La présente invention concerne un équipement de voirie comprenant au moins un tampon monté articulé à basculement sur un cadre de support par au moins une charnière d'articulation.

Elle s'applique en particulier mais de manière non limitative aux regards de chaussée. Dans une telle application, le cadre est scellé durablement dans le sol et un ou plusieurs tampons articulés par rapport au cadre peuvent occuper une position fermée dans laquelle les tampons obturent l'ouverture ménagée dans ce cadre ou une position ouverte dans laquelle les tampons sont dressés approximativement verticalement pour dégager l'ouverture du cadre.

Généralement, chaque tampon de regard de chaussée est très lourd de par sa réalisation en matériau à base de fonte, notamment sphéroïdale. Ainsi, de tels tampons sont difficiles à manœuvrer lors de leur basculement entre les positions de fermeture et d'ouverture du cadre et, en outre, lorsqu'ils occupent leur position d'ouverture, ils peuvent basculer accidentellement à leur position de fermeture du cadre. Le document FR-A-2 674 879 décrit un dispositif de sécurité pour au moins un tampon articulé de regard de chaussée qui comprend, pour chaque tampon du regard, un levier dont l'extrémité inférieure est articulée sur le cadre du regard et l'extrémité supérieure est pourvue d'une lumière oblongue longitudinale dans laquelle coulisse un prolongement de l'axe d'articulation d'une tige d'un vérin d'assistance à l'ouverture du tampon. Ce levier est muni à son extrémité libre supérieure d'un crochet articulé sur ce levier et qui vient s'accrocher sous un doigt de l'axe d'articulation de la tige du vérin d'assistance en fin de mouvement d'ouverture du tampon. Un tel levier à crochet de verrouillage permet de caler le tampon à sa position debout d'ouverture sans risque de basculement accidentel du tampon vers sa position de fermeture. Cependant, ce dispositif de sécurité connu a pour inconvénient d'exiger aux différents éléments le constituant d'être précisément montés au cadre et au tampon du regard afin que, durant le pivotement du tampon à sa position d'ouverture, l'extrémité libre du levier muni du crochet puisse sécanter la trajectoire rotative du doigt de l'axe d'articulation de la tige du vérin d'assistance, sinon le crochet ne pourra pas s'enfourcher sous ce doigt. En outre, pour procéder à la fermeture de l'ouverture du cadre par le tampon, il faut faire pivoter manuellement le crochet à sa position déverouillée autour de son axe d'articulation à l'extrémité libre du levier, ce qui nécessite avant tout de la part de l'opérateur un effort relativement important pour faire basculer légèrement en arrière le tampon. La présente invention a pour but de palier les inconvénients ci-dessus des dispositifs de sécurité connus .

A cet effet, l'invention propose un équipement de voirie comprenant au moins un tampon monté articulé à basculement au côté d'un cadre de support par au moins une charnière d'articulation entre une position de fermeture du cadre de support et une position d'ouverture de ce cadre et, pour chaque tampon, un dispositif de sécurité comprenant un bras autobloquant dont l'une des extrémité est montée pivotante au côté du cadre autour d'un axe de pivotement et l'autre extrémité est reliée au tampon par un axe solidaire du tampon et monté coulissant dans une lumière oblongue longitudinale du bras autobloquant de manière à permettre l'entraînement en rotation de ce bras autour de son axe de pivotement lors du basculement du tampon entre ses positions d'ouverture et de fermeture et à automatiquement bloquer le tampon à sa position d'ouverture, est caractérisé en ce que l'axe de liaison du bras autobloquant au tampon comprend deux parties cylindriques adjacentes respectivement de plus petit diamètre et de plus grand diamètre et est axialement mobile relativement au tampon sous l'action d'un organe élastique qui sollicite la partie de plus petit diamètre de l'axe de liaison en engagement coulissant dans la lumière oblongue du bras autobloquant lors du basculement du tampon entre ses deux positions d'ouverture et de fermeture et la partie de plus grand diamètre de l'axe de liaison en engagement bloqué dans un orifice circulaire de l'extrémité du bras autobloquant en prolongement de la lumière oblongue de ce bras lorsque le tampon est amené à sa position d'ouverture. En position de blocage du tampon à sa position d'ouverture, la partie de plus grand diamètre de l'axe de liaison peut être libérée de l'orifice circulaire du bras autobloquant par traction manuellement exercée sur l'axe de liaison à l' encontre de la force de rappel exercée par l'organe élastique sur l'axe de liaison pour disposer la partie de plus petit diamètre en regard de la lumière oblongue du bras autobloquant et permettre le basculement du tampon vers sa position de fermeture.

