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Title:
FILTRATION DEVICE WITH COMPRESSION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/144400
Kind Code:
A1
Abstract:
Device for the extraction of a liquid composition by filtering a mixture, the device comprising: – a container (25) defining an interior volume (352), – a plunger element (450) comprising a piston (477) and a filter (505), and mounted with the ability to move in the interior volume of the container, – an elastic compression member (445), in which, in a configuration of the device in which the mixture is placed between the bottom of the reservoir and the plunger element, the compression member is configured to apply a compression force to the mixture via the piston, so as to extract the liquid composition by filtering the mixture through the filter.

Inventors:
BOUDIER THOMAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/053756
Publication Date:
August 31, 2017
Filing Date:
February 20, 2017
Export Citation:
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Assignee:
BOUDIER THOMAS (FR)
International Classes:
B01L3/00; A24B15/24; A24B15/30; B01D33/01
Foreign References:
US20120037563A12012-02-16
US3657993A1972-04-25
US4832850A1989-05-23
US20110168644A12011-07-14
US5077012A1991-12-31
EP2543265A22013-01-09
Attorney, Agent or Firm:
NONY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif pour extraire une composition liquide par filtration d'un mélange, le dispositif comportant :

- un récipient (25) définissant un volume intérieur (352),

- un élément plongeur (450) comportant un piston (477) et un filtre (505), et monté mobile dans le volume intérieur du récipient,

- un organe de compression élastique (445),

dans lequel, selon une configuration du dispositif où le mélange est disposé entre le fond du réservoir et l'élément plongeur, l'organe de compression est configuré pour exercer une force de compression sur le mélange par l'intermédiaire du piston, de manière à extraire la composition liquide par filtration du mélange à travers le filtre.

2. Dispositif selon la présente revendication 1, dans lequel une extrémité est fixe par rapport au récipient et une autre extrémité de l'organe de compression est en contact avec l'élément plongeur.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel l'organe de compression est un ressort, notamment un ressort à lame et de préférence un ressort hélicoïdal.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, dans lequel l'extrémité de l'organe de compression est en contact avec un bouchon (405) monté amovible, de préférence vissé, sur le récipient et obturant, de préférence hermétiquement, le récipient.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le piston comporte une gorge extérieure (480) dans laquelle un joint (485), de préférence torique est logé, de manière à empêcher l'écoulement du mélange entre le piston et la paroi latérale du volume intérieur.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le filtre est au moins partiellement, voire totalement en un matériau poreux, de préférence fritté, de préférence en acier inoxydable fritté et poreux.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le piston présente une cavité (500) dans laquelle le filtre est au moins partiellement, de préférence entièrement, logé.

8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel la cavité présente au moins une ouverture (525a-c;530) située de part et d'autre du filtre, de sorte à définir un chemin d'écoulement de la composition liquide à travers l'élément plongeur.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, dans lequel un épaulement, de préférence annulaire, est formé sur la paroi interne du piston, et le filtre repose par sa périphérie sur l'épaulement.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, dans lequel le piston est défini par l'assemblage d'un corps de presse et d'une tête de presse, la tête de presse présentant un alésage dans lequel le corps de presse est fixé, de préférence vissé.

Description:
DISPOSITIF DE FILTRATION AVEC COMPRESSION

La présente invention concerne la préparation d'une composition liquide, notamment pour les cigarettes électroniques.

Les compositions liquides pour cigarettes électroniques consistent en un solvant dans lequel au moins un ingrédient est dissous et/ou dispersé, et sont encore appelées « e-liquides », étant destinées à être vaporisées pour être inhalées. L'invention concerne encore les compositions liquides comportant une huile essentielle qui peut être ingérée ou diffusée pour disperser un arôme.

Les utilisateurs de compositions liquides, et plus particulièrement ceux qui inhalent un e-liquide vaporisé, souhaitent généralement connaître précisément leur constitution, car certains des constituants qui les composent peuvent avoir un effet néfaste sur la santé. Cependant, il existe encore des compositions liquides vendues sans spécifier aucune information concernant ce qu'elles contiennent.

Par ailleurs, de nombreux utilisateurs souhaiteraient disposer de nouvelles compositions comportant des mélanges d'arômes variés non disponibles dans le commerce. Le choix est actuellement limité à des gammes de compositions liquides fabriquées en quantité industrielles par dispersion et/ou dissolution d'ingrédients dans un volume de solvant supérieur à plusieurs litres, voire plusieurs m 3 , comme cela est décrit par exemple dans EP 2 543 265 A2. Pour obtenir une composition personnellement adaptée à leurs souhaits, ils sont alors contraints de mélanger des compositions comportant les arômes souhaités. La préparation d'un tel mélange peut être longue, puisqu'elle peut nécessiter une période de maturation des arômes dans le solvant. Par exemple, à température ambiante, la période de maturation des arômes de tabac dans un mélange de propylène glycol et de glycérine végétale est d'environ quinze jours.

On connaît par ailleurs un appareil destiné à un usage domestique et qui permet de préparer des beurres et des huiles aromatisés, utiles notamment pour des préparations culinaires. Toutefois, cet appareil nécessite des puissances de chauffe élevées de l'ordre de 800 W pour chauffer au moins 475 cm 3 d'un mélange comportant un solvant et un ingrédient. En outre, l'ingrédient et le solvant peuvent entrer en contact avec la paroi interne et chaude du récipient, ce qui altère la qualité des beurres et huiles aromatisées obtenues. D'autre part, après chauffage du mélange, pour obtenir une composition liquide, l'utilisateur vient appliquer un effort avec sa main revêtue d'un gant sur le mélange disposé sur un filtre pour que la composition liquide extraite du mélange s'écoule au travers du filtre. De nombreux solvants étant constitués de corps gras, visqueux et mouillants, une partie du mélange adhère au gant et au filtre et ne peut être filtrée. En conséquence, le rendement de cet appareil est particulièrement faible et n'autorise pas la fabrication de volumes de composition liquide inférieurs à 475 cm 3 . En outre, l'étape d'extraction nécessite l'utilisation d'un gant pour éviter de salir l'utilisateur. Elle est aussi incommode pour l'utilisateur qui doit venir comprimer de nombreuses fois le mélange contre le filtre pour favoriser l'extraction de la composition liquide. Enfin, elle nécessite un nettoyage fastidieux et précautionneux de différents éléments de l'appareil, notamment du filtre et de l'organe d'agitation du mélange.

Il existe donc un besoin pour un appareil domestique permettant de fabriquer un volume de composition liquide adapté à un usage personnel, et permettant de s'affranchir des inconvénients décrits ci-dessus.

L'invention cherche à satisfaire au moins à ce besoin et propose à cette fin, selon un premier de ses aspects, un appareil de préparation d'une composition liquide, de préférence un e-liquide pour cigarette électronique, l'appareil comportant :

- une cuve conformée pour recevoir un bain-marie et définissant un volume de remplissage inférieur ou égal à 200 cm 3 , mieux inférieur ou égal à 150 cm 3 , voire inférieur ou égal à 100 cm 3 ,

- un récipient amovible conformé pour contenir un ingrédient et un solvant, le récipient étant au moins partiellement logé dans la cuve,

- un dispositif de chauffage adapté à chauffer l'ingrédient et le solvant par l'intermédiaire du bain-marie, de manière à dissoudre et/ou à disperser au moins partiellement l'ingrédient dans le solvant et préparer ainsi ladite composition liquide, le dispositif de chauffage comportant un élément chauffant dont la puissance maximale de chauffe est inférieure ou égale à 200 W.

L'appareil selon ce premier aspect de l'invention présente un rapport de la surface d'échange du récipient apte à être en contact avec le bain-marie sur le volume de remplissage la cuve, favorisant un transfert optimal de la chaleur produite par l'élément chauffant vers l'ingrédient et le solvant. Il est ainsi possible de préparer, avec un rendement énergétique élevé, un volume de composition liquide adapté à une consommation personnelle. Par « volume de remplissage » de la cuve, on considère le volume maximal de liquide qui peut être versé dans la cuve lorsque le récipient n'y est pas disposé et lorsque l'appareil repose sur un support à plat, sans que le liquide ne déborde de la cuve.

