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Title:
COSMETIC COMPOSITION COMPRISING A MIXTURE OF POLYMERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/047630
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a composition comprising, in a physiologically acceptable medium, at least a first polymer having an average mole weight less than 100000, including: a) a polymeric skeleton with repeat hydrocarbon units provided with at least a haeteroatom; and optionally b) at least a pendent fatty chain and/or at least a terminal fatty chain optionally functionalised, having 6 to 120 carbon atoms and being bound to said hydrocarbon units, and a dispersion of particles of a second film-forming polymer insoluble in said medium. The invention is applicable to make-up and care of keratinous materials.

Inventors:
COLLIN NATHALIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/003940
Publication Date:
June 20, 2002
Filing Date:
December 11, 2001
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
COLLIN NATHALIE (FR)
International Classes:
A61K8/30; A61K8/00; A61K8/06; A61K8/31; A61K8/34; A61K8/35; A61K8/37; A61K8/72; A61K8/73; A61K8/81; A61K8/85; A61K8/87; A61K8/88; A61K8/89; A61K8/891; A61K8/92; A61K8/97; A61Q1/00; A61Q1/02; A61Q1/04; A61Q1/10; A61Q1/12; A61Q3/02; A61Q5/00; C08L101/00; C08L101/02; (IPC1-7): A61K7/032; A61K7/48
Domestic Patent References:
WO1995015741A11995-06-15
Foreign References:
FR2785179A12000-05-05
US5783657A1998-07-21
US3645705A1972-02-29
US3148125A1964-09-08
US5500209A1996-03-19
US5998570A1999-12-07
EP0847752A11998-06-17
EP0557196A11993-08-25
EP1048282A12000-11-02
EP0923928A11999-06-23
EP0930060A11999-07-21
EP0749747A11996-12-27
EP0749746A11996-12-27
Attorney, Agent or Firm:
Kromer, Christophe (rue Bertrand Sincholle Clichy Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un premier polymère de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique, ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante et/ôu au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, et une dispersion de particules d'un deuxième polymère filmogène insoluble dans ledit milieu.
2. Composition selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la masse mo laire moyenne du premier polymère est inférieure à 50 000.
3. Composition selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que les motifs à hétéroatome du premier polymère comportent un atome d'azote.
4. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les motifs à hétéroatome du premier polymère sont des groupes amides.
5. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les chaînes grasses représentent de 40 à 98 % et mieux de 50 à 95 % du nombre total des motifs à hétéroatome et des chaînes grasses.
6. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les chaînes grasses pendantes sont liées directement à l'un au moins desdits hétéroatomes.
7. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un premier polymère de polyamide de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique ayant des mo tifs répétitifs amide, et b) éventuellement au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, ayant de 8 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs amide, et une dis persion de particules d'un deuxième polymère filmogène insoluble dans ledit mi lieu.
8. Composition selon la revendication précédente, caractérisée par le fait que les chaînes grasses représentent de 40 à 98 % du nombre total des motifs amide et des chaînes grasses.
9. Composition selon la revendication 7 ou 8, caractérisée par le fait que les chaî nes grasses représentent de 50 à 95 % du nombre total des motifs amide et des 10 chaînes grasses.
10. Composition selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisée par le fait que les chaînes grasses pendantes sont liées directement à l'un au moins des atomes d'azote des motifs amide.
11. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la masse molaire moyenne du premier polymère va de 1000 à 100 000, de préférence de 1000 à 50 000, et mieux de 1 000 à 30 000.
12. 20 12.
13. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la masse molaire moyenne en poids du premier polymère filmogène va de 2 000 à 20 000, et de préférence de 2 000 à 10 000.
14. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la ou les chaînes grasses terminales sont liées au squelette par des grou pes de liaison.
15. Composition selon la revendication 13, caractérisée par le fait que les groupes de liaison sont des groupes ester.
16. 30 15. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la ou les chaînes grasses ont de 12 à 68 atomes de carbone.
17. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le premier polymère est choisi parmi les polymères de formule (I) suivante et leurs mélanges : dans laquelle n désigne un nombre de motifs amide tel que le nombre de groupes ester réprésente de 10 % à 50 % du nombre total des groupes ester et amide ; R1 est à chaque occurrence indépendamment un groupe alkyle ou alcényle ayant au moins 4 atomes de carbone ; R2 représente à chaque occurrence indépendam ment un groupe hydrocarboné en C4 à C42 à condition que 50 % des groupes R2 représentent un groupe hydrocarboné en C30 à C42 ; R3 représente à chaque oc currence indépendamment un groupe organique pourvus d'au moins 2 atomes de carbone, d'atomes d'hydrogène et optionnellement d'un ou plusieurs atomes d'oxygène ou d'azote ; et R4 représente à chaque occurrence indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Ci à C10 ou une liaison directe à R3 ou un autre R4 de sorte que l'atome d'azote auquel sont liés à la fois R3 et R4 fasse par tie d'une structure hétérocyclique définie par R4NR3, avec au moins 50 % des R4 représentant un atome d'hydrogène.
18. Composition selon la revendication précédente, caractérisée par le fait que R est un groupe alkyle en C12 à C22.
19. Composition selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisée par le fait que R2 sont des groupes ayant de 30 à 42 atomes de carbone.
20. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le premier polymère est présent en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,05 % à 5 % en poids, et mieux allant de 0,1 % à 3 % en poids.
21. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait que le deuxième polymère filmogène est choisi dans le groupe formé par les polymères radicalaires, les polycondensats, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges.
22. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait que le deuxième polymère filmogène est choisi dans le groupe formé par les polymères vinyliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polymè res cellulosiques.
23. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait qu'elle comprend une phase aqueuse.
24. Composition selon la revendication 22, caractérisée par le fait que la phase aqueuse comprend de l'eau et éventuellement un solvant organique miscible à l'eau.
25. Composition selon la revendication 23, caractérisée par le fait que le solvant organique miscible à l'eau est choisi dans le groupe formé par les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone, les cétones en C3C4, les aldéhydes en C2C4.
26. Composition selon la revendication 23 ou 24, caractérisée par le fait que le solvant organique miscible à l'eau est choisi dans le groupe formé par l'éthanol, l'isopropanol, le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3butylène glycol, le dipro pylône glycol.
27. Composition selon l'une quelconque des revendications 23 à 25, caractérisée par le fait qu'elle comprend de l'eau en une teneur allant de 5 % à 90 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
28. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait que le deuxième polymère filmogène est présent sous la forme de particules dispersées dans une phase aqueuse.
