Domaine technique.

La présente invention est du domaine des matériels utilisés pour la pratique du jeu de golf et concerne plus précisément un nouveau type de tee.

État de la technique antérieure.

On sait qu'un terrain de golf est organisé en une succession de parcours ou trous comprenant chacun une aire de départ ou de mise enjeu suivie par une étendue plus ou moins longue connue sous le terme de « fairways » prolongée par un « green » dans lequel est formé, dans le sol, une cavité ou trou, prévue pour recevoir une balle de golf. Comme on le sait, le but du jeu est d'amener la balle dans le trou depuis l'aire de départ en un minimum de coups ou frappes données à l'aide d'un club.

Pour le premier coup de chaque trou du parcours considéré, donné obligatoirement sur une aire de départ appropriée, est utilisé un tee de golf dont le but est de maintenir la balle à quelques centimètres au-dessus du sol, selon une cote de hauteur adaptée au type de club de golf utilisé, dans une position stable afin d'en faciliter la frappe.

Typiquement, ces tees de golfs comprennent une tête dotée d'une forme de cuvette formant siège et une tige support s 'étendant sous la tête.

La forme de siège que comporte la tête est prévue pour recevoir la balle de golf et la maintenir dans une position stable. La tige support est terminée par une extrémité en pointe pour être enfichée verticalement dans le sol. De tels tees, largement utilisés, sont réalisés en bois ou en matière synthétique.

Ces tees présentent l'inconvénient d'être cassants, notamment sous l'effet de l'action de frappe et leur durée de vie, en particulier lorsqu'ils sont utilisés par des joueurs novices ou trop peu expérimentés, est trop souvent limitée à quelques coups voire à un seul coup.

L'éparpillement des fragments résultant de la cassure des tees se traduit par une pollution visuelle de l'aire de départ et des abords immédiats. En outre la matière dont ils sont constitués ne leur confère aucun caractère de bio-dégradabilité. Ainsi à la pollution visuelle peut s'ajouter une pollution physico-chimique du terrain.

En outre, sous l'impact du coup, ils peuvent être projetés à distance et quitter ainsi l'aire de jeu obligeant le joueur à une recherche plus ou moins longue et fastidieuse qui est de nature à ralentir le jeu, dont la durée, est réglementairement limitée notamment en compétition.

De plus, lorsque notamment le sol de l'aire de départ est gelé ou a durci, l'introduction du tee dans le sol peut s'avérer difficile voire impossible et se traduire par la cassure de la tige et pour le moins par la difficulté d'amener la tête du tee à la hauteur souhaitée par le golfeur. Par ailleurs, cette difficulté d'introduction peut se traduire par un enfoncement oblique de la tige du tee. Par ailleurs ce genre de tee, n'assure par une stabilité optimale à la balle en raison notamment d'une faible surface d'appui de la balle ( 8 à 10 mm) et de la forme de cette surface. Pour ces raisons, la balle sous l'effet conjugué de son poids et d'efforts latéraux dus au vent par exemple, peut quitter son siège entraînant ainsi des pertes supplémentaires de temps. Ce défaut peut être accentué par un enfoncement oblique du tee dans le sol.

On connaît également de l'état de la technique des tees de golf présentant une embase horizontale d'appui au sol comportant en extrémité distale une forme de cuvette prévue pour recevoir la balle et en extrémité proximale une masse de lestage de maintien au sol. De tels tees connus notamment du brevet GB 175 569, n'ont pas besoin d'être enfoncés dans le sol, leur positionnement étant assuré par le poids de la masse de lestage. Cependant, ces tees n'autorisent pas l'ajustement de la hauteur de la balle au-dessus du sol. Des tees présentant des

caractéristiques semblables et souffrant des mêmes défauts sont décrits notamment dans les brevet GB 297 020 (le tee objet de ce brevet doit de plus être encore enfiché au sol), GB 18540 et US 2661 213.

Les tees du genre de celui du GB 175 569 présentent une embase de forme régulière par exemple rectangulaire pouvant déterminer un axe d'alignement. Pour ce genre de tee, un axe d'alignement peut aussi être aisément déterminé par la forme de cuvette et par la masse de lestage. En raison de telles particularités, le joueur peut positionner le tee de telle sorte que l'axe d'alignement pointe vers l'objectif ou soit perpendiculaire à une direction pointant vers l'objectif Or de telles particularités sont contraires aux règles du jeu de golf et peuvent être interdites d'utilisation.

Le brevet US 1 542 514 montre des tees de golf de différentes hauteurs formés sur un même tapis transportable.

Chaque tee est formé d'un fût surmonté d'un siège prévu pour recevoir et maintenir la balle en position. Au tapis sont associés des moyens de fixation au sol, ces moyens étant constitués par des broches engagées dans des perçages traversants formés dans le tapis et prévues pour être enfichées dans le sol.

De telles dispositions apparaissent principalement adaptées à l'entraînement au jeu sur des practices et n'apparaissent pas convenir à une utilisation sur un parcours, essentiellement en raison de leurs encombrements et de la perte de temps que peuvent générer leurs mises en place sur l'aire de départ.

