DE MISE EN ŒUVRE ET UTILISATION.

L'invention se rapporte à une lame de découpe d'un panneau de carton-plâtre, à un procédé de mise en oeuvre et à une utilisation de la lame.

Un panneau de carton-plâtre est un panneau fait d'une couche de plâtre recouverte, sur au moins une face, par une feuille de carton ou de papier. Généralement, les deux faces du panneau sont recouvertes par une feuille de carton ou de papier.

Les panneaux de carton-plâtre sont généralement fabriqués en usine, et servent à faire des cloisons, des plafonds, etc. Ces panneaux remplacent donc l'utilisation de plâtre en poudre dilué dans de l'eau pour l'enduction de murs, qui est une opération fatigante, longue et qui nécessite un savoir-faire important pour obtenir une composition optimale du plâtre et une planéité satisfaisante de la surface enduite.

Ces panneaux ont l'avantage d'être faciles à manipuler et de permettre un travail rapide. En outre, le savoir-faire nécessaire à leur positionnement est réduit par rapport au plâtre traditionnel. Enfin, la fabrication en usine permet d'obtenir des plâtres de composition optimale. Cependant, pour des questions de coûts et de gestion, la fabrication en usine implique la réalisation de panneaux de tailles standards.

Bien qu'il existe différentes dimensions standards, tant en longueur et en largeur qu'en épaisseur, il est souvent nécessaire de découper ces panneaux pour les adapter aux largeurs et longueurs des murs ou du plafond de la pièce qui doit être équipée.

Cette découpe, faite sur le chantier aux dimensions idoines, doit être rapide et la plus nette possible pour permettre un positionnement facile de deux panneaux de manière contigue.

Ensuite, une finition doit être réalisée par le remplissage de l'interstice entre deux panneaux de plâtre contigus, à l'aide d'un produit de rebouchage tel que du plâtre ou de l'enduit prêt à l'emploi. Une fois déposé, ce produit de rebouchage est lissé au couteau à enduire.

L'étape de finition doit être la plus rapide possible. Pour cela, il faut limiter le nombre de gestes à effectuer par l'utilisateur. Une découpe nette des panneaux permettrait non seulement de limiter la quantité de produit de rebouchage utilisé, mais également le nombre de gestes à effectuer pour lisser la surface sur et au voisinage de l'interstice.

Plusieurs solutions existent pour découper un panneau de carton-plâtre.

La plus rependue consiste à « marquer » le panneau avec une lame de cutter (une lame de cutter, connue de l'état de la technique et illustrée en figure 1 , est constituée par une plaque présentant un bord doublement biseauté, c'est-à-dire que les deux faces de la plaque sont biseautées).

Cette opération permet la découpe de la première feuille de carton et le rainurage de la couche de plâtre. Ensuite, l'opérateur exerce une contrainte sur le panneau de sorte que la couche de plâtre se casse en deux parties le long de la rainure. Enfin, l'opérateur découpe la deuxième feuille de carton avec son cutter pour libérer les deux parties de panneau. Généralement, lors de cette dernière étape, la deuxième feuille de papier est arrachée plutôt que découpée, ce qui crée une irrégularité à la surface du panneau de carton-plâtre devant être comblée lors de la finition.

Cette solution est dangereuse pour l'opérateur en raison de l'utilisation du cutter. En effet, le rainurage obtenu n'est jamais rectiligne, même avec l'utilisation d'un guide, et il arrive souvent que la vitesse du mouvement de rainurage entraine un écart soudain de la lame du cutter depuis le guide jusqu'au corps de l'utilisateur.

Cette solution présente également un gros inconvénient technique. Tout d'abord, l'utilisation d'une lame du cutter génère des rainures non rectilignes de sorte que la cassure peut prendre des formes tellement irrégulières qu'un nouveau panneau doive être utilisé et découpé. Ensuite, le chant de coupe, obtenu après avoir cassé la couche de plâtre, est toujours très irrégulier, même avec une longue expérience. Il est alors difficile d'ajuster deux panneaux consécutifs dont le chant de coupe est irrégulier. Il faut, en outre, lors des finitions, utiliser une quantité importante de matériau de rebouchage pour obtenir une surface parfaitement plane entre les deux panneaux consécutifs.

C'est pour cette raison que certaine sociétés interdisent cette pratique à leurs ouvriers. Certaines institutions publiques interdisent même cette pratique dans leurs appels d'offre, mais en pratique, c'est la méthode la plus employée.

Pour résoudre ce problème, certains opérateurs ont proposé une deuxième solution de découpe consistant à utiliser une scie égoïne ou une scie sauteuse. La denture de la lame de cette scie doit être choisie avec soin pour éviter les éclats de plâtre et générer un chant de coupe irrégulier. Pour la même raison, la vitesse et la fréquence de coupe doivent également être adaptés, ce qui nécessite un savoir-faire important.

Bien réalisée, cette deuxième solution de découpe permet d'obtenir un chant de coupe net. Néanmoins, cette solution est plus longue que la découpe manuelle au cutter. En outre, les panneaux de carton-plâtre de faible épaisseur (inférieure ou égale à 18 millimètres) sont inadaptés à l'utilisation d'une scie. Cette solution ne devient intéressante que pour des épaisseurs supérieures à 18 millimètres car au-delà de cette épaisseur, la contrainte à exercer pour casser la couche de plâtre est trop importante et la cassure ne suit plus nécessairement la rainure.

