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Title:
AIR TREATMENT DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/166545
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an air treatment device (100) comprising i - an activated carbon filter (FCA); a photocatalyst (PHC) having an interface (I) with the activated carbon filter, said photocatalyst comprising: a porous support (SP) having a longitudinal axis (AL), a catalytic coating (RC) placed at the surface of the porous support, and a plurality of light-emitting diodes (LED) arranged, relative to one another, such that all of the catalytic coating can be illuminated by said light-emitting diodes.

Inventors:
MOUNIER JEAN-YVES (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/054978
Publication Date:
September 06, 2019
Filing Date:
February 28, 2019
Export Citation:
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Assignee:
HUTCHINSON (FR)
International Classes:
A61L9/20; B60H3/06
Domestic Patent References:
WO2014097089A12014-06-26
Foreign References:
FR2838379A12003-10-17
US20130034470A12013-02-07
EP2765372A22014-08-13
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
REBOUSSIN, Yohann (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 , Dispositif (100) de traitement de l’air comprenant :

- un filtre à charbon actif (FCA) ;

- un photocatalyseur (PHC) présentant une interface (!) avec le filtre à charbon actif, ledit photocatalyseur comprenant :

un support poreux (SP) présentant un axe longitudinal (AL),

un revêtement catalytique (RC) disposé à la surface du support poreux, une pluralité de diodes électroluminescentes (DEL) agencées, les unes par rapport aux autres, de sorte que l’ensemble du revêtement catalytique puisse être éclairé par lesdites diodes électroluminescentes.

2. Dispositif (100) de traitement de l'air selon la revendication 1 , dans lequel les diodes électroluminescentes (DEL) sont agencées à une distance non nulle, prise selon ledit axe longitudinal, de l’interface (I) entre le photocatalyseur et le filtre à charbon actif.

3. Dispositif (100) de traitement de l’air selon l’une des revendications précédentes, dans lequel lesdites diodes électroluminescentes (DEL) sont agencées sous la forme d’une pluralité de grilles (Gi, G2, .... GN) chacune munie de plusieurs diodes électroluminescentes, chaque grille s’étendant sur l’ensemble d’une section du support poreux (SP), ladite section étant définie dans un plan perpendiculaire audit axe longitudinal (AL) du support poreux (SP) et, les différentes grilles étant espacées l’une de l’autre le long dudit axe longitudinal.

4. Dispositif (100) selon la revendication précédente, dans lequel les grilles (G-i, G2, .... GN) sont agencées selon un schéma régulier le long dudit axe longitudinal.

5. Dispositif (100) selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel les diodes électroluminescentes (DEL) sont agencées, au sein d’une grille, selon un schéma régulier.

6. Dispositif (100) de traitement de l’air selon l'une des revendications 3 à 5, dans lequel les grilles (G-i, G2, GN) sont identiques. 7. Dispositif (100) de traitement de l’air selon l’une des revendications précédentes, dans lequel lesdites diodes électroluminescentes (DEL) sont configurées pour émettre une lumière dans le domaine ultraviolet (UV).

8. Dispositif (100) de traitement de l’air selon la revendication précédente, dans lequel lesdites diodes électroluminescentes (DEL) sont configurées pour émettre une lumière dans le domaine ultraviolet UV-C, en particulier avec une longueur d’onde comprise entre 240nm et 280nm

9. Dispositif (100) de traitement de l’air selon la revendication précédente, dans lequel lesdites diodes électroluminescentes (DEL) sont configurées pour émettre une lumière avec une longueur d’onde comprise entre 250nm et 260nm.

10. Dispositif (100) de traitement de l’air selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le support poreux (SP) est une mousse alvéolaire.

1 1. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le support poreux est réalisé en un matériau choisi parmi un polymère, un métal, du carbone, une céramique.

