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Title:
COSMETIC COMPOSITION IN THE FORM OF AN EMULSION CONTAINING A POLYMERIC COLOURING AGENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/026756
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an emulsion, more particularly for makeup, containing water, a fatty constituent selected among the optionally volatile oils and/or waxes and a polymeric colouring agent characterised in that the polymeric colouring agent is selected among the sulphopolyester, polyamide, polyurethane, polyacrylic polymers or their mixtures.

Inventors:
LEMANN PATRICIA (FR)
MELLUL MYRIAM (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/002302
Publication Date:
June 25, 1998
Filing Date:
December 15, 1997
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
LEMANN PATRICIA (FR)
MELLUL MYRIAM (FR)
International Classes:
A61K8/00; A61K8/18; A61K8/04; A61K8/27; A61K8/29; A61K8/31; A61K8/34; A61K8/35; A61K8/36; A61K8/37; A61K8/40; A61K8/41; A61K8/49; A61K8/60; A61K8/73; A61K8/85; A61K8/87; A61K8/89; A61K8/891; A61K8/92; A61K8/97; A61K8/98; A61Q1/00; A61Q1/02; A61Q1/04; A61Q1/06; A61Q1/10; A61Q1/12; A61Q3/02; C08L83/04; (IPC1-7): A61K7/48
Foreign References:
FR2695033A11994-03-04
DE1906841A11969-09-18
US4740581A1988-04-26
US4808677A1989-02-28
US4803255A1989-02-07
US5102980A1992-04-07
US5194463A1993-03-16
US4804719A1989-02-14
Other References:
DATABASE WPI Week 9616, Derwent World Patents Index; AN 96-157114, XP002040376
DATABASE WPI Week 9435, Derwent World Patents Index; AN 94-282958, XP002040377
DATABASE WPI Week 8937, Derwent World Patents Index; AN 89-266929, XP002040378
DATABASE WPI Week 8523, Derwent World Patents Index; AN 78-07550, XP002040379
Attorney, Agent or Firm:
Lhoste, Catherine (90 rue du G�n�ral Roguet, Clichy Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. mulsion comprenant de !'eau, un composant gras choisi parmi les huiles éventuellement volatiles et/ou les cires et un colorant polymérique, caractérisée en ce que le colorant polymérique est choisi parmi les polymères sulfopolyester, polyamide, polyuréthanne, polyacrylique ou leurs mélanges.
2. mulsion selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le colorant poly. mérique résulte de la polymérisation de plusieurs monomères dont : (i) au moins un résidu acide di. carboxylique portant au moins un groupement sulfonique ; (ii) au moins un résidu diol ; et (iii) au moins un monomère colorant.
3. mulsion selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le colorant po. lymérique est un polymère colorant dispersible dans 1'eau ayant des groupes de liaison comprenant au moins environ 20 % en moles de carbonyloxy et jusqu'à environ 80 % en moles de carbonylamido, ledit matériau contenant des groupes sulfonate hydrosolubilisants et ayant d'environ 0,01 à environ 40 % en moles, sur la base du total de tous les équivalents d'hydroxy, de carboxy ou d'amino réactifs, de colorant comprenant un ou plusieurs composés organiques thermostables ayant initialement au moins un groupe condensable, que l'on a fait réagir sur ou dans le tronc polymère.
4. mulsion selon la revendication 3, caractérisée en ce que le colorant polyméri. que comprend : (a) un monomère acide comprenant de 75 mole % à 84 mole % d'acide isophtali. que et de 25 mole % à 16 mole % de sel de sodium de I'acide sulfo.
5. isophtalique, (b) un monomère glycol comprenant de 45 à 60 mole % de diéthylène glycol et de 55 à 40 mole % de 1, ou d'éthylèneglycol ou leur mélange, (c) de 0,5 à 10 mole % de monomère colorant.
6. 5 mulsion selon revendication 1, caractérisée en ce que le colorant polyméri. que est un polyuréthanne et résulte de la polymérisation de plusieurs monomères dont : (i) au moins un résidu ; (ii) au moins un résidu diol ; et (iii) au moins un monomère colorant.
7. mulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le colorant poiymérique comprend 5 % à 55% en poids d'au moins un monomère colorant.
8. mulsion selon la revendication 6, caractérisée en ce que le colorant polyméri. que comprend 10% à 40% en poids d'au moins un monomère colorant.
9. mulsion selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisée en ce que le monomère colorant est choisi parmi les anthraquinones, les méthines, bis. méthines, les aza. méthines, les arylidènes, les 3H. dibenzo [7, i. j] isoquinolines, les acides 2, et leurs esters, les phtatoytphénothiazines, les phtaloylphénoxazines, les phtaloylacridone, les anthrapyrimidines, les anthra. pyrazoles, les phtalocyanines, les quinophtalones, les indophénols, perinones, les nitroarylamines, benzodifurane, les 2 H. 1. benzopyran. 2. one, les quinophtalones, les perylènes, les quinacridones, les triphénodioxazines, les fluoridines, les 4. amino. 1, les thioxanthrones, les benzanthrones, les indanthro. nes, les indigo, thioindigo, xanthène, acridine, azine, oxazine.
10. mulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte 0,1 à 20% de colorant polymérique.
11. Emulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractéri. sée en ce qu'elle comporte en outre au moins un composé choisi parmi le dioxyde de titane et le dioxyde de zinc.
12. Emulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractéri. sée en ce qu'elle comporte au moins une huile de silicone.
13. Emulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractéri. sée en ce qu'elle comporte au moins une cire choisie les cires d'abeilles, la cire de baleine ; les cires de Carnauba, de Candellila, d'Ouricoury, les cires de fibres de liège, les cires de canne à sucre et les cires du Japon ; les cires de paraffine, la lanoline, les cires microcristallines, les cires de lignite, les ozokérites ; les cires de polyéthylène ; les cires obtenues par synthèse de Fisher et Tropsch.
14. Emulsion selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une huile choisie parmi I'huile de vison, l'huile de tor. tue, I'huile de soja, l'huile de pépins de raisin, l'huile de sésame, I'huile de maïs, I'huile de colza, I'huile de tournesol, I'huile de coton, I'huile d'avocat, I'huile d'olive, I'huile de ricin, I'huile de jojoba, I'huile d'arachide ; des huiles d'hydrocarbures telles que des huiles de paraffine, le squalane, la vaseline ; des esters tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, I'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2. éthyl hexyle, le laurate de 2. hexyl décyle, le palmitate de 2. octyl décyle, le myristate de 2. octyl dodécyle, le succinate dodécyle, le triisostéarate de 2. diéthylhexyle, le malate de diisostéaryle, le lactate de 2. octyl de glycérine, le triisostéarate de gly. cérine, etc. ; des huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes, les polymé. thylphénylsiloxanes, des polysiloxanes modifiés par des acides gras, des polysi. loxanes modifiés par des alcools gras, des polysiloxanes modifiés par des po. lyoxyalkylènes, des silicones fluorées, etc. ; des huiles perfluorées et/ou organo. fluorées ; des acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, I'acide palmiti. que, I'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, I'acide linolénique, !'acide isostéarique, des alcools gras supérieurs tels que le cétanol, I'alcool stéarylique, I'alcool oleique.
15. Emulsion selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une huile volatile choisie parmi les huiles de silicone telles que I'hexaméthyldisiloxane, le cyclopentadiméthylsiloxane, le cyclotétra. méthylsiloxane ; les huiles fluorées volatiles ; les huiles isoparaffiniques.
16. Emulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractéri. sée en ce qu'elle comporte au moins un émulsionnant.
17. Emulsion selon la revendication 15, caractérisée en ce que I'émulsionnant est choisi parmi : les sels alcalins d'acides gras en C12. C24, les phosphatides de soja, les phospholipides, les lysophospholipides, les émulsionnants à base de sili. cone, les alcools gras, les esters de glycérol, les esters de sorbitan, les esters de méthylglycoside et les esters de saccharose.
18. Emulsion selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractéri. sée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une crème teintée transparente, d'un fond de teint, d'un rouge à lèvres, d'un eye. liner, d'un mascara, d'un produit de soin pour les lèvres, d'une poudre coulée, d'un fard à paupières ou à joues.
19. Utilisation d'un colorant polymérique selon l'une des revendications 1 à 9 dans une émulsion pour former un film coloré sur la peau, les cils, les ongles ou les lè. vres.
20. Utilisation d'un colorant polymérique selon l'une des revendications 1 à 9 dans une émulsion qui ne colore pas la peau, les cils, les ongles ou les lèvres après le démaquillage.
21. Procédé de maquillage des yeux, des cils, des ongles ou des ! évres, caracté. risé par le fait que l'on applique sur les ongles, les cils, la peau ou les livres une émulsion selon l'une quelconque des revendications 1 à 17.
Description:
Composition cosmétique sous forme d'émulsion comprenant un colorant polymérique L'invention a pour objet de nouvelles 6mulsions comprenant au moins un colorant polymérique particulier.

