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Title:
DEVICE FOR PRODUCING PLANT-BASED FOODSTUFFS IN SOIL, ABOVE GROUND
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/062288
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for producing plant-based foodstuffs in soil, above ground, the device comprising: · a thermally insulated unit (10) comprising: o a power-supply module (101) supplying electrical energy (E), o a supply module (102) supplying pure water (P); o a discharge module (103) discharging wastewater (U), o a lighting module (104) able to illuminate the interior (11) of the unit (10), o a climate-control module (105) able to produce and maintain a controlled atmosphere (TH) in the interior (11) of the unit (10), • pots (12) disposed in the controlled atmosphere (TH) in the interior (11) of the unit (10), each of these pots (12) being illuminated by the lighting module (104) and able to: o receive a plant organ, o be irrigated with the pure water (P) supplied by the supply module (102). According to the invention, this unit (10) is mobile.

Inventors:
BENVENISTE PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/000122
Publication Date:
April 20, 2023
Filing Date:
October 15, 2021
Export Citation:
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Assignee:
INDEPENDANT LIVING BASE S A S (FR)
International Classes:
A01G31/02; A01G9/26; A01M1/04
Domestic Patent References:
WO2020102905A12020-05-28
Foreign References:
US20140115958A12014-05-01
US20210045296A12021-02-18
EP3721703A12020-10-14
US20190200596A12019-07-04
US20180343806A12018-12-06
Attorney, Agent or Firm:
KOUDINE, Andrei (FR)
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Claims:
Revendications

1. Dispositif (1 ) de production de denrées végétales en terre hors sol comportant :

• un bloc (10) thermiquement isolé incluant : o un module d’alimentation (101 ) du bloc (10) en énergie électrique (E), o un module d’approvisionnement (102) du bloc (10) en eaux pures (P), o un module d’évacuation (103) des eaux usées (U) issues du bloc (10), o un module d’éclairage (104) coopérant avec le module d’alimentation (101 ) en énergie électrique (E) et adapté à éclairer l’intérieur (11 ) du bloc (10), o un module de climatisation (105) coopérant avec le module d’alimentation (101 ) en énergie électrique (E) et adapté à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée (TH) à l’intérieur (11 ) du bloc (10),

• des pots (12) disposés dans l’atmosphère contrôlée (TH) à l’intérieur (11) du bloc (10), chacun de ces pots (12) étant éclairé par le module d’éclairage (104) et adapté à : o recevoir un organe de plante, o être irrigué par les eaux pures (P) amenées par le module d’approvisionnement (102) du bloc (10) en eaux pures (P), caractérisé en ce que ce bloc (10) est mobile.

2. Dispositif (1) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ce bloc (10) consiste en un conteneur maritime isotherme transformé.

3. Dispositif (1 ) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le module de climatisation (105) comporte l’un au moins parmi des filtres suivants : (a) filtre à particules (Fi) ; (b) filtre à pollens (F2), ledit filtre (F1 ), (F2) étant adapté à faire barrière à des particules porteuses des maladies des plantes dans un flux d’air entrant dans le bloc (10) de l’extérieur (13).

4. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le module d’approvisionnement (102) en eaux pures (P) comporte :

• une cuve (1021 ) adaptée à recueillir l’eau de l’atmosphère environnante à l’extérieur (13) du bloc (10),

• une tuyauterie de drainage (1022) reliant la cuve (1021 ) avec des parties basses, dans le sens de la pesanteur (G), des pots (12) et adaptée à irriguer les parties basses des pots (12) par l’eau issue de la cuve (1021 ).

5. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bloc (10) comprend un piège (14) à insectes adapté à assurer une protection contre des insectes extérieures.

6. Dispositif (1 ) selon la revendication 5, caractérisé en ce que le piège (14) à insectes comporte une surface adhésive adaptée à immobiliser tout insecte touchant cette surface adhésive, et en ce que le piège (14) à insectes est adapté à émettre une lumière propre à attirer les insectes la nuit.

7. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ce bloc (10) est compartimenté en une pluralité des zones isolées (15), (16), (17) les unes des autres par des cloisons (18) transparentes et isolantes thermiquement, en ce que le module de climatisation (105) est adapté à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée (TH) propre à chaque zone isolée, et en ce que le module d’éclairage (104) est adapté à produire et à maintenir un éclairage propre à chaque zone isolée (15), (16), (17).

8. Dispositif (1 ) selon la revendication 7, caractérisé en ce que une première zone isolée (15), dite nurserie des plantes (150), comporte une première série (121 ) des pots (12) remplis d’un mélange compacté de terre et adaptée à recevoir des organes de plantes consistant en graines à germer.

9. Dispositif (1 ) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la nurserie des plantes (150) comporte une première porte coulissante (151 ) donnant accès (depuis l’intérieur 11 du bloc 10) aux pots (12) avec des graines à germer.

10. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que une deuxième zone isolée (16), dite chambre de culture (160), comporte une deuxième série (122) des pots (12) remplis d’un mélange de terreau et de roches volcaniques et adaptée à recevoir des organes de plantes consistant en pousses des plantes.