12. Dispositi de traitement de l’air selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le support poreux (SP) est une céramique en carbure de si: M. ,Ô C), notamment en b-SîC. 13. Dispositi de traitement de l’air selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le revêtement catalytique (RC) est choisi parmi le sulfure de cadmium (CdS), le sulfure de zinc (ZnS), l’oxyde de zinc (ZnO) ou le dioxyde de tita avantageusement en dioxyde de titane (TÎ02).

14. Véhicule automobile (VA) comprenant :

- un dispositif (100) de traitement de l’air selon l’une des revendications précédentes dont le filtre à charbon actif (FCA) est, au niveau de son entrée, en communication fluidique soit avec l’habitacle (INT) du véhicule soit avec l’extérieur (EXT) du véhicule au moyen d’un répartiteur de flux d’air (RFA) et dont le photocatalyseur (PI au niveau de sa sortie, en communication fluidique avec l’habitacle (INT) du véhicule ;

- un premier capteur (Ci) de pollution agencé, au sein du véhicule, pour mesurer la concentration d'au moins un polluant dans l’air extérieur au véhicule ;

- un deuxième capteur (C2) de pollution agencé, au sein du véhicule, pour mesurer la concentration du même polluant dans l’habitacle du véhicule ;

- un processeur (PRO) apte à comparer les concentrations en polluants fournis par les deux capte i en fonction de cette comparaison, à commander le répartiteur de flux d’air de sorte que l’air, provenant de l'extérieur ou de l’habitacle, contenant la concentration en polluant la plus faible soit orienté en direction du disposil de traitement d’air.

15. Véhio omobile (VA) selon la revendication précédente comprenant en outre un panneau solaire (PS), par exemple agencé sur le toit du véhicule automobile, et une ventilation mécanique contrôlée (VMC) disposée entre le répartiteur de flu\ n L C (RFA) et le disposit" <, > jt « ) de traitement de l’air pour véhiculer un flux d’air en direction dudit dispositif (100) de traitement de l’air, ladite ventilation mécanique contrôlée (VMC) et les diodes électroluminescentes (DEL) étant par ailleurs alimentées électriquement par le panneau solaire.

Description:
i

DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE L’AIR

L’invention concerne un dispositif de traitement de l’air.

Ce dispositif est notamment destiné à être installé dans un moyen de transport (bus, car, avion, hélicoptère, train, véhicule automobile, ...) ou dans un local immobilier (habitation, bureaux, ...). Toutefois, il pourra trouver une application toute particulière dans un véhicule automobile.

Les véhicules automobiles sont aujourd’hui souvent équipés de filtres grossiers, qui sont adaptés pour effectuer de la filtration de polluants dont la taille est typiquement supérieure à 10 microns. Cela concerne des polluants solides, liés soit l’activité humaine (poussières, particules,...) ou d’origine naturelle (pollens, par exemple).

Les véhicules automobiles peuvent aussi être équipés de filtres plus fins, qui sont adaptés pour effectuer de la filtration de polluants dont la taille est comprise entre 0,1 et 10 microns. Les polluants concernés peuvent être des fumées (tabac, pétrole,...), suies ou bactéries.

Les véhicules automobiles peuvent encore être équipés de filtres adaptés pour filtrer des polluants dont la taille est inférieure à 0,1 micron. Les polluants concernés peuvent être des virus et tous les polluants gazeux (CO, NOx et COV). Ainsi, on connaît les filtres à charbon actif.

Un changement régulier du filtre est cependant nécessaire pour s’assurer de la filtration de ces différents polluants. Si le filtre concerné n’est pas changé avant saturation, alors il ne peut plus remplir son rôle de traitement de l’air, voire, dans certains cas, libérer les polluants qui avaient été piégés.

II existe bien entendu d’autres techniques que celles de l’emploi de tels filtres pour traiter l’air. Ainsi, la photocatalyse est connue pour traiter l’air, en transformant (réaction chimique) les polluants en des composés non polluants. La photocatalyse s’avère notamment intéressante pour traiter les polluants gazeux (CO, NOx et COV) et biologiques (bactéries, virus, allergènes notamment).

