Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
FLEXIBLE POWER TRANSFER RIBBON
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/083724
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a flexible power transfer ribbon comprising a supporting longitudinal flexible strip (6) which is provided with two mutually parallel main faces (2, 3) and made of rubber or a similar material filled with magnetic particles which provide it with a permanent magnetisation oriented from one to the other main faces (2, 3) and at least one flexible longitudinal energy transfer member (7) disposed in the longitudinal groove (10) of one of the main faces. Said invention can be used for transferring any type of power, in particular between two solids movable with respect to each other in a guided manner within predetermined limits or between solids fixed with respect to each other and mutually connected by a wall made of a ferromagnetic material.

Inventors:
LACOUR GILLES (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/000230
Publication Date:
September 09, 2005
Filing Date:
February 03, 2005
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
DELACHAUX SA (FR)
LACOUR GILLES (FR)
International Classes:
H01B7/40; H02G11/00; H02G11/02; (IPC1-7): H01B7/40; H02G11/00
Foreign References:
US3229030A1966-01-11
FR1340934A1963-10-25
DE10235862C12003-11-13
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 0152, no. 65 (E - 1086) 5 July 1991 (1991-07-05)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2000, no. 22 9 March 2001 (2001-03-09)
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (20 rue de Chazelles, Paris Cedex 17, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Ruban souple de transfert d'énergie, comportant : une bande longitudinale souple (6,13) de support, présentant deux faces principales (2,3, 16,17) mutuellement parallèles et constituée d'un caoutchouc ou matériau similaire, chargé de particules lui communiquant une aimantation permanente orientée de l'une vers l'autre desdites faces principales (23,14, 17), au moins un organe longitudinal souple (7) de transfert d'énergie, retenu par ladite bande (6,13) au moins à l'encontre de tout déplacement relatif transversal, caractérisé en ce que ledit organe (7) est logé dans une gorge longitudinale (10,18) de l'une (3,16) desdites faces principales (2,3, 16,17).
2. Ruban selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit organe (7) affleure ladite une (3) des faces principales (2,5).
3. Ruban selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une autre bande longitudinale souple (14) de support présentant deux faces principales (3, 17) mutuellement parallèles dont l'une (17) recouvre solidairement ladite une (16) des faces principales (2,16) de façon à définir avec ladite gorge longitudinale (18) un espace longitudinal tubulaire (12) logeant ledit organe (7).
4. Ruban selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit organe (7) est logé pour partie dans ladite gorge (18) et pour partie dans une gorge longitudinale (19) aménagée dans ladite une (17) des faces principales (3,17) de l'autre bande (14) et placée en regard de ladite gorge (18).
5. Ruban selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que ladite autre bande longitudinale (14) de support est constituée d'un caoutchouc ou matériau similaire, chargé de particules magnétiques lui communiquant ladite aimantation permanente.
6. Ruban selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit organe (7) comporte une gaine longitudinale souple (8) solidaire de ladite bande (6,13) et un conducteur longitudinal souple (9) d'énergie, logé dans ladite gaine (8) et retenu par celleci au moins à l'encontre de tout déplacement relatif transversal.
7. Ruban selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite aimantation permanente présente une orientation uniforme sur la totalité d'une dimension transversale (X) du ruban (1), mesurée parallèlement à ses faces principales (2,3), ou largeur (X) du ruban (1).
8. Ruban selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite aimantation permanente présente une orientation alternée sur une dimension transversale (X) du ruban (1), mesurée parallèlement à ses faces principales (2,3), ou largeur (X) du ruban (1).
9. Ruban selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, alors que plusieurs exemplaires dudit organe (7) sont prévus, lesdits exemplaires sont répartis parallèlement auxdites faces principales (2,3).
10. Ruban selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite énergie est choisie dans un groupe comportant les énergies de nature lumineuse, électrique, pneumatique, hydraulique, funiculaire.
Description:
RUBAN SOUPLE DE TRANSFERT D'ENERGIE La présente invention concerne un ruban souple de transfert d'énergie, comportant : - une bande longitudinale souple de support, présentant deux faces principales mutuellement parallèles et constituée d'un caoutchouc ou matériau similaire, chargé de particules lui communiquant une aimantation permanente orientée de l'une vers l'autre desdites faces principales, - au moins un organe longitudinal souple de transfert d'énergie, retenu par ladite bande au moins à l'encontre de tout déplacement relatif transversal.

On a fréquemment recours à un ruban souple, présentant ou non une aimantation permanente, dans de nombreux domaines techniques et selon divers modes de réalisation, lorsqu'il s'agit d'assurer un transfert d'énergie entre des zones localisées respectives de deux solides mobiles l'un par rapport à l'autre.