L'objectif de la présente invention est donc de proposer une solution de rainurage rapide et nette d'une plaque de carton-plâtre.

Un autre objectif est de proposer une solution de découpe complète d'une plaque de carton-plâtre, permettant, à la fois d'obtenir un chant de coupe plan, c'est-à-dire sans saillie de plâtre, et une découpe nette de la ou des feuille(s) de papier ou de carton. Pour cela, l'invention propose d'effectuer la coupe en trois étapes principales, à l'aide d'une lame présentant une forme et un affûtage particulier : une étape de rainurage, une étape de cassage de la plaque de plâtre, et une étape d'arasement du chant de coupe.

A cette fin, l'invention a pour objet une lame de découpe d'un panneau de carton-plâtre, comprenant au moins un coin de rainurage présentant une face plane et une face biseautée.

La face biseautée permet la découpe de la première feuille de carton et le rainurage de la couche de plâtre, et la face plane permet de maintenir la lame dans la même position pendant le rainurage du plâtre. L'inventeur s'est aperçu que c'est ce maintien de la position de la lame qui permet d'obtenir un chant de coupe beaucoup plus régulier que lors de l'utilisation de lames de cutter. Celles-ci étant biseautées sur chaque face, il est impossible, même avec un guide, de maintenir la lame en position, de sorte que ces lames chassent et le chant de coupe obtenu par la suite est irrégulier.

Selon d'autres modes de réalisation :

• le coin de rainurage peut être prolongé par un bord d'arasement présentant une face plane et une face biseautée identiques à celles du coin.

• la lame de découpe peut comprendre, en outre au moins une encoche de découpe agencée entre le coin de rainurage et le bord d'arasement.

• la face biseautée peut faire un angle avec la face plane compris entre 15° et 25°, de préférence de 20°.

· le ou chaque coin de rainurage peut présenter une facette de raccordement ;

• le bord d'arasement peut présenter une longueur supérieure à l'épaisseur du panneau de carton-plâtre ;

• l'encoche de découpe peut être courbe ;

· la lame de découpe peut être constituée par une plaque rectangulaire présentant deux faces et comprenant : - quatre coins de rainurage ;

quatre encoches de découpe ;

- quatre bords d'arasement,

deux coins de rainurage diamétralement opposés étant symétriques par rapport au centre de la plaque rectangulaire, deux coins de rainurage consécutifs présentant une face plane et une face biseautée opposées ; et/ou

• la lame de découpe peut être constituée par une plaque rectangulaire présentant deux faces et comprenant :

- quatre coins de rainurage ;

- quatre encoches de découpe ;

- quatre bords d'arasement,

deux coins de rainurage diamétralement opposé étant symétriques par rapport au centre de la plaque rectangulaire et deux coins de rainurage consécutifs présentant une même face plane et une même face biseautée.

L'invention se rapporte également à un procédé de mise en œuvre d'une lame selon l'invention, pour la coupe d'un panneau de carton- plâtre, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- fournir un panneau de carton-plâtre comprenant une couche de plâtre entre deux feuilles de carton ou de papier ;

- appliquer le coin de rainurage sur le panneau de sorte que la face plane du coin de rainurage soit perpendiculaire au panneau, et déplacer la lame ainsi positionnée pour découper la première feuille et rainurer la couche de plâtre ;

Selon d'autres modes de réalisation, le procédé peut comprendre les étapes ultérieures suivantes :

plier le panneau le long de la rainure obtenue à l'étape précédente pour casser la couche de plâtre le long de la rainure et obtenir un chant de coupe ; - mettre l'encoche de découpe en prise avec la deuxième feuille de carton et appliquer le bord d'arasement contre le chant de coupe obtenu à l'étape précédente, puis déplacer la lame ainsi positionnée pour araser le chant de coupe tout en découpant la deuxième feuille de carton.

L'invention se rapporte également à l'utilisation d'une lame selon l'invention, comprenant au moins un coin de rainurage, au moins une encoche de découpe et au moins un bord d'arasement, pour la découpe d'un panneau de carton-plâtre.

D'autres caractéristiques de l'invention seront énoncées dans la description détaillée ci-après, faite en référence aux figures annexées qui représentent, respectivement :

la figure 1 , une vue schématique en coupe d'une lame de cutter illustrant l'état de la technique ;

- la figure 2, une vue schématique en plan d'un premier mode de réalisation d'une lame selon l'invention ;

la figure 3, une vue schématique en coupe selon la ligne lll-lll de la lame de la figure 2 ;

les figures 4 et 5, des vues schématiques en plan de deux modes de réalisation d'une lame selon l'invention ;

la figure 6, une vue schématique partielle en perspective de la lame de la figure 5 ;

les figures 7 à 9, des vues schématiques en plan de trois autres modes de réalisation d'une lame selon l'invention ;

- les figures 2a, 5a et 6a, des vues schématiques de variantes, respectivement, des lames des figures 2, 5 et 6 ;

les figures 10 à 13, des vues schématiques en perspective d'une mise en œuvre du procédé de découpe selon l'invention ;

la figure 14, un agrandissement partiel en perspective de la figure 13 illustrant l'état de surface obtenu après arasement du chant du panneau de carton-plâtre ; la figure 15, une vues schématique en perspective latérale gauche d'un exemple de chariot de support d'une lame selon l'invention ;

la figure 16, une vue schématique partielle en perspective vue de dessus, par rapport à la position d'utilisation, d'un guide de découpe utilisable avec une lame selon l'invention ;

la figure 17, une vue schématique en perspective partielle d'une extrémité d'un guide de découpe utilisable avec une lame selon l'invention ; et

la figure 18, une vue schématique en plan d'une étape de positionnement d'un guide de découpe selon l'invention.