En outre la forme géométrique régulière que présente le tapis peut constituer, dans une certaine mesure, un repère d'alignement.

Le brevet US 3 406 977 montre un tee de golf comportant un fût monté sur une embase dans lequel est engagée une tige dont l'extrémité supérieure forme un siège adapté à recevoir et positionner la balle. En vue de pouvoir régler et ajuster la position du siège par rapport à l'embase, la tige est engagée de manière coulissante dans le fût et ce dernier et la tige comportent des moyens de crantage coopérants.

Mais ce type de tee est complexe et fragile, difficilement transportable et comporte une évidente capacité d'aide au jeu et à l'alignement, qui en fait essentiellement un dispositif pour practice.

On connaît également de l'état de la technique, le brevet US 7 846 044. Ce brevet montre un tee de golf destiné à l'apprentissage ou à l'entraînement. Ce tee de golf n'est pas prévu pour être utilisé sur le parcours de golf mais sur un practice.

Pour ce tee de golf la tige est filetée et est engagée en vissage dans un taraudage pratiqué dans un fût vertical formé sur une embase d'appui au sol.

Les tees tels que décrits n'ont nul besoin d'être enfoncés dans le sol pour leur positionnement et apportent une solution à ce problème. Cependant la solution apportée qui consiste à recouvrir l'embase par un tapis lourd et encombrant n'est applicable qu'aux tees pour practices. Dans cette catégorie, figurent aussi les tees objets des demandes de brevet US

2008/0102988, US 2006/0035727, WO 2004/050194 et du brevet US 7846/044. Ces tees sont spécifiquement adaptés aux aires d'entraînement et certains comportent toujours des risques de casse et de perte.

De plus certains des brevets et demandes de brevet précédemment cités apportent également une solution au réglage de la hauteur du siège par rapport au sol mais cette solution n'est appliquée qu'aux tees pour practices. De plus la solution adoptée, sans être d'une complexité particulière, est pour l'application envisagée d'un coût trop important.

Par ailleurs sous l'effet d'une frappe trop violente, les moyens de réglage de la hauteur peuvent être détériorés et rendus inopérants.

On connaît aussi de l'état de la technique, tel qu'illustré par la demande de brevet CA 2 617 757, un tee de golf comprenant une tige avec siège en partie supérieure et une platine d'appui au sol prévue pour recevoir la tige. Le réglage de la hauteur est opérée par sectionnement de la tige. Les possibilités de réglage sont limitées à trois hauteurs différentes, par ailleurs ces différentes hauteurs sont matérialisées par des gorges annulaires qui fragilisent le tee, lequel est de plus exposé à casse et envol et perte. Dans cette catégorie se trouve aussi le tee objet du brevet US 7 513 833, dont l'équipement est lourd et comporte une aide à l'alignement évidente. Ce brevet n'évoque pas l'existence de possibilités de réglages en hauteur. De même le tee objet du brevet US 4 106 772 présente une platine encombrante, apte à l'alignement, qui en fait davantage un dispositif pour practice. Ce brevet n'évoque pas l'existence de réglage de hauteur de balle.

On connaît aussi de l'état de la technique des tees dont le degré d'enfoncement dans le sol est ajustable. Ainsi la tige de ces tees reçoit une butée d'enfoncement, cette butée étant déplaçable le long de la tige. Un tel mode de réalisation peut être illustré par le brevet US

7 717 811. L'inconvénient de ce tee est son manque de stabilité. De plus il peut être propulsé à distance sous l'effet de la frappe par le club. Dans la même catégorie se situent les tees objets des demandes de brevet EP 1 894 607 et US 2005/0003907, cette dernière demande ne précisant pas de mode de réglage en hauteur.

On connaît aussi de la demande de brevet US 2010/0173729 un tee de golf, tabulaire tronconique de hauteur ajustable. La modification de la hauteur entraîne l'augmentation du diamètre du siège de la balle de sorte que ce dernier se rapproche de celui de la balle. Ainsi pour de faibles hauteurs le risque de frappe du tee avant frappe de la balle est accru.

Enfin pour les différents tees sus évoqués n'ont le plus souvent pas été résolus les problèmes de casse et/ou d'envol sous l'effet de l'impact du club de golf.

Exposé de l'invention.

La présente invention a pour objet de résoudre simultanément tous les inconvénients cités en mettant en œuvre un nouveau type de tee de golf, qui soit incassable et imperdable et pour lequel le réglage de la hauteur du siège de la balle peut être effectué d'une manière simple et peu coûteuse tout en garantissant une cote choisie dans une gamme de hauteur et une assise de balle stable et constante quelle que soit la hauteur adoptée.

Un autre but de la présente invention est la mise en œuvre d'un tee de golf équipé d'une semelle pour être posé sur une aire de départ, sans nécessité de fichage au sol, cette semelle étant conformée de manière à permettre un positionnement adéquat du tee sans pour autant constituer un quelconque repère d'alignement.