On utilise habituellement comme matière colorante dans les compositions cosmé- tiques, soit des pigments minéraux ou organiques ou des laques, qui sont géné- ralement insolubles dans les milieux aqueux et organiques, soit des colorants so- lubles dans les milieux aqueux ou organiques.

Les pigments et laques utilisés dans le domaine du maquillage sont d'origine et de nature chimique très diverses. Leurs propriétés physicochimiques : granulométrie, surface spécifique, densité, etc., sont donc très différents. Ces différences se tra- duisent par des variations de comportement : la facilité de mise en oeuvre, de dis- persion, la stabilité à la lumière, à la température et les propriétés mécaniques dans le cas des poudres sont propres à chaque matière colorante. Ces différen- ces de comportement obligent fréquemment le formulateur à réadapter la compo- sition de la formule lorsque la teinte de cette formule est modifiée. Elles limitent également la réalisation de certaines formules sous forme de monochromes. En particulier, certaines teintes sont irréalisables du fait que les pigments ou les la- ques qui permettraient théoriquement de les obtenir sont incompatibles entre eux.

On utilise de préférence les oxydes minéraux pour la coloration des compositions cosmétiques, car les laques organiques présentent un dégorgement trop impor- tant, ce qui a en particulier pour conséquence de tâcher les lentilles oculaires dans le cas des eye-liners ou des mascaras. Cependant, ces pigments minéraux sont de couleur terne et fade, il est donc nécessaire d'en introduire une grande quantité dans les formules de mascara et d'eye-liner pour obtenir un trait suffi- samment saturé. Ce fort pourcentage de particules minérales affecte fortement la brillance du film de maquillage. Dans le cas des rouges à lèvres, le problème est identique, les compositions brillantes doivent tre formulées avec des petites

quantités de pigments. On associe donc souvent couvrance et saturation de la couleur, à la matité du film de maquillage.

Dans le domaine du maquillage, seules les laques organiques permettaient jus- qu'à présent d'obtenir des couleurs vives et intenses (les oxydes minéraux ont une couleur très fade). Cependant, la plupart des laques organiques présentent une très mauvaise tenue à la lumière, qui se traduit par une atténuation très nette de leur couleur dans le temps. Ce phénomène est encore aggravé lorsque ces laques sont associées à des pigments photoréactifs comme le dioxyde de titane.

Or ces pigments photo-réactifs sont très largement utilisés dans le maquillage pour la protection contre les rayonnement ultra-violets. Par conséquent, l'utilisa- tion des laques organiques est assez limitée, ce qui a pour conséquence une li- mitation des teintes réalisables.

