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Patent Searching and Data


Title:
EJECTOR GUIDE DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/017335
Kind Code:
A1
Abstract:
Ejector (1) for load (2), including a guide means (4), including: a first top rod (BS1), a first bottom rod (BI1), the first top rod (BS1) being hinged with the aircraft (3) at a first top hinge (AS1), and with the first bottom rod (BI1) at a first median hinge (AM1), the first bottom rod (BI1) being hinged with the load (2) at a first bottom hinge (AI1), the axes of the first three hinges (AS1, AM1, AI1) being parallel, a second top rod (BS2), a second bottom rod (BI2), the second top rod (BS2) being hinged with the aircraft (3) at a second top hinge (AS2), and with the second bottom rod (BI2) at the second median hinge (AM2), the second bottom rod (BI2) being hinged with the load (2) at a second bottom hinge (AI2), the axes of the second three hinges (AS2, AM2, AI2) being parallel, and a synchronization means (5) suitable for copying, by applying a gain thereto, the angle of the first top hinge (AS1) to the angle of the first median hinge (AM1), suitable for copying, by applying a gain thereto, the angle of the second top hinge (AS2) to the angle of the second median hinge (AM2) and suitable for copying, by applying a gain thereto, the angle of the first top hinge (AS1) to the angle of the second top hinge (AS2).

Inventors:
GUARALDO DENIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/051797
Publication Date:
February 02, 2017
Filing Date:
July 12, 2016
Export Citation:
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Assignee:
ALKAN (FR)
International Classes:
B64D1/04; B64D7/08
Foreign References:
US3006253A1961-10-31
EP1253076A12002-10-30
US4600171A1986-07-15
GB784930A1957-10-16
Attorney, Agent or Firm:
CABINET MALEMONT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ejecteur (1) pour charge (2) emportée sous un aéronef (3), comprenant un moyen de guidage (4) de la charge (2) , disposé entre l'aéronef (3) et la charge (2), et apte à guider la charge (2) parallèlement à elle-même, sensiblement selon un mouvement de translation, ledit moyen de guidage (4) comprenant :

- une première bielle supérieure (BS1) ,

- une première bielle inférieure (BI1) ,

la première bielle supérieure (BS1) étant articulée avec l'aéronef (3) par une de ses extrémités au niveau d'une première articulation supérieure (AS1) , et avec une des extrémités de la première bielle inférieure (BI1) par l'autre de ses extrémités au niveau d'une première articulation médiane (AMI) ,

la première bielle inférieure (BI1) étant articulée avec la charge

(2) par l'autre de ses extrémités au niveau d'une première articulation inférieure (Ail) ,

les axes des trois premières articulations (AS1, AMI, Ail) étant parallèles ,

- une deuxième bielle supérieure (BS2) ,

- une deuxième bielle inférieure (BI2) ,

la deuxième bielle supérieure (BS2) étant articulée avec l'aéronef

(3) par une de ses extrémités au niveau d'une deuxième articulation supérieure (AS2) , et avec une des extrémités de la deuxième bielle inférieure (BI2) par l'autre de ses extrémités au niveau d'une deuxième articulation médiane (AM2) ,

la deuxième bielle inférieure (BI2) étant articulée avec la charge (2) par l'autre de ses extrémités au niveau d'une deuxième articulation inférieure (AI2),

les axes des trois deuxièmes articulations (AS2, AM2, AI2) étant parallèles,

la longueur cumulée de la deuxième bielle supérieure (BS2) et de la deuxième bielle inférieure (BI2) étant égale à la longueur cumulée de la première bielle supérieure (BS1) et de la première bielle inférieure (BI1) , et - un moyen de synchronisation (5) apte à recopier, en lui appliquant un premier gain, l'angle de la première articulation supérieure (AS1) sur l'angle de la première articulation médiane (AMI), apte à recopier, en lui appliquant un deuxième gain, l'angle de la deuxième articulation supérieure (AS2) sur l'angle de la deuxième articulation médiane (AM2) et apte à recopier, en lui appliquant un cinquième gain, l'angle de la première articulation supérieure (AS1) sur l'angle de la deuxième articulation supérieure (AS2),

caractérisé en ce que le moyen de synchronisation (5) comprend en outre :

- une première prise de mouvement supérieure (PSI) , disposée au niveau de la première articulation supérieure (AS1) et apte à tourner selon l'angle de la première articulation supérieure (AS1) , une première prise de mouvement médiane supérieure (PMS1) , disposée au niveau de la première articulation médiane (AMI) apte à tourner selon l'angle de la première articulation médiane (AS1) et solidaire en rotation de la première bielle inférieure (BI1) ,

- un premier moyen de transmission rotatif supérieur (TS1) entre la première prise de mouvement supérieure (PSI) et la première prise de mouvement médiane supérieure (PMS1) , comportant un moyen multiplicateur selon le premier gain,

- une deuxième prise de mouvement supérieure (PS2) , disposée au niveau de la deuxième articulation supérieure (AS2) et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation supérieure (AS2) , - une deuxième prise de mouvement médiane supérieure (PMS2), disposée au niveau de la deuxième articulation médiane (AM2) apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation médiane (AM2) et solidaire en rotation de la deuxième bielle inférieure (BI2) ,

- un deuxième moyen de transmission rotatif supérieur (TS2) entre la deuxième prise de mouvement supérieure (PS2) et la deuxième prise de mouvement médiane supérieure (PMS2), comportant un moyen multiplicateur selon le deuxième gain,

- un moyen de transmission rotatif transverse supérieur (TTS) entre la première prise de mouvement supérieure (PSI) et la deuxième prise de mouvement supérieure (PS2) , comportant un moyen multiplicateur selon le cinquième gain.

2. Ejecteur (1) selon la revendication 1, où la longueur de la première bielle supérieure (BS1) est égale à la longueur de la deuxième bielle supérieure (BS2) .

3. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, où la longueur de la première bielle supérieure (BS1) est égale à la longueur de la deuxième bielle inférieure (BI2) .

4. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à

3, où la longueur de la première bielle supérieure (BS1) est égale à la longueur de la première bielle inférieure (BI1) , et la longueur de la deuxième bielle supérieure (BS2) est égale à la longueur de la deuxième bielle inférieure (BI2) .

5. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à

4, où le moyen de synchronisation (5) est encore apte à recopier, en lui appliquant un troisième gain, l'angle de la première articulation inférieure (Ail) sur l'angle de la première articulation médiane (AMI) , apte à recopier, en lui appliquant un quatrième gain, l'angle de la deuxième articulation inférieure (AI2), sur l'angle de la deuxième articulation médiane (AM2), et apte à recopier, en lui appliquant un sixième gain, l'angle de la première articulation inférieure (Ail), sur l'angle de la deuxième articulation inférieure (AI2).

6. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où le moyen de synchronisation (5) comprend encore : une première prise de mouvement inférieure (PII) , disposée au niveau de la première articulation inférieure (Ail) et apte à tourner selon l'angle de la première articulation inférieure (Ail), une première prise de mouvement médiane inférieure (PMI1) , disposée au niveau de la première articulation médiane (AMI) apte à tourner selon l'angle de la première articulation médiane (AS1) et solidaire en rotation de la première bielle supérieure (BS1) ,

- un premier moyen de transmission rotatif inférieur (TI1) entre la première prise de mouvement inférieure (PII) et la première prise de mouvement médiane supérieure (PMS1) , comportant un moyen multiplicateur selon le troisième gain, une deuxième prise de mouvement inférieure (PI2), disposée au niveau de la deuxième articulation inférieure (AI2) et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation inférieure (AI2) , une deuxième prise de mouvement médiane inférieure (PMI2), disposée au niveau de la deuxième articulation médiane (AM2) apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation médiane (AM2) et solidaire en rotation de la deuxième bielle supérieure (BS2) ,

- un deuxième moyen de transmission rotatif inférieur (TI2) entre la deuxième prise de mouvement inférieure (PI2) et la deuxième prise de mouvement médiane inférieure (PMI2), comportant un moyen multiplicateur selon le quatrième gain,

- un moyen de transmission rotatif transverse inférieur (TTI) entre la première prise de mouvement inférieure (PII) et la deuxième prise de mouvement inférieure (PI2), comportant un moyen multiplicateur selon le sixième gain.

7. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où la première prise de mouvement supérieure (PSI) est solidaire en rotation de l'aéronef (3) et le premier gain est égal à 2 ou la première prise de mouvement supérieure (PSI) est solidaire en rotation de la première bielle supérieure (BS1) et le premier gain est égal à -2,

où la deuxième prise de mouvement supérieure (PS2) est solidaire en rotation de l'aéronef (3) et le deuxième gain est égal à 2 ou la deuxième prise de mouvement supérieure (PS2) est solidaire en rotation de la deuxième bielle supérieure (BS2) et le deuxième gain est égal à -2,

où la première prise de mouvement inférieure (PII) est solidaire en rotation de la charge (2) et le troisième gain est égal à 2 ou la première prise de mouvement inférieure (PII) est solidaire en rotation de la première bielle inférieure (BI1) et le troisième gain est égal à -2,

où la deuxième prise de mouvement inférieure (PI2) est solidaire en rotation de la charge (2) et le quatrième gain est égal à 2 ou la deuxième prise de mouvement inférieure (PI2) est solidaire en rotation de la deuxième bielle inférieure (BI2) et le quatrième gain est égal à -2, où un moyen de transmission comprend un moyen doubleur pour réaliser un gain de 2 , et un moyen doubleur et un moyen inverseur pour réaliser un gain de -2, et

où le cinquième gain, respectivement le sixième gain, est égal à +/-1.

8. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications précédetes, où au moins un premier ensemble de bielles comprenant la première bielle supérieure (BS1) et la première bielle inférieure (BI1) est disposé d'un premier côté de la charge (2), et au moins un deuxième ensemble de bielles comprenant la deuxième bielle supérieure (BS1) et la deuxième bielle inférieure (BI1) est disposé d'un deuxième côté de la charge (2) , sensiblement opposé au premier côté .

9. Ejecteur (1) selon la revendication 8, où un premier ensemble de bielles est disposé symétriquement relativement à un deuxième ensemble de bielles et le cinquième gain et/ou le sixième gain est égal à -1.

10. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications 8 à 9, où au moins un ensemble de bielles est disposé de manière à ce que l'articulation médiane (AMI , ΆΜ2 ) soit généralement plus éloignée de la charge (2) que l'articulation supérieure (AS1,AS2) et que l'articulation inférieure (AI1,AI2), selon une direction comprise dans un plan horizontal (XY) de l'aéronef (3) .

11. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications préédentes, où une prise de mouvement

(PSI, PS2 , PMS1, PMS2 , PMI1, PMI2 , PII, PI2) comprend une poulie adaptée au moyen de transmission, où un moyen de transmission (TS1 , TS2 , TTS , TI1 , TI2 , TTI) comprend une courroie, préférentiellement crantée, une chaîne, ou un câble, disposée entre les deux prises de mouvement associées, où un moyen inverseur comprend un croisement du moyen de transmission, et où un moyen doubleur comprend la première prise de mouvement présentant un diamètre double du diamètre de la deuxième prise de mouvement associée.

12. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications 9 à 4, où une prise de mouvement (PSI , PS2 , PMS1 , PMS2 , PMI1 , PMI2 , PII, PI2 ) comprend une roue dentée, où un moyen de transmission (TS1,TS2,TTS,TI1,TI2,TTI) comprend au moins zéro roue dentée successivement engrenée entre les deux prises de mouvement associées, où un moyen inverseur comprend un nombre impair d' engrènements entre les deux prises de mouvement associées, et où un moyen doubleur comprend un rapport de réduction de deux entre la première prise de mouvement et la deuxième prise de mouvement associées .

13. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où l'une au moins des prises mouvement ( PSI , PS2 , PMSl , PMS2 , PMIl , PMI2 , PII, PI2 ) est encore daire en rotation d'un frein (8) .

14. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où l'une au moins des prises mouvement (PSI, PS2, PMSl, PMS2, PMIl, PMI2, PII, PI2) est encore daire en rotation d'un moyen de rappel.

15. Ejecteur (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, où l'une au moins des prises mouvement (PSI, PS2, PMSl, PMS2, PMIl, PMI2, PII, PI2) est encore daire en rotation d'un moteur (9) .

Description:
" DISPOSITIF DE GUIDAGE POUR EJECTEUR "

La présente invention concerne un éjecteur pour une charge emportée sous un aéronef. Un tel éjecteur est apte à maintenir la charge au moyen de moyens de fixation et à mobiliser la charge depuis une position interne, où la charge est typiquement à l'intérieur d'une soute située dans la cellule de l'aéronef, jusqu'à une position externe où la charge est à l'extérieur de la cellule de l'aéronef. Lorsque la charge est en position externe, l' éjecteur doit être apte à supporter les efforts aérodynamiques subits par la charge. Un tel éjecteur est encore apte à éjecter la charge, préférentiellement depuis la position externe, en libérant tous les moyens de fixation de la charge à l' éjecteur.

Afin de réaliser la mobilisation de la charge, un éjecteur comprend avantageusement un moyen de guidage de la charge, disposé entre l'aéronef et la charge, apte à guider la charge entre la position interne et la position externe.

Il est connu de réaliser un moyen de guidage comportant une glissière. Cependant un tel dispositif est de manière préjudiciable susceptible de se bloquer en cours de déplacement, notamment du fait des efforts aérodynamiques transverses à la direction de guidage. Aussi est-il recherché un autre modèle de moyen de guidage non sujet à cet inconvénient .