A cet effet le tee de golf est formé d'une semelle dense horizontale d'appui au sol et d'un fût vertical solidaire de la semelle et formant saillie au-dessus de cette dernière, ledit fût comportant en extrémité supérieure, un siège d'appui et de positionnement d'une balle de golf, se caractérise essentiellement en ce que le fût cylindrique comprend un alésage interne vertical débouchant en extrémité supérieure afin de former le siège de la balle, et que ledit fût, présente des zones circonférentielles de dégagement de sièges, régulièrement espacées les unes des autres selon un axe vertical, lesdites zones déterminant chacune un plan géométrique P de

sectionnement du fût, chaque plan P étant perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit fût.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les différents sièges que présente le fût du tee sont identiques.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le fût est conçu en matière élastomère souple afin de réduire fortement le risque d'être endommagé ou cassé.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le diamètre d'appui de la balle dans le siège du fût est égal ou supérieur à 12 mm et de préférence égal à 14 mm. Un telle disposition forme un très large et très stable appui pour la balle de golf.

Le sectionnement du fût à la hauteur requise permet de dégager un siège de

positionnement de la balle. Le sectionnement pourra être opéré aisément à l'aide d'un instrument tranchant à lame rigide et fine.

On conçoit donc que grâce à cette disposition, le réglage de la hauteur du siège de la balle par rapport au sol est effectué non pas par ajustement du degré d'enfoncement du fût dans un corps de guidage, mais simplement par modification préalable et en dehors du temps de jeu, de la hauteur de ce dernier.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les différents sièges sont formés par des gorges moulées dans le fût.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les gorges sont internes au fût et débouchent dans l'alésage de ce dernier et des lignes de repères sont formées sur la surface cylindrique externe du fût, respectivement selon des mêmes niveaux de hauteur que les sièges de positionnement de la balle.

En variante, selon une autre caractéristique de l'invention, les gorges sont formées dans le fût depuis la face externe cylindrique de ce dernier et chaque gorge présente une section droite en Vé.

Selon cette disposition, chaque gorge constitue guide de coupe.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le fût comporte à son extrémité inférieure une embase horizontale de fixation à la semelle horizontale d'appui au sol.

Cette disposition assure le maintien de la verticalité du fût et permet une mise en place aisée du tee sur le sol sans aucun effort et très rapidement, sur la zone choisie de l'aire de départ. Elle permet aussi un déplacement rapide et simple du tee pour tenir compte de l'état du sol dans cette zone.

En outre la semelle forme, par sa face inférieure, un support particulièrement stable, assurant la verticalité du fût. Les risques de chutes intempestives de la balle se trouvent ainsi considérablement diminués.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface inférieure de la semelle est plane et lisse.

Une telle disposition permet d'assurer très rapidement et de manière aisée, le déplacement du tee en vue de la recherche de son meilleur positionnement sur l'aire de jeu.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le fût présente à sa base, immédiatement au-dessus de l'embase, une gorge de clipsage et la semelle comprend un perçage traversant doté d'un lamage inférieur pour accueillir l'embase du fût, le diamètre du perçage, au-dessus du lamage, étant inférieur au diamètre externe du fût, la partie supérieure du perçage au-dessus du lamage étant délimitée par une lèvre circulaire, élastiquement déformable prévue pour pénétrer dans la gorge de clipsage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le diamètre du perçage au-dessus du lamage et supérieur au diamètre du fût mesuré en fond de gorge afin de réaliser un serrage de la lèvre circulaire dans la gorge de clipsage.

De par cette disposition, le fût est fixé de manière amovible à la semelle d'appui au sol et peut être aisément retiré et remis en place, ceci étant par ailleurs facilité par la grande élasticité des composants. De même grâce à cette disposition, le golfeur pourra posséder plusieurs fûts de différentes hauteurs, le choix de chacun de ces derniers pour une fixation à la semelle, dépendra notamment du choix du club.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle du tee présente un contour asymétrique, substantiellement sous forme de lunule, présentant une première et une seconde extrémités toutes deux convexes, et entre les deux extrémités, deux bords longitudinaux opposés dont un est convexe et l'autre généralement concave, ledit contour étant formé d'une succession de courbes, et le fût étant disposé à distance de la première extrémité de la semelle et au plus près de l'un des bords longitudinaux de cette dernière, la plus faible distance entre l'axe central vertical du fût et le bord longitudinal correspondant étant inférieure au rayon d'une balle de golf de telle sorte que ladite balle, une fois installée sur le siège que comporte le fût, soit par une calotte sphérique constituant zone d'impact, en débordement latéral par rapport au bord correspondant de la semelle.

Selon cette disposition, la balle une fois en place sur le siège est située intégralement au- droit de la semelle à l'exception d'une calotte sphérique en débordement latéral constituant la zone optimale d'impact du club de golf sur la balle. Une telle disposition permet de manière intuitive, un positionnement adéquat du tee sur l'aire de départ sans pour autant créer des repères d'alignement. Ainsi l'utilisateur, en considérant le sens du mouvement du club de golf, sera incité à positionner la semelle du tee de telle sorte que la zone d'impact de la balle de golf soit située en amont de ladite semelle.