Ainsi, à titre d'exemples non limitatifs, on a recours à un tel ruban lorsqu'il s'agit : - d'assurer un transport d'énergie lumineuse, par fibre optique, ou électrique, par fil ou câble, entre des zones respectives d'un support, constituant le premier solide, et un équipage monté mobile à la rotation autour d'un axe déterminé par rapport à ce support et constituant le deuxième solide, comme le décrit par exemple JP 2001- 136647 dans le cas d'un ruban souple chargé d'une substance magnétique, appliqué à un transfert d'énergie électrique et de signaux dans un équipement électronique tel qu'une caméra vidéo, ou - d'assurer un tel transfert d'énergie lumineuse, par fibre optique, ou électrique, par fil ou câble, ou encore d'énergie pneumatique ou hydraulique, par tuyau, ou d'énergie funiculaire, par câble Bowden, entre une zone localisée d'un bras d'un robot et une zone localisée d'un bâti sur lequel ce bras est monté mobile, comme le décrit par exemple JP 03088216 dans le cas d'un ruban souple doté de magnétisme, appliqué à un transfert d'énergie électrique dans un mécanisme animé d'un mouvement de va-et-vient, ou encore entre deux zones localisées respectives de deux bras d'un robot, ou - d'assurer un tel transfert d'énergie lumineuse, par fibre optique, ou électrique, par fil ou câble, entre une armoire fixe par rapport au sol et une zone localisée d'un mobile tel qu'un portique de levage, roulant sur le sol, comme le suggère par exemple FR 1 340 934 en faisant état de la possibilité de dérouler plus ou moins, en fonction des besoins, une certaine longueur d'un ruban présentant une aimantation permanente, dont la partie restante demeure d'elle-mme enroulée en rouleau, dans le cas d'une utilisation à des fins de connexion électrique, ces exemples n'étant en aucune façon limitatifs, dès lors que l'amplitude du déplacement relatif des deux solides est limitée, de telle sorte que l'on puisse définir une valeur maximale de la longueur développée de l'itinéraire du ruban souple.

Les énergies ainsi transférées peuvent tre fortes ou faibles, au sens où on l'entend le plus communément, en ce sens qu'il peut s'agir d'assurer un éclairage ou une lecture optique dans le cas d'une énergie lumineuse, d'assurer l'alimentation d'un moteur, d'électro-aimants ou de dispositifs d'éclairage dans le cas d'une alimentation électrique, d'alimenter des vérins ou des moteurs dans le cas d'une énergie pneumatique ou hydraulique, d'effectuer le transport de matériaux particulaires ou pulvérulents dans le cas d'une énergie pneumatique, d'acheminer un liquide ayant une fonction spécifique de traitement, tel qu'un lubrifiant ou une peinture, dans le cas d'une énergie hydraulique, d'assurer un entraînement mécanique direct par attraction ou poussée dans le cas d'une énergie funiculaire, ou encore d'assurer une transmission de signaux dans tous les cas, en particulier de signaux téléphoniques ou informatiques dans le cas d'une énergie lumineuse ou électrique, ces exemples n'étant pas non plus limitatifs.

Dans de telles applications, l'utilisation d'un ruban du type indiqué en préambule, c'est-à-dire présentant une aimantation permanente, se révèle particulièrement avantageuse. En effet, le ruban tend alors à rester plaqué sur toute surface ferromagnétique, le cas échéant pourvue d'une aimantation permanente appropriée, prévue à cet effet sur chacun des solides en mouvement relatif, respectivement, et, dès lors que le mouvement relatif des deux solides oblige le ruban à quitter l'une desdites surfaces, en libérant ainsi une certaine longueur de ruban, celui-ci vient se plaquer dans toute la mesure du possible contre l'autre de ces surfaces, et inversement, si bien qu'à chaque instant, seule une longueur minimale de câble reste libre entre les surfaces en question, en n'offrant qu'un minimum de vulnérabilité aux accidents et à la détérioration, quelle que soit l'application et en particulier parmi les applications précitées.

Un ruban du type indiqué en préambule peut cependant connaître des applications autres que lorsqu'il s'agit de transférer de l'énergie entre deux solides mobiles par rapport à l'autre.

Ainsi, un tel ruban peut tre utilisé lorsqu'il s'agit de procéder temporairement ou durablement à un transfert d'énergie entre deux points, en présence d'une paroi ferromagnétique à proximité de ces deux points, comme le décrivent par exemple FR 1 340 934 et US 3 229 030, ce dernier décrivant également un empilement de plusieurs exemplaires d'un tel ruban, retenus entre eux comme sur la paroi ferromagnétique par magnétisme, dans une application au transfert d'énergie électrique ; on peut alors utiliser un ruban souple de transfert d'énergie, présentant une aimantation permanente, aux lieu et place d'un câble souple traditionnel, suivant un itinéraire plus ou moins désordonné entre les deux points, en fixant temporairement ou durablement ce ruban souple à la paroi, par magnétisme, afin d'assurer son guidage sans avoir besoin pour autant de moyens spécifiques à cet effet, tels qu'une goulotte ou une plinthe.

L'utilisation d'un ruban souple du type indiqué en préambule présente par conséquent un grand intért dans de nombreuses applications, mais ses modes de réalisation connus ne donnent pas totale satisfaction.

A cet égard, il y a lieu de considérer le fait que, dans de nombreuses applications, il est important, ou au moins préférable, que le ruban présente sensiblement la mme souplesse vis-à-vis d'une flexion dans un sens ou dans l'autre, en référence à une direction transversale perpendiculaire aux faces principales de la bande de support. Incidemment, c'est principalement à cette direction que l'on se réfère lorsqu'on mentionne la souplesse du ruban, sa souplesse suivant une direction transversale parallèle aux faces principales de la bande étant généralement considérée comme largement secondaire ; bien plus, on recherche souvent plutôt une rigidité du ruban dans les deux sens de cette direction transversale parallèle aux faces principales de la bande, de façon à autoriser une forme d'autoguidage du ruban lorsqu'il se déroule et s'enroule ou lorsqu'il s'applique sur une surface ou s'en détache.

