Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
CLAMPING SYSTEM FOR CONNECTING TUBES, COMPRISING A COLLAR AND A SEAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/198604
Kind Code:
A1
Abstract:
The clamping system is used for connecting a first tube and a second tube, the facing ends of which have bearing surfaces that protrude from the cylindrical outer surface thereof. The clamping system comprises a collar (10) that can be tightened as well as a seal (20). The collar comprises a belt (12) capable of interacting with the bearing surfaces of the tubes by the inner periphery delimiting a reinforcement into which the bearing surfaces can be inserted. The seal (20) is supported by the collar in the non-tightened state thereof and comprises an annular sealing portion (21) which comprises a first washer (22) and a second washer (24) fastened to the first washer by retaining tabs that the first washer carries.

Inventors:
ZINBI ABDELFETTAH (FR)
MINET QUENTIN (FR)
MESNARD ERIC (FR)
DRIVON STÉPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/050544
Publication Date:
October 07, 2021
Filing Date:
March 26, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
CAILLAU (FR)
International Classes:
F16L23/18; F16L23/08
Domestic Patent References:
WO2003002306A22003-01-09
Foreign References:
US4185858A1980-01-29
EP1451498A12004-09-01
EP2598785A12013-06-05
EP3232107A12017-10-18
EP1451498A12004-09-01
EP2598785A12013-06-05
EP3232107A12017-10-18
Attorney, Agent or Firm:
INTES, Didier et al. (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

[Revendication 1] Système de serrage pour le raccordement d'un premier et d'un deuxième tube (1, 2) dont les extrémités en regard présentent des surfaces d'appui ( A, 2Ά) faisant saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes, le système comprenant un collier (10) pouvant être serré et un joint d'étanchéité (20), le collier comportant une ceinture (12) apte à coopérer avec lesdites surfaces d'appui par sa périphérie intérieure délimitant un renfoncement (15) dans lequel les surfaces d'appui peuvent être insérées, le joint d'étanchéité étant supporté par le collier à l'état non serré de ce dernier et comprenant une partie annulaire d'étanchéité (21), qui comprend une première rondelle (22,122) et une deuxième rondelle (24,124) qui est fixée à la première rondelle, la première rondelle (22,122) portant des pattes de retenue (36,38,34C,32D) qui coopèrent avec la deuxième rondelle (24,124) pour retenir ladite deuxième rondelle par rapport à la première rondelle.

[Revendication 2] Système de serrage selon la revendication 1, dans lequel la première rondelle(22) est métallique.

[Revendication 3] Système de serrage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les pattes de retenue (36,38,34C,32D) sont découpées dans la première rondelle (22).

[Revendication 4] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la première rondelle (22,122) porte des pattes de support (30,32,34) par lesquelles ladite première rondelle et ladite deuxième rondelle (24,124) sont supportées par rapport au collier.

[Revendication 5] Système de serrage selon la revendication 4, dans lequel au moins certaines des pattes de support (30,32,34) sont formées en une seule pièce avec la première rondelle (22).

[Revendication 6] Système de serrage selon la revendication 4 ou 5, dans lequel au moins certaines des pattes de retenue (36,38,34C,32D) sont formées dans les pattes de support (30,32,34).

[Revendication 7] Système de serrage selon la revendication 6, dans lequel au moins certaines des pattes de retenue (34C,32D) sont formées par des parties des pattes de support (32,34) en saillie radiale vers l'intérieur, en particulier par des ailes (32D) repliées sur des bords longitudinaux des pattes de support (32) ou des languettes (34C) découpées dans les pattes de support (34) et pliées vers l'intérieur.

[Revendication 8] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel la première rondelle (122) présente une surface tronconique emboutie et la deuxième rondelle (24) est formée dans un anneau plan, déformé pour épouser la forme tronconique de la surface tronconique.

[Revendication 9] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel la deuxième rondelle (22,122) est formée dans un matériau composite.

[Revendication 10] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel la deuxième rondelle (22,122) est formée dans matériau à base de mica.

[Revendication 11] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel la deuxième rondelle (22,122) comprend des particules minérales, en particulier du mica ou du graphite, et un liant.

[Revendication 12] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel la deuxième rondelle (22,122) comprend une armature, en particulier une armature métallique.

[Revendication 13] Système de serrage selon l’une des revendications 1 à 12, dans lequel la première rondelle (22) présente un renflement annulaire (22A) sur une première face de ladite première rondelle et la deuxième rondelle (22) est disposée contre ladite première face.

