’ensemble du corps du patient.

De manière avantageuse, le plateau comporte :

- un premier coussin, à l’une des extrémités du plateau, adapté à recevoir la tête du patient et comportant préférentiellement un support cervical ;

- un deuxième coussin adapté au thorax du patient ;

- un troisième coussin adapté aux lombaires du patient ;

- un quatrième coussin adapté au bassin et aux cuisses du patient ;

- un cinquième coussin adapté aux mollets du patient ;

- ledit au moins sixième coussin, à l’autre extrémité du plateau, adapté aux chevilles et aux pieds du patient, et activé en vibrations, lesdits coussins étant aboutés, dans le sens de la longueur de la table, par leurs bords transversaux respectifs.

La table de l’invention présente la particularité de comporter des moyens de modification de la hauteur d’au moins l’un des coussins et/ou des moyens de modification de l’inclinaison d’au moins l’un des coussins, une telle modification de l’inclinaison s’effectuant par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux dudit coussin.

Dans un exemple de réalisation de la table de massage de l’invention ledit premier coussin, adapté à recevoir la tête du patient et comportant préférentiellement un support cervical, ledit deuxième coussin, adapté au thorax du patient, ledit troisième coussin, adapté aux lombaires du patient, ledit quatrième coussin adapté au bassin et aux cuisses du patient et ledit cinquième coussin, adapté aux mollets du patient, sont munis de tels moyens de modification de la hauteur et de tels moyens de modification de l’inclinaison par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux desdits coussins, tandis que ledit au moins un sixième coussin est muni uniquement de tels moyens de modification de la hauteur.

Ainsi, il est possible de régler la hauteur et l’inclinaison, par rapport au plan général du plateau, de chacun ou presque desdits coussins qui le composent, chaque coussin étant adapté à recevoir une partie du corps du patient, et de former ainsi, une ondulation sur toute la longueur du plateau de la table de massage vibrante de l’invention.

Avantageusement, le plateau de la table est subdivisé en deux châssis, un premier châssis et un second châssis, articulés l’un à l’autre au niveau d’une articulation en sorte de permettre une variation de l’angle d’articulation cd que fait ledit premier châssis du plateau par rapport audit second châssis.

Un tel angle d’articulation cd entre ledit premier châssis et ledit second châssis du plateau est, de manière préférentielle, compris entre +15° et -8°.

De manière plus spécifique, le premier châssis du plateau peut comporter ledit premier coussin, ledit deuxième coussin et ledit troisième coussin tandis que ledit second châssis peut comporter ledit quatrième coussin, ledit cinquième coussin et ledit au moins un sixième coussin.

Ainsi, la longueur du premier châssis, qui comporte ledit premier coussin, ledit deuxième coussin et ledit troisième coussin, est supérieure à la longueur du second châssis, qui comporte, elle, ledit quatrième coussin, ledit cinquième coussin et ledit au moins un sixième coussin.

Selon un mode de réalisation particulièrement préférentiel, le coussin, adapté aux chevilles et aux pieds du patient, est subdivisé en deux portions juxtaposées, lesdites portions étant activées, de préférence de manière alternée, en vibrations par au moins un moyen moteur, au travers d’une courroie de transmission et d’un arbre en contact, par l’intermédiaire de ses deux extrémités, avec chacune desdites deux portions juxtaposées.

Plus préférentiellement, chacune des deux portions juxtaposées du coussin adapté aux chevilles et aux pieds du patient comporte au moins un moyen de retenue des chevilles et/ou des pieds du patient.

Selon une autre particularité de l’invention, au moins un des coussins transversaux est mobile en coulissement par rapport aux autres coussins.

De préférence, ce sont les premier, deuxième, troisième, quatrième et cinquième coussins, munis de roulements linéaires, qui sont mobiles les uns par rapport aux autres par coulissement, sur une course limitée, sur deux rails parallèles situés de chaque côté du plateau. De manière intéressante, le plateau comporte encore des moyens de gestion du coulissement aptes à limiter le coulissement de ces coussins mobiles.

Ces moyens de gestion du coulissement, préférentiellement, consistent en des vérins, par exemple équipés de ressorts, dont est muni chacun desdits coussins.

Lesdits ressorts munis d’un vérin permettent de contrôler le relâchement ou la fixation des coussins les uns par rapport aux autres. Cette course sera adaptée avantageusement selon les besoins ou non d’une segmentation des coussins les uns par rapport aux autres. Cette segmentation sera déterminée selon la taille et le poids de chaque patient.

Avantageusement, des moyens de basculement autour d’une articulation d’axe central permettent une inclinaison du plateau d’un angle a2 inférieur ou égal à 18° par rapport à l’horizontale, de sorte à ce que les pieds d’un patient prenant place sur ledit plateau soient placés à un niveau plus élevé que celui de sa tête.

En ce qui concerne, à présent, lesdits moyens de modification de la hauteur d’au moins l’un des coussins, ceux-ci sont aptes à faire varier la hauteur d’au moins l’un des coussins jusqu’à une élévation maximale de 150 mm par rapport à la position de base dudit coussin.

En ce qui concerne l’inclinaison d’au moins l’un des coussins, celle-ci peut varier avantageusement d’un angle a3 compris entre +45° et -45°, la modification de l’inclinaison s’effectuant par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux dudit coussin.

La possibilité d’inclinaison de +45 à -45° de l’un des coussins s’obtient en coopération ou non avec le soulèvement dudit coussin, et en coopération ou non avec le soulèvement des coussins voisins.