L'association de certains pigments, en particulier des oxydes de fer, avec des huiles et certains actifs, dont notamment les vitamines, a souvent pour consé- quence l'oxydation de ces huiles et de ces actifs.

Lorsque l'on prépare une émulsion eau dans huile ou huile dans eau, dans laquelle la phase grasse comporte une huile de silicone, on est habituellement contraint d'utiliser des pigments enrobés, coûteux, car tout autre type de pigment déstabilise l'émulsion.

Dans les compositions de mascara on utilise jusqu'à 10 % de pigments d'oxydes minéraux pour obtenir une coloration visible et acceptable sur les cils. Cependant, une aussi forte concentration de pigments entraîne une forte diminution des per- formances rhéologiques du mascara, et produit donc un maquillage hétérogène sur les cils. Les laques organiques, qui permettent l'obtention de couleurs beau- coup plus vives à des pourcentages inférieurs sont peu utilisables pour cette ap- plication car comme on I'a déjà indiqué, elles dégorgent facilement et donc, ris- quent de tâcher les lentilles.

En outre, I'utilisation de colorants solubles dans des compositions de maquillage a pour effet d'accentuer les rides ou stries de la peau, le colorant venant se fixer, par migration, préférentiellement dans ces rides ou stries. Cet effet est contraire à celui d'atténuation des défauts de la peau que l'on cherche à obtenir par le ma- quillage. Ces colorants solubles présentent souvent l'inconvénient de laisser après le démaquillage des taches sur la peau et les ongles, avec lesquels ils ont une grande affinité.

Enfin, si les pigments minéraux doivent tre utilisés en grandes quantités pour obtenir une coloration satisfaisante, en revanche, les colorants solubles ont un pouvoir colorant très élevé, ce qui conduit à les utiliser en quantités infinitésima- les. Par conséquent leur dosage dans une formule cosmétique dans des condi- tions reproductibles est une opération extrmement délicate.

II subsistait donc le besoin de disposer de matière colorante nouvelle permettant de pallier les inconvénients de I'art antérieur.

Aussi c'est avec étonnement que la demanderesse a découvert que l'utilisation d'un colorant potymérique appartenant à une famille particulière, pouvait permet- tre de préparer des compositions cosmétiques nouvelles, qui ne présentent plus les inconvénients de fart antérieur.

En particulier, ces compositions ne relarguent pas de colorant sur la peau, ce qui évite l'apparition de stries sur la peau maquillée ou de tâches après le déma- quillage. Elles permettent ainsi une coloration non permanente de la peau, des ongles, des lèvres, ou des cils : après le démaquillage, la peau, les ongles, les lèvres ou les cils ne sont pas colorés. On obtient ainsi un démaquillage net. On dit que les compositions"ne griffent pas".

Ces compositions sont préparées à partir de quantités de colorant polymérique suffisamment faibles pour ne pas déstabiliser les formules, mais en quantités suf- fisamment importantes pour tre facilement dosées de façon reproductible.

En outre, ces compositions peuvent tre préparées suivant des formules invaria- bles quelle que soit la teinte souhaitée, avec une gamme de teintes très large et très nuancée, avec une grande intensité de coloration associée à un effet brillant si cela est souhaité, avec une bonne tenue à la lumière, y compris lorsque la composition comprend, en outre, des pigments photoréactifs.

L'invention a pour objet une émulsion comprenant de l'eau, un composant gras choisi parmi les huiles éventuellement volatiles et/ou les cires et un colorant poly- mérique caractérisée en ce que le colorant polymérique est choisi parmi les poly- mères sulfopolyester, polyamide, polyuréthanne, polyacrylique ou leurs mélanges.

Par colorant polymérique, on entend dans la présente description, un copolymère à base d'au moins deux monomères distincts dont l'un au moins est un mono- mère colorant organique.

De tels colorants polymériques sont connus de l'homme du métier. On peut, par exemple, se référer aux documents : US-5,194,463 ; US-4,804,719.

II est exposé dans ces documents que ces colorants ont la propriété de ne pas migrer, de ne pas exsuder, de ne pas tre extractibles ou sublimables. Ils sont également réputés tre stables à la lumière et présenter un fort pouvoir colorant.

Toutefois, les milieux dans lesquels leurs mise en oeuvre est envisagée dans ces documents sont des milieux thermoplastiques, essentiellement pour la fabrication d'emballages. Rien ne laisse prévoir les propriétés étonnantes de ces polymères une fois qu'ils sont incorporés dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention.

US 5,043,376 décrit des colorants polyesters pouvant tre broyés dans une huile minérale en vue de préparer une crème nettoyante. Toutefois, nulle part dans US 5,043,376 il n'est dit ou suggéré que l'incorporation d'un colorant sulfopolyester dans une émulsion comme dans la présente invention permet d'obtenir des émut- sions qui ne relarguent pas de colorant sur la peau et donc qui ne tâchent pas la peau après démaquillage comme expliqué ci-dessus.

Les colorants polymériques utilisables dans la présente invention sont choisis parmi les polymères sulfopolyester, polyamide, polyuréthanne ou polyacrylique, de préférence parmi les polymères sulfopolyester ou polyuréthanne. Ces colo- rants polymériques sulfopolyester ou polyuréthanne peuvent tre de type cristal- lin, semi-cristallin ou amorphe.

Les colorants polymériques sulfopolyester utilisables selon la présente invention résultent de préférence de la polymérisation de plusieurs monomères : (i) au moins un résidu acide di-carboxylique portant au moins un groupement sulfonique ; (ii) au moins un résidu diol ; et (iii) au moins un monomère colorant.

