Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
FAIRED WINDSCREEN WIPER BLADE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/012856
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a windscreen wiper blade (1, 2), in particular for a vehicle, comprising: a fairing (100, 400), including a central mounting (110, 410) and at least one end cap (120, 520) arranged in the extension of the central mounting; and at least one bracket (140, 440) pivotally hinged to the central mounting (110, 410), the at least one end cap (120, 520) being pivotally hinged to the at least one bracket (140, 440).

Inventors:
LALOI NATHALIE (FR)
BARRET GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/067240
Publication Date:
January 18, 2024
Filing Date:
June 26, 2023
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
B60S1/38
Foreign References:
US20110162161A12011-07-07
FR2746748A11997-10-03
FR3023805A12016-01-22
Attorney, Agent or Firm:
VALEO VISIBILITY (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS Balai (1 , 2) d’essuie-glace, en particulier pour un véhicule, comprenant :

- un carénage (100, 400), comprenant une monture centrale (110, 410) et au moins un capot d’extrémité (120, 520) disposé dans le prolongement de ladite monture centrale ;

- au moins un palonnier (140, 440) monté en articulation pivotante à ladite monture centrale (110, 410), caractérisé en ce que l’au moins un capot d’extrémité (120, 520) est articulé en pivotement sur l’au moins un palonnier (140, 440). Balai (1 , 2) selon la revendication précédente, dans lequel l’au moins un palonnier (140, 440) comprend un âme centrale (230a, 440a), deux flancs latéraux (235a, 235b, 445a, 445b) s’étendant depuis des bords opposés de ladite âme centrale (230a, 440a) et au moins une paire de griffes (250) à une extrémité longitudinale dudit au moins un palonnier (140, 440). Balai (1 , 2) selon la revendication précédente, dans lequel l’au moins un palonnier (140, 440) comprend au moins un alésage d’articulation (260, 460) formé dans au moins un des deux flancs latéraux (235a, 235b, 445a, 445b) dudit palonnier (140, 440). Balai (1 , 2) selon la revendication précédente, dans lequel l’au moins un capot d’extrémité (120, 520) comprend deux plots d’articulation (300a, 300b, 500a, 500b) s’étendant en tête-bêche d’une surface inférieure dudit au moins un capot d’extrémité (120, 520) de manière à constituer un axe d’articulation (A, A’), lesdits plots d’articulation (300a, 300b, 500a, 500b) s’emboîtant dans l’au moins une alésage d’articulation (260, 460) du palonnier (140, 440). Balai (2) selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel le palonnier (440) présente un rétrécissement ponctuel de l’au moins un palonnier (440) au niveau de l’articulation dudit capot d’extrémité (520) sur ledit palonnier (440), ledit rétrécissement s’étendant du niveau de l’au moins un alésage d’articulation (460) jusqu’à l’âme centrale (440a) dudit palonnier (440). Balai (2) selon la revendication précédente, dans lequel l’au moins un rétrécissement est au moins partiellement constitué par au moins une surface de montage (460a, 460b) formée dans le palonnier (440), ladite au moins une surface de montage (460a, 460b) étant inclinée vers un plan médian (M’) dudit palonnier (440). Balai (2) selon la revendication précédente, dans lequel chaque au moins une surface de montage (460a, 460b) est bordée par au moins deux surfaces de guidage (465), ladite au moins une surface de montage (460a, 460b) et les au moins deux surfaces de guidage (465) formant en ensemble une goulotte, lesdites au moins deux surfaces de guidage (465) étant de préférence sensiblement planaires. Balai (2) selon la revendication précédente, dans lequel la goulotte s’étend du niveau des alésages d’articulation (460) jusqu’à l’âme centrale (440a) du palonnier (440). Balai (2) selon l’une des revendications 5 à 8, dans lequel l’au moins un rétrécissement est incliné à un angle (91 , 02) compris entre 5 et 20 degrés, de préférence entre 10 et 15 degrés, et plus préférablement de 13 degrés, par rapport au plan médian longitudinal (M’) du palonnier (440). Système d’essuyage comprenant un balai (1 , 2) d’essuie-glace selon l’une des revendications précédentes.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : BALAI D’ESSUIE GLACE CARENE

DOMAINE TECHNIQUE

L’invention concerne un balai d’essuie-glace caréné pour véhicule automobile, ainsi qu’un système d’essuyage comprenant un tel balai.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Dans les essuie-glaces pour véhicules, il est devenu de plus en plus désirable d'intégrer un aspect aérodynamique dans l'essuie-glace, dans la mesure où les éléments aérodynamiques constituent une partie importante de la structure de l'essuie-glace. De tels essuie-glaces sont communément appelés des balais d’essuie-glaces "hybrides".