Contrairement à la lame de cutter illustrée en figure 1 et comprenant un bord de coupe doublement biseauté, une lame de découpe 300 selon l'invention, illustrée en figure 2, comprend au moins un coin de rainurage 301 présentant, en coupe, une face plane 300a et une face biseautée 300b (voir figure 3). Le coin est donc définit par, d'un côté, une face plane, et de l'autre côté, par une face biseautée présentant deux bords biseautés 308. Les deux bords biseautés 308 sont reliés par au moins une ligne de raccord 309.

Cette forme particulière du bord coupant de la lame assure un rainurage parfaitement rectiligne en évitant que la lame n'oscille au cours du rainurage, contrairement à ce qui est observé avec une lame de cutter.

La face biseautée permet la découpe de la première feuille de carton et le rainurage de la couche de plâtre, et la face plane permet de maintenir la lame dans la même position pendant le rainurage du plâtre. L'inventeur s'est aperçu que c'est ce maintien de la position de la lame perpendiculaire au panneau de carton-plâtre qui permet d'obtenir un rainurage parfaitement rectiligne et un chant de coupe beaucoup plus régulier que lors de l'utilisation de lames de cutter. Celles-ci étant biseautées sur chaque face, il est très difficile, voire impossible, même avec un guide, de maintenir la lame en position, de sorte que ces lames de cutter chassent et le chant de coupe obtenu par la suite est très irrégulier. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec un angle γ entre la face plane et la face biseautée compris entre 15 et 25 degrés, et de préférence un angle γ de 20 degrés. Ainsi, lorsque le biseau présente un tel angle, la lame reste parfaitement rectiligne et n'oscille pas au cours du rainurage. En outre, le rainurage obtenu présente une profondeur et une forme telle que lorsque l'utilisateur plie le panneau de carton-plâtre (voir la figure 1 1 ), le chant obtenu est beaucoup plus régulier que celui obtenu avec une lame de cutter.

Pour améliorer encore la régularité et la planéité du chant de coupe, la lame comprend, en outre, un bord d'arasement 302 présentant lui aussi une face plane et une face biseautée. Le bord d'arasement 302 présente une longueur L1 supérieure ou égale à l'épaisseur du panneau de carton-plâtre. Si cette épaisseur est notée e, la longueur L1 du bord d'arasement doit être supérieur ou égale à : e/sinus β, β étant l'angle entre la lame et le panneau de carton-plâtre lors de l'étape d'arasement.

Avantageusement, l'étape de rainurage et l'étape d'arasement est effectuée avec un chariot de découpe portant la lame selon l'invention, et monté coulissant sur un guide de découpe. Un chariot particulièrement adapté à la mise en œuvre de la lame et un guide seront décrit en référence aux figures 15 à 18.

Dans un mode de réalisation particulièrement intéressant, la lame comprend entre le coin de rainurage 301 et le bord d'arasement 302, une encoche de découpe 303. Cette encoche est utile lorsque le panneau de carton-plâtre comprend une feuille de papier ou de carton sur la face inférieure du panneau de carton-plâtre, en position de découpe. Ainsi lors de l'étape d'arasement du chant de découpe, cette feuille de papier ou de carton est engagée dans l'encoche 303 qui permet une découpe propre et nette de cette feuille et évite à cette feuille d'être simplement déchirée. Avantageusement, pour faciliter cette découpe, l'encoche de découpe est courbe. La concomitance de l'arasement du chant de coupe et de la découpe de la feuille de papier inférieure permet d'obtenir un panneau de carton-plâtre découpé dont aucune des feuilles de papier n'est déchirée et dont le chant de coupe est sans aucune protubérance et suit parfaitement la ligne de rainurage. Lorsqu'un guide est utilisé, le chant de coupe est parallèle au guide (donc parfaitement rectiligne si le guide est une règle droite). La juxtaposition de plusieurs panneaux de carton-plâtre découpés grâce à la lame selon l'invention est donc optimisée, et la quantité de matériaux de rebouchage pour les finitions est fortement limitée. En outre, le fait que les feuilles de papiers ou de carton ne soient pas arrachées, évite de devoir combler les irrégularités en surface du panneau de carton-plâtre.

En général sur un chantier, il est nécessaire d'effectuer de nombreuses coupes de panneaux de carton-plâtre. Toutes ces coupes usent la lame, de sorte que celle-ci peut s'émousser au cours des mouvements de découpes (voir les figures 10 à 14). Le rainurage n'est donc plus rectiligne et, lorsque l'utilisateur plie le panneau de carton (voir figure 8) le chant de coupe peut ne plus être parfaitement parallèle à la ligne de rainurage et/ou au guide, et peut présenter une grande irrégularité (présence de nombreuses protubérances en saillie). Il est donc nécessaire de changer de lame.