Les polymères polyuréthanne utilisables selon la présente invention ont une vis- cosité intrinsèque d'au moins 0,20 et peuvent résulter de la polymérisation de plusieurs monomères dont : (i) au moins un résidu ; (ii) au moins un résidu diol ; et (iii) au moins un monomère colorant.

Les résidus acide dicarboxylique porteurs de groupement sulfonique peuvent tre choisis parmi les diacides cycloaliphatiques comme le sulfo diacide 1,4- cyclohexane carboxylique, ou bien encore parmi les diacides aromatiques tels que les acides sulfophtaliques, I'acide 4-sulfonaphtalène-2, 7-dicarboxylique.

Les résidus di-isocyanate peuvent tre de type aliphatique, alicyclique ou aroma- tique, comme par exemple le 2, di-isocyanate, le 2, di- isocyanate, le 4, di-isocyanate, le p-xylène di-isocyanate, le mé- thylène di-p-phényl di-isocyanate, le p-phénylène di-isocyanate, le m-phénylène di-isocyanate, I'hexaméthylène di-isocyanate, I'isophorone di-isocyanate, etc.

Les résidus diols peuvent tre choisi par exemple parmi t'éthylène glycol, le 1,2- propane diol, le 1,3-propane diol, le 2-méthyl-1, 3-propanediol, le 1,4-butane diol, le 2, le 1,1, diol, le 1,12- dodécane diol, le 1, diol, le 1, le 1,2- cyclohexane diméthanol, le x, 8-bis (hydroxyméthyl)-tricyclo- [5. 2.1.0] décane, dans lequel x représente 3,4 ou 5 ; les diols comprenant au moins un atome d'oxy- gène dans la chaîne comme par exemple le diéthylène glycol, le triéthyiène gly- col, le dipropylène glycol, le 1,3-bis (2-hydroxyéthyl) benzène, le 1,4-bis (2- hydroxyéthyl) benzène, etc.

En régie générale, ces diols comprennent 2 à 18 et préférentiettement 2 à 12 atomes de carbone.

En outre, les colorants sulfopolyester peuvent comporter des résidus acide di- carboxylique exempts de groupement sulfonique ; de tels résidus peuvent tre de type aliphatique, alicyclique ou aromatique, comme par exemple les acides téré- phtalique, isophtalique, 1, dicarboxylique, 1, di- carboxylique, succinique, glutarique, adipique, sébacique, 1, 2, dicarboxylique, etc.

De préférence, te polymère sutfopotyester est un matériau polymère dispersible dans 1'eau ayant des groupes de liaison comprenant au moins environ 20 % en moles de carbonyloxy et jusqu'à environ 80 % en moles de carbonylamido, ledit matériau contenant des groupes sulfonate hydrosolubilisants et ayant d'environ 0,01 à environ 40 % en moles, sur la base du total de tous les équivalents d'hy- droxy, de carboxy ou d'amino réactifs, de colorant comprenant un ou plusieurs composés organiques thermostables ayant initialement au moins un groupe con- densable, que l'on a fait réagir sur ou dans le tronc polymère. Les équivalents susmentionnés englobent leurs divers dérivés condensables, y compris des car- balcoxy, carbaryloxy, N-alkylcarbamyloxy, acyloxy, chlorocarbonyle, carbamyloxy, N- (alkyl) 2 carbamyloxy, alkylamino, N-phénylcarbamyloxy, cyclohexanoyloxy et carbocyclohexyloxy.

Dans une forme de réalisation hautement préférée de la présente invention, le matériau polymère contient des groupes de liaison carbonyloxy dans la structure moléculaire linéaire, où jusqu'à 80 % desdits groupes de liaison peuvent tre des groupes de liaison carbonylamido, le polymère ayant une viscosité inhérente d'environ 0,1 à environ 1, mesurée dans une solution à 60-40 parties en poids de phénol/tétrachloroéthane, à 25 °C et à une concentration de 0,25 gramme de po- lymère dans 100 ml du solvant, le polymère contenant des proportions essentiel- lement équimolaires d'équivalents d'acide (100 pour cent en moles) par rapport aux équivalents d'hydroxy et d'amino (100 pour cent en moles), le polymère com- prenant les résidus de réaction des réactifs (a), (b), (c), (d) et (e) suivants ou de leurs dérivés générateurs d'ester ou générateurs d'estéramide : (a) au moins un acide dicarboxylique difonctionnel ; (b) d'environ 4 à environ 25 pour cent en moles, sur la base d'un total de tous les équivalents d'acide, d'hydroxyle et d'amino étant égal à 200 pour cent en mo- les, d'au moins 1 sulfomonomère difonctionnel contenant au moins un groupe sulfonate cationique relié à un noyau aromatique ou cycloaliphatique où les grou- pes fonctionnels sont des hydroxy, carboxyle ou amino ; (c) au moins un réactif difonctionnel choisi parmi un glycol ou un mélange d'un glycol et d'une diamine ayant deux groupes-NRH, le glycol contenant deux grou- pes-CH2-OH dont (1) au moins 10 pour cent en moles, sur la base du pourcentage total en moles d'équivalents d'hydroxy ou d'hydroxy et d'amino, sont un polyéthylèneglycol de formule structurale : H- (OCH2-CH2) n-OH n étant un entier de 2 à environ 20 ou

(2) d'environ 0,1 à moins d'environ 15 pour cent en moles, sur la base du pourcentage total en moles d'équivalents d'hydroxy ou d'hydroxy et d'amino, sont un polyéthylèneglycol de formule : H-(OCH2-CH2) n-OH n étant un entier compris entre 2 et environ 500, et à condition que le pourcentage en moles dudit polyéthylèneglycol dans ladite gamme soit inversement proportionnel à la valeur de n dans ladite gamme ; (d) de zéro à au moins un réactif difonctionnel choisi parmi un acide hydroxy- carboxylique ayant un groupe-C (R) 2-OH, un acide aminocarboxylique ayant un groupe-NRH, et un amino-alcool ayant un groupe-C (R) 2-OH et un groupe-NRH, ou des mélanges desdits réactifs difonctionnels ; où chaque R dans les réactifs (c) ou (d) est un atome H ou un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de ; et (e) d'environ 0,1 % en moles à environ 15 % en moles, sur la base d'un total de tous les équivalents d'acide, d'hydroxyle et d'amino étant égal à 200 % en moles, de monomère colorant ayant au moins un groupe acide, hydroxy ou amino que l'on a fait réagir sur ou dans la chaîne polymère.

