Titre de l'invention : Dispositif porte-vélo pour autocar

[0001 ] [L’invention concerne le transport de vélos lors de l’utilisation de transports en commun, et en particulier le transport de vélos au moyen d’autocars.

[0002] Devant le développement des transports en commun interurbains au moyen d’autocars et l’utilisation croissante de vélos par les usagers de ces autocars, certaines législations imposent aux autocars un équipement de transport d’un minimum de 5 vélos.

[0003] Afin de ne pas encombrer excessivement les soutes des autocars, des équipements ont été développés pour une fixation en porte-à-faux sur la paroi arrière de l’autocar.

[0004] Les équipements de fixation d’autocar sont souvent difficiles à manipuler en imposant à l’utilisateur de lever très haut une roue du vélo pour atteindre un crochet de fixation. De plus, il existe un risque de chute du vélo lorsqu’il est surélevé mais pas encore accroché à un équipement de fixation. Par ailleurs, il est difficile de concevoir des équipements avec davantage d’ergonomie, l’encombrement disponible sur la paroi arrière de l’autocar étant réduit pour le logement de 5 emplacements de vélo.

[0005] Le document US6968986 décrit un rangement de vélo pour connexion à un véhicule tel qu’un bus. Le rangement comprend un cadre monté pivotant par rapport à un support fixé à l’avant du bus. Deux réceptacles sont fixés en travers du cadre pour recevoir des vélos. Chaque réceptacle comprend un berceau pour roue avant et un berceau pour roue arrière. Le berceau pour roue avant a un verrou de roue actionné par un ressort, avec une armature rotative qui vient surmonter et maintenir un pneu en position verrouillée. L’armature peut notamment être actionnée par un levier.

[0006] L’invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L’invention porte ainsi sur un dispositif porte-vélo pour autocar, tel que défini dans la revendication 1 .

[0007] L’invention porte également sur les variantes des revendications dépendantes. L’homme du métier comprendra que chacune des caractéristiques des variantes d’une revendication dépendante ou de la description peut être combinée indépendamment aux caractéristiques ci-dessus, sans pour autant constituer une généralisation intermédiaire.

[0008] L’invention porte également sur un système porte-vélos, comprenant : -plusieurs dispositifs porte-vélo tels que définis ci-dessus;

-une armature solidarisant lesdits dispositifs porte-vélos.

[0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

[0010] [Fig.1 ] est une vue d’une face arrière d’un autocar muni d’un système incluant plusieurs dispositifs porte vélo selon un exemple d’un mode de réalisation de l’invention ;

[0011 ] [Fig.2] est une vue en perspective partielle d’un dispositif porte-vélo de la figure 1 en configuration de mise en place ;

[0012] [Fig.3] est une vue de côté partielle du dispositif porte vélo de la figure 2 en configuration de mise en place ;

[0013] [Fig.4] est une autre vue en perspective partielle du dispositif porte-vélo de la figure 2 en configuration de mise en place ;

[0014] [Fig.5] est une autre vue en perspective partielle du dispositif porte-vélo de la figure 2 en configuration de mise en place ;

[0015] [Fig.6] est une autre vue de côté partielle du dispositif porte vélo de la figure 2 en configuration de mise en place ;

[0016] [Fig.7] est une vue de côté agrandie d’un mécanisme de verrouillage dans la configuration de mise en place ;

[0017] [Fig.8] est une vue en perspective partielle du dispositif porte-vélo de la figure 2 en configuration de relevage ;

[0018] [Fig.9] est une autre vue en perspective partielle du dispositif porte-vélo de la figure 2 en configuration de relevage ;

[0019] [Fig.10] est une vue de côté partielle du dispositif porte vélo de la figure 2 en configuration de relevage ; [0020] [Fig.11 ] est une vue en perspective partielle du dispositif porte-vélo de la figure 1 en configuration relevée ;

[0021 ] [Fig.12] est une autre vue en perspective partielle du dispositif porte-vélo de la figure 2 en configuration relevée ;

[0022] [Fig.13] est une vue de côté partielle du dispositif porte vélo de la figure 2 en configuration relevée ;

[0023] [Fig.14] est une vue de côté agrandie d’un mécanisme de verrouillage dans la configuration relevée ;