Les parties cylindriques de plus petit diamètre et de plus grand diamètre de l'axe de liaison sont raccordées l'une à l'autre par un épaulement maintenu en appui sur une face correspondante du bras autobloquant par l'organe élastique lorsque la partie cylindrique de plus petit diamètre est engagée dans la lumière oblongue du bras autobloquant et l'axe de liaison comporte une collerette adjacente à la partie cylindrique de plus grand diamètre à l'opposé de la partie cylindrique de plus petit diamètre et qui est maintenue en appui par l'organe élastique sur la face correspondante d'extrémité du bras autobloquant comportant l'orifice circulaire lorsque le tampon occupe sa position bloquée d'ouverture. L'axe de liaison est supporté axialement coulissant par une chape du tampon et dont une partie d'extrémité faisant saillie d'un côté de la chape comporte les deux parties cylindriques adjacentes de diamètres différents. L'axe de liaison est monté axialement coulissant dans un fourreau solidaire de la chape du tampon et dont une partie d'extrémité située du même côté que les deux parties cylindriques adjacentes est apte à recevoir la partie cylindrique de plus petit diamètre de l'axe de liaison lorsque sa partie de plus grand diamètre est engagée dans l'orifice circulaire du bras autobloquant avec l'épaulement de raccordement entre ces deux parties cylindriques en butée sur l'extrémité libre de la partie d'extrémité du fourreau sous l'action de l'organe élastique.

Le bras autobloquant se déplace en rotation autour de son axe de pivotement entre l'épaulement de raccordement et l'extrémité libre de la partie d'extrémité en saillie du fourreau. Le fourreau est fixé à la chape par un écrou engagé sur une partie filetée extérieurement de la partie d'extrémité en saillie du fourreau et une tête solidaire de l'extrémité opposée du fourreau et en appui sur la branche correspondante de la chape. De préférence, l'organe élastique est un ressort hélicoïdal de compression monté coaxialement autour d'une partie d'extrémité de l'axe de liaison en saillie de la chape à l'opposé de la partie d'extrémité de cet axe comportant les deux parties cylindriques de diamètres différents et qui est précontraint entre le fourreau et un écrou fixé à l'extrémité libre de la partie d'extrémité correspondante de l'axe de liaison.

Selon une variante de réalisation, le fourreau est fixé à la chape par deux écrous solidaires d'une partie extérieurement filetée du fourreau et enserrant la branche de la chape opposée à l'autre branche adjacente au bras autobloquant. Selon cette variante de réalisation, l'organe élastique est un ressort hélicoïdal de compression monté coaxialement autour d'une partie d'extrémité de l'axe de liaison en saillie de la chape à l'opposé de la partie d'extrémité de cet axe comportant les deux parties cylindriques de diamètres différents et qui est précontraint entre l'un des écrous de fixation du fourreau à la branche de la chape et un écrou fixé à l'extrémité libre de la partie d'extrémité correspondante de l'axe de liaison.

L'équipement comprend avantageusement une poignée de préhension solidaire de l'extrémité de l'axe de liaison et permettant d'exercer une traction sur cet axe pour libérer la partie de plus grand diamètre de l'orifice circulaire du bras autobloquant .

L'axe de liaison est parallèle à l'axe de pivotement du bras autobloquant au côté du cadre et l'axe de pivotement de ce bras est disposé en dessous de la charnière d'articulation du tampon au cadre. L'équipement comprend en outre au moins un vérin d'assistance à l'ouverture du tampon et monté pivotant d'une part au côté du cadre sur le même axe de pivotement du bras autobloquant et d'autre part au tampon sur un axe coaxial à l'axe de liaison. Le vérin d'assistance est monté pivotant autour du fourreau entre les deux branches de la chape.