Un tel aspect aérodynamique présente un certain nombre d'avantages, notamment celui de réduire la force de traînée du flux d'air incident sur l'essuie-glace. La forme aérodynamique peut également être configurée pour générer une force normale sur l'essuie-glace lorsque l'air passe à travers de lui, pressant l'essuie-glace contre le pare- brise et améliorant les performances d'essuyage. La forme profilée présente également un aspect esthétique plus agréable qu'un essuie-glace configuré dans le style plus traditionnel des palonniers à plusieurs niveaux.

Dans les balais d'essuie-glace dits hybrides, l'aspect aérodynamique est mis en œuvre sous la forme d'un carénage rigide qui constitue une partie de la structure de l'essuie- glace. Le carénage comprend généralement plusieurs pièces individuelles, qui sont articulées les unes aux autres de manière à permettre au balai d'essuie-glace de fléchir et de suivre la courbure du pare-brise lorsque l'essuie-glace passe dessus. En outre, et selon la longueur du balai, l'essuie-glace peut comprendre un seul niveau de palonniers (parfois également appelés "étriers") articulés au carénage qui retiennent la raclette en caoutchouc, afin de répartir plus uniformément la force du bras d'essuie-glace sur la longueur du balai.

De cette façon, le carénage constitue une partie importante de la structure de l'essuie- glace, ce qui simplifie sa construction. Étant donné que la monture centrale et les capots d’extrémité sont des éléments rigides, et que le balai d'essuie-glace doit pouvoir fléchir pour suivre la courbure du pare-brise, il faut prévoir une sorte de moyen d'articulation qui permette aux capots d’extrémité de pivoter par rapport à la monture centrale. En particulier, étant donné que le balai d'essuie-glace doit suivre la courbure du pare-brise tout en maintenant un haut degré de performance d'essuyage sur toute sa trajectoire, l'articulation des capots d’extrémité sur la monture centrale doit permettre une rotation libre autour d'un axe transversal, mais être rigide et robuste dans toutes les autres directions et autour de tous les autres axes.

Il est connu de faire une articulation directe entre la monture centrale et les capots d’extrémité, comme par exemple dans la demande de brevet français FR 3 023 805, qui divulgue une articulation comprenant un doigt s’étendant de la monture centrale qui est reçu et retenu de manière pivotante dans une structure correspondante du capot d’extrémité.

Une telle configuration est désavantageuse, en ce que la rigidité des éléments du carénage peut empêcher le balai à bien suivre la surface de la pare-brise sur laquelle il est utilisé. Plus spécifiquement, un carénage rigide combiné avec une seule articulation en rotation va réduire la capacité du balai à suivre la surface galbée du pare-brise. En plus, l’articulation rigide et uni-axiale du capot d’extrémité sur la monture centrale présente un aspect visuel qui n’est pas optimale. Finalement, il serait par ailleurs intéressant de fournir un balai d’essuie-glace avec un carénage qui se monte facilement, de manière à minimiser la casse de l’articulation lors du montage ainsi que lors de l’utilisation du balai.

L’invention de la présente demande vise à s’adresser à au moins un de ces désavantages.

EXPOSE DE L’INVENTION

Par conséquent, et selon un premier aspect, l’invention présente un balai d’essuie- glace, en particulier pour un véhicule, comprenant un carénage comprenant une monture centrale et au moins un capot d’extrémité disposé dans le prolongement de ladite monture centrale.

Selon l’invention, l’au moins un capot d’extrémité est articulé en pivotement sur l’au moins un palonnier.