Un mode de réalisation d'une lame particulièrement avantageux est illustré en figures 5 et 6. Sur ce mode de réalisation, les quatre coins de la plaque constituant la lame sont utilisés comme coins de rainurage. Chacun de ces coins est prolongé par un bord d'arasement. Entre chaque coin et le bord d'arasement, la lame porte une encoche de découpe. Dans ce mode de réalisation, deux coins de rainurage 31 1a-311a diamétralement opposés sont symétriques par rapport au centre de la plaque rectangulaire constituant la lame 310. En revanche, deux coins de rainurage consécutif 31 1a-311 b présentent une face plane et une face biseautée opposée. Cela signifie, comme illustré en figure 6, qu'un coin de rainurage 311a présente une face supérieure biseautée et une face inférieure plane. Au contraire, un coin de rainurage 31 1 b présente une face supérieure plane et une face inférieure biseautée. Il en va de même pour les autres structures que sont les bords d'arasement 312a et 312b et les encoches de découpes 313a et 313b.

Selon l'invention, la lame présente un trou 315 destiné à coopérer avec un boulon muni d'un écrou 112a (voir figure 14) disposé dans le logement 1 12 de réception de la lame du chariot 100. La lame 310 comprend également des trous 316 destinés à coopérer avec des tiges fixes disposées dans le logement 1 12 pour maintenir la lame et éviter qu'elle ne pivote autour du boulon 1 12a. Bien entendu, tout autre moyen de fixation de la lame dans le logement peut être utilisé, du moment que ce moyen de fixation maintient fermement la lame perpendiculairement au panneau de carton-plâtre.

De cette manière, avec une lame selon l'invention, la face plane 300a de la lame 300 est maintenue perpendiculairement au panneau de carton-plâtre en cours du rainurage et de l'arasement.

Le mode de réalisation de la figure 5 permet d'utiliser les deux coins de rainurage 311a en faisant pivoter la lame et d'utiliser les deux coins de rainurage 31 1 b en retournant la lame. Ainsi, avec une même lame 310, on obtient quatre zones de rainurage et d'arasement pouvant être utilisées successivement lorsque que l'une de ces zones est usée.

Bien entendu, comme le montre les figures 7 et 8, la lame peut ne porter que deux zones comprenant chacune un coin de rainurage, un bord d'arasement et une encoche de découpe.

La figure 9 illustre un autre mode de réalisation d'une lame selon l'invention, adapté à la fois pour les utilisateurs gauchers et les utilisateurs droitiers. Cette lame 320 présente quatre coins de rainurage 321 , quatre bords d'arasement 322 et quatre encoches de découpe 323. Dans ce mode de réalisation, deux coins de rainurage diamétralement opposés sont symétriques par rapport au centre de la plaque rectangulaire et deux coins de rainurage consécutifs présentent une même face plane et une même face biseautée. Avec ce mode de réalisation, il est possible de fabriquer une lame pouvant être utilisée soit de la gauche vers la droite, soit de la droite vers la gauche.

A cette fin, on peut prévoir que le chariot de découpe selon l'invention est démontable et peut être configuré soit pour un droitier soit pour un gaucher. Ainsi, le profilé portant les encoches et le manche peuvent être fixés des deux côtés du châssis. Lorsqu'il existe un capot de protection, on prévoit également que ce capot puisse être démonté et fixé soit pour un droitier soit pour un gaucher. Les figures 1 à 6 illustrent une disposition convenant pour une mise en œuvre par un utilisateur droitier.

Dans le mode de réalisation de la figure 9, les quatre coins sont utilisés pour proposer, à un droitier et à un gaucher, deux zones de découpe pouvant être utilisées successivement lorsque la première à être utilisée est usée. Bien entendu, il est possible de ne prévoir qu'une zone de découpe pour un droitier et qu'une seule zone de découpe pour un gaucher.

Le procédé de découpe avec une lame selon l'invention est décrit ci-après.

Sur un panneau de carton-plâtre, l'utilisateur trace la découpe qu'il souhaite.

Puis il place la lame selon l'invention à un premier bord du panneau.

L'utilisateur positionne la lame de sorte que le coin de rainurage soit en contact suffisant avec le panneau pour le rainurer, et que la face plane de la lame soit perpendiculaire au panneau.

L'utilisateur déplace alors la lame, en la maintenant perpendiculairement au panneau, depuis le premier bord du panneau 500 jusqu'à un deuxième bord du panneau. Au cours de ce mouvement, la lame fait une rainure dans la couche de plâtre du panneau. Si cette couche de plâtre est recouverte d'une feuille de papier ou de carton, la lame découpe cette feuille en même temps qu'elle rainure le plâtre.

Une fois, arrivé au deuxième bord du panneau, l'utilisateur plie le panneau le long de la rainure obtenue à l'étape précédente pour casser la couche de plâtre le long de la rainure. Ce pliage permet d'obtenir un chant de coupe. Grâce à la forme de la lame et à son maintien de sorte que la face plane soit perpendiculaire au panneau lors du déplacement, la rainure obtenue est régulière et le chant de coupe obtenu est beaucoup plus régulier que les chants de coupe obtenus par le procédé de découpe au cutter : les saillies présentes sur le chant sont beaucoup plus petite et plus régulières que celles qui sont obtenues par le procédé de découpe au cutter.

