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Title:
HYDRAULIC TRANSMISSION DEVICE THAT CAN FORM A COMPACT HYDRAULIC STARTER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/164199
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a hydraulic transmission device (40) for a machine, comprising: a disconnectable radial piston (58) hydraulic motor (42) including a cam (46B) solidly connected to a casing (46), a cylinder block (48) and an internal fluid distributor (50), all disposed inside the casing (46); a hydraulic pump (44) comprising a drive member (90); and fluid exchange couplings. According to the invention, the casing and the distributor are mounted in such a way as to allow relative rotation in relation to a stationary support (54) about an axis (A) of rotation, and the cylinder block is secured to the support. The device is characterised in that the drive member (90) of the pump rotates together with the casing of the motor and in that the delivery port of the pump is connected to one of the aforementioned couplings.

Inventors:
HEREN JEAN (FR)
D HERSIGNERIE CYRILLE (FR)
DAVID SEBASTIEN (FR)
BALLE FREDERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/051130
Publication Date:
December 06, 2012
Filing Date:
May 22, 2012
Export Citation:
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Assignee:
POCLAIN HYDRAULICS IND (FR)
HEREN JEAN (FR)
D HERSIGNERIE CYRILLE (FR)
DAVID SEBASTIEN (FR)
BALLE FREDERIC (FR)
International Classes:
F02N7/08; B60K6/12; F02N7/00; F02N7/06; F03C1/047; F04B1/047; F04B17/05; F04C11/00
Domestic Patent References:
WO2008100953A12008-08-21
WO2006055978A12006-05-26
Foreign References:
GB1395901A1975-05-29
Other References:
See also references of EP 2715104A2
Attorney, Agent or Firm:
INTES, Didier et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (40, HO) de transmission hydraulique pour une machine comprenant :

- un moteur hydraulique (42) décrabotable à pistons (58) radiaux, comprenant une came (46B) solidaire d'un carter (46), un bloc-cylindres (48) et un distributeur interne (50) de fluide disposés dans le carter (46) ; et

- une pompe hydraulique (44) comportant un organe d'entraînement (90) ;

- une pluralité de raccords (70,72,74,274) d'échange de fluide ;

dans lequel le carter et le distributeur sont montés à rotation relative par rapport à un support fixe (54,154) autour d'un axe de rotation (A), alors que le bloc-cylindres est fixé sur ledit support ;

le dispositif se caractérisant en ce que l'organe d'entraînement (90) de la pompe est solidaire en rotation du carter du moteur, et en ce qu'un orifice de refoulement de la pompe est relié à un desdits raccords d'échange de fluide. 2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la pompe (44) et les raccords d'échange de fluide (70,72,74,274) sont situés du même côté du bloc-cylindres du moteur, par rapport à l'axe de rotation (A).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel par rapport à l'axe de rotation (A), le distributeur (50) est interposé entre les raccords d'échange et le bloc-cylindres (48), et/ou entre la pompe et le bloc- cylindres.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la pompe est au moins partiellement disposée à l'intérieur dudit support.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, comportant un arbre d'entraînement (92) solidaire en rotation de la came (46B) et apte à actionner la pompe (44), qui passe à l'intérieur du bloc-cylindres (48).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comportant un arbre d'entraînement (92) solidaire en rotation de la came (46B) et apte à actionner la pompe (44), qui est fixé au carter (46) et/ou qui est disposé au moins en partie à l'intérieur du support (54,154).

7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, dans lequel un passage d'alimentation (102) de la pompe (44) par lequel passe un fluide alimentant la pompe est formé entre l'arbre d'entraînement (92) et le support (54).

8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel un conduit d'alimentation (100) de la pompe est formé dans le support et relie un espace interne du carter audit passage d'alimentation (102).

9. Dispositif selon la revendication 8, comprenant un conduit d'apport de fluide (76',88) permettant d'injecter un fluide d'alimentation de la pompe dans ledit espace interne ; ledit espace interne étant en outre relié audit passage d'alimentation via un conduit d'alimentation permettant d'alimenter le passage d'alimentation en fluide ; dispositif dans lequel un orifice du conduit d'alimentation (100) dans l'espace interne du carter et un orifice du conduit d'apport (88) dans l'espace interne (52) sont disposés axialement de part et d'autre du bloc-cylindres. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel au moins un conduit (76) d'admission ou de refoulement de la pompe et/ou au moins un conduit (76,88) d'alimentation ou d'échappement du moteur passe à travers le support. 11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel le support comporte un alésage axial formé suivant l'axe de rotation du moteur, dans lequel le distributeur est disposé.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel l'échappement de fluide du bloc-cylindres se fait dans un espace interne (52) du carter (46).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le support comporte une partie en forme de bras dans laquelle passe au moins un conduit et qui s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le carter présente, pour permettre son accouplement avec un organe à entraîner, une bride, une gorge extérieure apte à recevoir une courroie, ou encore une denture pour une chaîne ou un engrenage.

15. Système de démarrage pour une machine à organe d'entraînement rotatif, notamment un moteur à combustion interne (110), comprenant un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 et ledit organe d'entraînement rotatif, le carter étant lié en rotation audit organe d'entraînement.

Description:
Dispositif de transmission hydraulique pouvant constituer un démarreur hydraulique compact

La présente invention concerne un dispositif de transmission hydraulique pour une machine comprenant :

- un moteur hydraulique décrabotable à pistons radiaux, comprenant une came solidaire d'un carter, un bloc-cylindres et un distributeur interne de fluide disposés dans le carter ;

- une pompe hydraulique comportant un organe d'entraînement ;

- une pluralité de raccords d'échange de fluide ;

dans lequel le carter et le distributeur sont montés à rotation relative par rapport à un support fixe autour d'un axe de rotation, alors que le bloc- cylindres est fixé sur ledit support.

Par support 'fixe', on désigne ici un support qui est une partie non tournante du dispositif. Ce support est par conséquent prévu pour être fixe par rapport à la machine. Il assure le maintien mécanique du bloc- cylindres, et plus généralement, du moteur hydraulique, sur la machine. De préférence, le bloc-cylindres est rigidement fixé sur le support.

Le carter est le carter du moteur hydraulique ; il abrite notamment le bloc-cylindres et le distributeur de fluide.