Toutefois, les dispositifs de traitement de l’air basés sur la photocatalyse peuvent être améliorés.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Un objectif de l’invention est ainsi de proposer un dispositif de traitement de l’air mettant en œuvre la photocatalyse, qui est amélioré

A cet effet, l’invention propose un dispositif de traitement de l’air comprenant :

- un filtre à charbon actif ;

- un photocatalyseur présentant une interface avec le filtre à charbon actif, ledit photocatalyseur comprenant :

un support poreux présentant un axe longitudinal,

un revêtement catalytique disposé à la surface du support poreux, une pluralité de diodes électroluminescentes agencées, les unes par rapport aux autres, de sorte que l’ensemble du revêtement catalytique puisse être éclairé par lesdites diodes électroluminescentes.

Ce dispositif pourra également présenter l’une au moins des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- les diodes électroluminescentes sont agencées à une distance non nulle, prise selon ledit axe longitudinal, de l’interface entre le photocatalyseur et le filtre à charbon actif ;

- les diodes électroluminescentes sont agencées sous la forme d’une pluralité de grilles chacune munie de plusieurs diodes électroluminescentes, chaque grille s’étendant sur l’ensemble d’une section du support poreux, ladite section étant définie dans un plan perpendiculaire audit axe longitudinal du support poreux et, les différentes grilles étant espacées l’une de l’autre le long dudit axe longitudinal ;

- les grilles sont agencées selon un schéma régulier le long dudit axe longitudinal ;

- les diodes électroluminescentes sont agencées, au sein d’une grille, selon un schéma régulier ;

- les grilles sont identiques ;

- les diodes électroluminescentes sont configurées pour émettre une lumière dans le domaine ultraviolet ; - les diodes électroluminescentes sont configurées pour émettre une lumière dans le domaine ultraviolet UV-C, en particulier avec une longueur d’onde comprise entre 240 nm et 280nm ;

- les diodes électroluminescentes sont configurées pour émettre une lumière 5 avec une longueur d’onde comprise entre 250nm et 260nm ;

- le support poreux est une mousse alvéolaire ;

- le support poreux est réalisé en un matériau choisi parmi un polymère, un métal, du carbone, une céramique ;

- le support poreux est une céramique en carbure de silice, notamment en b- io SiC ;

- le revêtement catalytique est choisi parmi le sulfure de cadmium, le sulfure de zinc, l'oxyde de zinc ou le dioxyde de titane, avantageusement en dioxyde de titane.

L’invention sera mieux comprise et d’autres buts, avantages 15 et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est faite au regard des figures annexées suivantes :

La figure 1 représente un dispositif de traitement de l’air conforme à l’invention ;

La figure 2 représente un photocatalyseur connu ;

20 La figure 3 représente une grille de diodes électroluminescentes susceptible d’être employée dans le photocatalyseur du dispositif de traitement de l’air représenté sur la figure 1 ;

La figure 4 représente, en gros plan, un support poreux, en l'occurrence une mousse alvéolaire, susceptible d'être intégré dans le 25 dispositif de traitement de l'air selon l’invention ;

La figure 5 représente un véhicule automobile comportant un dispositif de traitement de l’air selon l’invention ;

La figure 6 représente une conception particulière d’un dispositif de traitement de l'air conforme à l’invention ;

30 La figure 7 est un schéma représentatif de la géométrie d’un pore d’une mousse alvéolaire employée dans le dispositif de la figuî. Sur la figure 1 , on a représenté un dispositif 100 de traitement de l’air conforme à l’invention. Le dispositif 100 comprend :

- un filtre à charbon actif FCA ;

- un photocatalyseur PHC présentant une interface l avec le filtre à charbon actif, ledit photocatalyseur PHC comprenant :

un support poreux SP présentant un axe longitudinal AL,

un revêtement catalytique RC disposé à la surface du support poreux, une pluralité de diodes électroluminescentes DEL agencées, les unes par rapport aux autres, de sorte que l’ensemble du revêtement catalytique RC puisse être éclairé par lesdites diodes électroluminescentes.