De plus, il y a lieu de tenir compte du fait que l'on cherche à éviter dans toute la mesure du possible que la flexion du ruban dans l'un ou l'autre sens d'une direction transversale perpendiculaire aux faces principales de la bande se traduise par l'apparition, dans la bande et/ou dans lesdits organes de transfert d'énergie, de contraintes de compression ou de traction trop importantes, au risque d'entraîner leur détérioration.

A ces deux égards, on préfère disposer le ou chaque organe de transfert d'énergie dans toute la mesure du possible selon une surface géométrique moyenne de la bande, parallèle aux faces principales de celle-ci et équidistante de ces faces principales.

Une telle disposition, que l'on qualifiera de « symétrique », permet d'obtenir à la fois une sollicitation minimale du ou de chaque organe de transfert d'énergie lors d'une flexion du ruban suivant une direction perpendiculaire aux faces principales de la bande, et une souplesse identique dans les deux sens de cette direction.

Précisément, FR 1 340 934, en particulier en référence à ses figures 1 et 3, et US 3 229 030, en particulier en référence à sa figure 9, décrivent des rubans du type indiqué en préambule, présentant une telle conformation « symétrique », dans laquelle plusieurs exemplaires d'un organe longitudinal souple de transfert d'énergie sont placés côte à côte suivant une surface longitudinale moyenne de symétrie entre les faces principales de la bande de support.

Dans les deux cas, cette bande de support est réalisée sous forme d'une masse d'enrobage, par exemple en matière thermoplastique ou en un autre matériau similaire au caoutchouc, à laquelle on a incorporé, avant son application sur le ou chaque organe de transfert d'énergie, en l'espèce un conducteur électrique, par extrusion selon les enseignements de ces deux documents ou par trempage selon les enseignements du second d'entre eux, une poudre magnétisable à laquelle on a ensuite communiqué une aimantation permanente.

Cependant, le procédé par trempage semble anecdotique, notamment en ce qu'il permet difficilement d'assurer un positionnement géométrique rigoureux du ou de chaque organe de transfert d'énergie par rapport aux faces principales de la bande porteuse ainsi réalisée, de mme qu'un positionnement géométrique rigoureux de différents exemplaires d'un organe de transfert d'énergie, d'une part, et en ce qu'il ne permet d'appliquer qu'une couche relativement mince de la masse d'enrobage autour du ou de chaque organe de transfert d'énergie, ce qui limite considérablement la quantité de particules magnétisables présentes dans toute section du ruban obtenu et par conséquent l'intensité du champ magnétique susceptible d'tre généré du fait de leur aimantation permanente, d'autre part.

On sait par contre pratiquer une extrusion dans des conditions permettant d'obtenir un positionnement relatif rigoureux du ou de chaque organe de transfert d'énergie par rapport aux faces principales de la bande support ainsi réalisée autour de lui, ainsi qu'un positionnement relatif rigoureux des organes de transfert d'énergie lorsqu'il en est prévu plusieurs à l'intérieur d'un mme ruban, d'une part, et appliquer ainsi autour du ou de chaque organe de transfert d'énergie toute épaisseur voulue de matériau chargé de poudre magnétisable, compatible avec toute valeur désirée du champ magnétique obtenu par aimantation permanente de cette poudre magnétisable. Ainsi, par exemple, on utilise fréquemment le procédé d'extrusion lorsqu'il s'agit de gainer un ou plusieurs conducteurs électriques au moyen d'un matériau thermoplastique, et on peut le mettre en oeuvre avec la mme maîtrise en chargeant la matière thermoplastique d'une poudre magnétisable pour réaliser directement autour du ou de chaque organe de transfert d'énergie la bande de support d'un ruban du type indiqué en préambule.

Cependant, la poudre magnétisable ainsi incorporée à la matière thermoplastique, dans des proportions convenant à l'obtention de l'aimantation permanente recherchée, constitue un abrasif dont la présence provoque un endommagement rapide des vis et des filières d'extrusion, ce qui, d'une part, oblige à leur remplacement accéléré, d'autant plus coûteux que chaque opération de remplacement nécessite l'arrt de l'extrusion et le nettoyage intégral de l'extrudeuse, et, d'autre part, fait perdre néanmoins rapidement toute rigueur de conformation et de dimensionnement de la bande de support.

La fabrication d'un ruban du type indiqué en préambule par extrusion du matériau constitutif de la bande de support autour du ou de chaque organe de transfert d'énergie est ainsi coûteuse, globalement lente, et nécessite de prter une attention toute particulière au contrôle de la conformation et du dimensionnement transversal du ruban produit.

Le but de la présente invention est de remédier à un maximum des inconvénients précités et, à cet effet, la présente invention propose un ruban du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que ledit organe est logé dans une gorge longitudinale de l'une desdites faces principales.