29. Composition selon l'une quelconque des revendications 22 à 27, caractérisée par le fait que la phase aqueuse comprend un polymère filmogène additionnel hy drosoluble.
30. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté 10 risée par le fait qu'elle comprend une phase grasse liquide.
31. Composition selon la revendication 29, caractérisée par le fait que la phase grasse liquide comprend une huile choisie dans le groupe formé par les huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, seules ou en mélange.
32. Composition selon la revendication 29 ou 30, caractérisée par le fait qu'elle comprend une huile volatile à température ambiante.
33. 20 32.
34. Composition selon l'une quelconque des revendications 29 à 31, caractérisée par le fait qu'elle comprend une huile volatile choisie parmi les huiles volatiles hy drocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone.
35. Composition selon la revendication 31 ou 32, caractérisée par le fait que l'huile volatile est présent en une teneur allant de de 0,1 % à 98 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 65 %. t.
36. Composition selon l'une quelconque des revendications 29 à 33, caractérisée par le fait que la phase grasse liquide est présente en une teneur allant de 2 % à 30 98 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 85 % en poids.
37. Composition selon l'une quelconque des revendications 1 à 34, caractérisée par le fait que le deuxième polymère filmogène est présent sous la forme de parti cules dispersées dans une phase grasse liquide et stabilisées en surface.
38. Composition selon la revendication 35, caractérisée par le fait que les particu les de polymères sont stabilisées par un stabilisant choisi parmi les polymères sé quencés, les polymères greffés, les polymères statistiques et leurs mélanges.
39. Composition selon la revendication 36, caractérisée par le fait que le stabil 10 sant est un polymère bloc greffé ou séquencé, comprenant au moins un bloc ré sultant de la polymérisation de monomères éthyléniques comportant une ou plu sieurs liaisons éthylénique éventuellement conjuguées et au moins un bloc d'un polymère styrénique.
40. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait que le deuxième polymère filmogène est présent en une teneur allant de 0,1 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 % à 45 % en poids.
41. 20 39.
42. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait que la taille des particules du deuxième polymère filmogène va de 5 nm à 600 nm, et de préférence de 20 nm à 300 nm.
43. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté risée par le fait qu'elle contient au moins une cire.
44. Composition selon la revendication 40, caractérisée par le fait qu'elle contient au moins une cire ayant une température de fusion supérieure à 30°C et allant jusqu'à 120 °C.
45. 30 42. Composition selon la revendication 40 ou 41, caractérisée par le fait qu'elle contient une cire choisie dans le groupe formé par la cire d'abeilles, la cire de la noline, les cires d'insectes de Chine, la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac, la cire de montan, les cires microcristallines, les cires de paraffine, les ozokérites, la cire de cérésine, la cire de lignite, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de FisherTropsch, les esters d'acides gras et les glycérides concrets à 40°C, les cires obtenues par hydrogéna tion catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéai res ou ramifiées, en C8C32, les cires de silicone, les cires fluorées, et leurs mé langes.
46. Composition selon l'une quelconque des revendications 40 à 42, caractérisée 10 par le fait que la cire est présente en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 30 % en poids, et mieux de 1 % à 20 % en poids.
47. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle contient, en outre, au moins une matière colorante.
48. Composition selon la revendication 44, caractérisée par le fait que la matière colorante est choisie parmi les pigments, les nacres, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
49. 20 46. Composition selon la revendication 44 ou 45, caractérisée par le fait que la matière colorante est présente à raison de 0,01 à 50 % du poids total de la com position, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids.
50. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle constitue une composition de soin ou de maquillage des matières kéra tiniques.
51. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le 30 fait qu'elle contient au moins un additif choisi parmi les antioxydants, les charges, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, les épaississants, les actifs cos métiques ou dermatologiques, et leurs mélanges.
52. Composition selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de mascara, d'eyeliner, de produit pour les sour cils, de produit pour les lèvres, de fard à joues ou à paupières, de fond de teint, de produit de maquillage du corps, de produit anticernes, de vernis à ongles, de pro duit de soin de la peau, de produit pour les cheveux.
53. Mascara comprenant une composition selon l'une quelconque des revendica tions 1 à 49.
54. 10 51.
55. Procédé cosmétique de maquillage ou de soin des matières kératiniques des êtres humains, comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une com position cosmétique conforme à l'une des revendications 1 à 49.
56. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des revendications 1 à 49 pour l'obtention d'un dépôt adhérent sur les matières kératiniques et/ou un ma quillage rapide des matières kératiniques.
57. Utilisation d'un mascara selon la revendication 52 pour épaissir rapidement et/ou allonger les cils.
58. 20 54. Utilisation, dans une composition physiologiquement acceptable, de l'association d'au moins un premier polymère de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000 et mieux inférieure à 50 000, comportant a) un sque lette polymérique ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et b) éventuellement au moins une chaîne grasse pen dante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnali sées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbo nés, et d'au moins une dispersion de particules un deuxième polymère filmogène insoluble dans ledit milieu, pour l'obtention d'un dépôt adhérent sur les matières 30 kératiniques et/ou d'un maquillage rapide des matières kératiniques et/ou pour épaissir rapidement et/ou allonger les cils.
59. Utilisation selon la revendication 54, caractérisée par le fait que le polymère est un polyamide comportant des groupements terminaux à groupe ester com portant une chaîne hydrocarbonée ayant de 10 à 42 atomes de carbone.
60. Utilisation selon la revendication 54 ou 55, caractérisée par le fait que le pre mier polymère a une masse moléculaire moyenne en poids allant de 1 000 à 30 000.
Description:
Composition cosmétique comprenant un mélange de polymères La présente invention se rapporte à une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, une dispersion de particules de polymère filmo- gène et un polymère à hétéroatome spécifique, destinée en particulier au domaine cosmétique. L'invention se rapporte également à un procédé de maquillage ou de soin cosmétiques des matières kératiniques. La composition et le procédé de ma- quillage ou de soin selon l'invention sont plus particulièrement destinés aux matiè- res kératiniques d'êtres humains telles que la peau (y compris du cuir chevelu), les 10 ongles, les fibres kératiniques, notamment sensiblement longitudinales, telles que les cils, les sourcils et les cheveux. Plus spécialement, l'invention porte sur un mascara.