[Revendication 14] Système de serrage selon la revendication 13, dans lequel la deuxième rondelle (24, 124) présente un renflement annulaire (24A,123A) sur une première face de ladite deuxième rondelle et lesdites premières faces de la première rondelle et de la deuxième rondelle sont disposées l’une contre l’autre, de sorte que les renflements annulaires soient en contact.

[Revendication 15] Système de serrage selon la revendication 14, dans lequel la deuxième rondelle (124) présente également un renflement annulaire (123B) sur sa deuxième face et lesdits renflements annulaires de la deuxième rondelle délimitent optionnellement entre eux un espace annulaire (124'). [Revendication 16] Système de serrage selon l'une des revendications 1 à 15, dans lequel la partie annulaire d'étanchéité (21) comprend en outre une deuxième rondelle supplémentaire (26) fixée à la première rondelle (22), de sorte que la première rondelle soit située entre la deuxième rondelle et la deuxième rondelle supplémentaire.

Description:
Description

Titre de l'invention : Système de serrage pour le raccordement de tubes, comprenant un collier et un joint d'étanchéité

Domaine Technique

L’exposé se rapporte à un système de serrage pour le raccordement d’un premier et d’un deuxième tube dont les extrémités en regard présentent des surfaces d’appui faisant saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes, le système comprenant un collier et un joint d’étanchéité, le collier pouvant être serré autour des surfaces d’appui des tubes.

Technique antérieure

On connaît par les brevets EP 1 451 498, EP 2598785 et EP 3232 107, des systèmes de serrage comprenant un collier qui présente une ceinture apte à être serrée par réduction de son diamètre et un joint d’étanchéité pré-monté dans le collier. Plus précisément, ce système comprend une rondelle qui comprend une partie annulaire fermée formant le joint d’étanchéité et des pattes reliant ce joint d’étanchéité au collier. Le joint d’étanchéité annulaire fermé est initialement maintenu par rapport à la ceinture du collier de sorte qu’un espace soit ménagé entre le joint d’étanchéité et la périphérie interne de la ceinture, de manière à permettre l’engagement de l’extrémité d’un tube entre le joint d’étanchéité et la ceinture. Ensuite, le tube interne est lui-même engagé de manière à venir au contact du joint d’étanchéité. Ce dispositif est particulièrement adapté au serrage de deux tubes emmanchés ensemble et présentant des surfaces en saillie radiale servant d’appui pour un collier de serrage qui comprend un renfoncement pouvant loger ces surfaces en saillie radiale, le joint annulaire fermé ayant lui-même une forme adaptée à ces surfaces en saillie.

En particulier, un tel joint d’étanchéité peut être réalisé dans un métal de type acier inoxydable, ainsi que la ceinture du collier.

Exposé de l’invention

Pour certaines applications, en particulier dans le domaine de l’automobile, notamment pour les lignes d’échappement de moteurs à combustion, il existe un besoin pour améliorer les joints d’étanchéité du type précité, pour qu’ils puissent résister à des températures de plus en plus élevées. En effet, la technologie évoluant, il peut arriver que la température des tubes et, en particulier, celle de leurs parties en contact avec le joint d’étanchéité, atteigne plusieurs centaines de degrés, par exemple 900 °C voire davantage. Cependant, à de telles températures combinées à des contraintes de serrage élevées, le matériau métallique du joint peut perdre une partie de son élasticité, nécessaire au maintien de l’étanchéité. Des joints métalliques plus épais pourraient assurer une étanchéité à températures et à contraintes de serrage élevées, mais de tels joints sont coûteux, lourds et peu performants à froid. Ainsi, si le système de serrage est utilisé pour raccorder deux tubes faisant partie de la ligne d’échappement du moteur thermique d’un véhicule, un tel joint épais ne serait guère efficace au démarrage du moteur.

L'exposé vise à remédier au moins substantiellement aux inconvénients précités.

Ainsi, l'exposé concerne un système de serrage pour le raccordement d’un premier et d’un deuxième tube dont les extrémités en regard présentent des surfaces d’appui faisant saillie par rapport à la surface extérieure cylindrique desdits tubes, le système comprenant un collier pouvant être serré et un joint d’étanchéité, le collier comportant une ceinture apte à coopérer avec lesdites surfaces d’appui par sa périphérie intérieure délimitant un renfoncement dans lequel les surfaces d’appui peuvent être insérées, le joint d’étanchéité étant supporté par le collier à l’état non serré de ce dernier et comprenant une partie annulaire d’étanchéité, qui comprend une première rondelle et une deuxième rondelle fixée à la première rondelle, la première rondelle portant des pattes de retenue qui coopèrent avec la deuxième rondelle pour retenir ladite deuxième rondelle par rapport à la première rondelle.