[0024] [Fig.15] est une vue de côté d’un dispositif porte-vélo de la figure 2 lors de la mise en place d’un vélo ;

[0025] [Fig.16] est une vue de côté d’un dispositif porte-vélo de la figure 2 avec un vélo en position de relevage ;

[0026] [Fig.17] est une vue de côté d’un dispositif porte-vélo de la figure 2 avec un vélo en position relevée ;

[0027] [Fig.18] est une vue de côté d’une variante d’un bras de verrouillage en position libre ;

[0028] [Fig.19] est une vue de côté du mécanisme interne du bras de verrouillage de la figure 18 en position libre ;

[0029] [Fig.20] est une vue en perspective du bras de verrouillage en position déployée avant verrouillage ;

[0030] [Fig.21 ] est une vue de côté du mécanisme interne du bras de verrouillage de la figure 18 en position déployée avant verrouillage ;

[0031 ] [Fig.22] est une vue de face d’une partie du mécanisme interne du bras de verrouillage de la figure 18 en position déployée avec verrouillage.

[0032] Dans la suite de la description, les termes "haut", "bas", "supérieur", "inférieur", "au-dessus" "au-dessous" sont à considérer en tenant compte d'un plan médian horizontal d’un autocar. Les directions "longitudinale", "transversale" et "verticale" sont à considérer comme les directions usuelles pour définir un autocar et correspondent ici respectivement aux directions x, y, z d’un repère orthogonal identifié dans les figures. [0033] La figure 1 est une vue en perspective d’une face arrière 91 d’un autocar 9 muni d’un système porte-vélo 10 comportant plusieurs dispositifs porte-vélo 1 selon un mode de réalisation de l’invention. Le système porte vélo 10 comporte ici une armature 100 destinée à être fixée à des emplacements de fixation dédiés 92 de la face arrière 91 de l’autocar 9. Dans cet exemple, plusieurs porte-vélo 1 selon l’invention sont fixés sur l’armature 100. Avantageusement, au moins 5 porte-vélo 1 sont répartis sur l’armature 100 selon une direction transversale y du véhicule 9. Avantageusement, les porte-vélo 1 adjacents sont décalés l’un par rapport à l’autre selon une direction verticale z, pour éviter que les guidons des vélos adjacents n’interfèrent entre eux.

[0034] Les figures 2 à 7 illustrent un des dispositifs porte-vélo 1 de la figure 1 en configuration de mise en place d’un vélo, selon différents angles de vue. Les figures 8 à 10 illustrent ce même dispositif porte vélo 1 , en configuration de relevage du vélo, selon différents angles de vue. Les figures 1 1 à 14 illustrent ce même dispositif porte-vélo 1 , en configuration relevée du vélo. Le dispositif porte vélo 1 est ici illustré avec des vues partielles, afin de mieux faire apparaître des composants potentiellement masqués.

[0035] Le dispositif porte-vélo 1 inclut ici un support 2 destiné à être solidarisé à l'autocar 9, un premier bras 3, un actionneur de commutation de mode de fonctionnement (sous la forme d’un second bras) 4, un dispositif de rappel 5 et un mécanisme de verrouillage 6.

[0036] Le premier bras 3 est monté pivotant autour d'un axe 81 selon la direction transversale y par rapport à une première extrémité 31 . Le premier bras 3 est monté pivotant entre une position haute et une position basse. Le premier bras 3 comporte un élément 33 de retenue de vélo. L’élément 33 est configuré pour venir en saillie selon la direction y au niveau d'une deuxième extrémité 32 du bras 3, ou extrémité libre. L’élément 33 se présente ici sous la forme d’un crochet pouvant venir en prise avec une roue de vélo. Le crochet est ici monté pivotant autour de la direction y pour faciliter son positionnement par rapport à une roue de vélo et son accrochage.

[0037] L’actionneur 4 présente deux positions différentes : une première position pour permettre un abaissement du bras 3 mais verrouiller sa remontée, et une deuxième position pour permettre un relevage du bras 3 mais verrouiller sa redescente.