Pour améliorer encore la planéité de ce chant de coupe, la lame selon l'invention comprend avantageusement un bord d'arasement qui permet d'araser le chant de coupe.

Pour cela, l'utilisateur positionne la lame au premier bord 500a du panneau 500, de sorte que la face plane du bord d'arasement soit appliquée contre le chant de coupe obtenu à l'étape de pliage du panneau, et perpendiculairement aux faces du panneau. L'utilisateur déplace à nouveau la lame ainsi positionnée, de sorte que le chant de coupe soit arasé par la lame perpendiculairement aux faces du panneau.

En même temps que la lame arase le chant de coupe, elle coupe également, si elle est présente, la feuille de papier ou de carton disposée sur la face inférieure du panneau de carton-plâtre. A cette fin, on utilise avantageusement une lame comprenant une encoche de découpe (voir figures 4 à 9).

Ainsi, lors du positionnement, l'utilisateur met l'encoche de découpe en prise avec la deuxième feuille de carton et applique le bord d'arasement contre le chant de coupe obtenu à l'étape précédente, puis déplacer la lame ainsi positionnée pour araser le chant de coupe tout en découpant la deuxième feuille de carton.

Les figures 2a, 5a et 6a, illustrent des variantes, respectivement, des lames des figures 2, 5 et 6.

Dans ces variantes, le ou chaque coin de rainurage 301 -31 1 a- 31 1 b présente une facette de raccordement 307-317a-317b entre les deux bords biseautés 308-318a-318b du coin de rainurage. La facette de raccordement 307-317a-317b est délimitée par deux lignes de raccord 309-319a-319b, ainsi que par une ligne de raccord 309c-319c avec la face 300b. La facette de raccordement 307-317a-317b forme un plan faisant un angle δ avec la face plane 300a. L'angle δ est inférieur à l'angle γ des bords biseautés 308 avec la face plane 300a. Avantageusement, l'angle δ est compris entre 10 et 20, et de préférence un angle δ de 15 degrés. Le mode de réalisation préféré est un angle γ de 20 degrés et un angle δ de 15 degrés.

La face de raccordement 307-317a-317b facilite la pénétration de la lame dans la plaque de plâtre lors du rainurage et limite les efforts lors de la manœuvre. En outre, l'inventeur s'est aperçu que l'effort que l'on exerce sur la chute pour casser la plaque de plâtre est également limité.

En effet, la face de raccordement 307-317a-317b améliore très sensiblement la rainure obtenue lors de l'étape de rainurage (voir figure 10). Lorsque la face de raccordement est absente, l'unique ligne de raccord 309 peut frotter fortement contre le plâtre et arracher des petits morceaux de plâtre et de papier ou de carton lors du rainurage. La rainure peut donc présenter parfois, notamment lorsque le rainurage est très rapide, des écorchures qui induisent, lorsque le panneau est plié (voir figure 1 1), un chant de coupe peu régulier. La face de raccordement 307-317a-317b limite les frottements entre le coin de rainurage et le panneau, de sorte que la rainure obtenue est particulièrement régulière. Elle ne présente quasiment aucune écorchure. Le chant de coupe obtenu est très régulier et ne présente que très peu de saillies, et des saillies de petites tailles. L'étape ultérieure d'arasement est donc facilitée et ne constitue qu'une finition pour obtenir un chant de coupe parfaitement plan, sans aucune saillie gênante pour le positionnement de deux panneaux l'un contre l'autre.

Les figures 10 à 14 illustrent le procédé de découpe précédent, mis en œuvre avec un chariot coopérant avec un guide et portant la lame selon l'invention. Ce système de découpe permet un maintien très efficace de la lame de sorte que la face plane de la lame reste parfaitement perpendiculaire aux faces du panneau de carton-plâtre pendant le rainurage et l'arasement.

Sur un panneau de carton-plâtre 500, un guide de découpe 200 est positionné le long de la direction de découpe souhaité par l'utilisateur. Avant ou après ce positionnement, l'utilisateur fait coopérer de manière coulissante le chariot 100 avec le guide de découpe 200.

Une fois le guide positionné, l'utilisateur place le chariot à un premier bord 500a du panneau 500. Sur la figure 0, le premier bord est situé à gauche ; cette disposition convient pour une mise en œuvre par un utilisateur droitier. Ce premier bord est celui qui se trouve, du côté de la lame du chariot. Puis, l'utilisateur positionne le chariot de sorte que le coin de rainurage de la lame soit en contact suffisant avec le panneau pour le rainurer. L'utilisateur déplace alors le chariot dans le sens de la flèche F1 , en tirant le chariot, depuis le premier bord 500a du panneau 500 jusqu'au deuxième bord 500b du panneau 500. Au cours de ce mouvement, selon la flèche F1 , la lame fait une rainure 501 dans la couche de plâtre du panneau 500. Si cette couche de plâtre est recouverte d'une feuille de papier ou de carton, la lame découpe cette feuille en même temps qu'elle rainure le plâtre.

Au cours de ce mouvement, la seule préoccupation de l'utilisateur est de tirer le chariot entre les deux bords du panneau pour rainurer et découper ce panneau. Il n'a pas à se préoccuper de l'inclinaison de la lame qui est maintenue perpendiculairement au panneau par le chariot. Grâce à cela, la rainure est parfaitement régulière autant dans sa forme le long du panneau que dans sa profondeur.

