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Patent Searching and Data


Title:
ARTICULATED SHOE AND METHOD FOR ASSEMBLING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/140443
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns the field of shoes, and in particular an articulated shoe (1) comprising at least a front upper (6), a rear upper (11), and an insole (7), and a heel plate (12) linked to a lower surface of the insole (7) by a hinge (18) allowing said heel plate (12) to move relative to said insole (7), between a first open position and a second closed position against the lower surface of the insole (7) behind said hinge (18). An assembly margin (6a) of the front upper (6) is fastened against the lower surface of the insole (7) in front of said hinge (18), and an assembly margin (11a) of the rear upper (11) is fastened against a lower surface of the heel plate (12). Two opposing quarters (9) of the front upper (6) are linked by a connection (21) interposed between the lower surface of the insole (7) and an upper surface of the heel plate (12) behind said hinge (18), in such a way as to facilitate the assembly of this articulated shoe.

Inventors:
JOUFFROY NATHALIE (FR)
TOULEMONDE MARTIN (FR)
PUECH FLORIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/050420
Publication Date:
September 18, 2014
Filing Date:
February 27, 2014
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
International Classes:
A43C11/00; A43B11/00
Foreign References:
US20070209234A12007-09-13
US1081678A1913-12-16
US6427361B12002-08-06
GB2327029A1999-01-13
US6189239B12001-02-20
Attorney, Agent or Firm:
BALESTA, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Chaussure articulée (1) comportant au moins :

une tige avant (6) ;

une tige arrière (11) ; et

une première de montage (7) ; et

caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une plaque de talon (12) reliée à une surface inférieure de la première de montage (7) par une charnière (18) permettant un déplacement de ladite plaque de talon (12), par rapport à ladite première de montage (7), entre une première position ouverte et une deuxième position fermée contre la surface inférieure de la première de montage (7) derrière ladite charnière (18) ;

en ce que deux quartiers opposés (9) de la tige avant (6) sont reliés par une connexion (21) interposée entre la surface inférieure de la première de montage (7) et une surface supérieure de la plaque de talon (12) derrière ladite charnière (18) ;

en ce qu'une marge de montage (6a) de la tige avant (6) est fixée contre la surface inférieure de la première de montage (7) devant ladite charnière (18) ; et

en ce qu'une marge de montage (lia) de la tige arrière (11) est fixée contre une surface inférieure de la plaque de talon (12).

2. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 1, dans laquelle la marge de montage (6a) de la tige avant (6) est collée contre la surface inférieure de la première de montage (7).

3. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications 1 ou 2, dans laquelle la marge de montage (6a) de la tige arrière (11) est collée contre la surface inférieure de la plaque de talon (12).

4. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une semelle articulée (4) fixée contre les surfaces inférieures desdites première de montage (7) et plaque de talon (12).

5. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un organe (13) de serrage du pied, disposé au moins sur la tige avant (6), et au moins un organe flexible de traction (14) reliant la tige arrière (11), l'organe de serrage (13), et un point de ladite première de montage (7) situé derrière ladite charnière (18), de manière à tirer sur ledit organe de serrage (13) lorsque ladite plaque de talon (12) se déplace de ladite première position à ladite deuxième position. 6. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 5, dans laquelle ledit organe de serrage (13) comprend un lacet.

7. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comportant en outre un dispositif de verrouillage libérable (20) interposé entre ladite première de montage (7) et ladite plaque de talon (12) derrière ladite charnière (18).

8. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 7, dans lequel ledit dispositif de verrouillage libérable (20) est un dispositif de clipsage.

9. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite charnière (18) est une charnière textile. 10. Procédé de fabrication d'une chaussure articulée (1) comprenant les étapes suivantes :

le positionnement d'une connexion (21) reliant deux quartiers opposés (9) d'une tige avant (6) entre une surface inférieure d'une première de montage (7) et surface supérieure d'une plaque de talon (12), la plaque de talon (12) étant reliée à la surface inférieure de la première de montage (7) par une charnière (18) permettant un déplacement de ladite plaque de talon (12), par rapport à ladite première de montage (7), entre une première position ouverte et une deuxième position fermée contre la surface inférieure de la première de montage (7) derrière ladite charnière (18) ; la fixation d'une marge de montage (6a) de la tige avant (6) contre la surface inférieure de la première de montage (7) devant ladite charnière (18) ; et

la fixation d'une marge de montage (lia) de la tige arrière (11) contre une surface inférieure de la plaque de talon (12).

Description:
Chaussure articulée et son procédé de montage

Arrière-plan de l'invention

La présente invention concerne une chaussure articulée, et plus particulièrement une chaussure articulée comportant une tige avant, une tige arrière, et une première de montage.

Typiquement, une chaussure est formée par un dessus souple, ou tige, monté sur une première de montage, ou « semelle première de montage », sous laquelle est fixée une semelle destinée à contacter le sol et plus rigide que la tige. Normalement, dans la tige on peut distinguer entre une tige avant et une tige arrière formant l'emboîtage de talon. La tige avant peut comprendre un embout, deux quartiers avant situés un de chaque côté de la chaussure, et une languette d'empeigne entre les deux quartiers avant. Entre les quartiers avant et la tige arrière, une ouverture haute permet le chaussage et le déchaussage de la chaussure. Une telle chaussure peut également comprendre des moyens de serrage, tels que, par exemple, des lacets ou des fermetures autogrippantes disposés de manière à tirer les deux quartiers avant l'un vers l'autre pour serrer la chaussure autour du pied. Dans certains cas, ces moyens de serrage peuvent même s'étendre sur la partie arrière de la chaussure, de manière à s'étendre tout autour de l'ouverture haute.

Des chaussures articulées destinées à faciliter le chaussage et déchaussage de la chaussure en pliant la semelle afin d'élargir l'ouverture haute de la chaussure en écartant une partie avant en une partie arrière de la chaussure sont connues de la personne du métier. Une telle chaussure articulée a par exemple été divulguée dans le brevet américain US 6,189,239 Bl.

La fabrication de telles chaussures articulées est toutefois complexe et peut demander des moyens spécifiques d'assemblage. Il est en conséquence difficile d'intégrer la production de ces chaussures dans des lignes de production conventionnelles, ce qui augmente leur coût de revient.

Objet et résumé de l'invention

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. En particulier, l'invention vise à proposer une chaussure articulée, comportant une tige avant, une tige arrière, et une première de montage, afin de faciliter le chaussage et déchaussage, mais pouvant être fabriquée avec des moyens d'assemblage conventionnels.

Suivant au moins un premier mode de réalisation, afin d'atteindre ce but, cette chaussure articulée peut comprendre en outre une plaque de talon reliée à une surface inférieure de la première de montage par une charnière permettant un déplacement de ladite plaque de talon, par rapport à ladite première de montage, entre une première position ouverte et une deuxième position fermée contre la surface inférieure de la première de montage derrière ladite charnière. Deux quartiers opposés de la tige avant peuvent alors être reliés par une connexion interposée entre la surface inférieure de la première de montage et une surface supérieure de la plaque de talon derrière ladite charnière. Une partie inférieure de la tige avant peut être fixée contre la surface inférieure de la première de montage devant ladite charnière, et une partie inférieure de la tige arrière contre une surface inférieure de la plaque de talon.

Ainsi, lors de l'assemblage de cette chaussure, il est possible de simplement positionner la connexion reliant les deux quartiers de la tige avant entre la première de montage et la plaque de talon avant de rabattre cette dernière contre la surface inférieure de la première de montage pour fixer les parties inférieures des tiges avant et arrière contre, respectivement, les faces inférieures de la première de montage et de la plaque de talon de manière analogue à la fixation de la tige à la première de montage dans une chaussure conventionnelle non-articulée.