Optionnellement, la première rondelle est métallique.

Optionnellement, les pattes de retenue sont découpées dans la première rondelle.

Optionnellement, la première rondelle porte des pattes de support par lesquelles ladite première rondelle et ladite deuxième rondelle sont supportées par rapport au collier.

Optionnellement, au moins certaines des pattes de support sont formées en une seule pièce avec la première rondelle.

Optionnellement, au moins certaines des pattes de retenue sont formées dans les pattes de support.

Optionnellement, au moins certaines des pattes de retenue sont formées par des parties des pattes de support en saillie radiale vers l’intérieur, en particulier par des ailes repliées sur des bords longitudinaux des pattes de support ou des languettes découpées dans les pattes de support et pliées vers l’intérieur. Optionnellement, la première rondelle présente une surface tronconique emboutie et la deuxième rondelle est formée dans un anneau plan, déformé pour épouser la forme tronconique de la surface tronconique.

Optionnellement, la deuxième rondelle est formée dans un matériau composite.

Optionnellement, la deuxième rondelle est formée dans matériau à base de mica.

Optionnellement, la deuxième rondelle comprend des particules minérales, en particulier du mica ou du graphite, et un liant.

Optionnellement, la deuxième rondelle comprend une armature, en particulier une armature métallique.

Optionnellement, la première rondelle présente un renflement annulaire sur une première face de ladite première rondelle et la deuxième rondelle est disposée contre ladite première face.

Optionnellement, la deuxième rondelle présente un renflement annulaire sur une première face de ladite deuxième rondelle et lesdites premières faces de la première rondelle et de la deuxième rondelle sont disposées l'une contre l'autre, de sorte que les renflements annulaires soient en contact.

Optionnellement, la deuxième rondelle présente également un renflement annulaire sur sa deuxième face et lesdits renflements annulaires de la deuxième rondelle délimitent optionnellement entre eux un espace annulaire.

Optionnellement, la partie annulaire d’étanchéité comprend en outre une deuxième rondelle supplémentaire fixée à la première rondelle, de sorte que la première rondelle soit située entre la deuxième rondelle et la deuxième rondelle supplémentaire.

Selon l'exposé, le joint d'étanchéité du système de serrage comprend donc deux rondelles qui sont fixées ensemble par des pattes de retenue que porte la première rondelle. Ainsi, les deux rondelles sont fixées ensemble par des moyens mécaniques, qui ne s’altèrent pas avec le temps et sont simples à mettre en oeuvre. Les pattes de retenue peuvent ne pas nécessiter de matériau extérieur à la première rondelle et être directement fabriquées avec elle. En particulier, il peut ne pas être nécessaire de réaliser la fixation entre les deux rondelles à l’aide de colle. Les pattes de retenue servent à fixer les deux rondelles entre elles, tout en permettant éventuellement de légers déplacements entre les deux rondelles, facilitant ainsi leur ajustement lors du serrage, pour optimiser l’étanchéité.

En particulier, on peut éviter la présence, entre les deux rondelles, d’une épaisseur de matériau qui pourrait être liée à une fixation par soudure ou collage et qui pourrait nuire à l’étanchéité.

L'ensemble de ces deux rondelles peut être porté par rapport au collier à l'aide d'une configuration adaptée du joint d'étanchéité. La partie nécessaire à l'étanchéité, à savoir la première rondelle et la deuxième rondelle peut être aisément conformée de manière à répondre au besoin d’étanchéité, en tenant compte des contraintes de serrage et des niveaux de température concernés. En particulier, la deuxième rondelle peut être métallique ou bien comprendre un matériau adapté à conserver une déformabilité élastique à haute température et à contribuer à une étanchéité sur de larges plages de température et de contraintes, en particulier un matériau à base de mica. Le joint d'étanchéité peut être léger, la partie de première rondelle conférant sa tenue et sa résistance mécanique, la partie à base non métallique contribuant à son efficacité notamment pour des plages élevées de température et de pression.

Brève description des dessins

[Fig. 1] La figure 1 est une vue en perspective d'un système de serrage selon le présent exposé prise d'un premier côté.

[Fig. 2] La figure 2 est une vue en perspective du système représenté sur la figure 1 , prise de l'autre côté.

[Fig. 3] La figure 3 est une vue en perspective éclatée montrant différents éléments constitutifs du système de serrage représentés séparément, ainsi que les extrémités de deux tubes devant être assemblés à l’aide de ce système.