De préférence, l'appareil est domestique et à usage personnel. Par « appareil domestique à usage personnel », on considère un appareil destiné à fabriquer une composition liquide pour un usage personnel. Par opposition, tout appareil destiné à fabriquer industriellement une composition liquide et notamment à des fins commerciales n'est pas un appareil domestique à usage personnel. Bien évidemment, un appareil domestique à usage personnel peut être mis en œuvre hors du domicile et/ou par plusieurs personnes.

Comme cela apparaîtra clairement par la suite, le récipient n'est pas limité à contenir un unique ingrédient et/ou un unique solvant. Plusieurs ingrédients et/ou plusieurs solvants peuvent y être disposés.

De préférence, le dispositif de chauffage est agencé pour que la température des ingrédients soit supérieure ou égale à 40°C et inférieure ou égale à 120°C. Une telle plage de température est bien adaptée à la dissolution et/ou à la dispersion d'une large gamme d'ingrédients dans une large gamme de solvants.

De préférence, l'élément chauffant est une thermistance en un matériau céramique à coefficient de température positif.

De préférence, la puissance maximale de chauffe de l'élément chauffant est inférieure ou égale à 100 W, de préférence inférieure ou égale à 50 W, mieux inférieure ou égale à 30 W, notamment comprise entre 20 W et 30 W.

De préférence, le dispositif de chauffage comporte en outre un dissipateur thermique en métal, de préférence comportant plus de 90% en masse d'aluminium.

De préférence, le dissipateur thermique comporte un logement dans lequel l'élément chauffant est logé, de préférence inséré en force.

De préférence, la cuve comporte une jupe s'étendant selon un axe et définissant à son extrémité supérieure une ouverture. La jupe peut être fermée à son extrémité inférieure par un fond s'étendant selon une direction transversale à l'axe de la jupe et venant de matière avec la jupe. Dans une variante préférée, la jupe est liée, par exemple par l'intermédiaire d'un joint, à son extrémité inférieure au dissipateur thermique, qui définit alors le fond de la cuve. Par ailleurs, le récipient peut comporter un solvant et/ou ingrédient, en particulier comportant de la nicotine.

L'appareil selon le premier aspect de l'invention peut comporter un bouchon amovible selon le deuxième aspect de l'invention tel que décrit ci-après, le récipient étant conformé pour être fixé, de préférence vissé, au corps du bouchon.

Par ailleurs, selon le premier aspect, l'invention concerne aussi un procédé de préparation d'une composition liquide, de préférence un e-liquide pour cigarette électronique, le procédé comportant une étape consistant à chauffer un bain-marie, de préférence de l'eau, au moyen d'un dispositif de chauffage d'un appareil selon l'invention, le bain-marie étant disposé entre la cuve et le récipient de telle sorte que la température d'un solvant et d'un ingrédient contenus dans le récipient soit comprise entre 40°C et 120°C pendant une durée supérieure ou égale à 1 heure, voire supérieure ou égale à 2 heures, et de préférence inférieure ou égale à 12 heures, afin de dissoudre et/ou de disperser au moins partiellement l'ingrédient dans le solvant et préparer ainsi ladite composition liquide.

De préférence, le solvant est choisi parmi l'eau, un hydrocarbure, un alcool, en particulier un glycol, un hydrocarbure halogéné, une cétone, un ester, un éther, en particulier un éther de glycol et leurs mélanges. Mieux, le solvant peut être choisi parmi le propylène glycol, la glycérine, notamment végétale, l'eau, et leurs mélanges. Le solvant est de préférence compatible avec un usage au sein d'un e-liquide.

De préférence, l'ingrédient comporte de la nicotine et/ou est choisi parmi un élément végétal, par exemple une graine, une feuille, notamment séchée, un zeste de fruit, une écorce, une huile, et leurs mélanges.

Par exemple, pour préparer un e-liquide comportant comme ingrédient de la nicotine et un solvant choisi parmi le propylène glycol et/ou la glycérine, une température des ingrédients et du solvant comprise entre 60°C et 80°C est bien adaptée.

Par ailleurs, le procédé peut comporter une étape selon laquelle la composition liquide est disposée dans un réservoir d'une cigarette électronique.

Selon un deuxième aspect, l'invention propose un bouchon amovible de fermeture d'un récipient, le bouchon comportant un corps conformé pour être fixé, de préférence vissé, au récipient et comportant un logement dans lequel est disposé au moins partiellement un micro moteur pour entraîner un organe d'agitation contenu dans le volume intérieur du récipient, la vitesse maximale de rotation du micromoteur étant inférieure ou égale à 1000 tours par minute, de préférence inférieure ou égale à 500 tours par minute, voire inférieure ou égale à 200 tours par minute.

Le bouchon selon le deuxième aspect selon l'invention, lorsqu'il est fixé sur le récipient, empêche que des arômes et/ou des principes actifs issus des ingrédients, qui sont des composés volatils, ne s'échappent du récipient. Par ailleurs, la vitesse maximale de rotation du micromoteur est adaptée à agiter le mélange du solvant et d'ingrédient, accélérant ainsi la dissolution et/ou la dispersion de l'ingrédient dans le solvant. Enfin, la disposition du micromoteur dans son logement résulte en un bouchon de forme compacte bien adaptée à une utilisation domestique.

Par « micromoteur », on comprend un moteur, de préférence électrique, dont la taille, définie comme le diamètre de la sphère circonscrite au moteur, est inférieure à 5 cm.

Par « vitesse maximale de rotation » du micromoteur, on entend la vitesse maximale de rotation de l'arbre de transmission en sortie du micro moteur.

De préférence, le micromoteur est disposé intégralement dans le logement, et il est avantageusement disposé de sorte à être contenu dans le volume intérieur du récipient, lorsque le bouchon est fixé au récipient.

De préférence, le diamètre du corps est inférieur à 100 mm, mieux inférieur à

50 mm.

De préférence, la hauteur du bouchon est inférieure à 70 mm.

De préférence, le corps est formé au moins de première et deuxième parties liées entre elles par soudage, notamment par ultrasons.

L'invention selon le deuxième aspect concerne en outre un ensemble comportant un bouchon selon l'invention et un récipient conformé pour être fixé au bouchon.

De préférence, l'ensemble comporte un organe d'agitation relié, de préférence fixé rotatif, au micromoteur, l'organe d'agitation comportant un arbre et des pales, l'arbre et les pales étant conformés de manière à présenter la forme d'une ancre ou formant une hélice.

De préférence, le micromoteur est électrique.

L'invention selon le deuxième aspect de l'invention concerne aussi un appareil de préparation d'une composition liquide, de préférence un e-liquide pour cigarette électronique, comportant une cuve conformée pour loger au moins partiellement un ensemble tel que défini ci-dessus et pour contenir un bain-marie, de préférence de l'eau, disposé entre la cuve et l'ensemble.

En particulier, l'appareil selon le deuxième aspect peut comporter au moins l'une des caractéristiques de l'appareil selon le premier aspect de l'invention.

L'invention selon le deuxième aspect de l'invention concerne par ailleurs un procédé de préparation d'une composition liquide, de préférence un e-liquide pour cigarette électronique, le procédé comportant une étape consistant à actionner le micromoteur d'un bouchon selon le deuxième aspect de l'invention fermant un récipient comportant un ingrédient et un solvant, pour entraîner en rotation un organe d'agitation fixé rotatif au micromoteur de manière à dissoudre et/ou à disperser au moins partiellement l'ingrédient dans le solvant et préparer ainsi ladite composition liquide.

De préférence, le procédé comporte une étape, effectuée avant ou après ou conjointement à l'étape d'actionnement du micromoteur, selon laquelle le récipient est disposé dans la cuve d'un appareil selon l'invention, et on chauffe l'ingrédient et le solvant par l'intermédiaire du bain-marie.