[0038] Dans cet exemple, l’actionneur 4 est mis en œuvre sous la forme d’un second bras. On pourrait cependant également envisager un actionneur sous la forme d’une molette ou tout autre type d’actionneur approprié. Le second bras 4 est monté pivotant autour d'un axe 82 selon la direction y par rapport à une première extrémité 41 . Le second bras 4 est monté pivotant entre une position haute et une position basse. Les axes 81 et 82 sont ici décalés selon la direction verticale z, par exemple d’une longueur de 200 mm.

[0039] Le dispositif de rappel 5 est configuré pour appliquer un effort de rappel du premier bras 3 de la position basse vers la position haute. Le dispositif de rappel 5 est ainsi conçu pour faciliter la remontée d’un vélo avec un minimum d’effort de la part de l’utilisateur, ou pour éviter qu’un vélo ne descende intempestivement lorsque le pivotement du bras 3 de sa position haute vers sa position basse est déverrouillé. Le dispositif de rappel 5 permet également de maintenir le bras 3 dans sa position haute si besoin, pour éviter que le vélo ne redescende tout seul.

[0040] Le mécanisme de verrouillage 6 est sollicité par l’actionneur 4 et configuré pour :

[0041 ] -lorsque l’actionneur 4 est dans sa première position (le second bras 4 est en position haute), autoriser un pivotement du premier bras 3 de sa position haute vers sa position basse et définir plusieurs positions intermédiaires stables du premier bras 3 entre sa position haute et sa position basse, et verrouiller le pivotement du premier bras 3 de sa position basse vers sa position haute. Dans cette configuration, l’utilisateur peut rabaisser progressivement le bras 3 jusqu’à la position basse pour accrocher la roue de son vélo, sans risquer une remontée intempestive du bras 3 (et éventuellement du vélo qui vient d’y être accroché) vers la position haute ;

[0042] -lorsque l’actionneur 4 est dans sa deuxième position (le second bras 4 est en position basse), autoriser un pivotement du premier bras 3 de sa position basse vers sa position haute et définir plusieurs positions intermédiaires stables du premier bras entre sa position haute et sa position basse, et verrouiller le pivotement du premier bras 3 de sa position haute vers sa position basse. Dans cette configuration, l’utilisateur peut remonter progressivement le bras 3 jusqu’à la position haute pour relever celui-ci, sans risque une redescente intempestive du bras 3 vers la position basse.

[0043] Comme détaillé par la suite, avec une telle cinématique, le dispositif porte vélo 1 selon l’invention permet avantageusement de maintenir le premier bras 3 en configuration de mise en place du vélo, d’assister l’utilisateur pour le relevage de son vélo, d’assurer le maintien du vélo en position relevée, et cela avec une conception compacte permettant de répartir plusieurs dispositifs 1 selon la direction transversale de l’autocar 9.

[0044] Le mécanisme de verrouillage 6 de cet exemple comprend une denture 61 , un cliquet 62 et une came 46. La denture 61 se présente ici sous la forme d'une portion angulaire d'une roue dentée, munie de plusieurs dents en périphérie. La denture 61 est solidaire du premier bras 3 en pivotement autour du premier axe 81 . Ainsi, un pivotement du premier bras 3 entraîne un pivotement de la denture 61 , et un verrouillage de la denture 61 entraîne un verrouillage du pivotement du premier bras 3.

[0045] Le cliquet 62 est monté pivotant par rapport au support 2 autour de la direction y. Le cliquet 62 a un mécanisme de roue libre réversible, avec : -une première position permettant un pivotement du bras 3 de la position haute vers la position basse avec plusieurs positions stables intermédiaires et verrouillant un pivotement du bras 3 de la position basse vers la position haute ; -une deuxième position permettant un pivotement du bras 3 de la position basse vers la position haute avec plusieurs positions stables intermédiaires et verrouillant un pivotement du bras 3 de la position haute vers la position basse.

[0046] Par ailleurs, le cliquet 62 comporte ici des ergots 621 et 622 séparés par un évidement 620. L’évidement 620 permet le passage de la denture 61 lors d’une rotation de celle-ci. L’ergot 621 présente une face de contact externe 623 et une face de contact interne 624. L’ergot 622 présente une face de contact externe 625 et une face de contact interne 626.