Avantageusement, ladite table est équipée d’un module de gestion au moins pour la hauteur et/ou l’inclinaison des coussins et, le cas échéant, pour l’angle d’articulation des deux châssis du plateau et l’angle d’inclinaison du plateau.

La présente invention comporte de nombreux avantages. D’une part, la table peut être utilisée aussi bien à des fins préventives qu’à des fins curatives. En effet, la table peut par exemple être utilisée suite à un effort physique, apportant ainsi au patient traité un effet relaxant, et ce notamment au niveau du complexe neuro-musculo squelettal. Celui-ci regroupe le système nerveux, le squelette, les muscles et les tissus permettant le maintien et la connexion entre les éléments du corps humains, tels que le cartilage, les tendons et les ligaments.

De plus, le système de vibrations, placé préférentiellement au niveau des coussins supportant les chevilles et les pieds, permet une transmission de vibrations courtes et rapides, qui se propagent ensuite au reste du corps en partant de la partie inférieure du corps, permettant une sensation globale de détente et de douceur.

En outre, la présence des moyens de modification de la hauteur d’au moins certains coussins ainsi que des moyens de modification de l’inclinaison par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux, entraine une modularité optimale de chaque partie de la table pour une adaptabilité parfaite de celle-ci au patient et au traitement à appliquer à celui- ci. Il est en effet envisageable de former une ondulation au travers du mouvement des coussins, qui peut être adaptée selon le traitement adéquat décidé par le thérapeute.

Finalement, la possibilité de combiner une articulation entre deux châssis constituant le plateau de la table de massage vibrante, avec l’inclinaison autour de l’axe central de basculement dudit plateau confère une modularité particulièrement importante à ladite table. Ainsi, il est envisageable que l’ensemble du plateau bascule autour de l’axe préférentiellement central pour une certaine inclinaison du plateau, puis que l’un des deux châssis du plateau soit encore incliné, par rapport à l’autre châssis, au travers de l’articulation du plateau, d’un certain angle également.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l’invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 représente schématiquement un mode de réalisation particulier d’une table de massage selon l’invention, vue de côté, au niveau de laquelle deux coussins, en l’occurrence le coussin adapté au thorax et celui adapté aux bassins et aux cuisses d’un patient, étant inclinés par soulèvement de l’un de leurs bords transversaux, tandis que les autres coussins restent à l’horizontale, dans un plan parallèle au plan général du plateau de la table, le coussin adapté aux lombaires du patient étant élevé par soulèvement égal de ses deux bords transversaux ;

- la figure 2 représente schématiquement un mode de réalisation d’une table de massage selon l’invention, selon une vue de côté, le plateau étant subdivisé en deux châssis articulés l’un à l’autre au niveau d’une articulation, l’un des châssis, destiné à accueillir les membres inférieurs d’un patient couché sur le dos, étant relevé par rapport au second châssis maintenu sensiblement à l’horizontale, la configuration de la table permettant un positionnement du patient sur le dos ;

- la figure 3 est une autre représentation de la table de massage représentée sur la figure 2, le plateau de ladite table étant incliné d’un angle a2 de l’ordre de 18° par rapport à l’horizontale grâce à l’articulation centrale, en sorte que les pieds du patient soient placés à un niveau plus élevé que sa tête ;

- la figure 4 représente schématiquement une vue en perspective d’un mode de réalisation d’une table de massage selon l’invention, sur le plateau de laquelle le coussin adapté au thorax, le coussin adapté aux lombaires, le coussin adapté au bassin et aux cuisses du patient présentent une inclinaison par rapport à l’horizontale obtenue par le soulèvement de l’un des bords transversaux de chacun des coussins susmentionnés, tandis que le coussin adapté à la tête, celui adapté aux mollets et celui adapté aux chevilles et aux pieds du patient, subdivisé en deux portions juxtaposées, sont en élévation par rapport au plateau de ladite table de massage ;

- la figure 5 représente schématiquement une vue en perspective d’un mode de réalisation d’une table de massage selon l’invention, le plateau étant subdivisé en deux châssis articulés l’un à l’autre au niveau d’une articulation, l’un des châssis, destiné à accueillir les membres inférieurs d’un patient, étant abaissé par rapport au second châssis maintenu sensiblement à l’horizontale, la configuration de la table permettant un positionnement du patient sur le ventre ;

- les figures 6a, 6b, 6c et 6d représentent plusieurs vues schématiques d’un mode de réalisation particulier d’un détail de la table de massage vibrante selon l’invention, en l’occurrence l’un des coussins que comporte le plateau de ladite table, par exemple le coussin adapté à recevoir la tête du patient ou le coussin adapté à recevoir les lombaires ou le coussin adapté au bassin et aux cuisses ou le coussin adapté aux mollets d’un patient, dans différentes positions ; les vues 6a et 6b montrent ledit coussin incliné et en élévation par rapport à sa position de base au niveau du plateau de ladite table, tandis que les vues 6c et 6d illustrent ledit coussin en position de base au niveau du plateau et à l’horizontale, sans élévation ni inclinaison ;

- les figures 7a, 7b, 7c et 7d représentent plusieurs vues schématiques d’un mode de réalisation particulier d’un détail de la table de massage vibrante, en l’occurrence le coussin adapté aux chevilles et aux pieds du patient, subdivisé en deux portions juxtaposées, dans différentes positions; les vues 7a et 7b montrent ce coussin en élévation par rapport à sa position de base au niveau du plateau de ladite table tandis que la vue 7c illustre ledit coussin en position de base au niveau du plateau, à l’horizontale, et la vue 7d illustre une vue en perspective de la structure sur laquelle repose les deux portions juxtaposées du coussin adapté aux chevilles et aux pieds du patient ;