En variante, l'équipement comprend des moyens solidaires du tampon et aptes à maintenir latéralement le bras autobloquant lorsque la partie de plus grand diamètre de l'axe de liaison est libérée de l'orifice circulaire du bras.

Avantageusement, l'équipement comprend une étiquette rigide d'assistance solidaire du fourreau perpendiculairement à ce dernier. L'équipement de l'invention fait partie avantageusement d'un regard de chaussée. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins techniques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de sécurité de l'invention pour deux tampons de regard de chaussée occupant leur position d'ouverture ;

- la figure 2 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 1 et représentant le dispositif de sécurité d'un tampon se déplaçant à sa position de fermeture du cadre du regard de chaussée ;

- la figure 3 est une vue de côté suivant la flèche III de la figure 2 ; la figure 4 est une vue de dessous des deux tampons du regard de chaussée occupant leur position de fermeture du cadre ;

- la figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 4 et selon laquelle le dispositif de sécurité occupe la position permettant un basculement du tampon correspondant entre ses positions d'ouverture et de fermeture ;

- la figure 6 est une vue en coupe semblable à celle de la figure 5 et représentant le dispositif de sécurité à sa position de blocage du tampon à sa position d'ouverture ; - la figure 7 est une vue agrandie de la partie cerclée en VII de la figure 1 ;

- la figure 8 est une vue agrandie de la partie cerclée en VIII de la figure 4 ; la figure 9 est une vue agrandie semblable à celle de la figure 7 et représentant une variante de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue en coupe semblable à celle de la figure 6 et représentant une autre variante de réalisation du dispositif de sécurité de l'invention ; et - la figure 11 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 7 et représentant la variante de réalisation de la figure 9.

Le dispositif de sécurité qui va être décrit ci- dessous s'applique à au moins un tampon pour regard de chaussée, mais il est bien entendu qu'il peut s'appliquer à tout tampon ou vantail autre que celui d'un regard de chaussée .

En se reportant aux figures, le regard de chaussée comprend un cadre 1 et deux tampons 2 ayant chacun la forme générale d'un triangle rectangle, montés articulés sur deux côtés opposés 3 du cadre 1 par 1 ' intermédiaire de charnières d'articulation 4, deux charnières d'articulation à un côté du cadre 1 étant prévues pour chaque tampon 2. Comme cela est connu en soi, chaque charnière d'articulation 4 comprend un axe horizontal 5 porté par une chape 6 solidaire d'un côté 3 du cadre 1 en partie supérieure de ce côté.

Ainsi, chaque tampon 2 peut basculer autour de ses deux charnières d'articulation 4 relativement au cadre 1 entre une position de fermeture de l'ouverture du cadre 1 et une position d'ouverture de ce cadre.

En position de fermeture du cadre 1, les deux tampons triangulés 2 sont adjacents par leurs hypoténuses.

Chaque tampon 2 est associé à au moins un vérin 7 d'assistance à l'ouverture du tampon et, dans le mode de réalisation représenté, deux vérins parallèles 7 d'assistance à l'ouverture du tampon sont prévus. Avantageusement, chaque vérin d'assistance 7 peut être du type à gaz . La tige 8 de chaque vérin 7 est montée pivotante sur un axe 9 fixé à une chape 10 solidaire de la face interne correspondante 3a du côté 3 du cadre 1, l'axe 9 étant situé en dessous des deux charnières d'articulation 4 du tampon 2 au cadre 1. Bien entendu, l'axe 9 de pivotement de chaque tige 8 du vérin 7 est parallèle aux axes 5 des charnières d'articulation 4. Comme cela ressort mieux de la figure 8, les deux extrémités 8a des deux tiges de vérin 7 sont montées pivotantes coaxialement autour de l'axe 9 entre les deux branches 10a de la chape 10 avec interposition entre les deux extrémités 8a d'une entretoise centrale 11. L'axe de pivotement 9 fait saillie de part et d'autre des deux branches 10a de la chape 10 et ces deux parties d'extrémité en saillie sont extérieurement filetées pour permettre le vissage de deux écrous opposés 12 de fixation de l'axe 9 à la chape 10.

