La présente invention a pour objet un dispositif de fixation des tiges de suspension d'un agrès sur la barre horizontale d'un portique.

De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif qui permet la fixation sur la poutre horizontale d'un portique du type de ceux qu'on installe dans les jardins ou similaires des éléments tels que des tiges servant à la sustente sn d'agrès, tels que des balançoires ou similaire.

On comprend qu'une telle fixation doit satisfaire à des conditions de sécurité importantes et qu'elle doit être facile à mettre en oeuvre puisque le montage sera fait le plus souvent non par un professionnel mais par la personne qui a acquis le portique. Dans les solutions communément utilisées, cette fixation est réalisée à l'aide d'oreilles qui sont directement soudées sur la barre horizontale constituant le portique ou par une pièce vissée à condition que la barre horizontale soit munie d'un trou correspondant. Par ailleurs, cette barre est solidaire à ses extrémités de tiges inclinées constituant les poteaux du portique.

Dans une telle solution, l'inconvénient consiste dans le fait que, les oreilles étant directement soudées sur la barre, il n'est pas possible d'utiliser un acier inoxydable, ce qui est défavorable puisque ces installations sont soumises aux intempéries. En outre, lorsque le portique est vendu, il est stocké dans un emballage et on comprend que la présence de ces oreilles soudées sur la barre est une cause d'encombrement ne facilitant pas la réalisation du conditionnement. En outre, ces oreilles étant soudées, la position et le nombre des agrès est défini au départ. Un objet de la présente invention est de fournir un dispositif de fixation sur la barre horizontale d'un portique des tiges de sustentation d'un agrès qui pallie aux inconvénients mentionnés ci-dessus.

Pour atteindre ce but, selon l'invention, le dispositif de fixation sur la barre horizontale d'un portique des tiges de sustentation d'un agrès se caractérise en ce qu'il comprend au moins un méplat formé dans une portion de ladite barre, deux organes de fixation comprenant

chacun une portion active apte à coopérer avec sensiblement la moitié du pourtour de ladite barre dans la portion comportant le méplat, deux portions de fixation disposées de part et d'autre de ladite portion active et une zone d'accrochage d'une tige de sustentation, et des moyens de solidarisation des portions homologues de fixation desdits organes de fixation pour serrer les portions actives des organes de fixation sur le pourtour de ladite barre.

On comprend que, grâce aux dispositions de l'invention, il suffit de prévoir sur la poutre horizontale des méplats régulièrement espacés sur la poutre pour pouvoir mettre en place les dispositifs de fixation selon l'invention aux endroits convenables. On comprend que cette mise en place est aisée tout en assurant une liaison mécanique de grande qualité.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles :

- la figure 1 est une vue de dessus du dispositif de fixation monté sur la poutre du portique ; - la figure 2 est une vue du dispositif de fixation selon le plan de coupe II— II de la figure 1 ; et

- la figure 3 est une vue en perspective d'un des organes de fixation faisant partie du dispositif de fixation.

Comme le montre mieux la figure 2, le dispositif de fixation pour fixer les tiges de sustentation telles que 10 et 12 d'un agrès sur la barre horizontale 14 d'un portique comprend essentiellement deux organes de fixation 16 et 18 présentant des formes identiques. Ces organes de fixation 16 et 18 sont fixés sur la barre horizontale 14 dans des sections de celle-ci comportant des méplats 20. Dans l'exemple particulier considéré, la barre a dans cette section une forme de losange. Selon l'invention, les deux organes de fixation 16 et 18 sont mis en place autour de la section à méplat 20 et sont liées entre elles par des éléments de vissage 22 et 24 représentés schématiquement sur la figure 2 et qui sont, par exemple, des ensembles vis 24a/boulon 24b.

En se référant maintenant à la figure 3, on va décrire plus en détails un mode préféré de réalisation d'un organe de fixation, par exemple l'organe 18 de la figure 2.

La pièce 18 est de préférence réalisée à partir d'une tôle en acier inoxydable d'épaisseur suffisante qui est pliée pour définir deux ailes 30 et 32 de forme identique et parallèles entre elles raccordées par une portion 34 perpendiculaire aux ailes. Chaque aile 30, 32 a de préférence une forme générale triangulaire dont un des sommets inférieurs est percé d'un trou 36, 38 pour la fixation de l'extrémité supérieure de la tige de sustentation 10. La portion 34 constitue "le côté opposé au sommet du triangle comportant l'orifice 36, 38.

Dans la portion 34 et dans une partie des ailes 30 et 32, on réalise une découpe pour former une ouverture rectangulaire 40 dans la portion 34 qui communique avec deux ouvertures triangulaires 42 et 44 dans les a: les 30 et 32. En fait, comme on le voit mieux sur la figure 3, les bords des découpes 40, 42, 44 sont prolongés par des portions pliées telles que 46 qui sont conservées lors de la découpe des ouvertures 40, 42, 44. Ces parties repliées sont disposées dans des plans parallèles à la face 34 de la pièce. Plus précisément, la forme des découpes 42, 44 est exactement conjuguée de la forme 20 de la section à méplat de la barre horizontale 14. Les découpes 42, 44 constituent ainsi une portic -r. active de chaque organe de fixation 16, 18. Dans la portion 34 de l'élément 18, on comprend qu'il subsiste deux bandes métalliques respectivement référencées 48 et 50 qui sont disposées de part et d'autre de l'ouverture 40. Ces bandes 48 et 50 sont chacune percées d'orifices respectivement référencés 52 et 54 qui, comme on le comprend, servent à l'engagement des éléments de vissage 22 et 24. En conséquence, les éléments de bande métallique 48 et 50 forment les portions de fixation de l'organe de fixation 18. Le montage des organes 16 et 18 du dispositif de fixation sur la barre 14 est très simple. Il suffit de disposer en regard les organes 16 et 18 de part et d'autre de la barre 14 au niveau d'une section à méplat 20. Les découpes 42, 44 de chaque organe 16, 18 épousent exactement le contour de la section 20 de la barre. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, les portions de fixation 48 et 50 ne sont pas en contact mutuel mais elles ménagent entre elles un jeu réduit e pour assurer un serrage effectif

des deux organes 16 et 18 de la barre 20 par leur sportions actives qui se comportent comme des mâchoires. Après l'introduction et le vissage des éléments de fixation 22 et 24, on reconstitue sur la barre 14 l'équivalent des oreilles de fixation soudées des techniques antérieures connues. Il suffit alors de monter dans les orifices 36, 38 des organes de fixation 16 et 18 les éléments 60 et 62 de fixation des tiges de sustentation 10 et 12 des agrès à monter sur le portique.

Il va de soi quela forme des sections à méplats de la barre 14 pourrait être différente d'un losange ou d'un carré. Il suffit qu'elle ne soit pas de révolution autour de l'axe de la barre afin d'empêcher la rotation des organes de fixation lors de l'utilisation de l'agrès. De préférence, la section de la barre dans la zone de fixation est symétrique par rapport à un plan vertical afin que les deux organes de fixation soient identiques.