La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme de composition de revêtement des cils (notamment de mascara), d'eye-liner, de produit pour les sourcils, de produit pour les lèvres, de fard à joues ou à paupières, de fond de teint, de produit de maquillage du corps, de produit anti-cernes, de vernis à on- gles, de produit de soin de la peau, y compris du cuir chevelu, de produit pour les cheveux (mascara pour cheveux, spray).

20 La composition de maquillage peut également être appliquée sur les accessoires de maquillage (support) comme les, faux cils, postiches, perruques, faux ongles ou encore sur des pastilles ou patchs adhérents sur la peau ou les lèvres (du type mouches).

Les compositions de revêtement des cils, appelées mascara, comprennent géné- ralement, de façon connue, au moins une cire sous la forme d'émulsion cire-dans- eauet au moins un polymère filmogène pour déposer un film de maquillage sur les cils et gainer ces derniers, comme le décrit par exemple le document WO-A- 30 95/15741. Les utilisatrices attendent pour ces produits de bonnes propriétés cos- métiques telles que l'adhérence sur les cils, un allongement ou un recourbement des cils, ou bien encore une bonne tenue du mascara dans le temps, notamment une bonne résistance aux frottements par exemple des doigts ou des tissus (mou- choirs, serviettes).

Toutefois, avec ces compositions, les propriétés de maquillage comme le gainage, l'allongement ou le recourbement des cils sont obtenus lorsqu'une quantité im- portante de produit est déposée sur les cils à l'aide d'un applicateur, telle qu'une brosse à mascara. Lorsque la composition n'adhère pas bien sur les cils, l'utilisa- trice doit appliquer plusieurs fois la brosse imprégnée de produit sur les cils, ce qui demande de consacrer un certain temps pour se maquiller et obtenir les résultats de maquillage souhaités. Or ce temps peut être perçu comme beaucoup trop long par les utilisatrices pressées. Un besoin existe donc de disposer de mascaras < 10 permettant d'obtenir rapidement et facilement le maquillage attendu.

Le but de la présente invention est de disposer d'une composition de maquillage des matières kératiniques, notamment des fibres kératiniques tels que les cils, s'appliquant facilement sur les matières kératiniques et conduisant rapidement à un maquillage présentant de bonnes propriétés cosmétiques.

Les inventeurs ont constaté de façon surprenante que l'utilisation d'un polymère à hétéroatome particulier dans une composition comprenant des particules d'un po- lymère filmogène dipsersées dans le milieu de la composition permet d'améliorer 20 les propriétés d'adhérence de la composition sur les matières kératiniques, no- tamment sur les fibres kératiniques comme les cils. La composition s'applique fa- cilement sur les matières kératiniques et permet de déposer rapidement la com- position en quantité suffisante pour obtenir un maquillage présentant les proprié- tés cosmétiques attendues. En particulier, on obtient rapidement un dépôt épais du maquillage sur les matières kératiniques ce qui évite aux utilisatrices d'appli- quer trop longtemps la composition sur les matières kératiniques.

Ainsi, pour un mascara, on obtient un maquillage qui épaissit rapidement les fibres kératiniques, notamment les cils ; on constate ainsi une charge instantanée des cils. De plus, le mascara confère un bon allongement aux cils maquillés.

30 De façon plus précise, l'invention a pour objet une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un premier polymère de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique, ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, et une disper- sion de particules d'un deuxième polymère filmogène insoluble dans ledit milieu.

L'invention a également pour objet un procédé cosmétique de maquillage ou de soin des matières kératiniques des êtres humains comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition telle que définie précédemment. De pré- férence, le procédé s'applique aux fibres kératiniques seniblement longitudinales, 10 comme les cils, les cheveux, les sourcils) et plus spécialement aux cils.

L'invention a encore pour objet l'utilisation d'une composition telle que définie pré- cédemment pour l'obtention d'un dépôt adhérent et/ou d'un maquillage rapide sur les matières kératiniques.

L'invention a pour autre objet l'utilisation d'un mascara comprenant une composi- tion telle que définie précédemment pour épaissir rapidement et/ou allonger les cils.

20 L'invention a également pour objet l'utilisation, dans une composition physiologi- quement acceptable, de l'association d'au moins un premier polymère de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000 et mieux inférieure à 50 000, comportant a) un squelette polymérique ayant des motifs de répétition hydrocar- bonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et b) éventuellement au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuelle- ment fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, et d'au moins une dispersion de particules un deuxième polymère filmogène insoluble dans ledit milieu, pour l'obtention d'un dépôt adhé- rent sur les matières kératiniques et/ou d'un maquillage rapide des matières kéra- 30 tiniques et/ou pour épaissir rapidement et/ou allonger les cils.

Par milieu physiologiquement acceptable, on entend un milieu non toxique et sus- ceptible d'être appliquée sur la peau, les phanères ou les lèvres d'êtres humains, comme un milieu cosmétique.

Par"chaînes fonctionnalisées"au sens de l'invention, on entend une chaîne alkyle comportant un ou plusieurs groupes fonctionnels ou réactifs notamment choisis parmi les groupes amides, hydroxyle, éther, oxyalkylène ou polyoxyalkylène, ha- logène, dont les groupes fluorés ou perfluorés, ester, siloxane, polysiloxane. En outre, les atomes d'hydrogène d'une ou plusieurs chaînes grasses peuvent être substituées au moins partiellement par des atomes de fluor.

Selon l'invention, ces chaînes peuvent être liées directement au squelette polymé- rique ou via une fonction ester ou un groupement perfluoré.

Par"polymère", on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, et de préférence au moins 3 motifs de répétition.

Par"motifs de répétition hydrocarbonés", on entend au sens de l'invention un motif comportant de 2 à 80 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 60 atomes de carbone, portant des atomes d'hydrogène et éventuellement des atomes d'oxy- gène, qui peut être linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé. Ces motifs comprennent, en outre, chacun de un à plusieurs hétéroatomes avantageusement non pendants et se trouvant dans le squelette polymérique. Ces hétéroatomes sont choisis parmi les atomes d'azote, de soufre, de phosphore et leurs associa- tions, associés éventuellement à un ou plusieurs atome d'oxygène. De préférence, les motifs comportent au moins un atome d'azote en particulier non pendant. Ces motifs comportent, en outre, avantageusement, un groupe carbonyle.

Les motifs à hétéroatome sont en particulier des motifs amide formant un sque- lette du type polyamide, des motifs carbamate et/ou urée formant un squelette polyuréthane, polyurée et/ou polyurée-uréthane. De préférence, ces motifs sont des motifs amide. Avantageusement, les chaînes pendantes sont liées directe- ment à l'un au moins des hétéroatomes du squelette polymérique.

Le premier polymère peut comprendre entre les motifs hydrocarbonés des motifs siliconés ou des motifs oxyalkylénés.

En outre, le premier polymère de la composition de l'invention comprend avanta- geusement de 40 à 98 % de chaînes grasses par rapport au nombre total des mo- tifs à hétéroatome et des chaînes grasses et mieux de 50 à 95 %. La nature et la proportion des motifs à hétéroatome est fonction de la nature de la phase grasse et est en particulier similaire à la nature polaire de la phase grasse. Ainsi, plus les motifs à hétéroatome sont polaires et en proportion élevée dans le premier poly- mère, ce qui correspond à. la présence de plusieurs hétéroatomes, plus le premier polymère a de l'affinité avec les huiles polaires. En revanche, plus les motifs à hétéroatome sont peu polaires voire apolares ou en proportion faible, plus le pre- mier polymère a de l'affinité avec les huiles polaires.