Les raccords d'échange de fluide sont des raccords par lesquels le dispositif échange du fluide avec d'autres composants hydrauliques. Ces raccords sont habituellement reliés, via des conduites d'alimentation et/ou d'échappement de fluide, par exemple à un réservoir ou à un accumulateur de fluide.

L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de transmission hydraulique du type précité, qui puisse être utilisé pour entraîner rapidement en rotation un organe de machine ou un outil dont l'entraînement est ensuite relayé par un autre moteur au-dessus d'un seuil de vitesse. Il s'agit en particulier d'une machine ou d'un outil ayant une grande inertie.

De tels dispositifs sont notamment utilisés pour servir de démarreur à des moteurs à combustion interne, par exemple des moteurs diesels.

Une solution connue pour réaliser un démarreur consiste à utiliser un moteur électrique alimenté par une batterie. Cependant, les démarreurs électriques et les batteries ne sont pas adaptés à un très grand nombre d'opérations de démarrage. Or aujourd'hui, afin d'économiser du carburant, on souhaite pouvoir arrêter un moteur thermique dès que l'on n'en a plus besoin, quitte à le faire redémarrer presque immédiatement après. Avec une telle utilisation, le nombre de démarrages que subit le moteur est très important : Aussi, le nombre de démarrages que doit assurer le démarreur excède largement le nombre de démarrages que peut assurer un démarreur électrique.

Une alternative connue consiste à utiliser un moteur hydraulique comme démarreur. Un tel moteur peut en effet constituer un démarreur efficace pour un moteur à combustion interne, particulièrement lorsque ce moteur à combustion interne sert à entraîner une charge ayant une inertie importante : En effet, le démarreur hydrostatique bénéficie d'une densité (volumique) de puissance très élevée, ce qui lui permet d'être moins volumineux qu'un démarreur électrique. L'utilisation d'un moteur hydrostatique pour réaliser un démarreur est intéressante également car il est robuste, et a une durée de vie élevée, lui permettant d'assurer un très grand nombre de démarrages.

Un moteur hydraulique peut notamment être utilisé comme démarreur pour un moteur à combustion interne comme par exemple celui d'un véhicule, en particulier du type véhicule de transport urbain, ayant une masse importante. Le moteur à combustion interne est alors utilisé, lorsque le couple qu'il doit fournir pour assurer le déplacement du véhicule est nul ou faible, pour assurer le remplissage en fluide sous pression d'un accumulateur au moyen d'une pompe. A l'arrêt ou au ralenti, le moteur à combustion interne est coupé ; grâce à l'accumulateur, le redémarrage du moteur à combustion interne est assuré par le moteur hydraulique, actionné par le fluide provenant de l'accumulateur.

Un mode de réalisation connu pour un démarreur hydraulique de moteur diesel est illustré par la figure 1. Sur cette figure, les valves, les moyens de contrôle, de commande, de sécurité, etc., sauf indication contraire, ne sont pas représentés.

La figure 1 présente un moteur diesel 10, pourvu d'un dispositif de transmission hydraulique 12 lui servant de démarreur.

Le dispositif 12 comporte un accumulateur 14 de fluide sous pression, une pompe 16, un moteur hydraulique 18, et un réservoir 20 de fluide sous pression atmosphérique. L'accumulateur 14 est relié par un conduit 22 au moteur hydraulique 18 pour, afin de démarrer le moteur 10, alimenter le moteur 18 en fluide sous pression. Lorsque le moteur 18 est ainsi alimenté, le fluide après avoir traversé le moteur 18 est dirigé vers le réservoir 20 via un conduit d'échappement 24. Le carter 26 du moteur 18 est monté dans l'extrémité du vilebrequin du moteur thermique 10. Le carter 26 est un carter tournant qui est l'organe de sortie du moteur 18. Ainsi, lorsque le moteur 18 est alimenté en fluide sous pression, le carter 26 se met à tourner et à son tour entraîne en rotation le vilebrequin du moteur 10, ce qui fait démarrer le moteur 10.

En outre, une courroie 28 qui passe dans des gorges extérieures formées respectivement sur le carter 30 de la pompe 16 et sur le carter 26 du moteur 18, lie en rotation la pompe 16 et le moteur 18. Pour cette raison, lorsque le vilebrequin du moteur 10 tourne, le carter 26 du moteur 18 et le carter 30 de la pompe 16 tournent également.

Par ailleurs, la pompe 16 est reliée par un conduit d'aspiration 32 au réservoir 20, et par un conduit de remplissage 34 à l'accumulateur 14.

Comme cela a été indiqué, pendant toutes les phases de fonctionnement du moteur 10, la pompe 16 est actionnée (c'est-à-dire que son carter 30 est entraîné en rotation). Aussi, lorsque le moteur 10 tourne, la pompe 16 pompe le fluide dans le réservoir 20 de manière à remplir l'accumulateur 14, via les conduits 32 et 34. L'arrêt du remplissage de l'accumulateur est piloté par une valve 36 interposée entre l'accumulateur 14 et les conduits 22 et 34.

Le fonctionnement du dispositif 12 est le suivant :

Lorsque le moteur 10 est arrêté, l'accumulateur 14 est en principe rempli.

Pour démarrer le moteur 10, on provoque la vidange de l'accumulateur 14 dans le réservoir 20 via le moteur 18. Le passage du fluide sous pression provenant de l'accumulateur actionne le moteur 18 ; le carter 26 du moteur 18 se met à tourner, ce qui fait tourner à son tour le vilebrequin du moteur 10 et provoque le démarrage du moteur 10. Le moteur 10 est alors en fonctionnement.

Pendant la phase de fonctionnement du moteur 10, via la courroie 28, le carter 26 du moteur 18 entraine le carter 30 de la pompe 16. La pompe 16 ainsi actionnée recharge alors en fluide sous pression l'accumulateur 14.

En général, le système de démarrage hydraulique 12 vient en complément d'un système de démarrage électrique.

Bien que le fonctionnement du dispositif hydraulique 12 soit satisfaisant, le dispositif 12 est relativement encombrant, ce qui rend son implantation difficile sur de nombreux équipements, notamment de nombreux moteurs tels que le moteur 10.