En particulier, pour assurer une bonne fixation, la tige avant et/ou la tige arrière peuvent en particulier être collées contre les surfaces inférieures de, respectivement, la première de montage et la plaque de talon.

En outre, une semelle, et plus particulièrement une semelle articulée, peut être fixée contre les surfaces inférieures desdites première de montage et plaque de talon.

Afin de non seulement permettre un chaussage et déchaussage plus aisé de la chaussure, mais aussi assurer un serrage automatique de la chaussure lors de son chaussage, cette chaussure peut comporter en outre un organe de serrage du pied, disposé au moins sur la tige avant, et au moins un organe flexible de traction reliant la tige arrière, l'organe de serrage, et un point de ladite première de montage situé derrière ladite charnière, de manière à tirer sur ledit organe de serrage lorsque ladite plaque de talon se déplace de ladite première position à ladite deuxième position. Ainsi, la fermeture de la chaussure après son chaussage, opérée de manière automatique par pression du talon du pied sur la première de montage derrière la charnière la reliant à la plaque de talon, resserrera aussi automatiquement la chaussure autour du pied.

Ledit organe de serrage peut notamment être un lacet. Toutefois, d'autres alternatives, comme par exemple des fermetures autogrippantes telles que celles connues sous la marque Velcro®, peuvent également être considérées par la personne du métier.

Afin notamment de maintenir la chaussure en position fermée après son chaussage, elle peut comporter aussi un dispositif de verrouillage libérable, par exemple de clipsage, interposé entre ladite première de montage et ladite plaque de talon derrière ladite charnière. Le clipsage ou encliquetage est un mode de fixation permanente ou temporaire de deux parties par engagement et déformation élastique, généralement locale, d'au moins un des éléments. Lorsque les deux parties sont engagées dans la position d'encliquetage, les parties ont généralement repris leur forme initiale et ne présentent plus de déformation élastique, ou une déformation élastique moindre. Lorsque les deux parties sont engagées l'une avec l'autre dans la position d'encliquetage, elles coopèrent l'une avec l'autre de manière à s'opposer aux mouvements relatifs desdites pièces dans le sens du dégagement, c'est-à-dire un sens opposé au sens de l'engagement. En position d'encliquetage, les deux parties peuvent en outre coopérer de manière à s'opposer, voire bloquer, leurs mouvements relatifs dans le sens du prolongement de l'engagement, au-delà de la position d'encliquetage. Ainsi, ce dispositif pourra verrouiller la première de montage à la plaque de talon lors de l'arrivée de cette dernière à sa position fermée contre la surface inférieure de la première de montage. Le caractère libérable de ce verrouillage permettra toutefois la réouverture subséquente de la chaussure pour son déchaussage.

Afin notamment de faciliter la fabrication de la chaussure, ladite charnière peut notamment être une charnière textile, c'est-à-dire en au moins un matériau flexible textile, tissé ou non-tissé. Un autre objet de la présente invention est celui de proposer un procédé de fabrication de chaussure articulée simple et pouvant être mis en œuvre avec des moyens de cordonnerie conventionnels. Pour cela, ce procédé peut comprendre les étapes suivantes :

- le positionnement d'une connexion reliant deux quartiers opposés d'une tige avant entre une surface inférieure d'une première de montage et une surface supérieure d'une plaque de talon, la plaque de talon étant reliée à la surface inférieure de la première de montage par une charnière permettant un déplacement de ladite plaque de talon, par rapport à ladite première de montage, entre une première position ouverte et une deuxième position fermée contre la surface inférieure de la première de montage derrière ladite charnière ;

- la fixation d'une partie inférieure de la tige avant contre la surface inférieure de la première de montage devant ladite charnière ; et

- la fixation d'une partie inférieure de la tige arrière contre une surface inférieure de la plaque de talon.