L’articulation du capot d’extrémité sur le palonnier, plutôt que directement sur la monture centrale, va obtenir une configuration ou le capot d’extrémité est mobile pas seulement en rotation par rapport à la monture centrale, mais aussi en translation.

Plus spécifiquement, le point d’articulation du capot d’extrémité est lui-même situé sur un élément mobile en rotation ; le palonnier est articulé en rotation sur la monture centrale, et le capot d’extrémité est monté à une distance de l’axe de pivotement dudit palonnier.

Par conséquent, le capot d’extrémité est doté d’une mobilité accrue par rapport à la monture centrale, tout en conservant une rigidité et robustesse de liaison entre les éléments du carénage en dehors des axes d’articulation. Un balai ainsi configuré peut donc mieux se conformer à la surface qu’il essuie, tout en conservant un haut niveau de robustesse mécanique.

Le balai peut en outre comprendre un ou plusieurs aspects optionnels suivants, qui peuvent être combinés librement selon les besoins de l’implémentation en question.

De manière avantageux, l’au moins un palonnier comprend une âme centrale, deux flancs latéraux s’étendant depuis des bords opposés de ladite âme centrale et au moins une paire de griffes à une extrémité longitudinale dudit au moins un palonnier.

Le palonnier ainsi configuré est à la fois robuste et pas cher à fabriquer, obtenant donc les avantages de l’invention sans rajouter trop de coût ou de complexité additionnel.

De manière avantageux, l’au moins un palonnier comprend au moins un alésage articulation formé dans au moins un des deux flancs latéraux dudit palonnier.

Préférablement, l’au moins un capot d’extrémité comprend deux plots d’articulation s’étendant en tête-bêche d’une surface inférieure dudit au moins un capot d’extrémité de manière à constituer un axe d’articulation, lesdits plots d’articulation s’emboîtant dans l’au moins une alésage d’articulation du palonnier.

Une telle configuration est particulièrement avantageuse en ce qu’elle obtient une articulation entre le capot d’extrémité et la monture centrale qui est à la fois simple de construction et de montage.

Dans un mode de réalisation, le palonnier présente un rétrécissement ponctuel de l’au moins un palonnier au niveau de l’articulation dudit capot d’extrémité sur ledit palonnier, ledit rétrécissement s’étendant du niveau de l’au moins un alésage d’articulation jusqu’à l’âme centrale dudit palonnier.

Un tel balai est avantageux en ce que la présence de l’au moins un rétrécissement permet le montage en articulation du capot d’extrémité en tout facilité. En particulier, le rétrécissement permet le montage de l’articulation du capot d’extrémité dans l’alésage d’articulation correspondante sur le palonnier de manière qui réduit la force qui doit être exercée et/ou la déformation qui doit être appliquée sur le capot d’extrémité lors de l’opération de montage nécessaire pour le monter sur le palonnier.

De manière avantageux, l’au moins un rétrécissement est au moins partiellement constitué par au moins une surface de montage formée dans le palonnier, ladite au moins une surface de montage étant inclinée vers un plan médian du palonnier.

Une telle configuration est particulièrement avantageuse en ce que, par la provision de cette surface planaire incliné, le montage du capot d’extrémité sur le palonnier se fait de manière progressive et facile. La force d’assemblage ainsi que les stresses mécaniques subis par le capot d’extrémité lors du montage sont de même manière réduits.

Préférablement, chaque au moins une surface de montage est bordée par au moins deux surfaces de guidage, ladite au moins une surface de montage et les au moins deux surfaces de guidage formant ensemble une goulotte, lesdites au moins deux surfaces de guidage étant de préférence sensiblement planaires. De préférence, la goulotte s’étend du niveau des alésages d’articulation jusqu’à l’âme centrale du palonnier.

Une telle configuration est particulièrement avantageuse en ce que la provision de l’au moins une surface de guidage va faciliter le montage en articulation du capot d’extrémité sur le palonnier, en permettant un léger désalignement entre les composants. Lors d’une opération d’articulation, le ou les surfaces de guidage conduiront les plots de l’articulation vers les alésages par le contact glissant entre eux.

Dans une éventuelle configuration, l’au moins un rétrécissement est incliné à un angle compris entre 5 et 20 degrés, de préférence entre 10 et 15 degrés, et plus préférablement de 13 degrés, par rapport au plan médian longitudinal du palonnier.