- la figure 8 représente, de manière schématique, une vue en perspective d’un mode de réalisation particulier du pied sur lequel repose le plateau de la table de massage vibrante ;

- la figure 9 illustre une vue en perspective d’un exemple de réalisation du premier châssis composant le plateau de la table de massage vibrante, destiné à recevoir les lombaires, le thorax et la tête ;

- la figure 10 représente une vue en perspective d’un exemple de réalisation du second châssis composant le plateau de la table de massage vibrante, destiné à recevoir le bassin, les cuisses, les mollets et les pieds ;

- la figure 1 1 consiste en un schéma du système de contrôle ;

- la figure 12 illustre un exemple d’interface utilisateur de la table de massage vibrante de l’invention.

Telle que représentée sur les figures 1 à 10 des dessins ci-joints, la présente invention concerne une table de massage vibrante 1 pouvant être utilisée aussi bien pour le bien-être du patient qui s’étend sur ladite table 1 que pour traiter ce patient lorsque celui-ci est atteint de troubles musculosquelettiques.

La table 1 selon l’invention comporte notamment un plateau 2 reposant sur au moins un pied 3, ledit plateau 2 étant composé avantageusement d’un premier châssis 21 et d’un second châssis 22.

Le plateau 2 de la table vibrante, composé des deux châssis 21 , 22, est susceptible de basculer au travers d’une articulation 4 d’axe 40 qui est de préférence un axe central 40, et donc de s’incliner, permettant ainsi une inclinaison progressive du corps du patient qui est étendu sur ladite table 1.

Le mécanisme permettant le basculement du plateau 2 de la table 1 peut consister en tout moyen connu de l’homme du métier et adapté à cet effet.

Plus préférentiellement, ces moyens de basculement consistent en deux vérins électriques 270, dont l’un est visible sur les figures, permettant la rotation du plateau 2 autour de l’articulation 4 d’axe central 40, lesdits vérins permettant avantageusement de contrôler l’inclinaison dudit plateau 2.

Préférentiellement, le corps du patient est incliné de telle sorte que ses pieds se retrouvent dirigés vers le haut tandis que la tête est dirigée vers le bas du plateau 2, par rapport à l’horizontale. Cela permet avantageusement une extension naturelle du corps du patient.

En particulier, en référence à la figure 3, les moyens de basculement du plateau 2 autour de l’axe central 4 peuvent permettre une inclinaison du plateau 2 d’un angle a2 inférieur ou égal à 18°, de préférence inférieur ou égal à 15°, par rapport à l’horizontale, toujours tenant compte du fait que les pieds d’un patient prenant place sur ledit plateau 2 doivent être placés à un niveau plus élevé que celui de sa tête.

Le patient étendu ainsi sur le plateau 2 incliné est de préférence retenu audit plateau 2, de manière à ne pas glisser hors de celui-ci. A cet effet, la présente table 1 comporte au moins un moyen de retenue, non représenté sur les figures.

De préférence, ce moyen de retenue permet de maintenir le patient sur la table 1 par l’intermédiaire des membres inférieurs de celui-ci, par exemple les pieds ou les chevilles, et se présente par exemple sous la forme de sangles, non illustrées sur les figures.

Ce moyen de retenue peut également consister en un système de ceinture pelvienne, par exemple dans l’hypothèse de l’absence de membres inférieurs.

La table 1 selon l’invention comporte également au moins un moyen moteur 13, illustré notamment sur les figures 7b et 7d, permettant de propager des vibrations, de manière à ce qu’au moins une partie du corps du patient soit soumis à des vibrations pouvant avoir un effet relaxant et/ou un effet thérapeutique.

Il sera fait référence plus en détail à ce moyen moteur 13 que comporte ladite table 1 dans la suite de la description.

De façon particulièrement avantageuse, le plateau 2 de la table de massage vibrante 1 selon l’invention est subdivisé en une pluralité de coussins transversaux 5, 6, 7, 8, 9, 10 chacun de ces coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 étant adapté à recevoir une partie spécifique du corps du patient étendu sur ladite table 1.

Selon une particularité de l’invention, l’un des coussins, le coussin 10, est plus particulièrement adapté aux chevilles et aux pieds du patient.

Le coussin 10 est avantageusement activé en vibrations par au moins un moyen moteur 13, illustré sur les figures 7b et 7d, et pouvant être situé sous ledit coussin 10, de sorte que des vibrations soient propagées à l’ensemble du corps du patient par une mise en vibrations préliminaire des chevilles et des pieds du patient.

Plus particulièrement, toujours en référence à ces figures 7b et 7d, ce moyen moteur 13 transmet, au travers d’une courroie de transmission 14, des vibrations à un arbre 15, lui-même étant en liaison avec ledit coussin 10, en sorte de propager ces vibrations aux pieds et chevilles du patient reposant au niveau du coussin 10, puis à l’ensemble du corps du patient étendu sur ladite table de massage 1.

Selon un exemple de réalisation particulier de la présente table de massage 1 , ledit coussin 10 adapté aux chevilles et aux pieds du patient est subdivisé en deux portions 11 , 12 juxtaposées, comme illustré notamment sur les figures 4 et 5.

