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Title:
COVERING PANEL FOR WOODEN FLOORING, WAINSCOT PANELING OR SIMILAR, USED FOR THE ASSEMBLY OF SEVERAL OF SUCH PANELS IN ORDER TO DRESS A WALL, CEILING OR FLOOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/008393
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a set comprising panels (la, lb) which can be used as wooden flooring, each of which is provided with a tongue (15) and a groove (19) extending between upper (21) and lower (23) lips. The upper lip has a first lower locking bead (41) defining a first hollow area (29); the lower lip has a second upper bead (31); the tongue has a third upper bead which is engaged in the first hollow area is wedged therein. The groove, between the bottom thereof and the first hollow area (29) and said bottom and the second bead, and the tongue, at least close to the free end thereof, extend in an inclined direction in relation to the general plane (5) of the panels, wherein the respective upper and lower surfaces thereof converge respectively towards the bottom of the groove and the free end of the tongue.

Inventors:
ROY VALERIE (FR)
ROY ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001570
Publication Date:
January 26, 2006
Filing Date:
June 22, 2005
Export Citation:
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Assignee:
ROYSOL (FR)
ROY VALERIE (FR)
ROY ALAIN (FR)
International Classes:
E04F15/04; (IPC1-7): E04F15/04
Domestic Patent References:
WO2002055809A12002-07-18
Foreign References:
FR2828703A12003-02-21
US20020007606A12002-01-24
DE29824852U12003-02-13
FR2826392A12002-12-27
FR2808826A12001-11-16
Attorney, Agent or Firm:
Pichat, Thierry (122 rue Edouard Vaillant, Levallois Perret Cedex, FR)
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Description:
PANNEAU DE RECOUVREMENT , POUR PARQUET , LAMBRIS OU ANALOGUE , DANS SON UTILISATION POUR ASSEMBLER ENTRE EUX PLUSIEURS TELS PANNEAUX , AFIN D ' HABILLER UN MUR , UN PLAFOND OU UN SOL

L'invention concerne un panneau de recouvrement, pour parquet, lambris ou analogue, dans sa réalisation 5 structurelle et dans son utilisation pour assembler entre eux plusieurs tels panneaux, afin d'habiller un mur, un plafond ou un sol . Plus précisément, compte tenu de ce que l'invention concerne l'assemblage d'au moins deux 10 panneaux de cette nature, on se rapportera en particulier ici à la réalisation d'un ensemble comprenant un premier et un second panneaux. Dans le domaine, un tel ensemble est déjà connu, avec des panneaux s'étendant chacun suivant un plan 15 général et comportant chacun sur au moins un bord une rainure et, sur au moins un autre bord, une languette, la rainure s 'étendant entre une lèvre supérieure et une lèvre inférieure, la rainure et la languette étant ménagées dans l'épaisseur de chaque panneau et 20 présentant, en section droite suivant la profondeur de la rainure, des conformations respectives complémentaires l'une de l'autre, de telle sorte que la languette du premier panneau est adaptée à être engagée étroitement dans la rainure du second panneau. En outre, la lèvre 25 supérieure présente une face inférieure où est situé un premier bourrelet de verrouillage limitant un premier creux situé entre lui et le fond de la rainure, la lèvre inférieure présente une face supérieure où est situé un second bourrelet de verrouillage, et la languette 30 présente une face supérieure avec un troisième bourrelet de verrouillage adapté pour s'engager dans ledit premier creux et s'y coincer, alors que la languette du premier panneau est engagée dans la rainure du second panneau, Ainsi, dans un état assemblé des panneaux, on 35 assure une prise rainure/languette s'opposant à un retrait d'un panneau par rapport à l'autre, suivant leur dit plan général commun. Toutefois, des difficultés demeurent pour réaliser des assemblages relativement faciles à verrouiller, qui retiennent efficacement les panneaux entre eux, qui ne soient pas trop fragiles, qui soient d'un prix de revient performant sur le marché, et/ou qui demeurent fiables dans le temps. Les revendications jointes visent à satisfaire tout ou partie de ces buts. Il est ainsi proposé dans l'invention que la rainure, depuis son fond en direction de son ouverture, jusqu'au premier creux en haut, et jusqu'au second bourrelet de verrouillage en bas, ainsi que la languette en correspondance, depuis son extrémité libre en direction du corps du panneau, s'étendent, en section droite, suivant une direction