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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR IMPROVING PIXEL ADDRESSING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/086130
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a microelectronic device for producing light radiation according to a wide luminance range which can be used, in particular for forming improved screen pixels or, for example OLED-type display pixels.

Inventors:
BENZARTI WALID (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/050124
Publication Date:
September 15, 2005
Filing Date:
February 24, 2005
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Assignee:
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
BENZARTI WALID (FR)
International Classes:
G09G3/32; G09G3/20; (IPC1-7): G09G3/32
Foreign References:
EP0949603A11999-10-13
US20030222840A12003-12-04
EP1288903A22003-03-05
Other References:
See also references of EP 1719102A1
Attorney, Agent or Firm:
Poulin, Gérard (3 rue du Docteur Lancereaux, PARIS, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif microélectronique permettant de produire un rayonnement lumineux comprenant : des premiers moyens électroluminescents aptes à produire un premier rayonnement d'une certaine luminance, des premiers moyens de commande (130) aptes à commander les premiers moyens électroluminescents à l'aide d'un premier courant (idl) d'une intensité appartenant à une première gamme d'intensités, des seconds moyens électroluminescents aptes à produire un second rayonnement d'une autre luminance, des seconds moyens de commande (140) aptes à commander les seconds moyens électroluminescents, à l'aide d'un second courant (id2) d'une intensité appartenant à une seconde gamme d'intensités différente de la première, le rayonnement lumineux ayant une luminance totale, combinaison de ladite certaine luminance et de ladite autre luminance.
2. Dispositif selon la revendication 1, au moins plusieurs intensités de ladite première gamme d'intensités à laquelle appartient le premier courant (idl) étant plus faibles que les intensités de ladite seconde gamme d'intensités à laquelle appartient le second courant (id2).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, les premiers et seconds moyens de commande étant chacun dotés de moyens interrupteurs.
4. Dispositif selon la revendication 3, les moyens interrupteurs des premiers moyens de commande (130) et des seconds moyens de commande (140) étant dirigés par un même signal (vsel).
5. Dispositif selon l'une des revendications 3 ou 4, les moyens interrupteurs des premiers moyens de commande (130) comportant au moins un transistor (131) interrupteur.
6. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 5, les moyens interrupteurs des seconds moyens de commande (140) comportant au moins un autre transistor (141) interrupteur.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, les premiers et seconds moyens de commande (130,140) comportant chacun des moyens modulateurs de courant.
8. Dispositif selon la revendication 7, les moyens modulateurs de courant des premiers moyens de commande (130) comprenant au moins un transistor (132) modulateur de courant.
9. Dispositif selon la revendication 8, les moyens modulateurs des seconds moyens de commande (140) comprenant au moins un autre transistor (142) modulateur de courant.
10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel les premiers moyens de commande (130) comprennent un transistor modulateur de courant (132) doté d'un canal de longueur LI et de largeur W1, les seconds moyens de commande (140) comprennent un autre transistor modulateur de courant (142) doté d'un canal de longueur L2 et de largeur W2, le rapport W2/L2 étant supérieur au rapport W1/Ll.
11. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 10, les moyens modulateurs de courant des premiers moyens de commande (130) étant commandés par un signal de réglage (vdatl), les moyens modulateurs de courant des seconds moyens de commande (140) étant commandés par un autre signal de réglage (vdat2).
12. Dispositif selon la revendication 11, le signal de réglage (vdatl) appartenant à une certaine gamme de tensions, l'autre signal de réglage (vdat2) appartenant à une autre gamme de tensions différente de ladite certaine gamme de tensions.
13. Dispositif selon la revendication 11 ou 12, les premiers moyens de commande comportant en outre au moins un premier condensateur (133) apte à retenir le signal de réglage (vdatl).
14. Dispositif selon la revendication 13, les seconds moyens de commande comportant en outre au moins un deuxième condensateur (143) apte à retenir l'autre signal de réglage (vdat2).
15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, les premiers et seconds moyens électroluminescents comprenant chacun une photodiode organique (110,120).
16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, dans lequel les premiers moyens électroluminescents comprennent une première photodiode, les seconds moyens électroluminescents comprennent une seconde photodiode, la première photodiode et la seconde photodiode ayant des surfaces émettrices différentes.
17. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 16, les premiers moyens électroluminescents et les seconds moyens électroluminescents étant susceptibles de fonctionner alternativement ou simultanément.
18. Pixel d'afficheur ou d'écran, comprenant un dispositif microélectronique selon l'une des revendications 1 à 17.
Description:
DISPOSITIF AMELIORE D'ADRESSAGE DE PIXELS DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE ET ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La présente invention concerne un dispositif microélectronique permettant d'émettre un rayonnement lumineux, et pouvant être utilisé par exemple pour former des pixels d'afficheurs ou d'écrans notamment des pixels de type OLED (OLED pour « Organic Light Emission Displays », en français afficheurs organiques électroluminescents).