Selon une autre caractéristique du tee selon l'invention, au moins la partie du fût contenant les sièges de positionnement de balle est verticale et est excentrée par rapport à l'axe vertical de ladite embase et la projection normale de cette dite partie sur la semelle est située à proximité du bord convexe de ladite semelle. Une telle disposition ne fait que renforcer l'effet technique précédemment exposé.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux extrémités de la forme de lunule que présente le contour de la semelle sont formées par deux arcs de circonférence de cercle de rayons différents.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les bords longitudinaux sont formés par une succession d'arcs de circonférence de cercle, deux arcs consécutifs présentant des rayons différents.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les bords longitudinaux sont raccordés aux deux extrémités de la forme de lunule selon des tangentes communes. Selon une autre caractéristique de l'invention, deux arcs consécutifs de chaque bord longitudinal sont raccordés l'un à l'autre par une tangente commune.

Les dispositions telles que décrites sont propres à éviter que soient constitués des repères d'alignement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le fût est fixé à la semelle entre le bord concave du profil de cette dernière et une ligne joignant le centre des deux arcs de circonférence de cercle formant les deux extrémités du contour de la lunule formée par la semelle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle est lestée.

Une telle disposition permet de maintenir le tee en place sur l'aire de jeu dans la position stable adéquate et évite l'usage de broches et autres éléments en pointes pour le fixer au sol.

En outre cette masse de lestage limite la course du tee lorsque ce dernier se trouve

éventuellement ou accidentellement propulsé par le club de golf sous l'effet d'un choc appliqué par ce dernier.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle présente à proximité de la première extrémité un bossage formant ou intégrant une masse de lestage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la distance entre le bossage et le fût est adaptée notamment à la largeur des clubs du type driver à savoir les clubs les plus large, afin que la trajectoire de ces derniers, lors de la frappe de la balle, soit écartée dudit bossage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la masse de lestage peut être constituée en partie ou en totalité par une centrale de mesure et de calcul associée à un écran d'affichage et à des sondes de mesure du degré d'hygrométrie et de température de l'air et/ou à des sondes de mesure de la vitesse du swing, ainsi qu'à une horloge pour l'affichage de l'heure et de la durée du jeu, ces paramètres mesurés étant affichés sur l'écran de la centrale de mesure ou de calcul ou sur tout autre dispositif d'affichage distant et connecté à la centrale par une liaison hertzienne.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la centrale de mesure intègre une carte du parcours de golf et un récepteur du genre GPS (système à positionnement global) apte indiquer les points de positionnement du tee de golf par rapport aux objectifs et points d'impacts choisis par le joueur, ces données étant affichées sur l'écran d'affichage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la centrale de mesure et de calcul est apte à enregistrer les paramètres de j eu d'un j oueur principal, et éventuellement du ou des j oueurs partenaires.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle présente un perçage traversant de suspension. Une telle disposition permet de faciliter le transport du tee par suspension à un lien porté par le joueur et fixé au perçage de la semelle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle est lestée d'une masse au moins égale à cinquante grammes, la masse de la semelle augmentée de celle du lest étant égale au moins à cent cinquante grammes.

Principaux avantages de l'invention.

L'invention offre notamment les avantages suivants :

- de pouvoir choisir à 3 mm près la cote de hauteur de la balle, et d'être certain, sans vérification, de disposer toujours de cette même cote, en fonction du club utilisé,

- de ne jamais s'exposer à la casse ou à l'envol du fût support de balle,

- de pouvoir très rapidement changer cette cote, en cas de changement de club, par simple remplacement rapide du fût, et de pouvoir choisir cette cote dans une plage de hauteur de 26 mm à 71mm ou plus à la demande,

- de pouvoir simplement déposer le dispositif au sol, sans aucun effort et très rapidement, sur la zone choisie sur l'aire de départ, et de le déplacer tout aussi simplement et rapidement, pour tenir compte de l'état du sol dans cette zone, à sa convenance. En outre sa surface inférieure totalement plane, car dépourvue d'aspérités, permet d'assurer très vite son meilleur positionnement sur l'aire de jeu (horizontalité, optimisation du stance),

- de pouvoir disposer d'un large siège d'appui de balle, très stable, permettant un positionnement rapide de la balle, et d'éviter les chutes intempestives de celle-ci (vent, terrain accidenté...),

- de ne constater qu'exceptionnellement une propulsion lointaine du tee, en cas de coup excentré lors de la mise enjeu, avec la quasi certitude de localiser très rapidement le tee éventuellement propulsé, en raison de sa grande taille et de la masse insérée lestée qu'il contient,

- de pouvoir indifféremment être utilisé par des joueurs droitiers et gauchers,

- de pouvoir compter sur un très grand nombre d'utilisations, tant pour le fût et encore d'avantage pour la semelle, ainsi que l'ont démontré les essais techniques effectués de manière confidentielle sur une longue période,

- d'intégrer à la demande, une centrale technique embarquée, capable de donner au joueur de nombreuses informations et indications sur son jeu : la liste de ces données peut être très importante, et pour ne citer les plus intéressantes (température de l'air, hygrométrie, possibilité de noter différents paramètres du score et du jeu, vitesse du swing, angles d'attaque de la balle, positionnement GPS sur le terrain...),

- d'être portable, économique, écologique, pratique, fiable et convivial et répondre à une mission multifonctionnelle.