L’orientation de l’au moins un rétrécissement ainsi obtient un équilibre optimal entre compacité et facilité de montage.

Selon un deuxième aspect, l’invention comprend un système d’essuyage selon la description ci-dessus.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

Ces aspects, caractéristiques et avantages de l’invention, ainsi que d’autres, seront facilement appréciés à la lumière des figures incluses, dans lesquelles :

La Figure 1 est une vue en perspective d’un balai d’essuie-glace selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

La Figure 2 est une vue en détail du balai d’essuie-glace selon la Figure 1 ;

La Figure 3 est une vue en éclaté du balai d’essuie-glace selon la Figure 1 ;

La Figure 4 est une vue en perspective d’un balai d’essuie-glace selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

La Figure 5A est une vue en section du balai d’essuie-glace selon la Figure 1 ;

La Figure 5B est une vue en section du balai d’essuie-glace selon la Figure 4 ; et La Figure 6 est un tableau illustrant la force d’assemblage des balais d’essuie-glace selon les Figures 1 et 4.

DESCRIPTION DETAILLEE

L’invention sera mieux comprise dans le contexte des figures et à la lumière de la discussion suivante.

Pour faciliter la compréhension des figures en relation avec l’exposé qui suit, il convient tout d’abord de noter que, sur certaines des figures, un ou des axes sont illustrés. Plus spécifiquement, il sera constaté que ces axes suivent le sens général de l’essuie-glace : on comprend donc d’un axe longitudinal qui suit la longueur du balai ; d’un axe transversal perpendiculaire audit axe longitudinal dans un sens parallèle à la surface d’une pare-brise sur laquelle le balai est posé ; et d’un axe verticale perpendiculaire audit axe longitudinal et audit surface de pare-brise.

En outre, lorsque des termes relatifs tels que "supérieur" et "inférieur" sont employés, il sera entendu que ces termes sont utilisés en référence à l'essuie-glace lorsqu'il est placé avec le balai d'essuie-glace en caoutchouc sur un plan horizontal, les termes "supérieur" et "inférieur" étant en particulier utilisés en référence à la force de gravité de manière ordinaire.

La figure 1 illustre un balai d’essuie-glace 1 pour véhicule selon un premier mode de réalisation de l’invention, avec un carénage 100 comprenant une monture centrale 110 et deux capots d’extrémité 120. Les deux capots d’extrémité 120 sont chacun articulés sur la monture centrale 110, dans le prolongement longitudinal de celle-ci, par des articulations pivotantes qui seront décrites en plus de détail ci-dessous.

Le balai d’essuie-glace 1 comprend également une lame d’essuyage 130, qui est retenue en place dans le balai d’essuie-glace 1 par des palonniers 140 et des griffes 145 et 150 ; une première paire de griffes 145 étant portée par les extrémités des palonniers 140 et une deuxième paire de griffes 150 étant formées intégralement par le capot d’extrémité 120. Les palonniers 140 (partiellement visibles dans la Figure 1 mais illustrées plus en détail par les figures suivantes) sont des structures de forme arquée, comprenant à ses extrémités des griffes pour retenir la lame d’essuyage 130 et articulés en pivotement sur la monture centrale 110 du balai d’essuie-glace 1 .

Ces palonniers 140 servent à distribuer la force normale FN exercée sur le balai d’essuie-glace 1 par un bras d’un système d’essuyage d’une véhicule (non illustrée) sur toute la longueur du balai 1 , afin d’assurer une efficacité d’essuyage ainsi qu’un suivi accru de la forme galbée de la pare-brise. En conjonction avec les griffes 150, les palonniers servent également à retenir la lame d’essuyage 130 dans le balai 1 d’essuie- glace.

La figure 2 illustre plus en détail le balai d’essuie-glace 1 de la figure 1 . Dans la Figure 2, la monture centrale 110 et l’une des capots d’extrémité 120 sont illustrées en transparence afin de pouvoir mieux illustrer la configuration et montage des articulations là-dedans.