Un but de la présente invention est de proposer un éjecteur pour charge emportée sous un aéronef, comprenant un moyen de guidage de la charge, disposé entre l'aéronef et la charge, et apte à guider la charge parallèlement à elle-même, sensiblement selon un mouvement de translation, ledit moyen de guidage comprenant : une première bielle supérieure, une première bielle inférieure, la première bielle supérieure étant articulée avec l'aéronef par une de ses extrémités au niveau d'une première articulation supérieure, et avec une des extrémités de la première bielle inférieure par l'autre de ses extrémités au niveau d'une première articulation médiane, la première bielle inférieure étant articulée avec la charge par l'autre de ses extrémités au niveau d'une première articulation inférieure, les axes des trois premières articulations étant parallèles, une deuxième bielle supérieure, une deuxième bielle inférieure, la deuxième bielle supérieure étant articulée avec l'aéronef par une de ses extrémités au niveau d'une deuxième articulation supérieure, et avec une des extrémités de la deuxième bielle inférieure par l'autre de ses extrémités au niveau d'une deuxième articulation médiane, la deuxième bielle inférieure étant articulée avec la charge par l'autre de ses extrémités au niveau d'une deuxième articulation inférieure, les axes des trois deuxièmes articulations étant parallèles, la longueur cumulée de la deuxième bielle supérieure et de la deuxième bielle inférieure étant égale à la longueur cumulée de la première bielle supérieure et de la première bielle inférieure, et un moyen de synchronisation apte à recopier, en lui appliquant un premier gain, l'angle de la première articulation supérieure sur l'angle de la première articulation médiane, apte à recopier, en lui appliquant un deuxième gain, l'angle de la deuxième articulation supérieure sur l'angle de la deuxième articulation médiane et apte à recopier, en lui appliquant un cinquième gain, l'angle de la première articulation supérieure sur l'angle de la deuxième articulation supérieure.

Selon une autre caractéristique, la longueur de la première bielle supérieure est égale à la longueur de la deuxième bielle supérieure .

Selon une autre caractéristique, la longueur de la première bielle supérieure est égale à la longueur de la deuxième bielle inférieure .

Selon une autre caractéristique, la longueur de la première bielle supérieure est égale à la longueur de la première bielle inférieure, et la longueur de la deuxième bielle supérieure est égale à la longueur de la deuxième bielle inférieure.

Selon une autre caractéristique, le moyen de synchronisation est encore apte à recopier, en lui appliquant un troisième gain, l'angle de la première articulation inférieure sur l'angle de la première articulation médiane, apte à recopier, en lui appliquant un quatrième gain, l'angle de la deuxième articulation inférieure, sur l'angle de la deuxième articulation médiane, et apte à recopier, en lui appliquant un sixième gain, l'angle de la première articulation inférieure, sur l'angle de la deuxième articulation inférieure.

Selon une autre caractéristique, le moyen de synchronisation comprend encore : une première prise de mouvement supérieure, disposée au niveau de la première articulation supérieure et apte à tourner selon l'angle de la première articulation supérieure, une première prise de mouvement médiane supérieure, disposée au niveau de la première articulation médiane apte à tourner selon l'angle de la première articulation médiane et solidaire en rotation de la première bielle inférieure, un premier moyen de transmission rotatif supérieur entre la première prise de mouvement supérieure et la première prise de mouvement médiane supérieure, comportant un moyen multiplicateur selon le premier gain, une deuxième prise de mouvement supérieure, disposée au niveau de la deuxième articulation supérieure et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation supérieure, une deuxième prise de mouvement médiane supérieure, disposée au niveau de la deuxième articulation médiane apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation médiane et solidaire en rotation de la deuxième bielle inférieure, un deuxième moyen de transmission rotatif supérieur entre la deuxième prise de mouvement supérieure et la deuxième prise de mouvement médiane supérieure, comportant un moyen multiplicateur selon le deuxième gain, un moyen de transmission rotatif transverse supérieur entre la première prise de mouvement supérieure et la deuxième prise de mouvement supérieure, comportant un moyen multiplicateur selon le cinquième gain.

Selon une autre caractéristique, le moyen de synchronisation comprend encore : une première prise de mouvement inférieure, disposée au niveau de la première articulation inférieure et apte à tourner selon l'angle de la première articulation inférieure, une première prise de mouvement médiane inférieure, disposée au niveau de la première articulation médiane apte à tourner selon l'angle de la première articulation médiane et solidaire en rotation de la première bielle supérieure, un premier moyen de transmission rotatif inférieur entre la première prise de mouvement inférieure et la première prise de mouvement médiane supérieure, comportant un moyen multiplicateur selon le troisième gain, une deuxième prise de mouvement inférieure, disposée au niveau de la deuxième articulation inférieure et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation inférieure, une deuxième prise de mouvement médiane inférieure, disposée au niveau de la deuxième articulation médiane apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation médiane et solidaire en rotation de la deuxième bielle supérieure, un deuxième moyen de transmission rotatif inférieur entre la deuxième prise de mouvement inférieure et la deuxième prise de mouvement médiane inférieure, comportant un moyen multiplicateur selon le quatrième gain, un moyen de transmission rotatif transverse inférieur entre la première prise de mouvement inférieure et la deuxième prise de mouvement inférieure, comportant un moyen multiplicateur selon le sixième gain.

Selon une autre caractéristique, la première prise de mouvement supérieure est solidaire en rotation de l'aéronef et le premier gain est égal à 2 ou la première prise de mouvement supérieure est solidaire en rotation de la première bielle supérieure et le premier gain est égal à -2, la deuxième prise de mouvement supérieure est solidaire en rotation de l'aéronef et le deuxième gain est égal à 2 ou la deuxième prise de mouvement supérieure est solidaire en rotation de la deuxième bielle supérieure et le deuxième gain est égal à -2, la première prise de mouvement inférieure est solidaire en rotation de la charge et le troisième gain est égal à 2 ou la première prise de mouvement inférieure est solidaire en rotation de la première bielle inférieure et le troisième gain est égal à -2, la deuxième prise de mouvement inférieure est solidaire en rotation de la charge et le quatrième gain est égal à 2 ou la deuxième prise de mouvement inférieure est solidaire en rotation de la deuxième bielle inférieure et le quatrième gain est égal à -2, un moyen de transmission comprend un moyen doubleur pour réaliser un gain de 2, et un moyen doubleur et un moyen inverseur pour réaliser un gain de -2, et le cinquième gain, respectivement le sixième gain, est égal à +/-1. Selon une autre caractéristique, au moins un premier ensemble de bielles comprenant la première bielle supérieure et la première bielle inférieure est disposé d'un premier côté de la charge, et au moins un deuxième ensemble de bielles comprenant la deuxième bielle supérieure et la deuxième bielle inférieure est disposé d'un deuxième côté de la charge, sensiblement opposé au premier côté.

Selon une autre caractéristique, un premier ensemble de bielles est disposé symétriquement relativement à un deuxième ensemble de bielles et le cinquième gain et/ou le sixième gain est égal à -1.

Selon une autre caractéristique, au moins un ensemble de bielles est disposé de manière à ce que l'articulation médiane soit généralement plus éloignée de la charge que l'articulation supérieure et que l'articulation inférieure, selon une direction comprise dans un plan horizontal de l'aéronef.