De façon particulièrement avantageuse, au moins l’une, et de préférence chacune, de ces deux portions 1 1 , 12 du coussin 10 comporte un moyen de retenue du corps du patient, par exemple sous forme de sangles destinées à maintenir les chevilles du patient.

Un maintien par une zone inférieure du corps est nettement préférable à une retenue par la tête, car cette dernière possibilité peut conférer au patient une sensation désagréable, comme par exemple une sensation d’étranglement.

De plus, lorsque le patient est maintenu par des sangles au niveau de ses chevilles, il peut s’attacher lui-même au plateau 2. En outre, le patient a, préférentiellement, à sa disposition, un moyen d’arrêt immédiat des vibrations, ainsi qu’un moyen de contrôle de l’inclinaison du plateau 2 en sorte que, s’il le souhaite, il peut stopper à tout moment la propagation de vibration et faire en sorte que le plateau 2 de la table de massage 1 revienne à une position horizontale. Cela permet, avantageusement, d’ouvrir l’usage de la table 1 selon l’invention à l’automédication, notamment dans les salles de sport.

Préférentiellement, ce sont les deux portions 1 1 , 12 du coussin 10 qui vont propager les vibrations dans un premier temps à la zone inférieure du corps du patient, les pieds et les chevilles, puis à l’ensemble du corps de celui-ci. Pour ce faire, les deux portions 1 1 , 12 du coussin 10 sont activées en vibrations par la présence d’au moins un moyen moteur 13, comme déjà évoqué précédemment.

Plus particulièrement, de préférence, chacune desdites portions 1 1 , 12 du coussin 10, adaptées aux pieds et aux chevilles du patient, peut être activée, de manière alternée, l’une puis l’autre, par un moyen moteur 13. Une telle activation des portions 1 1 , 12 du coussin 10 permet de générer des vibrations sur chacune des deux portions 1 1 , 12. Ces dernières vibrent donc alternativement l’une de l’autre.

De manière préférentielle, et comme illustré sur la figure 7b, les deux portions 1 1 , 12 du coussin 10 sont activées et mises en vibrations au moyen d’un seul moyen moteur 13, au travers d’une courroie de transmission 14 et d’un arbre 15 en contact, par l’intermédiaire de ses deux extrémités, avec chacune desdites deux portions 1 1 , 12.

En d’autres termes, lesdites portions 1 1 , 12 vibrent en alternance, par exemple grâce à l’action de moyens de transition au travers notamment d’un système utilisant un excentrique.

Préférentiellement, le(s) moyen(s) moteur(s) 13 permet(tent) de propager des vibrations, à la fois courtes et selon une fréquence élevée, à l’ensemble du corps du patient, en partant des pieds et des chevilles de celui-ci. Cela entraine avantageusement une sensation de détente et de douceur au patient qui est étendu sur la table 1 selon l’invention.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l’invention, la table de massage vibrante 1 comporte également, en plus du coussin 10 s’adaptant aux pieds et aux chevilles du patient, et considérant la taille moyenne d’une personne à l’âge adulte (environ 1 ,65 m pour les femmes et 1 ,80 m pour les hommes) :

un premier coussin 5, à l’une des extrémités du plateau 2, adapté à recevoir la tête du patient et comportant avantageusement un support cervical, non représenté sur les figures ;

un deuxième coussin 6 s’adaptant au thorax du patient ;

un troisième coussin 7 adapté aux lombaires du patient ; un quatrième coussin 8 adapté à la fois au bassin et aux cuisses du patient ;

un cinquième coussin 9 adapté aux mollets du patient.

Ainsi, le coussin 10 adapté aux chevilles et aux pieds du patient, et activé en vibrations, est considéré comme étant le sixième coussin, et est positionné à l’autre des extrémités du plateau 2, en comparaison avec le positionnement du premier coussin 5 adapté à la tête.

Lesdits coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 sont aboutés dans le sens de la longueur de la table 1 par leurs bords transversaux respectifs 203.

De manière particulière à l’invention, la présente table de massage vibrante 1 comporte des moyens de modification de la hauteur d’au moins l’un desdits coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 et/ou des moyens de modification de l’inclinaison d’au moins l’un des coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux 203 dudit coussin 5, 6, 7, 8, 9, 10.

Ainsi, sur la figure 1 des dessins ci-joints, est illustré un mode de réalisation dans lequel les coussins 6 et 8, s’adaptant respectivement au thorax et au bassin du patient, sont élevés et inclinés par soulèvement d’un de leur bord transversal 203 situé du côté du coussin 7, tandis que les autres coussins 5, 7, 9 et 10 sont maintenus en position horizontale, le coussin 7 adapté aux lombaires présentant une élévation.

Sur la figure 4, est illustré un mode de réalisation dans lequel les coussins 6, 7, 8 présentent une inclinaison par soulèvement uniquement de l’un de leurs bords transversaux 203, tandis que les coussins 5, 9, ainsi que les deux portions juxtaposées 1 1 , 12 du coussin 10 adapté aux chevilles et aux pieds du patient ont subi une élévation par rapport à leur position de base en contact avec le plateau 2 de la table 1.

A noter que, au sens de l’invention, on considère que la hauteur d’un coussin a été modifiée lorsque les deux bords transversaux ont été soulevés par rapport à leur position de base au contact avec le plateau 2 de la table 1 , tandis que, si uniquement l’un des deux bords transversaux a été soulevé par rapport à sa position de base, le second n’ayant pas bougé, on considère qu’il y a eu uniquement modification de l’inclinaison du coussin en question. A noter encore que si les deux bords transversaux d’un coussin se soulèvent tandis que l’un se soulève plus que l’autre, il y a là, à la fois, modification de la hauteur et de l’inclinaison du coussin en question, par rapport à sa position de base au contact du plateau 2 de la table 1.

