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Title:
CONCENTRIC MOULD COOLING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/037944
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device (1) for moulding a container (2) from a preform (3), the device (1) comprising a base (4) and having a central axis (5), the base (4) having a bottom (6), generally centred on the central axis (5) and in which a cavity (7) is arranged against which the preform (3) can be pressed so as to create the base (8) of the container (2), the base (6) having an external periphery (9) and comprising a pipe (10) which extends generally transverse to the central axis (5) between the latter and the periphery (9) in order to circulate therein a fluid for controlling the temperature of the device (1). This device is characterised in that the pipe (10) has a first portion (11) which, on the one hand, has a first inlet zone (12) offset from the central axis (5) for receiving the fluid and an arc separate from the central axis (5) which follows it, and which, on the other hand, causes the fluid to flow, preferably after said arc, towards the central axis (5). The invention also relates to an implementation method.

Inventors:
DERRIEN MIKAEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/072037
Publication Date:
February 22, 2024
Filing Date:
August 09, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SIDEL PARTICIPATIONS (FR)
International Classes:
B29C49/48; B29C49/06; B29C49/64; B29K67/00; B29L31/00
Foreign References:
US20060003045A12006-01-05
US20220143896A12022-05-12
US20060170138A12006-08-03
US5255889A1993-10-26
US7025584B22006-04-11
CN202037856U2011-11-16
CN203381178U2014-01-08
Attorney, Agent or Firm:
HEIBLIG, Loïs (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif de moulage (1) de récipient (2) à partir de préforme (3), ledit dispositif (1) comprenant un socle (4) et présentant un axe central (5), ledit socle (4) ayant un fond (6), globalement centré sur l’axe central (5) et dans lequel est aménagée une empreinte (7) contre laquelle ladite préforme (3) peut être pressée de sorte à créer la base (8) dudit récipient (2), ledit fond (6) présentant une périphérie (9) externe et comprenant une canalisation (10) qui s’étend globalement transversalement audit axe central (5) entre ce dernier et la périphérie (9) pour y faire circuler un fluide de contrôle de température dudit dispositif (1), Dispositif caractérisé en ce que la canalisation (10) présente une première portion (11), qui, d’une part, a une première zone d’entrée (12) décalée de l’axe central (5) pour recevoir le fluide et un arc éloigné dudit axe central (5) qui lui suit, et qui, d’autre part, fait s’écouler ledit fluide en s’approchant dudit axe central (5), préférablement après ledit arc.

[Revendication 2] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la canalisation (10) présente une deuxième portion (13), localisée entre la première portion (11) et la périphérie (9), en aval de la première portion (11), de sorte que le fluide s’écoule d’abord dans la première portion (11), puis dans la deuxième portion (13).

[Revendication 3] Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le socle (4) comprend un répartiteur (14), disposé contre le fond (6) au niveau de l’axe central (5) et pourvu en son sein d’un passage (15) pour ledit fluide, ledit passage (15) ayant une embouchure d’entrée (16) pour recevoir du fluide qui sort de la première portion (11), et une embouchure de sortie (17) pour fournir le fluide à la deuxième portion (13).

[Revendication 4] Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le répartiteur (14) présente un orifice axial (18) s’étendant au moins partiellement le long de l’axe central (5), et décalé de ce dernier, ledit orifice axial (18) débouchant au niveau de la première zone d’entrée (12) pour y amener le fluide dans la première portion (11).

[Revendication 5] Dispositif selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la deuxième portion (13), d’une part, a une deuxième zone d’entrée (19) au niveau de laquelle elle reçoit le fluide, et, d’autre part, le fait s’écouler en s’éloignant de l’axe central (5) en direction de la périphérie (9).

[Revendication 6] Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le socle (4) comprend un couvercle (20) dans lequel est aménagé un chemin (22) pour amener le fluide vers la canalisation (10) en le déplaçant au moins partiellement dans la direction de l’axe central (5) depuis un point d’entrée (21), la canalisation (10) prenant par exemple la forme d’une gorge creusée dans le socle (4), que ferme le couvercle (20).

[Revendication 7] Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de moulage (1) comprend, en outre, des coquilles latérales qui s’étendent le long de l’axe central (5), contre lesquelles la préforme (3) peut être pressée de sorte à créer les côtés du récipient (2) lors du soufflage.

[Revendication 8] Procédé de fabrication de récipient (2) plastique par soufflage de préforme (3), dans lequel la préforme (3) est placée dans un dispositif de moulage (1) présentant un axe central (5) et comprenant un socle (4) ayant un fond (6), puis un gaz sous pression est injecté dans la préforme (3) pour qu’elle épouse le contour intérieur dudit dispositif de moulage (1) jusqu’à former un récipient (2), le procédé comprenant, en outre, maîtriser la température du dispositif de moulage (1) à l’aide d’un fluide, procédé caractérisé en ce que, la maîtrise de la température est réalisée en faisant circuler un fluide dans le dispositif de moulage (1) au niveau du socle (4), et ce le long d’un trajet globalement transversal à l’axe central (5), en commençant, dans une première phase, au niveau d’une couronne autour de l’axe central (5), à distance de ce dernier ainsi que de la surface extérieure du socle (4), le fluide se dirigeant ensuite en s’approchant ou s’éloignant de l’axe central (5).

[Revendication 9] Procédé de moulage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la préforme (3) présente un sommet (24), et est placée dans le dispositif de moulage (1) de sorte que son sommet (24), après étirage soufflage, se trouve globalement au niveau de l’axe central (5).

[Revendication 10] Procédé selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que après la première phase de circulation du fluide dans le socle (4), le fluide circule en se rapprochant de l’axe central (5).

[Revendication 11] Procédé selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la circulation du fluide dans le socle (4) comprend une phase ultérieure à la première phase, au cours de laquelle le fluide circule en s’éloignant de l’axe central (5) depuis au-delà de la couronne.

Description:
Description

Titre de l'invention : Refroidissement concentrique de moule [0001] Domaine technique : La présente invention relève du domaine du soufflage de récipient en plastique notamment en PET, polyéthylène téréphtalate, plus particulièrement à partir d’une ébauche, ou préforme, plus petite, qui est soumise à une expansion au sein d’un moule, par l’injection de gaz sous pression jusqu’à épouser la forme d’une empreinte creuse prévue au sein du moule. L’invention a pour objet un dispositif et un procédé pour la fabrication de récipient par soufflage.