Plus généralement, les moteurs hydrauliques connus ainsi que les composants du circuit nécessaire pour les alimenter ne sont pas optimisés pour leur utilisation comme démarreurs pour des moteurs thermiques de véhicules ou d'autres machines. Les moteurs hydrauliques nécessitent en effet de nombreux tuyaux, l'installation d'une pompe de gavage, et l'entraînement de celle-ci par un arbre de sortie du moteur thermique ou via un entraînement électrique supplémentaire. Par suite, l'implantation d'un moteur hydraulique, et du circuit qui l'accompagne, comme démarreur d'un moteur thermique, s'avère être une opération compliquée.

Cependant, un exemple de démarreur hydraulique qui présente une certaine compacité est fourni par le document GB1395901.

Ce document divulgue un démarreur hydraulique associant un moteur hydraulique à pistons radiaux, associé à une pompe permettant de charger un accumulateur. Le moteur est du type à carter fixe, avec un arbre tournant sur lequel est fixé le bloc-cylindres. L'organe de sortie du moteur est une pièce de couplage fixée en bout de l'arbre du moteur. La présence de cette pièce induit un surcroît de longueur et une complexité additionnelle pour le démarreur hydraulique.

Lorsque la pression à l'intérieur de l'accumulateur devient faible, un dispositif de valve permet d'activer un embrayage hydraulique interposé entre l'arbre du moteur et l'organe d'entraînement de la pompe. L'arbre du moteur entraîne alors la pompe ; la rotation de celle-ci permet alors de recharger l'accumulateur.

Aussi, bien que le moteur soit placé au voisinage de la pompe, ce démarreur présente l'inconvénient d'une taille et d'une complexité importantes, à cause notamment de l'embrayage interposé entre le moteur et la pompe. L'objectif de l'invention est donc de proposer un dispositif de transmission hydraulique perfectionné, du type présenté en introduction, pouvant constituer un démarreur hydraulique relativement simple et présentant un encombrement réduit en étant couplé à un accumulateur et un réservoir de fluide.

Ce but est atteint dans un dispositif présenté en introduction, grâce au fait que l'organe d'entraînement de la pompe est solidaire en rotation du carter du moteur, et au fait qu'un orifice de refoulement de la pompe est relié à l'un des raccords du dispositif.

Du fait de cette dernière liaison, la pompe est apte à refouler du fluide sous pression via ledit raccord ; par suite, elle est apte à être reliée à un accumulateur pour assurer le remplissage de celui-ci en fluide sous pression.

Par ailleurs, la pompe est entraînée en rotation par le carter (directement ou indirectement) ; elle peut donc être agencée au voisinage immédiat du moteur et intégrée avec celui-ci.

De surcroît, comme le carter est tournant, il constitue - directement ou indirectement - l'organe de sortie du démarreur, ce qui rend inutile l'utilisation d'une pièce de couplage fixée en bout d'arbre de sortie du moteur, comme dans le mode de réalisation antérieur présenté précédemment.

Avantageusement, l'invention fournit un dispositif non seulement compact, mais aussi économique à produire, du fait de la longueur réduite des conduits de liaison entre la pompe et le moteur hydraulique, de la diminution du nombre de composants de liaison, et d'un nombre d'opération réduit pour son assemblage sur les moteurs, incluant une diminution du nombre de branchements hydrauliques à effectuer.

Dans la définition précédente, l'expression 'solidaire en rotation' signifie solidaire de manière permanente. Par conséquent, aucun embrayage n'est interposé entre la pompe et le moteur, et la pompe est entraînée en permanence dès lors que le moteur fonctionne. L'absence d'embrayage apporte une simplification considérable par rapport au mode de réalisation antérieur cité précédemment.

Dans le dispositif selon l'invention, la fixation du moteur sur le support peut se faire de différentes manières. Le support assure tout d'abord le maintien du bloc-cylindres. De plus, le carter et le distributeur doivent être agencés de manière à pouvoir tourner par rapport au bloc-cylindres. Enfin, le distributeur doit de plus être situé en regard du bloc-cylindres pour pouvoir assurer la distribution de fluide vers les cylindres du bloc-cylindres.

Compte-tenu de ces contraintes techniques, le support peut notamment être réalisé dans les deux modes de réalisation suivants :

Dans un premier mode de réalisation, le support comporte une portion de préférence sensiblement cylindrique autour de laquelle le distributeur est agencé.

Cette portion sensiblement cylindrique peut notamment avantageusement se prolonger à l'intérieur du bloc-cylindres pour permettre le maintien de celui-ci. Le support peut alors se présenter sous forme d'un arbre-support (en étant agencé essentiellement sous la forme d'un arbre), configuration qui présente l'avantage d'une très grande compacité. La portion sensiblement cylindrique peut adopter toute forme, globalement de révolution, suffisamment allongée pour permettre au distributeur et le cas échéant au bloc-cylindres d'être disposé autour de la portion sensiblement cylindrique. Cette portion peut ainsi par exemple être de forme globalement conique.

Dans ce mode de réalisation, le bloc-cylindres est maintenu par l'intérieur (dans le cas où le support forme un arbre passant à l'intérieur du bloc-cylindres) ou du moins au voisinage de son axe de rotation. Le distributeur est disposé autour du support. Ce mode de réalisation est extrêmement compact tout en assurant un maintien mécanique efficace du bloc-cylindres.

Dans un second mode de réalisation, le support et/ou le bloc- cylindres comporte un alésage axial formé suivant l'axe de rotation du moteur, dans lequel le distributeur est disposé. Le voisinage de l'axe de rotation du moteur, où se trouve le distributeur, est alors utilisé pour les échanges de fluide du moteur. Inversement, le volume situé radialement autour du distributeur est occupé par le support et/ou le bloc-cylindres pour assurer la fixation du bloc-cylindres sur le support. Le bloc-cylindres est donc fixé au support par sa périphérie externe. Ce mode de réalisation est avantageux si le moteur subit des efforts de flexion importants, tendant à désaligner le bloc-cylindres par rapport au support.

Le moteur hydraulique engendre un couple moteur (ou de freinage) qui doit être transmis à la machine sur laquelle le dispositif est fixé. Pour permettre la transmission de ce couple, avantageusement le support peut comporter une partie en forme de bras dans laquelle passe au moins un conduit et qui s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation. Du fait de sa forme, la partie en forme de bras du support est fixée à une partie fixe de la machine et sert ainsi de bras de liaison, empêchant toute rotation non désirée du dispositif par rapport à la machine.