Selon un troisième aspect, l'invention concerne un dispositif pour extraire une composition liquide par fîltration d'un mélange, le dispositif comportant :

- un récipient définissant un volume intérieur,

- un élément plongeur comportant un piston et un filtre, et monté mobile dans le volume intérieur du récipient,

- un organe de compression élastique,

dans lequel, selon une configuration du dispositif où le mélange est disposé entre le fond du réservoir et l'élément plongeur, l'organe de compression est configuré pour exercer une force de compression sur le mélange par l'intermédiaire du piston, de manière à extraire la composition liquide par fîltration du mélange à travers le filtre.

Le dispositif selon le troisième aspect de l'invention optimise la quantité de composition liquide extraite du mélange, notamment par rapport à un dispositif classique où un mélange à filtrer est versé sur un filtre et la composition liquide extraite s'écoule sous l'effet de la gravité au travers du filtre. En outre, comme cela apparaîtra plus en détail par la suite, lorsque le dispositif est disposé de manière que la composition liquide extraite soit versée hors du récipient par écoulement gravitaire et qu'il reste encore du mélange à filtrer dans le fond du récipient, la filtration et l'extraction de la composition liquide restante sont accélérées. De plus, le dispositif selon l'invention peut aisément être démonté, ce qui facilite son nettoyage. Le dispositif selon le troisième aspect de l'invention permet en outre une extraction ne salissant pas l'utilisateur.

De préférence, une extrémité est fixe par rapport au récipient et une autre extrémité de l'organe de compression est en contact avec l'élément plongeur.

De préférence, l'organe de compression est un ressort, par exemple un ressort à lame ou de préférence un ressort hélicoïdal.

De préférence, l'extrémité de l'organe de compression est en contact avec un bouchon monté amovible, de préférence vissé, sur le récipient et obturant, de préférence hermétiquement, le récipient.

De préférence, le piston comporte une gorge extérieure dans laquelle un joint, de préférence torique est logé, de manière à empêcher l'écoulement du mélange entre le piston et la paroi latérale du volume intérieur.

De préférence, le filtre est au moins partiellement, voire totalement en un matériau, de préférence fritté, et poreux, de préférence en acier inoxydable fritté et poreux.

De préférence, le piston présente une cavité dans laquelle le filtre est au moins partiellement, de préférence entièrement, logé.

De préférence, la cavité présente au moins une ouverture située de part et d'autre du filtre, de sorte à définir un chemin d'écoulement de la composition liquide à travers l'élément plongeur.

De préférence, un épaulement, de préférence annulaire, est formé sur la paroi interne du piston, et le filtre repose par sa périphérie sur l'épaulement.

De préférence, le piston est défini par l'assemblage d'un corps de presse et d'une tête de presse, la tête de presse présentant un alésage dans lequel le corps de presse est fixé, de préférence vissé.

L'invention selon le troisième aspect concerne aussi un procédé d'extraction d'une composition liquide par filtration d'un mélange à filtrer contenu dans le récipient d'un dispositif selon le troisième aspect de l'invention, comportant une étape selon laquelle une force est appliquée à l'organe de compression élastique de manière à le comprimer, de telle sorte que l'organe de compression élastique repousse le mélange à filtrer par l'intermédiaire du piston vers le filtre pour extraire ainsi la composition liquide par filtration du mélange à filtrer.

De préférence, la force de compression est appliquée à l'organe de compression élastique par fixation, de préférence vissage, d'un bouchon sur le récipient, une extrémité de l'organe de compression étant en contact avec le bouchon.

D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de réalisation de celle-ci et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :

la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de préparation d'une composition liquide selon un mode de réalisation,

la figure 2 est une vue de face de l'appareil illustré sur la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe de l'appareil selon le plan médian longitudinal (A- A) de la figure 2,

la figure 4 représente en vue éclatée une partie de l'appareil illustré sur la figure 1,

la figure 5 est une vue de face du socle de l'appareil,

la figure 6 est une vue en coupe selon le plan (D-D) de la figure 5, la figure 7 est une vue de face du dissipateur thermique, la figure 8 est une vue de dessous, selon la direction V, du dissipateur thermique,

la figure 9 est une vue du dissipateur en coupe selon le plan (F-F), la figure 10 illustre un clou pour fixer l'élément chauffant, la figure 11 est une vue de face d'une jupe de l'appareil, la figure 12 est une coupe de la jupe selon le plan (B-B), - la figure 13 est une vue de coté de la jupe,

la figure 14 est une coupe de la jupe selon le plan (C-C), la figure 15 est une vue de face du récipient,

la figure 16 est une coupe du récipient selon le plan (G-G),

la figure 17 est une vue en éclaté d'un bouchon d'agitation et de différents organes d'agitation,

la figure 18 est une vue de face du corps du bouchon d'agitation, la figure 19 est une vue du corps du bouchon d'agitation en coupe selon le plan (I-I),

la figure 20 est une vue de face d'un chapeau du bouchon d'agitation, la figure 21 est une vue du chapeau du bouchon d'agitation en coupe selon le plan (J-J),

la figure 22 est une vue de dessous selon la direction W du chapeau du bouchon d'agitation,

la figure 23 représente en perspective un ensemble comportant le récipient sur lequel est monté un bouchon d'extraction,

la figure 24 est une coupe selon le plan (A- A) de l'ensemble illustré sur la figure 23,

la figure 25 est une vue éclatée de différents constituants du dispositif d'extraction,

la figure 26 est une vue de face d'un corps de presse,

la figure 27 est une coupe selon le plan (K-K) du corps de presse, la figure 28 est une vue de face d'une tête de presse,

la figure 29 est une coupe selon le plan (K-K) de la tête de presse, la figure 30 est une vue de face de l'appareil dans une configuration particulière,

la figure 31 est une coupe selon le plan (A- A) de l'appareil représenté sur la figure 30, et

la figure 32 est une vue de dessus du bouchon d'agitation illustré sur la figure 18.

Sur les différentes figures, des références identiques sont utilisées pour désigner des éléments identiques ou analogues.

La figure 1 illustre un exemple de réalisation d'un appareil 5 de préparation d'une composition liquide, s'étendant le long d'un axe X longitudinal. L'appareil 5 comporte un socle 10 et une jupe 15 montée sur le socle. Un récipient 25 amovible, surmonté d'un bouchon 30 vissé sur le récipient, est disposé dans le volume intérieur défini au moins partiellement par la jupe.

Le socle 10 présente la forme générale d'un tube creux et droit de section circulaire, présentant des ouvertures inférieure 40 et supérieure 45. De préférence, il est formé d'un matériau présentant une conductivité thermique inférieure à 1 W.m^.K "1 . De cette façon, les risques de brûlure d'un utilisateur qui se saisirait de l'appareil par préhension du socle lorsque le dispositif de chauffage de l'appareil chauffe le bain-marie sont limités. De préférence, le matériau du socle est tel qu'il conserve sa forme sous l'effet de son propre poids à une température supérieure à 100°C. Il peut notamment être en un matériau polymère, notamment un thermoplastique. Par exemple, en un mélange d'acrylonitrile butadiène styrène (ABS) et de polycarbonate (PC) aussi dénommé ABS/PC.

Le socle est conformé pour loger un dispositif de chauffage, comportant notamment un dissipateur thermique 50 et un élément chauffant 55. Le socle présente au niveau de l'ouverture supérieure 45 une gorge annulaire 60 sur laquelle repose une couronne annulaire 65 périphérique du dissipateur thermique. En outre, le socle présente un ergot de positionnement 68 et des ergots de montage 70a-c, par exemple venus de matière avec le socle, disposés sur la paroi intérieure 75 du socle et s'étendant radialement vers l'intérieur. Le dissipateur thermique comporte quant à lui des rainures 80a-c formées au sein de la couronne annulaire 65, qui sont chacune engagées dans un ergot de montage respectif. Une des rainures est engagée dans l'ergot de positionnement disposé sous l'un des ergots de montage pour, d'une part, faciliter le positionnement du dissipateur thermique sur le socle lors de son montage et, d'autre part, empêcher la rotation autour de l'axe X du dissipateur thermique par rapport au socle.