Les écrans de type OLED sont des écrans plats utilisant la propriété de luminescence de diodes organiques OLED. Pour régler la luminescence d'une diode OLED associée à un pixel d'écran ou d'afficheur, un dispositif d'adressage en courant, intégré au pixel est généralement prévu.

Un exemple suivant l'art antérieur d'un tel dispositif d'adressage associé à une diode électroluminescente 10, par exemple de type OLED (OLED pour « Organic Light Emission Diode ») est illustré sur la figure 1. Cet exemple de dispositif d'adressage comporte tout d'abord un premier transistor 11, fonctionnant comme un interrupteur, et dont l'ouverture ou la fermeture est contrôlée par un signal de sélection par exemple sous forme d'une tension notée vlin.

Le dispositif d'adressage comporte en outre un second transistor 12 permettant de produire un courant id à l'entrée de la diode électroluminescente

10, en fonction d'une tension de réglage vdat, le courant id provoquant l'émission d'un rayonnement par la diode 10.

La tension de réglage vdat est fonction d'une valeur d'intensité lumineuse ou de luminance à laquelle on souhaite fixer le rayonnement émis par la diode 10.

Pour une certaine valeur du signal de sélection vlin, le premier transistor 11 peut être mis dans un état « fermé ». La tension de réglage vdat est alors appliquée sur le drain du premier transistor 11, et transmise sur la grille du second transistor 12, ce dernier émettant alors le courant id à l'entrée de la diode électroluminescente 10.

Afin de bénéficier d'un maximum de stabilité en courant et d'un minimum de sensibilité aux fluctuations de tension entre son drain et sa source, le second transistor 12 est généralement polarisé en régime de saturation, par une tension de polarisation notée Vdd par exemple de l'ordre de +16 V.

Un condensateur 13, par exemple de l'ordre de 1 pF relié à la grille du second transistor 12, est en outre prévu pour permettre de retenir le signal de réglage vdat, lorsque ce dernier est transmis sur la grille du second transistor 12.

Un pixel formé à partir du dispositif précédemment décrit, a un contraste dépendant de l'étendue de la gamme d'intensités lumineuses que la diode est susceptible de produire. Pour permettre à la diode 10 d'atteindre une importante gamme d'intensités lumineuses, le second transistor 12 doit de préférence

être capable de débiter une large gamme de courants, et pouvoir produire aussi bien des courants « faibles » par exemple de l'ordre de quelques dizaines de nanoampères, par exemple de l'ordre de 50 nA, que des courants « forts », par exemple de l'ordre de quelques microampères, par exemple 5 pA en régime de saturation.

L'étendue de ladite gamme de courants, ainsi que les valeurs d'intensités de cette gamme sont dépendantes notamment de la manière dont sont polarisés le premier 11 et le second transistor 12.

Dans un dispositif d'adressage de pixel d'écran ou d'afficheur du type de celui qui vient d'être décrit, le premier transistor 11 et le second transistor 12 peuvent être des transistors de type TFT (TFT pour « Thin Film Transistor » en français transistor couche mince), réalisés en technologie silicium poly-cristallin. Ce type de transistor, souvent utilisé dans les dispositifs d'adressage de pixels, présente quelques limitations.

Un tel transistor TFT, est généralement limité quand à l'étendue de la gamme de courant qu'il est susceptible de débiter, notamment par rapport à un transistor MOS en technologie silicium monocristallin.

Cette limitation peut nuire aux performances, notamment en termes de contraste, des pixels utilisant cette technologie. Les transistors TFT en technologie silicium poly-cristallin ont par ailleurs pour inconvénient de présenter une transition lente entre leur régime bloqué que l'on nommera « OFF » et leur régime saturé que l'on appellera « ON ».

Si l'on rapporte ce problème au cas du dispositif d'adressage illustré sur la figure 1, pour que la diode 10 puisse émettre des rayonnements selon des intensités lumineuses suffisamment élevées, la tension de réglage vdat doit de préférence atteindre des niveaux importants. Des valeurs élevées de la tension de réglage vdat induisent une consommation importante.

Etant donné la transition lente entre les régimes « ON » et « OFF » des transistors TFT en silicium polycristallin, pour que la diode 10 puisse émettre des rayonnements selon une gamme étendue d'intensités lumineuses, l'écart entre la valeur maximale notée Vdatmax de la tension de réglage vdat et la valeur minimale Vdatmin de cette même tension de réglage, est généralement important.

Pour que la diode 10 émette selon des intensités lumineuses extrêmes, la tension entre le drain et la source du premier transistor 11 est généralement importante. Cela peut avoir pour conséquence d'entraîner des courants de fuite au niveau du premier transistor 11. Le condensateur 13 permettant le maintien du signal de réglage vdat à l'entrée du second transistor 12 peut alors avoir tendance à se décharger.