Le premier polymère est avantageusement un polyamide. Aussi, l'invention a également pour objet une composition contenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un premier polymère de polyamide de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique, ayant des motifs répétitifs amide, et b) éventuellement au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne terminale éventuellement fonctionna- lisées, ayant de 8 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs amide, et une dispersion de particules d'un deuxième polymère filmogène insoluble dans leditmilieu.

De préférence, les chaînes grasses pendantes sont liées à l'un au moins des ato- mes d'azote des motifs amide du premier polymère.

En particulier, les chaînes grasses de ce polyamide représentent de 40 à 98 % du nombre total des motifs amide et des chaînes grasses, et mieux de 50 à 95 %.

Avantageusement, le premier polymère, et en particulier le polyamide, de la com- position selon l'invention présente une masse moléculaire moyenne en poids infé- rieure à 100 000 (notamment allant de 1000 à 100 000), en particulier inférieure à 50 000 (notamment allant de 1000 à 50 000), et plus particulièrement allant de 1000 à 30 000, de préférence de 2000 à 20 000, et mieux de 2000 à 10 000.

Le premier polymère, et en particulier le polyamide, est non soluble dans l'eau, notamment à 25 °C. En particulier, il ne comporte pas de groupe ionique.

Comme premiers polymères préférés utilisables dans l'invention, on peut citer les polyamides ramifiés par des chaînes grasses pendantes et/ou des chaînes gras- ses terminales ayant de 6 à 120 atomes de carbone et mieux de 8 à 120 et no- tamment de 12 à 68 atomes de carbone, chaque chaîne grasse terminale étant liée au squelette polyamide par au moins un groupe de liaison en particulier ester.

De préférence, ces polymères comportent une chaîne grasse à chaque extrémité du squelette polymérique et en particulier du squelette polyamide. Comme autre groupe de liaison on peut citer les groupes éther, amine, urée, uréthane, thioester, thiurée, thiouréthane.

Ces premiers polymères sont de préférence des polymères résultant d'une poly- condensation entre un diacide carboxylique ayant au moins 32 atomes de carbone (ayant notamment de 32 à 44 atomes de carbone) avec une amine choisie parmi les diamines ayant au moins 2 atomes de carbone (notamment de 2 à 36 atomes de carbone) et les triamines ayant au moins 2 atomes de carbone (notamment de 2 à 36 atomes de carbone. Le diacide est de préférence un dimère issu d'acide gras à insatur, ation éthylénique ayant au moins 16 atomes de carbone, de préfé- rence de 16 à 24 atomes de carbone, comme l'acide oléique, linoléique ou linolé- nique. La diamine est de préférence l'éthylène diamine, l'hexylène diamine, l'hexaméthylène diamine. La triamine est par exemple l'éthylène triamine. Pour les polymères comportant un ou 2 groupements d'acide carboxylique terminaux, il est avantageux de les estérifier par un monoalcool ayant au moins 4 atomes de car- bone, de préférence de 10 à 36 atomes de carbone et mieux de 12 à 24 et encore mieux de 16 à 24, par exemple 18 atomes de carbone.

Ces polymères sont plus spécialement ceux décrits dans le document US-A- 5783657 de la société Union Camp. Chacun de ces polymères satisfait notam- ment à la formule (I) suivante :

dans laquelle n désigne un nombre entier de motifs amide tel que le nombre de groupes ester représente de 10 % à 50 % du nombre total des groupes ester et amide ; R1 est à chaque occurrence indépendamment un groupe alkyle ou alcé- nyle ayant au moins 4 atomes de carbone et notamment de 4 à 24 atomes de car- bone ; R2 représente à chaque occurrence indépendamment un groupe hydrocar- boné en C4 à C42 à condition que 50 % des groupes R2 représentent un groupe hydrocarboné en C30 à C42 ; R3 représente à chaque occurrence indépendamment un groupe organique pourvu d'au moins 2 atomes de carbone, d'atomes d'hydrogène et optionnellement d'un ou plusieurs atomes d'oxygène ou d'azote ; et R4 représente à chaque occurrence indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Ci à C10 ou une liaison directe à R3 ou à un autre R4 de sorte que l'atome d'azote auquel sont liés à la fois R3 et R4 fasse partie d'une structure hétérocyclique définie par R4-N-R3, avec au moins 50 % des R4 représentant un atome d'hydrogène.

Dans le cas particulier de la formule (I), les chaînes grasses terminales éventuel- lement fonctionnalisées au sens de ('invention sont des chaînes terminales liées au dernier hétéroatome, ici l'azote, du squelette polyamide.

En particulier, les groupes ester de la formule (I), qui font partie des chaînes gras- ses terminales et/ou pendantes au sens de l'invention, représentent de 15 à 40 % du nombre total des groupes ester et amide et mieux de 20 à 35 %. De plus, n re- présente avantageusement un nombre entier allant de 1 à 5 et mieux supérieur à 2. De préférence, R'est un groupe alkyle en C12 à C22 et de préférence en C16 à C22. Avantageusement, R peut être un groupe hydrocarboné (alkylène) en C10 à C42. De préférence, 50 % au moins et mieux au moins 75 % des R2 sont des groupes ayant de 30 à 42 atomes de carbone. Les autres R2 sont des groupes

hydrogénés en C4 à C19 et même en C4 à C12. De préférence, R3 représente un groupe hydrocarboné en C2 à C36 ou un groupe polyoxyalkyléné et R4 représente un atome d'hydrogène. De préférence, R3 représente un groupe hydrocarboné en C2 à C12.

Les groupes hydrocarbonés peuvent être des groupes linéaires, cycliques ou ra- mifiés, saturés ou insaturés. Par ailleurs, les groupes alkyle et alkylène peuvent être des groupes linéaires ou ramifiés, saturés ou non.

En général, les polymères de formule (I) se présentent sous forme de mélanges de polymères,. ces mélanges pouvant en outre contenir un produit de synthèse correspondant à un composé de formule (I) où n vaut 0, c'est-à-dire un diester.

A titre d'exemple de premiers polymères selon l'invention, on peut citer les pro- duits commerciaux vendus par la société Arizona Chemical sous les noms Uni- clear 80 et Unclear 100. Ils sont vendus respectivement sous forme de gel à 80 % (en matière active) dans une huile minérale et à 100 % (en matière active). Ils ont un point de ramollissement de 88 à 94°C. Ces produits commerciaux sont un mélange de copolymères d'un diacide en C36 condensé sur l'éthylène diamine, de masse moléculaire moyenne en poids d'environ 6000. Les groupes ester termi- naux résultent de l'estérification des terminaisons d'acide restantes par l'alcool cétylique, stéarylique ou leurs mélanges (appelés aussi alcool cétylstéarylique).