Enfin, le dispositif selon l'invention peut être intégré dans un système de démarrage pour une machine à organe d'entraînement rotatif. Dans ce cas, le système de démarrage comprend un dispositif tel que défini précédemment et ledit organe d'entraînement, le carter étant lié en rotation avec celui-ci. De préférence, le carter peut être disposé dans une portion de l'organe d'entraînement rotatif. La machine à entraîner peut par exemple être un moteur à combustion interne, notamment un moteur diesel.

Dans le dispositif selon l'invention, la pompe peut être agencée par rapport au support de différentes manières.

Dans un mode de réalisation, un axe de rotation de l'organe d'entraînement de la pompe est confondu avec l'axe de rotation du moteur hydraulique. La transmission de mouvement entre le moteur hydraulique et la pompe peut être ainsi réalisée par des organes mécaniques simples, ces deux composants présentant des organes d'entraînement alignés suivant le même axe.

Dans un mode de réalisation, l'organe d'entraînement de la pompe est entraîné en rotation directement par le carter. Le carter du moteur peut alors être l'unique organe de sortie (par entraînement en rotation) du moteur hydraulique, avec la pompe d'une part, et avec d'autres composants de la machine dans lequel laquelle dispositif est intégré, d'autre part (comme par exemple, le vilebrequin du moteur diesel d'un véhicule). Dans un mode de réalisation, le dispositif comporte un arbre d'entraînement solidaire en rotation de la came et apte à actionner la pompe. Cet arbre d'entraînement peut passer à l'intérieur du bloc- cylindres, et/ou être fixé au carter, et/ou être disposé au moins en partie à l'intérieur du support.

Dans un mode de réalisation, l'organe d'entraînement de la pompe est entraîné en rotation par un arbre d'entraînement fixé au carter et disposé au moins en partie à l'intérieur du support.

Ces deux derniers modes de réalisation permettent notamment que l'organe d'entraînement de la pompe soit coaxial avec l'axe de rotation du moteur.

Dans un mode de réalisation, la pompe est au moins partiellement, et éventuellement entièrement, disposée à l'intérieur du support. Le dispositif est alors particulièrement compact.

L'agencement de la pompe - au moins partiellement - dans le support favorise l'intégration à l'intérieur-même du support de certains des conduits reliés à la pompe et/ou au moteur.

Dans un mode de réalisation, la pompe et les raccords d'échange de fluide du dispositif sont situés du même côté du bloc-cylindres du moteur, par rapport à l'axe de rotation. Cet agencement favorise la compacité du dispositif.

Dans un mode de réalisation, par rapport à l'axe de rotation, le distributeur est interposé entre les raccords d'échange de fluide et le bloc- cylindres.

Dans un mode de réalisation, le dispositif comporte un arbre d'entraînement solidaire en rotation de la came, et qui passe à l'intérieur du bloc-cylindres et est apte à actionner la pompe.

La liaison mécanique en rotation entre la came et l'arbre d'entraînement peut notamment être réalisée du côté opposé (par rapport au bloc-cylindres) au distributeur et/ou aux raccords d'échange du dispositif.

Le distributeur de fluide peut en outre présenter les caractéristiques suivantes, seules ou en combinaison :

- Il peut être rotatif ;

- Il peut présenter une face de distribution plane (notamment perpendiculaire à l'axe de rotation) ; - Il peut être disposé entre le bloc-cylindres et la pompe, au moins en termes de position par rapport à l'axe de rotation.

Dans un mode de réalisation, au moins un conduit d'admission ou de refoulement de la pompe et/ou au moins un conduit d'alimentation ou d'échappement du moteur passe à travers le support. Par exemple, un conduit d'alimentation de la pompe peut être formé dans le support et relier une chambre d'admission de la pompe à un raccord agencé sur une surface externe du support : Ainsi, l'alimentation de la pompe en fluide est réalisée de manière particulièrement simple et compacte.

Dans un mode de réalisation, un conduit d'échappement du moteur et un conduit d'alimentation de la pompe se rejoignent en un embranchement situé dans le support. Ainsi, avantageusement ces conduits sont agencés de manière compacte, et le dispositif peut comporter seulement trois orifices ou raccords externes. Dans un mode de réalisation, un conduit d'alimentation de la pompe et/ou d'échappement du moteur est formé dans l'arbre-support et relie un raccord agencé sur une surface externe de l'arbre-support avec un espace interne du carter. De préférence, ce conduit sert à la fois à l'alimentation de la pompe et à l'échappement du moteur, lorsque le fluide s'échappant du moteur est rejeté dans l'espace interne du carter.

Dans un mode de réalisation, le fluide aspiré par la pompe circule autour de l'organe d'entraînement de la pompe avant de pénétrer à l'intérieur de la pompe. Il assure ainsi la lubrification de l'organe d'entraînement de la pompe.

L'intégration de la pompe dans le support peut en particulier être réalisée de manière à permettre la lubrification du support grâce au fluide présent à l'intérieur du carter du moteur hydraulique. Dans ce but, dans le mode de réalisation cité précédemment et comportant un arbre d'entraînement pour l'entraînement de la pompe et disposé au moins en partie à l'intérieur du support, un passage d'alimentation de la pompe par lequel passe un fluide alimentant la pompe peut être formé entre l'arbre d'entraînement et le support. Le passage du fluide dans ce passage refroidit et lubrifie le support. Pour conduire le fluide dans le passage d'alimentation, un conduit d'alimentation de la pompe peut être formé dans le support et relier un espace interne du carter au passage d'alimentation. Dans un mode de réalisation, le dispositif peut alors comprendre un conduit d'apport de fluide permettant d'injecter un fluide d'alimentation de la pompe dans ledit espace interne ; ledit espace interne étant en outre relié audit passage d'alimentation via un conduit d'alimentation permettant d'alimenter le passage d'alimentation en fluide ; un orifice du conduit d'alimentation dans l'espace interne du carter et un orifice du conduit d'apport dans l'espace interne étant disposés axialement de part et d'autre du bloc-cylindres.

Le conduit d'apport de fluide peut par exemple relier un raccord agencé sur une surface externe du support à l'espace interne du carter. Ce conduit d'apport sert notamment à introduire dans l'espace interne le fluide alimentant la pompe (ou une partie de celui-ci). En disposant l'orifice du conduit d'alimentation dans l'espace interne du carter et l'orifice du conduit d'apport dans l'espace interne axialement de part et d'autre du bloc-cylindres, le fluide d'alimentation de la pompe, provenant du conduit d'apport de fluide, est conduit à balayer le bloc-cylindres (ou du moins de passer d'un côté à l'autre de celui-ci) pour venir alimenter la pompe. Ce balayage permet donc un refroidissement efficace du bloc-cylindres.