Selon une autre caractéristique, une prise de mouvement comprend une poulie adaptée au moyen de transmission, un moyen de transmission comprend une courroie, préférentiellement crantée, une chaîne, ou un câble, disposée entre les deux prises de mouvement associées, un moyen inverseur comprend un croisement du moyen de transmission, et un moyen doubleur comprend la première prise de mouvement présentant un diamètre double du diamètre de la deuxième prise de mouvement associée.

Selon une autre caractéristique, une prise de mouvement comprend une roue dentée, un moyen de transmission comprend au moins zéro roue dentée successivement engrenée entre les deux prises de mouvement associées, un moyen inverseur comprend un nombre impair d' engrènements entre les deux prises de mouvement associées, et un moyen doubleur comprend un rapport de réduction de deux entre la première prise de mouvement et la deuxième prise de mouvement associées .

Selon une autre caractéristique, l'une au moins des prises de mouvement est encore solidaire en rotation d'un frein.

Selon une autre caractéristique, l'une au moins des prises de mouvement est encore solidaire en rotation d'un moyen de rappel. Selon une autre caractéristique, l'une au moins des prises de mouvement est encore solidaire en rotation d'un moteur.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail en référence à des modes de réalisation particuliers donnés à titre d'illustration uniquement et représentés sur les figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 présente en vue de dessus, selon l'axe Z, un mode de réalisation,

- la figure 2 présente en vue de côté, selon l'axe Y, un autre mode de réalisation,

- la figure 3, respectivement la figure 4, présente en vue de côté, selon l'axe Y, un autre mode de réalisation, dans une position repliée, respectivement dans une position déployée,

- la figure 5 présente en vue de côté, selon l'axe Y, un autre mode de réalisation, illustratif d'un premier mode de réalisation du moyen de synchronisation,

- la figure 6 présente en vue de côté, selon l'axe Y, un autre mode de réalisation, illustratif d'un deuxième mode de réalisation du moyen de synchronisation,

- la figure 7 présente en vue de dessus, selon l'axe Z, un autre mode de réalisation mettant en œuvre un moteur et/ou un frein.

Il va de soi que la description détaillée de l'objet de l'invention, donnée uniquement à titre d'illustration, ne constitue en aucune manière une limitation, les équivalents techniques étant également compris dans le champ de la présente invention.

En se référant, par exemple à la figure 2, un éjecteur 1 est typiquement disposé sous un aéronef 3. Un tel éjecteur 1 est intercalé entre l'aéronef 3 et une charge 2. La charge 2 est typiquement fixée sous l' éjecteur 1. Ainsi la charge 2 est emportée sous l'aéronef 3. La fixation est réalisée par des moyens de fixation 7 qui peuvent être ouverts ou supprimés afin de libérer la charge 2 et ainsi procéder à son éjection/largage.

Un éjecteur 1 est typiquement mobile entre une position interne, où la charge 2 est placée à l'intérieur d'une soute disposée à l'intérieur du volume de la cellule de l'aéronef 3, et une position externe, ou d'éjection, où la charge 2 est placée à l'extérieur du volume de la cellule de l'aéronef 3. Afin de permettre une telle mobilité, l'éjecteur 1 comprend un moyen de guidage 4 de la charge 2, disposé entre l'aéronef 3, ou plus précisément une semelle solidaire de l'aéronef 3, et la charge 2, le cas échéant via un berceau solidaire de la charge 2.

Le moyen de guidage 4 est apte à guider la charge 2 parallèlement à elle-même, sensiblement selon un mouvement de translation, entre la position interne et la position externe et réciproquement. La position interne correspond à une configuration repliée du moyen de guidage 4, tel qu'illustré à la figure 3. La position externe correspond à une configuration déployée du moyen de guidage 4, tel qu'illustré à la figure 4. L'éjecteur 1/son moyen de guidage 4, peut encore être mobile vers et/ou depuis une position de maintenance. La position de maintenance correspond à une configuration déployée, typiquement plus déployée que la position externe, du moyen de guidage 4. La position de maintenance est typiquement employée pour mettre en place plus aisément la charge 2 sur l'éjecteur 1. L'éjecteur 1/le moyen de guidage 4 peut ensuite être replié en position interne afin de rentrer la charge 2 dans la soute .

L'éjecteur 1 comprend, en plus du moyen de guidage 4, des moyens de fixation de l'éjecteur 1 à l'aéronef, des moyens de fixation 7 de l'éjecteur 1 à la charge 2, déjà évoqués, des moyens de déplacement 6 de la charge 2 relativement à l'aéronef 3, par exemple au moins un vérin télescopique 6 tel que représenté à la figure 2. Lesdits moyens de déplacement 6 sont optionnels en ce que le déplacement peut être assuré, au moins pour quitter la position interne, par la gravité.

Selon une caractéristique, le moyen de guidage 4 comprend au moins un premier et un deuxième ensemble de bielles ou demi- pantographe .

Le premier ensemble de bielles comprend une première bielle supérieure BS1 et une première bielle inférieure BI1. Tel que plus particulièrement visible aux figures 2-7, la première bielle supérieure BS1 est articulée, via une première articulation supérieure AS1, avec l'aéronef 3, par une de ses extrémités. La première bielle supérieure BS1 est encore articulée, via une première articulation médiane AMI , avec une des extrémités de la première bielle inférieure BI1, par l'autre de ses extrémités. La première bielle inférieure BI1 est donc articulée, via la première articulation médiane AMI, avec une des extrémités de la première bielle supérieure BS1 par une de ses extrémités. La première bielle inférieure BI1 est encore articulée, via une première articulation inférieure Ail, avec la charge 2, par l'autre de ses extrémités. Les trois premières articulations AS1, AMI, Ail, sont des liaisons pivot, et leur axe sont parallèles.

De manière similaire, le deuxième ensemble de bielles comprend une deuxième bielle supérieure BS2 et une deuxième bielle inférieure BI2. Tel que plus particulièrement visible aux figures 2-7, la deuxième bielle supérieure BS2 est articulée, via une deuxième articulation supérieure AS2, avec l'aéronef 3, par une de ses extrémités. La deuxième bielle supérieure BS2 est encore articulée, via une deuxième articulation médiane AM2 , avec une des extrémités de la deuxième bielle inférieure BI2, par l'autre de ses extrémités. La deuxième bielle inférieure BI2 est donc articulée, via la deuxième articulation médiane AM2, avec une des extrémités de la deuxième bielle supérieure BS2 par une de ses extrémités. La deuxième bielle inférieure BI2 est encore articulée, via une deuxième articulation inférieure AI2, avec la charge 2, par l'autre de ses extrémités. Les trois deuxièmes articulations AS2 , AM2, AI2, sont des liaisons pivot, et leur axe sont parallèles.