Sur la figure 1 , le support poreux SP et le revêtement catalytique RC ne sont représentés qu’au niveau de l’interface I et de la sortie S du photocatalyseur pour mieux voir le positionnement des DEL, en l’occurrence et à titre d’exemple agencées sous la forme de grilles Gi, G 2 , GN avec ici N = 13, comportant chacune plusieurs DEL.

Le dispositif 100 de traitement de l’air présente plusieurs intérêts. En fonctionnement, le filtre à charbon actif FCA reçoit des polluants (air pollué : composés organiques volatils (COV) ou autres), les retient puis tes laissent passer ou les libère lorsqu’il est à saturation. Le filtre à charbon actif FCA remplit donc tout d’abord son rôle de filtre, mais le fait qu’il ne puisse plus le remplir (saturation) n’est pas une difficulté puisque c’est alors le photocatalyseur PHC qui prend le relais. La présence du filtre à charbon actif en amont du photocatalyseur PHC est en outre mis à profit par le photocatalyseur PHC car la destruction des polluants par le photocatalyseur PHC prend typiquement plusieurs minutes. Pour cete raison, le fait de prévoir un filtre à charbon actif FCA, qui sert de temporisateur, en amont dans le sens de circulation de l’air à traiter permet au photocatalyseur PHC de traiter un maximum de polluants. En l’absence du filtre à charbon actif FCA, il y aurait, pour ce même photocatalyseur, plus de risques que des polluants passent à travers le photocatalyseur sans être traités.

La mise en série du filtre à charbon actif FCA et du photocatalyseur apporte donc un intérêt allant au-delà du simple intérêt procuré par le filtre à charbon actif FC A d’une part ou du simple intérêt procuré par le photocatalyseur d’autre part.

Toutefois, pour que la photocatalyse fonctionne, il convient d’apporter une source de lumière apte à activer celle-ci.

De manière générale, différentes formes de sources lumineuses sont envisageables pour fonctionner avec un catalyseur. La forme la plus employée est un tube (type néon), par exemple émettant dans le domaine ultraviolet (UV), placé au centre du photocatalyseur le long de l’axe longitudinal du support poreux.

C’est ce qui est représenté sur la figun antérieur).

Ce type de photocatalyseur PHC s’avère ne pas être le mieux adapté pour fonctionner avec un filtre à charbon actif situé à proximité immédiate (en amont) du photocatalyseur.

En effet, si le support poreux SP ' recouvert d un revêtement catalytique ! · ' est nécessaire pour offrir une surface d'échange entre l’air à traiter et le revêtement catalytique < support poreux SP' fait aussi office de barrière à la transmission de la lumière. Aussi, afin que la lumière puisse être transmise à travers toute l’épaisseur e' (direction radiale) du support poreux SP’, ie tube T * formant source lumineuse doit émettre une intensité lumineuse relativement importante pour faire en sorte que le revêtement catalytique RC puisse, en tous points, recevoir une intensité lumineuse apte à permettre la photocatalyse. Plus on s’éloigne du tube T’ et moins l'intensité lumineuse reçue par ie revêtement catalytique RC est importante du fait de l’effet d’écran du support poreux SP’

En conséquence, si un tel photocatalyseur PH était installé dans le prolongement d'un filtre à charbon actif, i.e. avec une interface I commune, une partie de la chaleur produite par le tube T atteindrait le filtre à charbon actif FCA. Il convient en effet de noter que ia température de surface d’un tel tube T’ (domaine UV) est, en fonctionnement, comprise entre 40° et 90°C en fonction de la puissance émise par le tube Ainsi et par exemple pour un tube T fonctionnant dans le domaine UV (250nm), de puissance 35W, il a pu être mesuré une irradiance (éclairement) maximale d’environ 2QmW/cm 2 à 4cm de l’axe central du tube. Le tube présentant un rayon de 0,85cm, on obtient alors une irradiance maximale d’environ 90mW/cm 2 à la surface du tube. Par ailleurs, à la surface du tube, on une température d’environ 90°C. Une telle température est néfaste dans la mesure où l’apport de chaleur associé aura tendance à libérer plus rapidement les polluants piégés dans le filtre à charbon actif. En effet, quand la température augmente, un filtre à charbon actif désorbe plus, toutes choses égales par ailleurs.