Bref exposé des figures et des dessins.

D'autres buts, avantages, et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un tee de golf supportant une balle de golf,

- la figure 2 est une vue en perspective d'un tee de golf, sans la balle de golf, - la figure 3 est une vue de dessus du tee de golf selon l'invention,

- la figure 4 est une vue en perspective du fût du tee de golf selon l'invention,

- la figure 5 est une vue de dessous en coupe de la semelle selon la ligne VI-VI de la figure 3,

- la figure 6 est une vue en coupe du tee de golf selon la ligne VI-VI de la figure 3, selon une échelle agrandie,

- la figure 7 est une vue en coupe du tee de golf selon la ligne VII-VII de la figure 3,

- la figure 8 montre en perspective un assortiment de fûts de diverses hauteurs pour tee de golf selon l'invention.

Meilleure manière de réaliser l'invention.

On observe notamment en figures 1 , 2, 3 et 6 un tee de golf 1 manuellement

transportable, comprenant une semelle horizontale 2 d'appui au sol à laquelle est solidarisé de manière amovible un fût vertical 3 formant saillie au-dessus de la face supérieure de la semelle, ce fût présentant une partie supérieure verticale cylindrique, formant en partie supérieure, à distance de la semelle 2, un siège 30 supérieur, dégagé, pour une balle de golf 4. La partie verticale du fût est creuse et présente sous le siège supérieur, des sièges 30 en attente, masqués, et en relation avec ces derniers, des zones 37 de dégagement des sièges 30, circonférentielles, régulièrement espacées selon la hauteur du fût, déterminant chacune un plan P de sectionnement du fût, perpendiculaire à l'axe vertical de ce dernier et correspondant aux hauteurs de balle les plus usitées. Ainsi par découpe de la partie verticale du fût selon la zone de dégagement 37 correspondant à la hauteur choisie par l'utilisateur, la partie supérieure du fût est retirée et un nouveau siège 30 se trouve dégagé pour recevoir la balle à la hauteur désirée. Les différents sièges 30 sont tous identiques et déterminent chacun un cercle d'appui de balle d'un diamètre égal ou supérieur à 12 mm et de préférence égal à 14 mm.

La semelle horizontale 2, élastiquement déformable, réalisée par exemple en une matière du type élastomère, de dureté Shore comprise entre 50 et 80, présente une face plane inférieure horizontale d'appui au sol, exempte d'aspérités et une surface supérieure plane parallèle à la précédente. Le contour de cette semelle, tout en étant asymétrique, épouse de préférence, sans que cela soit limitatif, sensiblement celui d'une lunule. Ainsi le profil de cette semelle 2 présente une première et une seconde extrémité opposées, convexes entre lesquelles s'étendent un bord longitudinal convexe et un bord longitudinal substantiellement concave, opposé au précédent.

Le profil de la semelle est formé d'une succession de courbes asymétriques, sous forme d'arcs de circonférence de cercles. Les arcs de circonférences de cercles constituant les première et seconde extrémités, présentent des rayons différents. Les bords longitudinaux sont raccordés aux deux extrémités de la forme de lunule selon des tangentes communes. Toujours selon la forme préférée de réalisation, les bords longitudinaux sont formés par une succession d'arcs de circonférence de cercle, deux arcs consécutifs présentant des rayons différents. Par ailleurs deux arcs consécutifs de chaque bord longitudinal sont raccordés l'un à l'autre par une tangente commune. Dans la forme préférée de réalisation, le bord longitudinal substantiellement concave est légèrement convexe sur une partie de sa longueur, de préférence depuis la seconde extrémité de la lunule.

La semelle est lestée, et à cet effet à proximité de la première extrémité de la forme de lunule, elle est dotée d'une masse de lestage 25, par exemple métallique, de valeur comprise entre 50 et 100 grammes. Une telle disposition permet d'assurer la stabilité du tee de golf sur l'aire de départ tout en étant d'un poids réduit pour le confort de son transport. En outre, le lest que comporte le tee, permet de limiter la course de l'envol de ce dernier sous l'effet d'un coup violent.

Cette masse de lestage 25 peut être fixée sur la face supérieure de la semelle et former un bossage 250 sur cette face mais de préférence elle est noyée dans la semelle 2 et plus précisément dans un bossage évidé 250 que comporte cette dernière sur sa face supérieure, à proximité de la première extrémité. Ce bossage 250 pourra être doté d'un couvercle supérieur, pour un accès aisé à la masse de lestage.