[0047] Le cliquet 62 comporte ici deux leviers 628 et 629, en saillie du côté opposé aux ergots 621 et 622 par rapport à l’axe 83. Le cliquet 62 peut être muni d’un ou plusieurs ressorts de rappel (non illustrés) pour le rappeler de façon stable vers sa première ou vers sa deuxième position.

[0048] La came 46 est solidaire de l’actionneur 4 en pivotement autour du deuxième axe 82. D’autres mécanismes de verrouillage pourront bien entendu être utilisés pour des fonctions similaires. En pivotant, la came 46 interfère soit avec le levier 628, soit avec le levier 629 pour faire pivoter le cliquet 62 soit vers sa première position, soit vers sa deuxième position. En fonction de la position de la came 46, le cliquet 62 va verrouiller un sens de pivotement de la denture 61 et autoriser le pivotement de cette denture 61 dans l’autre sens avec des positions intermédiaires stables.

[0049] Dans la première position de l’actionneur 4 (le second bras 4 est en position haute), le cliquet 62 a la position illustrée à la figure 7. Dans cette position, l’ergot 621 est positionné entre deux dents de la denture 61 . L'ergot 622 est libéré de la denture 61 . La face externe 623 est en vis-à-vis d’une dent respective. La face interne 624 est en vis-à-vis d’une autre dent respective. L’angle d’interférence entre la face externe 623 et sa dent respective est différent (inférieur) de l’angle d’interférence entre la face interne 624 et sa dent respective. Ainsi, la face 623 bloque un pivotement du bras 3 de sa position basse vers sa position haute. La face 624 autorise par contre un pivotement du bras 3 de sa position haute vers sa position basse. Les intervalles entre les dents de la denture 61 définissent des positions stables intermédiaires du bras 3 entre la position haute et la position basse.

[0050] Dans la deuxième position de l’actionneur 4 (le second bras 4 est en position basse), le cliquet 62 a la position illustrée à la figure 14. Dans cette position, l’ergot 622 est positionné entre deux dents de la denture 61 . L'ergot 621 est libéré de la denture 61 . La face externe 625 est en vis-à-vis d’une dent respective. La face interne 626 est en vis-à-vis d’une autre dent respective. L’angle d’interférence entre la face externe 625 et sa dent respective est différent (inférieur) de l’angle d’interférence entre la face interne 626 et sa dent respective. Ainsi, la face 625 bloque un pivotement du bras 3 de sa position haute vers sa position basse. La face 626 autorise par contre un pivotement du bras 3 de sa position basse vers sa position haute. Les intervalles entre les dents de la denture 61 définissent des positions stables intermédiaires du bras 3 entre la position basse et la position haute.

[0051] Pour favoriser une bonne résistance mécanique du mécanisme de verrouillage 6, la denture 61 et le cliquet 62 sont avantageusement en acier, et présentent par exemple une épaisseur de 20mm. On peut prévoir que les dents de la denture 61 présentent une hauteur comprise entre 2 et 5 mm.

[0052] Les figures 2 à 7 illustrent le porte vélo 1 dans sa configuration de mise en place d’un vélo 94. La figure 15 illustre l’association du porte vélo 1 avec un vélo 94 dans cette configuration de mise en place.

[0053] Dans cette configuration, le bras 3 est en position basse et le bras 4 est en position haute. Dans cette configuration, la came 46 place le cliquet 62 dans sa première position. Le cliquet 62 assure ainsi sa fonction de stabilisation de la position de la denture 61 et du bras 3, en interférant avec la denture 61 , afin de permettre le pivotement du bras 3 vers sa position basse mais d’éviter son rappel intempestif vers sa position haute. Le bras 3 a ainsi pu être abaissé vers sa position basse pour venir en prise avec la roue avant 95 du vélo, en proposant des positions intermédiaires stables. Le bras 3 est maintenu stable en position basse et dans des positions intermédiaires pour éviter que le dispositif de rappel 5 ne déplace ce bras 3 vers sa position haute pendant que l’utilisateur met en place son vélo.

[0054] Dans cette position, l’utilisateur a pu placer l’élément de retenue 33 en saillie transversalement de façon à venir en prise avec la roue avant 95 du vélo 94. Avantageusement, l’élément de retenue 33 a une forme de crochet afin d’assurer une retenue du vélo 94 selon des mouvements transversaux.