[Fig. 4] La figure 4 est une vue en coupe axiale dans le plan IV de la figure 1 montrant, d'une part, le système de serrage selon l'exposé et, d'autre part, les extrémités de deux tubes devant être assemblés à l'aide de ce système de serrage.

[Fig. 5] La figure 5 est une vue agrandie du détail V de la figure 1.

[Fig. 6] La figure 6 est une vue agrandie du détail VI de la figure 2.

[Fig. 7] La figure 7 est une vue du détail VII de la figure 4. [Fig. 8] La figure 8 est une vue en coupe axiale partielle prise comme celle de la figure 4, pour une variante de réalisation.

[Fig. 9] La figure 9 est une vue partielle en perspective montrant une variante pour le joint d’étanchéité.

[Fig. 10] La figure 10 est une vue partielle en coupe axiale, montrant une variante.

[Fig. 11] La figure 11 est une vue partielle en perspective, montrant une variante.

[Fig. 12] La figure 12 est une vue partielle vue selon l’axe de la ceinture, montrant la variante de la figure 11.

Description des modes de réalisation

La figure 1 montre un collier de serrage 10 comprenant une ceinture 12 dont les extrémités sont relevées radialement de manière à former des pattes de serrage respectivement 12A et 12B. Pour serrer le collier, le diamètre de la ceinture est réduit par coopération d'une vis de serrage 14 avec les pattes de serrage 12A et 12B. Le fût 14B de la vis traverse des perçages des pattes de serrage, sa tête 14A coopérant avec la patte 12A et l'extrémité opposée étant pourvue d'un écrou 14C coopérant avec la patte 12B en l'espèce via une entretoise 14D.

La ceinture 12 présente un renfoncement interne 15 (mieux visible sur la figure 4) ménagé entre deux flancs, respectivement 12C et 12D, de cette ceinture. Un joint d'étanchéité 20 est disposé à l'intérieur de la ceinture. Comme on le voit mieux sur la figure 4, le système de serrage sert à raccorder deux tubes 1 et 2 dont les extrémités sont pourvues de surfaces d'appui 1 A et 2A. Pour raccorder les tubes, leurs extrémités sont rapprochées jusqu'à se trouver axialement dans le renfoncement 15, et le diamètre de la ceinture est réduit de sorte que les flancs 12C et 12D viennent se serrer contre les surfaces d'appui 1 A et 2A. En l'espèce, les surfaces d'appui 1 A et 2A sont formées sur de collerettes radiales que présentent les extrémités des tubes 1 et 2. Comme indiqué, le joint d'étanchéité 20 est disposé à l'intérieur du collier. Pour le raccordement des tubes 1 et 2, les surfaces avant 1 ’A et 2Ά des extrémités des tubes 1 A et 2A viennent se placer de part et d'autre d’une partie annulaire d'étanchéité 21 que présente le joint 20.

Au sens du présent exposé, le sens vers l’avant, pour le tube 1 ou 2, est le sens allant vers l’autre tube 2 ou 1 lorsque leurs extrémités sont rapprochées pour assembler les tubes. Ainsi, les surfaces d’appui 1 A et 2A sont formées sur les faces arrière des collerettes radiales que présentent les extrémités des tubes. Le sens vers l’arrière est évidemment le sens opposé. Pour un élément, le sens vers l’intérieur, est celui va vers l’axe A de la ceinture. Le sens vers l’extérieur est opposé.

Cette partie annulaire d'étanchéité comprend une première rondelle 22 et une deuxième rondelle 24 fixée à la première rondelle. En l’espèce, ainsi qu'on le comprend en considérant ensemble les figures 1 , 2 et 3, la partie annulaire d'étanchéité comprend la première rondelle 22, la deuxième rondelle 24 disposée sur une première face de la première rondelle et une deuxième rondelle supplémentaire 26 disposée sur l'autre face de la première rondelle. Ainsi, la première rondelle 22 est prise en sandwich entre les deuxièmes rondelles 24 et 26.

Par exemple, la première rondelle 22 peut être fabriquée dans le même métal que la ceinture 12, par exemple en acier inoxydable. La ou les deuxièmes rondelles 24, 26 peuvent être formées en métal, ou bien être à base non métallique, en étant en particulier formées dans un matériau composite. Elles peuvent être formées dans un matériau à base de mica. Elles peuvent être formées dans le même matériau ou bien dans des matériaux différents, par exemple l’une en métal, l’autre en matériau composite, par exemple à base de mica. Lorsqu’elles sont à base non métallique, la ou les deuxièmes rondelles peuvent comprendre des particules minérales, en particulier du mica ou du graphite, et un liant. Les deux rondelles peuvent avoir ou non la même épaisseur, qu’elles soient ou non réalisées dans le même matériau. La ou les deuxièmes rondelles peuvent comprendre une armature, en particulier une armature métallique, supportant du matériau non métallique, en particulier un matériau composite à base de mica ou de graphite. Par exemple, l’armature peut être un fin treillis métallique.