Afin que lors du mouvement de déplacement de l'éjecteur 1, obtenu par déformation des premier et deuxième ensembles de bielles, la charge 2 se déplace parallèlement à elle-même, il convient au moins qu'une condition de longueur des bielles BS1 , BI1 , BS2 , BI2 soit respectée. Cette condition est que la longueur cumulée de la deuxième bielle supérieure BS2 et de la deuxième bielle inférieure BI2, soit la longueur de la deuxième bielle supérieure BS2 ajoutée à la longueur de la deuxième bielle inférieure BI2, soit égale à la longueur cumulée de la première bielle supérieure BS1 et de la première bielle inférieure BI1, soit la longueur de la première bielle supérieure BS1 ajoutée à la longueur de la première bielle inférieure BI1.

Afin que la charge 2 se déplace parallèlement à elle-même, il convient encore que les mouvements des bielles BS1, BI1, BS2 , BI2 soit contrôlés afin d'obéir à certaines lois cinématiques . Ceci est réalisé par un moyen de synchronisation 5. Ce moyen de synchronisation 5 assure au moins trois fonctions.

Une première fonction consiste à synchroniser les deux premières bielles BS1,BI1 du premier ensemble. Ceci est réalisé en recopiant, en lui appliquant un premier gain, l'angle de la première articulation supérieure AS1 sur l'angle de la première articulation médiane AMI .

De manière alternative ou complémentaire, la première fonction peut encore être réalisée en recopiant, en lui appliquant un troisième gain, l'angle de la première articulation inférieure Ail sur l'angle de la première articulation médiane AMI.

Une deuxième fonction, similaire mais appliquée au deuxième ensemble, consiste à synchroniser les deux deuxièmes bielles BS2,BI2 du deuxième ensemble. Ceci est réalisé en recopiant, en lui appliquant un deuxième gain, l'angle de la deuxième articulation supérieure AS2 sur l'angle de la deuxième articulation médiane AM2.

De manière alternative ou complémentaire, la deuxième fonction peut encore être réalisée en recopiant, en lui appliquant un quatrième gain, l'angle de la deuxième articulation inférieure AI2 sur l'angle de la deuxième articulation médiane AM2.

Une troisième fonction consiste à synchroniser le premier ensemble de bielles avec le deuxième ensemble de bielles. Ceci est réalisé en recopiant, le cas échéant, en l'inversant, l'angle de la première articulation supérieure AS1 sur l'angle de la deuxième articulation supérieure AS2. De manière alternative ou complémentaire, la troisième fonction peut encore être réalisée en recopiant, le cas échéant, en l'inversant, l'angle de la première articulation inférieure Ail sur l'angle de la deuxième articulation inférieure AI2.

Tout en respectant la condition précédente de longueur cumulée des bielles, d'autres conditions de longueur peuvent être retenues en ce qu'elles simplifient les relations cinématiques , notamment les relations angulaires et ainsi simplifie la réalisation du moyen de synchronisation 5.

Une telle condition est que la longueur de la première bielle supérieure BSl soit égale à la longueur de la deuxième bielle supérieure BS2.

Une telle autre condition est que la longueur de la première bielle supérieure BSl soit égale à la longueur de la deuxième bielle inférieure BI2. Du fait de la condition de longueur cumulée, qui s'applique toujours, cette condition emporte aussi le fait que la longueur de la première bielle inférieure BI1 soit égale à la longueur de la deuxième bielle supérieure BS2.

Une combinaison des deux conditions précédentes conduit à la condition suivante : la longueur de la première bielle supérieure BSl est égale à la longueur de la première bielle inférieure BI1, et la longueur de la deuxième bielle supérieure BS2 est égale à la longueur de la deuxième bielle inférieure BI2. Cette dernière condition, du fait de la condition de longueur cumulée, qui s'applique toujours, peut encore s'exprimer : les longueurs des quatre bielles BSl, BI1, BS2 , BI2 sont identiques.

Cette dernière condition/configuration préférentielle conduit à une simplification importante des relations cinématiques et angulaires du moyen de guidage 4. Les illustrations et la suite de la description se basent sur une telle configuration simplificatrice.

En observant le moyen de guidage 4 en vue de côté, tel qu'aux figures 2-6, il peut être constaté que le moyen de guidage 4 doit vérifier en permanence au moins une relation angulaire. Ainsi si a désigne génériquement l'angle de l'articulation supérieure AS1,AS2, soit l'angle entre l'aéronef 3 et une bielle supérieure BS1,BS2, avec ses différentes déclinaisons : al, l' pour la première articulation supérieure AS1, et α2,α2' pour la deuxième articulation supérieure AS2, β désigne génériquement l'angle de l'articulation médiane AMI , AM2 , soit l'angle entre une bielle supérieure BS1,BS2 et la bielle inférieure associée BI1,BI2, avec ses différentes déclinaisons : βΐ,βΐ' pour la première articulation médiane AMI, et β2,β2' pour la deuxième articulation médiane AM2 , et γ désigne génériquement l'angle de l'articulation inférieure AI1,AI2, soit l'angle entre une bielle inférieure BI1,BI2 et la charge 2, avec ses différentes déclinaisons : γΐ,γΐ' pour la première articulation inférieure Ail, et γ2,γ2' pour la deuxième articulation inférieure AI2, il doit, pour que la charge 2 soit guidée parallèlement à elle- même, être vérifié la relation 2α=-β=2γ, soit encore 2 1=-β1=2γ1 et 2 2=-β2=2γ2.

Afin de réaliser la première fonction de synchronisation, entre la première bielle supérieure BS1 et la première bielle inférieure BI1, de telle manière à ce que la première articulation inférieure AU soit mobile sur une même verticale que la première articulation supérieure AS1, il convient de contraindre l'angle de la première articulation médiane AMI en fonction de l'angle de la première articulation supérieure AS1, le cas échéant en appliquant un gain. Ceci peut encore s'exprimer, pour la configuration simplificatrice avec des bielles supérieure et inférieure de même longueur, en ce que l'orientation d'une bielle parmi la première bielle supérieure BS1 et la première bielle inférieure BI1 est symétrique de l'orientation de l'autre bielle BI1,BS1 relativement à l'horizontale, figurée par l'aéronef 3 ou la charge 2.

Aussi, afin de réaliser la première fonction de synchronisation, il convient de contraindre l'angle βΐ de la première articulation médiane AMI en fonction de l'angle al de la première articulation supérieure AS1, en lui appliquant un premier gain, ici de -2.

Un mode de réalisation alternatif de la première fonction de synchronisation, consiste à contraindre l'angle βΐ de la première articulation médiane AMI en fonction de l'angle γΐ de la première articulation inférieure AU, en lui appliquant un troisième gain, ici de -2.

Le fait que le moyen de synchronisation 5 contraigne ainsi l'angle βΐ de la première articulation médiane AMI en fonction de l'angle al de la première articulation supérieure AS1, en lui appliquant un gain, est mécaniquement suffisant pour contraindre un déplacement vertical de la première articulation inférieure Ail relativement à la première articulation supérieure ASl et ainsi assurer un guidage de la charge 2 parallèlement à elle-même. Autrement dit, réaliser la relation angulaire β1=-2 1, assure la réalisation de la relation β1=-2γ1 et ainsi γ1=α1. Aussi les deux modes de réalisation peuvent être alternatifs.