Une fois, arrivé au deuxième bord 500b du panneau, l'utilisateur plie le panneau le long de la rainure obtenue à l'étape précédente pour casser la couche de plâtre le long de la rainure. Ce pliage selon le sens des flèches F2 (voir figure 1 1 ) permet d'obtenir un chant de coupe 502 illustré à la figure 12. Grâce à la parfaite rectitude de la rainure, le chant de coupe obtenu est beaucoup plus régulier que les chants de coupe obtenus par le procédé de découpe au cutter. Pour améliorer encore la planéité de ce chant de coupe, le chariot selon l'invention propose une position du manche, et donc de la lame, qui permet d'araser le chant de coupe 502. Pour cela, comme illustré à la figure 1 1 , l'utilisateur déplace le chariot depuis le deuxième bord du panneau jusqu'au premier bord du panneau, puis il positionne la lame de sorte que la face plane du bord d'arasement soit appliquée contre le chant de coupe obtenu à l'étape de pliage du panneau. L'utilisateur déplace à nouveau le chariot depuis le premier bord 500a jusqu'au deuxième bord 500b, de sorte que le chant de coupe soit arasé par la lame. Cette étape est illustrée aux figures 12 et 13. Cette dernière figure 13 montre le chant de coupe 502 non- arasé à droite de la figure et un chant de coupe 502a arasé à gauche de la figure. Bien entendu, le chant de coupe 503 de la chute 504 du panneau 500 n'est pas arasé lors de cette étape.

En même temps que la lame arase le chant de coupe, elle coupe également, si elle est présente, la feuille de papier ou de carton disposée sur la face inférieure du panneau de carton-plâtre.

Comme lors du rainurage, l'utilisateur n'a pas à se préoccuper de l'inclinaison de la face plane de la lame lors de l'arasement.

La figure 15 illustre un mode de réalisation d'un chariot de découpe d'un panneau de carton-plâtre particulièrement adapté à la mise en œuvre de la lame selon l'invention.

Le chariot 100 comprend un châssis 101 muni de moyens de coopération de manière coulissante avec un guide de découpe 200. Les moyens de coopération sont, dans ce mode réalisation, des roulettes 102 munies d'une rainure 102a destinée à recevoir une partie 201 a d'un rail 201 porté par le guide 200. Un tel guide sera décrit plus en détail en relation avec les figures 16 à 18.

Les roulettes 102 permettent de faire coulisser le châssis 101 le long du rail 201. Le châssis 101 comprend un manche 1 10 monté rotatif par rapport au châssis 101. Le manche comprend un moyen de préhension 1 1 1 constitué, dans cet exemple de réalisation, par une poignée profilée.

Le manche comprend également un logement 12 pour une lame de découpe 300.

Le châssis 101 comprend également un profilé 120 muni de trois encoches A, B et C. Ces encoches sont destinées à bloquer en rotation le manche 1 10 grâce à l'enclenchement d'une griffe rétractable 1 13 portée par le manche. Avantageusement, la griffe d'enclenchement rétractable est couplée à une gâchette 1 15 reliée à un ressort de tension 1 14 pressant la griffe vers le fond des encoches.

De cette manière, l'utilisateur qui tient le manche 1 10 par la poignée 1 1 1 peut rétracter la griffe 1 13 hors de l'encoche dans laquelle elle est enclenchée (ici l'encoche B) en tirant, avec un doigt de la main posé sur la poignée 1 1 1 , la gâchette 1 15, à encontre du ressort de tension 1 14. Il peut alors faire pivoter le manche 1 10 par rapport au châssis 101 jusqu'à ce que la griffe 1 13 s'enclenche dans une autre encoche A ou C.

Grâce au profilé 120 et aux encoches A, B et C, le manche peut être positionné de manière préréglée selon trois positions angulaires par enclenchement réversible de la griffe rétractable 1 13 dans les encoches.

Ces encoches sont agencées sur le profilé, de manière à permettre, en utilisation :

- pour la première encoche A, une disposition de la lame 12 hors de contact avec le panneau de carton-plâtre ;

- pour la deuxième encoche B, une disposition de la lame selon un angle a avec un panneau de carton-plâtre, en contact suffisant avec ce panneau pour le rainurer en vue de former un chant de coupe (voir figures 10 et 1 1 ) ;

- pour la troisième encoche C, une disposition de la lame 300 selon un angle β avec le panneau de carton-plâtre, en contact suffisant avec ce panneau pour araser le chant de coupe (voir figures 13 et 14) et couper une éventuelle feuille de papier ou de carton portée par la face inférieure du panneau (la face inférieure étant la face opposée à celle qui porte le guide 200 et/ou le chariot 100).

De préférence, le chariot 100 comprend, en outre, un carter de protection 130 de la lame 300, lorsque la griffe 1 3 est engagée dans la première encoche A. Dans cette position, la lame est hors de contact avec le panneau de carton-plâtre. Cette position constitue, avantageusement, une position de transport sécurisée dans laquelle la lame est inaccessible à l'utilisateur qui ne peut donc se blesser avec la lame.