Avantageusement, le sulfopolyester hydrodispersible : (a) un monomère acide comprenant de 75 mole % à 84 mole % d'acide isophtali- que et de 25 mole % à 16 mole % de sel de sodium de l'acide sulfo-5- isophtalique, (b) un monomère glycol comprenant de 45 à 60 mole % de diéthylène glycol et de 55 à 40 mole % de 1, ou d'éthylèneglycol ou leur mélange, (c) de 0,5 à 10 mole % de monomère colorant.

En particulier, les colorants polymériques polyuréthanne utilisables selon la pré- sente invention peuvent tre ceux décrits dans le brevet US-A-5194463 et répon- dant à la formule (I) suivante : dans laquelle : R est un radical divalent choisi parmi les radicaux alkylène en C2-C10, cycioal- ky ! ène en C3-C8, arylène, alkylène (C1-C4)-arylène-alkylène (C1-C4), alky- lène (C1-C4)-cycloalkylène (C3-C8)-alkylène (C1-C4), alkylène (C1-C4)-1, 2,3,4, 5,6, R'est un radical divalent organique comprenant (a) de 1 à 100 moles % de diol organique colorant dans lequel les groupes hydroxyle dudit diol sont liés par un motif alkylène au reste du composé colorant, et (b) de 0 à 99 moles % de diols organiques de formule HO-R2-OH, dans laquelle R2 est un radical divalent choisi parmi les radicaux alkylène en C2-C18, cycloalkylène en C3-C8, alkylène (C1- <BR> <BR> C4)-arylene-alkylene (C1-C4), alkylene (C1-C4)-cycloalkylene (C3-C8)-alkylene (C1-C4), alkylène (C1-C4)-1, 2,3,4,5,6, (C1-C4), alkylène (C2-C4)-O-alkylène (C2-C4), alkylène (C2-C4)-S-alkylène C4), alkylène (C2-C4)-O-alkylène (C2-C4)-O-alkylène (C2-C4), et n est égal ou supérieur à 2.

De préférence, R1 comprend de 5 à 50 moles pourcent de diol colorant, et n va de 2 à 100.

Pour les polymères polyuréthanne, les monomères diols colorants sont choisis parmi une variété de classes de chromophores. Ces classes de chromophores peuvent tre choisis parmi les anthraquinones, les méthines, bis-méthines, les azo-méthines, les arylidènes, les 3H-dibenzoj7, i-j] isoquinolines, les phtaloylphé- noxazines, les phtaloylacridone, les anthrapyrimidines, les anthrapyrazoles, les phtalocyanines, les quinophtalones, les indophénols, perinones, les nitroarylami-

nes, benzodifurane, les 2 H-1-benzopyran-2-one, les quinophtalones, les triphé- nodioxazines, les fluoridines, les benzanthrones, les indigo, thioindigo, xanthène, acridine, azine, oxazine, etc, Ces monomères colorants doivent porter au moins deux groupements hydroxyles.

On pourra se référer aux brevets US-5,194,463 pour trouver des exemples de monomères colorants.

Les monomères colorants organiques selon l'invention doivent comporter au moins deux substituants susceptibles de réagir avec au moins l'un des autres monomères employés pour la préparation du colorant polymérique et doivent tre stables à la température et dans les conditions de préparation dudit polymère.

Hormis ces deux conditions préliminaires, la nature chimique des monomères colorants n'a pas d'importance pour la réalisation de l'invention. Ceux-ci peuvent par exemple, tre choisis parmi les anthraquinones, les méthines, bis-méthines, les aza-méthines, les arylidènes, les 3H-dibenzo [7, i-j] isoquinolines, les acides 2, et leurs esters, les phtaloylphénothiazines, les phtaloylphénoxazines, les phtaloylacridone, les anthrapyrimidines, les anthrapy- razoles, les phtalocyanines, les quinophtalones, les indophénols, perinones, les nitroarylamines, benzodifurane, les 2 H-1-benzopyran-2-one, les quinophtalones, les peryténes, les quinacridones, les triphénodioxazines, les fluoridines, les 4- amino-1, les thioxanthrones, les benzanthrones, les indanthro- nes, les indigo, thioindigo, xanthène, acridine, azine, oxazine, etc.

On pourra se référer aux brevets US-4,267,306 ; US-4,359,570 ; US-4, ; US-4,373 ; US-4,080,355 ; US-4,740,581 ; US-4, 116,923 ; US-4, ; US-4,804, US-5,194,463 ; US-5,804,719 ; W092/07913 pour trouver des exemples de monomères colorants utilisables dans la préparation des colorants polymeriques.

Les substituants portés par le monomère colorant et susceptibles de réagir avec les autres monomères peuvent par exemple tre choisis parmi les groupements suivants :

-hydroxy, -carboxy, ester, amino, alkylamino : dans lesquels R représente un groupement choisi parmi les alkyles, les aryles.

De préférence R est choisi parmi les groupements alkyles en C1-C8 et le phé- nyle. Encore plus préférentiellement R est choisi parmi les groupements méthyle, éthyle et phényle.