Plus spécifiquement, l’articulation entre la monture centrale 110 et le palonnier 140 se fait par le moyen d’un élément adaptateur 200. L’élément adaptateur 200 est attaché à l’intérieur de la monture centrale 110, et sert à fournir une structure à laquelle le palonnier 140 peut être monté en articulation à la monture centrale 110, à l’axe 210 d’articulation.

Cependant, il sera bien entendu que, dans une autre mode de réalisation, le balai 1 pourrait ne pas comprendre un élément adaptateur, le palonnier 140 étant donc articulé directement à la monture centrale 110 ou, alternativement, à un autre palonnier. L’invention de la présente demande s’appliquerait également bien à ces autres modes de réalisation qu’à celui présenté ici.

Le palonnier 140 s’étend au-delà d’une extrémité longitudinale 220 de la monture centrale 110. Le palonnier 140 est sous forme, globalement, de deux bras s’étendant d’une partie et d’autre de l’axe d’articulation 210, et constitué d’une âme centrale 230, et deux flancs latéraux 235a, 235b s’étendant chacun à partir des bords opposés latéraux de ladite âme centrale 230. A chaque extrémité du palonnier 140, il y a une paire de griffes 250 qui retient la lame d’essuyage. Dans chaque flanc latéral 235a, 235b du palonnier 140, il est fourni une alésage d'articulation 260, dont une est illustrée dans la Figure 2. L’alésage d’articulation 260 sert à fournir un point d’attache pour le montage en articulation du capot d’extrémité 120 sur le palonnier 140, comme décrit par la suite en respect à la Figure 3.

L’alésage d’articulation 260 est, dans le mode de réalisation illustré dans la Figure 2, un trou, formé dans le flanc latéral 235a. L’alésage d’articulation 260 est de forme sensiblement cylindrique et traversant ; d’autres configurations, e.g. un trou borgne et/ou de forme taraudée, pourraient bien être envisagées.

La Figure 3 illustre plus en détail le montage en articulation du capot d’extrémité 120 sur le palonnier 140, et en particulier les structures sur le capot d’extrémité 120 qui permettent le montage sur le palonnier 140. Plus spécifiquement, on voit dans la Figure 3 un éclaté partiel, avec le capot d’extrémité 120 désarticulé du palonnier 140 et retourné pour exposer son côté inférieur. Afin de mieux illustrer les structures d’articulation, la Figure 3 comprend également une vue en détail, le Detail A, affichée en cartouche.

Le capot d’extrémité 120 comprend une paire de plots d’articulation 300a, 300b, qui sont formés intégralement avec le capot d’extrémité 120 et s’étendent en tête-bêche de la surface inférieure du capot d’extrémité 120, comme illustrée dans la Figure 3. Les deux plots d’articulation 300a, 300b s’emboîtent dans les alésages d’articulation 260.

Le capot d’extrémité 120 présente une section sensiblement en forme d’U et est fabriqué de préférence d’un matériau résilient ; l’élasticité du capot d’extrémité 120 permet donc son montage en articulation ainsi qu’assure le retenu des plots d’articulation 300a, 300b dans les alésages d’articulation 260.

Optionnellement, mais de manière avantageuse, les plots d’articulation 300a, 300b pourraient également comprendre des plots de solidification 310. Les plots de solidification 310 sont formés intégralement avec le capot d’extrémité 120 et les plots d’articulation 300a, 300b, et s’étend à partir des plots d’articulation 300a, 300b, sensiblement dans les directions longitudinales et verticales. Les plots de solidification 310 sont configures pour épouser les formes des flancs latéraux 235a, 235b du palonnier 140 lorsque le capot d’extrémité 120 est monté en articulation sur le palonnier 140. Cette configuration obtient donc une meilleure rigidité latérale selon l’axe transversale du balai 1 d’essuie-glace et une meilleure résistance à la torsion autour de l’axe longitudinal du balai 1.

La Figure 4 présente un balai 2 d’essuie-glace, selon une deuxième mode de réalisation de l’invention. Il sera évident que le balai 2 d’essuie-glace de la Figure 4 est similaire au balai 1 d’essuie-glace des Figures 1 à 3, notamment en ce qu’il comprend une carénage 400 comprenant une monture centrale 410 et au moins un capot d’extrémité (non-illustré dans la Figure 4, mais visible dans la Figure 5B et numéroté 520). Le balai 2 comprend également un élément adaptateur 420, auquel est monté en articulation pivotante un palonnier 440 qui retient une lame d’essuyage 430, de même manière que dans le balai 1 d’essuie-glace des Figures 1 à 3.