Grâce au profilé 120 muni d'encoches, les positions angulaires du manche sont prédéterminées et préréglées. Ainsi, l'utilisateur n'a pas besoin de prêter attention à l'angle a ou β de la lame par rapport au panneau de carton-plâtre. Il lui suffit de passer d'une encoche à l'autre pour obtenir les différentes positions de la lame. Sa seule préoccupation est de déplacer le guide par rapport au panneau.

La position angulaire de la troisième encoche C dépend de l'épaisseur du panneau de carton-plâtre. Dans l'exemple illustré, la troisième encoche C est espacée de la deuxième encoche B pour permettre l'arasement d'un chant de coupe d'un panneau de carton-plâtre d'une épaisseur e1 (voir la figure 14).

Avantageusement, le chariot peut comprend au moins une encoche supplémentaire (par exemple des encoches D et E) écartée de la troisième encoche C pour permettre l'arasement d'un chant de découpe d'un panneau de carton-plâtre d'épaisseur e2 ou e3 différentes de l'épaisseur e1 pouvant être arasé lorsque la gâchette est engagée dans l'encoche C. L'homme du métier pourra prévoir autant d'encoches que nécessaire, en fonction du nombre d'épaisseurs de panneaux destinés à être découpés par le chariot selon l'invention. Par exemple, l'encoche C pourrait permettre d'araser le chant d'un panneau de carton-plâtre de 10mm d'épaisseur, une encoche D pourrait permettre d'araser le chant d'un panneau de 13mm d'épaisseur (classiquement appelé, en France, « panneau de BA13 »), et une encoche E pourrait permettre l'arasement du chant de découpe d'un panneau de 15mm d'épaisseur. D'autres encoches pourraient être prévues pour d'autres épaisseurs.

Dans ce cas, il convient de prévoir une longueur L1 du bord d'arasement supérieure ou égale à l'épaisseur du panneau de carton-plâtre divisée par le sinus du plus petit angle β des encoches C, D ou E.

Avec un tel chariot, l'étape de rainurage illustrée en figure 10 est mise en œuvre en actionnant la griffe d'enclenchement rétractable pour la retirer de l'encoche A de la position de transport et en faisant pivoter le manche jusqu'à ce que la griffe s'enclenche dans la deuxième encoche B.

De même, l'étape d'arasement illustrée en figure 13 est mise en œuvre en actionnant la griffe d'enclenchement rétractable pour la retirer de la deuxième encoche B et en faisant pivoter le manche jusqu'à ce que la griffe s'enclenche dans la troisième encoche C.

Le chariot de découpe précédent comprend, avantageusement, des moyens de coopération de manière coulissante avec un guide de découpe.

Un guide de découpe particulièrement adapté présente un rail profilé comme celui qui est illustré en figure 16. Ce guide du chariot présente, deux bords longitudinaux 200a et deux extrémités 200b.

Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, le guide 200 présente un rail profilé 201 , destiné à coopérer avec les roulettes 102 du chariot (voir figures 15), ce rail 201 étant prolongé latéralement par des aplats 202 augmentant la surface de contact entre le guide et le panneau de carton-plâtre.

Le rail 201 peut présenter tout type de formes. Une forme particulièrement avantageuse, illustrée en figure 16, permet une meilleure stabilité et un meilleur maintien coulissant du chariot selon l'invention. Autour d'une rainure longitudinale 203, le rail 201 comprend deux protubérances longitudinales 204. Chacune de ces protubérances présente une partie 201a destinée à coopérer de manière coulissante avec les roulettes 102 du chariot 100. Chaque partie 201 a comprend deux faces rectilignes non coplanaires 205-206 reliés par un aplat 207 sensiblement perpendiculaire à la face de contact 208 du guide 200 avec le panneau de carton-plâtre.

Les aplats 202 présentent, de préférence, une largeur L2 ajustée pour que, en utilisation, la lame de découpe 300 soit en contact tangent avec le bord longitudinal 200a de l'un des aplats 202. Grâce à cela, l'utilisateur peut positionner facilement le guide puisqu'il lui suffit de faire coïncider le bord de l'aplat avec la ligne de marquage de la découpe préalablement tracée par l'utilisateur. En outre, le contact entre l'aplat 202 et la lame évite à celle-ci d'osciller sous l'action du mouvement du chariot. Avec une lame conforme à l'invention, c'est la face plane de la lame qui est appliquée contre l'aplat 202, et non la face biseautée. Cela renforce encore le guidage de la lame en optimisant la surface de contact entre la lame et le guide.

De préférence, le guide de découpe selon l'invention peut présenter des moyens de maintien disposés sur la face 208 destinée à être en contact avec le panneau de carton-plâtre. Ces moyens de maintien peuvent comprendre des pointes destinées à se planter dans le plâtre du panneau de carton-plâtre.

Ainsi, lorsque l'utilisateur a positionné le guide de la manière souhaitée, il lui suffit d'appuyer sur ce guide pour que les pointes des moyens de maintien se plantent dans le panneau et évitent que, au cours des différentes étapes de découpe (voir figures 10 à 14) le guide ne bouge de sa position d'utilisation.