Or une mauvaise rétention du signal de réglage vdat à l'entrée du second transistor 12 peut se traduire, au niveau d'un pixel, par une variation intempestive de l'intensité lumineuse émise par ledit pixel.

Par exemple, lorsque le second transistor est de type TFT, polarisé à l'aide d'une tension Vdd égale à 16 volts, pour atteindre une valeur minimale de courant à l'entrée de la diode 10 de l'ordre de 50 nA, Vdat2min peut être par exemple de l'ordre de 8,3 volts.

Pour atteindre une valeur maximale de courant à l'entrée de la diode 10 de l'ordre de 5 uA, la valeur maximale de la tension de réglage notée Vdat2max peut être par exemple de l'ordre de 16,6 volts.

Il se pose le problème d'améliorer les performances des pixels d'écrans ou d'afficheurs, par exemple de type OLED, notamment en termes de contraste et de consommation. Il se pose également le problème d'empêcher des variations intempestives de l'intensité lumineuse produite par ces pixels.

EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un dispositif microélectronique permettant de produire un rayonnement lumineux total comprenant : - des premiers moyens électroluminescents aptes à produire un premier rayonnement d'une première intensité lumineuse ou d'une première luminance, - des premiers moyens de commande aptes à commander les premiers moyens électroluminescents à l'aide d'un premier courant d'une intensité appartenant à une première gamme d'intensités, - des seconds moyens électroluminescents aptes à produire un second rayonnement d'une deuxième intensité lumineuse ou d'une deuxième luminance,

- des seconds moyens de commande aptes à commander les seconds moyens électroluminescents, à l'aide d'un second courant d'une intensité appartenant à une seconde gamme d'intensités différente de la première, le rayonnement lumineux total produit ayant une intensité lumineuse ou luminance totale combinaison de ladite première intensité lumineuse ou luminance et de ladite deuxième intensité lumineuse ou luminance.

Le dispositif microélectronique suivant l'invention peut être utilisé pour former un pixel d'afficheur ou d'écran amélioré.

Tout au long de la présente description le terme luminance désignera des valeurs d'intensités lumineuses émises rapportées à une même valeur d'une surface donnée, par exemple une valeur égale à la surface dudit dispositif microélectronique ou d'un pixel d'afficheur ou d'écran formé à partir dudit dispositif microélectronique. Ainsi on entend par ladite première luminance le rapport entre ladite première intensité lumineuse et une surface donnée. On entend par ladite seconde luminance le rapport entre ladite seconde intensité lumineuse et ladite surface donnée.

Au moins plusieurs intensités de ladite première gamme d'intensités à laquelle appartient le premier courant peuvent être plus faibles que les intensités de ladite seconde gamme d'intensités à laquelle appartient le second courant. Ainsi, selon une variante, lesdites première gamme d'intensités et seconde gamme d'intensités peuvent se recouvrir. Selon une autre variante, lesdites première gamme

d'intensités et seconde gamme d'intensités peuvent être distinctes et ne pas se recouvrir. Ladite première gamme d'intensités peut alors par exemple comprendre des valeurs d'intensités toutes plus faibles que les valeurs d'intensités de ladite seconde gamme d'intensités.

Utiliser des premiers moyens de commande prévus pour émettre des courants appartenant à une première gamme de courants et des seconds moyens de commande prévus pour émettre des courants appartenant à une autre gamme de courants, différente de la première, permet de faciliter la définition du contraste d'un pixel formé à partir du dispositif microélectronique suivant l'invention sans augmenter les contraintes de polarisation du dispositif d'adressage de ce pixel.

Les premiers moyens électroluminescents et seconds moyens électroluminescents peuvent être par exemple formés respectivement par une première photodiode et une seconde photodiode, par exemple des diodes organiques de type OLED. Ces premiers et seconds moyens électroluminescents sont susceptibles de fonctionner alternativement ou simultanément.

Selon une variante de mise en oeuvre, un desdits premiers ou seconds moyens électroluminescents peut fonctionner selon un mode nommé « tout ou rien », et être susceptible de produire un rayonnement d'une intensité lumineuse ou d'une luminance donnée, ou de ne pas émettre, tandis que l'autre desdits premiers ou seconds moyens électroluminescents peut fonctionner selon un autre mode que l'on nommera « analogique » et être susceptible de produire un rayonnement lumineux

d'intensité lumineuse ou de luminance variant entre une valeur d'intensité lumineuse ou de luminance minimale et une valeur d'intensité lumineuse ou de luminance maximale non nulles.

Les premiers moyens électroluminescents et les seconds moyens électroluminescents peuvent être semblables ou différents.

Les premiers moyens électroluminescents et les seconds moyens électroluminescents peuvent être réalisés selon des technologies semblables ou différentes.