11. Dispositif (1 ) selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque pot (12) disposé dans la chambre de culture (160) comporte un soubassement aéré adapté à oxygéner en continue des racines des plantes en croissance.

12. Dispositif (1 ) selon la revendication 10 ou 11 , caractérisé en ce que la chambre de culture (160) comporte une deuxième porte coulissante (161 ) donnant accès aux pots (12) avec des plantes en croissance.

13. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé en ce que une troisième zone isolée (17) forme un sas d’entrée (170) dans le bloc (10), en ce que ce sas d’entrée (170) comporte :

• une porte extérieure (1701 ) adaptée à séparer le sas d’entrée (170) de l’extérieur (13) du bloc (10), et

• une porte intérieure (1702) adaptée à séparer le sas d’entrée (170) de l’intérieur (11 ) du bloc (10), et en ce que le module de climatisation (105) coopérant avec l’une au moins parmi des portes suivantes : (a) la porte extérieure (1701 ) ; (b) la porte intérieure (1702), est adapté à déclencher un rideau d’air (19) orienté le long de la pesanteur (G), dès l’ouverture de cette porte (1701 ), (1702).

14. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le bloc (10) comporte en outre :

• des capteurs (20) disposés à l’intérieur (11 ) du bloc (10) et adaptés à recueillir des données propre à l’atmosphère contrôlée (TH) à l’intérieur (11 ) du bloc (10) ;

• un module de gestion (106) muni d’une interface homme-machine (1060) et adapté à coopérer avec : o ces capteurs (20), o le module d’alimentation (101 ) en énergie électrique (E), o le module d’approvisionnement (102) en eaux pures (P), o le module d’évacuation (103) des eaux usées (U), o le module d’éclairage (104), o le module de climatisation (105).

15. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le module de climatisation (105) comporte un échangeur géothermique air-sol (S) adapté à réguler un état thermique d’un flux d’air entrant dans le bloc (10) de l’extérieur (13).

Description:
Dispositif de production de denrées végétales en terre hors sol

La présente invention concerne, de manière générale, le domaine des systèmes de production de denrées végétales en terre hors sol dans des espaces clos. Les plantes étant disposées dans les espaces clos à l’abri des intempéries, ces systèmes permettent de produire des denrées végétales en continue toute l’année.

Plus particulièrement, l’invention concerne un dispositif de production de denrées végétales en terre hors sol comportant :

• un bloc thermiquement isolé incluant : o un module d’alimentation du bloc en énergie électrique, o un module d’approvisionnement du bloc en eaux pures, o un module d’évacuation des eaux usées issues du bloc, o un module d’éclairage coopérant avec le module d’alimentation en énergie électrique et adapté à éclairer l’intérieur du bloc, o un module de climatisation coopérant avec le module d’alimentation en énergie électrique et adapté à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée à l’intérieur du bloc,

• des pots disposés dans l’atmosphère contrôlée à l’intérieur du bloc, chacun de ces pots étant éclairé par le module d’éclairage et adapté à : o recevoir un organe de plante, o être irrigué par les eaux pures amenées par le module d’approvisionnement du bloc en eaux pures.

Ce dispositif de production de denrées végétales en terre hors sol est connu et est couramment utilisé dans des fermes d’intérieur propres à une agriculture dite urbaine qui utilise des techniques du type hydroponie, aquaponie, aéroponie. Ces dernières permettent de cultiver certaines espèces des plantes dont les racines coopèrent en permanence avec de l’eau purifiée dans laquelle sont ajoutés des nutriments chimiques. Dans ces conditions, l’eau purifiée peut se trouver soit dans un état liquide, soit dans un état de vapeur (où les gouttelettes d’eau sont en suspension dans l’air). Ces techniques de l’hydroponie/aquaponie/aéroponie connues sont limitées en variabilité des espèces et concernent principalement des espèces à feuilles (salades, épinards), quelques plantes aromatiques (basilics, persils) et un petit nombre des fruits et légumes (fraises, concombres), à l’exclusion des plantes bulbes (pomme de terre, radis, ail, échalotte). Le dispositif connu de production de denrées végétales en terre hors sol est disposé dans un hangar agricole immobile généralement éloigné des lieux de consommation ce qui est insatisfaisant.

La présente invention, qui s’appuie sur cette observation originale, a principalement pour but de proposer un dispositif de production de denrées végétales en terre hors sol visant au moins à réduire une limitation précédemment évoquée. A cette fin, le dispositif, par ailleurs conforme à la définition générique ci-dessus, est tel que ce bloc est mobile.

Cet agencement permet de rétablir une souveraineté alimentaire locale car le lieu de production, c’est-à-dire, le dispositif selon l’invention, peut être déplacé au plus près du lieu de consommation de denrées végétales. Ainsi, on peut éviter un stockage « long terme » (de quelques jours à quelques semaines) de denrées végétales en privilégiant une consommation des denrées végétales directement « sur place », c’est-à-dire, sur leur lieu de production qui coïncide alors avec leur lieu de consommation, comme expliqué précédemment. De même, il est possible d’éviter des trajets logistiques (entre le lieu de production et le lieu de consommation) qui traumatisent généralement les denrées végétales cueillies. De ce fait, il n’est plus nécessaire de devoir cueillir des denrées végétales non mûres afin qu’elles résistent mieux au transport et au stockage. Autrement dit, il est possible de faire mûrir les denrées végétales dans des conditions maîtrisées du dispositif selon l’invention, en évitant ainsi leur mûrissement non optimales dans un entrepôt. De préférence, le module d’alimentation dudit bloc en énergie électrique est autonome.