Le dissipateur thermique 50 présente une forme générale de coupelle tubulaire

78 de section circulaire définissant un contenant 82 dont le fond plat présente une nervure centrale 85 faisant saillie selon l'axe X et s'étendant selon un diamètre de la coupelle. La coupelle est surmontée de la couronne annulaire 65 périphérique. Comme visible sur la figure 4, des ailettes 90 de diffusion de la chaleur relient la couronne annulaire périphérique à la nervure centrale, formant ainsi un radiateur, destiné à entrer au contact du bain-marie. Par ailleurs, le dissipateur thermique comporte un logement dans lequel l'élément chauffant 55 est disposé. Comme cela est illustré par exemple sur la figure 1, le logement est formé par un évidement 95, sous la forme d'une fente parallélépipédique ménagée dans la nervure et ouverte sur la face de la coupelle opposée au fond du contenant.

De préférence, le dissipateur thermique est monolithique. Il peut être obtenu par exemple par moulage sous pression. Afin d'assurer une conduction efficace de la chaleur, le dissipateur thermique est de préférence en un matériau métallique. Un matériau métallique avantageux est un alliage d'aluminium, notamment comportant plus de 90% d'aluminium, en particulier un alliage d'aluminium 6082-T6 ou 7075-T6.

De préférence, l'élément chauffant est logé en force dans le logement, ce qui optimise la surface de contact entre l'élément chauffant et le dissipateur thermique, assurant ainsi une conduction efficace de la chaleur produite par l'élément chauffant vers le dissipateur thermique.

Comme cela est illustré sur les figures 3 et 4, pour optimiser le transfert de chaleur, l'élément chauffant présente de préférence une forme complémentaire de celle du logement du dissipateur thermique dans lequel elle est insérée. Le cas échéant, cette forme est celle d'un bloc parallélépipédique.

Dans l'exemple illustré sur le dessin, l'élément chauffant est une thermistance en un matériau céramique à coefficient de température positif, aussi dénommé matériau céramique CTP. Ainsi, il n'est pas nécessaire de disposer d'un thermostat pour réguler la température de l'élément chauffant, puisque cette dernière est définie par les propriétés résistives du matériau céramique CTP et par les propriétés du dissipateur thermique. Ainsi, l'élément chauffant et le dissipateur thermique peuvent être tels que le dispositif de chauffage soit adapté pour que la température de chauffage de l'ingrédient et du solvant contenus dans le récipient soit supérieure ou égale à 40°C et inférieure ou égale à 120°C.

En particulier, l'appareil ne comporte de préférence pas de thermostat.

Pour faciliter la mise en place de l'élément chauffant dans le logement et l'y maintenir en place, un clou 100, de préférence en polyéthylène haute densité (PHED) ou en ABS/PC, est fixé au dissipateur thermique, par exemple au moyen d'ergots 102a-b engagés dans des évidements correspondants 105a-b ménagés dans le dissipateur thermique, de sorte que l'élément chauffant soit pris en sandwich et maintenu entre le clou et le dissipateur thermique.

Par ailleurs, l'ouverture inférieure 40 du socle est obturée par un capot 110 qui peut être constitué d'un matériau polymère, notamment d'un thermoplastique, par exemple d'un ABS/PC. Le capot présente une forme de disque et comporte sur sa face supérieure 115 disposée en regard du socle des rainures 120a-c qui reçoivent des reliefs 125 correspondants faisant saillie de la paroi du socle, de manière à définir une fixation par baïonnette du capot sur le socle. De plus, la face inférieure du capot présente une rainure annulaire 130 dans laquelle est logée une rondelle 135 en un matériau élastomère antidérapant. Par ailleurs, le capot présente des rainures 140a-c latérales agencées de sorte qu'une fois le capot fixé sur le socle, les rainures latérales définissent des passages d'air par lequel l'air à l'intérieur du socle, chauffé par le dispositif de chauffage, peut s'écouler hors du socle, assurant ainsi le refroidissement de l'appareil. A cette fin, comme cela est illustré sur la figure 3, l'ensemble formé par le capot et la rondelle est tel que le socle n'est pas au contact du support sur lequel l'appareil est destiné à être disposé, facilitant ainsi le passage de l'air hors et vers l'intérieur du socle. Par exemple, la distance e mesurée selon l'axe X longitudinal entre la face inférieure 145 du socle et la face 150 de la rondelle destinée à être au contact du support, est comprise entre 1 mm et 2 mm.

La paroi tubulaire du socle présente en outre un trou 155 traversant dans lequel est logé un bouton 158 lumineux. Elle présente à l'opposé du trou des alésages 160a-b traversants dans lesquels sont disposés des connecteurs d'alimentation 165a-b fixés au moyen d'écrous 170a-b et de rondelles 175a-b, qui permettent de relier l'appareil à une source de puissance électrique, par exemple un bloc secteur, et fournissant de préférence en courant continu.

Le bouton lumineux comporte un voyant 180 lumineux en un matériau thermoplastique, de préférence transparent choisi parmi un polycarbonate (PC), un polyméthacrylate de méthyle (PMMA) et un polytéréphtalate d'éthylène glycolisé (PETG), dans lequel est inséré et maintenu un élément pousseur 185, par exemple en aluminium. Le bouton lumineux est maintenu dans le logement formé par le premier trou au moyen de cales 190a-b disposées sur une carte électronique 195 insérée dans des glissières formées dans la paroi du socle et s'étendant axialement. Lorsque l'élément pousseur est actionné selon une direction radiale et vers l'intérieur du socle, il repousse un bouton soudé sur la carte électronique. Des diodes électroluminescentes sont soudées sur la carte électronique et illuminent le voyant lumineux lorsque l'appareil est alimenté électriquement.

La carte électronique est reliée électriquement aux connecteurs d'alimentation d'une part et à la résistance CTP d'autre part. Elle comporte notamment un microcontrôleur adapté à contrôler la température de chauffe et la durée de chauffe de l'appareil, ainsi qu'un module Bluetooth® Low Energy autorisant le contrôle de l'appareil à distance. Comme illustré sur les figures 4, 6, 11 et 13, la jupe 15 est montée sur le socle 10 au moyen d'un système de fixation à baïonnette dont la partie mâle est formée par les ergots de montage 70a-c s 'étendant radialement vers l'intérieur de la paroi intérieure du socle et la partie femelle est définie par des rainures 200a-c creusées dans la paroi latérale de la jupe.

Un joint 205 torique est disposé entre le dissipateur thermique et la jupe. Une fois la jupe montée sur le socle, le joint est maintenu sous compression dans une gorge définie par le dissipateur thermique, la jupe et le socle, pour assurer une étanchéité au bain- marie.

La jupe présente une forme générale d'un tube creux définissant des ouvertures supérieure 210 et inférieure 215 à chacune de ses extrémités respectives. L'ouverture supérieure est en partie définie transversalement à l'axe X de l'appareil et se prolonge le long d'une première échancrure 220, de préférence de forme semi-elliptique, et d'une deuxième échancrure 225 de plus courte longueur disposée radialement par rapport à l'axe X à l'opposé de la première échancrure. Les première et deuxième échancrures sont définies toutes deux sur la paroi latérale de la jupe. La fonction de ces échancrures sera décrite plus en détail par la suite.

Ainsi, la jupe, le joint torique et le dissipateur thermique définissent ainsi la cuve 230 de l'appareil. Ainsi, le dissipateur thermique, et notamment les ailettes du radiateur, est au contact du bain-marie

Dans l'exemple illustré sur la figure 2, où le dispositif est disposé en position d'usage pour la préparation d'une préparation liquide, c'est-à-dire avec l'axe X sensiblement parallèle à la direction de la gravité et l'appareil reposant par l'intermédiaire de la rondelle antidérapante sur un support, le volume de remplissage est atteint dès lors que le niveau du liquide dans la cuve atteint le fond 228 de la première échancrure.

La jupe présente par ailleurs sur sa paroi externe 235 une échelle graduée, permettant à l'utilisateur de visualiser la quantité de liquide introduite dans la cuve, en présence du récipient dans la cuve.