L'indication selon laquelle la rondelle 24 ou 26 est "à base non métallique" signifie que cette rondelle ne comporte pas de métal ou que, si elle comporte du métal, par exemple une armature métallique, le métal ne représente en masse qu'une partie minoritaire de cette rondelle, par exemple la masse de métal ne représente pas plus de 40% de celle de la rondelle, en particulier pas plus de 20 ou 30%.

La ou les deuxièmes rondelles 24 et 26 sont portées par la première rondelle 22. Ainsi qu'on le voit sur les figures 1 à 3, cette première rondelle 22 porte des pattes de support par lesquelles la première rondelle et la deuxième rondelle sont supportées par rapport au collier 10. Le joint d’étanchéité est ainsi prémonté dans la ceinture, c’est-à-dire que, avant la mise en place du collier sur les tubes et son serrage, le joint d’étanchéité est porté par le collier de sorte que le collier et le joint peuvent être manipulés comme un ensemble.

Par ailleurs, la première rondelle peut également porter des pattes de support servant au prémontage du collier équipé de la rondelle sur l'un des tubes devant être assemblés. Ainsi, l’ensemble formé par le collier et le joint d’étanchéité peut être disposé à l’extrémité de l’un des tubes et rester en place à cette extrémité, avant la mise en place de l’extrémité de l’autre tube et le serrage du collier. Les mêmes pattes peuvent avoir la double fonction de servir au prémontage du joint d’étanchéité dans la ceinture et au prémontage de l’ensemble formé par le collier et le joint à l’extrémité de l’un des tubes. Ces pattes de support sont portées par la périphérie externe (éloignée de l'axe A de la ceinture), de la première rondelle 22.

En l'espèce, on a représenté trois types de pattes différentes. Comme on le voit mieux sur les figures 7 et 9, les pattes de support 30 présentent des extrémités 30A recourbées en crochet de manière à pouvoir s'accrocher sur le bord 13 du flanc 12C de la ceinture 12. Entre leur zone de raccordement à la périphérie externe 22' de la première rondelle 22 et ce crochet 30A, ces pattes de support 30 présentent un tronçon axial 30B qui s'étend sensiblement axialement, c’est-à-dire sensiblement parallèlement à l’axe A. Comme on le voit mieux sur la figure 7, ce tronçon axial 30B présente, d'une part, une languette d'accrochage 30C qui est découpée dans le tronçon axial 30B et repliée radialement vers l'intérieur en s'étendant vers son extrémité libre, dans le sens allant du crochet 30A à la périphérie externe 22’ de la première rondelle 22. Cette languette 30C sert à agripper la rondelle sur la surface d'appui 1 A du tube 1 pour retenir le collier prémonté à l'extrémité de ce tube. On voit que l'orientation de ces languettes 30C évite que le tube ne puisse être dégagé de la rondelle dans le sens vers l'arrière pour ce tube 1 , selon la flèche R1 indiquée sur la figure 4.

Par ailleurs, les pattes de support 30 présentent des ailes 30D qui, à partir des bords longitudinaux des tronçons axiaux 30B, sont repliées radialement vers l’extérieur, c’est- à-dire de manière à s'éloigner de l'axe A. Par ailleurs, ces ailes 30D présentent un bord de retenue 30D' dirigé vers la face interne du crochet 30A et donc vers la face interne du flanc 12C de la ceinture 12 lorsque le joint d’étanchéité est prémonté dans la rondelle. Ces bords de retenue 30D' sont espacés des faces internes des crochets 30A. Le bord 13 du flanc 12C vient se loger dans l’espace ainsi ménagé entre le crochet 30A et le bord de retenue 30D. Ceci permet de maintenir la première rondelle 22 par rapport à la ceinture du collier en la retenant dans les deux sens axiaux. Les pattes de support comprennent par ailleurs des pattes de support 32 qui présentent également des crochets 32A à leurs extrémités libres opposées à leurs zones de rattachement à la périphérie externe 22' de la rondelle 22. Ces pattes de support 32 comprennent également des tronçons axiaux 32B qui s'étendent sensiblement axialement entre le rattachement de ces pattes à la rondelle 22 et les crochets 32A.