Grâce à cet agencement, il n’est plus nécessaire de raccorder le dispositif selon l’invention à un réseau électrique fixe. Ce dispositif peut donc fonctionner durablement en utilisant une source embarquée d’énergie qui lui est propre. A titre d’exemple, le module d’alimentation peut convertir en énergie électrique une énergie mécanique (grâce à un courant d’eau ou un courant de vent), et/ou une énergie thermique (grâce à un moteur à combustion interne), et/ou une énergie solaire (grâce à des panneaux solaires), et/ou une énergie chimique (grâce aux batteries). Cela élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention car permet de produire des denrées végétales dans des zones sinistrées où le réseau électrique fixe n’existe pas et/ou est endommagé.

De préférence, le module d’approvisionnement dudit bloc en eaux pures est autonome.

Grâce à cet agencement, il n’est plus nécessaire de raccorder le dispositif selon l’invention à un réseau d’eau potable fixe. Ce dispositif peut donc fonctionner durablement en utilisant une source embarquée d’eau pure qui lui est propre. A titre d’exemple, le module d’approvisionnement est adapté à recueillir l’eau de pluie et/ou d’extraire de l’eau à partir de l’air humide. Cela élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention car permet de produire des denrées végétales dans des zones sinistrées où le réseau d’eau potable fixe n’existe pas et/ou est endommagé.

De préférence, ce bloc thermiquement isolé consiste en un conteneur maritime isotherme transformé.

Cela élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention car permet d’assurer sa mobilité en toute circonstance et en utilisant des moyens de transport traditionnels. En outre, le conteneur maritime isotherme transformé peut être installé dans des endroits non aménagés au préalable, par exemple, dans des camps de réfugiés, zones insulaires, zones de guerre, bases de vies isolées, par exemple, pétrolières ou minières, etc.

De préférence, le module de climatisation comporte l’un au moins parmi des filtres suivants : (a) filtre à particules ; (b) filtre à pollens, ledit filtre étant adapté à faire barrière à des particules porteuses des maladies des plantes dans un flux d’air entrant dans le bloc de l’extérieur.

Grâce à cet agencement, les cultures des plantes qui se développent dans les pots disposés à l’intérieur du bloc sont protégées des maladies pouvant venir par la voie aérienne de l’environnement extérieur. Cela contribue à rendre durable la production de denrées végétales en terre hors sol à l’aide du dispositif selon l’invention.

De préférence, le module d’approvisionnement en eaux pures comporte :

• une cuve adaptée à recueillir l’eau de l’atmosphère environnante à l’extérieur du bloc,

• une tuyauterie de drainage reliant la cuve avec des parties basses, dans le sens de la pesanteur, des pots et adaptée à irriguer les parties basses des pots par l’eau issue de la cuve.

Grâce à cet agencement, le dispositif selon l’invention est autonome en eau. En effet, l’eau récupérée de l’atmosphère environnante par la cuve est distribuée ensuite à l’intérieur du bloc à l’aide de la tuyauterie de drainage correspondante pour irriguer les parties basses des pots où se trouvent les racines des plantes ce qui contribue in fine à une croissance optimale de ces plantes.

De préférence, la cuve est disposée partiellement à l’extérieur du bloc et est adaptée à récupérer l’eau de pluie.

Cet agencement élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention, notamment dans des zones humides et pluvieuses. En effet, la cuve disposée partiellement à l’extérieur du bloc par exemple, sur la toiture et/ou sur l’un des mur du bloc, est apte à récupérer de la pluie tombante : cette dernière forme des ruisseaux qui, sous l’effet de la pesanteur, coulent dans la partie de la cuve disposée à l’intérieur du bloc où cette eau pure est stockée en attendant son utilisation ultérieure pour nourrir les racines des plantes. Cela contribue à augmenter une autonomie du dispositif selon l’invention en eaux pures.

De préférence, la cuve est disposée partiellement à l’extérieur du bloc et est adaptée à récupérer par la voie de condensation (grâce à un condensateur externe) l’eau de l’atmosphère environnante à l’extérieur du bloc.

Cet agencement élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention, notamment dans des zones sèches présentant un climat continental à un gradient de température (entre le jour et la nuit) transitant le point de rosée. En effet, la cuve disposée partiellement à l’extérieur du bloc par exemple, sur la toiture et/ou sur l’un des mur du bloc, est apte à récupérer des fines gouttelettes qui se condensent de l’air environnant (dont la température transite le point de rosée) sur des parois de la cuve disposée à l’extérieur du bloc. Grâce aux forces de tension superficielle, ces fines gouttelettes s’agglomèrent pour former des ruisseaux qui, sous l’effet de la pesanteur, coulent dans la partie de la cuve disposée à l’intérieur du bloc où cette eau pure est stockée en attendant son utilisation ultérieure pour nourrir les racines des plantes. Cela contribue à augmenter une autonomie du dispositif selon l’invention en eaux pures.