[0002] Etat de la technique : Dans le domaine du soufflage de récipient au sein d’un moule, il est nécessaire de maîtriser la température dudit moule. En effet, les préformes étant chauffées afin de permettre leur transformation, elles transmettent au moule de soufflage une partie de leurs calories thermiques. Sans évacuation de ces calories du moule, ce dernier continuerait à chauffer à chaque cycle de soufflage jusqu’à atteindre une température qui empêche la production, en particulier à cause de défauts de production rédhibitoires, type déformation. Il est alors nécessaire de prévoir une circulation d’un liquide de refroidissement au sein du moule, un échangeur étant généralement prévu pour dégager à nouveau les calories du moule absorbées par le liquide.

[0003] Les circuits de refroidissement au sein du moule sont généralement creusés au moins dans le fond du moule.

[0004] De façon classique, la préforme se présente sous la forme d’un tube cylindrique circulaire, avec, à une extrémité, une portion ouverte avec un col, et, à l’autre extrémité, une fermeture qui a globalement une forme de demi- sphère. Cette partie en demi sphère est donc étirée pour contribuer à former le fond de la bouteille, en venant se plaquer contre l’empreinte que présente le fond de moule à cet endroit. Antérieurement à l’étape de soufflage, la préforme a été fabriquée par injection et, au niveau de l’extrémité externe de cette demi-sphère, elle présente généralement la trace du point d’injection.

[0005] Le brevet US7025584 divulgue l’implémentation d’un principe classique de refroidissement, à savoir l’aménagement d’un circuit d’écoulement dans le fond du moule. Plus particulièrement, ce brevet propose, pour des fonds pétaloïdes, donc avec des pieds en bosse séparés par des vallons en creux, un circuit qui suit davantage la surface des vallons, grâce à des tronçons creux allongés dans la direction axiale, et des partitions judicieusement disposées au milieu dans ces tronçons creux longitudinaux.

[0006] La publication CN202037856 illustre un serpentin sous forme de spirale divergente. Le liquide de refroidissement arrive dans le socle du moule depuis la surface périphérique dudit socle, et quitte le socle aussi au niveau de cette surface. Le liquide de refroidissement arrive dans la canalisation de refroidissement au niveau de la partie centrale et s’écarte progressivement jusqu’à la périphérie du moule.

[0007] Enfin, CN203381178 divulgue une canalisation de refroidissement obtenue en prévoyant des parois sous forme de nervures distantes les unes des autres.

[0008] Compte tenu de l’épaisseur et de l’étirage de la zone centrale de la préforme, ainsi que de son importance dans la résistance mécanique du récipient obtenu ultérieurement, le refroidissement dans le moule de cette zone est particulièrement important.

[0009] L’invention a pour objectif d’améliorer le refroidissement du fond de moule et plus particulièrement d’améliorer le refroidissement de la base du récipient obtenu, pour améliorer la tenue mécanique du récipient obtenu et possiblement augmenter les cadences de production.

[0010] Divulgation de l’invention : L'invention propose ainsi un dispositif de moulage ainsi qu’un procédé correspondant, qui répartit mieux le refroidissement de la base du récipient. Pour ce faire, il est proposé que le refroidissement commence au niveau d’une couronne autour de l’axe central du moule, continue de façon convergente vers ledit centre, puis, après ce refroidissement de la partie centrale, continue avec la partie au-delà de ladite couronne, préférablement de façon divergente, c’est-à-dire en direction de la périphérie du moule.

[0011] Ce faisant, en évitant un échauffement du liquide de refroidissement qui serait provoqué par une circulation initiale à proximité de l’empreinte et vers l’axe central, on assure que le refroidissement soit maximal, car obtenu par le liquide au début de son cycle sous l’empreinte, au niveau de cette zone de couronne. Le liquide commence donc son action de refroidissement en circulant à distance de l’axe central, entre l’axe central et la périphérie, le long d’une couronne complète ou presque, puis se rapproche progressivement de l’axe central, puis, dans un deuxième temps, agit dans la partie entre ladite couronne et la périphérie. La puissance du refroidissement va donc en décroissant depuis une couronne autour de l’axe central, jusqu’au centre, puis depuis cette couronne jusqu’à la périphérie, en suivant un trajet de canalisation de forme correspondante.

[0012] Ainsi, conformément à l’invention, il est proposé d’organiser, dans le fond de moule, par une canalisation adéquate, une circulation du liquide d’abord depuis une zone intermédiaire en direction du centre du moule, puis entre la zone intermédiaire et la périphérie du moule. Ainsi, le refroidissement le plus intense a lieu dans une zone intermédiaire, autour et à distance du centre du moule, où arrive normalement le sommet de la préforme, à savoir son point d’injection.

[0013] L’invention a ainsi pour objet un dispositif de moulage de récipient à partir de préforme, ledit dispositif comprenant un socle et présentant un axe central, ledit socle ayant un fond, globalement centré sur l’axe central et dans lequel est aménagée une empreinte contre laquelle ladite préforme peut être pressée de sorte à créer la base dudit récipient, ledit fond présentant une périphérie externe et comprenant une canalisation qui s’étend globalement transversalement audit axe central entre ce dernier et la périphérie pour y faire circuler un fluide de contrôle de température dudit dispositif.

[0014] La canalisation 10 s’étend globalement transversalement à l’axe central 5 à une distance suffisamment faible pour avoir un effet thermique significatif. Dans le cas d’un fond de récipient significativement non plat, la canalisation 10 peut, suivre au moins partiellement le profil de l’empreinte 7 et donc avoir des parties qui sont légèrement décalées l’une de l’autre le long de l’axe central 5. Globalement, la canalisation 10 s’étend au sein du fond 6 entre deux plans perpendiculaires à l’axe central 5 qui permettent au fluide qui y circule de remplir sa fonction de régulation thermique. De façon classique le plan le plus éloigné de l’empreinte 7 en est distant d’environ cinq millimètres, alors que le plan le plus proche de l’empreinte 7 en est distant d’environ deux millimètres.