inclinée vers le haut par rapport au plan général du (des) panneau(x) concerné(s), les faces supérieure et inférieure de la rainure et/ou de la languette étant convergentes, respectivement en direction du fond de la rainure et/ou de l'extrémité libre de la languette. Afin de favoriser la simplicité d'assemblage entre les panneaux, on préférera assembler à plat («clic à plat», en force deux panneaux adjacents, la séparation éventuelle pouvant être réalisée par rotation relative. Avantageusement, pour une efficacité d'assemblage réalisée typiquement par « encliquetage » (appelé en anglais « snap-in action ») , on conseille en outre que : - la rainure forme un coude à l'endroit dudit premier creux et du second bourrelet de verrouillage, où elle redescend avec une paroi plane, en direction de l'extrémité libre de la lèvre inférieure, - et la languette forme également un coude à l'endroit du troisième bourrelet de verrouillage, en face supérieure, et d'un creux, en face inférieure pour ensuite redescendre, en direction du corps du panneau. De façon complémentaire, on conseille même en outre que, le plan du (des) panneau(x) concerné(s) étant disposé horizontalement, la rainure, entre son fond et son extrémité libre, et la languette, en correspondance, forment respectivement un «Λ» (c'est-à-dire en V inversé) dont les deux branches sont inclinées par rapport à l'horizontale. En particulier dans le cadre d'un verrouillage suivant un dôme saillant ramené à plat comme indiqué ci- avant, une autre caractéristique prévoit qu'avantageusement, dans ladite section droite, le premier creux soit plus éloigné du fond de la rainure que le second bourrelet de verrouillage. Dans un certain nombre de solutions antérieures, il a été considéré comme important que la lèvre inférieure de tels assemblages du type « snap-in » soit plus longue que la lèvre supérieure. Au contraire, la solution présentée ici permet qu'entre le fond de la rainure et son extrémité libre, la lèvre inférieure définisse une saillie qui puisse être plus courte que, voire d'égale longueur à celle de, la lèvre supérieure de sorte que, le plan du panneau concerné étant disposé horizontalement, l'extrémité libre de la lèvre inférieure s'interrompe avant ou dans la verticale de celle de la lèvre supérieure. Le panneau est ainsi moins fragile. Pour favoriser la fiabilité et l'efficacité de 1'encliquetage, avec un verrouillage élastique, des panneaux entre eux, on conseille en outre qu'à son extrémité libre la languette présente une fente définissant dans l'épaisseur une fourchette à deux branches. La plus petite épaisseur de la lèvre inférieure sera de préférence supérieure à la plus grande épaisseur de chacune de ces deux branches. On pourra ainsi obtenir un assemblage par encliquetage via une déformation desdites branches. Une description encore plus détaillée de l'invention va maintenant être fournie en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif et dans lesquels les figures 1, 2, 3 et 4 montrent : - la figure 1, deux panneaux parallèles, en vue de dessus (face visible) , - les figures 2 à 4, deux panneaux adjacents, en section droite suivant la profondeur des languette et rainure, c'est-à-dire suivant la coupe II-II pour la figure 2, les figures illustrant trois étapes d'assemblage/déassemblage entre les panneaux (figure 2: présentation face à face ; figure 3 : inclinaison relative utilisable notamment pour séparer les panneaux ; figure 4: verrouillage (clic) à plat . Sur la figure 1, on voit deux panneaux rectangulaires la, Ib de revêtement qui peuvent être utilisés pour du parquet, en particulier flottant, en tant que lattes. Ces panneaux, ici identiques, sont allongés dans la direction 3 où ils présentent dans l'exemple une même longueur L. 5 est la référence du plan général dans lequel ils s'étendent. Figure 2, e est leur épaisseur commune, entre les faces visible 7a et cachée 7b, chacune planes, des panneaux. La face visible 7a présentée à la vue (sur le dessus pour un parquet posé au sol) , est, dans la réalisation privilégiée présentée, celle d'une couche de décor 9 qui peut être du bois ou une feuille décor (par exemple papier) imprégnée de résines, avec une couche d'usure en surface. Outre cette couche de décor, chaque panneau comprend un corps 11 en fibres compactes, haute ou moyenne densité (HDF ou MDF) et une couche arrière 12 imprégnée de résines qui sert de couche de contre- l'