Le corps 13 de chaque vérin 7 est relié au tampon correspondant 2 et monté pivotant par son extrémité 13a autour d'un axe X-X' fixé à une chape de support 14 solidaire de la face interne du tampon correspondant 2. Les deux extrémités 13a des corps 13 de vérin 7 sont montées pivotantes entre les deux branches 14a de la chape 14 et sont axialement séparées l'une de l'autre par une entretoise centrale 15. L'axe de pivotement X-X' des corps 13 de vérins 7 est parallèle à l'axe de pivotement 9 des tiges 8 de ces vérins 7 qui s'étendent ainsi dans un même plan passant par ces deux axes.

Bien entendu, chaque vérin 7 peut être monté en sens inverse entre le cadre 1 et le tampon associé 2 en ayant ainsi son corps 13 monté pivotant à l'axe 9 et sa tige 8 montée pivotante à l'axe X-X'.

Chaque tampon 2 est en outre associé à un bras 16 permettant de bloquer automatiquement le tampon 2 en fin de mouvement d'ouverture.

Le bras autobloquant 16 a l'une de ses extrémités qui est montée pivotante au côté correspondant 3 du cadre 1 autour de l'axe de pivotement 9 des deux extrémités 8a des tiges 8 de vérins 7. A cet effet, l'extrémité du bras autobloquant 16 est fixée à pivotement à l'axe 9 par une vis à tête 17 fixée dans un trou borgne taraudé de l'axe 9 de façon que l'extrémité du bras 16 soit disposée entre la tête de vis 17a et l'écrou de blocage correspondant 12 de l'axe 9 à la chape 10.

L'extrémité opposée du bras autobloquant 16 est reliée au tampon correspondant 2 par un axe 18 solidaire du tampon 2 comme on le verra ultérieurement et qui est monté coulissant dans une lumière oblongue longitudinale 19 du bras autobloquant 16 de manière à permettre l'entraînement en rotation de ce bras autour de son axe de pivotement 9 au côté du cadre 1 lors du basculement du tampon 2 entre ses positions d'ouverture et de fermeture et à automatiquement bloquer le tampon 2 à sa position d'ouverture approximativement verticale.

Selon l'invention, l'axe de liaison 18 du bras autobloquant 16 au tampon 2 est monté axialement mobile suivant l'axe X-X' entre les deux branches 14a de la chape 14 dans un fourreau fixe 20 disposé concentriquement autour de l'axe axialement mobile 18.

Le fourreau 20 traverse les perçages des deux branches 14a de la chape 14 en faisant saillie de part et d'autre de celles-ci. Le fourreau 20 est fixé aux branches 14a de la chape 14 d'une part par un écrou 21 vissé sur une partie d'extrémité 20a extérieurement filetée du fourreau 20 faisant saillie de l'une 14a des branches de la chape 14 du côté de l'extrémité correspondante du bras autobloquant 16 et d'autre part par une partie formant tête 20b du fourreau 20 faisant saillie de l'autre branche 14a de la chape 14 en regard de celle-ci. Le fourreau 20 peut être fixé à la chape 14 par l'écrou 21 et la partie formant tête 20b du fourreau suivant un léger jeu axial comme représenté en figures 5 et 6, mais il peut être fixé sans jeu de façon que l'écrou 21 et la partie formant tête 20b viennent en appui sur les faces externes respectivement des deux branches 14a de la chape 14.

Les deux extrémités 13a des corps 13 de vérins 7 et 1' entretoise 15 sont disposées concentriquement autour du fourreau 20.

L'axe de liaison 18 a une partie faisant saillie de la partie d'extrémité 20a du fourreau 20 comportant deux parties cylindriques adjacentes 22, 23 respectivement de plus petit diamètre et de plus grand diamètre et une partie formant collerette 24 adjacente à la partie de plus grand diamètre 23 à l'opposé de la partie de plus petit diamètre 22.