Ainsi, au travers de la table de massage 1 de l’invention, il est possible de positionner certaines parties du corps du patient, notamment la tête de celui- ci, son thorax, ou bien encore ses jambes, selon un angle qui est adapté au traitement, et déterminé par un professionnel, et cela indépendamment du fait que le patient soit positionné sur le ventre ou sur le dos. On peut ainsi créer une ondulation au moyen des coussins, cette ondulation étant adaptée à l’anatomie et au traitement du patient.

Dans un exemple de réalisation de l’invention, tous les coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 du plateau 2 de ladite table 1 sont munis de tels moyens de modification de la hauteur et de tels moyens de modification de l’inclinaison par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux desdits coussins.

Dans un exemple de réalisation différent, ledit premier coussin 5 adapté à recevoir la tête du patient et comportant un support cervical, ledit deuxième coussin 6 adapté au thorax du patient, ledit troisième coussin 7 adapté aux lombaires du patient, ledit quatrième coussin 8 adapté au bassin et aux cuisses du patient et ledit cinquième coussin 9 adapté aux mollets du patient sont munis de tels moyens de modification de la hauteur et de tels moyens de modification de l’inclinaison par soulèvement de l’un ou l’autre des bords transversaux desdits coussins 5, 6, 7, 8, 9, tandis que ledit au moins un sixième coussin 10 est muni uniquement de moyens de modification de la hauteur du coussin, celui-ci restant à l’horizontale.

Dans cet exemple, et en référence aux figures 6a à 6d, ledit premier, coussin 5, tout comme lesdits deuxième, troisième, quatrième et cinquième coussins 6, 7, 8, 9 comportent deux bords transversaux, le premier s’élevant au moyen d’un premier vérin 51 , tandis que le second bord transversal, opposé au premier, s’élève au moyen de l’action d’un second vérin 52, et des deux colonnes 252, 253 stabilisées par une entretoise 254 sous ledit premier coussin 5, les colonnes étant montées au travers d’une articulation pivot 250 au niveau de leurs bords transversaux respectifs. Ainsi, les colonnes 252, 253 sont entraînées en élévation au travers de moyens moteurs de type vérin 52.

Dans l’hypothèse, représentée sur les figures 6a et 6b, où le vérin 51 s’élève d’une hauteur inférieure à la hauteur d’élévation des colonnes 252, 253, cela aboutit à une modification de la hauteur et à une modification de l’inclinaison du coussin 5, par rapport à sa position de base illustrée sur les figures 6c et 6d.

Comme évoqué précédemment, si seul le vérin 51 est entraîné en élévation, tandis que les colonnes 252, 253 ne bougent pas, il y a uniquement modification de l’inclinaison du coussin 5. Il en est de même si seules les colonnes 252, 253 et le vérin 52 sont entraînés en élévation.

Bien évidemment, l’ensemble des coussins 5, 6, 7, 8, 9 peuvent être équipés de moyens similaires pour pouvoir agir sur leur position en hauteur et en inclinaison.

Ainsi, il est envisageable que l’inclinaison des coussins 5, 6, 7, 8, 9 varie d’un angle a3 compris entre +45 et -45° par rapport à l’horizontale. Ceci est illustré plus particulièrement sur la figure 6a.

La possibilité d’inclinaison de +45 à -45° de l’un des coussins s’obtient en coopération ou non avec le soulèvement dudit coussin d’un côté, en coopération ou non avec le soulèvement des coussins voisins.

Il est également envisageable que le coussin 10 adapté aux chevilles et aux pieds du patient soit équipé de moyens similaires. Toutefois, un tel mode de réalisation n’est pas représenté.

Encore plus préférentiellement, en référence aux figures 7a à 7d, ledit sixième coussin 10, comprenant avantageusement deux portions 1 1 , 12 juxtaposées, n’est muni que de moyens de modification de la hauteur dudit coussin 10, se présentant sous la forme d’une pluralité de colonnes montées coulissantes au travers de la structure du plateau 2.

Ainsi, la portion 1 1 du sixième coussin 10 est montée sur quatre colonnes dont deux colonnes 1 1 1 et 1 12 sont visibles sur les figures 7b et 7d, tandis que la portion 12 du même coussin 10 est également montée sur quatre colonnes, dont deux colonnes 121 et 122 sont visibles sur ces figures 7b et 7d. Les colonnes sont montées sur une platine 16 et l’ensemble est apte à coulisser au travers de la structure du plateau 2 de la table 1 pour passer depuis une première position basse, illustrée sur la figure 7c, à une position haute, visible sur les figures 7a et 7b.

L’élévation maximale des coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 que comporte le plateau 2 de la table est égale à 150 mm, par rapport à la position de base la plus basse de chacun desdits coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10.

A noter également que, tout préférentiellement, le plateau 2 de la table 1 de massage de l’invention est subdivisé en deux châssis, un premier châssis 21 , et un second châssis 22 articulés l’un à l’autre au niveau de l’articulation 41 du plateau, d’axe 42, en sorte de permettre une variation de l’angle d’articulation a1 que fait le premier châssis 21 ou le second châssis 22 du plateau 2 par rapport à l’autre châssis 22, 21.