balancement, avec sa face extérieure cachée 7b que l'on place contre le support d'appui des panneaux (le sol pour un parquet) . Le long d'au moins un bord, et de préférence le long de deux bords adjacents 13a, 13b (voir figure 1) , chaque panneau présente une languette 15 et, le long d'au moins un autre bord, et de préférence des deux autres bords adjacents 17a, 17b, chaque panneau présente une rainure 19. La languette 15 et la rainure 19 sont adaptées pour que la première (d'un premier panneau) s'engage dans la seconde (d'un second panneau) et s'y verrouille, de préférence en force, à plat dans un même plan, comme sur la figure 4 (plan commun 5) . Les figures 2, 3 et 4 montrent précisément une rainure et une languette, comme elles seront avantageusement dans la réalité, à une échelle près. Dans le sens de épaisseur e du panneau concerné, la rainure 19 est limitée, au-dessus, par une lèvre supérieure 21 et, en dessous, par une lèvre inférieure 23. On appellera profondeur de la rainure, la direction 20a (fig 2) qui s'étend entre son fond (paroi 25a) et son ouverture 27a par où s'engage la languette correspondante ; de même pour la languette 15, entre son extrémité libre 15al et son raccordement, par sa base opposée 15a2, au corps massif du panneau. Figure 2 en particulier, on remarque que la rainure 19 est, au moins sur une partie de sa profondeur à partir de son fond, inclinée par rapport au plan 5, ici vers le haut. Ici, la rainure 19 s'étend, toujours sur sa profondeur, suivant une double pente en "Λ" (V inversé) , d'abord donc inclinée vers le haut (axe 20a ; en direction du plan de la face visible 7a du panneau) puis vers le bas en direction du plan de la face cachée 7b (axe 20b) . En face inférieure 21a de la lèvre supérieure 21, le changement de pente intervient à l'endroit d'un creux 29 (appelé ci-avant premier creux) . En face supérieure 23a de la lèvre inférieure 23, c'est à l'endroit du bourrelet 31 (appelé avant deuxième bourrelet) qu'intervient ce changement de pente. Quant à la languette 15, elle présente une forme complémentaire de celle de la rainure, pour s'y verrouiller. Ainsi, elle présente également au moins une partie terminale 15a (voir figure 3) inclinée (vers son extrémité libre 15al) . Ici, on notera la forme à nouveau en "Λ" de cette languette, comprenant la double pente en face supérieure, avec le coude supérieur 33 (à l'endroit dénommé avant troisième bourrelet) et la double pente inférieure avec le creux inférieur 35. Les deux parois planes, supérieure et inférieure, de chaque languette 15 qui s'engagent le plus profondément dans la rainure 19 correspondante et jouxtent les parois planes supérieure et inférieure (respectivement 15bl, 15b2 et 19bl , 19b2 ; voir figures 2 et 3 ensemble) de cette dernière sont convergentes, comme elles, les premières en direction de l'extrémité libre 15al, les secondes en direction de la paroi transversale 19c de fond de rainure. Dans un mode de réalisation préféré, et tel qu'illustré, la languette 15 présente à son extrémité libre 15al une fente 37 située sensiblement à mi-hauteur de la languette (voir figure 4) , et orientée suivant la direction locale inclinée de la partie extrême de languette. Cette fente 37 délimite une branche supérieure 39a et une branche inférieure 39b. En direction de son ouverture 27a, la face supérieure 19bl de la rainure (c'est-à-dire la face inférieure de la lèvre supérieure 21) se prolonge au-delà du creux 29 par un bourrelet de verrouillage 41 (appelé avant premier bourrelet ; voir figure 3), adjacent à ce creux, et qui se prolonge lui-même par un ressaut terminal 43 formé en saillie vers le haut et vers l'extérieur, définissant une paroi de butée, transversale à la direction 57 d' inter engagement des panneaux (figure 2) . Quant à la face inférieure 19b2 de la même rainure (c'est-à-dire la face supérieure de la lèvre inférieure 23), elle présente avantageusement la forme en "Λ" précitée, avec cette paroi qui culmine vers le haut (le panneau étant horizontal, avec sa face visible 7a en haut), le long du second bourrelet 31 (figure 3) et redescend avec une autre paroi plane 45, légèrement inclinée par rapport au plan 5. Pour un verrouillage élastique "à force" (appelé donc "snap-in"), et si la languette 15 est fendue en 37, on jouera alors avantageusement sur l'élasticité des branches correspondantes 39a, 39b qui, en se rapprochant l'une de l'autre, écraseront élastiquement la partie extrême libre de cette languette lors de son engagement dans la fente 19, en particulier au passage du bourrelet inférieur 31, le