Comme premier polymère utilisable dans l'invention, on peut encore citer les rési- nes polyamides résultant de la condensation d'un acide di-carboxylique aliphati- que et d'une diamine (incluant les composés ayant plus de 2 groupes carbonyle et 2 groupes amine), les groupes carbonyle et amine de motifs unitaires adjacents étant condensés par une liaison amide. Ces résines polyamides sont notamment celles commercialisées sous la marque Versamid@ par les sociétés General Mills, Inc. et Henkel Corp. (Versamid 930,744 ou 1655) ou par la société Olin Mathie- son Chemical Corp., sous la marque OnamidQ3 notamment Onamid S ou C. Ces résines ont une masse moléculaire moyenne en poids allant de 6000 à 9000. Pour plus d'information sur ces polyamides, on peut se référer aux documents US-A-

3645705 et US-A-3148125. Plus spécialement, on utilise les Versamid@ 930 ou 744.

On peut aussi utiliser les polyamides vendus par la société Arizona Chemical sous les références Uni-Rez (2658,2931,2970,2621,2613,2624,2665,1554,2623, 2662) et le produit vendu sous la référence Macromelt 6212 par la société Henkel.

Pour plus d'information sur ces polyamides, on peut se référer au document US-A- 5500209.

Il est aussi possible d'utiliser des résines de polyamides issues de légumes comme celles décrites dans les brevets US-A-5783657 et US-A-5998570.

Le premier polymère présent dans la composition selon l'invention a avantageu- sement une température de ramollissement supérieure à 65°C et pouvant aller jusqu'à 190°C. De préférence, il présente une température de ramollissement al- lant de 70 à 130°C et mieux de 80 à 105°C. Le premier polymère est en particu- lier un polymère non cireux.

De préférence, le premier polymère selon l'invention répond à la formule (I) men- tionnée précédemment. Ce premier polymère présentent du fait de leur (s) chaîne (s) grasse (s), une bonne solubilité dans les huiles et donc conduisent à des compositions macroscopiquement homogènes même avec un taux élevé (au moins 25%) de polymère, contrairement à des polymères exempts de chaîne grasse.

Le premier polymère peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la com- position, de préférence allant de 0,05 % à 5 % en poids, et mieux allant de 0,1 % à 3 % en poids.

La composition selon l'invention peut comprendre une phase grasse pouvant comprendre des corps gras choisis parmi les huiles, les solvants organiques, les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. La phase grasse peut former une

phase continue de la composition. En particulier, la composition selon l'invention peut être anhydre.

La phase grasse peut notamment être constituée de toute huile physiologique- ment acceptable et en particulier cosmétiquement acceptable, notamment choisie parmi les huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, seules ou en mélange, dans la mesure où elles forment un mélange homogène et stable et où elles sont compatibles avec l'utilisation envisagée.

La phase grasse totale de la composition, qui peut être une phase grasse liquide, peut représenter de 2 % à 98 % en poids, par rapport au poids total de la compo- sition, et de préférence de 5 à 85 % en poids.

Avantageusement, la phase grasse de la composition peut comprendre au moins une huile ou solvant organique volatile et/ou au moins une huile non volatile.

Par"huile ou solvant organique volatile", on entend au sens de l'invention tout mi- lieu non aqueux susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants or- ganiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 10-2 à 300 mm de Hg (0,13 Pa à 40.000 Pa) et de préfé- rence supérieure à 0,3 mm de Hg (30 Pa). Par"huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-2 mm de Hg (1,33 Pa).

Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges.

On entend par"huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène,

d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbo- nes, et notamment les alcanes ramifiés en Cs-Cie comme les isoalcanes en Cg- C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (en- core appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars'ou de Perme- tyls, les esters ramifiés en Cg-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélan- ges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, no- tamment ceux vendus sous la dénomination Shell Solt par la société SHELL, peu- vent aussi être utilisées. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges.

Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'hepta- <BR> <BR> <BR> <BR> méthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasi- loxane et leurs mélanges.

On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que le nonafluoromé- thoxybutàne ou le perfluorométhylcyclopentane.

L'huile volatile peut être présente dans la composition selon l'invention en une te- neur allant de 0 % à 98 % en poids (notamment de 0, 1 % à 98 %), par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0 % à 65 % en poids (notamment de 1 à 65 %).

La composition peut également comprendre au moins une huile non volatile, et notamment choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles.

Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides consti- tués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810,812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges ; - les esters de synthèse comme les huiles de formule RiCOOR2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 ato- mes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R5 + Resoit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitat d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le lau- rate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitat de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricino- léates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol,

l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide lino- lénique ; et leurs mélanges.

Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsi- loxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ; Les huiles fluorées utilisables dans l'invention sont notamment des huiles fluorosi- liconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752.

Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans la composition selon l'inven- tion en une teneur allant de 0 à 80 % (notamment de 0,1 à 80 %) en poids, de préférence de 0 % à 50 % en poids (notamment 0,1 à 50 %), par rapport au poids total de la composition, et mieux de 0 % à 20 % en poids (notamment 0,1 % à 20 %).

La composition selon l'invention peut également comprendre une cire. Par"cire", on entend au sens de la présente invention, un composé gras lipophile, solide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 105 Pa), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fu- sion supérieure à 30°C et mieux supérieure à 55 °C et pouvant aller jusqu'à 200° C, notamment jusqu'à 120 °C.

En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ra- menant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une re- cristallisation de la cire dans les huiles du mélange.

Les valeurs de point de fusion correspondent, selon l'invention, au pic de fusion mesurée à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute.

Les cires, au sens de l'invention, sont celles généralement utilisées dans les do- maines cosmétique et dermatologique. On peut notamment citer la cire d'abeilles, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine ; la cire de riz, la cire de Car- nauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac ; la cire de montan, les cires microcristallines, les cires de paraffine, les ozokérites, la cire de cérésine, la cire de lignite, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher- Tropsch, les esters d'acides gras et les glycérides concrets à 40°C et mieux à plus de 55°C.

On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles ani- males ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32.

Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée.

On peut encore citer les cires de silicone ou les cires fluorées.

Les cires présentes dans la composition peuvent être dispersées sous forme de particules dans une phase aqueuse telle que définie ci-après. Ces particules peu- vent avoir une taille moyenne allant de 50 nm à 10 um, et de préférence de 50 nm à 3,5 pm.

En particulier, la cire peut être présente sous forme d'émulsion cires-dans-eau, les cires pouvant être sous forme de particules de taille moyenne allant de 1 um à 10 um, et de préférence de 1 um à 3,5 um.

Dans un autre mode de réalisation de la composition selon l'invention, la cire peut être présente sous forme de microdispersion de cire, la cire étant sous forme de particules dont la taille moyenne est inférieure à 1 um, et va notamment de 50 nm à 500 nm. Des microdispersions de cires sont décrites dans les documents EP-A- 557196, EP-A-1048282.

La cire peut être également présente dans un phase grasse liquide en mélange avec des huiles telles que définies précédemment.