[0055] Les figures 8 à 10 illustrent le porte vélo 1 dans sa configuration de relevage du vélo 94. La figure 16 illustre l’association du porte vélo 1 avec un vélo 94 dans cette configuration de relevage.

[0056] Dans cette configuration, le bras 3 est en position basse et le bras 4 est en position basse également. Dans cette configuration, la came 46 solidaire du bras 4 a interféré avec le cliquet 62. Le cliquet 62 a ainsi pivoté vers sa deuxième position, pour inverser le sens de pivotement autorisé de la denture 61 . Le cliquet 62 assure ainsi sa fonction de stabilisation de la position de la denture 61 et du bras 3, en interférant avec la denture 61 , afin de permettre le pivotement du bras 3 vers sa position haute mais d’éviter son rappel intempestif vers sa position basse. L’utilisateur peut ainsi pivoter le bras 3 vers sa position haute, accompagné par le dispositif de rappel 5. L’élément de retenue 33 va alors solliciter la roue avant 95 du vélo pour le soulever en position haute.

[0057] Les figures 11 à 14 illustrent le porte vélo 1 dans sa configuration de vélo 94 relevé. La figure 17 illustre l’association du porte vélo 1 avec un vélo 94 dans cette configuration relevée.

[0058] Dans cette configuration, le bras 3 est en position haute et le bras 4 est en position basse. Dans cette configuration, le cliquet 62 est toujours dans sa deuxième position et empêche un pivotement du bras 3 vers sa position basse. Le vélo 94 peut ainsi être maintenu de façon stable en position relevée. Dans cette configuration, l’utilisateur peut introduire l’élément de retenue 43 (détaillé par la suite) en saillie dans la roue arrière 96 du vélo 94, afin d’assurer sa préhension par ses deux roues.

[0059] Pour permettre la redescente du vélo 94, l’utilisateur doit à nouveau pivoter le bras 4 vers sa position haute pour pivoter le cliquet 62 et inverser le sens de pivotement autorisé de la denture 61 , libérant un pivotement du bras 3 vers sa position basse.

[0060] Le premier bras 3 présente ici une forme allongée. Le premier bras 3 comporte ici une section tubulaire s’étendant entre les extrémités 31 et 32. L’élément de retenue 33 est ici monté pivotant à l’extrémité 32 par l’intermédiaire d’un boulon. Le premier bras 3 comporte avantageusement un rail 35. Le rail 35 est destiné à recevoir une roue de vélo dans sa position haute et assurer son bridage contre des mouvements transversaux. En outre, le rail 35 permet d’exercer un effort sur le bras 3 par l’intermédiaire de la roue avant 95 du vélo 94, pour bien amener le bras 3 jusqu’à sa position haute sans avoir à lâcher le vélo. Le rail 35 facilite ainsi l’ergonomie du relevage du vélo 94.

[0061] Avantageusement, le premier bras 3 présente une longueur comprise entre 600 et 1000 millimètres. Avec une telle longueur, le bras 3 permet de récupérer une roue de vélo relativement bas, pour l'amener suffisamment haut en position relevée. [0062] Selon un aspect de l’invention indépendant des positions intermédiaires stables définies pour le bras 3, l’actionneur 4 se présente avantageusement sous la forme du second bras 4 ayant une fonction supplémentaire de retenue du vélo 94. A cet effet, l’actionneur 4 est muni d’un élément 43 de retenue de vélo. L’élément de retenue 43 est configuré pour venir en saillie selon la direction transversale y au niveau d'une deuxième extrémité 42 du second bras 4, ou extrémité libre. Cet élément de retenue 43 est par exemple configuré pour venir en prise au niveau de la roue arrière 96 ou au niveau de la selle du vélo 94.

[0063] Le second bras 4 présente ici une forme allongée. Le second bras 4 comporte ici une section tubulaire s’étendant entre les extrémités 41 et 42. Pour faciliter sa préhension, en particulier dans l’exemple illustré par la suite, une poignée 47 est solidaire de l’élément de retenue 43, afin de faciliter son coulissement et son pivotement. L’élément de retenue 43 présente avantageusement une forme de crochet, afin d’assurer une retenue du vélo 94 selon des mouvements transversaux.