De préférence, la partie de la cuve disposée à l’intérieur du bloc est thermiquement isolée.

Grâce à cet agencement, la température de l’eau environnante arrivant dans la cuve depuis l’extérieur du bloc ne perturbe pas l’atmosphère contrôlée à l’intérieur du bloc. Cela contribue à minimiser le fonctionnement du module de climatisation coopérant avec le module d’alimentation en énergie électrique pour produire et maintenir ladite atmosphère contrôlée à l’intérieur du bloc. Cela contribue à augmenter une autonomie du dispositif selon l’invention en énergie électrique.

De préférence, le bloc comprend un piège à insectes adapté à assurer une protection contre des insectes extérieures.

Les pièges à insectes installés à l’intérieur du bloc contribuent à protéger les plantes des insectes (mouches, fourmis, etc.) pouvant être ravageurs des plantes et/ou porteurs de maladies.

De préférence, le piège à insectes comporte une surface adhésive adaptée à immobiliser tout insecte touchant cette surface adhésive. Dans ces conditions, le piège à insectes est adapté à émettre une lumière propre à attirer les insectes la nuit.

Cet agencement permet d’augmenter une efficacité des pièges à insectes installés à l’intérieur du bloc et élargit ainsi des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention.

De préférence, ce bloc est compartimenté en une pluralité des zones isolées les unes des autres par des cloisons transparentes et isolantes thermiquement. Dans ces conditions, le module de climatisation est adapté à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée propre à chaque zone isolée. Le module d’éclairage est adapté à produire et à maintenir un éclairage propre à chaque zone isolée.

Grâce à ces agencements, il est possible de partager un espace intérieur du bloc en plusieurs zones isolées, chacun d’elles étant adaptée (avec des conditions de température, d’humidité, d’éclairage sélectives) à chaque espèce de plantes et/ou à une étape spécifique de croissance de cette espèce des plantes. Cela permet d’optimiser et/ou de rendre plus variée une production des denrées végétales à l’aide du dispositif selon l’invention et, de ce fait, élargit ses possibilités fonctionnelles.

De préférence, une première zone isolée, dite nurserie des plantes, comporte une première série des pots remplis d’un mélange compacté de terre et adaptée à recevoir des organes de plantes consistant en graines à germer. Grâce au mélange compacté de terre disposé dans les pots installés dans la nurserie des plantes, les racines de ces plantes sont en terre, comme dans les champs. De ce fait, les nutriments indispensables pour une croissance optimale desdites racines sont apportés naturellement par l’eau de pluie traversant la terre elle-même, sans aucun autre ajout chimique. En outre, les graines germant dans ce mélange compacté de terre ainsi que les racines évoluant dans cette terre, cela contribue à former des plantes présentant un système immunitaire (résistance à des maladies) plus fort, proche de celui des plantes cultivées en plein air dans des champs de l’agriculture biologique. Cela contribue au développement durable, inclusive et respectueux de l’environnement.

De préférence, la nurserie des plantes comporte une première porte coulissante donnant accès (depuis l’intérieur du bloc) aux pots avec des graines à germer.

Grâce à cet agencement, l’accès à la nurserie des plantes est facilité.

De préférence, une deuxième zone isolée, dite chambre de culture, comporte une deuxième série des pots remplis d’un mélange de terreau et de roches volcaniques et adaptée à recevoir des organes de plantes consistant en pousses des plantes.

Ce mélange de terreau et de roches volcaniques contribue à aérer les racines des plantes dans les pots disposés dans la chambre de culture. En outre, cet agencement facilite une nutrition optimale des plantes en croissance par l’eau de pluie sans ajout des engrais chimiques. En outre, les racines évoluant dans ce mélange de terreau et de roches volcaniques résistent mieux aux pathogènes (maladies, insectes). Cela contribue au développement durable, inclusive et respectueux de l’environnement.

De préférence, chaque pot disposé dans la chambre de culture comporte un soubassement aéré adapté à oxygéner en continue des racines des plantes en croissance. Cet agencement facilite une oxygénation des plantes en croissance. Cela contribue au développement durable, inclusive et respectueux de l’environnement.

De préférence, la chambre de culture comporte une deuxième porte coulissante donnant accès (depuis l’intérieur du bloc) aux pots avec des plantes en croissance.

Grâce à cet agencement, l’accès à la chambre de culture est facilité.

De préférence, une troisième zone isolée forme un sas d’entrée dans le bloc. Dans ces conditions ce sas d’entrée comporte :

• une porte extérieure adaptée à séparer le sas d’entrée de l’extérieur du bloc, et

• une porte intérieure adaptée à séparer le sas d’entrée de l’intérieur du bloc.

Le module de climatisation coopérant avec l’une au moins parmi des portes suivantes : (a) la porte extérieure ; (b) la porte intérieure, est adapté à déclencher un rideau d’air orienté le long de la pesanteur, dès l’ouverture de cette porte.