Ces pattes de support 32 présentent également des languettes d'accrochage 32C analogues aux languettes 30C précédemment décrites. Enfin, ces pattes de support 32 comprennent également des ailes 32D qui sont cependant orientées à l'inverse des ailes 30D précitées. En effet, les ailes 32D sont repliées radialement vers l'intérieur à partir des bords longitudinaux des tronçons axiaux 32B. Ces ailes 32D présentent des bords longitudinaux 32D' qui contribuent à la retenue prémontée du collier sur l'extrémité du tube 1 en retenant la rondelle par rapport au tube vis-à-vis de débattements radiaux.

La première rondelle présente encore des pattes de support 34 qui, comme on le voit sur les figures 1 et 3, présentent des crochets 34A à leurs extrémités libres opposées à la périphérie externe 22' de la rondelle 22 et des tronçons axiaux qui s'étendent à partir de cette rondelle jusqu'à ces crochets. Ces pattes de support 34 servent au calage angulaire de la rondelle par rapport à la ceinture, les crochets 34A étant engagés dans des encoches 13A que présente le bord 13 du flanc 12C de la ceinture. Globalement, les pattes de support 30 et les pattes de support 32 sont disposées en alternance sur la périphérie externe de la rondelle 22. Ces pattes 30 et 32 servent à l'accrochage sur le bord 13 du flanc 12C de la ceinture 12 en empêchant le joint d’étanchéité de se déplacer par rapport à la ceinture dans le sens opposé au sens R1 indiqué sur la figure 4. Les ailes 30D servent à retenir la rondelle par rapport à la ceinture en limitant son déplacement dans le sens R1 par rapport à la ceinture. Ces pattes, ainsi que les pattes 32 présentent également les languettes 30C ou 32C servant à retenir l'extrémité du tube à l'intérieur de la rondelle. Les pattes 32 présentent en outre les ailes 32D servant à centrer le tube par rapport à la rondelle.

Comme on le voit notamment sur la figure 3, les pattes de support 30 et 32 sont formées en une seule pièce avec la première rondelle. En fait, cette première rondelle est formée en une seule pièce à partir d'un feuillard, par découpe, emboutissage et pliage.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 4, la première rondelle 22 et les deuxièmes rondelles 24 et 26 sont sensiblement planes. En effet, les faces avant 1 ’A et 2Ά des collerettes sur lesquelles sont formées les surfaces d’appui des tubes 1 et 2 sur lesquelles sont orientées radialement.

Cependant, comme indiqué par exemple dans les brevets EP 1 451 498, EP 2598785 ou encore EP 3232 107, le collier peut être prémonté sur des tubes dont les surfaces d'appui sont tronconiques. Dans ce cas, comme on le voit sur la figure 8, la première rondelle 122 peut présenter une surface tronconique, en particulier une surface tronconique emboutie. Sur la coupe de la figure 8, on voit le joint d’étanchéité 120 avec la rondelle 122 et des pattes de support 30, 32 et 34, analogues aux pattes précédemment décrites. Cette ceinture 112 est analogue à la ceinture 12, à ceci près que ses flancs 112C et 112B peuvent être inclinés comme les branches d'un V, adaptées à l'évasé des tubes 101 et 102. En effet, la surface d'appui 101 A du tube 101 présente une forme tronconique formant un évasé, et la surface d'appui 102A du tube 102 présente une face avant 102Ά, qui forme également une surface tronconique de manière à être adaptée à l'évasé précité. La surface d'appui 102A formée à l'arrière dans le sens R2 par rapport à la portion tronconique 102Ά, est également tronconique dans le sens opposé, sensiblement parallèle au flanc 112B de la ceinture 112. Comme indiqué, la première rondelle présente une surface tronconique emboutie 122A, adaptée aux formes des surfaces 101 ’A et 102 ’A des tubes dont le raccordement doit être étanchée à l'aide du joint d’étanchéité 120. La deuxième rondelle 124 est quant à elle formée dans un anneau plan qui est déformé pour épouser la forme tronconique de la surface tronconique de la première rondelle 122.

Lorsqu’elle est en matériau à base non métallique, cette rondelle 124 ne peut pas toujours être emboutie. Il peut être intéressant de la former à partir d'une plaque plane pour des raisons de coût de fabrication. Cependant, dans une certaine mesure, une rondelle initialement plane (fabriquée à plat) à base non métallique peut être déformée pour épouser la forme tronconique de la surface 122A de la rondelle 122.