Le balai 2 d’essuie-glace diffère de celui des Figures précédentes, en ce qu’il présente un rétrécissement 450 sur l’une des branches du palonnier 440, au niveau de l’alésage d’articulation 460.

Le rétrécissement 450 est ici constitué de deux surfaces de montage 460a, 460, qui sont formées dans les faces latéraux 445a, 445b du palonnier 440, et qui s’étendent à partir de l’alésage d’articulation 460 correspondante, jusqu’au niveau de l’âme centrale 440a du palonnier 440, comme illustrée dans la Figure 4.

La présence d’au moins une surface de montage 460a, 460b constitue donc ledit rétrécissement du palonnier 440, au niveau de l’alésage d’articulation 460.

Le palonnier 440 comprend en outre au moins une surface de guidage, dont une, la surface de guidage 465, est illustré pour les besoins de clarté. De préférence, chaque surface de guidage 465 est sensiblement tangentielle à l’alésage d’articulation 460 de laquelle elle s’étend. Les surfaces de guidage 465 sont ici sensiblement planaires, mais peuvent également être concaves ou convexes selon les besoins de l’implémentation en question.

La surface de montage 460a, 460b est donc délimité en bas par l’alésage d’articulation 460, en haut par l’âme centrale 440a du palonnier 440, et aux côtés par au moins une surface de guidage 465. Dans le mode de réalisation illustré dans la Figure 4, chaque surface de montage 460a, 460b est bordé par deux surfaces de guidage 465 ; la combinaison d’une surface de montage 460a, 460b et ses surfaces de guidage 465 forment ensemble une goulotte 470.

Avantageusement, les surfaces de guidage 465 sont aussi inclinées, pour faire que la goulotte 470 est de plus grande largeur au niveau de l’âme centrale 440a qu’au niveau de l’alésage d’articulation 460, la goulotte prenant donc la forme d’un entonnoir. Cette forme d’entonnoir facilite le montage du capot d’extrémité sur le palonnier 440, en ce qu’il permet un léger désalignement des plots d’articulation du capot d’extrémité selon l’axe longitudinal du balai 2 d’essuie-glace.

Les Figures 5A et 5B sont des vues en section transversale des balais 1 et 2 d’essuie- glace, respectivement, prises au niveau des alésages d’articulation 260 et 460 respectivement.

Dans la Figure 5A, on voit comment les plots d’articulation 300a, 300b, s’étendant selon l’axe A d’articulation, s’emboîtent dans les alésages d’articulation 260. On constatera notamment comment les flancs latéraux 235a, 235b sont perpendiculaires à l’âme centrale 230 du palonnier 140 et sensiblement parallèles au plan médian M du balai 1 d’essuie-glace. On constate également comment les plots de solidification 310 épousent la forme des flancs latéraux 235a, 235b, solidifiant ainsi l’articulation du capot d’extrémité 120 sur le palonnier 140.

Pour monter le capot d’extrémité 120 sur le palonnier 140, il suffit d’écarter les deux côtés du capot d’extrémité 120 suffisamment pour permettre les plots d’articulation 300a, 300b de passer l’âme centrale 230 du palonnier. Ensuite le capot d’extrémité 120 est avancé sur le palonnier 140 jusqu’au point ou les plots d’articulation 300a, 300b peuvent se loger dans les alésages d’articulation 260, l’élasticité du capot d’extrémité 120 le permettant de retourner à sa forme initiale et retenant les plots d’articulation 300a, 300b dans les alésages d’articulation 260.

Dans la Figure 5B, on voit également les plots d’articulation 500a, 500b, qui s’étendent à partir du capot d’extrémité 520 et définissent ensemble l’axe d’articulation A’. Comme dans le balai 1 d’essuie-glace de la Figure 5A, les plots d’articulation 500a, 500b s’étendent à partir de la surface inférieure du capot d’extrémité s’emboîtent dans les alésages d’articulation 460 et les plots de solidification 510 épousent la forme des flancs latéraux 445a, 445b du palonnier 440.