Un Homme du métier comprendra aisément que, mme s'il reste possible de réaliser la bande longitudinale souple de support d'un ruban selon l'invention par le procédé connu de l'extrusion, avec les inconvénients précités mais avec l'avantage d'une mise en oeuvre plus facile compte tenu de ce qu'il ne s'agit pas de réaliser la bande directement sur le ou chaque organe de transfert d'énergie, ce qui permet de se dispenser des dispositions nécessaires pour provoquer un défilement du ou de chaque organe de transfert d'énergie simultanément à l'extrusion à l'intérieur d'une filière, dans le respect d'un positionnement relatif précis, il est possible de réaliser cette bande par d'autres moyens, en particulier par calandrage d'une masse d'un caoutchouc naturel ou synthétique, d'une matière thermoplastique ou d'un autre matériau similaire au caoutchouc, additionnée de particules magnétisables, en mettant en oeuvre un matériel à la fois moins coûteux et moins vulnérable à l'abrasion par les particules magnétisables.

Cependant, le logement du ou de chaque organe de transfert d'énergie dans une gorge, aménagée dans la bande de préférence lors mme de la fabrication de celle-ci, permet de placer cet organe aussi près que possible de la surface moyenne entre les faces principales de la bande, voire suivant cette surface moyenne si l'on adopte l'un des modes de réalisation qui seront décrits par la suite, c'est-à-dire de bénéficier des mmes avantages que lorsque l'on réalise la bande par extrusion directe sur le ou chaque organe de transfert, en particulier en termes d'identité ou de presque identité de souplesse dans les deux sens d'une direction perpendiculaire aux faces principales de la bande et de moindre sollicitation mécanique lors de la flexion, c'est-à-dire de longévité accrue.

Toute technique connue d'aimantation peut tre utilisée pour conférer aux particules magnétisables l'aimantation permanente recherchée, généralement après fabrication de la bande et, selon le cas, avant ou après insertion solidaire dans celle-ci du ou de chaque organe de transfert d'énergie.

Selon la largeur du ruban, c'est-à-dire suivant la dimension que celui-ci présente transversalement lorsqu'on le mesure parallèlement à ses faces principales, l'orientation de son aimantation permanente peut tre uniforme sur toute cette largeur, ou alterner sur cette largeur. En règle générale, dans l'état actuel des techniques d'aimantation permanente, une orientation uniforme sur toute la largeur est plus facile à obtenir dans le cas de faibles valeurs de celle-ci alors qu'une orientation alternée sur cette largeur est préférable dans le cas d'une plus forte valeur de celle-ci afin d'éviter un affaiblissement du champ magnétique, comme le comprendra aisément un Homme du métier ; le choix entre l'uniformité du sens d'aimantation permanente et son alternance sur la largeur du ruban, suivant la valeur de cette largeur, ne doit cependant pas tre considéré comme limité par ces considérations.

Naturellement, l'énergie transférée au moyen du ruban souple selon l'invention, que celui-ci soit appliqué à un transfert d'énergie entre deux solides mobiles l'un par rapport à l'autre ou soit utilisé dans d'autres applications, peut tre de l'une quelconque des natures précitées.

Un seul organe longitudinal souple de transfert d'énergie peut tre associé à une bande longitudinale de support, mais plusieurs exemplaires de cet organe peuvent tre également prévus, en association avec une mme bande longitudinale souple de support. Alors, de préférence, alors que cette bande présente deux faces principales mutuellement parallèles, on prévoit que les différents exemplaires dudit organe longitudinal souple de transfert d'énergie soient répartis parallèlement à ces faces principales de la bande, quelle que soit par ailleurs la façon dont ces différents exemplaires sont liés à la bande, et en particulier quelle que soit leur position par rapport à ces faces principales. Il est bien entendu que les différents exemplaires de l'organe longitudinal souple de transfert d'énergie ainsi associés à une mme bande longitudinale souple de support peuvent tre destinés au transfert d'une mme énergie, quelle que soit sa nature choisie dans le groupe précité, ou encore tre adaptés au transfert d'énergies de nature différente, comme ce peut tre le cas par exemple lorsqu'il s'agit de transférer à la fois une énergie motrice et des énergies de commande et de contrôle.

En fonction de la nature de l'énergie transférée, on peut envisager divers modes de réalisation pour le ou chaque organe de transfert d'énergie d'un ruban selon l'invention.

S'il s'agit de transférer de l'énergie pneumatique ou hydraulique, ledit organe peut tre simplement constitué d'un tube longitudinal souple.

Lorsqu'il s'agit d'une énergie lumineuse ou électrique, cet organe peut tre directement constitué par une fibre optique ou un faisceau de fibres optiques, un fil électrique ou un faisceau de fils électriques, respectivement, monté directement dans une gorge, longitudinale, aménagée dans la bande de support. Cependant, dans le cas d'une énergie transférée lumineuse ou électrique, on préfère un mode de réalisation selon lequel, comme dans le cas d'une énergie transférée funiculaire, ledit organe comporte une gaine longitudinale souple solidaire de ladite bande et un conducteur longitudinal souple d'énergie, logé dans ladite gaine et retenu par celle-ci au moins à l'encontre de tout déplacement relatif transversal, ledit conducteur étant alors constitué respectivement par une fibre optique ou un faisceau de fibres optiques, un fil électrique ou un faisceau de fils électriques, ou un câble coulissant de transmission mécanique.