Les premiers et seconds moyens électroluminescents peuvent avoir des tailles semblables ou différentes.

Ainsi, les premiers moyens électroluminescents et les seconds moyens électroluminescents peuvent être formés par exemple respectivement d'une première photodiode et d'une seconde photodiode de tailles identiques ou différentes ou de surfaces émettrices identiques ou différentes.

Dans le cas par exemple où les premiers moyens électroluminescents et seconds moyens électroluminescents sont formés respectivement d'une première photodiode de type OLED et d'une seconde photodiode de type OLED sollicitées différemment l'une par rapport à l'autre en termes de fréquence d'utilisation ou/et d'intensité lumineuse moyenne à fournir, il peut s'avérer utile de prévoir la première et la seconde photodiode avec des tailles différentes.

Par exemple, desdites première et seconde photodiode, la photodiode la moins sollicitée en termes

de fréquence d'utilisation ou/et d'intensité lumineuse moyenne ou de luminance moyenne à fournir peut être conçue de manière à avoir une taille plus faible ou une surface émettrice plus faible que l'autre photodiode la plus sollicitée en termes de fréquence d'utilisation ou/et d'intensité lumineuse moyenne ou de luminance moyenne à fournir. Ce mode de réalisation particulier peut permettre d'augmenter la durée de vie du dispositif microélectronique suivant l'invention.

Les premiers et/ou seconds moyens de commande peuvent être dotés de moyens interrupteurs, par exemple sous forme d'un premier et/ou d'un deuxième transistor interrupteur, par exemple de type TFT.

Les premiers moyens de commande peuvent comporter des moyens modulateurs de courant par exemple sous forme d'un transistor, tel qu'un transistor de type TFT, permettant de moduler le courant à l'entrée des premiers moyens électroluminescents. Les seconds moyens de commande peuvent comporter des moyens modulateurs de courant par exemple sous forme d'un autre transistor, tel qu'un transistor de type TFT, permettant de moduler le courant à l'entrée des seconds moyens électroluminescents. Selon un mode de réalisation avantageux, le transistor modulateur de courant compris dans les premiers moyens de commande peut être formé selon un rapport noté (Wl/Ll), de la largeur de son canal noté W1 sur la longueur de son canal notée Li, le rapport (Wl/Ll) étant inférieur à un autre rapport noté (W2/L2), de la largeur notée W2 sur la longueur notée L2 du canal de l'autre transistor, compris dans les seconds moyens de commande.

Les moyens interrupteurs des premiers moyens de commande et des seconds moyens de commande peuvent être commandés par exemple par un même signal, sous forme par exemple d'une tension dite « de sélection ».

Les moyens modulateurs de courant des premiers moyens de commande et des seconds moyens de commande peuvent être commandés par des signaux différents, par exemple respectivement par une première tension dite « de réglage » et une seconde tension dite « de réglage ».

Le dispositif microélectronique suivant l'invention peut être susceptible de former un pixel d'afficheur ou d'écran, amélioré, tout d'abord au niveau de la consommation.

Le dispositif suivant l'invention permet de diminuer les contraintes de polarisation sur les moyens modulateurs de courant et sur les moyens électroluminescents par rapport à des dispositifs d'adressage de pixels suivant l'art antérieur. Les niveaux des tensions de réglages permettant de définir les niveaux des courants respectivement à l'entrée des premiers moyens électroluminescents et des seconds moyens électroluminescents du dispositif suivant l'invention peuvent être ainsi diminués par rapport au niveau des tensions de réglages utilisés pour les dispositifs d'adressage de pixels suivant l'art antérieur. Ainsi la consommation induite par un pixel mis en oeuvre peut être améliorée.

Avec le dispositif suivant l'invention, les niveaux minimum et maximum des signaux de réglages

permettant de définir les niveaux de courant à l'entrée des moyens électroluminescents, peuvent être réduits par rapport à ceux utilisés avec les dispositifs d'adressage de pixels suivant l'art antérieur. Ceci a pour conséquence de faciliter la rétention de ces signaux de réglages à l'entrée des moyens modulateurs de courant. Au niveau d'un pixel, cela peut permettre notamment de réduire le phénomène de variations intempestives d'intensité lumineuse émise par celui-ci.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1, illustre un exemple de dispositif suivant l'art antérieur, - la figure 2, illustre un exemple de dispositif suivant l'invention, - la figure 3, illustre un exemple de diagramme de fonctionnement d'un pixel comprenant le dispositif suivant l'invention, - les figures 4A, 4B, 4C illustrent le principe de fonctionnement d'un pixel d'écran ou d'afficheur mis en oeuvre suivant l'invention, Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre.

Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles.

EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de dispositif microélectronique mis en oeuvre suivant l'invention va à présent être décrit en liaison avec la figure 2.