A distance du bossage 250, et à proximité de la seconde extrémité et du bord longitudinal convexe, la semelle 2 porte le fût 3. Selon une disposition de l'invention, la plus faible distance entre le bord convexe de la semelle 2 et l'intersection de l'axe central vertical de la partie supérieure verticale du fût 3 avec la face supérieure de la semelle est inférieure à la valeur du rayon d'une balle de golf, ce rayon étant normalisé. Ainsi la balle 4, une fois installée sur le siège que présente le fût en partie supérieure, est, par une calotte sphérique et une seule, en débordement latéral par rapport au bord correspondant de la semelle.

Plusieurs points adjacents du bord convexe sont distants de ladite intersection, d'une valeur inférieure ou égale à la valeur du rayon de la balle. Cet ensemble de points, comme on peut le voir en figure 3, forment un segment AB de ce bord convexe et un seul. Comme on peut le voir sur cette figure, le segment AB et ladite intersection déterminent un secteur angulaire a'b'. Un mouvement de frappe de la balle se produisant dans ce secteur, conduira à frapper cette dernière avant de frapper la semelle et présentera un degré d'efficacité élevé. Les autres points du contour de la semelle 2 ne répondent pas à cette caractéristique de sorte que tout mouvement de frappe de la balle en dehors du secteur a'b' sus-défini s'accompagnera d'un risque élevé de heurt de la semelle 2 avant la frappe de la balle.

On peut remarquer que le secteur a'b' est latéral à une droite passant par l'axe central du fût 3 et le centre de la première extrémité de la semelle 2. Ce secteur a'b' est également latéral à une droite joignant le centre la seconde extrémité de la semelle 2 et l'axe central du fût 3 ainsi qu'à une troisième droite joignant les centres des deux extrémités de la semelle 2. On peut remarquer également que le plan bissecteur de ce secteur est oblique par rapport à ces droites. Ces dispositions rendent impossible toutes tentatives d'alignement d'éléments caractéristiques de la semelle dans la direction de l'objectif choisi.

Avantageusement, la semelle 2 présente un perçage traversant 23 de suspension à un lien souple prévu pour être fixé à l'un des articles vestimentaires du joueur ou bien fixé au sac de golf du joueur.

Pour recevoir le fût, la semelle est dotée d'un perçage traversant 20 cylindrique, d'axe vertical, pratiqué entre les faces inférieure et supérieure. Ce perçage traversant présente un lamage inférieur 200 débouchant dans la face inférieure de la semelle 2.

Le perçage traversant 20 de la semelle est prévu pour accueillir en emboîtement de forme, la partie inférieure du fût 3 afin de maintenir ce dernier en position verticale.

Le fût 3 cylindrique, élastiquement déformable tant en flexion, compression, traction et torsion est réalisé par moulage d'une matière apte à lui conférer des propriétés de résistance aux chocs pour ne pas être détérioré sous l'impact du club de golf et de souplesse pour ne pas endommager le club de golf. Avantageusement, la matière utilisée sera un élastomère d'une dureté Shore comprise entre 30 et 80.

Le fût 3 présente en partie inférieure une embase cylindrique 32 prévue pour être disposée dans le lamage 200 du perçage 20. Cette embase cylindrique 32 est dotée d'une surface supérieure plane et horizontale prévue pour être appliquée contre le fond du lamage 200, ce dit fond étant plat et horizontal. Elle présente également une surface inférieure plane parallèle à la précédente. L'axe longitudinal de la partie verticale du fût 3 est perpendiculaire à ces deux surfaces.

De préférence, la valeur du diamètre de l'embase cylindrique 32 est égale, aujeu fonctionnel près, à la valeur du diamètre du lamage 200 et la valeur de l'épaisseur de l'embase 32 est égale à la profondeur du lamage 200. De par cette dernière disposition, l'embase 32 ne peut former surépaisseur sous la semelle 2 et participe à la stabilité et à l'horizontalité de cette dernière sur le sol. A titre d'exemple non limitatif, le diamètre de l'embase cylindrique 32 sera égal à 40 mm.

Selon une disposition avantageuse de l'invention, le fût 3, immédiatement au-dessus de l'embase 32, est équipé d'une gorge continue 35 de clipsage, de section droite quadrangulaire, et la partie supérieure du perçage 20 est délimitée par une lèvre circulaire 210, élastiquement déformable, prévue pour être engagée en léger serrage dans cette gorge de clipsage 35.

L'épaisseur de cette lèvre 210 est égale, aujeu fonctionnel près à la largeur de la gorge 35. D'une autre manière, le diamètre du perçage 20 mesuré au-dessus du lamage 200 est inférieur au diamètre de la surface cylindrique externe du fût 3 et légèrement inférieur au diamètre du fût mesuré en fond de gorge 35. De plus la longueur du perçage mesuré entre la face supérieure de la semelle et le fond du lamage 200 est égale aujeu fonctionnel près à la largeur de la gorge de clipsage 35. En raison de ces dispositions, la face supérieure de l'embase 32 se trouve appliquée, plan contre plan, contre le fond du lamage 200 et le fût 3 se trouve axialement immobilisé en translation dans le perçage 20 de la semelle 2. Ainsi ces dispositions contribuent à assurer la perpendicularité du fût 3 par rapport à la surface inférieure de la semelle 2. Toujours en raison de ces dispositions, la face supérieure annulaire de la gorge 35 se trouve fermement appliquée contre la face supérieure de la platine et contribue aussi à assurer le maintien de la perpendicularité du fût. Pour éviter que sous l'effet d'un impact violent sur le fût 3 la partie du fût immédiatement au-dessus de la gorge ne pénètre par basculement dans le perçage 20, ledit fût 3, immédiatement au-dessus de la gorge 35, présente un élargissement dont la base constitue la face supérieure de ladite gorge 35. Une telle disposition accroît le diamètre de la face supérieure annulaire de la gorge 35. Dans la forme préférée de réalisation, le fût 3 au-dessus de la gorge est agencé en tronc de cône, la grande base correspondant à la face supérieure de la rainure 35.