Deux portes de sas d’entrée et le rideau d’air se déclenchant dès l’ouverture de l’une de ces deux portes contribuent à limiter un accès à l’intérieur du bloc des insectes et/ou d’autres graines volantes pouvant perturber les cultures en place à l’intérieur du bloc. Ainsi, une production des denrées végétales à l’aide du dispositif selon l’invention peut être pratiquée dans un environnement phytosanitaire a priori hostile aux plantes se développant à l’intérieur du bloc. En outre, ces agencements permettent également de préserver une flore environnante des cultures évoluant à l’intérieur du bloc. Ainsi, il est possible d’installer le dispositif selon l’invention dans des réserves naturelles protégées où toute autre production agricole est proscrite. Cela élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention.

De préférence, le bloc comporte en outre : • des capteurs disposés à l’intérieur du bloc et adaptés à recueillir des données propre à l’atmosphère contrôlée à l’intérieur du bloc ;

• un module de gestion muni d’une interface homme-machine et adapté à coopérer avec : o ces capteurs, o le module d’alimentation en énergie électrique, o le module d’approvisionnement en eaux pures, o le module d’évacuation des eaux usées, o le module d’éclairage, o le module de climatisation.

Grâce à cet agencement, il est possible de gérer de manière centralisée, y compris à distance, en temps réel et en prenant en compte une pluralité des paramètres (à l’aide des différents capteurs), le dispositif selon l’invention afin d’obtenir une synergie issue du fonctionnement sélectif de l’ensemble des modules en vue d’obtenir une évolution optimale et coordonnées du vivant (plantes). Par exemple, cela permet de :

• résoudre une intermittence de la production alimentaire selon les saisons et/ou les conditions météorologiques à l’extérieur du bloc ;

• supprimer des produits chimiques (engrais, pesticides, fongicides) lors de la production des denrées végétales par ledit dispositif,

• aider à combattre une malnutrition dans certaines zones mondiales, par exemple, éloignées des circuits logistiques communs.

En résumé, ladite synergie élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention et, plus généralement, contribue au développement durable, inclusive et respectueux de l’environnement.

De préférence, l’interface homme-machine est portable et est adaptée à être liée avec le module de gestion à l’aide des technologies de télécommunication. Outre le fait que cet agencement rend une utilisation du dispositif selon l’invention plus aisée, cela permet de gérer la production de denrées végétales sans avoir un accès physique à l’intérieur du bloc ce qui minimise une introduction hasardeuse et involontaire des pathogènes par un opérateur pénétrant dans le sas. Cela élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention.

De préférence, le module de climatisation comporte un échangeur géothermique air-sol adapté à réguler un état thermique d’un flux d’air entrant dans le bloc de l’extérieur.

Cet agencement minimise une consommation de l’énergie et, de ce fait, élargit des possibilités fonctionnelles du dispositif selon l’invention. Cela contribue au développement durable, inclusive et respectueux de l’environnement.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence au figure 1 annexée qui représente schématiquement, en vue simplifiée de dessus (le long de la pesanteur) un exemple d’un dispositif de production de denrées végétales en terre hors sol selon l’invention.

Comme annoncé précédemment et illustré sur la figure 1 , l’invention concerne un dispositif 1 de production de denrées végétales en terre hors sol comportant un bloc 10 thermiquement isolé incluant :

• un module d’alimentation 101 du bloc 10 en énergie électrique E,

• un module d’approvisionnement 102 du bloc 10 en eaux pures P,

• un module d’évacuation 103 des eaux usées U issues du bloc 10,

• un module d’éclairage 104 coopérant avec le module d’alimentation 101 en énergie électrique E et adapté à éclairer l’intérieur 11 du bloc 10, • un module de climatisation 105 coopérant avec le module d’alimentation 101 en énergie électrique E et adapté à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée TH à l’intérieur 11 du bloc 10.

En outre, ce bloc 10 thermiquement isolé comporte des pots 12 disposés dans l’atmosphère contrôlée TH (au moins en température et en humidité) à l’intérieur 11 du bloc 10. Chacun de ces pots 12 est éclairé par le module d’éclairage 104 et adapté à recevoir un organe de plante et à être irrigué par les eaux pures P amenées par le module d’approvisionnement 102 du bloc 10 en eaux pures P.

Selon l’invention, ce bloc 10 est mobile, c’est-à-dire, il peut être transporté à l’aide des moyens de transport terrestre (par exemple, à l’aide d’un camion), et/ou transport maritime (par exemple, à l’aide d’un bateau), et/ou transport aérien (par exemple, à l’aide d’un avion ou un hélicoptère).

Grâce à cette mobilité du bloc 10, il est possible de faire face à une inégale répartition des ressources alimentaires à travers le monde (entre les pays), entre la campagne et les villes. En effet, la production agricole actuelle varie selon les conditions météorologiques, d’invasion d’insectes, de la survenance de maladies, de l’ouverture ou fermeture des frontières à l’importation (Covid 19). La production alimentaire à l’aide du dispositif selon l’invention permet d’assurer une production stable, permanente toute l’année, fonctionnant partout dans le monde, quelles que soient les conditions extérieures dues à des instabilités politiques, sanitaires, météorologiques etc. Le fait d’être mobile, permet de produire des denrées végétales (fruits, légumes, plantes aromatiques, plantes médicinales, fleurs) au plus près de la population qui en éprouve le besoin.