Le gain escompté dans le traitement des polluants par la mise en série d’un filtre à charbon actif et d’un photocatalyseur pourrait en être affecté.

C’est pourquoi, dans le cadre de l'invention, il est non seulement proposé de mettre un photocatalyseur dans le prolongement d’un filtre à charbon actif, i.e. (mise en série) avec une interface commune, mais aussi de prévoir, comme source lumineuse pour la photocatalyse, une pluralité de diodes électroluminescentes DEL et non un tube T’ comme dans l’art antérieur.

Une diode électroluminescente présente l’avantage d’émettre une quantité de chaleur bien moindre que celle d'un tube tel que celui qui est illustré sur la figure 2. En conséquence, le risque que la chaleur émise par une diode électroluminescente DEL ait un impact sur le fonctionnement du filî-e à charbon FCÂ actif est, par rapport à un tube du type de celui de la figure 2, bien moindre.

Par ailleurs, dans la mesure où l’irradiance d’une diode électroluminescente est plus faible que celle d’un tube, on comprend qu’il convient de prévoir une pluralité de diodes électroluminescentes. A titre d’exemple non limitatif, on peut prévoir que chaque diode électroluminescente soit fourni par la société LG, sous référence LEUVA66G00HV00 (longueur d’onde = 278nm, puissance optique de 30mW).

De très nombreux agencements de ces diodes électroluminescentes DEL au sein du support poreux SP sont possibles.

En particulier, on peut prévoir que les diodes électroluminescentes DEL soient agencé une distance di non nulle de l’interface I entre le photocatalyseur PHC et le filtre à charbon actif FCA. On minimise encore plus les risques que la chaleur émise par les diodes électroluminescente DEL présente un impact sur le fonctionnement du filtre à charbon actif FCA.

Un agencement particulièrement intéressant des diodes électroluminescentes DEL consiste à former une pluralité de gril

G n , chacune munie de plusieurs diodes électroluminescentes, chaque grille s’étendant sur l’ensemble d'une section du support poreux SP. On notera que la section du support poreux SP est définie dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal AL du support poreux SP. Les différentes grilles sont alors espacées l’une de l’autre le long de l'axe longitudinal AL du support poreux SP.

Cet agencement sous forme de grilles facilite l’intégration des diodes électroluminescentes dans le photocatalyseur, ainsi que leur répartition.

Avantageusement, les grilles agencées selon un schéma régulier le long de l’axe longitudinal. Autrement dit, la distance d séparant deux grilles qui se succèdent le long de cet axe longitudinal AL est la même.

L’agencement régulier des grilles participe à obtenir une émission de la lumière qui est homogène dans le volume du support poreux.

Avantageusement également, pour chaque grille Gi, G 2 , .... G n , les diodes électroluminescentes DEL sont agencées selon un schéma régulier. Autrement dit, la distance D (prise dans le plan de la grille, donc perpendiculairement à l’axe longitudinal) séparant deux diodes les plus poches au sein d’une même grille est identique. On a ainsi représenté sur la figure 3, un agencement possible des diodes électroluminescentes au sein grille selon un agencement régulier.

L’agencement régulier des diodes électroluminescentes au sein d’une grille participe à obtenir d’une émission de la lumière qui est homogène dans le volume du support poreux. Par ailleurs, si l’on prévoit des grilles dont une seule face est munie de diodes électroluminescentes, alors on peut prévoir que D = d (cas de la figure 1 , en combinaison avec la figure 3). Si, en revanche, on prévoit des grilles dont les deux faces sont munies de diodes électroluminescentes, alors on prévoit avantageusement que d = 2D (cas de la figt toujours en combinaison avec la fig

Avantageusement, les grilles qui se succèdent le long de l’axe longitudinal AL du support poreux SP sont identiques. Ceci a pour conséquence l’utilisation de diodes électroluminescentes DEL toutes identiques.