L'angle a que forment les surfaces tronconiques précitées des tubes par rapport à la direction perpendiculaire à l'axe A est par exemple de l’ordre de 20 degrés maximum pour une rondelle initialement plane à base non métallique. On peut en revanche avoir un angle a plus élevé, par exemple de l’ordre de 45°, en utilsant une deuxième rondelle qui ne soit pas initialement plane, mais soit conformée en conséquence, par exemple par chauffage en particulier lorsqu’il s’agit d’une rondelle comprenant un liant thermoformable. La deuxième rondelle 24 peut, contrairement à la première rondelle 22, être purement annulaire, en étant dépourvue de pattes de fixation, de support ou autres. La deuxième rondelle est portée par la première rondelle 22. La deuxième rondelle 24 est fixée à la première rondelle 22 par des pattes de retenue que porte cette dernière. Ainsi, la deuxième rondelle 24 peut être supportée par la première rondelle 22 par des moyens purement mécaniques ne faisant pas appel à un matériau extérieur comme de la colle. Ainsi, sur les figures 1 et 5, on voit que la première rondelle 22 présente des pattes de retenue 36 qui sont formées par des découpes de cette rondelle légèrement redressées axialement pour former des languettes dont les extrémités libres sont orientées vers l'axe A. Ces pattes de retenue 36 servent ainsi à caler et retenir la deuxième rondelle 24 en coopérant avec son bord radial externe 24A. De même, comme on le voit sur les figures 2 et 6, la première rondelle 22 présente des pattes de retenue 38 qui sont analogues aux pattes de retenue 36 mais sont orientées de l'autre côté axialement pour retenir la deuxième rondelle supplémentaire 26 située sur l’autre face de la rondelle 22.

Dans cet exemple, les pattes de retenue 36 ou 38 retiennent les rondelles 24 ou 26 par leurs bords radiaux externes. On pourrait bien entendu prévoir des pattes analogues mais servant à retenir ces rondelles par leurs bords radiaux internes ou une combinaison de pattes coopérant avec les bords radiaux internes et les bords radiaux externes des rondelles 24 et 26.

Comme on le voit sur les figures 10 à 12, les pattes de support de la première rondelle peuvent comprendre des pattes de retenue pour retenir la deuxième rondelle par rapport à la première rondelle.

Ainsi, sur la figure 10, on voit la première rondelle 22 avec l’une de ses pattes de support 32 et l’une de ses pattes de support 34. La figure 10 montre également la deuxième rondelle 24 dont le diamètre externe est presque égal au diamètre externe de la première rondelle 22, en lui étant très légèrement inférieur. Ainsi, le bord externe 24A de la deuxième rondelle 24 s’étend sensiblement jusqu’au cercle délimitant le bord externe de la première rondelle 22, entre les pattes de support. On voit sur la figure 10 que la patte de support 34, ou plus précisément son tronçon axial 34B, présente une languette d’accrochage 34C qui forme une patte de retenue pour la deuxième rondelle 24. Cette patte de retenue 34C est découpée dans le tronçon axial 34B en lui étant rattachée par son extrémité proche du crochet 34A, tandis que son extrémité opposée est libre. La patte de retenue 34C peut être découpée dans une région circonférentiellement centrale du tronçon axial 34B ou bien au contraire sur un bord longitudinal de ce dernier. La patte de retenue 34C est pliée radialement vers l’intérieur. L’extrémité libre de la patte de retenue 34C est située radialement davantage vers l’intérieur que le bord externe 24A de la deuxième rondelle 24 ce qui lui permet de réaliser sa fonction de patte de retenue. Lors de l’assemblage des deux rondelles, le bord 24A de la deuxième rondelle 24 et/ou la patte de retenue 34C peuvent être défléchis élastiquement pour permettre l’insertion du bord externe de la deuxième rondelle 24 sous l’extrémité libre de la languette d’accrochage 34C.

Les ailes 32D des pattes de support 32 peuvent également faire office de pattes de retenue pour la deuxième rondelle 24.

C’est ce que l’on voit mieux sur les figures 11 et 12, qui montrent que le bord externe 24A de la deuxième rondelle 24 parvient radialement sous les ailes 32D, dans l’espace ménagé entre les bords de ces ailes éloignés du crochet 32A et le bord externe de la partie annulaire de la première rondelle 22. Le bord externe 24A de la deuxième rondelle peut être défléchi élastiquement pour permettre l’insertion de ce bord externe dans cet espace, lors de l’assemblage des deux rondelles.