Par ailleurs, lorsque le moteur n'est amené à tourner que dans un seul sens, dans un mode de réalisation l'échappement de fluide du bloc- cylindres se fait dans un espace interne du carter. Cela permet un agencement de moteur particulièrement simple. L'alimentation du moteur peut également être réalisée très simplement : une gorge annulaire unique peut assurer l'alimentation en fluide du moteur. Cette gorge unique peut être formée sur une surface externe du support.

Pour intégrer la pompe dans le support, il est préférable de choisir la pompe la plus compacte possible. De préférence, on choisit une pompe dont une plus grande dimension transversale perpendiculairement à l'axe de rotation est inférieure au diamètre du bloc-cylindres, par exemple une pompe à engrenages. La pompe peut alors en général être disposée complètement à l'intérieur du support.

Comme cela a été indiqué précédemment, le dispositif de transmission selon l'invention peut notamment être utilisé pour entraîner en rotation un organe d'entraînement rotatif d'une machine. Dans ce but, dans un mode de réalisation, le carter présente, pour permettre son accouplement avec l'organe à entraîner, une bride, une gorge extérieure apte à recevoir une courroie de poulie, ou encore une denture pour une chaîne ou un engrenage. Dans un agencement particulièrement intéressant, le carter peut ainsi être directement fixé à une extrémité du vilebrequin d'un moteur à combustion interne.

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 déjà décrite est une vue schématique d'un moteur diesel équipé d'un dispositif hydraulique connu, servant de démarreur ;

- la figure 2 est une vue schématique d'un moteur équipé d'un dispositif hydraulique selon l'invention, servant de démarreur ;

- la figure 3 est une coupe axiale d'un dispositif hydraulique selon l'invention, dans un premier mode de réalisation ;

- la figure 4 est une coupe perpendiculairement à son axe du dispositif hydraulique de la figure 3 ;

- la figure 5 est une coupe axiale d'un dispositif hydraulique selon l'invention, dans un second mode de réalisation ;

- la figure 6 est une coupe perpendiculairement à son axe du dispositif hydraulique de la figure 5 ;

- la figure 7 est une coupe axiale d'un dispositif hydraulique selon l'invention, dans un troisième mode de réalisation ; et

- la figure 8 est une coupe perpendiculairement à son axe du dispositif hydraulique de la figure 7.

La figure 2 représente un moteur 110 équipé d'un dispositif hydraulique 40 selon l'invention. Le moteur 110 et le dispositif 40, sont, sauf mention contraire, identiques au moteur 10 et au dispositif 12 présentés précédemment. Les éléments identiques ou ayant une même fonction portent donc les mêmes références numériques dans les deux cas, et ne seront pas décrits à nouveau.

La mise en œuvre de l'invention dans le dispositif hydraulique 40 permet un agencement beaucoup plus compact, comme le montre la figure 2, que dans le mode de réalisation illustré par la figure 1. En effet, dans le mode de réalisation de la figure 2, le dispositif 40 comporte une pompe 44 ayant le même rôle que la pompe 16 ; cependant, la pompe 44 au lieu d'être une pompe externe reliée par poulie au moteur 18, est une pompe interne, intégrée au moteur hydraulique 42 (voir figures 3 et 4).

De plus, le raccordement du dispositif hydraulique 40 est simplifié, et avantageusement ne comporte que trois conduits :

- un conduit 124 reliant un raccord externe 70 du moteur 42 au réservoir 20 ;

- un conduit 22 reliant l'accumulateur 14 à un premier raccord 72 du moteur 42 ; et

- un conduit 23 reliant l'accumulateur 14 à un second raccord 74 du moteur 42.

Les conduits 22 et 23 sont reliés à l'accumulateur 14 par une valve 136.

Les figures 3 et 4 présentent de manière plus détaillée le dispositif 40, qui constitue un premier mode de réalisation de l'invention.

Le dispositif 40 comporte un moteur hydraulique 42 auquel est intégrée une pompe hydraulique 44.

Le moteur 42 est un moteur décrabotable à pistons radiaux. Il comprend :

- un carter 46 composé de trois parties, à savoir un couvercle 46A, une came ondulée 46B, et un carter de distribution 46C ;

- un bloc-cylindres 48 et un distributeur de fluide 50, disposés dans un espace interne 52 du carter 46 ;

- un support sous la forme d'un arbre-support 54, sur lequel est fixé rigidement le bloc-cylindres 48.

Le bloc-cylindres 48 présente des cylindres 56 dans lesquels coulissent des pistons 58. Ces pistons 58 sont agencés de manière à pouvoir transmettre une pression sur la surface intérieure de la came 46B.

De manière connue, les pressions exercées par les pistons 58 permettent au moteur 42 de développer un couple moteur. Ce couple moteur est transmis par le carter 46, qui agit en tant qu'organe de sortie du moteur 42, à l'équipement auquel le moteur 42 est attelé : Cet équipement est ici le vilebrequin du moteur à combustion interne 110.

Pour transmettre la transmission du couple généré par le moteur hydraulique 42 au moteur diesel 110, le moteur 42 présente une bride 60 formée sur une circonférence externe du carter de distribution 46C. La bride 60 est vissée sur le vilebrequin du moteur 110. Les composants intérieurs au moteur 42 sont agencés de la manière suivante :

Le distributeur 50 est lié rigidement au carter de distribution 46C par des moyens non représentés.

En termes de position axiale par rapport à l'axe de rotation A, le distributeur 50 est interposé entre les raccords d'échange de fluide 70, 72 et 74, et le bloc-cylindres 48. Cet agencement permet que le fluide d'alimentation du moteur soit directement transféré du raccord 72 au bloc- cylindres 48 par le distributeur 50 formant ainsi un circuit court. Il en va de même pour l'échappement de fluide via le distributeur 50 transférant le fluide dans le carter, permettant par suite une évacuation directe du fluide par le raccord 70.

Par ailleurs, la pompe 44 et les raccords d'échange de fluide 70, 72 et 74 sont situés du même côté du bloc-cylindres 48, par rapport à l'axe de rotation A. Cet agencement favorise la compacité du dispositif.