[0015] Selon l’invention, la canalisation 10 présente une première portion 11, qui, d’une part, a une première zone d’entrée 12 décalée de l’axe central 5 pour recevoir le fluide et un arc éloigné dudit axe central 5 qui lui suit, et qui, d’autre part, fait s’écouler ledit fluide, préférablement après ledit arc, en s’approchant dudit axe central 5, de sorte que l’effet de refroidissement est plus important au niveau d’une couronne autour de l’axe central 5 qu’au niveau de l’axe central 5 lui-même. La première zone d’entrée 12 forme l’arrivée du liquide de refroidissement dans la zone où le refroidissement a lieu, et se situe à moins d’environ quatre centimètres de l’axe central 5, préférentiellement à moins de trois centimètres. L’arc dans lequel circule alors le fluide dès le début de son action s’étend sur au moins trois quarts de tour voire un tour entier, avant la partie de la canalisation 10 qui rapproche le fluide de l’axe central 5. Cet arc, qui peut être un arc de cercle ou de profil différent, assure donc un premier refroidissement au niveau d’une couronne autour de l’axe central 5, ou au moins une partie d’une telle couronne qui représente une plage angulaire significative, de l’ordre d’un demi tour au moins, et préférablement au moins trois quarts de tour. Ce n’est qu’ après avoir circulé dans cette première partie autour et à distance de l’axe central 5, et ainsi exercé un premier effet de refroidissement sur un pourtour autour et à distance de l’axe central 5, que la canalisation 10 dirige le fluide vers l’axe central 5.

[0016] La première portion 11, où se produit le début de l’action de refroidissement du liquide de refroidissement, est donc convergente vers l’axe central 5, après une première partie qui fait tout le tour ou au moins trois quarts de tour, à distance de l’axe central 5.

[0017] Selon une caractéristique additionnelle possible, la canalisation 10 présente une deuxième portion 13, localisée entre la première portion 11 et la périphérie 9, en aval de la première portion 11, de sorte que le fluide s’écoule d’abord dans la première portion 11, puis dans la deuxième portion 13, ce qui permet d’aménager un refroidissement de la base au-delà de la couronne délimitant la première portion 11. Comme il sera encore décrit plus loin, la deuxième portion 13 se situe après la première portion 11 dans le sens de l’écoulement du fluide. La deuxième portion 13 s’étend donc entre la couronne au sein de laquelle se trouve la première portion 11 et la périphérie 9 du fond 6, c’est-à-dire la surface externe du fond, de forme essentiellement cylindrique. [0018] La première portion 11 et la deuxième portion 13 peuvent être dans le même plan perpendiculaire à l’axe central 5, ou légèrement décalées comme par exemple si la base de la bouteille n’est pas plate.

[0019] Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le socle 4 comprend un répartiteur 14, disposé contre le fond 6 au niveau de l’axe central 5 et pourvu en son sein d’un passage 15 pour ledit fluide, ledit passage 15 ayant une embouchure d’entrée 16 pour recevoir du fluide qui sort de la première portion 11, et une embouchure de sortie 17 pour fournir le fluide à la deuxième portion 13, notamment au niveau de la deuxième zone d’entrée 19 de la deuxième portion 13 ce qui permet d’amener le fluide de refroidissement depuis l’extrémité aval de la première portion 11 jusqu’à l’extrémité amont de la deuxième portion 13, plus éloignée de l’axe central 5, avec une construction simple. Le répartiteur est ainsi reçu dans un logement prévu à cet effet dans le fond 6 et/ou le couvercle 20. Plus précisément, la première et la deuxième portion, sous forme de gorge, créent entre elles des parois au niveau du fond 6. Le couvercle vient au contact d’une partie de ces parois, une autre partie de ces parois venant au contact du répartiteur au niveau d’une de ces faces, son autre face étant prise dans le couvercle.

[0020] Comme il sera décrit plus loin, cette circulation s’éloignant de l’axe central 5 jusqu’à au-delà de la couronne où la canalisation 10 aménage le premier refroidissement, peut se faire dans un plan plus loin de l’empreinte que ne l’est celui où se trouve la première portion 11 de la canalisation 10.

[0021] L’embouchure d’entrée 16 se trouve donc notamment au niveau de l’axe central 5, en vis-à-vis de la première zone de sortie qui forme l’extrémité de sortie de la première portion 11, le fluide passant de la première portion 11 au répartiteur dans un mouvement le long de l’axe central 5, l’embouchure de sortie 17 se trouve notamment décalée par rapport à l’axe central 5 et éloignée de lui, en vis-à-vis de la deuxième zone d’entrée 19 à partir de laquelle le fluide circule dans la deuxième portion 13, la circulation du fluide au niveau de l’embouchure de sortie 17 et de la deuxième zone d’entrée 19 se faisant globalement transversalement à l’axe central 5.

[0022] Le socle 4 prenant ainsi notamment la forme d’un empilement obtenu par, successivement, le couvercle 20, le répartiteur 14 et le fond 6. [0023] Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le répartiteur 14 présente un orifice axial 18 s’étendant au moins partiellement le long de l’axe central 5, et décalé de ce dernier, ledit orifice axial 18 débouchant au niveau de la première zone d’entrée 12 pour y amener le fluide dans la première portion 11, ce qui permet d’amener le fluide de refroidissement jusqu’au début de la canalisation 10. Cet orifice axial 18 est proche de l’axe central 5, mais légèrement éloigné, et aboutit au niveau de la couronne qui délimite une partie intérieure refroidie après la partie extérieure.

[0024] Selon une autre caractéristique additionnelle possible, la deuxième portion 13, d’une part, a une deuxième zone d’entrée 19 au niveau de laquelle elle reçoit le fluide, et, d’autre part, le fait s’écouler en s’éloignant de l’axe central 5 en direction de la périphérie 9, ce qui permet de refroidir la partie de l’empreinte 7 qui moule par exemple les pieds d’un fond pétaloïde.

[0025] Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le socle 4 comprend un couvercle 20 dans lequel est aménagé un chemin 22 pour amener le fluide vers la canalisation 10 en le déplaçant au moins partiellement dans la direction de l’axe central 5 depuis un point d’entrée 21, la canalisation 10 prenant par exemple la forme d’une gorge creusée dans le socle 4, que ferme le couvercle 20. Le chemin 22 débouche par exemple au niveau de l’orifice axial 18 du répartiteur 14. Le cas échéant, comme le montrent les figures 2 et 8, le couvercle 20 comprend aussi un canal d’évacuation 23 qui est en communication, d’une part, avec la sortie de la canalisation 10 pour en recevoir le fluide, et, d’autre part, avec l’extérieur du socle 4 pour envoyer le liquide hors du dispositif de moulage. Le couvercle 20 a globalement une forme de cylindre de révolution.