[0064] Pour faciliter le maintien du bras 4 en position haute, un dispositif de rappel le sollicite avantageusement en pivotement de sa position basse vers sa position haute. Le dispositif de rappel inclut ici un vérin à gaz 53 ayant une extrémité fixée au support et une autre extrémité fixée au bras 4.

[0065] Avantageusement, le bras 4 présente une longueur comprise entre 600 et 1000 millimètres. Avec une telle longueur, le bras 4 permet à un utilisateur de disposer d’un point de retenue de la roue arrière ou de la selle suffisamment distant de la roue avant.

[0066] Le bras 4 comporte avantageusement une poignée 45, facilitant sa préhension pour le faire pivoter vers sa position basse. Une telle poignée positionnée à une position intermédiaire entre les extrémités 41 et 42 permet notamment à l’utilisateur de pouvoir manipuler le bras 4 depuis sa position haute sans devoir nécessairement atteindre son extrémité 42.

[0067] Avantageusement, le dispositif de rappel 5 est autonome, c'est-à-dire qu'il est dépourvu d'une source d'énergie externe. Le dispositif de rappel 5 de l'exemple est ainsi un vérin à gaz, mais on pourrait également envisager d'utiliser d'autres types de dispositifs de rappel, tels qu’un ressort de torsion. [0068] Le support 2 comporte ici une embase 20 destinée à être positionnée parallèlement à la face arrière 91 de l’autocar 9. Des flancs 21 et 22 s’étendent perpendiculairement à l’embase 20 selon la direction x, de part et d’autre d’un volume logeant notamment le dispositif de verrouillage 6. Les flancs 21 et 22 servent notamment à définir des portées pour le guidage en pivotement du bras 3 autour de l’axe 81 , le guidage en pivotement du bras 4 autour de l’axe 82, ou le guidage en pivotement du loquet 62 autour de l’axe 83. Les flancs 21 et 22 confèrent également de l’inertie au support 2 pour le rigidifier.

[0069] Avantageusement, les premier et second bras 3 et 4 sont positionnés de part et d'autre du mécanisme de verrouillage 6 selon la direction y. Les bras 3 et 4 peuvent être distants l'un de l'autre d'une distance comprise entre 120 et 300 millimètres selon cette direction y. On peut également prévoir que les flancs 21 et 22 sont distants d’une distance comprise entre 120 et 300 mm selon cette direction y. On peut prévoir que les extrémités 31 et 41 des bras 3 et 4 soient logées dans le volume entre les flancs 21 et 22, afin de limiter les risques de pincement d’un utilisateur.

[0070] Dans l’exemple présenté précédemment, le bras 4 sert à la fois à verrouiller/déverrouiller certains pivotements du bras 3 et à assurer un maintien du vélo par l’intermédiaire de l’élément 43.

[0071 ] Un autre aspect indépendant de l’invention, est présenté en référence à une variante de bras de verrouillage 4 illustrée aux figures 18 à 22. Dans cette variante, le bras 4 reste monté pivotant par rapport au support 2 au niveau de sa première extrémité 41 , autour d’un axe de direction y. La deuxième extrémité 42 du bras 4 est montée coulissante par rapport à la première extrémité, selon une direction correspondant à la longueur du bras 4 et perpendiculaire à la direction y. L’élément de retenue 43 est solidaire de cette deuxième extrémité 42. Cette configuration du bras 4 permet d’adapter la position de l’élément de retenue 43 par rapport à la roue arrière du vélo, entre une position rétractée et une position déployée.

[0072] Avantageusement, le deuxième élément de retenue 43 est monté pivotant par rapport à la première extrémité 41 du bras 4, autour de la direction correspondant à la longueur de ce bras. Le deuxième élément de retenue 43 peut ainsi pivoter entre une première position illustrée aux figures 18 et 19 où il n’est pas en saillie par rapport au bras 4 selon la direction transversale y, et une deuxième position illustrée à la figure 21 où il est en saillie par rapport au bras 4 selon la direction transversale y. Dans la première position, l’élément de retenue 43 ne gêne pas le déplacement du vélo lors de son passage en position relevée. Dans la deuxième position, l’élément de retenue 43 peut venir en prise avec la roue arrière de ce vélo en position relevée.