Divers modes de réalisation sont également possibles quant au positionnement de l'organe longitudinal souple de transfert d'énergie, au nombre d'au moins un, par rapport à la bande souple de support et quant à leur mode de liaison mécanique mutuelle.

Ainsi, ledit organe, logé dans une gorge longitudinale de l'une des faces principales de la bande, peut affleurer cette face principale, et rester exposé au niveau de celle-ci, elle-mme exposée, c'est-à-dire constituant une face principale du ruban.

La nécessité de conserver une continuité du matériau constitutif de la bande au niveau de la face principale de celle-ci opposée à la face principale présentant la ou chaque gorge ne permet pas, alors, de placer ledit organe rigoureusement suivant la surface moyenne précitée du ruban. Cependant, ledit organe peut alors tre suffisamment peu décalé par rapport à cette surface moyenne pour atténuer considérablement les inconvénients inhérents à un tel décalage.

On peut cependant également prévoir que le ruban selon l'invention comporte une autre bande longitudinale souple de support présentant deux faces principales mutuellement parallèles dont l'une recouvre solidairement ladite une des faces principales de façon à définir avec ladite gorge longitudinale un espace longitudinal tubulaire logeant ledit organe, auquel cas ledit organe, enfermé de toutes parts, transversalement, dans cet espace longitudinal tubulaire, peut tre placé rigoureusement suivant une surface moyenne de symétrie entre des faces principales d'une bande souple composite, formée par la superposition solidaire des deux bandes précitées, pour communiquer au ruban une mme souplesse à la flexion du côté de l'une et l'autre des faces principales de la bande composite.

Ledit organe peut tre alors intégralement logé dans une gorge de l'une des bandes constitutives de la bande composite et affleurer la face principale de cette bande constitutive à laquelle se superpose l'autre bande constitutive, dont les faces principales peuvent alors tre dépourvues de gorge, mais on peut également prévoir que ledit organe soit logé, pour une partie respective, dans une gorge longitudinale aménagée dans la face principale de superposition mutuelle de chacune des bandes constitutives de la bande composite, les gorges respectives étant placées en regard l'une de l'autre pour définir ensemble ledit espace longitudinal tubulaire.

En particulier, les deux bandes constitutives de la bande composite peuvent tre identiques si ledit organe est logé pour une moitié respective dans une gorge de chacune d'entre elles, selon un mode de réalisation préféré, ce qui est favorable aussi bien en termes de simplicité et d'économie de fabrication qu'en termes d'identité de souplesse du ruban vis-à-vis d'une flexion dans un sens ou dans l'autre d'une direction perpendiculaire aux faces principales de la bande composite, c'est-à-dire du ruban.

Ladite autre bande longitudinale souple de support doit naturellement tre réalisée dans un matériau qui n'entrave pas les phénomènes d'attraction magnétique recherchés et, de préférence, garantisse au ruban une souplesse pratiquement identique dans ces deux sens. Elle est de préférence elle-mme constituée d'un caoutchouc ou matériau similaire, chargé de particules magnétiques lui communiquant ladite aimantation permanente, c'est-à-dire contribuant à développer le champ magnétique recherché entre les deux faces principales de la bande composite.

Quelle que soit la façon dont il est créé, l'espace longitudinal tubulaire peut épouser suffisamment étroitement ledit organe, en particulier une gaine de celui-ci, pour empcher tout déplacement relatif, en particulier en direction longitudinale, mais il peut également laisser vis-à-vis dudit organe, ou d'une gaine de celui-ci, un jeu fonctionnel suffisant pour autoriser un coulissement longitudinal relatif, pratiquement sans autre possibilité de déplacement relatif.

D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de la présente invention ressortiront de la de la description ci-dessous, relative à quelques exemples non limitatifs, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description.

Les figures 1 à 3 montrent des vues en coupe transversale de divers modes de réalisation d'un ruban selon l'invention, par exemple dans une application au transfert d'énergie lumineuse par fibres optiques.

De préférence, comme il est illustré aux figures 1 à 3, le ruban 1 selon l'invention présente une section transversale approximativement rectangulaire, définie par deux faces principales 2,3, longitudinales, mutuellement parallèles, et par deux chants 4,5 également longitudinaux, mutuellement parallèles et perpendiculaires aux faces principales 2 et 3.

Les faces principales 2 et 3 sont mutuellement symétriques par rapport à une surface moyenne 15 du ruban 1, laquelle est située entre ces faces 2 et 3 et à la mme distance de l'une et d'autre de celles-ci.

Les faces principales 2,3 définissent entre elles une épaisseur e sensiblement uniforme du ruban 1, cette épaisseur e étant mesurée perpendiculairement aux deux faces principales 2 et 3, alors que les chants 4 et 5 définissent entre eux une largeur A du ruban 1, mesurée perpendiculairement à ces chants 4 et 5.

La largeur X est supérieure à l'épaisseur e, si bien que le ruban 1 présente une direction privilégiée de flexion ou d'incurvation, dans l'un ou l'autre sens, laquelle est transversale et perpendiculaire à ses faces principales 2 et 3 et à sa surface moyenne 15, sur la totalité de sa dimension longitudinale.