[0026] Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le dispositif de moulage 1 comprend, en outre, des coquilles latérales qui s’étendent le long de l’axe central 5, contre lesquelles la préforme 3 peut être pressée de sorte à créer les côtés du récipient 2 lors du soufflage, ce qui permet de former l’emballage final. Le disposition 1 comprend ainsi non seulement le socle 4 qui va définir la base du récipient 2, mais aussi au moins une et préférentiellement deux coquilles latérales, qui viennent en vis- à-vis l’une de l’autre lors du soufflage, pour définir les côtés du récipient 2.

[0027] L’invention a aussi pour objet un procédé qui met en œuvre le dispositif décrit ci- dessus. L’invention a ainsi pour objet un procédé de fabrication de récipient 2 plastique par soufflage de préforme 3, dans lequel la préforme 3 est placée dans un dispositif de moulage 1 présentant un axe central 5 et comprenant un socle 4 ayant un fond 6, puis un gaz sous pression est injecté dans la préforme 3 pour qu’elle épouse le contour intérieur dudit dispositif de moulage 1 jusqu’à former un récipient 2, le procédé comprenant, en outre, contrôler maîtriser la température du dispositif de moulage 1 à l’aide d’un fluide. [0028] Selon l’invention, la maîtrise Le contrôle de la température est réalisée en faisant circuler un fluide dans le dispositif de moulage 1 au niveau du socle 4, et ce le long d’un chemin trajet globalement transversal à l’axe central 5, en commençant, dans une première phase, au niveau d’une couronne autour de l’axe central 5, à distance de ce dernier ainsi que de la surface extérieure du socle 4, le fluide par exemple se dirigeant ensuite en s’approchant ou s’éloignant de l’axe central 5.

[0029] Cette couronne délimite une partie qui lui est intérieure, comprenant l’axe central 5 et une partie qui lui est extérieure, avec la périphérie 9. Le refroidissement commence au niveau de cette couronne, puis se poursuit dans la partie intérieure en se rapprochant de l’axe central 5 préférablement sans s’en éloigner à nouveau, puis se continue depuis cette couronne mais alors en direction de la périphérie 9, donc dans la partie extérieure, après une communication entre les deux parties qui se fait dans un plan décalé, préférablement plus éloignée de l’empreinte 9 que ne le sont la première portion 11 de la canalisation 10 qui s’étend pour la partie intérieure et la deuxième portion 13 de la canalisation 10 qui s’étend pour la partie extérieure.

[0030] Selon une caractéristique possible du procédé, la préforme 3 présente un sommet 24, et est placée dans le dispositif de moulage 1 de sorte que son sommet 24, après étirage soufflage, se trouve globalement au niveau de l’axe central 5, de telle manière que le refroidissement le plus puissant, c’est-à-dire lorsque le fluide est au début de sa circulation dans le socle 4, se fait non pas au niveau du sommet 24 de la préforme 3, mais au niveau d’une couronne ou portion de couronne qui entoure le sommet 24. Contrairement aux techniques refroidissement habituels, le fluide de refroidissement n’est donc pas chauffé lors de son approche de l’empreinte 7 en avançant le long de l’axe central 5 jusqu’à la canalisation 10, le refroidissement ne commence ni avec la pointe ou sommet 24 de la préforme, donc le centre du récipient 2 pour s’en éloigner progressivement, ni avec la périphérie 9 pour se rapprocher de l’axe central 5, mais commence bien par une couronne centrale, avant toute convergence vers l’axe central 5. Dans la première portion 11, le fluide reste à distance de l’axe central 5 puis s’en rapproche, et ne s’en éloigne pas.

[0031] Selon une caractéristique possible du procédé après la première phase de circulation du fluide dans le socle 4, le fluide circule en se rapprochant de l’axe central 5. Ainsi, après la première phase au cours de laquelle le fluide agit sur une couronne distante de l’axe central 5, ce dernier est envoyé progressivement au niveau de l’axe central 5. L’effet de refroidissement est donc le plus important, car c’est la première zone d’échange thermique effectif, au niveau d’une couronne, puis en direction du centre, donc de l’axe central 5. Cette circulation circonférentielle puis convergente dans la première portion 11 se fait proche de l’empreinte 7, c’est-à-dire en particulier plus proche de l’empreinte que la communication entre la première et la deuxième portion. [0032] Selon une caractéristique possible du procédé, la circulation du fluide dans le socle 4 comprend une phase ultérieure à la première phase, au cours de laquelle le fluide circule en s’éloignant de l’axe central 5 depuis au-delà de la couronne, notamment jusqu’à la périphérie 9 du socle 4. Le fluide circule alors dans la deuxième portion 13 de la canalisation, depuis la deuxième zone d’entrée, et s’éloigne de l’axe central 5, globalement perpendiculairement à lui. La deuxième portion 13 de la canalisation 10 peut prendre la forme d’une spirale parcourue dans un sens divergent, ou simplement des arcs de cercle successifs, joints par des tronçons radiaux.

[0033] Brève description des dessins : D’autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre d’une unique variante d’exécution, donnée à titre d’exemple non limitatif, du dispositif conforme à l’invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

[Fig.l] montre une vue en coupe du dispositif de moulage, avec l’empilement du couvercle, du répartiteur et du socle

[Fig.2] illustre le couvercle et le répartiteur qui y est logé

[Fig.3] représente une coupe qui montre le couvercle et le répartiteur

[Fig.4] montre, en coupe, l’empilement du fond, du répartiteur et du couvercle, dans un plan décalé de l’axe principal

[Fig.5] montre la canalisation telle que creusée dans le fond du socle, avec deux portions disjointes

[Fig.6] montre la canalisation telle que creusée, avec le répartiteur dans sa position de fonctionnement

[Fig.7] montre le répartiteur au sein du couvercle, avec notamment la gorge qui permet de faire passer le fluide du répartiteur vers la deuxième portion de la canalisation

[Fig.8] montre une coupe d’après un plan perpendiculaire à l’axe principal, au niveau des nervures qui délimitent la canalisation, avec le répartiteur pris entre elles et le couvercle

[Fig.9] montre une préforme

[Fig.10] montre un récipient

[Fig.11] montre un profil spirale

[Fig.12] montre un profil de spirale pour le répartiteur

[0034] Mode de réalisation de l’invention :

[0035] Le dispositif de moulage 1 selon l’invention sert à recevoir des préformes 3 dans lesquels on injecte un fluide sous pression de sorte à venir les plaquer contre l’empreinte 7 que présente ledit dispositif de moulage 1. Ce dispositif de moulage 1 comprend au moins un socle 4, qui sert à former la partie normalement inférieure du futur récipient 2, autrement dit son fond, grâce auquel le récipient 2 repose ensuite ver- ticalement sur une surface horizontale.