De plus, le distributeur de fluide 50 est rotatif et présente une face de distribution plane, perpendiculaire à l'axe de rotation 51. Il est disposé entre le bloc-cylindres 48 et la pompe 44.

Les pistons 58 sont des pistons décrabotables. Ils sont rappelés dans les cylindres 56 par des ressorts 62, lorsque la pression à l'intérieur des cylindres 56 est inférieure à celle régnant dans l'espace intérieur 52 et que l'écart entre les deux pressions excède une valeur prédéterminée, qui dépend des ressorts 62.

Le carter 46 est maintenu en position sur l'arbre-support 54 par des paliers à billes 64 et 66, disposés de part et d'autre du bloc-cylindres 48. Les paliers 64 et 66 maintiennent le carter 46 et le distributeur 50 de telle sorte qu'ils puissent tourner autour de l'axe A de l'arbre-support 54.

La pompe 44 est une pompe à engrenages compacte. De manière connue en soi, elle présente (fig.4) deux roues dentées 68A, 68B qui s'engrènent mutuellement et assurent le pompage du fluide traversant la pompe 44.

La plus grande dimension transversale D de la pompe 44, mesurée perpendiculairement à l'axe de rotation A est inférieure au diamètre du bloc-cylindres et même au rayon du bloc-cylindres, ce qui permet d'intégrer la pompe 44 sans difficultés particulières dans l'arbre-support 54. La pompe 44 est montée dans un alésage (une chambre) formé dans l'arbre-support 54. Elle est maintenue en position par son couvercle 45, qui est vissé sur la surface d'extrémité de l'arbre-support 54 par une vis 47.

Le couvercle 45 est en fait intégré dans le volume de l'arbre- support 54, de telle sorte que la pompe 44 est complètement intégrée dans l'arbre-support 54.

Elle est disposée à l'intérieur d'une première extrémité 54A de l'arbre-support, le bloc-cylindres 48 étant agencé autour de l'extrémité opposée 54B de l'arbre-support, et le distributeur 50 étant placé entre le bloc-cylindres 48 et la pompe 44. Cet agencement permet de placer la pompe 44 au plus près du distributeur 50 et ainsi, d'optimiser la circulation de fluide dans le dispositif 40.

La circulation de fluide dans le dispositif 40 va maintenant être détaillée.

Deux sous-ensembles principalement échangent du fluide : le moteur 42 et la pompe 44.

L'ensemble des échanges de fluide du dispositif 40 se fait via trois raccords 70, 72 et 74, formés dans la première extrémité 54A de l'arbre- support 54.

Pour l'admission et le refoulement de fluide de la pompe 44, deux conduits 76 et 78 sont formés dans l'extrémité 54A de l'arbre-support. Le conduit 76 d'admission de pompe relie le raccord 70 à la chambre d'admission 441 de la pompe 44. Le conduit 78 de refoulement de pompe relie la chambre de refoulement 440 de la pompe 44 au raccord 74.

Pour l'alimentation de fluide du moteur 42, un conduit 80 coudé d'alimentation est formé dans l'arbre-support 54. Ce conduit 80 relie le raccord 72 à une gorge annulaire 75, formée sur une circonférence externe de l'arbre-support 54, à l'intérieur du distributeur 50.

Le fonctionnement du moteur 42 est le suivant :

Le fluide alimentant le moteur 42, provenant de l'accumulateur 14 via le conduit 22, est injecté dans le dispositif 40 par le raccord 72. Via le conduit 80, il est injecté dans la gorge 75. Le distributeur 50 comporte de premiers conduits de distribution 82. Ceux-ci convoient le fluide de la gorge 75 jusqu'à des conduits de cylindre 84 formés dans le bloc-cylindres 48, par lesquels le fluide est injecté dans les cylindres 56. De manière connue en soi, le distributeur 50, qui est entraîné en rotation par le carter 46, alimente successivement les différents cylindres 56. Les pistons 58 sont tour à tour sollicités par la pression dans les cylindres 56 pour sortir des cylindres ; la pression qu'ils exercent sur la came 46B génère un couple moteur. Ainsi, l'injection de fluide sous pression en provenance de l'accumulateur 14 permet d'entraîner en rotation le carter 46, qui assure par suite via la bride 60 le démarrage du moteur 110.

Lors de la rentrée des pistons 58, le fluide est évacué des cylindres 56 par les conduits de cylindre 84 ; il est ainsi conduit via de seconds conduits de distribution 86 jusque dans l'espace interne 52 du carter 46.

Un conduit 88 passant dans l'arbre-support 54 relie l'espace interne du carter avec le conduit 76. Ce conduit 88 rejoint le conduit 76, qui sert à l'alimentation de la pompe, en un embranchement T situé dans l'arbre- support. Cet embranchement divise donc le conduit 76 en deux portions, à savoir une portion externe 76', reliant le raccord 70 à l'embranchement T, et une portion interne 76", reliant l'embranchement T à la chambre d'admission de la pompe 441 (fig.4).

Le conduit 88 permet ainsi l'échappement du fluide évacué par le moteur, depuis l'espace interne 52 jusqu'à l'extérieur de l'arbre-support, via la portion de conduit 76' et le raccord 70. Le fluide est dirigé depuis le raccord 70 via le conduit 124 jusque dans le réservoir 20.

Le fonctionnement de la pompe 44 est le suivant :

La pompe présente une pièce ou organe d'entraînement 90 qui permet son entraînement. Cette pièce 90 forme un arbre sur lequel est fixée la roue dentée 68A. La pompe est disposée dans l'arbre-support 54 de telle sorte que l'axe de la pièce 90 est confondu avec l'axe de rotation A du moteur.