Ce dispositif comprend tout d'abord des premiers et des seconds moyens électroluminescents respectivement sous formes, par exemple, d'une première diode électroluminescente 110, par exemple organique et de type OLED, et d'une seconde diode électroluminescente 120 par exemple du même type que la première diode 110.

Les diodes 110 et 120 sont commandées en courant respectivement par des premiers moyens de commande 130 et des seconds moyens de commande 140 et peuvent fonctionner alternativement ou simultanément.

La première diode 110 est susceptible de recevoir en entrée un courant noté idl, provenant des premiers moyens de commande 130 et dont l'intensité appartient à une première gamme dite « de faibles intensités », allant d'une valeur minimale Idlmin par exemple de l'ordre de plusieurs dizaines de nanoampères par exemple égal à 50 nA, à une valeur maximale Idlmax par exemple comprise entre plusieurs centaines de nanoampères et plusieurs microampères, par exemple de l'ordre de 1 pA.

En fonction de l'intensité du courant idl à son entrée, la diode 110 produit un rayonnement lumineux d'intensité et de luminance faibles, la luminance étant comprise dans une gamme dite de « faibles luminances » située entre une valeur minimale notée Llmin, par exemple de l'ordre de 1 cd/m2, et une valeur maximale de Llmax, par exemple de l'ordre de 20 cd/m2.

Les premiers moyens de commande 130 produisant le courant idl à l'entrée de la première diode 110, comportent tout d'abord des moyens interrupteurs. Ces moyens interrupteurs peuvent se présenter sous forme par exemple d'un premier transistor 131 interrupteur, tel qu'un transistor de type TFT, dont l'ouverture et la fermeture sont dirigées par un signal de sélection sous forme d'une tension notée vsel appliquée sur sa grille.

Les premiers moyens de commande 130 comportent en outre des moyens modulateurs du courant idl à l'entrée de la première diode 110, en fonction d'un signal de réglage sous forme d'une tension notée vdatl. Les moyens modulateurs du courant idl prennent par exemple la forme d'un second transistor 132 modulateur, tel qu'un transistor de type TFT, et polarisé, de préférence en régime de saturation, par une tension de polarisation notée Vdd, par exemple de l'ordre de +16V.

La tension de réglage vdatl peut être appliquée sur le drain du premier transistor 131.

Lorsque ce dernier est mis à l'état « fermé », par la tension de sélection vsel par exemple de l'ordre de 18

volts, la tension de réglage vdatl peut être transmise sur la grille du second transistor 132, celui-ci émettant alors le courant idl à l'entrée de la première diode 110, en fonction de la valeur de la tension de réglage vdatl reçue sur sa grille.

Ainsi, l'intensité et la luminance d'un rayonnement lumineux émis par la première diode 110 est fonction de l'intensité du courant idl, elle-même commandée par la tension de réglage vdatl.

La tension de réglage vdatl est émise par un circuit extérieur au dispositif illustré sur la figure 2 et de préférence bornée entre une valeur minimale Vdatlmin et une valeur maximale Vdatimax. Ces valeurs minimale Vdatimin et maximale Vdatlmax définissent respectivement l'intensité lumineuse et la luminance minimale Llmin et l'intensité lumineuse et la luminance maximale Llmax à laquelle la première diode 110 est susceptible de produire.

Par exemple, pour un second transistor 132 de type TFT, de rapport de largeur de canal sur longueur de canal de l'ordre de 10/60, polarisé à l'aide d'une tension Vdd égale à 16 volts, Vdatlmin peut être de l'ordre de 9,05 volts afin d'obtenir un courant Idlmin de l'ordre de 50 nA et Vdatlmax de l'ordre de 13,75 volts afin d'obtenir un courant Idlmax de l'ordre de 1 pA Des moyens intégrés aux premiers moyens de commande 130, prenant par exemple la forme d'un condensateur 133, par exemple de capacité de l'ordre de 0,5 pF, relié à la grille du second transistor 132, sont également prévus pour permettre de retenir le

signal de réglage vdatl à l'entrée du second transistor 132 lorsque le premier transistor 131 est à l'état « ouvert ».

En ce qui concerne la seconde diode 120, cette dernière est susceptible de recevoir un courant noté id2 provenant des seconds moyens de commande 140.

Le courant id2 à l'entrée de la seconde diode 120 a une intensité appartenant à une autre gamme d'intensités plus élevées que celles de ladite première gamme d'intensités à laquelle appartient le courant idl à l'entrée de la première diode 110. Cette autre gamme d'intensités est comprise entre une valeur minimale notée Id2min, par exemple de l'ordre de 1 pA et une valeur maximale notée Id2max, par exemple de l'ordre de plusieurs microampères, par exemple de 4 pA.