La charnière et la plaque de talon sont reliées à la première de montage préférablement avant ces trois étapes. Il est toutefois aussi envisageable de les relier après le positionnement de la connexion reliant les deux quartiers de la tige avant entre la surface inférieure de la première de montage et la surface supérieure de la plaque de talon.

Brève description des dessins

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- les figures 1A et 1B illustrent une chaussure articulée suivant un mode de réalisation en position ouverte et fermée, respectivement ;

- les figures 2A à 2E illustrent un procédé d'assemblage de la chaussure articulée des figures 1A et 1B. Description détaillée de l'invention

Une chaussure articulée 1 suivant un premier mode de réalisation est illustrée sur les figures 1A et 1B. Cette chaussure 1 comporte une partie avant 2, une partie arrière 3 et une semelle 4 reliant ces parties avant et arrière. La semelle 4 présente une articulation 5 entre lesdites parties avant 2 et arrière 3, permettant de déplacer la partie arrière 3, par rapport à la partie avant 2, entre une première position, illustrée sur la figure 1A, dans laquelle lesdites parties avant 2 et arrière 3 s'écartent à leur sommet pour faciliter le chaussage ou déchaussage de la chaussure 1, et une deuxième position, illustrée sur la figure 1B, dans laquelle lesdites parties avant 2 et arrière 3 se referment sur le pied de l'utilisateur.

La partie avant 2 comprend une tige avant 6 et une première de montage 7 solidaires l'une de l'autre à la manière d'une mule, la première de montage 7 se prolongeant vers l'arrière au-delà de l'articulation 5, de manière plus rigide que la semelle 4, pour recevoir le talon du pied lors du chaussage. La tige avant 6, dans le mode de réalisation illustré, comprend un embout 8, deux quartiers avant 9, dont un de chaque côté de la chaussure 1, et une languette d'empeigne 10 entre les deux quartiers avant 9. Comme on pourra voir sur la figure 2D, les bords inférieurs des quartiers avant 9 forment une marge de montage 6a de la tige avant 6, qui est fixée contre une surface inférieure de la première de montage 7, par exemple par collage, afin de solidariser la tige avant 6 à la première de montage 7. La partie arrière 3 comprend une tige arrière 11 formant un emboîtage de talon, et une plaque de talon 12 sur le talon de la semelle 4. La plaque de talon 12 est reliée à la surface inférieure de la première de montage 7 par une charnière textile 18 à hauteur de l'articulation 5 de la semelle 4. Elle peut ainsi basculer, avec toute la partie arrière 3 de la chaussure 1, entre une position ouverte et une position fermée contre la surface inférieure de la première de montage 7. Comme on pourra aussi voir sur la figure 2D, un bord inférieur de la tige arrière 11 forme une marge de montage lia qui est fixée contre une surface inférieure de la plaque de talon 12, par exemple par collage, afin de solidariser la tige arrière 11 à la plaque de talon 12. Comme on pourra voir sur la figure 2B, les bords inférieurs des quartiers avant 9 se rejoignent derrière la marge de montage 6a, par une connexion 21 reçue sous la surface inférieure de la première de montage 7, à la manière d'un mocassin, derrière la charnière textile 18. Cette connexion 21 passe toutefois entre la première de montage 7 et la plaque de talon 12, de manière à ne pas empêcher le basculement de cette dernière. Cette connexion 21 peut être formée de manière intégrale aux quartiers avant, comme illustré sur la figure 2B, ou par contre être formée par un élément distinct, comme par exemple une bande élastique, préalablement fixé aux deux quartiers avant 9.

La chaussure 1 comprend aussi un dispositif de verrouillage libérable 20, sous forme d'un dispositif de clipsage dans le mode de réalisation illustré, interposé entre la première de montage 7 et la plaque de talon 12. Ce dispositif 20 permet de fixer la chaussure 1 dans la position fermée illustrée sur la figure 1B après son chaussage, mais reste facilement libérable pour permettre le retour de la partie arrière 3 à sa première position et faciliter ainsi le déchaussage.