La première rondelle 22 peut présenter un renflement annulaire ou, de manière générale, un relief annulaire lui conférant une capacité de déformation axiale. Par exemple, sur la figure 3, on voit que la rondelle 22 présente un bourrelet annulaire 22A en saillie sur l'une de ses faces, contre laquelle est disposée la deuxième rondelle 24. La deuxième rondelle 24 ou la deuxième rondelle supplémentaire 26 peut quant à elle être parfaitement plane. Elle peut également présenter un renflement annulaire 24A, en particulier dont la convexité peut être inversée par rapport à celles du renflement annulaire 22A de la rondelle 22 et dont les dimensions diamétrales correspondent à celles du renflement 22A. Dans ce cas, lorsque la rondelle 24 est assemblée à la rondelle 22, leurs renflements respectifs peuvent donc être en contact par leurs faces convexes, ce qui est une façon de permettre des déformations axiales des rondelles sous les efforts de serrage dans les zones des renflements pour assurer une bonne étanchéité. La rondelle 26 peut quant à elle présenter un renflement annulaire 26A qui peut avoir une convexité de sens analogue à celui du renflement annulaire 22A de manière à venir "s'encastrer" en partie dans ce renflement, auquel cas ce sont plutôt les zones des rondelles autres que les renflements qui pourront être déformées sous les efforts de serrage. Ces renflements peuvent aussi être de sens opposé. Ainsi, si l'on considère les rondelles 22 et 24 qui viennent d'être décrites, on voit qu'elles présentent chacune un renflement annulaire sur leurs premières faces respectives disposées l'une contre l'autre, de sorte que ces renflements annulaires soient en contact. On pourrait prévoir une situation inverse, avec le renflement annulaire 22A de la rondelle 22 orienté à l'opposé, c'est-à-dire dans le sens formant un creux du côté de la deuxième rondelle 24, et avec la deuxième rondelle 24 présentant un renflement annulaire en saillie du côté opposé à la rondelle 22 de sorte que sa concavité est tournée vers la rondelle 22. Ainsi, les deux renflements annulaires sont disposés sur des faces opposées des rondelles et, lorsqu'elles sont associées, les renflements annulaires respectifs délimitent entre eux un espace annulaire en creux. Ceci est une autre manière de favoriser la déformabilité axiale des rondelles pour favoriser l'étanchéité.

Sur la figure 9, on voit un exemple dans lequel la deuxième rondelle 124 est en fait formée de deux rondelles élémentaires, respectivement 123 et 123' fixées ensemble, par exemple par collage ou par une fixation mécanique mettant en oeuvre des pattes de retenue, par exemple analogues aux pattes de retenue 36 ou 38 précitées. Chacune de ces rondelles élémentaires 123 et 123’ présente un renflement annulaire, respectivement 123A et 123B. Ainsi, la rondelle 124 présente un renflement annulaire non seulement sur sa première face tournée vers la première rondelle 22, mais également sur la deuxième face opposée. Les renflements annulaires 123A et 123B sont disposés sur de mêmes dimensions diamétrales de manière à ménager entre eux un espace annulaire 124'. On voit également sur la figure 9 que la première rondelle 22 présente un renflement annulaire 22A en saillie sur sa première face contre laquelle est disposée la rondelle 124, de sorte que les renflements annulaires 22A et 123A soient disposés l'un contre l'autre.

Au lieu d'un renflement annulaire purement convexe, la première rondelle 22 peut présenter une vague ou déformation formant un léger pli de sorte que les bords radiaux interne et externe de la première rondelle soient légèrement espacés axialement. C'est ce que l'on voit par exemple sur la figure 7, sur laquelle la première rondelle 22 présente un tel léger pli 22B. Les deuxièmes rondelles 24 et 26 disposées de part et d'autre de la première rondelle 22 peuvent être initialement planes et être déformées pour s'adapter à ce pli lors du serrage du collier, ou bien présentent initialement de tels plis.

Les reliefs, plis ou renflements de la deuxième rondelle (ou des rondelles élémentaires) peuvent être réalisés par tous moyens appropriés, par exemple par une conformation à chaud, en particulier lorsque le matériau dans lequel est réalisée cette rondelle comporte un liant thermoformable. L’épaisseur de la première rondelle 22, mesurée axialement entre les deux faces de cette dernière dans une zone dans laquelle aucun renflement n’est présent, est par exemple de l’ordre de 0,2 mm à 0,8 mm, en particulier de l’ordre de 0,2 mm à 0,4 mm. L’épaisseur de la deuxième rondelle, mesurée de la même manière, peut être de 50% à 200%, en particulier 120% à 200%, de l’épaisseur de la première rondelle.