Le ruban 1 selon l'invention possède une aimantation permanente qui est orientée de l'une à l'autre de ses faces principales 2 et 3, perpendiculairement à celles-ci. Cette aimantation permanente peut tre de mme sens sur la totalité de la largeur , ce que l'on préfère actuellement lorsque la valeur de X est relativement faible, c'est-à-dire de l'ordre de moins d'un millimètre à deux ou trois millimètres, ce qui correspond aux exemples de ruban 1 illustrés aux figures 1 et 2, mais elle peut également présenter des sens alternés de façon répartie sur la largeur , ce que l'on préfère actuellement pour des valeurs de celle-ci supérieures aux valeurs précédemment indiquées, ce qui correspond à l'exemple de ruban 1 illustré à la figure 3, étant entendu que ces valeurs ne constituent que des exemples non limitatifs.

Selon les applications, la valeur de X peut en effet varier de moins d'un millimètre à plusieurs millimètres, voire plusieurs centimètres, étant entendu que l'épaisseur e peut quant elle varier de quelques dixièmes de millimètre à quelques centimètres, ces chiffres ne constituant que des exemples non limitatifs.

Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, on a illustré aux figures 1 et 2 un cas dans lequel l'aimantation permanente présente un mme sens sur la totalité de la dimension zu si bien que la face principale 3 représente un pôle Nord sur la totalité de sa dimension X comme sur la totalité de la longueur du ruban 1, alors que la face principale 2 constitue un pôle Sud sur la totalité de la dimension X et sur la totalité de la longueur du ruban 1, étant entendu que l'on pourrait également choisir que ce soit la face principale 3 qui constitue le pôle Sud et la face 2 le pôle Nord. Par contre, on a illustré à la figure 3 un exemple également non limitatif selon lequel, tout en restant orientée perpendiculairement aux faces principales 2 et 3, l'aimantation permanente est orientée alternativement dans un sens et dans l'autre, de façon répartie sur la largeur) du ruban 1, et conserve cette répartition sur la totalité de la longueur de celui-ci, par exemple de telle sorte que la face principale 2 présente alternativement, du chant 4 au chant 5, une polarité Sud, puis une polarité Nord, puis à nouveau deux fois cette alternance de polarités, et que la face principale 3 présente dans le mme sens d'abord une polarité Nord puis une polarité Sud, puis deux fois cette alternance, étant entendu que ce nombre d'alternances de polarités de chaque face principale 2,3 ne constitue qu'un exemple non limitatif, de mme que le choix des polarités respectivement à proximité du chant 4 et à proximité du chant 5.

Un Homme du métier comprendra aisément que, dans ces conditions, si l'on enroule le ruban 1 de telle sorte que les faces principales 2 et 3 soient mutuellement superposées d'une spire aux spires immédiatement voisines, elles présentent en regard l'une de l'autre des polarités opposées et s'attirent ainsi mutuellement, ce qui les plaque efficacement l'une contre l'autre et les retient de façon amovible à l'état enroulé. Si, par contre, le ruban 1 est plié de telle sorte que sa face principale 2 ou sa face principale 3 se superpose à elle-mme, des polarités identiques sont placées face à face, ce qui crée une répulsion mutuelle.

Comme on l'a indiqué précédemment, l'énergie transférée au moyen du ruban 1 peut tre choisie dans un groupe comportant les énergies de nature lumineuse, électrique, pneumatique, hydraulique, funiculaire.

Dans tous les cas, on peut choisir entre divers modes de réalisation pratique du ruban 1 aux fins de lui assurer l'aimantation permanente recherchée, orientée de l'une à l'autre de ses faces principales 2 et 3 selon l'un ou l'autre des modes d'aimantation permanente décrits respectivement en référence aux figure 1 et 2 et à la figure 3.

Divers exemples non limitatifs d'un tel ruban 1 ont été illustrés respectivement aux figures 1 à 3 et vont tre décrits à présent.

Dans tous les modes de réalisation d'un ruban 1 illustrés respectivement aux figures 1 à 3, ce ruban 1 comporte une bande longitudinale, souple 6 de support, présentant ladite aimantation permanente et réalisée par exemple en un caoutchouc ou matériau similaire, convenablement chargé de particules magnétiques, et au moins un organe longitudinal 7, également souple, de transfert d'énergie, retenu par la bande 6 au moins à l'encontre de tout déplacement relatif transversal.

Cet organe 7 de transfert d'énergie peut tre de réalisation conventionnelle et tre rapporté dans la bande 6, comme on le décrira par la suite.

Cet organe 7 peut en particulier, de façon conventionnelle, comporter une gaine longitudinale, souple 8 que l'on fixe de façon solidaire à la bande 6 de l'une ou l'autre des façons qui seront décrites par la suite, ou encore par d'autres moyens, et un conducteur longitudinal souple d'énergie 9 logé dans la gaine 8 et retenu par celle-ci au moins à l'encontre de tout déplacement relatif transversal. Selon l'énergie à transférer, ce conducteur 9 peut tre une fibre optique ou un faisceau de fibres optiques, un fil ou un câble électrique, un conduit pneumatique ou hydraulique, ou un câble de transmission funiculaire et, le cas échéant, une ou plusieurs couches intermédiaires de protection, ne nuisant pas à la souplesse de l'organe 7, peuvent tre interposées entre le conducteur 9 et la gaine 8, dans des conditions en elles-mmes connues d'un Homme du métier.