[0073] Avantageusement, le bras 4 comporte un ressort de rappel 480, sollicitant la deuxième extrémité 42 du bras 4 vers une position rétractée. La deuxième extrémité du bras 4 comporte un arbre 48 se logeant à l’intérieur de la section tubulaire 44. Le ressort de rappel 480 est ici un ressort de compression (positionné autour de l’arbre 48) positionné entre une butée 481 solidaire de l’arbre 48 à l’intérieur de la section tubulaire 44, et une butée 442 ménagée à une extrémité de la section tubulaire 44 positionnée à proximité de l’élément de retenue 43. Ainsi, en éloignant l’élément de retenue 43 de la première extrémité 41 , le ressort de rappel 480 sollicite la deuxième extrémité 42 pour rapprocher cet élément de retenue 43 de la première extrémité 41 .

[0074] Avantageusement, le second bras 4 est configuré pour verrouiller le pivotement de l’élément de retenue 43, lorsqu’il est en saillie pour la préhension d’une roue de vélo (comme illustré à la figure 20) et que la deuxième extrémité 42 est déployée.

[0075] Dans l’exemple illustré, l’arbre 48 comporte une butée 483 au niveau d’une extrémité logée dans la section tubulaire 44. Une goupille 486 est encastrée dans l’arbre 48 et fait saillie radialement. La goupille 486 est disposée entre la butée 481 et la butée 483. Un anneau 443 sert de butée et est encastré à l’intérieur de la section tubulaire 44. L’anneau 443 est traversé par l’arbre 48 et est configuré pour permettre le passage de la goupille 486.

[0076] Une butée mobile 485 est montée coulissante sur l’arbre 48, entre la goupille 486 et la butée 483. La butée mobile 485 est disposée entre l’anneau 443 et la butée 483. La butée mobile 485 est configurée pour interférer avec l’anneau 443 au-delà d’une certaine course de déploiement de l’arbre 48. Un ressort de rappel 484 est interposé entre la butée mobile 485 et la butée 483. Le ressort de rappel 484 est disposé autour de l’arbre 48.

[0077] La butée mobile 485 est illustrée en coupe à la figure 22, dans une position de verrouillage de l’élément de retenue 43 dans la position illustrée à la figure 18. La butée mobile 485 comporte deux rainures 487 et 488, positionnée mutuellement à angles droits. Les rainures 487 et 488 sont orientées selon des directions perpendiculaires à l’axe du bras 4. Les rainures 487 et 488 sont suffisamment profondes pour loger la goupille 486.

[0078] La cinématique du bras 4 va être détaillée à partir de la position illustrée à la figure 19. A la figure 19, la deuxième extrémité 42 est en position rétractée et l’élément de retenue 43 n’est pas en saillie par rapport au bras selon la direction transversale y. Le ressort 484 maintient la butée mobile 485 dans sa position la plus proche de la butée 481 . La goupille 486 est alors logée dans la rainure 487 qui correspond à une position de déverrouillage en rotation.

[0079] Dans la configuration des figures 20 et 21 , l’utilisateur tire sur l’arbre 48 pour le déployer hors de la section tubulaire 44 et fait pivoter l’élément de retenue 43 pour le placer en saillie selon la direction y. En tirant sur l’arbre 48, le ressort 480 est comprimé pour exercer son effort de rappel. Lorsque l’arbre 48 est suffisamment déployé, la butée mobile 485 vient interférer avec l’anneau 443 alors que la goupille peut traverser cet anneau 443. La goupille 486 sort alors de la rainure 487. Par pivotement de l’arbre 48 autour de son axe, l’élément de retenue est placé en saillie selon la direction y et la goupille 486 est également pivotée de 90°. En laissant le ressort 480 exercer son effort de rappel, l’arbre 48 se rétracte partiellement dans la section tubulaire 44. La goupille 486 traverse l’anneau 443 pour venir se loger dans la rainure 488 et ainsi assurer un verrouillage en pivotement de l’élément de retenue 43.