Pour serrer la chaussure 1 autour du pied, celle-ci comporte aussi un organe de serrage, lequel prend, dans le mode de réalisation illustré, la forme d'un lacet 13 chevauchant les deux quartiers avant 9 et la languette d'empeigne 10, et relie les deux quartiers avant 9 de manière à pouvoir serrer ces deux quartiers avant 9 l'un vers l'autre par traction sur ce lacet.

La chaussure 1 comporte aussi, de chaque côté, un organe flexible de traction, sous forme d'une bretelle 14 dans le mode de réalisation illustré. Une extrémité de cet organe flexible de traction 14 est fixée à la tige arrière 11 par une fixation 15, tandis que son extrémité opposée est fixée à l'organe de serrage 13 par une autre fixation 16. Entre ces deux fixations 15, 16, l'organe flexible de traction 14 traverse un renvoi 17 fixé à la prolongation arrière de la première de montage 7.

Ainsi, à cause de la rigidité relative de la première de montage 7, quand la chaussure 1 passe de la position ouverte illustrée sur la figure 1A à la position fermée illustrée sur la position 1B par introduction du pied dans la chaussure 1 et pression du talon sur cette prolongation arrière, le basculement de la partie arrière 3 par rapport à la partie avant 2 va éloigner la fixation 15 du renvoi 17. En conséquence, l'organe flexible de traction 14 va exercer une traction sur l'organe de serrage 13, de manière à serrer la chaussure 1 autour du pied, sans que l'utilisateur ait à opérer directement cet organe de serrage 13.

Quoique, dans le mode de réalisation illustré, chaque organe flexible de traction 14 ne présente qu'une seule fixation 16 à l'organe de serrage 13, dans au moins une variante de ce mode de réalisation plusieurs fixations en parallèle seraient également envisageables. Ainsi, par exemple, quand l'organe de serrage est formé par un lacet tel que celui illustré, l'organe flexible de traction pourrait présenter plusieurs branches, dont chacune serait fixée à une boucle différente de ce lacet. En outre, la position de chaque fixation 16 sur l'organe de traction 14 peut être réglable, de manière à pouvoir facilement adapter la chaussure 1 à des différentes morphologies de pied.

Les figures 2A à 2E illustrent un procédé d'assemblage de cette chaussure 1. Dans une première étape, illustrée sur la figure 2A, la charnière textile 18 est collée à la plaque de talon 12 et à la surface inférieure de la première de montage 7 de façon à les relier de manière basculante. Dans l'étape suivante, illustrée sur la figure 2B, on procède à un positionnement initial des tiges avant et arrière 6, 11. Comme on peut voir sur cette figure, les tiges avant et arrière 6, 11 ont déjà été solidarisées l'une à l'autre avant cette opération. En outre, dans cette opération la connexion 21 est positionnée entre la surface supérieure de la plaque de talon 12 et la surface inférieure de la première de montage 7, derrière la charnière textile 18. Dans l'étape suivante, illustrée sur la figure 2C, la marge de montage 6a de la tige avant 6 est repliée contre la surface inférieure de la première de montage 7 et collée contre celle-ci. De manière analogue, comme illustré sur la figure 2D, la marge de montage lia de la tige arrière 11 est repliée contre la surface inférieure de la plaque de talon 12 et collé contre celle-ci. On parvient ainsi à solidariser les tiges avant 6 et arrière 11 de, respectivement, la première de montage 7 et la plaque de talon 12, pour former les parties avant 2 et arrière 3 de la chaussure 1, pouvant être basculées l'une par rapport à l'autre pour pouvoir ouvrir et fermer la chaussure 1. Finalement, dans l'étape illustrée sur la figure 2E, la semelle 4 est collée sous la première de montage 7 et la plaque de talon 12. Quoique la présente invention ait été décrite en se référant à un exemple de réalisation spécifique, il est évident que des différentes modifications et changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.