Habituellement, le colorant polymérique comprend au moins 5 % en poids de monomère colorant, et n'en comprend pas plus de 55% en poids.

De préférence, le pourcentage en poids de monomère colorant par rapport au poids total du copolymère va de 10 à 40 %.

Pour la préparation des colorants polymériques, on peut se reporter aux procé- dés décrits dans les documents : US-5,194,463 ; US-4,804,719.

Le colorant polymérique utilisable dans la présente invention peut se présenter sous forme brute ou sous la forme d'une poudre dispersable, d'une solution en milieu aqueux, d'une dispersion en milieu aqueux ou d'une dispersion en milieu huileux.

Une dispersion en milieu aqueux d'un colorant polymérique insoluble dans 1'eau peut tre préparée de façon connue à partir d'eau, de colorant polymérique brut tel que décrit dans les documents US-5,670 ; US-4,999,418 ; ; US-5,708 ; US-5,102,980 ; US-5,043,376, US-5,194,463.

Par exemple on peut partir du colorant polymérique sous forme de poudre ou de granulé, et d'au moins un tensio-actif ionique, de préférence un tensio-actif anio- nique ou amphotère. Les tensio-actifs anioniques et amphotères peuvent tre choisis préférentiellement parmi les sels alcalins d'acides gras en C12-C24, les phosphatides de soja, les phospholipides, les lysophospholipides. Ces tensio-

actifs ioniques sont introduits en quantités préférentiellement comprises entre 0,5 et 30%, et encore plus préférentiettement entre 1 et 10% en poids par rapport au poids du colorant polymérique. De façon préférentiette, ces dispersions compren- nent en outre au moins un tensioactif non-ionique, que l'on choisit avantageuse- ment parmi les dérivés polyoxyéthylénés ayant un poids moléculaire supérieur à 300, préférablement aux alentours de 1000 à 15000 et une balance hydrophile- lipophile (ou balance HLB) supérieure ou égale à 10.

Par exemple, on peut préparer une dispersion aqueuse de colorant polymérique en suivant les étapes suivantes : (i) préparation d'une émulsion huile dans eau à partir d'eau, d'une solution du colorant polymérique dans un solvant organique volatile dans lequel il est soluble, en présence d'au moins un tensio-actif ionique et éventuellement d'un tensio-actif non-ionique tels que décrits ci-dessus ; (ii) évaporation du solvant organique volatile.

Le solvant organique volatile utilisable pour la mise en oeuvre de ce procédé doit tre non miscible à l'eau et susceptible de solubiliser le polymère. De préférence son point d'ébullition est inférieur à 100°C. II peut par exemple tre choisi : les solvants hydrocarbonés comme le n-hexane, le cyclohexane, le cyclopentane ; les solvants chlorés comme le chlorure de méthylène, le chloroforme ; les alkyl esters d'acides carboxyliques, comme l'acétate d'éthyle ; les dialkyléthers comme le diisopropyléther. On utilise préférentiellement pour la mise en oeuvre de ce procédé un mélange de solvants comprenant, outre les solvants décrits ci-dessus un solvant volatile, polaire, miscible à t'eau. comme t'acétone ou un alcanol de faible poids moléculaire.

Pour plus d'information sur un tel procédé, on peut se référer aux brevets US- 5,043,376 et US-5,104,913.

L'eau des dispersions aqueuses décrites ci-dessus peut ensuite tre évaporée, par exemple par atomisation ou par lyophilisation, afin d'obtenir une poudre d'une

composition de colorant polymérique dispersable dans d'autres milieux, en parti- culier dans les milieux organiques tels que les huiles et les cires pour conduire à des dispersions grasses.

En employant des méthodes connues de I'homme de métier, on prépare une émulsion eau-dans-huile, huile-dans-eau, eau-dans-cire, cire-dans-eau, des émulsions triples, à partir d'eau, d'huile et/ou de cire et d'au moins un colorant polymérique tel que décrit ci-dessus. Comme il vient d'tre exposé, ce colorant poiymérique peut tre incorporé sous forme de solution aqueuse, de dispersion aqueuse ou de dispersion huileuse, ou tel quel, sous forme de poudre dispersable ou de poudre brute. II peut tre introduit dans l'une des phases de l'émulsion avant formation de l'émulsion ou dans l'émulsion déjà formée.

Les colorants polymériques utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent tre introduits en quantités allant de 0,1 à 20% en poids.

Les colorants polymériques décrits ci-dessus ont I'avantage de présenter la mme structure chimique générale et les mmes propriétés physico-chimiques, dans des gammes de couleurs très différentes. Ainsi, un pigment rouge aura le mme com- portement qu'un pigment de couleur jaune. Cette homogénéité de comportement permet la fabrication des compositions de maquillages sous forme de monochro- mes. Lors du mélange des monochromes pour la réalisation d'une teinte, on n'ob- serve aucun problème d'incompatibilité entre les différentes couleurs.

Ces colorants ont un pouvoir colorant supérieur aux oxydes minéraux et proche de celui des laques organiques : 4 à 5 % suffisent à donner un mascara de cou- leur vive et intense. Les problèmes de rhéologie sont donc fortement atténués. De plus, ces polymères colorés ne relarguent pas de colorant. II n'y a donc aucun problème d'apparition de stries, de lâchage de la peau ou des lentilles oculaires.

Ces colorants polymériques, utilisés dans les émulsions selon l'invention ont un pouvoir colorant très proche de celui des laques organiques, et présentent une

très grande stabilité à la lumière, ceci mme en présence de dioxyde de titane ou de zinc. On peut donc les utiliser à la place des laques organiques dans toutes les formules de maquillage. Leur grande stabilité à la lumière permet de présenter les compositions cosmétiques les comprenant dans des emballages transparents.