Il peut être prévu par exemple que la gamme dtintensìtés à laquelle appartient le courant idl à l'entrée de la première diode 110 et l'autre gamme d'intensités à laquelle appartient le courant id2 à l'entrée de la première diode 110 soient distinctes.

Selon une variante, il peut être prévu que la gamme d'intensités à laquelle appartient le courant idl et l'autre gamme d'intensités à laquelle appartient le courant id2 se recouvrent.

En fonction de l'intensité du courant id2 à son entrée, la seconde diode 120 peut produire un rayonnement lumineux d'intensité et de luminance comprises dans une seconde gamme d'intensités et de luminances, la seconde gamme de luminance allant d'une valeur minimale de luminance notée L2min par exemple de

l'ordre de 20 cd/m2 à une valeur maximale de luminance notée L2max par exemple de l'ordre de 80 cd/m2.

Les seconds moyens de commande 140 permettant de contrôler l'éclairement de la seconde diode 120, sont du même type que les premiers moyens de commande 130 permettant de contrôler l'éclairement de la première diode 110. Les seconds moyens de commande 140 comprennent également des moyens interrupteurs dont l'ouverture et la fermeture sont dirigées par la tension de sélection vsel. Les moyens interrupteurs des seconds moyens de commande prennent la forme par exemple d'un autre premier transistor 141 interrupteur, par exemple de type TFT.

Les seconds moyens de commande 140 comportent en outre des moyens permettant de moduler le courant id2 à l'entrée de la seconde diode 120 en fonction de la valeur d'un autre signal de réglage sous forme d'une tension notée vdat2 appliquée sur le drain de l'autre premier transistor 141. Les moyens modulateurs du courant id2 à l'entrée de la seconde diode 120 peuvent prendre la forme d'un autre second transistor 142 dont la source est reliée à la seconde diode 120 et qui, lorsqu'il reçoit sur sa grille l'autre tension de réglage vdat2, émet le courant id2 à l'entrée de ladite seconde diode 120.

L'autre second transistor 142 peut être par exemple un transistor de type TFT (TFT pour « Thin Film Transistor »). Il est de préférence polarisé en régime de saturation, par exemple par la tension de polarisation Vdd. L'autre second transistor 142 modulateur est susceptible de recevoir l'autre tension

de réglage vdat2 lorsque l'autre premier transistor 141 est mis à l'état « fermé » par la tension vsel. Cette tension vdat2 est émise par un circuit extérieur au dispositif illustré sur la figure 2 et de préférence bornée entre une valeur minimale notée Vdat2min et une valeur maximale notée Vdat2max. Les valeurs minimale et maximale de la tension vdat2 déterminent respectivement la luminance minimale notée L2min et la luminance maximale notée L2max que la seconde diode 120 est susceptible de produire.

Par exemple, lorsque l'autre second transistor 142 est de type TFT, de rapport de largeur de canal sur longueur de canal de l'ordre de 10/20, polarisé à l'aide d'une tension Vdd égale à 16 volts, la valeur minimale Vdat2min de l'autre tension de réglage peut être de l'ordre de 12, 8 volts pour permettre d'obtenir un courant minimum Id2min à l'entrée de la seconde diode de l'ordre de 1 pA. La valeur maximale Vdat2max de l'autre tension de réglage vdat2, peut être de l'ordre de 15,3 volts pour permettre d'obtenir un courant de valeur maximale Id2max de l'ordre de 4 pA à l'entrée de la seconde diode 120.

Ainsi, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'autre tension de réglage vdat2 à l'entrée des seconds moyens de commande 140 peut appartenir à une gamme de tensions différente de la gamme de tensions à laquelle appartient la tension de réglage vdatl à l'entrée des premiers moyens de commande 140.

Des moyens sont également prévus pour permettre de retenir l'autre tension de réglage vdat2 à l'entrée de l'autre second transistor 142, lorsque l'autre premier transistor 141 est à l'état « ouvert ».

Ces moyens prennent par exemple, la forme d'un deuxième condensateur 143, par exemple de capacité de l'ordre de 0,5 pF.

Le premier condensateur 133 et le deuxième condensateur 143 peuvent avoir des capacités différentes et dont les valeurs sont choisies respectivement en fonction des gammes respectives auxquelles appartiennent les tensions de réglage vdatl et vdat2. Par exemple, dans le cas où vdat2 appartient à une gamme de tensions plus élevées que celles de la gamme à laquelle appartient la tension vdatl, le premier condensateur 133 peut être prévu pour avoir une valeur de capacité inférieure à celle du deuxième condensateur 143. Ainsi, les armatures du premier condensateur 133 pourront par exemple occuper une surface plus faible que celles du deuxième condensateur 143.