Le fait que les gilles soient identiques participe à obtenir une émission de la lumière qui est homogène dans le volume du support poreux.

Quel que soit l’agencement envisagé pour les diodes électroluminescentes, celles-ci sont alors configurées pour émettre une lumière dans le domaine ultraviolet UV. Le domaine ultraviolet correspond à une longueur d’onde émise par les diodes électroluminescentes DEL typiquement comprise entre 180nm et 400nm.

Il peut être avantageux de fonctionner avec des diodes électroluminescentes émettant une lumière dans le domaine UV-A (longueur d’onde typiquement comprise entre 315nm et 400nm. En effet, le dioxyde de titane est un excellent support catalytique dans ce domaine UV-A et cela est alors particulièrement bien adapté pour le traitement des polluants gazeux.

Il peut également être avantageux de fonctionner avec des diodes électroluminescentes émettant une lumière dans le domaine UV-C (longueur d’onde typiquement comprise entre 180nm et 280nm) Dans ce domaine UV-C, le dioxyde de titane reste un très bon support photocatalytique notamment pour traiter les polluants gazeux et, permet en outre de traiter plus aisément les microorganismes, parmi lesquels les bactéries ou virus. En particulier, il a pu être constaté que pour une longueur d’onde comprise entre 250nm et 26Qnm, tout particulièrement proche de 254nm, la photocatalyse avait un impact particulier sur le traitement des microorganismes en créant des réactions photochimiques sur leur ADN (acide désoxyribonucléique). L’ADN du microorganîsme est alors altéré si bien que la microorganisme perd sa capacité de reproduction.

Le support poreux SP peut présenter différentes géométries. Cependant, une géométrie particulièrement intéressante est celle cl une mousse alvéolaire. En effet, une mousse alvéolaire présente l’avantage de proposer une surface d’échange spécifique très importante La surface du revêtement catalytique RC correspondant sensiblement à cette surface spécifique, la mousse alvéolaire est particulièrement efficace pour le traitement d une quantité importante de polluants. De plus, une mousse alvéolaire, du fait de sa géométrie ouverte, a pour effet de répartir l'air entrant {et plus généralement tout fluide) sur une large étendue (effet de mélange statique), ce qui augmente tes chances qu une particule fluide de l'air puisse atteindre une zone du revêtement catalytique RC, en particulier une zone de ce revêtement catalytique C f , non encore déjà prise par un traitement photocataîytique. Enfin, il convient de noter qu'une mousse alvéolaire présente également une perte de charge linéique {en l'occurrence le long de l axe longitudinal du support catalytique qui correspondra à la direction principale de propagation de l'air pollué à traiter) relativement faible

La figure 4 représente une telle mousse alvéolaire susceptible de servir de support poreux.

Par ailleurs, le support poreux SP peut être réalisé avantageusement en matériau polymère, par exemple le polyuréthane, en carbone, par exemple le carbone amorphe, en métal, par exemple le Cuivre ou encore en céramique, par exempte le carbure de silic ; rfLC), notamment en b-SiC Le choix particulier du matériau formant le support poreux SP dépend de sa stabilité thermique, chimique et mécanique, des possibilités qu’il offre à fixer certains revêtements photocatalytiques mais également de sa densité, notamment lorsque l’application visée est celle d'un véhicule automobile.

Différents types de revêtements catalytiques peuvent être envisagés, comme par exemple le sulfure de cadmium (CdS), le sulfure de zinc (ZnS), l’oxyd- rte zinc (ZnO) ou le dioxy 1 * 2 titane (Ti0 2 ) Tous ces revêtements catalytiques peuvent générer une photocatalyse de polluants dans le domaine ultraviolet (UV).