Ainsi, l'utilisatrice peut choisir avec plus de précision la couleur du produit qu'elle achète. En outre, ils n'interfèrent pas avec les huiles et/ou les actifs Ces colorants polymériques de couleurs vives et intenses, ont la particularité d'tre suffisamment couvrants pour qu'une petite quantité suffise à colorer une formule cosmétique. La brillance du film est donc nettement améliorée. On obtient un maquillage à la fois couvrant, saturé et brillant.

Les émulsions à base d'huile de silicone ne sont pas déstabilisées par l'introduction de pigments polymériques.

Les émulsions selon l'invention comprennent au moins une phase aqueuse, une phase grasse et un colorant polymérique selon l'invention. Elle comprennent en outre préférentiellement au moins un émulsionnant. Cet émulsionnant peut tre un tensio-actif choisi parmi les tensio-actifs non-ioniques, cationiques, anioniques ou amphotères. Outre les tensio-actifs décrits ci-dessus pour la préparation des dis- persions aqueuses de colorant polymérique, on peut citer comme exemple de tensioactifs utilisables dans l'invention : les émutsionnants à base de silicone et les émulsionnants lipidiques comme les alcools gras, les esters de glycérol, les esters de sorbitan, les esters de méthylglycoside et les esters de saccharose.

La phase grasse comprend au moins une huile éventuellement volatile et/ou une cire.

Selon l'invention, la cire peut tre une cire animale, végétale, minérale ou synthé- tique. Parmi les cires animales, on peut notamment citer les cires d'abeilles, la cire de baleine. Parmi les cires végétales, on peut citer, entre autres, les cires de Carnauba, de Candellila, d'Ouricoury, les cires de fibres de tiège, les cires de

canne à sucre et les cires du Japon. Parmi les cires minérales, on peut citer, en particulier, les cires de paraffine, la lanoline, les cires microcristallines, les cires de lignite et les ozokérites. Parmi les cires synthétiques, on peut citer, notam- ment, les cires de polyéthylène et les cires obtenues par synthèse de Fisher et Tropsch. Toutes ces cires sont bien connues de l'Homme de I'Art.

On peut citer parmi les huiles utilisables dans la présente invention, l'huile de vi- son, l'huile de tortue, l'huile de soja, l'huile de pépins de raisin, l'huile de sésame, I'huile de maïs, I'huile de colza, I'huile de tournesol, I'huile de coton, I'huile d'avocat, I'huile d'olive, I'huile de ricin, I'huile de jojoba, I'huile d'arachide des huiles d'hydrocarbures telles que des huiles de paraffine, le squalane, la vaseline ; des esters tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl hexyle, le laurate de 2-hexyl décyle, le palmitate de 2-octyl décyle, le myristate de 2-octyl dodécyle, le succinate de 2-diéthylhexyle, le malate de diisostéaryle, le lactate de 2-octyl dodécyle, le triisostéarate de glycérine, le triisostéarate de gly- cérine, etc. ; des huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes, les polymé- thylphénylsiloxanes, des polysiloxanes modifiés par des acides gras, des polysi- loxanes modifiés par des alcools gras, des polysiloxanes modifiés par des po- lyoxyalkylènes, des silicones fluorées, etc. ; des huiles perfluorées et/ou organo- fluorées ; des acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, I'acide palmiti- que, I'acide stéarique, l'acide béhénique, I'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, I'acide isostéarique, des alcools gras supérieurs tels que le cétanol, I'alcool stéarylique, I'alcool oléique etc. ; La phase grasse peut contenir en outre des huiles volatiles, qui s'évaporeront au contact de la peau, mais dont la présence dans la composition cosmétique est utile car elles facilitent l'étalement de la composition lors de l'application sur la peau. De tels agents d'étalement appelés ici huiles volatiles sont généralement des huiles ayant à 25°C une tension de vapeur saturante au moins égale à 0, millibar (soit 0, 5.

Les huiles volatiles lorsqu'elles sont présentes représentent généralement moins de 10% en poids de la composition finale et moins de 20% en poids du liant gras.

Parmi les huiles volatiles utilisables dans la présente invention on citera par exemple des huiles de silicone telles que t'hexaméthytdisitoxane, le cyclopentadi- méthylsiloxane, le cyclotétraméthylsiloxane, des huiles fluorées comme celles commercialisées sous la dénomination Galden (Montefluos) ou des huiles isopa- raffiniques telles que celles qui sont commercialisées sous la dénomination ISOPAR (E, G, L ou H).

Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre les ingrédients habituellement utilisés en cosmétique parmi lesquels on peut citer les parfums, des adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les matières coloran- tes, les charges. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classique- ment utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01 % à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent tre introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les sphérules lipidiques.

Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs, notamment t'éthanot et l'isopropanol, le propylène glycol.

Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques (Carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acryla- tes/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que I'hydroxypro- pylcellulose, les gommes naturelles (xanthane) et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métal- liques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium, la silice hydrophobe, les polyéthylènes et l'éthylcellulose.

Comme actifs hydrophiles, on peut utiliser les protéines ou les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, l'allantoïne, les sucres et les déri-

vés de sucre, les vitamines hydrosolubles, I'amidon, les extraits bactériens ou vé- gétaux, notamment d'Aloe Vera.

Comme actifs lipophiles, on peut utiliser le tocophérol (vitamine E) et ses dérivés, les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles.

On peut, entre autre, introduire dans les compositions selon l'invention des agents actifs destinés notamment à la prévention et/ou au traitement des affections cuta- nées. Parmi ces agents actifs, on peut citer à titre d'exemple : -les agents modulant la différenciation et/ou la prolifération et/ou la pigmentation cutanée tels que la vitamine D et ses dérivés, les oestrogènes tels que l'oestra- diol, I'acide kojique ou t'hydroquinone ; -les agents anti-radicaux libres, tels que l'alpha-tocophérol ou ses esters, les superoxyde dismutases, certains chélatants de métaux ou l'acide ascorbique et ses esters.