De préférence, ce bloc 10 consiste en un conteneur maritime isotherme transformé.

Grâce à cet agencement, il est possible, entre autres, de recycler un conteneur maritime pour un usage nouvel. Pour le rendre isotherme on peut déposer sur des parois internes du conteneur maritime une mousse polyuréthane d’une première épaisseur égale, par exemple, à 10 cm. En outre, une toiture du conteneur maritime peut être isolée à l’aide d’une laine minérale d’une deuxième épaisseur comprise entre 20 cm et 40 cm.

De préférence, le bloc 10 comporte une baie vitrée (non représentée).

Grâce à cet agencement, l’intérieur 11 du bloc 10 peut être éclairé, à travers cette baie vitrée, par une lumière naturelle qui est nécessaire pour une croissance optimale des plantes dans les pots 12.

De préférence, ces baies vitrées comportent un triple vitrage avec deux lames de gaz rare disposées entre les trois vitres.

Cet agencement contribue à améliorer une isolation thermique du bloc 10.

Le module de climatisation 105 peut comporter l’un au moins parmi des filtres suivants : (a) filtre à particules Fi ; (b) filtre à pollens F2, ledit filtre F1, F2, étant adapté à faire barrière à des particules porteuses des maladies des plantes dans un flux d’air entrant dans le bloc 10 de l’extérieur 13.

Le module d’approvisionnement 102 en eaux pures P peut comporter :

• une cuve 1021 disposée à l’extérieur 13 du bloc 10 et adaptée à recueillir l’eau de pluie,

• une tuyauterie de drainage 1022 reliant la cuve 1021 avec des parties basses (non représentées), dans le sens de la pesanteur G, des pots 12 et adaptée à irriguer les parties basses des pots 12 par l’eau de pluie.

Le bloc 10 comprend, de préférence, un piège 14 à insectes adapté à assurer une protection contre des insectes extérieures.

Ce piège 14 à insectes comporte une surface adhésive adaptée à immobiliser tout insecte touchant cette surface adhésive. Dans ces conditions, le piège 14 à insectes est adapté à émettre une lumière propre à attirer les insectes la nuit. Ce bloc 10 est compartimenté en une pluralité des zones isolées 15, 16, 17 les unes des autres par des cloisons 18 transparentes et isolantes thermiquement. Le module de climatisation 105 est adapté à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée TH propre à chaque zone isolée. Le module d’éclairage 104 est adapté à produire et à maintenir un éclairage propre à chaque zone isolée 15, 16, 17.

Comme illustré sur la figure 1 , une première zone isolée 15, dite nurserie des plantes 150, comporte une première série 121 des pots 12 remplis d’un mélange compacté de terre et adaptée à recevoir des organes de plantes consistant en graines à germer.

Cette nurserie des plantes 150 comporte une première porte coulissante 151 donnant accès (depuis l’intérieur 11 du bloc 10) aux pots 12 avec des graines à germer.

Comme illustré sur la figure 1 , une deuxième zone isolée 16, dite chambre de culture 160, comporte une deuxième série 122 des pots 12 remplis d’un mélange de terreau et de roches volcaniques et adaptée à recevoir des organes de plantes consistant en pousses des plantes.

Chaque pot 12 disposé dans la chambre de culture 160 comporte un soubassement aéré adapté à oxygéner en continue des racines des plantes en croissance.

La chambre de culture 160 comporte une deuxième porte coulissante 161 donnant accès (depuis l’intérieur 11 du bloc 10) aux pots 12 avec des plantes en croissance.

De préférence, la chambre de culture 160 comporte un plancher recouvert d’une peinture (ou d’un revêtement) réfléchissant (une lumière environnante).

Cet agencement contribue à amplifier une luminosité globale dans la chambre de culture 160. Comme illustré sur la figure 1 , une troisième zone isolée 17 forme un sas d’entrée 170 dans le bloc 10. Ce sas d’entrée 170 comporte :

• une porte extérieure 1701 adaptée à séparer le sas d’entrée 170 de l’extérieur 13 du bloc 10, et

• une porte intérieure 1702 adaptée à séparer le sas d’entrée 170 de l’intérieur 11 du bloc 10.

Le module de climatisation 105 coopérant avec l’une au moins parmi des portes suivantes : (a) la porte extérieure 1701 ; (b) la porte intérieure 1702, est adapté à déclencher un rideau d’air 19 orienté le long de la pesanteur G, dès l’ouverture de cette porte 1701 , 1702.

Dans l’exemple sur la figure 1 , le module de climatisation 105 comporte deux rideaux d’air 19 :

• l’une disposée entre la porte extérieure 1701 et la porte intérieure 1702, et

• l’autre disposée à l’intérieur 11 du bloc 10 derrière la porte intérieure 1702 (selon la flèche AB sur la figure 1 indiquant le sens de l’entrée pour un opérateur dans le bloc 10).