[0036] Le dispositif de moulage 1 peut aussi comprendre des coquilles latérales, qui, elles, formeront les surfaces latérales du récipient 2. Le dispositif de moulage 1 est donc au moins un fond de moule mais peut comprendre d’autres éléments qui en font un moule de soufflage complet.

[0037] Quoi qu’il en soit, le dispositif de moulage 1 présente un axe central 5, qui correspond en fait à l’axe le long duquel s’étend le récipient 2 qu’il forme ; en outre, la préforme 3 est alignée autour de cet axe central 5 au sein du dispositif de moulage 1. Le dispositif de moulage 1 présente globalement une forme cylindrique autour de cet axe central 5, avec une longueur, comme il a été évoqué, qui dépend évidemment des autres composants qu’il peut éventuellement comprendre.

[0038] Le dispositif de moulage 1 comprend donc un socle 4, dans le prolongement duquel peuvent venir les coquilles, le cas échéant.

[0039] Ce socle 4 présente un empilement, le long de l’axe central 5, d’un fond 6, contre lequel viendra la préforme 3, et, contre ce fond, de l’autre côté, d’un couvercle 20. Le fond 6, qui, au niveau de sa périphérie 9 externe, a un pourtour globalement cylindrique de révolution autour de l’axe central 5, porte la surface d’empreinte 7 pour créer la forme du récipient 2. Du côté opposé à l’empreinte 7, le fond 6 présente une canalisation 10, par exemple sous la forme d’au moins une gorge. La [Fig.5] montre cette partie du fond 6 avec une canalisation 10 faite de deux gorges, chacune d’un seul tenant. Il est bien sûr possible d’imaginer plus de deux gorges distinctes. La au moins une gorge, et donc la canalisation 10, présente une forme composée, d’une part, d’arcs de cercle centrés sur l’axe central 5 et présentant un rayon qui leur est propre, et, d’autre part, de portions droites, perpendiculaires à l’axe central 5 et permettant de rejoindre l’arc d’un premier rayon à l’arc d’un second rayon. On pourrait aussi envisager une canalisation 10 avec au moins une spirale, à savoir un profil dont la distance par rapport à l’axe central 5 change sur une circonférence inférieure voire supérieure à un tour complet.

[0040] La canalisation 10, de façon générale, est aménagée essentiellement perpendiculairement à l’axe central 5, sa fonction étant de recevoir un fluide de refroidissement, qui permet de réguler la température du dispositif de moulage 1 à cet endroit, en absorbant les calories thermiques de la préforme 3, préalablement chauffée pour en faciliter le conformage.

[0041] La canalisation 10 du fond 6, en particulier lorsqu’elle est réalisée sous forme d’au moins une gorge, présente une partie arrière, qui est donc la partie proche de l’empreinte 7, la position de cette partie arrière le long de l’axe central 5 pouvant suivre globalement la forme de l’empreinte 7, pour maximiser l’échange thermique.

[0042] La canalisation sous forme d’au moins une gorge présente naturellement des parois entre les tronçons successifs de gorge, sous forme de nervures complémentaires aux rainures, et le couvercle 20 vient contre l’extrémité d’au moins une partie de ces nervures, de sorte à contribuer à fermer ainsi la canalisation 10 de façon hermétique.

[0043] Le couvercle 20 permet, entre autres choses, d’amener le fluide qui devra ensuite refroidir le fond 6, et donc d’amener le fluide dans la canalisation 10 que présente le fond 6. Il permet aussi éventuellement d’évacuer le fluide après qu’il a circulé dans la canalisation 10. Le couvercle 20 reçoit le fluide de refroidissement depuis un élément non représenté, qui se trouve au-delà du couvercle 20 dans la séquence d’empilement fond 6 puis couvercle 20 le long de l’axe central 5. Un déplacement du liquide de refroidissement à envoyer dans la canalisation 10 du fond 6 est donc aménagé au sein du couvercle 20. A cet effet le couvercle 20 présente un chemin 22 pour y faire circuler le liquide de refroidissement en direction du fond 6, et ce chemin 22 se situe à proximité de la partie centrale du dispositif de moulage 1, c’est-à-dire que le chemin 22 reste à moins de 5 centimètres de l’axe central 5, préférablement à moins de 3 centimètres. Cela permet en particulier de s’assurer que le liquide entrant dans le fond 6 le fait proche du centre, à savoir de l’axe central 5, éventuellement seulement légèrement décalé de lui comme décrit plus loin, de sorte à refroidir de façon plus intense la partie globalement centrale du fond 6 plutôt que la partie proche de la périphérie 9, ce qui est le cas quand le fluide arrive dans le fond 6 proche de la périphérie 9.

[0044] La [Fig.3] montre le chemin 22 au sein du couvercle 20, avec une partie alignée sur l’axe central 5. Cette réalisation illustre aussi l’éventualité d’un décrochement du chemin 22 perpendiculairement à l’axe central 5, puis un tronçon suivant à nouveau parallèle à l’axe central 5, déporté par rapport à cet axe. Dans la pratique, ce décrochement est obtenu en perçant depuis un bord du dispositif, donc depuis la périphérie 9, jusqu’à rejoindre la partie du chemin 22 qui est alignée sur l’axe central 5 et la dépasser pour former ledit décrochement. On comprend que la partie du perçage de l’autre côté de l’axe central 5 par rapport au décrochement ne sert pas à la circulation de fluide vers le fond 6, mais forme une impasse dans le cheminement du fluide, et ne fait donc pas partie du chemin 22. De façon générale, ne font pas partie du chemin 22 les parties de perçages utilisés pour créer ledit chemin 22 mais dans lesquelles le fluide ne peut pas circuler car elles forment une impasse.

[0045] Dans le mode de réalisation illustré ici, le dispositif de moulage 1 comprend aussi un répartiteur 14. Ce répartiteur 14 est monté pris en sandwich entre, d’un côté, le fond 6, et, de l’autre, le couvercle 20. Comme il va être expliqué, ce répartiteur 14 participe à amener le fluide depuis le chemin 22 du couvercle 22 jusque dans la canalisation 10 du fond 6 ainsi qu’à amener le fluide entre différentes portions successives de ladite canalisation 10.

[0046] Le répartiteur 14 a globalement une forme de disque ou pastille, et se positionne au niveau de l’axe central 5, entre le fond 6 et le couvercle 20. Il permet, d’une part, de conduire le liquide entrant jusque dans la canalisation 10, et, d’autre part, de relier entre elles deux portions successives de la canalisation 10.