Lorsqu'il est logé à l'intérieur de la bande 6 et lorsque l'énergie à transférer s'y prte, cet organe 7 peut également tre démuni de gaine 8, c'est-à-dire tre constitué directement par le conducteur 9, auquel cas c'est la bande 6 elle-mme qui joue le rôle attribué habituellement à la gaine ; ce peut tre le cas, par exemple, lorsque le conducteur 9 est une fibre optique ou un faisceau de fibres optiques, ou encore un fil ou câble électrique, la bande 6 devant alors présenter les qualités d'isolation électrique requises.

On peut ainsi associer à une mme bande 6 un ou plusieurs organes 7 de transfert d'énergie, propres à transférer une mme énergie ou des énergies différentes lorsqu'il en est ainsi prévu plusieurs, étant entendu que différents modes d'association d'un certain nombre d'organes de transfert 7 à une mme bande 6, qui vont tre décrits à présent en référence aux figures 1 à 3, peuvent tre utilisés quel que soit le nombre de ces organes 7 ainsi associés à une bande 6, mme s'il apparaîtra clairement à un Homme que certains modes d'association conviennent mieux soit au cas d'un organe 7 unique ou d'un faible nombre d'organes 7, ou encore au cas d'un grand nombre d'organes 7, ou plus précisément selon les dimensions transversales relatives du ou de chaque organe de transfert 7 et du ruban 1 à réaliser, compte tenu en particulier d'impératifs d'encombrement global d'un dispositif, non représenté, avec lequel ce ruban 1 est destiné à coopérer lorsqu'il est en service.

La figure 1 illustre le cas d'un ruban selon l'invention 1 comportant trois organes 7 associés à une bande 6 unique.

Cette bande 6 présente une section transversale qui correspond à celle du ruban 1, c'est-à-dire qu'elle présente elle-mme des faces principales et des chants constituant respectivement les faces principales 2 et 3 et les chants 4 à 5 du ruban 1.

La face principale de la bande 6 définissant la face 2 et ses chants définissant les chants 4 et 5 sont continus, mais sa face principale définissant la face 3 est creusée localement, de façon régulièrement répartie entre les chants 4 et 5 suivant la largeur , de trois gorges longitudinales 10 continues sur toute la longueur de la bande 6, c'est-à-dire du ruban 1, et dont chacune est conformée transversalement de façon à recevoir et immobiliser, par sa gaine 8 dont la présence est alors généralement souhaitable, ne serait-ce que pour des questions de sécurité quant au positionnement du conducteur 9 proprement dit en retrait par rapport à la face principale 3, un organe 7 respectif. Dans l'exemple illustré, alors que chaque organe 7 présente extérieurement une section transversale circulaire, chaque gorge 10 présente extérieurement une section transversale carrée, dont chaque côté présente une longueur sensiblement identique au diamètre extérieur d'un organe 7, si bien que chaque gorge 10 reçoit l'un de ces organes 7 dans une position telle que celui-ci se situe entre les faces principales 2 et 3 mais affleure la face 3.

Chaque organe 7 peut tre immobilisé dans la gorge 10 correspondante par tout moyen approprié, et par exemple par collage ou encore noyage dans un mastic souple de remplissage de la gorge 10 autour de cet organe 7, jusqu'à affleurement de la face principale 3.

La figure 2 illustre une variante d'exécution du ruban 1 décrit en référence à la figure 1. Cette variante ne diffère du mode de réalisation décrit en référence à la figure 1 que par le fait que les trois organes 7 de transfert d'énergie sont groupés dans une mme gorge 10 de la face de la bande 6 définissant la face principale 3 du ruban 1. Plus précisément, dans ce cas, la gorge 10, creusée dans la face principale correspondant à la face principale 3 du ruban 1, est aménagée sensiblement à égale distance des chants 4 et 5 suivant la largeur A, et présente une section rectangulaire dont la dimension perpendiculairement à la face principale 3 correspond au diamètre extérieur d'un organe 7 et dont la dimension suivant la largeur À correspond à trois fois ce diamètre. Dans ce cas également, les trois organes 7 se situent entre les deux faces principales 2 et 3 du ruban 1, en affleurement de la face principale 3 de celui- ci, et peuvent tre retenus dans la gorge 10 par tout moyen approprié, tel qu'un collage ou un remplissage au mastic jusqu'à affleurement de la face principale 3.

Naturellement, dans le cas du mode de réalisation illustré à la figure 2 comme dans celui du mode de réalisation illustré à la figure 1, l'épaisseur e de la bande 6, c'est-à-dire également du ruban 1, doit tre supérieure au diamètre extérieur de chacun des organes 7, afin de préserver la continuité du matériau constitutif de la bande 6 le long de la face principale 2 du ruban 1.

Cependant, dans la mesure où l'on donne à l'épaisseur e une valeur aussi faible que possible, c'est-à-dire aussi proche que possible du diamètre extérieur de celui des organes 7 qui présente le plus grand diamètre, chaque organe 7 est placé suffisamment près de la surface moyenne 15 pour que la flexion du ruban 1 dans l'un ou l'autre sens d'une direction perpendiculaire à cette surface moyenne 15 et aux faces principales 2 et 3 s'effectue à peu près dans les mmes conditions et en soumettant la bande 6 et les organes 7 à des contraintes aussi faibles que possible.