La cire peut également présenter une dureté allant de 0,05 MPa à 15 MPa, et de préférence allant de 6 MPa à 15 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 °C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-XT2i par la société RHEO, équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Pour effectuer la mesure de dureté, la cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 20 °C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 30 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 °C) pendant 24 heures, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 °C avant d'effectuer la mesure de dureté. La valeur de la dureté est la force de com- pression mesurée divisée par la surface du cylindre du texturomètre en contact avec la cire.

La cire peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur al- lant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 30 % en poids, et mieux de 1 % à 20 % en poids.

La composition selon l'invention peut comprendre au moins un composé gras pâ- teux à température ambiante. Par"corps gras pâteux"au sens de l'invention, on entend des corps gras ayant un point de fusion allant de 20 à 55 °C, de préférence 25 à 45°C, et/ou une viscosité à 40 °C allant de 0,1 à 40 Pa. s (1 à 400 poises), de préférence 0,5 à 25 Pa. s, mesurée au Contraves TV ou Rhéomat 80, équipé d'un mobile tournant à 60 Hz. L'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité, parmi les mobiles MS-r3 et MS-r4, sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure du composé pâteux testé.

De préférence, ces corps gras sont des composés hydrocarbonés, éventuellement de type polymérique ; ils peuvent également être choisis parmi les composés sili-

conés et/ou fluorés ; ils peuvent aussi se présenter sous forme d'un mélange de composés hydrocarbonés et/ou siliconés et/ou fluorés. Dans le cas d'un mélange de différents corps gras pâteux, on utilise de préférence les composés pâteux hy- drocarbonés (contenant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement des groupements ester), en proportion majoritaire.

Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanoli- nes acétylées ou les lanolines oxypropylènées ou le lanolate d'isopropyle, ayant une viscosité de 18 à 21 Pa. s, de préférence 19 à 20,5 Pa. s, et/ou un point de fu- sion de 30 à 55°C et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'aci- des ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone (point de fusion de l'ordre de 20 à 35°C et/ou viscosité à 40 °C allant de 0,1 à 40 Pa. s) comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le po- lylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine vé- gétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux comme l'acide poly (12-hydroxystéarique) et leurs mélanges. Comme triglycérides d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le "THIXINR"de Rhéox.

On peut aussi citer les corps gras pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxa- nes (PDMS) ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55°C, comme les stearyl di- methicones notamment ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514, et leurs mélanges.

Le corps gras pâteux peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0 à 60% (notamment 0,01 % à 60 %) en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 à 45 % en poids, et mieux allant de 2 % à 30 % en poids, dans la composition.

La composition selon l'invention peut également comprendre un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut être la phase continue de la composition.

La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut égale- ment comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3- butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2- C4.

La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente, en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 3 % à 80 % en poids, et mieux de 5 % à 60 % en poids.

La composition selon l'invention peut contenir des agents tensioactifs émulsion- nants présents notamment en une proportion allant de 2 à 30 % en poids par rap- port au poids total de la composition, et mieux de 5 % à 15 %. Ces agents ten- sioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs anioniques ou non ioni- ques. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p. 333-432,3ème édition, 1979, WILEY, pour la défi- nition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non-ioniques.

Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis : - parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéa- rylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de Ci-Ce alkyl glucose polyoxyéthylénés, et leurs mélanges.

- parmi les tensioactifs anioniques : les acides gras en C16-C30 neutralisés par les amines, l'ammoniaque ou les sels alcalins, et leurs mélanges.

On utilise de préférence des tensioactifs permettant l'obtention d'émulsion huile- dans-eau ou cire-dans-eau.

La composition selon l'invention comprend au moins un deuxième polymère filmo- gène, différent du premier polymère décrit précédemment, sous forme de particu- les solides dispersées dans le milieu physiologiquement acceptable. Ces particu- les peuvent être dispersées dans une phase aqueuse ou bien dans une phase grasse liquide. La composition peut comprendre un mélange de ces polymères.

Le deuxième polymère filmogène est insoluble dans le milieu de la composition, c'est à dire qu'il reste à l'état de particules dans le mélange des ingrédients de la composition formant le milieu physiologiquement acceptable. Ainsi, par"polymère insoluble dans le milieu physiologiquement acceptable", il faut entendre un poly- mère dont la solubilité dans ce milieu est inférieure à 1 % en poids.

Le deuxième polymère filmogène peut être présent dans la composition selon l'in- vention en une teneur en matières sèches allant de 0,1 % à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 40 % en poids, et mieux de 1 % à 30 % en poids.

Dans la présente demande, on entend par"polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques.

On utilise de préférence un polymère filmogène apte à former un film hydrophobe, c'est-à-dire un polymère dont le film a une solubilité dans l'eau à 25 °C inférieure à 1 % en poids.

Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente in- vention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges.

Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polyméri- sation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats).

Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des poly- mères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques.

Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de mo- nomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères aci- des.

Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides car- boxyliques insaturés a, p-éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacry- lique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préfé- rence l'acide (méth) acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth) acrylique.

Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth) acrylique (encore appelé les (méth) acrylates), notamment des (méth) acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en Cl-C30, de préférence en C1- C20, des (méth) acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C10, des (méth) acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6.

Parmi les (méth) acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryl, le méthacrylate de cy- clohexyle.

Parmi les (méth) acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle.

Parmi les (méth) acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle.

Les esters de l'acide (méth) acrylique particulièrement préférés sont les (méth) acrylates d'alkyle.

Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.

Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth) acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth) acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth) acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N- undécylacrylamide.

Les polymères filmogènes. vinyliques peuvent également résulter de l'homopoly- mérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters viny- liques et les monomères styrêniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment.

Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodéca- noate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle.

Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl styrène.

II est possible d'utiliser tout monomère connu de l'homme du métier entrant dans les catégories de monomères acryliques et vinyliques (y compris les monomères modifiés par une chaîne siliconée).

Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyes- ters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les poly- urées.

Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les poiyuréthanes anioniques, catio- niques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les poly- uréthanes-polyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther- polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges.

Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols.

L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide

pimélique, l'acide 2, 2-diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, I'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexa-nedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norborane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6-naphtalènedicarboxylique. Ces mono- mères acide dicarboxyliqu. e peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique.

Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol.

Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane.

Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools.

Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la méta-ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la mo- noéthanolamine.

Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement-SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion am- monium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mg2+, Ca2+, Cu2+, Fe2+, Fe3+. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bi- fonctionnel comportant un tel groupement-S03M.

Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -OS3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bi- fonctionnel portant en outre un groupement-SO3M : l'acide sulfoisophtalique,

l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2, 7- dicarboxylique.

On préfère utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique. De tels po- lymères sont vendus par exemple sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products.

Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques, et leurs mélanges.

Selon un premier mode de réalisation de la composition selon l'invention, le deuxième polymère filmogène peut être présent sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier.

Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les disper- sions acryliques vendues sous les dénominations NEOCRYL XK-90#, NEOCRYL A-1070#, NEOCRYL A-1090@, NEOCRYL But-62@, NEOCRYL A-1079#, NEOCRYL A-523# par la société AVECIA-NEORESINS, DOW LATEX 432 par la société DOW CHEMICAL, DAITOSOL 5000 AD@ par la société DAITO KASEY KOGYO ; ou bien encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations NEOREZ R-9819, NEOREZ R-974@ par la société AVECIA- NEORESINS, les AVALURE UR-405°, AVALURE UR-410#, AVALURE UR-425 #, AVALURE UR-450#, SANCURE 875#, SANCURE 861#, SANCURE 878. 9, SANCURE 2060@ par la société GOODRICH, IMPRANIL 85# par la société BAYER, AQUAMERE H-1 5110 par la société HYDROMER.

Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut également utiliser les dispersions de polymères résultant de la polymérisation radicalaire d'un ou plu-

sieurs monomères radicalaires à l'intérieur et/ou partiellement en surface, de parti- cules préexistantes d'au moins un polymère choisi dans le groupe constitué par les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesteramides et/ou les al- kydes. Ces polymères sont généralement appelés polymères hybrides.

En outre, la phase aqueuse de la composition peut comprendre un polymère addi- tionnel hydrosoluble présent dans le milieux aqueux de la composition sous forme solubilisée. Comme exemples de polymères filmogènes hydrosolubles, on peut citer - les protéines comme les protéines d'origine végétale telles que les protéines de blé, de soja ; les protéines d'origine animale tels que les kératines, par exemples les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ; - les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques ; - les polymères de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la car- boxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ; - les polymères ou copolymères acryliques, tels que les polyacrylates ou les poly- méthacrylates ; - les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de l'acétate de vi- nyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinyli- que ; -les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que : les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya ; les alginates et les carraghénanes ; les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals ; . l'acide désoxyribonuclëique ; . les muccopolysaccharides tels que l'acide hyaluronique, les chondroïtines sulfate, et leurs mélanges.

Selon une autre variante de réalisation de la composition selon l'invention, le deuxième polymère filmogène peut être présent sous forme de particules, stabil- sées en surface, dispersées dans une phase grasse liquide comprenant des hui- les ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment. Par"phase grasse liquide", on entend, au sens de l'invention, une phase grasse liquide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 105 Pa), composée d'un ou plusieurs corps gras liquides à température ambiante, ap- pelés aussi huiles, généralement compatibles entre eux.

De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuelle- ment en mélange avec une huile non volatile, les huiles pouvant être choisies parmi les huiles citées précédemment.

La dispersion de particules de polymère stabilisées en surface peut être fabriquée comme décrit dans le document EP-A-749747. Elle peut être obtenue par polymé- risation en dispersion, c'est-à-dire par précipitation du polymère en cours de for- mation, avec protection des particules formées avec un stabilisant.

Le choix de la phase grasse liquide est effectué par l'homme du métier en fonction de la nature des monomères constituant le polymère et/ou de la nature du stabil- sant, comme indiqué ci-après.

Les particules de polymère sont stabilisées en surface grâce à un stabilisant qui peut être un polymère séquencé, un polymère greffé, et/ou un polymère statisti- que, seul ou en mélange.

Des dispersions de polymère filmogène dans la phase grasse liquide, en présence d'agent stabilisants, sont notamment décrites dans les documents EP-A-749746, EP-A-923928, EP-A-930060 dont le contenu est incorporé à titre de référence dans la présente demande.

Parmi les polymères greffés, on peut citer les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée ; les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée.

Conviennent également les copolymères greffés ayant par exemple un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide poly (12- hydroxy stéarique).

On peut également utiliser des copolymères blocs greffés ou séquencés compre- nant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un poly- mère radicalaire, comme les copolymères greffés de type acrylique/silicone qui peuvent être employés notamment lorsque le milieu non aqueux est siliconé.

Le stabilisant peut aussi être choisi parmi les copolymères blocs greffés ou sé- quencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins d'un polyéther. Le bloc polyorganopolysiloxane peut être notamment un polydi- méthylsiloxane ou bien encore un poly alkyl (C2-C18) méthyl siloxane ; le bloc poly- éther peut être un poly alkylène en C2-Cig, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène. En particulier, on peut utiliser les diméthicones copolyol ou en- core les alkyl (C2-C18) méthicones copolyol. On peut par exemple utiliser le dimé- thicone copolyol vendu sous la dénomination"DOW CORNING 3225C"par la so- ciété DOW CORNING, ou le lauryl méthicone copolyol vendu sous la dénomina- tion"DOW CORNING Q2-5200 par la société"DOW CORNING".

Comme copolymères blocs greffés ou séquencés, on peut utiliser les copolymères comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un mono- mère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conju- guées, tels que l'éthylène, le butadiène, l'isoprène, et d'au moins un bloc d'un po- lymère styrénique. Lorsque le monomère éthylénique comporte plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, les insaturations éthyléniques résiduel- les après la polymérisation sont généralement hydrogénées. Ainsi, de façon connue, la polymérisation de l'isoprène conduit, après hydrogénation, à la forma- tion de bloc éthylène-propylène, et la polymérisation de butadiène conduit, après hydrogénation, à la formation de bloc éthylène-butylène. Parmi ces copolymères séquencés, on peut citer les copolymères de type"dibloc"ou"tribloc"du type po- lystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux vendus sous le nom de'LUVITOL HSB'par BASF, du type polystyrène/copoly (éthylène- propylène) tels que ceux vendus sous, le nom de'KRATON'par Shell Chemical Co ou encore du type polystyrène/copoly (éthylène-butylène).

Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, tels que l'éthylène, l'isobutylène, et d'au moins un bloc d'un polymère acrylique tel que le méthacrylate de méthyle, on peut citer les copolymères bi-ou triséquencés poly- (méthylacrylate de méthyle)/polyisobutylène ou les copolymères greffés à sque- lette poly (méthylacrylate de méthyle) et à greffons polyisobutylène.

10 Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et d'au moins un bloc d'un polyéther tel qu'un polyoxyalkylène en C2-C18, en particulier po- lyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène, on peut citer les copolymères bi-ou trisé- quencés poÎyoxyéthylène/polybutadiène ou polyoxyéthylène/polyisobutylène.

On peut également employer des copolymères de (méth) acrylates d'alkyl en C1- C4, et de (méth) acrylates d'alkyl en Cs-C3o. On peut en particulier citer le copoly- mère méthacrylate de stéaryle/méthacrylate de méthyle.

20 Dans ce cas, on préfère alors utiliser comme stabilisant, soit un polymère greffé, soit un polymère séquencé, de manière à avoir une meilleure activité interfaciale.

En effet, les séquences ou greffons insolubles dans le solvant de synthèse ap- portent une couverture plus volumineuse à la surface des particules.