L'axe 18 se prolonge au-delà de la partie formant collerette 24 par un embout fileté 25 auquel est solidarisée par vissage une poignée de préhension 26 par exemple en forme de sphère en bakélite.

L'axe de liaison 18 fait également saillie du fourreau 20 à l'opposé des parties cylindriques de plus petit diamètre et de plus grand diamètre 22, 23 et un ressort hélicoïdal de compression 27 est monté coaxialement autour de cette partie en saillie de l'axe 18 en étant précontraint entre la partie formant tête 20b du fourreau 20 et une rondelle 28 montée coaxialement sur cette partie en saillie en étant retenue axialement par un écrou 30, par exemple du genre Nylstop, vissé sur une partie d'extrémité filetée extérieurement en bout de l'axe de liaison 18. Ainsi, le ressort 27 tend à rappeler ou solliciter axialement l'axe de liaison 18 vers la gauche par rapport aux figures 5 et 6, c'est-à-dire dans un sens tendant à rappeler les parties de diamètre différents 22, 23 vers 1 'écrou de blocage 21.

La partie de plus petit diamètre 22 de l'axe de liaison 18 a un diamètre légèrement inférieur à la largeur de la lumière oblongue 19 du bras autobloquant 16 et la partie de plus grand diamètre 23 a un diamètre légèrement inférieur au diamètre d'un orifice circulaire 19a réalisé à l'extrémité du bras autobloquant 16 en prolongement de la lumière 19.

La partie de plus petit diamètre 22 est raccordée à la partie de plus grand diamètre 23 par un épaulement biseauté 29.

Le bras autobloquant rigide 16 peut être constitué par une barre plate comportant une partie longiligne 16 partant de son extrémité comportant l'orifice circulaire 19a et prolongée par une partie coudée 16b reliée pivotante à l'axe de pivotement 9. En tout cas, le bras autobloquant 16 s'étend parallèlement à chacun des deux vérins d'assistance 7.

Lorsque chaque tampon 2 occupe sa position de fermeture du cadre 1, le bras autobloquant 16 et les deux vérins 7 s'étendent approximativement dans un même plan en dessous de l'ouverture supérieure du cadre 1.

Lorsque chaque tampon 2 est amené en position d'ouverture par pivotement dans le sens de la flèche Fl en figure 3, il entraîne avec lui les deux vérins 7 dont il provoque l'extension pour assister l'ouverture du tampon 2 et, pendant ce pivotement, le bras autobloquant 16 est entraîné en rotation autour de l'axe de pivotement 9 avec la partie de plus petit diamètre 22 engagée dans la lumière oblongue 19 sous la sollicitation du ressort 27 de façon que cette partie de plus petit diamètre de l'axe de liaison 18 puisse coulisser dans la lumière 19. Ainsi, le bras autobloquant 16 se déplace lors du pivotement du tampon 2 entre l'extrémité libre de la partie d'extrémité en saillie 20a du fourreau 20 et la butée 29 de raccordement entre les parties de plus petit et de plus grand diamètre 22, 23 comme représenté en figure 5. Cette figure montre également que le ressort 27 sollicite constamment la butée 29 en appui sur la face externe du bras autobloquant 16 dont la face interne est en appui sur l'extrémité libre du fourreau 20.

Lorsque le tampon 2 est en fin de mouvement d'ouverture à une position approximativement verticale, la partie de plus grand diamètre 23, sous la sollicitation du ressort 27, s'engage automatiquement dans l'orifice circulaire 19a de la lumière 19 du bras autobloquant 16 et est retenue dans cet orifice par le ressort 27 comme représenté en figure 6 qui montre que la partie en collerette 24 est en appui sur la face externe de l'extrémité du bras autobloquant 16 dont la face interne est en appui sur l'extrémité libre de la partie en saillie 20a du fourreau 20. Cette figure montre en outre que la partie de plus petit diamètre 22 est logée dans le fourreau 20, cette partie de plus petit diamètre pouvant correspondre sensiblement au diamètre nominal de l'axe de liaison 18. De la sorte, le levier 16 bloque le tampon 2 à sa position d'ouverture et empêche tout basculement accidentel de ce tampon vers sa position de fermeture du cadre 1.