Cet agencement contribue à protéger davantage les plantes à l’intérieur 11 du bloc 10 contre des insectes et/ou d’autres graines volantes pouvant venir de l’extérieur 13 du bloc 10 via la porte extérieure 1701.

Comme illustré sur la figure 1 , le bloc 10 peut comporter des capteurs 20 disposés à l’intérieur 11 du bloc 10 et adaptés à recueillir des données propre à l’atmosphère contrôlée TH à l’intérieur 11 du bloc 10. Ces capteurs 20 coopèrent avec le module d’alimentation 101 qui les alimente en énergie électrique E. Dans ces conditions, le bloc 10 comporte en outre un module de gestion 106 muni d’une interface homme-machine 1060 et adapté à coopérer avec : o ces capteurs 20, o le module d’alimentation 101 en énergie électrique E, o le module d’approvisionnement 102 en eaux pures P, o le module d’évacuation 103 des eaux usées U, o le module d’éclairage 104, o le module de climatisation 105.

L’interface homme-machine 1060 est, préférablement, portable et est adaptée à être liée avec le module de gestion 106 à l’aide des technologies de télécommunication.

Le module de climatisation 105 comporte un échangeur géothermique air-sol S adapté à réguler un état thermique d’un flux d’air entrant dans le bloc 10 de l’extérieur 13.

Pour un fonctionnement optimal, cet échangeur géothermique air-sol S comporte un tube creux en matière plastique (de préférence, chlorure de polyvinyle, dit, PVC) présentant un diamètre de 20 cm à 30 cm (non représenté). Ce tube creux est enterré à plus de 1 ,5 m de profondeur, sur plus de 50 m de longueur. L’échangeur géothermique air-sol S comporte une bouche d’entrée d’air émergée de la surface du sol, par exemple, à 60 cm, et équipée d’un grillage dit « anti-insecte », c’est-à-dire, le grillage comportant un maillage suffisamment fin pour interdire une pénétration des insectes dans le tube creux de l’échangeur géothermique air-sol S. Pour assurer une régulation thermique optimale à l’intérieur 11 du bloc 10, le module de climatisation 105 comporte en outre une ventilation mécanique centralisée (non représentée), cette dernière étant couplée avec l’échangeur géothermique air-sol S, c’est-à- dire, avec le tube creux, à l’opposé de la bouche d’entrée d’air émergée de la surface du sol.

De préférence, la ventilation mécanique centralisée est à double flux pour permettre de récupérer davantage des calories.

Comme expliqué précédemment, le module de gestion 106 assure une gestion optimale du module de climatisation 105 en ordonnant des régimes sélectifs de fonctionnement pour le couple « échangeur géothermique air-sol S/ventilation mécanique centralisée », au vu des signaux de retour issus des capteurs 20, de sorte à produire et à maintenir une atmosphère contrôlée TH à l’intérieur 11 du bloc 10 selon des consignes préalablement introduites via l’interface homme-machine 1060 pour optimiser le développement des cultures de plantes dans les pots 12.

Pour réguler une hygrométrie à l’intérieur 11 du bloc 10, le module de climatisation 105 comporte un humidificateur (non représenté) relié au module d’approvisionnement 102 en eaux pures P et, notamment, à la cuve 1021. La régulation hygrométrique s’opère par le module de climatisation 105 coopérant avec l’humidificateur du module de climatisation 105 au vu des signaux de retour issus des capteurs 20 et des consignes préalablement introduites via l’interface homme-machine 1060.

De préférence, le bloc 10 comporte des étagères faites en structures métalliques porteuses (par exemple, du type cornières) suffisamment résistantes pour porter les pots 12 qui peuvent peser (avec terre, plantes, roches) plusieurs centaines de kilogrammes.

Ces étagères facilitent une disposition ordonnée des pots 12 à l’intérieur 11 du bloc 10.

De préférence, chaque étagère comprend un plancher en bois hydrofuges.

Cet agencement contribue à augmenter une durée de vie des étagères.

De manière alternative, chaque étagère peut comprendre un plancher métallique inoxydable.

Cet agencement contribue à lutter contre une moisissure qui peux se former au vu de l’humidité élevée (par exemple, de 80% à 90%) à l’intérieur 11 du bloc 10.

Le module d’approvisionnement 102 en eaux pures P peut comporter des filtres (par exemple, des filtres osmotiques, filtre à charbon actif, filtre à sable, filtre comportant une cartouche émettrice des rayons utlra-violets) de purification de l’eau de l’atmosphère environnante issue de l’extérieur 13 du bloc 10 et collectée par la cuve 1021 .

Cet agencement contribue à préserver une pureté de l’eau utilisé pour irriguer les plantes sans utilisation des agents chimiques de conservation de l’eau.

Le module d’approvisionnement 102 en eaux pures P peut comporter un compresseur (non représenté) lié avec la tuyauterie de drainage 1022 reliant la cuve 1021 avec des parties basses, dans le sens de la pesanteur G, des pots 12.