Lorsque la phase grasse liquide comprend au moins une huile de silicone, l'agent stabilisant est de préférence choisi dans le groupe constitué par les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosi- loxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ou d'un polyéther ou d'un 30 polyester comme les blocs polyoxy (C2-C8) alkylène et notammment polyoxypro- pyléné et/ou oxyéthyléné.

Lorsque la phase grasse liquide ne comprend pas d'huile de silicone, l'agent stabi- lisant est de préférence choisi dans le groupe constitué par :

- (a) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ou d'un polyéther ou d'un polyester, - (b) les copolymères d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyl en Ci-C4, et d'acry- lates ou de méthacrylates d'alkyl en C8-C3o, - (c) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, à liaisons éthyléniques conjuguées, et au moins un bloc d'un polymère vinylique ou acrylique ou d'un polyéther ou d'un polyester, ou leurs mélanges.

De préférence, on utilise des polymères dibloc comme agent stabilisant.

La taille des particules du deuxième polymère filmogène en dispersion soit dans la phase aqueuse, soit dans la phase grasse liquide, peut aller de 5 nm à 600 nm, et de préférence de 20 nm à 300 nm.

La composition selon l'invention peut comprendre un agent auxiliaire de filmifica- tion favorisant la formation d'un film avec le deuxième polymère filmogène. Un tel agent de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et notam- ment être choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence.

En outre, la phase grasse liquide peut aussi contenir un troisième polymère filmo- gène additionnel solubilisé dans la phase grasse liquide, dit encore polymère lipo- soluble.

Comme polymère liposoluble, on peut notamment citer les copolymères résultant de la copolyméisation d'au moins un ester vinylique et d'au moins un autre mono- mère qui peut être une oléfine, un alkylvinyléther ou un ester allylique ou méthally- lique, comme décrits dans la demande FR-A-2232303, dont le contenu est incor- poré dans la présente demande à titre de référence.

Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2- C20 comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ra- mifié, saturé ou non en CI à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinyl- pyrrolidone et d'alcène en Cz à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de co- polymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, 10 VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryl.

Le polymère filmogène liposoluble peut être présent dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composi- tion, et mieux de 2 % à 10 % en poids.

La composition selon l'invention peut également comprendre une matière colo- rante comme les matières colorantes pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles. Cette matière colorante peut être présente en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

20 Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres.

Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éven- tellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de car- 30 min de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.

Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mi- ca recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du

bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth.

Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, Ic ß-carotène, lthuile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Les colorants hydro- solubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène.

La composition de l'invention peut comprendre, en outre, tout additif usuellement utilisé en cosmétique tels que les antioxydants, les charges, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, les épaississants, les actifs cosmétiques ou dermatol- giques comme par exemple des émollients, des hydratants, des vitamines, des filtres solaires, et leurs mélanges. Ces additifs peuvent être présents dans la com- position en une teneur allant de 0 à 20% (notamment de 0,01 à 20 %) du poids total de la composition et mieux de 0,01 à 10% (si présents).

Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complé- mentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.

La composition selon l'invention peut être fabriquée par les procédés connus, gé- néralement utilisés dans le domaine cosmétique ou dermatologique.

L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants.

Exemple 1 : On a préparé un mascara ayant la composition suivante : - Cire de carnauba 2,6 g - Cire d'abeille 3,3 g - Cire de paraffine 10,4 g

- Huile de jojoba hydrogénée 0,2 g - Huile de palme hydrogénée 0,2 g - Résine de polyamide avec groupes ester terminaux vendu sous la dénomination "UNICLEAR# 100" par la société Arizona Chemical 1 g - Amino-2 méthyl-2 propanediol-1, 3 0,8 g -Triéthanolamine 2,4 g - Acide stéarique 6,6 g - Hydroxyéthylcellulose 0, 8 g - Gomme arabique 0,6 g - Copolymère acrylate d'éthyle/méthacrylate de méthyle (80/20) en dispersion aqueuse à 50 % MA (DAITOSOL 5000 AD de SAITO) 7 g MA - Oxyde de fer noir 5 g - Conservateurs qs - Eau qsp 100 g Ce mascara s'applique facilement, adhère bien sur les cils pendant et après l'ap- plication ; ces derniers sont maquillés rapidement. Il confère également une charge instantannée des cils.

Exemple 2 : On a préparé un mascara ayant la composition suivante : - Cire de carnauba 4,6 g - Cire de son de riz 2,1 g - Paraffine 2,2 g - Cire d'abeille 8,2 g - Résine de polyamide avec groupes ester terminaux vendu sous la dénomination "UNICLEAR# 100" par la société

Arizona Chemical 1 g <BR> <BR> <BR> Talc 1 g<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> - Bentonite 5 g - Copolymère acétate de vinyle/stéarate d'allyle (65/35) (Mexomère PQ de CHIMEX) 6,5 g - Polylaurate de vinyle (Mexomère PP de CHIMEX) 0,7 g - Sulfopolyester (AQ 55S d'EASTMAN CHEMICAL) 0,12 g -Isododécane 53,9 g - Carbonate de propylène 1,6 g - Pigments 4, 9 g - Conservateurs qs - Eau qsp 100 g Ce mascara adhère bien sur les cils pendant et après l'application. Il confère aux cils une bonne charge instantannée.

Exemple 3 : a) Dispersion de polymère dans l'isododécane utilisée : On a préparé une dispersion de copolymère non réticulé d'acrylate de méthyle et d'acide acrylique dans un rapport 95/5, dans de l'isododécane, selon la méthode de l'exemple 7 du document EP-A-749 747. On obtient ainsi une dispersion de particules de poly (acrylate de méthyle/acide acrylique) stabilisées en surface dans de l'isododécane par un copolymère dibloc séquencé polystyrène/copoly (éhylène- propylène) vendu sous le nom de KRATON G1701 (Shell), ayant un taux de ma- tière sèche de 24,2% en poids et une taille moyenne des particules de 180 nm et une Tg de 20°C. Ce copolymère est filmifiable à température ambiante. b) On a préparé un mascara ayant la compositions suivante : - Cire de carnauba 4,7 g

- Cire de son de riz 2,1 g - Paraffine 2,2 g -Cire d'abeille 8,2 g - Résine de polyamide avec groupes ester terminaux vendu sous la dénomination "UNICLEAR# 100"par la société Arizona Chemical 0,5 g - Dispersion de polymère dans l'isododécane selon a) 10 g - Talc 1 g - Bentonite 5 g - Copolymère acétate de vinyle/stéarate d'allyle (65/35) (Mexomère PQ de CHIMEX) 6,5 g - Polylaurate de vinyle (Mexomère PP de CHIMEX) 0,7 g - Carbonate de propylène 1,6 g - Pigments 4,9 g - Conservateurs qs -Isododécane qsp 100 g Ce mascara adhère bien sur les cils pendant et après l'application. Il confère aux cils une bonne charge instantannée.