Lorsqu'un utilisateur souhaite basculer le tampon 2 à sa position de fermeture à partir de sa position d'ouverture, il lui suffit de tirer, à l'aide de la poignée de préhension 26, sur l'axe de liaison 18 pour le déplacer axialement dans le fourreau 20 en comprimant le ressort de rappel 27 de façon à libérer la partie de plus grand diamètre 23 de l'orifice 19a du bras 16 pour disposer la partie de plus petit diamètre 22 dans l'orifice 19a en regard de la lumière 19 et, en appuyant légèrement le tampon 2 dans le sens de son basculement vers le cadre 1, la partie de plus petit diamètre 22 s'engage dans la lumière 19 du bras 16 permettant le basculement du tampon 2 à sa position de fermeture sous l'assistance des vérins 7 avec déplacement en rotation du bras 16 autour de l'axe de pivotement 9 et déplacement de la partie de plus petit diamètre 22 par coulissement dans la lumière 19. Le ressort 27 sollicite la butée 29 en appui sur la face externe du bras 16 pour maintenir constamment la partie de plus petit diamètre 22 dans la lumière 19 pendant le basculement du tampon 2. La figure 9 représente une variante de réalisation de l'invention selon laquelle des moyens sont prévus pour maintenir le bras autobloquant 16 à sa position dans un plan vertical lorsque la poignée de préhension 26 est manipulée pour exercer une traction sur l'axe de liaison 18 en position d'ouverture du tampon 2 pour l'amener à sa position de fermeture.

Ces moyens de maintien comprennent une patte plane rigide 40 comportant à son extrémité supérieure, en considérant la figure 9, un perçage, non représenté, traversé par l'axe de liaison 18 afin que ce dernier puisse coulisser au travers de la patte 40. La partie d'extrémité supérieure de la patte 40 est bloquée par enserrement entre l'écrou 21 et la branche correspondante 14a de la chape 14.

A la partie d'extrémité inférieure de la patte 40 est fixé un axe cylindrique 41 perpendiculaire à la patte 40 et traversant la lumière 19 du bras autobloquant 16. L'axe 41 comprend une partie de plus grand diamètre 42 solidaire de la patte 40 et d'un diamètre supérieur à la largeur de la lumière 19 mais inférieur à la largeur du bras autobloquant 16 de façon que la partie d'axe 42 soit en regard de la face correspondante du bras autobloquant 16. L'axe cylindrique 42 comprend une partie de plus petit diamètre filetée 43 traversant la lumière 19 du bras autobloquant 16 et à l'extrémité libre de laquelle est vissé un écrou 44, par exemple du type Nylstop, avec interposition entre l'écrou 44 et le bras autobloquant 16 d'une rondelle 45. L'écrou 43 est axialement bloqué sur l'axe fileté 43 à une position telle qu'il subsiste un faible jeu axial entre le bras autobloquant 16, l'axe de plus grand diamètre 42 et la rondelle 45 pour permettre à l'axe fileté 43 de coulisser dans la lumière 19 lors du déplacement du tampon 2 entre ses positions de fermeture et d'ouverture du cadre 1. Ainsi, en disposant de part et d'autre du bras autobloquant 16 d'une part l'ensemble à écrou 44 et rondelle 45 et d'autre part l'axe de plus grand diamètre 42, le bras autobloquant 16 ne peut être déplacé latéralement en position d'ouverture du tampon 2 lorsque la partie de plus grand diamètre 23 est dégagée de l'orifice 19a du bras autobloquant 16 en position d'ouverture du tampon 2 pour permettre le basculement de ce tampon à sa position de fermeture.