Par ailleurs, le dispositif 40 comporte un arbre d'entraînement 92. Cet arbre 92 est solidaire en rotation de la came 46B, via le couvercle 46A. Pour ce faire, l'arbre 92 est fixé (vissé) dans le couvercle 46A du moteur 42. Naturellement, tout autre mode de fixation de l'arbre d'entraînement 92 sur le couvercle 46A peut être utilisé, comme par exemple un doigt d'entraînement aplati ayant la forme d'une lame de tournevis, etc. L'axe de l'arbre 92 est lui aussi confondu avec l'axe de rotation A du moteur. Un perçage cylindrique axial 94 est réalisé suivant l'axe A dans l'arbre-support 54 pour permettre le passage de l'arbre d'entraînement 92 et de la pièce d'entraînement 90. La pièce d'entraînement 90 est solidarisée en rotation avec l'arbre d'entraînement 92 au moyen d'un doigt d'entraînement 96. La pièce d'entraînement 90 de la pompe est donc entraînée en rotation par le carter 46, via l'arbre d'entraînement 92 et le doigt d'entraînement 96. Le doigt d'entraînement 96 permet notamment un déplacement axial limité, suivant l'axe A, entre l'arbre d'entraînement 92 et la pièce d'entraînement 90. Un tel déplacement peut être nécessaire en fonction des dilatations relatives de l'arbre 92 et de la pièce 90.

Avantageusement, l'arbre 92 permet de transmettre le mouvement imposé par le moteur à la came 46B à l'organe d'entraînement 90 de la pompe 44. Ce résultat est atteint grâce au fait que l'arbre, relié au couvercle 46A lui-même solidaire de la came 46B, relie ce couvercle à l'organe 90 d'entraînement de la pompe en passant par l'intérieur du bloc- cylindres 48.

La liaison mécanique en rotation entre la came et l'arbre est ainsi réalisée par le couvercle 46A, situé du côté opposé au distributeur 50 et aux raccords d'échange de fluide 70, 72 et 74.

La pompe 44 est supportée par deux paliers 98A et 98B, disposés axialement de part et d'autre des roues dentées 68A, 68B.

Lorsque la pompe est actionnée, sous l'effet de la rotation de l'engrenage formé par les roues 68A et 68B, le fluide est aspiré depuis le réservoir 20 via le conduit 124 et le conduit 76. Il est pompé par les roues dentées 68A et 68B et transféré de la chambre d'aspiration 441 à la chambre de refoulement 440. Il est ainsi refoulé sous pression dans le conduit 78, et de là rejoint l'accumulateur 14 via le conduit 23. La pompe assure ainsi le remplissage de l'accumulateur 14.

Les figures 5 et 6 présentent un dispositif 140 illustrant un second mode de réalisation de l'invention, très voisin du premier mode de réalisation illustré par les figures 3 et 4. La différence entre les premier et second modes de réalisation est le trajet du fluide d'alimentation de la pompe.

Le dispositif hydraulique 140 peut être utilisé comme démarreur hydraulique pour un moteur à combustion interne, comme dans le premier mode de réalisation. Son intégration dans un moteur est exactement identique que celle du dispositif 40 présenté par les figures 2 à 4.

Le second mode de réalisation, sauf mention contraire, peut être considéré comme identique au premier mode de réalisation. Les éléments identiques ou ayant une même fonction portent les mêmes références numériques dans les deux modes de réalisation.

Dans le second mode de réalisation, l'arbre-support 154 présente les différences suivantes avec l 'arbre-support du premier mode de réalisation :

Tout d'abord, concernant le conduit 76, seule la portion externe 76' de celui-ci est formée. Cette portion 76', en combinaison avec le conduit 88, forme une liaison entre le raccord 70 et l'espace interne 52 du carter 46. Inversement, dans ce second mode de réalisation la portion interne 76" du conduit 76 n'est pas formée. Il n'y a donc pas de communication directe entre le raccord 70 et la chambre d'admission 441 de la pompe 44.

C'est en effet via l'espace interne 52 que va transiter le fluide alimentant la pompe. Dans ce but, pour l'alimentation de la pompe, un conduit d'alimentation 100 est percé entre l'espace interne 52 et le perçage 94. Ce conduit d'alimentation 100 est formé au voisinage du couvercle 46A, et de préférence le plus près possible de celui-ci. Le conduit 100 permet le passage de fluide de l'espace interne 52 vers le perçage 94. A l'intérieur du perçage 94, un passage d'alimentation annulaire 102 est aménagé au moyen d'un jeu prévu entre l'arbre-support 154 d'une part, et l'arbre d'entraînement 92 et la pièce d'entraînement 90 d'autre part. Ce jeu est calculé de telle sorte que la section du passage d'alimentation 102 soit suffisante pour l'alimentation de la pompe.

De plus, un second passage d'alimentation 104 est aménagé à l'extrémité 154A de l'arbre support qui est du côté de la pompe 44. Ce second passage 104 relie l'espace annulaire 102 à la chambre d'aspiration 441 de la pompe 44, et permet au fluide de transiter de l'espace annulaire 102 jusqu'à la chambre 441, en contournant par l'extérieur (radialement) le palier 98B.

Dans ce mode de réalisation, le fonctionnement de la pompe est le suivant : Le fluide est aspiré par la pompe depuis sa chambre d'aspiration 441. Le fluide aspiré pénètre dans l'arbre-support 154 par le raccord 70, transite par les conduits 76' et 88, l'espace interne 52 du carter, le conduit 100, le passage d'alimentation 102, le second passage d'alimentation 104, pour rejoindre enfin la chambre d'aspiration 441. L'intérêt de ce trajet est que le fluide balaie l'espace interne 52 du carter, ainsi que l'espace annulaire 102 entre les passages 100 et 104. Ce faisant, il refroidit et lubrifie ces différents éléments, notamment toutes les faces externes du bloc 48, l'arbre d'entraînement 92 et la pièce d'entraînement 90. Dans ce but, le passage 100 est formé à l'extrémité 154B de l'arbre-support opposée à l'extrémité 154A qui contient la pompe 44 ; aussi, le fluide d'alimentation de la pompe parcourt le passage annulaire 102 sur presque toute la longueur de celui-ci, permettant ainsi une lubrification et un refroidissement optimisés de l'alésage 94.

Les autres aspects du fonctionnement du dispositif 140 des figures 5 et 6 sont identiques à ceux du dispositif 40 présenté dans le premier mode de réalisation. Dans le second mode de réalisation, on note donc que les conduits 88 et 76' transportent donc à la fois le fluide d'échappement du moteur, et le fluide d'alimentation de la pompe. Ces deux flux de fluide de sens contraire se compensent partiellement dans les conduits 88 et 76'.