Les pointes peuvent être portées par des tiges ou être escamotables pour éviter que, lorsque le guide n'est pas utilisé, les pointes ne blessent l'utilisateur. A cette fin, les pointes peuvent être portées, par exemple, par des vis insérées dans la rainure longitudinale 203. Lorsque l'utilisateur veut utiliser le guide, il fait sortir les vis du plan de la surface 208, avec un tournevis. Lorsque l'utilisateur a fini ses découpes, il dévisse les vis jusqu'à ce qu'elles sortent du plan de la surface 208. Avantageusement, ces vis ont une longueur telle que, lorsqu'elles ne sont pas vissées, elles sont maintenues dans la rainure 203 et empêchent la coopération du chariot avec le rail.

Tout autre moyen pouvant rendre les pointes escamotables peut être utilisé dans le guide selon l'invention.

De préférence, les moyens de maintien 209 sont disposés sur la face 208 du guide pour que, en utilisation, après la découpe du panneau de carton-plâtre, les trous formés par les pointes plantées dans le panneau de carton-plâtre soient situés à une distance déterminée d de la découpe, suffisante pour que les trous soient rebouchés en même temps qu'une jonction entre deux panneaux de carton-plâtre.

Par exemple, les moyens de maintien 209 sont disposés à la distance d du bord 200a du guide.

Classiquement, les finitions sont réalisées à l'aide d'un couteau à enduire de largeur comprise entre 150 mm et 300 mm.

Ainsi, les pointes des moyens de maintien seront préférentiellement agencées à une distance déterminée comprise entre 75 mm et 150 mm, de préférence entre 70 mm et 120 mm, avantageusement entre 55 mm et 80 mm, typiquement 65 mm.

Les trous formés par les pointes sont disposés dans une zone particulièrement proche du chant de découpe, de sorte que la finition n'a pas besoin de comprendre une étape spécifique de comblement de ces trous, indépendante du rebouchage de l'espace entre deux panneaux consécutifs.

Avantageusement, le guide de découpe comprend, au moins à l'une des extrémités 200b du rail 201 , une butée 210 montée rotative par rapport au rail 201 . Avantageusement, la butée est munie de moyens de maintien, en utilisation, contre le panneau de carton-plâtre. Dans le mode de réalisation illustré en figure 17, ce moyen de maintien comprend une pointe 21 1 destinée à se planter dans l'épaisseur du panneau de carton-plâtre. Ainsi, l'utilisateur dispose la butée 210 contre un bord du panneau de carton-plâtre, et maintient cette butée contre ce panneau en enfonçant la pointe 21 1 dans l'épaisseur du panneau de carton-plâtre. Ensuite, puisque la butée 210 est montée rotative par rapport au rail 201 , il peut positionner angulairement selon son choix le guide sur le panneau de carton de plâtre comme illustré en figure 18.

Les moyens de maintien peuvent être escamotables. Par exemple, une pointe 21 1 est portée par une vis.

De préférence, le montage rotatif de la butée 210 par rapport au rail 201 peut être contrôlé à l'aide d'une molette 212.

Selon un mode de réalisation non illustré, la butée 210 comprend deux parties reliées l'une à l'autre par une articulation.

Les deux parties articulées peuvent être munies de moyens de maintien du panneau de carton-plâtre. Par exemple, les moyens de maintien peuvent être des pointes et/ou comprendre une plaque agencée pour permettre le maintien, en force, du panneau de carton-plâtre entre cette plaque et les parties articulées. Cet agencement peut être obtenu en réalisant les parties articulées en une structure profilée.

La butée peut comprendre avantageusement, une butée de fin de rotation permettant une rotation limitée des parties articulées. En pratique, la butée de fin de rotation limite avantageusement la rotation entre 0 et 45 degrés, et de préférence entre 0 et 30 degrés.

Grâce à ces parties articulées, au moyen de maintien du panneau de carton-plâtre, et à la butée de fin de rotation, l'utilisateur peut effectuer tout seul une découpe d'un panneau de carton-plâtre de grande dimension sans risque que la chute 504 (voir figure 13) ne tombe lors de l'étape d'arasement, déchirant ainsi la feuille de papier inférieure et/ou se cassant.

En effet, lorsque l'utilisateur casse le panneau le long de la rainure (voir figure 11) et commence l'arasement du chant de découpe (voir figures 13 et 14) l'extrémité de la chute déjà libérée est maintenue par la partie articulée de la butée. Selon d'autres modes de réalisation non illustrés, le rail du guide peut comprendre un moyen d'arrêt escamotable pour permettre en utilisation, le couplage et le découplage du rail avec le chariot. Ainsi, lorsque le chariot est couplé au rail, le moyen d'arrêt escamotable empêche, dans le mouvement, que le chariot sorte du rail. Après utilisation, pour faciliter le transport, il est souhaitable de découpler le chariot et le rail. L'utilisateur désactive alors le moyen d'arrêt escamotable et retire le chariot du rail. Par exemple, on peut utiliser comme moyen d'arrêt escamotable une goupille munie d'un moyen de rappel.

II est également possible, alternativement ou en combinaison, de munir au moins l'une des extrémités du rail d'un moyen d'amortissement, en utilisation, du coulissement du chariot en fin de course. Ainsi, le chariot ne peut pas heurter violemment le moyen d'arrêt escamotable ou, le chariot ne peut pas sortir violemment du rail. Par exemple, on peut utiliser un ressort ou un piston comme moyen d'amortissement.