Les dispositions telles que décrites permettent des montages et démontages rapides du fût 3 en vue de son remplacement par exemple.

Sous l'impact de coups particulièrement violents, lors de la mise enjeu, le fût 3, dans des cas extrêmes, peut prendre une position oblique par rapport à la verticale et demeurer dans cette position. Ceci tient au fait que sous l'effet du choc sur le fût 3, la liaison entre la gorge 35 et la lèvre de clipsage 210 peut être partiellement rompue en raison de la déformation de l'embase. Pour pallier cet inconvénient, lors du moulage du fût, dans l'embase 32 peut être noyé un insert 320 rigide, par exemple métallique, sous forme de disque, apte à accroître la rigidité de ladite embase et éviter sa déformation. Cette disposition n'étant utile que pour des utilisations extrêmes constitue une alternative.

Comme indiqué précédemment, il est préférable que le fût 3 et plus précisément la partie verticale de ce dernier équipée des sièges 30, s'étende verticalement au plus près de l'un des bords de la semelle, de préférence au plus près du bord longitudinal convexe de cette dernière. Mais une telle disposition ne doit pas se traduire par une diminution du diamètre de l'embase 32 qui doit demeurer suffisamment grand pour que ladite embase puisse remplir la fonction de maintien de la verticalité du fût 3. Pour cette raison, au moins la partie du fût contenant les sièges 30 est excentrée par rapport à l'axe vertical de symétrie de ladite embase 32. Selon la forme préférée de réalisation, la partie inférieure du fût 3 est inclinée par rapport à la verticale et est enracinée à la partie centrale de l'embase 32. Selon cette forme de réalisation, il est prévu un moyen de calage angulaire de l'embase du fût dans le perçage 20 et plus particulièrement dans le lamage 200 que présente ce dernier afin que la partie verticale du fût 3 soit correctement positionnée par rapport au bord convexe correspondant de la semelle 2. Ce moyen de calage angulaire, uniquement représenté en figure 6, est constitué de préférence par pion 33 vertical en saillie sur la face supérieure de l'embase 32 et par un perçage vertical 26 formé dans l'épaisseur de la semelle depuis le fond du lamage 200, ce perçage vertical 26 recevant le pion 33.

Alternativement, le pion pourra être formé en saillie sur le fond du lamage 200 et le perçage pourra être formé dans l'épaisseur de l'embase 32.

Selon une autre forme de réalisation, le fût 3 est rectiligne selon la totalité de sa hauteur et ledit fût et l'embase 32 sont excentrés l'un par rapport à l'autre. La partie supérieure du perçage 20 et le lamage 200 sont également excentrés l'une par rapport à l'autre, les valeurs d'excentration étant égales.

Un des intérêts de cette disposition est qu'elle interdit toute rotation du fût par rapport à la semelle.

La partie verticale du fût 3 selon son axe longitudinal vertical de symétrie est dotée d'un alésage cylindrique 36. Cet alésage 36 débouche en extrémité supérieure du fût. De préférence l'alésage 36 traverse de part en part le fût 3, mais en variante, cet alésage pourra être borgne dans sa partie inférieure noyée dans la semelle.

Comme dit précédemment, le fût 3 présente des zones 37 de dégagement de sièges 30, circonférentielles, régulièrement espacées selon la hauteur du fût, déterminant chacune un plan P de sectionnement du fût, perpendiculaire à l'axe vertical de ce dernier et correspondant aux hauteurs de balle les plus usitées. Ainsi la hauteur totale du fût pourra être comprise après découpe dans une plage de 26 mm à 71 mm et plus à la demande. De préférence, le pas d'écartement de chaque zone de dégagement 37 sera de l'ordre de 3 mm. Il va de soi que ces dimensions de hauteurs et de pas d'écartement ne sont données qu'à titre d'exemple purement indicatif et qu'elles ne recèlent aucun caractère limitatif.

Ainsi le fût 3 peut être sectionné à la hauteur requise, par le joueur, à l'aide d'un instrument tranchant par exemple du type de ceux à lames fines et rigides. Grâce à ces dispositions le joueur pourra former, en dehors ou préalablement à la phase de jeu, un assortiment de fûts parfaitement individualisés et adaptés aux différentes hauteurs de balle requises pour ses différents clubs de golf. Un exemple d'un tel assortiment est représenté en figure 8.