Cependant, le revêtement catalytique RC est avantageusement réalisé en dioxyde de titane (Ti0 2 ).

Le dioxyde de titane présente en effet de nombreux avantages pour la photocatalyse :

- un rendement quantique élevé,

- une disposition appropriée de ses bandes de valence et de conduction,

- une très bonne stabilité thermique et chimique.

Pour les applications à la photocatalyse, il est par ailleurs avantageux d’utiliser, pour le dioxyde de titane, les formes allotropiques anatase ou rutile, ou un mélange de ces deux formes.

Une solution particulièrement intéressante est donc de mettre en œuvre une mousse alvéolaire en -SÎC, recouverte de Ti0 2 . Des grilles identiques de diodes électroluminescentes émettant dans le domaine ultraviolet (UV) peuvent alors être mises à intervalles réguliers le long de l’axe longitudinal de cette mousse alvéolaire. Exemple

Pour une application à un véhicule automobile, on pourra par exemple prévoir un dispositif de traitement de l’air avec les caractéristiques suivantes. Ce dispositif est d’ailleurs représenté sur la figure 6, selon une vue en coupe longitudinale.

Le filtre à charbon actif FC A présente une section (perpendiculé l’axe longitudinal du filtre qui se confond avec l’axe global de propagation de l’air à traiter) dont la largeur vaut 25cm et la hauteur 20cm, ainsi qu’une épaisseur (prise selon l’axe longitudinal AL) de 1 cm.

Par ailleurs, les paramètres d’un pore P du support poreux SP valent :

- F = 5400 ± 700 microns,

- a = 2300 ± 600 microns, et

- ;rons. où les paramètres géométriques F, a et ds sont définis sur la figure 7 (schéma régularisé

Le revêtement catalytique RC du support poreux SP est réalisé en Ti0 2 .

Deux grilles Gi, G 2 de diodes électroluminescentes DEL sont prévues au sein du support poreux SP. Les deux grilles sont identiques. Chaque grille présente des dimensions (largeur, hauteur) identiques à celles de la section du support poreux SP. Au sein d'une grille, la distance D la plus faible séparant deux diodes électroluminescentes vaut 1 cm. Chaque grille G 1 s G 2 comporte une même quantité de diodes électroluminescentes de part et d'autre de son plan principal, de sorte à pouvoir assurer airage de part et ce plan. Par ailleurs, compte tenu des dimensions d’une grille, chaque grille comporte alors 912 diodes (=24 * 19 * 2).

La première grille Gi est située à une distance non nulle, valant en l’occurrence 1 cm, de l'interface I entre le filtre à charbon actif FC A et le support poreux SP. La distance inter-grilles d vaut 2cm (d = 2D). En conséquence, la deuxième grille G 2 est situ de la sortie S du photocatalyseur PHC.

Toutes les diodes électroluminescentes DEL sont choisies pour émettre dans le domaine ultraviolet (par exemple UV-C à 254nm), avec une irradiance (prise au niveau de la surface de la diode) d’environ 25mW/cm 2 .

Dans ces conditions, on peut estime que l’ensemble du revêtement catalytique RC reçoit de la lumière, en principe au moins 30% de la lumière émise par l’une des diodes électroluminescentes DEL. Ceci permet de mettre en oeuvre l’opération de photocatalyse.

Compte tenu des débits d’air typiquement rencontrés dans un véhicule automobile pour renouveler l’air intérieur dans les normes requises, la conception présentée ci-dessus autorise un temps de séjour suffisant (par exemple 100ms ou plus) à l’air présent dans le photocatalyseur pour être traité.

Fin de l’exemple.

Dans le cadre de l’invention, on vise également un véhicule automobile VA comprenant un dispositif 100 de traitement de l’air tel que décrit précédemment.

On pourra se référer à la figure 5.

Le véhicule automobile VA comprend un premier capteur Ci de pollution agencé, au sein du véhicule, pour mesurer la concentration d’au moins un polluant dans l'air extérieur EXT au véhicule.