On remarquera qu'au lieu de se présenter sous forme individuelle à l'intérieur de la gorge 10, dans le cas du mode de réalisation décrit en référence à la figure 2, les trois organes 7 pourraient tre regroupés par noyage dans une masse formant un ruban longitudinal auxiliaire, souple, d'une section transversale complémentaire de celle de la gorge 10, avant d'tre insérés dans celle-ci sous forme d'un tout solidaire ensuite solidarisé avec la bande 6, à l'intérieur de la gorge 10, par exemple par collage.

Ce mode de réalisation pourra tre aisément déduit d'un mode de réalisation qui va tre décrit à présent, en référence à la figure 3 et dans lequel, précisément, douze organes 7, mutuellement juxtaposés dans la direction transversale de la largeur À du ruban 1, sont noyés dans une masse formant un ruban longitudinal auxiliaire souple 11, de section transversale rectangulaire, présentant sa plus grande dimension parallèlement aux faces principales 2 et 3 du ruban 1 et sa plus faible dimension parallèlement aux chants 4 et 5 de celui-ci.

Ce ruban longitudinal auxiliaire 11 est logé dans un espace longitudinal tubulaire 12 qui est fermé de toutes parts suivant des directions transversales et présente une section transversale rectangulaire comme celle du ruban longitudinal auxiliaire 11, mais avec des dimensions légèrement supérieures de façon à autoriser un coulissement longitudinal du ruban longitudinal auxiliaire 11, avec les organes 7 qu'il relie de façon solidaire, à l'intérieur de l'espace longitudinal 12, tout en y retenant le ruban longitudinal auxiliaire dans toute direction transversale.

Cet espace 12 est délimité de toutes parts, en direction transversale, par une bande de support 6 longitudinale, souple, présentant deux faces longitudinales, continues transversalement, définissant respectivement l'une et l'autre des faces principales 2 et 3 du ruban 1, mutuellement symétriques par rapport à une surface moyenne 15 du ruban 1, commune à la bande 6, et deux chants longitudinaux définissant respectivement les chants 4 et 5 du ruban 1.

La bande porteuse 6 est réalisée par superposition mutuelle et assemblage mutuel, par exemple par collage ou soudure, de deux bandes longitudinales, souples 13,14, qui sont mutuellement identiques dans l'exemple préféré illustré et dont chacune présente une section transversale de forme générale rectangulaire, délimitée par deux faces principales, longitudinales, dont l'une définit l'une, respective, des faces principales 2 et 3 du ruban 1 alors que les deux autres faces principales 16,17 sont mutuellement superposées suivant la surface moyenne 15 et mutuellement solidarisées, et que les chants longitudinaux des deux bandes 13 et 14 définissent respectivement une moitié du chant 4 du ruban 1 et une moitié du chant 5 de celui-ci.

Chacune des faces principales 16,17 de superposition mutuelle des bandes 13 et 14 est creusée, dans une zone médiane entre les chants de la bande respective, d'une gorge longitudinale 18,19, et chacune des gorges 18 et 19 présente une section transversale rectangulaire, allongée parallèlement aux faces principales, et fait face à l'autre pour constituer une moitié respective de l'espace 12 qui, ainsi, chevauche symétriquement la surface moyenne 15 du ruban 1.

Dans ce cas, chacun des organes 7 peut ainsi tre disposé pour une moitié respective dans chacune des gorges 18 et 19, c'est-à-dire en moyenne rigoureusement suivant la surface moyenne 15, si bien que le ruban 1 présente les caractéristiques de souplesse ou de flexibilité dans les deux sens d'une direction perpendiculaire à ses faces principales 2 et 3 et à sa surface moyenne 15 et que sa flexion dans l'un ou l'autre de ces sens entraîne aussi peu de contraintes que possible dans la bande 6 et dans les organes 7.

La bande support 6 formée de la superposition et de l'assemblage mutuels des deux bandes 13 et 14, convenablement chargées à cet effet en particules magnétiques, présente l'aimantation permanente que l'on a décrite précédemment en relation avec cette figure 3.

On observera qu'au lieu de présenter une seule gorge longitudinale respective 18,19, similaire à la gorge 10 de la bande 6 décrite en référence à la figure 3, les faces principales 16 et 17 des bandes 13 et 14 pourraient présenter plusieurs gorges longitudinales respectives, similaires aux gorges 10 de la bande 6 décrite en référence à la figure 1, dans des positions respectives telles que ces gorges soient placées face à face pour se compléter par paire, sous forme d'un espace longitudinal respectif, fermé transversalement, lorsque les faces 16 et 17 se recouvrent mutuellement et sont mutuellement solidarisées suivant la surface moyenne 15.

On conserverait naturellement dans un tel cas les avantages inhérents au ruban selon l'invention tel qu'il a été décrit en référence à la figure 3.

Il est bien entendu que d'autres variantes peuvent également tre envisagées sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, en particulier en ce qui concerne le nombre et la conformation des gorges de réception des organes de transfert d'énergie et le nombre de ces organes dans chaque gorge, en conservant les avantages inhérents à un ruban selon l'invention.