Les figures 10 et 11 représentent une variante de réalisation de fixation du fourreau 20 aux branches 14a de la chape 14 du tampon 2. Les éléments des figures 10 et 11 identiques et/ou accomplissant la même fonction que ceux représentés notamment aux figures 5, 6 et 9 portent les mêmes références et ne seront pas décrits à nouveau de façon détaillée . En outre, les figures 10 et 11 représentent la situation selon laquelle le tampon 2 est bloqué à sa position d'ouverture approximativement verticale à laquelle la partie de plus grand diamètre 23 de l'axe liaison 18 est engagée, sous la sollicitation du ressort 27, dans l'orifice circulaire 19a de la lumière 19 du bras autobloquant 16 avec la partie de plus petit diamètre 22 de cet axe logée dans la partie d'extrémité correspondante du fourreau 20.

Selon ce mode de réalisation, le fourreau 20 est fixé à la branche 14a de la chape 14 située côté ressort 27 par deux écrous 46, 47 vissés sur une partie extérieurement filetée du fourreau 20 et disposés de part et d'autre de la branche 14a en enserrant celle-ci de manière que le fourreau 20 soit rigidement fixé à cette branche perpendiculairement à celle-ci et au travers de celle-ci. L'écrou de fixation 46 situé entre les deux branches 14a de la chape 14 est plus étroit que l'autre écrou de fixation 47 en appui sur la face externe de la branche 14a côté ressort 27 qui est en appui sur l'écrou 47 par l'intermédiaire d'une rondelle 48.

Les deux extrémités 13a des corps 13 des vérins 7 sont montées pivotantes entre les deux branches 14a de la chape 14 sur le fourreau 20 en étant espacées l'une de l'autre. L'une des extrémités 13a du corps 13 du vérin correspondant est en appui sur l'écrou 46 tandis que l'autre extrémité 13a du corps 13 de l'autre vérin est en appui sur une entretoise 49 elle-même en appui sur la patte plane rigide de maintien 40 décrite en liaison avec la figure 9. A la différence de la figure 9, la patte 40 est disposée entre l 'entretoise 49 et la face plane de la branche 14a de la chape 14 opposée au bras autobloquant 16. Ce dernier est maintenu en appui de contact glissant sur la face correspondante opposée de la branche 14a de la chape 14 et l'axe cylindrique 41 de la partie d'extrémité inférieure de la patte 40 comprend la partie de plus grand diamètre 42 solidaire de cette patte et la partie de plus petit diamètre filetée 43 traversant la lumière 19 du bras autobloquant 16 et à l'extrémité de laquelle est vissé l'écrou 44 avec interposition entre cet écrou et le bras autobloquant 16 de la rondelle 45 de manière que le bras autobloquant 16 ne puisse être déplacé latéralement en position d'ouverture de tampon 2 lorsque la partie de plus grand diamètre 23 est dégagée de l'orifice 19a du bras autobloquant 16 en position d'ouverture de tampon pour permettre le basculement de ce tampon à sa position de fermeture. L'extrémité du fourreau 20 située du côté des parties cylindriques du plus petit et du plus grand diamètres 22, 23 de l'axe de liaison 18, contrairement aux figures 5, 6 et 9, ne fait pas saillie de la branche 14a de la chape 14 et est en affleurement avec la face de cette branche en regard de l'extrémité correspondante de bras autobloquant 16.

En outre, une étiquette d'assistance 50 est fixée perpendiculairement au fourreau 20 entre les deux extrémités 13a des corps 13 des deux vérins 7. Cette étiquette 50, qui peut être en forme de plaque rigide métallique rectangulaire, comporte des inscriptions, visibles en figure 11, renseignant un opérateur sur le mode d'utilisation du dispositif de l'invention.

Les tampons 2 sont réalisés en fonte, notamment sphéroïdale, mais ils peuvent être réalisés en toute autre matière. En outre, chaque tampon peut avoir une forme autre qu'en triangle rectangle, par exemple rectangulaire ou circulaire.

Le dispositif de sécurité de l'invention non seulement améliore la sécurité du personnel en s 'opposant à tout rabattement accidentel de chaque tampon 2 sur le cadre 1, mais est d'un maniement aisé notamment lors de l'opération de déverrouillage du bras autobloquant 16 à la position verticale du tampon sans risque de blessure des doigts d'une main de l'utilisateur. En outre, le dispositif de l'invention est d'une structure simple et peu coûteuse.