Par ailleurs, la jupe présente une gorge annulaire 240 s'étendant radialement de la paroi intérieure de la jupe vers l'intérieur, et sur laquelle repose le récipient, par exemple au moyen d'une collerette annulaire 245 faisant saillie de la paroi externe 250 du récipient. De préférence, la gorge annulaire est disposée sur la paroi de manière que le récipient est disposé verticalement à l'intérieur de la jupe. De préférence, elle est disposée de sorte que le fond 265 du récipient est distant du fond de la cuve lorsque le récipient est introduit, et de préférence fixé à la cuve. Ainsi, le bain-marie peut remplir l'espace entre le fond de la cuve et le fond du récipient, permettant ainsi une conduction homogène de la chaleur vers les ingrédients et le solvant contenus dans le récipient.

Pour verrouiller le récipient sur la jupe de manière à éviter d'une part qu'il ne remonte sous l'action de la force de poussée d'Archimède lorsque la cuve est remplie du bain-marie et d'autre part assurer la stabilité du tube au sein de la cuve lors de l'agitation du mélange, la jupe peut comporter au moins une rainure 255, de préférence au moins deux, formée(s) sur la paroi annulaire, de préférence comme cela est illustré sur la figure 12, au niveau de la gorge annulaire 240. Le récipient peut alors comporter au moins un relief 260 correspondant, de préférence deux, de préférence disposé(s) au niveau de la collerette annulaire, adapté(s) à venir s'engager dans la rainure respective, formant ainsi une fixation par baïonnette du récipient sur la jupe.

De préférence, le récipient et la cuve sont conformées de sorte que le volume de remplissage de bain-marie est inférieur ou égal à 100 cm 3 , de préférence inférieur ou égal à 50 cm 3 , voire inférieur ou égal à 40 cm 3 . Un volume de remplissage de bain-marie de 35 cm 3 est bien adapté.

Par « volume de remplissage de bain-marie », on considère le volume maximal de bain-marie qui peut être versé dans la cuve lorsque le récipient est disposé dans la cuve, de préférence fixé au moyen d'une fixation par baïonnette telle que décrite précédemment, entre la paroi de la cuve et le récipient, lorsque l'appareil repose sur un support à plat, sans que le bain-marie ne déborde de la cuve.

La jupe peut être constituée par un matériau optiquement translucide ou de préférence transparent. De préférence, la jupe est en un matériau polymère. En particulier, la jupe peut être constituée d'un polycarbonate (PC) optiquement transparent, qui confère à la jupe une résistance aux chocs mécaniques et thermiques.

En ce qui concerne ses dimensions, de préférence la cuve présente une hauteur, mesurée selon l'axe X de l'appareil comprise entre 100 mm et 130 mm et/ou un rayon extérieur compris entre 15 mm et 25 mm et/ou une épaisseur de paroi comprise entre 2,5 mm et 5 mm. La jupe illustrée sur la figure 11 présente une hauteur de 105 mm, un rayon extérieur de 22,5 mm et une épaisseur de paroi comprise entre 2,5 mm et 5 mm. Par ailleurs, la hauteur H de l'appareil illustré sur le dessin est égale à 210 mm, et le diamètre <P S du socle est égal à 45 mm.

Comme cela est illustré sur les figures 15 et 16, le récipient présente de préférence une forme de tube cylindrique de révolution et creux, dont une extrémité est fermée par un fond 265 s'étendant transversalement à l'axe de révolution du cylindre, et dont l'extrémité opposée définit une ouverture. Comme cela a été décrit précédemment, le récipient comporte une collerette 245 annulaire faisant saillie radiale de la paroi du récipient.

Le récipient comporte un moyen de fixation d'un bouchon, de préférence sous la forme d'un filetage 270 extérieur formé sur la paroi externe du récipient et débouchant par exemple au niveau de l'ouverture 275 du récipient.

De préférence, le volume de remplissage du récipient est inférieur ou égal à 100 cm 3 . Par exemple, le volume du récipient illustré sur la figure 3 est de 81 cm 3 .

En ce qui concerne ses dimensions, de préférence le récipient présente une hauteur, mesurée selon l'axe du récipient comprise entre 100 mm et 150 mm et/ou un rayon extérieur compris entre 10 mm et 20 mm et/ou une épaisseur de paroi comprise entre 0,5 mm et 2 mm. Le récipient illustré sur la figure 16 présente une hauteur de 132 mm, un rayon extérieur de 15 mm et une épaisseur de paroi de 1 mm.

De préférence, le récipient présente une paroi translucide ou transparente. Il est de préférence constitué en un matériau choisi parmi un verre ou un polymère. De préférence, il est en un polycarbonate transparent, choisi notamment pour son aptitude au contact alimentaire, ses propriétés anti ultra-violet et antiadhésives, qui permettent de protéger les molécules des ingrédients sensibles à la lumière et de favoriser l'écoulement de la composition liquide et le nettoyage du récipient.

Différents bouchons peuvent être montés amovibles sur le récipient pour fermer le récipient.

Ci-dessous, on décrit tout d'abord un premier bouchon, dénommé bouchon d'agitation, qui est un exemple de réalisation d'un bouchon selon le deuxième aspect de l'invention.

Comme illustré sur la vue éclatée de la figure 17, le bouchon d'agitation 280 comporte un corps 285 conformé pour être fixé, de préférence vissé au moyen d'un filetage 288, au récipient. Le corps comporte un logement 290 dans lequel est disposé un micromoteur 295. Le corps s'étend selon un axe confondu avec l'axe de l'arbre de transmission du micromoteur.

Le corps présente une première partie 300 présentant une forme générale d'un cylindre de révolution et creux, dont la paroi interne présente un filetage interne 288 qui correspond au filetage 270 du récipient, de manière à visser le bouchon sur le récipient.

La première partie est fixée à une deuxième partie 305 au moyen d'une soudure effectuée par ultrasons. La deuxième partie est constituée de deux portions prismatiques 310, 315 de section carrée et creuse dont les axes sont confondus avec l'axe de la première partie, et qui sont reliés par une portion intermédiaire 320 elle aussi creuse. Les portions prismatiques et la portion intermédiaire définissent le logement 290 du micromoteur. De préférence, le volume du logement est compris entre 5 et 15 cm 3 , par exemple égal à 11 cm 3 .

La portion supérieure de section carrée, de plus grande surface, et la portion intermédiaire sont disposés entièrement dans le volume de l'enveloppe convexe de la première partie. Au contraire, la portion inférieure de section carrée, de plus faible surface, est disposée intégralement hors dudit volume.

La deuxième partie comporte un trou 325 traversant prévu dans la portion inférieure, présentant un diamètre supérieur au diamètre de l'arbre de transmission du micromoteur. Afin de protéger le moteur de la condensation de vapeurs de solvant provenant de la cuve, un joint torique 330 est monté autour de l'arbre de transmission du micromoteur et comprimé entre le corps du bouchon d'agitation et le micromoteur.

Comme cela est illustré sur la figure 32, le bouchon d'agitation comporte des ouvertures 333a-b ayant la forme de portions d'anneaux, et traversant le bouchon dans son épaisseur. Ces ouvertures permettent notamment de favoriser l'évaporation du solvant, par exemple lorsque celui-ci est à base d'alcool. Des capuchons 334a-b en forme de portions annulaires sont prévus pour être engagées dans les ouvertures pour les obturer.

Le logement du bouchon d'agitation est fermé par un chapeau 335, qui peut être encliqueté sur la deuxième partie au moyen de pattes d'encliquetages 340a-b engagées dans des gorges 342a-b correspondantes ménagées dans la paroi interne de la deuxième partie, comme cela est illustré sur les figures 20 à 22. Le chapeau comporte en son centre un alésage 345 qui reçoit un connecteur 350 fixé au moyen d'un écrou 355 et d'une rondelle 360, surmontés d'un capuchon 363, pour alimenter électriquement le micromoteur par l'intermédiaire de cosses d'alimentation 365a-b. Les cosses d'alimentation sont engagées dans des trous 367a-b disposés dans une pièce de maintien 368 de forme cylindrique de révolution. Le connecteur 350 peut être relié à l'un des connecteurs 165a-b par un câble pour acheminer un courant électrique vers le micromoteur.