Selon la forme préférée de réalisation, les zones 37 de dégagement de sièges sont constituées par des gorges formées dans le fût 3.

Toujours selon la forme préférée de réalisation les gorges 37 sont internes au fût 3 et sont formées dans ce dernier depuis l'alésage 36. Selon cette disposition, la surface cylindrique externe du fût en regard de chaque gorge 37 présente un repère 38 sous forme de ligne circonférentielle formée par exemple par une creusure réalisée dans le fût lors du moulage de ce dernier, ou par un marquage à l'aide d'une encre appropriée. Le découpage du fût à la hauteur requise s'effectuera en suivant le repère 38 correspondant. Selon cette forme de réalisation, chaque gorge 37 présentera une section droite en Vé dissymétrique présentant un côté supérieur horizontal situé dans le plan de coupe P lequel contient le repère 38 et un côté inférieur incliné. Cette disposition après découpe, laisse apparaître en extrémité supérieure du fût un évasement tronconique, se rétrécissant vers le bas dont la partie supérieure constitue le siège 30 de la balle 4. Le but de P évasement tronconique est de réaliser sous le siège un dégagement. De par ce dégagement, la balle ne sera en contact qu'avec le siège 30. Ainsi l'appui sera toujours isostatique et jamais hyperstatique. Le diamètre du siège est adapté au diamètre de la balle et doit être suffisant pour assurer un maintien correct de cette dernière sans constituer de gène à l'impact. En outre l'épaisseur du fût (épaisseur mesurée entre l'alésage interne du fût et la surface cylindrique externe de ce dernier) doit être suffisamment importante pour conférer au fût la résistance mécanique requise. Il serait possible de réaliser un fût sans gorge 37, le diamètre de l'alésage 36 serait alors le diamètre du siège 30. Mais une telle solution, pour ne pas diminuer l'épaisseur du fût conduirait à augmenter son diamètre externe et par voie de conséquence augmenter le risque d'être heurté par le club de golf lors du swing. Une telle augmentation de diamètre augmenterait aussi la quantité de matière nécessaire pour la réalisation du fût 3.

On comprend donc que la présence des dégagements sous les sièges 30 est une solution appropriée à la coexistence d'exigences techniques contradictoires à savoir un diamètre de siège 30 suffisamment important pour une bonne stabilité de balle, une épaisseur de fût suffisamment importante et un diamètre externe de fût réduit, compris dans des valeurs acceptables eu égard aux exigences techniques et économiques.

Selon une variante de réalisation, les gorges 37 sont formées dans le fût 3 depuis la face externe cylindrique de ce dernier et présentent chacune une section droite en Vé symétrique.

Dans cette forme de réalisation, chaque gorge 37 outre la formation d'une zone de dégagement de siège constitue un guide de découpe.

Le tee tel que décrit pourra intégrer dans le bossage 250 une centrale 5 de mesures et de calculs constituant tout ou partie de la masse de lestage 25.

Cette centrale de mesures et de calculs sera associée électriquement à des sondes de mesure du degré d'hygrométrie et de température de l'air, à deux capteurs de proximité installés à distance l'un de l'autre et aptes à détecter la proximité du club de golf en vue du calcul de la vitesse du swing par mesure du temps de passage du club face à ces deux capteurs. Elle pourra intégrer également une carte du parcours de golf et un récepteur du genre GPS pour indiquer sur la carte les points de positionnement du tee de golf. Ces différentes sondes, capteurs et récepteur seront disposés dans le bossage 250.

Elle intégrera un écran d'affichage du genre LCD sur lequel seront affichées les valeurs des paramètres mesurés et/ou calculés. Ces paramètres pourront être affichés sur un écran distant connecté par voie hertzienne à la centrale de mesures et de calcul.

La centrale intégrera également des touches de commande pour l'appel des différents programmes intégrés et de l'affichage des paramètres mesurés et/ou calculés et des coordonnées géographiques.

A l'aide des touches il sera possible d'enregistrer les paramètres de jeu du joueur principal (et de ses éventuels partenaires de compétition, deux à trois en général) sur un parcours donné et notamment les éléments suivants : par, coups reçus, score brut. La centrale sera apte à donner en temps réel par trou et en cumul, les résultats cumulés à chaque trou et finaux en score brut, et net, stroke stableford. Elle sera apte à enregistrer aussi, pour au moins le joueur principal, des données statistiques supplémentaires comme (nombre de fairways touchés, nombre de greens en régulation, nombre de puts), le programme correspondant donnant les résultats cumulés en fin de partie. Les données à enregistrer sont introduites en mémoire, manuellement par le joueur principal à l'aide des touches.

On a précédemment décrit un tee de golf dont le fût 3 est fixé de manière amovible à la semelle 2, mais en variante la semelle 2 et le fût 3 seront fixés l'un à l'autre de manière inséparable. De même on pourra prévoir que la semelle 2 et le fût 3 constituent tous deux un ensemble monobloc formé par une même séquence de moulage.

Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini par les revendications ci-après.