Les moyens de commande 130 et 140 des diodes 110 et 120 diffèrent entre eux notamment par leurs moyens modulateurs de courant. Les moyens modulateurs de courant des premiers moyens de commande 130 sont prévus pour émettre un courant idl dans une gamme d'intensités plus faibles que celles du courant id2 pouvant être émis par les autres moyens modulateurs de courant des seconds moyens de commande 140.

Pour permettre cela, selon un mode de réalisation particulier, l'autre second transistor 142

modulateur de courant, appartenant aux premiers moyens de commande 140, peut être réalisé par exemple de manière à comporter un canal plus court que le canal du second transistor 132 modulateur de courant appartenant aux premiers moyens de commande 130.

Le second transistor 132 peut être formé avec un rapport noté (W1/Ll) de la largeur de son canal Wl_ sur la longueur Li de son canal, par exemple de l'ordre de (10/60), tandis que l'autre second transistor 142, peut être formé avec un autre noté (W2/L2) par exemple de l'ordre de (10/20) de la largeur W2 de son canal sur la longueur L2 de son canal, plus élevé que le rapport (w1/Ll).

Le dispositif microélectronique précédemment décrit peut être utilisé par exemple pour former un pixel d'un écran ou d'un afficheur. Il peut permettre au pixel de produire un rayonnement lumineux d'intensité et de luminance appartenant à une large gamme, respectivement d'intensité et de luminances, la gamme de luminance pouvant être comprise entre une valeur minimale de luminance notée Lmin, par exemple de l'ordre de 12 cd/m2 et une valeur maximale de luminance Lmax, par exemple de l'ordre de 120 cd/m2, tout en gardant une consommation réduite.

Ledit pixel peut être partagé entre un premier sous-pixel, formé par exemple à partir de la première diode 110 associée aux premiers moyens de commande 130, et un second sous-pixel formé à partir de la seconde diode 120 associée aux seconds moyens de commande 140.

La sélection dudit pixel parmi un ensemble de pixels d'écran ou d'afficheur, peut être effectuée au moyen du signal de sélection vsel commun au premier sous-pixel et au second sous-pixel, et provenant d'un circuit extérieur à l'écran ou à l'afficheur.

La valeur de l'intensité ou de la luminance totale d'un rayonnement lumineux émis par ledit pixel peut être commandée par le signal de réglage vdatl et l'autre signal de réglage vdat2 appliqués respectivement au premier sous-pixel et au second sous-pixel, provenant d'un circuit extérieur à l'écran ou à l'afficheur.

Le premier sous-pixel peut être élaboré par exemple pour produire des rayonnements d'intensité ou de luminances dites « faibles » comprises dans une première gamme d'intensités ou de luminances, dont la valeur est fonction du signal de réglage vdatl.

Le second sous-pixel peut être prévu pour produire des rayonnements d'intensités ou de luminances dites « élevées » comprises dans une seconde gamme d'intensités ou de luminances plus élevées que celles de la première gamme d'intensités ou de luminances, et dont la valeur est fonction de l'autre signal de réglage vdat2.

Le premier sous-pixel et le second sous-pixel pourront fonctionner alternativement ou simultanément en fonction de la valeur des signaux de réglage vdatl et vdat2 et de la valeur d'intensité ou de luminance totale que l'on souhaite affecter audit pixel.

Un exemple de diagramme de fonctionnement d'un pixel mis en oeuvre suivant l'invention et ceux d'un premier sous-pixel et d'un second sous-pixel formant ledit pixel sont illustrés sur la figure 3, respectivement par les courbes C2, C3 et C1.

Dans cet exemple, la luminance totale émise par le pixel est comprise entre une valeur de luminance minimale notée Lmin par exemple de l'ordre de 12 cd/m2 et une valeur de luminance maximale notée Lmax par exemple de l'ordre de 120 cd/m2.

Dans cet exemple, le premier sous-pixel et le second sous-pixel produisent des gammes d'intensités ou de luminances distinctes et contiguës.

Lorsque le pixel produit des « basses intensités ou luminances » comprises dans une première gamme, par exemple située entre Lmin par exemple de l'ordre de 12 cd/m2 et Lmax/5, par exemple de l'ordre de 24 cd/m2 (portion C11 de la courbe Cl croissante), ce peut être le premier sous-pixel qui émet un rayonnement lumineux (portion C21 de la courbe C2 croissante) tandis que le deuxième sous-pixel n'émet pas (portion C31 de la courbe C3 constante). Cette première gamme, dite de « basses intensités ou basses luminances » est produite pour un rayonnement provenant de la première diode 110 lorsque cette dernière reçoit un courant idl en entrée appartenant à une gamme de courants de faibles intensités allant par exemple de 50 nA à 1 pA.