La hauteur e p du bouchon d'agitation, mesurée selon l'axe X c du corps est de préférence inférieure à 70 mm, voire égale à 48 mm, comme cela est illustré sur la figure 18. Le diamètre <Pb du bouchon quant à lui, mesuré selon une direction transverse à l'axe du corps, est de préférence inférieur à 100 mm, de préférence inférieur à 50 mm. A titre illustratif, il peut être égal à 36 mm.

Le corps du bouchon est de préférence en un matériau polymère, en particulier en un mélange ABS/PC.

Comme cela apparaît sur la figure 3, le micromoteur est disposé intégralement dans le logement. Par ailleurs, il est contenu dans le volume intérieur 352 du récipient, lorsque le bouchon d'agitation est fixé sur le récipient. De cette façon, l'ensemble formé par le récipient et le bouchon d'agitation est compact. Ainsi, en disposant les organes du bouchon et le micromoteur de la manière décrite ci-dessus, le centre de gravité de l'appareil est maintenu relativement bas lorsque l'ensemble constitué du récipient et du bouchon d'agitation est disposé dans la cuve de l'appareil. L'appareil présentant une forme générale allongée selon la direction verticale en position d'usage, on limite ainsi les risques de renversement de l'appareil.

Le micromoteur a pour fonction d'entraîner en rotation un organe d'agitation, de façon à agiter le mélange du solvant et de l'ingrédient lors de la préparation de la composition liquide. La vitesse maximale de rotation du moteur est adaptée à cette fin et il est essentiel qu'elle soit inférieure ou égale à 1000 tours par minute. De préférence, la vitesse maximale de rotation du moteur est inférieure à 500 tours par minute, voire inférieure à 300 tours par minute, voire même inférieure à 200 tours par minute. Une vitesse maximale telle que décrite ci-dessus permet d'agiter le mélange tout en limitant la dégradation des arômes de l'ingrédient.

L'arbre de transmission du micromoteur présente une partie terminale 370 dont la section transversale présente un contour de forme non circulaire, de préférence ayant la forme d'un « D ». L'organe d'agitation présente une extrémité supérieure comportant un logement de forme complémentaire à celle de la partie terminale de l'arbre de transmission, et conformé pour que ce dernier y soit emmanché. De cette manière, l'organe d'agitation est entraîné en rotation par le micromoteur lorsque ce dernier est en fonctionnement.

Différents organes d'agitation peuvent être montés sur l'arbre de transmission du micromoteur.

Un premier organe d'agitation 375, illustré sur la figure 17, comporte un arbre 380 et des pales 385a-b conformées de manière à présenter la forme d'une ancre. Chacune des pales présente la forme d'un « L » et la hauteur de la barre verticale du « L » peut être adaptée en fonction de la quantité de mélange à agiter. Un organe d'agitation présentant la forme d'une ancre est particulièrement adapté à agiter des mélanges visqueux, par exemple présentant une viscosité supérieure à 500 mPa.s, et/ou à une vitesse de rotation inférieure à 200 tours par minute.

Un deuxième organe d'agitation 390, illustré sur la figure 17, présente la forme d'une hélice à quatre pales 395a-b réparties régulièrement réparties autour d'un arbre 400. Un tel organe d'agitation est plus particulièrement adapté à agiter des mélanges présentant une viscosité inférieure à 500 mPa.s et/ou à une vitesse de rotation supérieure à 200 tours par minute.

Enfin, un organe comportant une brosse à son extrémité opposée à celle reliée à l'arbre de transmission du micromoteur peut être monté sur ledit en lieu et place de l'organe d'agitation.

Les figures 23 et 24 illustrent un dispositif pour extraire la composition liquide selon le troisième aspect de l'invention, qui comporte un bouchon d'extraction 405 vissé sur le récipient.

Le bouchon d'extraction est formé d'une première partie 300 identique à la première partie du bouchon d'agitation décrite précédemment, dans laquelle est insérée une deuxième partie 410. De préférence, les premières et deuxièmes parties sont liées rigidement entre elles, de préférence par un cordon de soudure obtenu par soudure par ultrasons.

Le bouchon d'extraction présente un bec verseur 415, dont l'extrémité est biseautée et un alésage 420 traversant formant appel d'air. Chacun du bec verseur et de l'alésage traverse le bouchon d'extraction de part en part selon sa hauteur. Par ailleurs, le bouchon d'extraction comporte une tige 425 conformée pour être intégralement disposée dans le volume intérieur du récipient lorsque le bouchon d'extraction est vissé sur le récipient. La tige présente une portion supérieure 430 cylindrique de révolution, et une portion inférieure 435 tronconique. Les portions inférieures et supérieures sont liées entre elles au niveau d'un épaulement 440. La portion tronconique est engagée entre les spires d'un organe élastique de compression formé par un ressort hélicoïdal 445, dont une spire située à l'extrémité supérieure vient appuyer contre Γ épaulement.

Le dispositif pour extraire la composition liquide comporte en outre un élément plongeur 450, comportant un corps de presse monolithique formé de parties supérieure 455 et inférieure 460 tubulaires cylindriques de révolution et creuses. La partie inférieure présente un diamètre intérieur et un diamètre extérieur supérieur respectivement au diamètre intérieur et au diamètre extérieur de la partie supérieure.

La paroi extérieure périphérique de la partie inférieure comporte en outre un filetage périphérique extérieur 465 sur lequel un filetage intérieur 470 correspondant ménagé sur une tête de presse 475 de l'élément plongeur peut être engagé pour visser la tête de presse sur le corps de presse.

Un piston 477 est ainsi défini par l'ensemble formé par la partie inférieure du corps de presse et par la tête de presse.

La tête de presse présente une forme tubulaire cylindrique de révolution et creuse et ouverte à ses deux extrémités.

La paroi latérale de la tête de presse comporte en outre une gorge annulaire 480, dans laquelle est logé un joint torique 485. Le joint torique présente un diamètre extérieur égal au diamètre intérieur du récipient, de manière à empêcher tout écoulement du mélange non filtré de la partie inférieure vers la partie supérieure du récipient le long de la paroi du récipient. Par ailleurs, le joint est conformé de manière à frotter contre la paroi intérieure du récipient, pour favoriser la mise sous pression du mélange à filtrer et, par conséquence, la mise en compression de l'organe de compression.

De préférence, l'élément plongeur définit un volume intérieur 490 dans lequel l'organe élastique de compression est disposé. De préférence, le bouchon d'extraction est partiellement engagé dans le volume intérieur de l'élément plongeur. A titre illustratif, sur l'exemple présenté sur la figure 24, le ressort hélicoïdal et la tige du bouchon d'extraction sont engagés intégralement et partiellement respectivement à l'intérieur de la partie supérieure tabulaire creuse du corps de presse.

La partie tabulaire creuse de l'élément plongeur est fermée à son extrémité inférieure 495 par le piston, sur laquelle repose l'extrémité inférieure du ressort.

De préférence, le récipient, le bouchon d'extraction, l'organe élastique de compression et l'élément plongeur sont conformés de sorte que lorsque le bouchon est fixé, de préférence vissé, sur le récipient, le bouchon et l'élément plongeur exercent chacun un effort de compression sur le ressort.

En particulier, la longueur d'équilibre du ressort est avantageusement supérieure ou égale à la distance entre Γ épaulement 440 et le fond 495 de la partie tabulaire de l'élément plongeur lorsque le bouchon d'extraction est fixé sur le récipient.

De préférence, la longueur d'équilibre du ressort est comprise entre 30 mm et 80 mm. Par exemple, elle est de 50 mm comme sur le dessin.

De préférence, la raideur du ressort est comprise entre 1 N/mm et 10 N/mm. Une raideur comprise entre 4 N/mm et 6 N/mm, par exemple de 5 N/mm, est bien adaptée. La force maximale de compression du ressort est de préférence comprise entre 100 N et 200 N. Une force maximale de compression du ressort de 136 N est par exemple suffisante pour que le ressort puisse repousser l'élément plongeur pour assurer la filtration du mélange.