Les figures 7 et 8 présentent un dispositif 240 illustrant un troisième mode de réalisation de l'invention, très voisin des deux premiers modes de réalisation illustrés par les figures 3 à 6. La spécificité du troisième mode de réalisation par rapport aux deux premiers modes de réalisation est l'agencement du support (254) et par suite, des conduits d'échange de fluide du dispositif. Malgré ces différentes, le fonctionnement du dispositif 240 est sensiblement identique à celui des dispositifs 40 et 140.

Le troisième mode de réalisation, sauf mention contraire, peut être considéré comme identique au premier mode de réalisation. Les éléments identiques ou ayant une même fonction portent les mêmes références numériques dans le premier, deuxième et troisième mode de réalisation. Cependant, certains éléments du troisième mode de réalisation qui font l'objet d'une description spécifique portent une référence numérique augmentée de 200 par rapport à l'élément ayant la même fonction dans le premier mode de réalisation.

Le dispositif 240 comporte un moteur hydraulique 242 auquel est intégrée une pompe hydraulique 244. Le moteur 242 est un moteur décrabotable à pistons radiaux qui comprend :

- un carter tournant 246 composé de trois parties 246A, 246B, et 246C fixées ensemble par des vis 243, le carter présentant un axe de rotation A ;

- un bloc-cylindres 248 et un distributeur de fluide 250 ; et

- un support 254.

Le support 254 formé en deux parties, à savoir avec une tête 256 qui ferme le moteur 242 sur un premier côté par rapport à l'axe A (à droite sur la figure 7), et une partie 258 en forme de bras de liaison, qui s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe A. L'extrémité du bras 258 peut être fixée sur une machine par des moyens non représentés, pour permettre au support 254 d'assurer le support mécanique du dispositif 240. En outre, dans le bras 258 passent deux conduits de fluide hydraulique 276 et 280, grâce à quoi le support 254 assure en plus une partie des échanges de fluide du moteur 242.

Le bloc-cylindres 248 du moteur 242 est fixé sur le support 254. Pour cela, il présente une projection tubulaire cylindrique 249, qui s'étend de manière concentrique autour de l'axe A sur le premier côté du bloc- cylindres. L'extrémité de cette projection 249 est fixée sur le support 254 par des moyens non représentés ; la projection 249 assure ainsi la fixation du bloc-cylindres sur le support 254.

La partie 246A du carter forme un couvercle qui ferme le moteur 242 sur le second côté du bloc-cylindres 248 (c'est-à-dire du côté gauche sur la figure 7). Cette partie 246A comporte un arbre central 247 qui s'étend suivant l'axe A en passant à travers un alésage 221 d'axe A formé dans le bloc-cylindres. L'extrémité de l'arbre 247 se trouve à l'intérieur de la projection 249 et assure le support du distributeur 250. Ce dernier est disposé à l'intérieur d'un alésage 275 d'axe A formé à l'intérieur de la projection tubulaire 249. Cet alésage 275 forme une gorge d'échange de fluide dont le rôle sera précisé plus loin.

Le carter 246 est maintenu par rapport au bloc-cylindres 248 par des paliers 264 et 266, qui maintiennent le carter 246 de telle sorte qu'ils puissent tourner autour de l'axe A. Le palier 264 est disposé dans l'alésage 221 entre le bloc-cylindres 248 et l'arbre 247, et le palier 266 est disposé entre la surface extérieure de la projection 249 et la surface intérieure de la partie de carter 246C.

La pompe 244 est agencée à l'intérieur de la tête 256 du support 254. Elle est identique à la pompe 44 présentée précédemment, hormis la forme de sa pièce d'entraînement 290. L'extrémité de la pièce d'entraînement 290 est agencée de manière à être solidaire en rotation de l'arbre 247, et donc du carter 246. La jonction entre l'arbre 247 et la pièce 290 est assurée par une pièce de jonction 291.

Les échanges de fluide du dispositif 240 se font de la manière suivante :

Le dispositif 240 comporte trois conduits d'échange de fluide, 276, 278 et 280.

Le premier conduit 278 est formé en partie dans la tête 256 du support 254 et en partie dans un couvercle de pompe 279. Ce couvercle 279 est fixé sur le premier côté de la tête 256, c'est-à-dire du côté opposé au bloc-cylindres 248. Lorsque la pompe 244 est en place dans la tête 256, le couvercle 279 sert à la bloquer à l'intérieur de la tête 256. Le conduit 278 relie la chambre de refoulement 2440 de la pompe 244 à un raccord externe 274 formé sur une surface externe du couvercle 279.

Les conduits 276 et 280 (fig.8), formés dans le support 254, permettent le raccordement du dispositif 240 respectivement aux conduits 124 et 22 représentés sur la figure 2 via des raccords du support 254 non représentés. Seul le conduit 280 (et non le conduit 276) apparaît sur la coupe de la figure 7. L'extrémité du conduit 280 qui est du côté du dispositif 240 débouche dans la gorge 275 citée précédemment.

D'autre part, l'extrémité du conduit 276 qui est du côté du dispositif 240 se divise en deux branches. La première branche est reliée à la chambre d'admission 2441 de la pompe 244. La deuxième branche débouche (de manière non représentée) dans un espace interne 252 aménagé entre le distributeur 250 et la tête 256, cet espace interne ayant une forme de révolution autour de l'axe A.

La gorge 275 et l'espace interne 252 jouent le même rôle dans le dispositif 240 que la gorge 75 et l'espace interne 52 dans le dispositif 40. Notamment, le distributeur 250 comporte de premiers et de seconds conduits de distribution 282 et 286 assurant la distribution de fluide dans les cylindres du bloc-cylindres, de manière analogue au conduits 82 et 86 respectivement.

Par suite, le fonctionnement du moteur 242 et de la pompe 244 est identique à celui du moteur 42 et de la pompe 44.

Enfin, le couple de sortie du moteur 242 n'est pas délivré, comme dans les modes de réalisation précédents, par l'intermédiaire d'une bride formée sur l'une des parties du carter.

Dans le dispositif 240, une pièce 223 formant poulie est fixée sur le carter de couvercle 246A. La surface externe de cette pièce comporte une gorge rainurée 225 adaptée pour entraîner une courroie. Avantageusement, différentes pièces analogues à la pièce 223 peuvent être montées de manière interchangeable sur le moteur 242, pour adapter facilement le moteur 242 et notamment la gorge d'entraînement de celui- ci au type de courroie (ou éventuellement de chaîne ou autre organe d'entraînement) que le moteur doit entraîner.