Comme charges utilisables dans la présente invention, on peut citer notamment, le talc, la silice, le mica, le nitrure de bore, et comme exemples de charges orga- niques la poudre de Nylon, la poudre de silicone et la poudre de polyméthylène méthacrylate.

Ces compositions constituent notamment des crèmes teintées transparentes, des fonds de teint, des rouges à lèvres, des eye-liners, des mascaras, des produits de soin pour les lèvres, des poudres coulées, des fards à paupières.

De préférence, l'émulsion selon l'invention est une émulsion de maquillage.

La présente invention a encore pour objet l'utilisation d'un colorant polymérique tel que défini ci-dessus dans une émulsion pour former un film coloré sur la peau, les cils, les ongles ou les lèvres.

La présente invention a également pour objet l'utilisation d'un colorant polyméri- que tel que défini ci-dessus dans une émulsion qui ne colore pas la peau, les cils, les ongles ou les lièvres après le démaquillage.

La présente invention a enfin pour objet un procédé de maquillage des yeux, des cils, des ongles ou des lèvres, caractérisé par le fait que lton applique sur les on- gles, les cils, la peau ou les lèvres une émulsion telle que définie ci-dessus.

EXEMPLES Exemple 1 : composition de mascara Phase A : acide stéarique 6% stéarate de glycéryle 3,7% mélange de cires 16,7% conservateur 0,07% Phase C, : hydroxyéthylcellulose 0,2% eau 38,7% conservateur 0,2% Phase C2 : triéthanolamine 3% Phase D : colorant polymérique bleu (*) 10% Phase E : éthoxydiglycol 0,2% conservateur 0,03% acacia 5,8% eau qsp 100

(*) sulfopolyester colorant comprenant 10% de monomère colorant bleu, préparé conformément à l'exemple 4 du brevet US-4,804,719 et mis en solution aqueuse à 21,6% de matière active.

Mode opératoire : On prépare C, sous agitation, à chaud (environ 80°C) et on laisse reposer pen- dant 12 heures. On prépare la phase E en évitant de chauffer. On chauffe à 120°C puis on l'homogénéise par passage au Moritz. On chauffe C, +C2+D et à 80°C et on émulsionne avec A. On laisse homogénéiser au Moritz jusqu'à ce que le mélange prenne en masse. On refroidit sous agitation lente.

Exemple 2 : composition de mascara Phase A : acide stéarique 6% stéarate de glycéryle 3,7% mélange de cires 16,7% conservateur 0,07% Phase B : colorant polymérique bleu (*) 4% ultramarines et silice 0,9% dioxyde de titane 0,5% Phase C : hydroxyéthylcellulose 0,2% eau 38,7% conservateur 0,2% Phase D : triéthanolamine 3%

Phase E : éthoxydiglycol 0,2% conservateur 0,03% acacia 5,8% eau qsp 100 (*) poudre de polyuréthanne comprenant 30% de monomère colorant bleu préparé conformément à l'exemple 2 du brevet US-5,194,463.

Mode opératoire : On prépare C sous agitation, à chaud (environ 80°C) et on laisse reposer pendant 12 heures. On prépare la phase E en évitant de chauffer. On chauffe A à 120°C puis on l'homogénéise par passage au Moritz. On ajoute B dans A et on poursuit l'agitation pendant 10mn. On chauffe C+D et E à 80°C et on émulsionne avec A+B. On laisse homogénéiser au Moritz jusqu'à ce que le mélange prenne en masse. On refroidit sous agitation lente.

Exemple 3 (comparatif) : composition de mascara Phase A : acide stéarique 6% stéarate de glycéryle 3,7% mélange de cires 16,7% conservateur 0,07% Phase B : bleu d'outremer 6,1% ultramarines et silice 0,9% dioxyde de titane 0,5% Phase C :

hydroxyéthylcellulose 0,2% eau 38, 7% conservateur 0,2% Phase D : triéthanolamine 3% Phase E : éthoxydiglycol 0,2% conservateur 0, 03% acacia 5,8% eau qsp 100 mode opératoire : on procède comme à l'exemple 2.

Les mascaras des exemples 1 et 2 sont de couleur vive et intense. On n'a cons- taté aucun problème de rhéologie dans leur préparation. Ils s'étalent bien et ne tachent pas les lentilles oculaires. Les mascaras des exemples 1 et 2 sont stables à la lumière. On obtient un maquillage à la fois couvrant, saturé et brillant, les cils sont bien gainés.

Exemple 4 : composition de mascara violet Phase A : stéarate de triéthanolamine 10% mélange de cires 19% Phase B : colorant polymérique bleu (*) 3% colorant polymérique rouge (**) 1, 5% Phase C :

gomme arabique 2% panthénol 1 % conservateur 0,3% eau qsp 100 Phase : hydroxyéthylcellulose 1 % eau 40% Phase : agent filmogène en dispersion aqueuse à 34% de matière active (SANCURE 2600) 19% (*) sulfopolyester colorant comprenant 10% de monomère colorant bleu, préparé conformément à l'exemple 4 du brevet US-4, 804,719 mis en solution aqueuse à 21,6% de matière active.

(**) sulfopolyester colorant préparé conformément à l'exemple 1 du brevet US- 4,804,719, comprenant 10% de monomère colorant rouge, en solution aqueuse à 29% de matière active Mode opératoire : Préparer D sous agitation à chaud (80°C). Laisser reposer pen- dant 12 heures. Homogénéiser A et chauffer à 120°C. Chauffer C+D à 80°C et ajouter B. Emulsionner A et (B+C+D). Ajouter E.