Le véhicule automobile comprend aussi un deuxième capteur C 2 de pollution agencé, au sein du véhicule, pour mesurer la concentration du même polluant dans l’habitacle INT du véhicule. Le polluant en question peut notamment être un polluant gazeux, par exemple des COV particuliers, les NOx ou le CO. Le charbon actif FC A est, au niveau de son entrée E (qui correspond à celle du dispositif 100), en communication fluidique soit avec l’habitacle INT (flèche CF2) du véhicule soit avec l’extérieur EXT (flèche CFI ) du véhicule au moyen d’un répartiteur de flux d’air RFA Le photocatalyseur PHC est, au niveau de sa sortie S (qui correspond à celle du dispositif 100), en communication fluidique (flèche CF3) avec l’habitacle INT du véhicule.

Le véhicule automobile VA comprend également un processeur PRO apte à comparer les concentrations en polluant fournis par les deux capteurs Ci, C 2 et, en fonction de cette comparaison, à commander le répartiteur de flux d’air RFA de sorte que l’air, provenant de l’extérieur ou de l’habitacle, contenant la concentration en polluant la plus faible soit orienté en direction du dispositif 100 de traitement d’air et plus précisément vers l’entrée E du filtre à charbon actif FCA.

Ceci permet d'envoyer vers le dispositif 100 de traitement de l’air, l’air le moins pollué. On sollicite ainsi moins le dispositif 100 de traitement de l’air, ce qui est avantageux pour sa durée de vie et on minimise les risques que les personnes présentes dans l’habitacle respirent un air pollué.

Dans la mesure où le véhicule est équipé de capteurs de polluants Ci, C 2 , il est également possible d'informer les personnes présentes dans l’habitacle de la nature de la pollution et du niveau de cette pollution. Il suffit à cet égard d’afficher l'information sur un écran du véhicule automobile. Cela peut aider l’automobiliste dans une prise de décision sur sa conduite (changement de parcours, arrêt,...). Il est également possible de proposer une conduite à tenir pour l’automobiliste. Ainsi, si le capteur détecte un taux supérieur aux normes de NOx, il est possible de lui recommander de baisser sa vitesse.

Avantageusement, le véhicule automobile VA présente en outre un panneau solaire PS et une ventilation mécanique contrôlée VMC. La ventilation mécanique contrôlée VMC ainsi que les diodes DEL du dispositif 100 de traitement de l’air sont alors alimentées électriquement par le panneau solaire PS (lien électrique le panneau solaire PS d’une part et la ventilation VMC ainsi que les diodes électroluminescentes DEL d’autre non représentés).

La ventilation mécanique contrôlée VMC est alors agencée, au sein du véhicule, pour véhiculer un flux d'air en direction du dispositif 100 de traitement de l’air.

Ainsi, même à l’arrêt du véhicule automobile (moteur éteint), il est possible de dépolluer l'air, présent soit dans l’habitacle INT du véhicule automobile VA, soit à l’extérieur EXT de es véhicule VA.

Pour cela, il est avantageux de positionner la ventilation mécanique contrôlée VLL < ntre le répartiteur de flux lispositif 100 de traitement de l’air, car cela permet au choix de traiter l’air de l’habitacle ou l’air extérieur. Dans ce cas, on comprend que le processeur PRO est alimenté électriquement par le panneau solaire PS (lien électrique non représenté), afin que le processeur PRO puisse transmettre une commande au répartiteur de flux RFA. Ainsi, si l’air de l’habitacle est plus pollué que l’air extérieur, alors l’air intérieur sera traité. Dans le cas contraire, c’est l’air extérieur qui sera traité et cela contribue alors, même à l’arrêt du véhicule, à la dépollution de l’air extérieur.

En variante, on peut faire en sorte que le processeur PRO commande, lors de l’arrêt du véhicule, la mise en position du répartiteur de flux d’air RFA sur une entrée de fluide provenant de l'habitacle pour que, lorsque le véhicule est à l’arrêt, seul l’air de l’habitacle soit traité.