Lorsque le pixel produit des intensités ou luminances « élevées », appartenant à une seconde gamme d'intensités ou de luminances, cette dernière étant

comprise par exemple entre (Lmax/5) par exemple de l'ordre de 24 cd/m2 et (4Lmax/5) (portion C12 de la courbe C1), par exemple de l'ordre de 96 cd/m2, ce peut être le second sous-pixel qui émet un rayonnement lumineux (portion C32 de la courbe C3 croissante) tandis que le premier sous-pixel n'émet pas (portion C22 de la courbe C2 constante).

La seconde gamme d'intensités ou de luminances dite « d'intensités ou de luminances élevées », est ainsi produite pour un rayonnement lumineux provenant de la seconde diode 120 lorsque cette dernière reçoit un courant id2 en entrée appartenant à une seconde gamme de courants d'intensités allant par exemple de 1 pA à 4 pA.

Un éclairement du pixel selon des valeurs « les plus élevées » d'intensités ou de luminances, ces dernières étant comprises dans une troisième gamme de luminances, par exemple située entre (4Lmax/5) par exemple de l'ordre de 96 cd/m2 et (Lmax), par exemple de l'ordre de 120 cd/m (portion C13 de la courbe Cl), peut être assurée à la fois par un éclairement du premier sous-pixel et un éclairement du second sous-pixel. La troisième gamme dite d'intensités ou de luminances « les plus élevées » peut être obtenue par un rayonnement provenant de la première diode 110 (portion C23 de la courbe C2 constante), déclenché par un premier courant idl à l'entrée de cette dernière compris par exemple entre 50 nA et 1 pA, et par un rayonnement provenant de la seconde diode 120 (portion C33 de la courbe C3 croissante) déclenché par un second

courant id2 à l'entrée de cette dernière compris par exemple entre 1 pA à 4 pA.

Selon un exemple de fonctionnement différent de celui qui vient d'être décrit, il peut être prévu que le premier sous-pixel et le second sous-pixel émettent constamment de manière simultanée.

Ainsi, un rayonnement lumineux émis par le pixel suivant l'invention peut être formé constamment d'une combinaison d'un rayonnement provenant du premier sous-pixel et d'un autre rayonnement lumineux provenant du second sous-pixel.

Selon une autre exemple de fonctionnement différent de ceux qui viennent d'être décrits, il peut être prévu qu'un pixel mis en oeuvre selon l'invention soit formé tout d'abord d'un premier sous-pixel fonctionnant selon un mode que l'on nommera « tout ou rien » et d'un second sous-pixel fonctionnant selon un autre mode que l'on nommera « analogique ». Ainsi, le premier sous-pixel sera susceptible d'émettre un rayonnement d'une luminance donnée ou de ne pas émettre, tandis que le second sous-pixel émettra constamment d'une valeur d'intensité ou de luminance susceptible de varier.

Un pixel d'écran ou d'afficheur est généralement associé à une surface élémentaire, susceptible de produire un rayonnement lumineux selon une longueur d'onde donnée et une intensité ou une luminance donnée.

Un pixel P mis en oeuvre suivant l'invention d'un écran ou d'un afficheur, est divisé en une première zone et une seconde zone associées

respectivement à un premier sous-pixel noté P1 et à un second sous-pixel noté P2.

Le premier sous-pixel P1 et le second sous-pixel P2, comportent respectivement une première surface S1 susceptible d'émettre un rayonnement d'une certaine intensité lumineuse, et une seconde surface S2 susceptible d'émettre un rayonnement d'une autre intensité lumineuse.

Les surfaces S1 et S2 sont susceptibles d'émettre selon des longueurs d'onde proches ou identiques.

La première surface S1 et la seconde surface S2 peuvent être égales ou différentes. Par exemple, dans le cas où le premier sous-pixel P1 et le second sous-pixel P2 comprennent respectivement une première photodiode organique et une seconde photodiode organique, les surfaces S1 et S2 correspondent respectivement à une surface émettrice de la première photodiode organique et à une surface émettrice de la seconde photodiode organique. Par surface émettrice, on entend une surface susceptible d'émettre un rayonnement lumineux.

Les surfaces S1 et S2 sont susceptibles d'émettre chacune un rayonnement lumineux de manière simultanée ou alternée.

Considérons un pixel P mis en oeuvre suivant l'invention et dont le principe de fonctionnement est du type de celui qui a été décrit en liaison avec la figure 3. Pour que le pixel émette selon la première gamme de"basses luminances"ou de basses intensités, c'est par exemple la première surface S1 qui émet un

rayonnement lumineux tandis que la seconde surface S2 n'émet pas (figure 4A).

Pour que le pixel émette selon la seconde gamme de"luminances élevées"ou d'intensités élevées, c'est par exemple la seconde surface S2 qui émet un rayonnement lumineux, tandis que la première surface SI n'émet pas (figure 4B).

Pour que le pixel émette selon la troisième gamme de"luminances ou d'intensités les plus élevées" la seconde surface S2 et la première surface SI émettent en même temps (figure 4C).