Pour procéder à l’articulation du capot d’extrémité 520 sur le palonnier 440, les deux plots d’articulation 500a, 500b sont positionnées sur l’âme centrale du palonnier 440, au bord haut des surfaces de montage 460a, 460b. On applique ensuite une force d’assemblage FA, ce qui force les plots d’articulation 500a, 500b contre les surfaces de montage 460a, 460b.

Comme indiqué dans la Figure 5B, les surfaces de montage 460a, 460b sont inclinés par rapport au plan médian M’ du balai 2 d’essuie-glace. Lorsque la force d’assemblage FA est appliqué au capot d’extrémité 520, cette inclinaison des surfaces de montage 460a, 460b fait que les plots d’articulation 500a, 500b correspondants sont repoussés ; les deux côtés du capot d’extrémité 520 sont ainsi écartés, selon les directions D et D’, comme illustrées dans la Figure 5B.

Progressivement, et sous l’impulsion de la force d’assemblage FA, les plots d’articulation 500a, 500b avancent sur les surfaces de montage 560a, 560b vers les alésages d’articulation 460. Au bout de leur course, les plots d’articulation arrivent à s’emboîter dans les alésages d’articulation 460, et l’élasticité du capot d’extrémité 520 les retient en place comme illustré dans la Figure 5B.

Il est à noter que, comme pour le balai 1 d’essuie-glace de la Figure 5A, l’écartement des deux côtés du capot d’extrémité 520 va produire une déformation, et donc un stress mécanique, dans le corps du capot d’extrémité 520 ; plus que le capot d’extrémité doit s’écarter, plus conséquent sera ce stress.

La provision d’un rétrécissement dans le palonnier 440 associé avec les alésages d’articulation, telle que les deux surfaces de montage 460a, 460b qu’on voit dans les Figures 4 et 5B, est particulièrement avantageuse en ce que, en plus des avantages de l’invention déjà discutées, l’écartement initiale (au moment où on commence à appliquer la force d’assemblage FA et les plots d’articulation 500a, 500b commencent à avancer sur les surfaces de montage 460a, 460b) sera réduite par rapport à une configuration où le palonnier ne comprend aucun rétrécissement. De plus, la présence des surfaces de montage 460a, 460b permet de mieux maîtriser les stresses générés dans le capot d’extrémité lors de son montage en articulation, en ce que l’écartement du capot d’extrémité est à la fois moins large et appliqué de manière plus progressive.

De plus, cette réduction de stresses lors du montage en articulation du capot d’extrémité 520 permet de le faire plus rigide qu’il ne serait possible si les flancs latéraux du palonnier sont orthogonaux à l’âme centrale. On réalise donc une meilleure rétention du capot d’extrémité sur le balai d’essuie-glace, en particulier sous les conditions d’utilisation extrêmes telles que dans les conditions de gel ou dans une station lave-auto automatique.

On voit plus particulièrement que les surfaces de montage 460a, 460b sont inclinées par rapport au plan médian M’ par une angle 01 , 02, formant ainsi un rétrécissement ponctuel du palonnier 440. On voit dans la Figure 5B que les angles 01 , 02 sont identiques, et que les surfaces de montage 460a, 460b sont planaires, ce qui obtient une déformation du capot d’extrémité 520 sensiblement progressive et linéaire jusqu’au moment où les plots d’articulation 500a, 500b sont bien emboîtés dans les alésages d’articulation 460 comme illustrée.

Alternativement, par le choix des angles 01, 02 asymétriques, on pourrait favoriser l’écartement du capot sur l’un des deux côtés, pour que la déformation suivant la direction D soit plus conséquente que la déformation suivant la direction D’, ou vice versa. Il serait également envisageable que l’une des ou les deux surfaces de montage 460a, 460b soient courbes (au lieu de planaires, comme illustrées dans la Figure 5B), afin d’obtenir une progression de déformation et de stress non-linéaire lors du montage du capot d’extrémité sur le palonnier.