bourrelet 33 de la languette engagé derrière le bourrelet 41 étant calé dans le creux 29. Même si l'on pourrait inverser dessus-dessous les panneaux tels que la et Ib, c'est-à-dire mettre en face visible la face 7b et en face cachée la face 7a, les illustrations jointes montrent qu'ici la rainure 19 descend vers la face cachée 7b en direction de sa paroi de fond 19c, la languette 15 ayant une orientation correspondante. Dans ces conditions, pour que la déformation élastique de cet "encliquetage" s'opère à l'endroit des branches 39a et/ou 39b de la languette, la plus faible épaisseur eJL de la lèvre inférieure 23 (ici à l'endroit de la paroi de fond de rainure 19c,• figure 4) est supérieure à chacune des épaisseurs des branches 39a et 39b. L'engagement et le verrouillage de la languette dans la rainure correspondante ne doit alors pas s'opérer avec une déformation élastique notable de la lèvre inférieure 23. Pour favoriser l'engagement des languettes 15 dans les rainures 19, on remarquera par exemple sur la figure 2 que le premier creux 29 est plus éloigné du fond 25a de la rainure que le second bourrelet de verrouillage 31. La constitution qui vient d'être présentée des rainures et languettes permet de limiter la profondeur P de la lèvre inférieure 23 qui sera au plus sensiblement égale à celle de la lèvre supérieure 21, de sorte que comme l'illustre la figure 4 (où le plan 5 commun est supposé horizontal), l'extrémité libre de la lèvre inférieure s'interrompt dans la verticale de (voir avant) celle de la lèvre supérieure. Lors du verrouillage, et une fois la languette 15 verrouillée dans la rainure 19 correspondante, on constate sur la figure 4 que le bourrelet 41 de la face supérieure de la rainure 19 est reçu dans un creux 51 situé à la base et en partie supérieure de la languette 15, entre le bourrelet 33 et la face d'appui 49, dans le sens de la profondeur de la languette, c'est-à-dire suivant le plan de coupe des figures 2 à 4. On notera que le creux 51 est plus volumineux que la saillie du bourrelet 41, de sorte qu'il n'y a pas là contact entre les panneaux la, Ib. Par contre, il est prévu dans l'invention que dans leur état assemblé/verrouillé de la figure 4, les deux panneaux la, Ib soit en contact entre eux, de préférence exclusivement, en trois zones : à l'endroit du bourrelet supérieur (appelé troisième bourrelet) 33 de la languette qui se coince dans le creux 29 (figure 3), avec donc un appui entre ces surfaces, - à l'endroit des deux surfaces (de préférence planes, et verticales sur la figure 4) 43, 49 qui définissent donc une butée relative supérieure, qui limite la profondeur d'engagement de la languette dans la rainure, - à l'endroit de la face inférieure inclinée 15b2 de la languette, à proximité de son extrémité libre (voir branche 39b sur la figure 2) qui, à proximité de cette extrémité et du sommet du (deuxième) bourrelet 31, appuie contre la face supérieure de la lèvre inférieure 23, du côté de la pente de ce bourrelet 31 la plus proche du fond de la rainure comme le montre la figure 4. Sur la figure 3, on a considéré que pour déverrouiller deux panneaux réunis à plat comme sur la figure 4, on peut les forcer vers le haut, jusqu'à la position relative inclinée illustrée, par rotation relative de ces panneaux autour de l'axe 47 (voir flèches; figure 4). Figure 4, on note qu'en s'éloignant du fond de la rainure et de l'extrémité libre de la languette, la face supérieure 23a de la lèvre inférieure et la face inférieure de la languette présentent entre elles, au delà des coudes correspondants 33,35 (légèrement décalés), un espace 53, de sorte que dans cet état les deux panneaux verrouillés présentent entre eux une fente inclinée par rapport au plan 5 et qui se prolonge verticalement en 55 jusqu'à leur face cachée 7b. Du côté 7a, on remarquera la possible découpe en biais 57a, 57b des panneaux, au dessus des parois de butée 43,49. Même si un corps 11 de panneau en fibres cellulosiques compactées MDF ou HDF est préféré, avec donc les languette(s) et rainure(s) intégrés à lui, une réalisation tout (ou essentiellement) en bois plein est possible. Egalement, même si on préfère découper par une machine à commande numérique le(s) bord(s) des panneaux bruts pour réaliser lesdites languette(s) et rainure(s), en les intégrant donc au bloc 11 qui s'étend alors sur toute la surface du panneau, on pourrait prévoir de rapporter les languette(s) et rainure(s) sur des blocs indépendants fixés au corps, en particulier collés.