De préférence, l’angle d’articulation a1 entre les deux châssis 21 , 22, plus particulièrement entre le plan du premier châssis 21 et le plan du second châssis 22, peut être compris entre 0 et +15°, lorsque le patient est allongé sur la table 1 sur le dos, comme illustré sur la figure 2, et entre 0 et -8°, le patient étant, dans ce cas, allongé sur le ventre, cette possibilité étant illustrée sur la figure 5.

Ainsi, en d’autres termes, la table de massage de l’invention peut prendre aussi bien une configuration en V (figure 2), au travers des deux châssis 21 , 22 articulés l’un à l’autre au niveau de l’articulation 41 d’axe 42 du plateau 2, autorisant un positionnement du patient sur son dos, qu’une configuration en V inversé (figure 5) permettant, avantageusement, un positionnement du patient couché sur le ventre sur la table 1 de l’invention.

De préférence, un mécanisme consistant en deux vérins électriques 271 , dont l’un est visible sur les figures, permet l’articulation des deux châssis 21 , 22 du plateau 2 autour de l’axe d’articulation 41 , lesdits vérins 271 permettant plus particulièrement, de manière avantageuse, de contrôler l’inclinaison du second châssis 22.

Bien évidemment, en plus de l’articulation entre le premier châssis 21 et le second châssis 22 qui le constituent, au niveau de l’articulation 41 d’axe 42, le plateau 2 de la table de massage vibrante 1 peut également basculer autour de son articulation 4 d’axe central 40 selon l’angle a2 comme illustré sur la figure 3, ce qui confère une modularité particulièrement importante à ladite table 1. Ainsi, il est envisageable que l’ensemble du plateau 2 bascule autour de l’axe central 4 (ou non) pour une inclinaison du plateau 2 d’un angle a2 inférieur ou égal à 18° par rapport à l’horizontale, puis que le châssis 22 du plateau 2 soit encore incliné au travers de l’articulation 41 du plateau 2 d’un angle a1 pouvant aller de -8° jusqu’à 15°.

L’articulation 41 d’axe 42 du plateau 2, le premier châssis 21 et le second châssis 22 constituant le plateau 2, et l’axe central 40 pour le basculement de l’ensemble du plateau 2 sont ainsi préférentiellement juxtaposés et parallèles, à des hauteurs différentes, et décalés dans le sens longitudinal.

Comme illustré sur les figures 2 et 3 notamment, le premier châssis 21 du plateau 2 comporte ledit premier coussin 5, ledit deuxième coussin 6 et ledit troisième coussin 7 tandis que le second châssis 22 du plateau 2 comporte ledit quatrième coussin 8, ledit cinquième coussin 9 et ledit au moins un sixième coussin 10.

Le premier châssis 21 et le second châssis 22 du plateau 2 peuvent être de longueur égale ou sensiblement égale, toutefois, il est également envisageable, toujours en référence aux figures 2 et 3, que la longueur du premier châssis 21 du plateau 2 soit supérieure, même légèrement, à la longueur du second châssis 22 du plateau 2.

Préférentiellement, au moins l’un de ces coussins 5, 6, 7, 8 et 9 est mobile en coulissement par rapport aux autres, par exemple le long d’un axe longitudinal au plateau 2 de la table 1.

Toutefois, encore plus préférentiellement, au moins l’un des coussins transversaux 5, 6, 7, 8 et 9 est mobile par rapport aux autres coussins 5, 6, 7, 8, 9 et 10 par coulissement, sur une course limitée, sur deux rails parallèles 260, situés de chaque côté du plateau 2, et visibles sur les figures 9 et 10, grâce au roulement linéaire 261 , illustré, lui, sur la figure 6d.

Ainsi, ce sont les cinq premiers coussins 5, 6, 7, 8 et 9, respectivement adaptés à la tête, au thorax, aux lombaires, au bassin et aux cuisses du patient, ainsi que le coussin adapté aux mollets, qui sont mobiles les uns par rapport aux autres par coulissement, sur une course limitée, et ce sur deux rails parallèles 260 situés de chaque côté du plateau 2 de la table de massage 1 selon l’invention, tandis que le sixième coussin 10 reste immobile.

Cette dernière caractéristique permet avantageusement, lors de l’inclinaison du plateau 2 de la table 1 et sous la pression du corps du patient étendu sur ledit plateau 2, que les coussins 5, 6, 7, 8 et 9 accompagnent l’extension du corps en glissant notamment le long du rail, la densité des coussins absorbant une partie du poids du corps qui génère une adhérence. Le corps présente néanmoins des capacités innées à modérer l'extension dans les limites physiologiques.

Selon un mode de réalisation particulier, la table de massage 1 selon l’invention comprend également des moyens de gestion du coulissement, non représentés sur les figures annexées. Lesdits moyens de gestion du coulissement sont préférentiellement associés à chacun des coussins mobiles longitudinalement, par exemple les cinq coussins 5, 6, 7, 8 et 9, de sorte à permettre une limitation du coulissement de ces coussins.

La présence de ces moyens intégrés permet donc de gérer le coulissement de coussins pouvant être mobiles, notamment les coussins 5, 6, 7, 8 et 9, pour que ceux-ci suivent le déplacement naturel du corps du patient au moment de son extension lors de l’inclinaison du plateau 2 de la table 1. Les moyens de gestion du coulissement sont également utiles lors du retour de la table 1 en position horizontale, à la fin de la séance de traitement, lorsque le corps du patient subit une compression. Grâce à l’action de ces moyens, le corps retrouve sa compression gravitaire normale.