Selon une autre alternative non-illustrée, il se peut que qu’une seule surface de montage est fournie sur le palonnier, s’étendant à partir d’une des alésages d’articulation sur une seule des flancs latéraux du palonnier. Dans un tel cas, l’autre flanc latéral du palonnier est sensiblement orthogonale à l’âme centrale. La réduction relative de la force d’assemblage FA qui est réalisé par la mode de réalisation des Figures 4 et 5B est illustrée par le tableau de la Figure 6. La Figure 6 présente trois courbes 600, 610, 620, correspondant chacune à la force d’assemblage FA exercée sur le capot d’extrémité d’un balai d’essuie-glace lors de son montage en articulation. Dans les trois courbes 600, 610, 620, il est illustré la force d’assemblage FA contre le déplacement du capot d’extrémité pendant son montage en articulation sur le palonnier, d’une position initiale Pi dans laquelle les plots d’articulation viennent en contact avec le palonnier mais avant que le capot ne soit déformé, vers sa position finale PF dans laquelle les plots d’articulation sont bien emboîtés dans les alésages d’articulation correspondantes et le capot d’extrémité n’est plus déformé en écartement.

La première courbe 600 correspond à une configuration où les flancs du palonnier sont sensiblement orthogonaux à l’âme centrale du palonnier ; il n’y a donc pas de rétrécissement dans le palonnier au niveau des alésages d’articulation. Cette courbe correspond donc au mode de réalisation illustré dans les figures 1 à 3 et 5A.

On voit que cette configuration oblige une force d’assemblage FA conséquent au début du déplacement du capot d’extrémité, ce qui augmente rapidement jusqu’au pic 605, et retombe ensuite à un plateau. La force d’assemblage FA reste sensiblement constant jusqu’à ce que le capot d’extrémité arrive à sa position finale PF.

La deuxième courbe 610 présente une configuration où les angles 01, 02 sont entre 5 et 7 degrés, obtenant un léger rétrécissement du palonnier au niveau de l’articulation du capot d’extrémité. Par conséquent, même s’il l’on observe un pic 615 dans la force d’assemblage FA, elle est fortement réduite par rapport à la configuration de la courbe 600 sans aucun rétrécissement. Une fois le pic 615 est passée, la force d’assemblage se réduit au plateau jusqu’à ce que le capot d’extrémité arrive à sa position finale PF.

Il doit être compris que les pics 605 et 615 sont les instants ou la force d’assemblage est au maximum parce que c’est en cet instant que l’écartement des côtés du capot d’extrémité est au maximum, afin de faire passer les plots d’articulation sur le palonnier, et par conséquent que le stress mécanique dans le capot d’extrémité est au maximum à ce point. On se rend compte par conséquent que le rétrécissement de ce mode de réalisation est avantageux en ce que, non seulement car il réduite la force nécessaire pour effectuer le montage du capot d’extrémité en articulation, mais également parce qu’il limite la déformation dudit capot et donc le stress mécanique qu’il subit pendant le montage.

De plus, ce fait permet également que le capot d’extrémité comprend des plots d’articulation plus longs qu’il ne le serait possible autrement, ce qui rend encore plus robuste les articulations du balai 2 d’essuie-glace.

La troisième courbe 620 présente une configuration optimisée, où les angles 01 , 02 sont entre 10° et 15°, et de préférence à 13°. Contrairement aux deux courbes précédentes 600, 610, la troisième courbe 620 présente une montée de force d’assemblage FA douce et progressive jusqu’au niveau du plateau.

Le capot d’extrémité n’a pas donc à être dimensionné pour soutenir des forces de montage qui montent brutalement à un pic, mais peut être simplement dimensionné pour supporter le plateau. Le balai est donc rendu plus léger, sans pourtant compromettre sa résistance.

En tout cas, il sera facilement compris par l’homme du métier que les valeurs optimales des angles 01 , 02, ainsi que les forces de montage et la distance entre les positions initiales et finales, afin d’obtenir la courbe de force d’assemblage qui est optimale à l’implémentation en question.

Il sera bien compris que l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d’autres modes de réalisations apparaîtront clairement à l’homme du métier. La divulgation ci-dessus devrait être considéré à titre exemplaire et non-limitatif.