Cependant, les deux modes de réalisation peuvent encore être combinés de manière complémentaire. Même si une telle combinaison est mécaniquement et théoriquement superstatique, elle permet avantageusement dans la pratique, en présence de possibles déformations et/ou élasticités, de réaliser un moyen de guidage 4 plus rigide.

Les mêmes raisonnements s'appliquent mutatis mutandis à la deuxième fonction de synchronisation entre la deuxième bielle supérieure BS2 et la deuxième bielle inférieure BI2, en contraignant les angles α2, β2, et γ2.

Afin de réaliser la troisième fonction de synchronisation, à savoir une synchronisation entre le premier ensemble de bielles et le deuxième ensemble de bielles, de telle manière à ce que la première articulation inférieure Ail se trouve à tout moment à la même hauteur que la deuxième articulation inférieure AI2, il convient de contraindre l'angle al de la première articulation supérieure ASl et l'angle a2 de la deuxième articulation supérieure AS2 pour qu'ils soient égaux en valeur absolue, soit en appliquant un cinquième gain de 1 ou -1.

Un mode de réalisation alternatif de la troisième fonction de synchronisation, consiste à contraindre l'angle γΐ de la première articulation inférieure Ail en fonction de l'angle γ2 de la deuxième articulation inférieure AI2, en lui appliquant un sixième gain, ici de +/-1.

Le fait que le moyen de synchronisation 5 contraigne ainsi l'angle al de la première articulation supérieure ASl en fonction de l'angle a2 de la deuxième articulation supérieure AS2 , est mécaniquement suffisant pour obtenir un même déplacement vertical de la première articulation inférieure Ail relativement à la première articulation supérieure ASl et de la deuxième articulation inférieure AI2 relativement à la deuxième articulation supérieure AS2 et ainsi assurer un guidage de la charge 2 parallèlement à elle- même. Ainsi réaliser la relation angulaire |a2|=|al|, assure la réalisation de la relation | γ2 | = | γΐ | . Aussi les deux modes de réalisation peuvent être alternatifs.

Cependant, les deux modes de réalisation peuvent encore être combinés de manière complémentaire. Même si une telle combinaison est mécaniquement et théoriquement superstatique, elle permet avantageusement dans la pratique, en présence de possibles déformations et/ou élasticités, de réaliser un moyen de guidage 4 plus rigide.

Un mode de réalisation possible du moyen de synchronisation 5 comprend des prises de mouvement solidarisées en rotation par des moyens de transmission. Une prise de mouvement est typiquement disposée au niveau d'une articulation et solidarisée en rotation avec l'un parmi les deux éléments dont l'articulation permet la rotation relative. Ainsi lorsque l'articulation tourne, la prise de mouvement recopie l'angle de l'articulation relativement à l'autre des deux éléments. Une prise de mouvement agit de manière réversible. Ainsi une prise de mouvement est apte d'une part à mesurer/relever un angle d'une articulation pour le recopier, via un moyen de transmission, vers une autre prise de mouvement et d'autre part à transmettre un angle reçu, via un moyen de transmission, d'une autre prise de mouvement et à le recopier/imposer à l'articulation à laquelle elle est attachée, en faisant tourner l'élément auquel elle est solidarisé, dudit angle.

Une prise de mouvement peut au choix être solidaire en rotation d'un élément parmi les deux éléments articulés ou de l'autre desdits deux éléments. Si elle est solidaire d'un élément la prise de mouvement voit/recopie un angle Θ. Au contraire si est solidaire de l'autre élément la prise de mouvement voit/recopie un angle opposé -Θ. Il convient de remarquer que ceci peut être un moyen de réaliser un inverseur.

Ainsi, par exemple, la première prise de mouvement supérieure PSI est alignée avec la première articulation supérieure AS1 permettant d'articuler un élément constitué par l'aéronef 3 et un autre élément constitué par la première bielle supérieure BS1. L'angle al est l'angle de la première articulation supérieure AS1. Si la première prise de mouvement supérieure PSI est solidaire de l'aéronef 3, elle voit/tourne d'un angle -al relativement à la bielle supérieure BS1 lorsque la première articulation supérieure AS1 tourne d'un angle al. Au contraire, si la première prise de mouvement supérieure PSI est solidaire de la bielle supérieure BS1, elle voit/tourne d'un angle al relativement à l'aéronef 3 lorsque la première articulation supérieure AS1 tourne d'un angle al.

Un gain algébrique (signé) , pouvant comprendre un inverseur, permet, le cas échéant, de corriger ce changement de sens. L'élément parmi les deux éléments auquel est solidarisée une prise de mouvement est repéré sur les figures par un trait radial, figurant symboliquement une goupille.

Ainsi, tel que plus particulièrement illustré à la figure 5, afin de réaliser la première fonction de synchronisation, le moyen de synchronisation 5 comprend une première prise de mouvement supérieure PSI, disposée au niveau de la première articulation supérieure AS1 et apte à tourner selon l'angle de la première articulation supérieure AS1, une première prise de mouvement médiane supérieure PMSl, disposée au niveau de la première articulation médiane AMI et apte à tourner selon l'angle de la première articulation médiane AS1 et un premier moyen de transmission rotatif supérieur TS1, apte à transmettre la rotation entre la première prise de mouvement supérieure PSI et la première prise de mouvement médiane supérieure PMSl, comportant un moyen multiplicateur selon le premier gain. La première prise de mouvement médiane supérieure PMSl est solidaire en rotation de la première bielle inférieure BI1, tandis que la première prise de mouvement supérieure PSI est solidaire, au choix, de l'aéronef 3 avec un gain de 2 ou de la première bielle supérieure BS1, avec un gain opposé de -2.

De manière analogue, tel que plus particulièrement illustré à la figure 5, afin de réaliser la deuxième fonction de synchronisation, le moyen de synchronisation 5 comprend une deuxième prise de mouvement supérieure PS2, disposée au niveau de la deuxième articulation supérieure AS2 et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation supérieure AS2 , une deuxième prise de mouvement médiane supérieure PMS2 , disposée au niveau de la deuxième articulation médiane AM2 et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation médiane AM2 et un deuxième moyen de transmission rotatif supérieur TS2 , apte à transmettre la rotation entre la deuxième prise de mouvement supérieure PS2 et la deuxième prise de mouvement médiane supérieure PMS2, comportant un moyen multiplicateur selon le deuxième gain. La deuxième prise de mouvement médiane supérieure PMS2 est solidaire en rotation de la deuxième bielle inférieure BI2, tandis que la deuxième prise de mouvement supérieure PS2 est solidaire, au choix, de l'aéronef 3 avec un gain de 2 ou de la deuxième bielle supérieure BS2 , avec un gain opposé de -2.