[0047] Plus précisément, comme le montre la [Fig.3] notamment, dans un mode de réalisation possible, le répartiteur 14 présente un orifice axial 18, qui s’étend parallèlement à l’axe central 5 mais à distance de celui-ci. Cet orifice axial 18 se trouve en vis-à-vis de l’embouchure de sortie du chemin 22 creusé dans le couvercle 20 pour la circulation du liquide en direction de la canalisation 10. Cet orifice axial 18 se trouve donc lui aussi proche de l’axe central 5, à moins d’environ 3 centimètres, et contribue à amener le liquide entrant au plus proche de l’empreinte 7 grâce à un écoulement essentiellement parallèle à l’axe central 5. Cet orifice axial 18 permet au liquide de refroidissement de traverser le répartiteur 14 dans la direction de l’axe central 5 pour que le liquide de refroidissement commence son action refroidissement proche de l’axe central 5 mais légèrement décalé de ce dernier, c’est-à-dire plus proche de l’axe central 5 que de la périphérie 9.

[0048] Le répartiteur 14 comprend aussi un passage 15, pour faire circuler le liquide, plus particulièrement depuis une embouchure d’entrée 16 dudit passage 15 qui se trouve au niveau de l’axe central 5, et jusqu’à une embouchure de sortie 17 dudit passage 15 qui se trouve éloigné de l’axe central 5, voir [Fig.6]. Ce passage 15 permet de mettre en communication de fluide deux portions successives de la canalisation 10, comme il sera décrit plus loin. L’embouchure d’entrée 16 communique avec l’extrémité aval d’une première portion 11 de la canalisation 10, en étant simplement située en vis- à-vis, et l’embouchure de sortie 17 communique avec l’extrémité amont d’une deuxième portion 13 de la canalisation 10, là aussi en étant simplement en vis-à-vis.

[0049] La circulation du fluide se fait donc de la façon suivante.

[0050] Le fluide est initialement reçu par le couvercle 20 au niveau de l’axe central 5, plus précisément au niveau d’un trou de passage que présente le chemin 22 qui y est creusé, voir [Fig.3]. Ce chemin 22, qui permet au fluide de circuler au sein du couvercle 20 en direction du fond 6 s’étend à moins de 3 centimètres de l’axe central 5, ce qui permet d’augmenter l’effet refroidissant au niveau de la partie d’un disque central. En effet, ce chemin 22 débouche du couvercle 20 en étant légèrement éloigné de l’axe central 5. Le fluide circule ainsi dans ce chemin 22 et quitte le couvercle 20 sans s’être éloigné de l’axe central 5 de plus de 3 centimètres, ou au moins d’au plus 5 centimètres. Le fluide continue ensuite dans l’orifice axial 18 que présente le répartiteur 14, ledit orifice étant dans le prolongement de l’extrémité aval du chemin 22, parallèle à l’axe central 5. Le fluide reçu initialement dans le couvercle 20 dans une zone proche de l’axe central 5 s’avance donc le long de l’axe central 5 en traversant d’abord le chemin 22 creusé dans ledit couvercle 20 puis l’orifice axial 18, le tout plus proche mais non confondu avec l’axe central 5 que de la périphérie 9.

[0051] L’orifice axial 18 du répartiteur 14 est légèrement décalé de l’axe central 5, pour amener le fluide dans la canalisation 10 au niveau d’une couronne qu’elle présente autour de l’axe central 5.

[0052] Ainsi, après avoir traversé l’orifice axial 18, le fluide continue dans une première portion 11 de la canalisation 10, pour commencer sa fonction de refroidissement de l’empreinte 7. La canalisation 10, qui s’étend globalement perpendiculairement à l’axe central 5 a donc un point d’entrée pour le fluide entrant qui se trouve légèrement décalé de l’axe central 5. Ce point d’entrée forme une première zone d’entrée 12 pour une première portion 11 de la canalisation 10, voir [Fig.5]. Une fois amené par le couvercle 20 puis le répartiteur 14, le fluide arrive donc dans la canalisation 10 de refroidissement de façon légèrement éloignée de l’axe central 5. Le fluide circule donc ensuite perpendiculairement à l’axe central 5 dans la première portion 11, qui commence écartée de l’axe central 5 et finit plus proche de l’axe central 5 préférablement au niveau de l’axe central 5. Comme le laisse voir la [Fig.5], la première portion 11 s’étend sur au moins 180 degrés, et préférablement comprend un arc de cercle qui s’étend sur au moins un demi-tour, voire au moins trois quarts de tour. Cet arc de cercle peut être suivi d’une partie linéaire radiale pour amener le fluide jusqu’à l’axe central 5. On peut bien sûr envisager une forme plus sophistiquée pour la première portion 11, comme par exemple une forme de spirale, ou encore plusieurs arcs de cercle dont les rayons sont différents pour chacun, les arcs étant reliés par des parties radiales, etc. On constate que la première portion 11 est telle que le fluide y circule depuis une zone excentrée par rapport à l’axe central 5 et s’approche progressivement dudit axe central 5. On peut envisager que la fin de la première portion 11 soit au niveau de l’axe central 5, comme dans la [Fig.5], auquel cas la première portion 11 s’étend sur tout ou partie d’un disque centré sur l’axe central 5 ; on peut aussi envisager que la fin de la première portion 11 soit elle aussi éloignée de l’axe central 5, cependant plus proche de lui que ne l’est la première zone d’entrée 12, auquel cas la première portion 11 s’étend sur tout ou partie d’une couronne centrée sur l’axe central 5. La première portion 11 s’étend préférablement sur 360 degrés, et, au minimum, s’étend sur trois quarts de tour voire au moins un demi-tour, et ceci préférablement avant de s’approcher de l’axe central 5. Cela permet d’organiser le refroidissement le plus puissant, c’est-à-dire le premier, au niveau d’une bague progressivement concentrique autour de l’axe central 5.