De manière particulièrement avantageuse, lesdits moyens de gestion du coulissement aptes à limiter le coulissement des coussins mobiles, notamment les coussins 5, 6, 7, 8, et 9 consistent en des vérins équipant chacun desdits coussins.

Au travers de ces moyens, il est envisageable d’associer au moins deux, voire plus de deux, coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10 entre eux, pour former ainsi un ou plusieurs segment(s) de coussins.

Seul le coussin 10 est vibrant et génère une fréquence vibratoire qui va parcourir le long du corps du patient. Les autres coussins 5, 6, 7, 8, 9, montés sur les rails parallèles 260 accompagnent l’extension naturelle du corps associée à la déclivité du plateau 2. Toutefois, ces coussins 5, 6, 7, 8, 9 peuvent être fixés entre eux de manière à limiter l’extension et à segmenter la fréquence vibratoire.

A noter que la table 1 de massage selon l’invention peut également comporter au moins un système anti-coincement équipant chacun des coussins, pour éviter que le patient ne se coince les doigts lors du mouvement desdits coussins en coulissement ou en élévation les uns par rapport aux autres.

Avantageusement, la table 1 de l’invention est encore équipée d’un module de gestion 100, illustré sur la figure 1 1 , au moins pour la hauteur et/ou l’ange d’inclinaison a3 des coussins et, le cas échéant, pour l’angle d’articulation a1 entre le premier châssis 21 et le second châssis 22 du plateau 2 ainsi que pour la gestion de l’angle de basculement a2.

Ce module de gestion 100 est également apte à contrôler les paramètres de vibrations du sixième coussin 10, notamment la fréquence et l’intensité, en pilotant les moyens moteurs activant en vibrations ledit sixième coussin 10, plus particulièrement l’une et/ou l’autres des portions juxtaposées 1 1 , 12 de ce sixième coussin.

Le module de gestion 100 peut être piloté, par exemple par un professionnel de santé, au moyen d’une interface utilisateur telle que représentée sur la figure 12 pouvant s’afficher sur un afficheur tactile 101 de la table de massage 1 , ou bien sur une tablette tactile 105 déportée.

Ladite interface permet d’agir sur l’ensemble des paramètres de la table de massage vibrante 1 qui peuvent être modifiés et dont une partie a été listée ci-dessus.

Ainsi, les informations sont envoyées depuis l’afficheur tactile 101 ou la tablette tactile 105 à une carte processeur 102 du module 100, directement pour ce qui est de l’afficheur tactile 101 ou indirectement via un réseau local 104 dans le cas de la tablette tactile 105 (Wifi et/ou Ethernet). Une carte électronique 103 comportant les composants de puissance réalise l’interface entre la commande du processeur 102 et les différents actionneurs, en l’occurrence les vérins 51 , 52 équipant chacun des coussins 5 à 10 pour leur soulèvement et/ou leur inclinaison, les vérins 270, 271 d’inclinaison respectivement du plateau 2 et des châssis 21 ,22, et le moteur 13.

Ce module de gestion 100 est associé à un logiciel pouvant être paramétré et/ou mis à jour par exemple au moyen d’un ordinateur 106, permettant d’adapter, de préférence, automatiquement le positionnement de la table 1 et de ses coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10, à la morphologie du patient, en particulier sa taille et son poids, ces informations étant entrées dans le logiciel de manière manuelle. Une balance peut, par exemple être connectée en liaison avec le module de gestion 100, ou un capteur automatique de poids peut être incorporé à la table 1.

Les différentes informations peuvent également être partagées via le réseau local 104 et/ou le réseau internet 107.

A noter encore que des programmes prédéfinis pourront être avantageusement disponibles sur l’interface utilisateur, ces programmes étant élaborés à partir d’une importante collection de données obtenues au travers de la recherche fondamentale et clinique, et pourront s’ajuster automatiquement en fonction de la taille et du poids du patient.

En outre, de manière avantageuse, dès lors qu’un programme sera déterminé pour un patient, notamment en ce qui concerne la fréquence vibratoire, la déclivité, l’orientation, en particulier des coussins 5 à 9, et le temps de la séance, le patient pourra mettre en oeuvre ce programme en se connectant au module de gestion 100, chez un praticien de santé, une salle de sport, dans un aéroport, ou bien dans tout autre lieu et quel que soit le pays, équipé de la table de massage vibrante 1 selon l’invention, afin de récupérer plus rapidement après un vol long-courrier, par exemple.

Ainsi, la table de massage vibrante 1 selon l’invention permet avantageusement de combiner un traitement du corps humain par les vibrations, propagées par l’intermédiaire du coussin 10, avec une inclinaison plus ou moins importante du corps, rendue possible par le basculement du plateau 2, et permettant un étirement passif du corps par gravité. De plus, la mobilité par coulissement longitudinal notamment des cinq premiers coussins 5, 6, 7, 8 et 9 permet un accompagnement en douceur de l’extension du corps par gravité. Une telle association entre les vibrations, propagées depuis les pieds et les chevilles, et une inclinaison variable du plateau 2 de la table 1 , peut de manière particulièrement intéressante, ouvrir la voie de la décompression neurovertébrale notamment des disques intervertébraux. Une telle décompression permet de favoriser une micro-oxygénation des joints intervertébraux qui s’accompagne généralement d’une décompression des nerfs spinaux (également appelés nerfs rachidiens), qui sont notamment responsables de la sensibilité et de la motricité des membres ainsi que de la régulation neurovégétative.

