L'invention a pour objet un procédé de traitement du cuir chevelu pour stimuler la croissance des cheveux, com¬ battre la calvitie ou préparer les cheveux en vue d'un traitement capillaire. Elle a également pour objet un appa¬ reil pour la mise en oeuvre dudit procédé.

Le procédé selon l'invention consiste à soumettre le cuir chevelu, ou tout au moins la partie du cuir chevelu à traiter, à une pression inférieure de 0,5 à 60, de préfé_- rence de 0,5 à 16 cm d'eau à la pression atmosphérique am¬ biante.

On admet que l'effet favorable de ce traitement est dû à une dilatation des vaisseaux capillaires du cuir chevelu, dilatation provoquée par la dépression et qui accroît loca¬ lement le débit sanguin.

Cet effet est encore renforcé lorsque la dépression est produite par aspiration de l'air ambiant en lui lais¬ sant un passage de section telle qu'il s'écoule à un débit de 1 à A m /min. mesuré à une pression d'environ 0,5 à 60 cm d'eau inférieure à la pression atmosphérique ambiante, tout spécialement lorsque les cheveux sont préalablement humectés, notamment lorsqu'ils ont été shampooingnés et rincés.

Le traitement peut être appliqué de façon continue ou par intermittence.

Comme indiqué, le procédé permet de préparer avanta¬ geusement les cheveux en vue d'un traitement capillaire subséquent. Par traitement capillaire, on entend un traite¬ ment chimique ou physique des cheveux, tel que coloration ou décoloration, mise en plis, permanente ou brushing par exemple.

Il a été, en effet, observé que lorsque le cuir cheve¬ lu est soumis à un tel traitement préalable, les cheveux présentent une meilleure aptitude à la coloration ou à l'ondulation par exemple. L'aspect esthétique du cheveu, notamment, s'en trouve sensiblement amélioré.

La figure unique du dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

Cette figure est une coupe axiale schématique.

Cet appareil comprend une coupole 1 à double paroi dont la paroi intérieure est ajourée. Cette coupole est di- mensionnée de façon à entourer la tête de la personne en traitement en laissant un espace libre entre la tête et la coupole. Cette dernière descend jusqu'en dessous des yeux mais sans recouvrir les orifices du nez. L'espace compris entre les deux parois de la coupole 1 est séparé par une cloison circulaire 2 en deux compartiments, à savoir un compartiment supérieur 3 qui communique avec un conduit souple 4, dont le diamètre est de préférence d'au moins 45 mm, lui-même relié à une soufflerie aspirante non représen¬ tée, et un compartiment inférieur 5 renfermant une résis¬ tance électrique chauffante annulaire 6, connectée à une alimentation électrique non représentée, à travers un moyen de réglage du courant électrique, également non représenté.

L'admission. de l'air sous la coupole 1 se fait par deux voies distinctes. L'une de ces voies emprunte le pas¬ sage annulaire ménagé entre la tête de la personne en traitement et un boyau, ou bourrelet, 7, gonflable au moyen d'une poire 8 munie d'un robinet 9 et d'une soupape d'aspi¬ ration 10. Ce boyau 7 est fixé à l'intérieur de la coupole 1, à proximité de son bord.

L'autre voie emprunte deux rangées circulaires d'ori¬ fices dont l'une, 11, est disposée sur le bord inférieur de la coupole 1 et l'autre, 12, est pratiquée dans la paroi in¬ térieure de la coupole 1, à un niveau situé dans le

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compartiment 5, entre la résistance chauffante 6 et la cloison 2.

En fonctionnement, on règle la vitesse de rotation de la soufflerie au moyen d'un rhéostat ou transformateur à rapport variable, et on règle le degré de gonflage du boyau 7, de manière à obtenir une dépression relative de 0,5 à 60 cm d'eau sous la coupole, dépression que l'on mesure au mo¬ yen d'un manomètre 13, et un débit d'air résultant de 1 à

4 m 3/min., mesuré dans le conduit d'aspiration, à une pres¬ sion d'environ 20 à 100 cm d'eau, notamment d'environ 30 cm d 'eau. inférieure à la pression ambiante.

Une fraction de l'air aspiré passe par le compartiment

5 et est chauffée par la résistance 6, ce qui permet de combiner le traitement du cuir chevelu avec un séchage des cheveux avec mise en plis, comme schématisé par les bigou¬ dis 14.

Si l'on renonce au réglage du débit d'admission d'air froid, le boyau gonflable 7 et sa poire 8 peuvent être sup¬ primés et éventuellement remplacés par un bourrelet de mousse élastique.

Bien que la personne représentée au dessin soit de sexe féminin, il est bien évident que le procédé et l'appa¬ reil selon l'invention conviennent tout aussi bien pour le traitement de personnes de sexe masculin.

On pourrait également appliquer le traitement en uti¬ lisant uniquement le conduit d'aspiration 4, sans coupole 1, en faisant aller et venir l'orifice d'entrée du conduit 4 sur la partie à traiter du cuir chevelu, à la façon d'un aspirateur. Dans un tel mode opératoire, il convient d'ap¬ pliquer une pression de 30 à 40 cm d'eau inférieure à la pression atmosphérique ambiante avec un débit d'air de 2 à

3 3 m /min., mesuré dans le conduit d'aspiration.

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