[0053] Dans le mode de réalisation illustré en Figures 5 et 6, une fois que le fluide a terminé sa circulation autour de l’axe central 5, convergente vers lui, dans la première portion

11, il va être redirigé plus loin de l’axe central 5 que ne l’est la première zone d’entrée

12. Le fluide circule alors dans le répartiteur 14, au sein du passage 15 qui commence au niveau de l’axe central 5 avec l’embouchure d’entrée 16, s’éloigne de l’empreinte 7 par un trou le long de l’axe central 5, puis continue dans une partie divergente, visible à la [Fig.6]. Cette partie divergente commence par un tronçon radial, puis un tronçon en arc de cercle, puis un tronçon qui débouche sur la surface externe du répartiteur 14, par exemple la surface latérale. Le passage 15, qui aménage la circulation du fluide au sein du répartiteur 14, contient donc une partie qui s’étend perpendiculairement à l’axe central 5, qui permet d’éloigner le fluide de l’axe central 5 et qui se trouve plus éloignée de l’empreinte 7 que la partie de la première portion 11 qui rapproche le fluide de l’axe central 5. Ces deux parties sont au niveau de l’axe central 5, mais décalées l’une de l’autre le long de cet axe. Le passage 15 comprend donc un canal divergent de l’axe central 5, à distance de l’empreinte, alors que la canalisation comprend un canal convergent vers l’axe central 5, plus proche de l’empreinte, ces deux canaux étant dans des plans différents perpendiculaires à l’axe central 5, de sorte que le convergent est plus proche de l’empreinte 7 que le divergent.

[0054] Le fluide, après être entré dans le répartiteur 14 au niveau d’une embouchure d’entrée 16 en vis-à-vis de la sortie de la première portion 11, au niveau de l’axe central 5, sort ainsi du répartiteur 14 au niveau d’une embouchure de sortie 17, en vis- à-vis de l’entrée de la deuxième portion 13 de la canalisation 10, c’est-à-dire au niveau d’une deuxième zone d’entrée 19, située éloignée de l’axe central 5, voir la [Fig.7]. Les figures 5 et 6 laissent voir que la deuxième zone d’entrée 19 est légèrement plus éloignée de l’axe central 5 que ne l’est la première zone d’entrée 12.

[0055] Plus précisément, comme on peut le distinguer dans les figures 4 et 7, la sortie du passage 15 est globalement perpendiculaire à l’axe central 5. Une cavité 25 est creusée dans le couvercle 20, pour y recevoir alors le fluide sortant du passage 15, et le renvoyer dans la deuxième zone d’entrée 19. Cette cavité 25 forme donc une jonction fluidique entre le passage 15 au sein du répartiteur 14, et la deuxième zone d’entrée 19, et le fluide y circule globalement parallèlement à l’axe central 5. En effet, la sortie du passage 15 étant dans un plan légèrement plus éloigné de l’empreinte 7 que ne l’est la canalisation 10, la cavité 25 dans le couvercle permet de le faire remonter parallèlement à l’axe central 5 jusque dans la canalisation 10, au niveau de la deuxième zone d’entrée 19.

[0056] Comme il a été évoqué plus haut, la circulation du fluide dans la première portion 11 de la canalisation 10 se fait de façon convergente en direction de l’axe central 5 ; dans la deuxième portion 13, la circulation du fluide se fait de façon divergente en s’éloignant de l’axe central 5 depuis la deuxième zone d’entrée 19.

[0057] La deuxième portion 13 comprend alors des parties en forme d’arc de cercle et des parties radiales pour les relier. Le fluide serpente alors, dans une zone globalement perpendiculaire à l’axe central 5 en s’éloignant de l’axe central 5, compte tenu du profil de la canalisation 10. Le fluide circule ainsi jusqu’à sa position la plus éloignée de l’axe central 5, puis rejoint un canal d’évacuation 23 prévu dans le couvercle 20, qui s’étend parallèlement à l’axe central 5, pour éloigner à nouveau le fluide de la zone où est organisé le refroidissement, par une circulation le long de l’axe central 5. On comprend ainsi que, de façon générale, le refroidissement est organisé dans une zone qui s’étend perpendiculairement à l’axe central 5, que le fluide y arrive en suivant un trajet proche de l’axe central 5, puis est légèrement écarté de l’axe central 5 pour commencer son refroidissement dans la canalisation 10 depuis une zone éloignée de l’axe central 5 et en se dirigeant vers lui, puis, grâce à une circulation au niveau d’un étage parallèle, plus loin de l’empreinte 7, est renvoyé à nouveau plus loin de l’axe central 5 comme précédemment, mais pour alors continuer un refroidissement depuis cette zone éloignée mais en s’éloignant de l’axe central 5. Il se produit donc un premier refroidissement au niveau d’une couronne autour de l’axe central 5, éventuellement une couronne sur un tour complet ou une grande partie d’un tour complet autour de l’axe central 5, puis un refroidissement d’une partie comprise à l’intérieur de cette couronne, puis une partie à l’extérieur de cette couronne.

[0058] Bien entendu, plusieurs telles séquences peuvent être imaginées : plusieurs refroidissements convergents et/ou plusieurs refroidissement divergents.

[0059] L’invention met ainsi en œuvre un procédé qui peut être décrit comme suit.

[0060] Le refroidissement du dispositif de moulage 1 se fait en amenant le liquide de refroidissement, généralement de l’eau ou du glycol, dans une canalisation 10 sous forme de serpentin, aménagée, c’est-à-dire creusée à une courte distance de l’empreinte 7, contre laquelle va venir la préforme 3 préalablement chauffée. Le refroidissement se fait donc en faisant circuler le liquide proche de l’empreinte 2, et, de façon préalable, le fluide est amené proche de l’empreinte en circulant le long de l’axe central 5, proche de lui. Ainsi, dans la séquence de refroidissement, le fluide commence à refroidir le socle 4 à une distance légèrement éloignée de l’axe central 5, circule autour de l’axe central 5 puis s’en rapproche jusqu’à éventuellement l’atteindre. Après cette première étape de refroidissement, qui se fait grâce à la première portion 11 de la canalisation 10, le fluide de refroidissement continue son refroidissement depuis une zone qui est à peu près aussi distante de l’axe central 5 que ne l’était la zone du début de refroidissement, et en direction de la périphérie 9, donc le contour externe du dispositif de moulage 1. La canalisation 10 permet un refroidissement qui est donc organisé de part et d’autre d’un cercle centré sur l’axe central 5. Dans un premier temps, en circulant dans la première portion 11 aménagée à l’intérieur de ce cercle, le fluide refroidit l’intérieur de ce cercle, en commençant par une partie qui forme au moins une grande part de la périphérie de ce cercle, puis en continuant vers l’axe central 5. Puis le fluide, en circulant ensuite dans la deuxième portion 13, refroidit l’extérieur de ce cercle, en commençant proche dudit cercle et en s’en éloignant progressivement en direction de la périphérie. Ce cercle, qui délimite donc la première période de refroidissement, à l’intérieur, et la deuxième période de refroidissement, à l’extérieur, se trouve entre l’axe central 5 et la périphérie 9. En circulant d’abord le long de la circonférence du cercle sur au moins la moitié voire trois quarts d’un tour avant de se diriger vers l’axe central 5, le refroidissement commence donc par une couronne ou bague à distance de l’axe central 5, avant de continuer vers l’intérieur jusqu’à l’axe central 5. Dans la partie intérieure du cercle, le fluide n’a pas de mouvement dirigé du centre vers l’extérieur, ce qui garantit que la zone de l’empreinte 7 au niveau de la périphérie de ce cercle est bien la zone qui subit le refroidissement le plus important.