Par ailleurs, le piston peut définir une cavité 500 dans laquelle le filtre est au moins partiellement logé. Dans l'exemple illustré sur la figure 27, le volume intérieur du piston, définit une cavité dans laquelle un filtre 505 est intégralement logé.

Le filtre présente de préférence une forme de pastille dont l'épaisseur est de préférence comprise entre 1 mm et 3 mm. Le diamètre de la pastille est de préférence compris entre 15 mm et 25 mm. Par exemple, le filtre présente un diamètre de 20 mm et une épaisseur de 1 ,5 mm.

Comme cela est illustré sur les figures 24 et 29, le filtre repose par sa périphérie dans une gorge définie par un épaulement annulaire 510 qui fait saillie de la paroi intérieure de la tête de presse.

Comme cela a été décrit précédemment, la tête de presse est vissée sur le corps de presse. Le filtre peut donc aisément être monté dans ou démonté du piston, par exemple pour être nettoyé. En outre, il est ainsi possible de monter un filtre présentant une aptitude à la fïltration spécifique au mélange à filtrer, par exemple en fonction de la viscosité du solvant et/ou de la taille moyenne de particules des ingrédients qui peuvent être dispersées dans le mélange.

De préférence, le filtre est au moins partiellement, voire totalement en un matériau poreux, de préférence fritté. En particulier, le matériau poreux peut être métallique, et choisi par exemple parmi le bronze, un acier inoxydable, par exemple un acier SS 316L ou 304L, un alliage à base de nickel, en particulier un alliage Inconel 600 ou un alliage Monel 400 ou un alliage Hastelloy X ou un alliage Hastelloy C276.

Un filtre en un matériau métallique et fritté présente pour une faible épaisseur un excellent compromis entre capacité de fïltration et résistance mécanique, car il est soumis au cours de la fïltration à des contraintes élevées.

Un filtre au moins en partie voire totalement en acier inoxydable fritté est particulièrement préféré. Par exemple, un filtre de dénomination commerciale PORAL® R30 ou SIPERM® R80 est bien adapté.

En ce qui concerne la capacité de fïltration du filtre, le filtre peut présenter une structure poreuse adaptée à la fïltration de mélanges, en particulier de mélanges destinés à former après préparation un e-liquide pour cigarette électronique. A cette fin, le filtre peut présenter une aptitude à filtrer plus de 98% des particules solides contenues dans le mélange présentant un diamètre supérieur à 60 μιη et/ou à filtrer plus de 99,9% des particules présentant une taille supérieure à 90 μιη.

Dans une variante, le filtre peut être formé d'une portion annulaire périphérique 515 entourant une portion centrale 520 ayant une forme de disque. La portion annulaire périphérique peut être formée d'un matériau plus dense que la portion centrale. Par exemple, la portion annulaire périphérique peut être en acier inoxydable dense, fondu et coulé et la partie centrale annulaire peut être en acier inoxydable poreux et fritté. En particulier la largeur, Le. la différence entre les rayons extérieur et intérieure de la partie annulaire est de préférence supérieure à la largeur de l'épaulement sur lequel repose le filtre.

Dans une autre variante, le filtre peut être intégralement formé du matériau poreux.

Par ailleurs, la partie inférieure du corps de presse comporte des ouvertures 525a-c réniformes et traversantes qui sont superposées au filtre et à l'ouverture inférieure de la tête de presse. Ainsi, un chemin d'écoulement est défini pour la fïltration du mélange. Lors de l'opération de fïltration qui sera décrite par la suite, le mélange s'écoule de la partie du récipient située sous le filtre en direction du filtre par l'intermédiaire de l'ouverture inférieure 530 de la tête de presse. Il est ensuite filtré par le filtre de sorte qu'à l'opposé, la composition issue de la fïltration du mélange s'écoule, par l'intermédiaire de l'ouverture formée dans la partie inférieure du corps vers la partie supérieure 535 du récipient située au-dessus du filtre, et hors du piston.

Par la suite, on décrit la mise en œuvre du procédé de préparation d'une composition liquide selon les premier et deuxième aspects de l'invention ainsi que du procédé d'extraction d'une composition liquide selon le troisième aspect de l'invention.

En particulier, le dispositif d'extraction selon l'invention peut être avantageusement mis en œuvre pour extraire une composition liquide de café filtrée à partir d'un mélange à filtrer obtenu par dispersion et/ou dissolution au moins partielle de grains de café moulus dans de l'eau, par exemple classiquement à l'aide d'une cafetière.

Dans un tel cadre, le récipient peut présenter un volume de remplissage supérieur à 100 cm 3 , voire supérieur à 300 cm 3 , voire même supérieur à 1000 cm 3 .

Pour préparer une composition liquide, l'utilisateur de l'appareil dispose dans le volume intérieur du récipient au moins un solvant et au moins un ingrédient.

En particulier, le solvant peut être choisi parmi l'eau, un hydrocarbure, un alcool, en particulier un glycol, un hydrocarbure halogéné, une cétone, un ester, un éther, en particulier un éther de glycol et leurs mélanges. De préférence, le solvant est choisi parmi le propylène glycol, la glycérine, notamment végétale, l'eau et leurs mélanges.

L'ingrédient est de préférence un élément végétal, par exemple haché, frais ou déshydraté. Il peut être une partie aérienne d'une plante ou d'un arbre, par exemple choisi parmi une feuille, notamment de tabac ou de menthe, une graine, une noix, un fruit, en particulier un grain de café, notamment moulu, un zeste, un bourgeon. Il peut être une partie sous-terraine d'une plante ou d'un arbre, par exemple une graine, une racine et leurs mélanges. Il peut être une écorce.

De préférence, en particulier pour la préparation d'un e-liquide, l'ingrédient comporte de la nicotine. L'ingrédient peut aussi être issu d'un élément végétal tel que décrit ci-dessus. Il peut par exemple être une huile essentielle, une huile obtenue par broyage et compression de noix, un sucre, par exemple issu de la canne à sucre ou de la betterave.

L'ingrédient peut aussi être une substance minérale, par exemple un sel.

Le récipient comportant au moins un ingrédient et au moins un solvant tels que décrits ci-dessus est ensuite introduit dans la cuve de l'appareil et y est fixé au moyen du système de fixation par baïonnette.

Un bain-marie est alors introduit dans la cuve, entre le récipient et la paroi intérieure de la cuve. Le bain-marie est un liquide caloporteur, de préférence de l'eau.

De préférence, le volume de bain-marie introduit dans la cuve est de préférence inférieur ou égal à 35 cm 3 . Un tel faible volume de bain-marie s'avère suffisant pour chauffer un volume d'ingrédient et de solvant contenus dans le récipient supérieur à 25 cm 3 pour en extraire les arômes à basse température.

Les ingrédient et solvant contenus dans le récipient sont alors chauffés au moyen du dispositif de chauffage qui transmet la chaleur qu'il produit au bain-marie, qui lui-même la transmet, notamment par conduction et par convection aux ingrédient et solvant.

De préférence, le dispositif de chauffage est adapté à chauffer l'ingrédient et le solvant à une température de chauffage comprise entre 40°C et 120°C, voire comprise entre 50°C et 110°C, de préférence pendant une durée supérieure ou égale à 1 heure, voire supérieure ou égale à 2 heures et de préférence inférieure ou égale à 12 heures.

De préférence, le dispositif de chauffage est adapté pour que la température du bain-marie soit inférieure à la température de transition de phase liquide-gaz à pression atmosphérique du bain marie et/ou à la température de transition de phase liquide-gaz à pression atmosphérique du solvant.

Par ailleurs, pour éviter que le solvant ne s'évapore, l'utilisateur peut monter, de préférence visser le bouchon d'agitation, sur lequel peut être monté un organe d'agitation tel que décrit précédemment, sur le récipient.