Tel que plus particulièrement illustré à la figure 5, afin de réaliser la troisième fonction de synchronisation, le moyen de synchronisation 5 comprend encore un moyen de transmission rotatif transverse supérieur TTS, apte à transmettre la rotation entre la première prise de mouvement supérieure PSI et la deuxième prise de mouvement supérieure PS2 , comportant un moyen multiplicateur selon le cinquième gain.

Selon un mode de réalisation particulier, plus particulièrement illustré à la figure 5, un moyen de transmission rotatif transverse TTS , TTI peut être réalisé de manière triviale par un double crabotage des prises de mouvement sur un même élément. Ainsi dans l'exemple illustré à la figure 5, les prises de mouvement supérieures PS1,PS2, sont toutes deux solidaires en rotation de l'aéronef 3. Ceci garantit que toutes deux ont un même mouvement de rotation, ici trivialement nul.

Afin de réaliser les modes alternatifs de chacune de ces fonctions, le moyen de synchronisation 5 comprend encore de manière alternative ou complémentaire les moyens suivants.

Pour réaliser la première fonction : une première prise de mouvement inférieure PII, disposée au niveau de la première articulation inférieure Ail et apte à tourner selon l'angle de la première articulation inférieure Ail, une première prise de mouvement médiane inférieure PMI1, disposée au niveau de la première articulation médiane AMI apte à tourner selon l'angle de la première articulation médiane AS1 et solidaire en rotation de la première bielle supérieure BS1, et un premier moyen de transmission rotatif inférieur TI1 entre la première prise de mouvement inférieure PII et la première prise de mouvement médiane supérieure PMSl comportant un moyen multiplicateur selon le troisième gain.

Pour réaliser la deuxième fonction : une deuxième prise de mouvement inférieure PI2, disposée au niveau de la deuxième articulation inférieure AI2 et apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation inférieure AI2, une deuxième prise de mouvement médiane inférieure PMI2, disposée au niveau de la deuxième articulation médiane AM2 apte à tourner selon l'angle de la deuxième articulation médiane AM2 et solidaire en rotation de la deuxième bielle supérieure BS2, et un deuxième moyen de transmission rotatif inférieur TI2 entre la deuxième prise de mouvement inférieure PI2 et la deuxième prise de mouvement médiane inférieure PMI2, comportant un moyen multiplicateur selon le quatrième gain.

Il peut être noté qu'une prise de mouvement médiane supérieur PMS1,PMS2 diffère d'une prise de mouvement médiane inférieure PMI1,PMI2, bien que toutes deux situées au niveau d'une articulation médiane AMI , AM2 , en ce la référence angulaire change. Une prise de mouvement médiane supérieure PMS1,PMS2 est solidaire en rotation d'une bielle inférieure BI1,BI2, tandis qu'une prise de mouvement médiane inférieure PMI1,PMI2 est solidaire en rotation d'une bielle supérieure BS1,BS2.

Pour réaliser la troisième fonction : un moyen de transmission rotatif transverse inférieur TTI entre la première prise de mouvement inférieure PII et la deuxième prise de mouvement inférieure PI2, comportant un moyen multiplicateur selon le sixième gain .

II a été vu que de l'élément de référence d'une prise de mouvement dépendait le sens de l'angle, et que ledit sens pouvait être corrigé par le signe du gain.

Ainsi, si la première prise de mouvement supérieure PSI est solidaire en rotation de l'aéronef 3 alors le premier gain est avantageusement égal à 2 et si la première prise de mouvement supérieure PSI est solidaire en rotation de la première bielle supérieure BSl alors le premier gain est avantageusement égal à -2,

De manière analogue, si la deuxième prise de mouvement supérieure PS2 est solidaire en rotation de l'aéronef 3 alors le deuxième gain est avantageusement égal à 2 et si la deuxième prise de mouvement supérieure PS2 est solidaire en rotation de la deuxième bielle supérieure BS2 alors le deuxième gain est avantageusement égal à -2.

Il en est de même pour les modes de réalisation alternatifs. Si la première prise de mouvement inférieure PII est solidaire en rotation de la charge 2 alors le troisième gain est avantageusement égal à 2 et si la première prise de mouvement inférieure PII est solidaire en rotation de la première bielle inférieure BI1 alors le troisième gain est avantageusement égal à -2.

De manière analogue, si la deuxième prise de mouvement inférieure PI2 est solidaire en rotation de la charge 2 alors le quatrième gain est avantageusement égal à 2 et si la deuxième prise de mouvement inférieure PI2 est solidaire en rotation de la deuxième bielle inférieure BI2 alors le quatrième gain est avantageusement égal à -2.

Un gain est avantageusement appliqué par un moyen de transmission et/ou une prise de mouvement. Un gain de 2 est réalisé par un moyen doubleur. Un changement de signe du gain est réalisé par un inverseur. Un gain de -2 est typiquement réalisé par un moyen doubleur combiné à un inverseur.

Toute technologie de transmission de mouvement rotatif est éligible à la réalisation de l'invention. L'homme du métier adapte les moyens utilisés aux fonctions : multiplicateur, doubleur, inverseur .

Selon une technologie, la transmission de mouvement rotatif est réalisée par un lien sensiblement inextensible de type courroie, câble, chaîne, etc. Dans ce cas, une prise de mouvement PSI , PS2 , PMS1 , PMS2 , PMI1 , PMI2 , PII , PI2 comprend une poulie adaptée au moyen de transmission et un moyen de transmission TS1 , TS2 , TTS , TI1 , TI2 , TTI comprend une courroie, préférentiellement crantée, une chaîne, ou un câble, disposée entre les deux prises de mouvement associées. Selon ce type de technologie, un moyen inverseur peut être réalisé par un croisement du moyen de transmission. Selon ce type de technologie, un moyen multiplicateur/doubleur comprend la première prise de mouvement présentant un diamètre multiple/double du diamètre de la deuxième prise de mouvement associée.

Ainsi, par exemple, tel qu'illustré à la figure 5, la prise de mouvement supérieure PS1,PS2 est solidaire de l'aéronef 3. Il est souhaité appliquer un premier et/ou troisième gain égal à deux. Un tel gain est par exemple ici réalisé au moyen d'une poulie supérieure PS1,PS2 de diamètre double de la poulie médiane supérieure PMS1,PMS2. Une inversion ayant été réalisée au moyen d'une référence fixe pour la prise de mouvement supérieure PS1,PS2, il est ici souhaité un gain positif 2. Aucun inverseur supplémentaire n'est nécessaire et une courroie/câble droit, non croisé, peut être disposé entre les deux prises de mouvement PSI, PS2 , PMS1, PMS2.

Au contraire, tel qu'illustré à la figure 6, la prise de mouvement inférieure PI1,PI2 est solidaire de la bielle inférieure BI1,BI2. Il est souhaité appliquer un deuxième et/ou quatrième gain égal à deux. Un tel gain est par exemple ici réalisé au moyen d'une poulie inférieure PI1,PI2 de diamètre double de la poulie médiane inférieure PMI1,PMI2. Aucune inversion n'est réalisée du fait d'une référence mobile, liée à la bielle inférieure BI1,BI2, pour la prise de mouvement inférieure PI1,PI2, il est ici souhaité un gain négatif -2. Un inverseur supplémentaire est nécessaire. Un tel inverseur peut être réalisé par le croisement d'une courroie ou câble du moyen de transmission inférieur TI1,TI2 disposé entre les deux prises de mouvement PII , PI2 , PMI 1 , PMI2.