Etant commandé par le module de gestion 106, ce compresseur peut doser finement une quantité de l’eau issue de la cuve 1021. Cela permet d’irriguer de manière sélective les parties basses des pots 12 et, in fine, contribue à élargir des possibilités fonctionnelles du dispositif 1 selon l’invention pour produire de manière optimale des denrées végétales.

De préférence, la cuve 1021 est fabriquée en matériau opaque.

Cet agencement contribue à limiter un développement de microorganismes photosensibles dans l’eau stockée dans la cuve 1021.

De préférence, le module d’approvisionnement 102 en eaux pures P comporte des gouttières (non représentée) disposées à l’extérieur 13, par exemple, sur la toiture du bloc 10. Dans ces conditions, ces gouttières sont adaptées à recueillir l’eau de pluie à l’extérieur 13 du bloc 10 et sont liées avec la cuve 1021 .

Ces gouttières facilitent une récupération de l’eau de pluie et son stockage dans la cuve 1021. Cela contribue à augmenter une autonomie en eaux pures P du dispositif 1 selon l’invention.

De préférence, la cuve 1021 comporte un condensateur interne (non représenté) disposé à l’intérieur 11 du bloc 10 et adapté à récupérer par la voie de condensation l’eau de l’atmosphère contrôlée TH à l’intérieur 11 du bloc 10.

Grâce à ce condensateur interne il est possible de récupérer des excédents de l’humidité provenant de l’évapotranspiration des plantes dans les pots 12 irrigués, comme évoqué ci-dessus. Cela contribue à :

• augmenter une autonomie du dispositif selon l’invention en eaux pures et,

• subsidiairement, contrôler davantage l’atmosphère contrôlée TH à l’intérieur 11 du bloc 10.

De préférence, le bloc 10 comporte des puits de lumière (non représentés) disposés sur le plafond du bloc 10.

Ces puits de lumière apportent de la lumière naturelle à l’intérieur 11 du bloc 10 ce qui contribue à élargir un spectre de lumière artificielle émis par module d’éclairage 104. Ainsi, les plantes se développent dans les pots 12 en profitant des conditions d’éclairage quasiment identiques à celles observées dans des champs en plein air. Le dispositif 1 selon l’invention est, de ce fait, respectueux de l’environnement et est conforme aux principes du développement durable et inclusif.

De préférence, le module d’éclairage 104 comporte des diodes électroluminescentes (dite « LED ») adaptées à émettre des lumières présentant des différentes longueurs d’onde.

Cet agencement contribue à améliorer un éclairage à l’intérieur 11 du bloc 10 et à l’adapter aux plantes qui se développent dans les pots 12.

De préférence, chaque diode électroluminescente est disposée au- dessus (dans le sens opposé à la pesanteur G) de chaque plantes, à une hauteur sélective optimisée pour cette plante.

Cet agencement contribue à améliorer un éclairage sélectif propre à chaque plante pour optimiser son développement dans le pot 12.

De préférence, le dispositif 1 est adapté pour accueillir des plantes en polyculture. Cet agencement contribue à renforcer des défenses immunitaires des plantes dans les pots 12.

De préférence, le bloc 10 comporte entre deux et quatre chambre de culture 160. Dans ces conditions, chaque chambre de culture 160 est adaptée à une espèce de plantes qui lui est propre.

Grâce à cet agencement, il est possible de cultiver (et faire coexister) dans le dispositif 1 selon l’invention en même temps plusieurs espèces de plantes ayant chacune des besoins différents en humidité, température, terre, ventilation, lumière etc. Cela contribue à élargir des possibilités fonctionnelles du dispositif 1 selon l’invention.

Le dispositif 1 selon l’invention fonctionne de la manière suivante.

Les graines des plantes sont mises en nurserie des plantes 150 (avec des conditions de température et d’humidité spécifiques pour chaque espèce de plantes) pendant quelques jours (par exemple, de 5 jours à 10 jours), le temps pour chaque graine de germer. Dans cette nurserie des plantes 150 les graines sont mises dans les pots 12, dans un mélange de terre compact de forme cubique (quelques centimètres mesurés de côté, le longe de la pesanteur G).

Par la suite, les jeunes pousses sont transférées en terre hors sol (mélange de terreau et de roches volcaniques pour assurer une légèreté suffisante de la terre selon des proportions variables selon les espèces), dans les chambres de culture 160 correspondantes disposant des pots 12 (de différentes hauteurs et diamètres selon les espèces). Ces derniers sont irrigués à l’eau de pluie (fournie par le module d’approvisionnement 102) sur des durées variables selon le volume du chaque pot 12. Chaque pot 12 dispose d’un soubassement aéré pour faciliter une oxygénation en continue des racines des plantes. Les pots 12 présentent des structures étanches ou poreuses (selon le type des plantes). Les pots 12 sont mis sur des étagères disposant d’un système d’irrigation d’eau de pluie par le bas (dans le sens de la pesanteur G). Cela permet d’éviter un lessivage des sols. Des conditions climatiques optimales (humidité, température, lumière, taux de CO 2 , ventilation, etc.) sont maintenues (par le module d’éclairage 104 et le module de climatisation 105) pour les espèces des plantes mises dans la même chambre de culture 160.