De préférence, pour accélérer la dispersion et/ou la dissolution d'au moins une partie de l'ingrédient dans le solvant, le micromoteur logé dans le bouchon d'agitation peut être actionné pour entraîner l'organe d'agitation de manière à agiter le mélange d'ingrédient et de solvant. Par exemple, la puissance maximale de chauffe du dispositif de chauffage de l'appareil de chauffe illustré sur le dessin est de 24 W. L'appareil permet ainsi de chauffer 35 cm 3 d'un bain-marie constitué d'eau de manière à maintenir à une température de 70°C et pendant 2 heures un mélange contenu dans le récipient, constitué de 2 g de feuille de tabac, 2 g de menthe fraîche, 20 cm 3 de propylène glycol de grade pharmaceutique USP/EP et 6 cm 3 de glycérine végétale de grade pharmaceutique USP/EP pour préparer une composition liquide. Pour accélérer la préparation de la composition, le micromoteur est mis en rotation à une vitesse de rotation égale à 100 tours par minute.

Une fois la préparation réalisée, le récipient contient un mélange à filtrer comportant le solvant dans lequel l'ingrédient est au moins partiellement dissous et/ou dispersé et, le cas échéant, une partie restante intacte de l'ingrédient non dissoute et/ou non dispersée.

L'utilisateur extrait alors le récipient de la cuve puis démonte le bouchon d'agitation du récipient. Il introduit ensuite dans le récipient successivement l'élément plongeur dans lequel un filtre adapté est logé, le ressort hélicoïdal à l'intérieur du logement prévu à cet effet dans l'élément plongeur. Puis, il monte le bouchon d'extraction sur le récipient. Ainsi, lors de la fermeture du récipient, le bouchon vient en contact du ressort hélicoïdal et le comprime. Le ressort hélicoïdal, cherchant à atteindre sa longueur initiale d'équilibre pour laquelle seules des contraintes internes gravitationnelles s'exercent, pousse l'élément plongeur en direction de la partie inférieure du récipient. La partie du volume intérieur du récipient située sous l'élément plongeur étant restreint, le mélange à filtrer s'écoule alors vers le filtre par lequel il est filtré de telle manière qu'une composition liquide, comportant le solvant et la au moins une partie de l'ingrédient dissoute et/ou dispersée, s'écoule de la sortie du filtre vers la partie supérieure du volume intérieur du récipient. De l'air contenu dans la partie supérieure du récipient est évacuée par l'alésage 420 formant appel d'air et/ou par le bec verseur 415.

Toutefois, la nature visqueuse du solvant, la perméabilité du filtre et le frottement du joint torique sur la paroi interne du récipient, génèrent une force sur l'élément plongeur qui s'oppose à la force que l'organe de compression applique sur l'élément plongeur. Ce faisant, l'élément plongeur se déplace progressivement en direction du fond du récipient pour extraire la composition liquide. Le déplacement progressif de l'élément plongeur assure une fïltration efficace du mélange à filtrer.

Lorsque plus aucun déplacement de l'élément plongeur n'est visible, l'utilisateur peut alors récupérer la composition liquide extraite par fïltration. À cette fin, comme cela est illustré sur les figures 30 et 31, il dispose le récipient 25 au niveau de l'ouverture supérieure 210 de la cuve de sorte qu'il repose obliquement sur les première 220 et deuxième 225 échancrures. Comme cela apparaît clairement sur la figure 31, l'échancrure de plus grande longueur est conformée pour que la partie tubulaire du récipient puisse y être engagée et que la collerette annulaire vienne en butée, sous l'effet de la gravité contre la paroi interne de la jupe. Ce faisant, bien que disposé obliquement, le récipient est maintenu sur la cuve et ne peut glisser par rapport celle-ci sous l'action de la gravité.

Une fois le récipient installé obliquement sur la cuve, l'utilisateur peut alors ôter l'extrémité d'une durite 537, par exemple en silicone, disposée sur l'alésage 420 formant appel d'air et engagée à son extrémité opposée dans le bec verseur 415 pour verser la composition liquide dans un contenant 540.

Au cours de cette phase de versement, le mélange à filtrer disposé dans la partie inférieure du récipient est situé dans une position plus élevée que la composition liquide qui s'écoule hors du récipient. Il présente donc une énergie potentielle qui agit comme une force motrice pour l'écoulement au travers du filtre. L'action conjuguée de l'énergie potentielle du mélange à filtrer et de l'organe de compression comprimé permet alors d'accélérer la fïltration du mélange à filtrer restant dans la partie inférieure du récipient. Avantageusement, la mise en œuvre du dispositif d'extraction permet d'optimiser la quantité de composition liquide extraire du mélange à filtrer.

En particulier, le rapport, exprimé en pourcentage, du volume de composition liquide extrait, de préférence mesuré dans le contenant, sur le volume de mélange à filtrer, préalablement à l'opération d'extraction, peut être supérieur à 50%, voire supérieur à 70 %, mieux supérieur à 80 %.

La composition liquide obtenue grâce aux différents aspects de l'invention peut être destinée à de multiples utilisations en fonction des ingrédients et du solvant choisi pour la préparer. Comme cela a déjà été décrit, elle peut avantageusement être un e-liquide, destiné à être introduit dans une cigarette électronique, pour être inhalée.

Elle peut être une huile essentielle, par exemple destinée à être appliquée sur la peau, notamment pour une utilisation cosmétique.

Elle peut être une huile aromatisée destinée à être consommée ou à la préparation d'une recette de cuisine.

Elle peut constituer un baume, par exemple pour une utilisation paramédicale comme onguent de massage.

Elle peut être un parfum, par exemple destiné à être introduit dans un diffuseur de parfum d'intérieur.

Elle peut être un sirop, par exemple destinée à la préparation d'une boisson par dilution dans de l'eau ou dans un alcool, ou d'une recette de cuisine.

Dans une variante particulière, le solvant peut être de l'eau et l'ingrédient comporte des grains de café, en particulier moulus, et la composition liquide extraite par filtration du mélange à filtrer est alors une infusion de café.

En particulier, pour la préparation d'un e-liquide destiné à une cigarette électronique, le solvant est plus préférentiellement choisi parmi le propylène glycol et la glycérine, notamment végétale et leurs mélanges et l'ingrédient comporte de la nicotine, par exemple contenue dans une feuille de tabac.

Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations et exemples décrits ci-dessus.

Par exemple, l'organe de compression élastique peut être autre qu'un ressort. Il peut être formé par un ensemble constitué de deux aimants dont les pôles de même polarité sont disposés en regard.

Enfin, l'appareil peut comporter un moyen de connexion à distance pour le transfert de données, par exemple un système de connexion Bluetooth®. Par exemple, l'appareil peut avantageusement être contrôlé à distance par un ordinateur mobile, par exemple une tablette ou un téléphone intelligent, dotée d'un produit programme d'ordinateur dont l'exécution est adaptée au réglage de la température de chauffe et de la durée de chauffe de l'appareil. L'ordinateur mobile peut aussi comporter une unité de stockage dans laquelle une recette de préparation d'une composition liquide ainsi que les paramètres de préparation, notamment la température de chauffe, et la durée de chauffe peuvent être stockés.

Par ailleurs, comme cela apparaît clairement sur les différentes figures de la présente description, les différentes pièces constitutives de l'appareil, du bouchon amovible et du dispositif d'extraction peuvent être aisément démontées. En particulier, le montage des différentes pièces constitutives de l'appareil peut être effectué sans nécessiter l'utilisation d'un outil de montage, tel qu'une clé ou un tournevis. De préférence, L'appareil et/ou le bouchon amovible et/ou le dispositif d'extraction ne comportent pas de vis. Ils peuvent être mis à disposition de l'utilisateur sous la forme d'un kit de pièces détachées que l'utilisateur peut monter lui-même. En variante, ils peuvent être mis à disposition de l'utilisateur dans un emballage faisant office de boîte de rangement et de transport.

Enfin, un outil multifonction peut être fourni avec l'appareil pour faciliter le montage/démontage et le nettoyage de l'appareil. Il peut notamment comporter une extrémité en forme de cuillère et/ou de spatule pour faciliter la mise en place des ingrédients dans le récipient.