Selon une autre technologie, la transmission de mouvement rotatif est réalisée par au moins deux engrenages. Dans ce cas, une prise de mouvement PS1,PS2, PMS1,PMS2, PMI1,PMI2, PI1,PI2 comprend avantageusement une roue dentée et un moyen de transmission TS1,TS2,TTS, TI1,TI2,TTI comprend un nombre de roues dentées intermédiaires successivement engrenées entre les deux prises de mouvement associées, ce nombre pouvant être zéro si les deux prises de mouvement associées engrènent directement. Dans cette technologie, un moyen inverseur comprend un nombre impair d' engrènements entre deux prises de mouvement associées. Ainsi si les deux prises de mouvement/roues dentées engrènent directement l'une avec l'autre, on est en présence d'un unique engrènement, soit un nombre impair d' engrènement , réalisant un inverseur. Si le moyen de transmission comprend une roue dentée engrenée respectivement avec les deux prises de mouvement/roues dentées, on est en présence de deux engrènements, soit un nombre pair d' engrènement , la transmission conserve le sens du mouvement rotatif. Dans cette technologie, un moyen multiplicateur, respectivement doubleur, comprend un rapport de réduction égal au gain, respectivement égal à deux, entre les deux prises de mouvement associées. De manière connue, un tel rapport de réduction peut être obtenu en une fois, avec une roue dentée menante de diamètre multiple, respectivement double, du diamètre d'une roue dentée menée, avantageusement dans le cas où seules deux roues dentées sont présentes, mais peut encore être réalisé en plusieurs fois, dans le cas où plus de deux roues dentées sont présentes, pour peu que le produit des rapports de réduction soit égal au gain, respectivement à 2.

Il est bien évidemment possible de combiner les deux technologies précédentes et avoir, par exemple, un moyen de transmission comprenant au moins une courroie assurant un déport et au moins deux roues dentées assurant une inversion de sens.

Tel que décrit jusqu'ici, le moyen de guidage 4 est passif en ce qu'il nécessite un moyen extérieur pour assurer sa mobilité entre la position interne, la position externe et une éventuelle position de maintenance .

Ceci est avantageux en ce que le moyen de guidage 4 est dimensionné uniquement en fonction des efforts qu'il subit, soit le poids de la charge 2 et surtout les efforts aérodynamiques auquel il est soumis, principalement en position externe.

Selon un mode de réalisation, la mobilité de la charge 2 et ainsi du moyen de guidage 4 est assurée par un moyen extérieur. Ce moyen extérieur peut comprendre la pesanteur. Ce moyen extérieur peut encore être au moins un vérin 6 avantageusement télescopique . Ledit au moins un vérin 6 assure la sortie de la charge 2 d'une position interne vers une position externe, le cas échéant aidé par la pesanteur. La rentrée de l'éjecteur 1 en position interne, ou les transitions aller/retour vers une position de maintenance peuvent encore être assurées par ce même au moins un vérin 6, si ledit au moins un vérin 6 est double effet. Alternativement, ou dans le cas d'un vérin 6 simple effet, il est possible de lui adjoindre un moyen de rappel, typiquement armé lors du mouvement de sortie, afin d'être apte à réaliser le mouvement de rentrée.

Alternativement ou complémentairement à un tel moyen extérieur, la mobilité de la charge 2 et du moyen de guidage 4 peut être réalisée et/ou assistée, totalement ou partiellement, par un moyen intégré au moyen de guidage 4.

Pour cela, tel que plus particulièrement illustré à la figure 7, l'une au moins des prises de mouvement PS1,PS2, PMS1,PMS2, PMI1,PMI2, PI1,PI2 peut être solidaire en rotation d'un frein 8, d'un moyen de rappel (non représenté) et/ou d'un moteur 9. Cette solidarisation peut être réalisée au travers d'au moins un moyen de transmission de mouvement rotatif.

Un frein 8, en limitant la vitesse de rotation d'une prise de mouvement, peut ainsi avantageusement permettre de ralentir ou de stopper un mouvement du moyen de guidage 4. Un frein 8 peut ainsi principalement permettre de contrôler une vitesse de sortie de la charge 2 en s 'opposant à la pesanteur ou à tout autre moyen de mobilisation (moteur, moyen de rappel, etc) .

Un moyen de rappel peut typiquement être utilisé pour réaliser un mouvement retour, d'un mouvement aller réalisé au moyen d'un autre moyen de mobilisation. Ainsi selon un mode de réalisation avantageux, un moyen de rappel, tel par exemple un ressort de torsion, est armé lors d'une phase de sortie de la charge 2, réalisée par tout moyen. Le moyen de rappel peut alors assurer la rentrée de l'éjecteur 1/moyen de guidage 4. Cette rentrée est d'autant plus aisée, si la charge 2 a été typiquement larguée depuis la position externe, et que le poids à vaincre pour revenir en position interne lors de la rentrée est sensiblement réduit d'autant, puisque limité au seul poids de l'éjecteur 1. Un moteur 9 peut être utilisé pour réaliser, ralentir en s Opposant ou assister tout mouvement de l'éjecteur 1, avec ou sans charge 2.

Il est bien évidemment possible de combiner au moins un moyen de rappel, au moins un frein 8 et/ou au moins un moteur 9.

Il a été vu qu'un éjecteur 1/moyen de guidage 4 comprend au moins un premier ensemble de bielles comprenant la première bielle supérieure BS1 et la première bielle inférieure BI1 et au moins un deuxième ensemble de bielles comprenant la deuxième bielle supérieure BS1 et la deuxième bielle inférieure BI1. Avantageusement, ledit au moins un premier ensemble est disposé d'un premier côté de la charge 2, et ledit au moins un deuxième ensemble est disposé d'un deuxième côté de la charge 2, sensiblement opposé au premier côté. Les deux côtés opposés peuvent être gauche et droite ou encore avant et arrière, relativement aux axes X et Y de 1 ' aéronef 3.

Avantageusement encore au moins un premier ensemble de bielles est disposé symétriquement relativement à au moins un deuxième ensemble de bielles. Une telle configuration est avantageuse en ce qu'elle permet de répartir les efforts.

Les ensembles de bielles peuvent être disposés de manière quelconque. Cependant la forme en ciseau des ensembles de bielles est avantageusement mise à profit lorsque les articulations médianes AMI , AM2 sont disposées à l'extérieur du volume de travail de l'éjecteur 1. Pour cela, tel que représenté sur les figures 1-7, un ensemble de bielles est avantageusement disposé de manière à ce que l'articulation médiane AMI , AM2 soit généralement plus éloignée de la charge 2 que l'articulation supérieure AS1,AS2 et que l'articulation inférieure AI1,AI2.