[0061] En particulier, dans le cas où l’empreinte 7 a une forme pétaloïde, donc avec des creux globalement d’extension radiale et répartis le long de la circonférence, autour d’une partie centrale à partir de laquelle ces creux s’étendent, le cercle qui délimite la première portion 11 à l’intérieur et la deuxième portion 13 à l’extérieur se trouve proche de la zone de transition entre la partie centrale et les creux pour le fond pétaloïde. Ce cercle, et donc la couronne de premier refroidissement définie par sa circonférence, est donc tel que les creux de formation pétaloïde se trouvent en grande partie en dehors du cercle. On refroidit donc d’abord une couronne au-delà de laquelle se trouvent l’extrémité des creux formant ensuite l’assise d’un fond pétaloïde. Le refroidissement de la partie pétaloïde se fait après le refroidissement de la partie centrale, lui-même ayant lieu après le refroidissement d’une boucle entière ou presque. Le refroidissement se fait donc sur une bague, puis de façon convergente, puis depuis façon divergente depuis la même bague.

[0062] Lors du soufflage de la préforme 3, le sommet 24 est étiré au moins dans une direction perpendiculaire à l’axe central 5, puisque tant le diamètre que la longueur de la préforme 3 sont significativement plus faibles que pour le récipient 2. La base 8 du récipient 2 a alors une zone centrale amorphe, peu étirée, qui est suivie radialement par une zone périphérique orientée, qui a, elle, subi un étirage beaucoup plus important. De façon avantageuse, le cercle qui délimite à l’intérieur la première portion 11 et à l’extérieur la deuxième portion 13 se trouve au niveau de la transition entre la zone centrale amorphe et la zone périphérique orientée de la base 8 du récipient 2 ensuite obtenu. On refroidit donc l’empreinte 7 d’abord au niveau de la fin de la zone centrale amorphe et du début de la zone périphérique orientée, plutôt qu’au niveau de l’axe central 5 ou la périphérie 9.

[0063] Ainsi, avantageusement, la première portion 11 peut s’étendre à l’intérieur d’un cercle dont le rayon vaut entre un tiers et la moitié de la distance, par rapport à l’axe central 5, du point le plus bas de l’empreinte 7, qui contribue donc à former l’assise du récipient 2 au niveau de sa base 8. L’arc de la première portion 11 se trouve donc pos- siblement, par rapport à l’axe central 5, à une distance qui vaut entre un tiers et la moitié de la distance, par rapport à l’axe central 5, des points les plus profonds de l’empreinte 7, ces points formant par la suite l’assise du récipient 2.

[0064] Les figures 11 et 12 montrent des profils de type spirale. La [Fig.11] montre ainsi un fond 6 dont la première portion 11 de la canalisation 10 a une forme de spirale. Ladite première portion 11 commence donc au niveau de la première zone d’entrée 12 qui est éloignée de l’axe central 5, comme il a déjà été expliqué, puis, se rapproche progressivement de l’axe central 5. Ici, l’arc de la première portion 11 se rapproche donc aussi progressivement de l’axe central 5. Autrement dit, de façon générale, l’arc de la première portion 11 peut lui aussi faire s’approcher le fluide de l’axe central 5 tout en tournant autour dudit axe central 5. Comme le montre cette figure, l’extrémité aval de la première portion 11, donc l’embouchure d’entrée 16, est là aussi au niveau de l’axe central 5. De façon générale, la première portion 11, depuis son extrémité amont, donc la zone d’entrée 12, tourne autour et à distance de l’axe central 5 sur au moins un demi-tour voire trois quart de tour voire plus d’un tour dans le cas d’une spirale, avant d’arriver au niveau dudit axe central 5 à son extrémité aval, donc au niveau de l’embouchure d’entrée 16.

[0065] La [Fig.12] montre un répartiteur 14 dont le passage 15 a une forme de spirale, parcourue par le liquide dans une direction divergente. Par analogie, le fluide circule de façon convergente dans la première portion 11 en forme de spirale de la [Fig.l 1].

[0066] La [Fig.12] montre l’aménagement, avec une configuration de spirale, de l’embouchure de sortie 17 à la périphérie du répartiteur 14, de l’embouchure d’entrée 16 au niveau de l’axe central 5, et de l’orifice axial 18 décalé par rapport à l’axe central. La configuration en spirale du passage 15 permet au fluide ou liquide de refroidissement de circuler de façon continue depuis l’embouchure d’entrée 16 jusqu’à l’embouchure de sortie 17, tout en évitant les perturbations d’écoulement qui seraient autrement provoquées par des angles droits.

[0067] De façon préférée, les sens d’écoulement du fluide sont inverses entre, d’une part, l’écoulement essentiellement convergent qui a lieu dans la première portion 11, et, d’autre part, l’écoulement essentiellement divergent qui a lieu dans le passage 15, et ce que les profils soient courbes et continus comme avec des spirales ou avec plutôt discontinus comme avec des angles droits. Plus précisément, la première portion 11 peut amener le fluide à se rapprocher de l’axe central 5 en circulant autour de lui dans le sens des aiguilles d’une montre, alors que le passage 15 peut amener le fluide à s’éloigner de l’axe central 5 en circulant autour de lui dans le sens des aiguilles d’une montre. Il est préférable que les sens soient inversés entre, d’une part, le cheminement proche de l’empreinte 7, dans la première portion 11, et, d’autre part, le cheminement à un étage plus éloigné de l’empreinte 7, là où se trouve le passage 15, car cela permet une meilleure répartition de l’effort de refroidissement.

[0068] Bien que l’invention ait été décrite en référence à des modes de réalisation préférés, il est envisageable de combiner ensemble tout ou partie de leurs caractéristiques ici identifiées.