Différents processus dynamiques notamment la circulation des flux sanguins, lymphatiques et céphalorachidiens se produisent à chaque instant, au niveau du bassin, de la colonne vertébrale et du crâne sous forme de vague.

L’inclinaison et les vibrations ajusteront et harmoniseront ce mouvement ondulatoire primaire qui à son tour restituera la mobilité inhérente des articulations vertébrales et pelviennes. C’est donc bien cette forme d’élongation passive, sans traction forcée, et d’oscillation qui permettront la décompression neurovertébrale, qu’elle soit d’origine traumatique et/ou inflammatoire.

De plus, la propagation des ondes vibratoires depuis l’une des extrémités du corps humain, en l’occurrence une propagation depuis les pieds et les chevilles, permet d’éviter la mise en place d’un état physiologique défensif chez le patient, ce qui peut se produire par exemple lorsque plusieurs parties du corps entrent en vibrations simultanément ou lorsque les vibrations sont transmises par l’intermédiaire de la tête du patient.

La table de massage vibrante 1 selon l’invention peut avantageusement être utilisée à des fins thérapeutiques ; en effet, l’association entre les vibrations et l’étirement du corps par gravité accompagné par un déplacement des coussins, par exemple les coussins 5 à 8, permet notamment de traiter des problèmes de saillie des disques intervertébraux, allant de la simple protrusion discale jusqu’à la hernie discale.

Selon une autre application avantageuse, la présente table de massage vibrante 1 peut être utilisée avant et/ou après un effort physique plus ou moins intense. Les caractéristiques de ladite table 1 vont permettre un effet relaxant particulièrement intéressant pour le corps du patient traité, et notamment au niveau du complexe musculo-squelettal.

Ainsi, la table de massage vibrante 1 selon l’invention présente à la fois une application à visée préventive et une application curative pour un patient. De nombreux paramètres physiologiques peuvent être améliorés grâce aux caractéristiques de la table 1 , soit par le changement de position au regard du vecteur gravité, incluant les différentes possibilités d’inclinaison, soit par les vibrations, ou bien par une combinaison spécifique des deux systèmes, adaptés à chaque cas.

Ainsi, par exemple, l’inclinaison d’un patient sur la table de massage de l’invention pourra être à l’initiative du réflexe ostéotendineux et, en combinaison avec l’activité vibratoire, favorisera sans risque la libération des tendons, des ligaments, des disques, de leurs déchets physiologiques, et aura également pour effet une amélioration de la circulation sanguine et celle du liquide céphalorachidien pour la réparation des tissus endommagés.

A noter encore que la présente table de massage vibrante 1 ne se limite pas aux traitements vertébraux et aux traitements des troubles musculosquelettiques, mais peut également être mise en oeuvre dans le traitement d’autres pathologies, notamment dans les pathologies pulmonaires, circulatoires, lymphatiques, et celles impliquant une faiblesse du système immunitaire. Il est avéré que les vibrations ou la modulation de la position par rapport au vecteur de gravité, permettent une élévation des lymphocytes, une diminution des marqueurs inflammatoires et simultanément une augmentation des marqueurs anti inflammatoires.

En effet, contrairement à des tables d’inversion basiques, l’élévation d’au moins l’un des coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10, ainsi que l’inclinaison préférentiellement d’au moins l’un des coussins 5, 6, 7, 8, 9, en soutenant la courbure lombaire, permettront de réduire le stress orthostatique et de réduire les risques d’élévation de la tension artérielle, et des pressions intra- oculaires.

En outre, la position de Trendelenburg, le corps du patient étendu à plat, sur le dos, celui-ci étant incliné avec les pieds à un niveau supérieur à celui de la tête, associée à une élévation d’au moins l’un des coussins 5, 6, 7, 8, 9, 10, améliore la vasoconstriction et la venoconstriction splanchniques, de même que le retour veineux, par la double action de l’augmentation du tonus musculaire des parois des vaisseaux sanguins, et de l’activation de la pompe abdominale.

Pour ce qui est de l’intérêt de la table de massage vibrante 1 dans les pathologies respiratoires, par la combinaison de la gravité et des vibrations, en contribuant à renforcer la contractilité des muscles, ladite table 1 participe notamment au drainage des sinus, des bronches et du système respiratoire en général. Aussi, la table 1 sera particulièrement utile dans le cas de traitement patients souffrant de pathologies telles que sinusite, broncho pneumopathie chronique obstructive, mucoviscidose, etc.

En outre, la table de massage vibrante 1 peut être utilisée comme un lit médical, notamment pour éviter les thromboses chez le patient en situation d’alitement prolongé. Ici, on notera la spécificité de l’articulation 41 qui, par l’apport d’une nouvelle angulation permet la surélévation des membres inférieurs sans inclinaison excessive du reste du corps et notamment de la nuque et de la tête.

D’autre part, l’inclinaison et/ou les vibrations permettra(ont) de stimuler les récepteurs proprioceptifs en initialisant l’adaptation musculaire, et de renforcer la structure des fibres musculaires en relançant l’activité musculaire, sans contrainte.

La table de massage vibrante selon l’invention peut avoir bien d’autres applications thérapeutiques notamment, par exemple une utilité dans le traitement des troubles neurologiques tels que ceux engendrés par la maladie de Parkinson ou ceux de la sclérose en plaque, du contrôle postural, de l’équilibre, de la coordination et de la marche, de la fibromyalgie, de la spasticité, etc.