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Title:
IMPROVED INDIVIDUALLY PORTABLE AIR-TREATMENT UNIT HAVING A REMOVABLE AIR-TREATMENT ELEMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/275453
Kind Code:
A1
Abstract:
- The invention relates to an individually portable air-treatment unit (1), comprising a removable air-treatment element (2), a housing (5) provided with an internal recess in which the air-treatment element is removably arranged and an opening (7) for accessing the internal recess, and a closure member (11) mechanically connected to the air-treatment element and movable relative to the housing between: - a locked configuration in which the closure member is locked to the housing and seals the opening, and - an unlocked configuration in which a manual gripping area of the closure member is made more accessible than when the closure member is in the locked configuration in order to allow the air-treatment element to be extracted from the internal recess. - Individually portable air-treatment units.

Inventors:
DASSONVILLE YOHAN (FR)
CORLAY FLORENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051161
Publication Date:
January 05, 2023
Filing Date:
June 15, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A62B9/04; A62B7/10; A62B7/12; A62B23/02
Foreign References:
CN103446683A2013-12-18
US20140373846A12014-12-25
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil (1 ) de traitement d'air, individuellement portable sur soi par un utilisateur, comprenant un élément de traitement d'air (2) amovible, un boîtier (5) pourvu d'un logement interne (6) au sein duquel ledit élément de traitement d'air (2) est agencé de manière amovible et d'une ouverture (7) donnant accès audit logement interne (6), et un organe de fermeture (11) qui est relié mécaniquement à l'élément de traitement d'air (2) et qui est mobile par rapport au boîtier (5) entre :

- une configuration verrouillée dans laquelle l'organe de fermeture (11) est verrouillé au boîtier (5) et obture l'ouverture (7) donnant accès au logement interne (6) du boîtier (5), et

- une configuration déverrouillée dans laquelle au moins une zone de préhension manuelle de l'organe de fermeture (11) est rendue plus accessible que lorsque l'organe de fermeture (11) est en configuration verrouillée pour autoriser l'extraction de l'élément de traitement d'air (2) hors dudit logement interne (6).

2. Appareil (1) selon la revendication précédente, lequel est conçu et configuré de sorte que, dans ladite configuration verrouillée, ladite zone de préhension manuelle est inaccessible.

3. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boîtier (5) comprend une entrée d'air (8), qui est définie par l'ouverture (7) du boîtier (5) donnant accès audit logement interne (6), l'organe de fermeture (11) étant perméable à l'air.

4. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'organe de fermeture (11) est mobile à pivotement selon un axe de pivotement (C-C) par rapport au boîtier (5) entre ladite configuration verrouillée et ladite configuration déverrouillée.

5. Appareil (1) selon la revendication précédente, dans lequel l'axe de pivotement (C-C) de l'organe de fermeture (11) s'étend de manière transversale par rapport à l'organe de fermeture (11 ) de sorte à définir des première et deuxième parties (11 A, 11 B) de l'organe de fermeture (11) qui sont agencées de part et d'autre dudit axe de pivotement (C-C), le boîtier (5) comprenant une zone de butée (21), qui est agencée en regard et à distance la première partie (11 A) de l'organe de fermeture (11 ) lorsque l'organe de fermeture (11 ) est en configuration verrouillée, et contre laquelle la première partie (11A) de l'organe de fermeture (11) est destinée à venir en contact une fois que l'organe de fermeture (11 ) est en configuration déverrouillée.

6. Appareil (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel l'organe de fermeture (11 ) est mobile à translation par rapport au boîtier (5) entre ladite configuration verrouillée et ladite configuration déverrouillée.

7. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, lequel comprend un système de verrouillage temporaire de l'organe de fermeture (11 ) au boîtier (5) et un organe de commande manuelle pour commander manuellement le déverrouillage dudit système de verrouillage temporaire.

8. Appareil (1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit organe de commande manuelle est déporté de l'organe de fermeture (11 ).

9. Appareil (1 ) selon les revendications 5 et 7, dans lequel l'organe de commande manuelle comprend ladite première partie (11 A) de l'organe de fermeture (11 ), le système de verrouillage temporaire comprenant des moyens complémentaires de verrouillage réversible, par exemple des moyens complémentaires d'emboîtage élastique réversible (22A, 22B), qui sont respectivement portés par la deuxième partie (11 B) de l'organe de fermeture (11 ) et par le boîtier (5).

10. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, lequel constitue un appareil (1 ) de traitement d'air par filtration, ledit élément de traitement d'air (2) comprenant moins un filtre (4).

11. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, lequel comprend un châssis (17) qui porte ledit élément de traitement d'air (2) et qui est monté à coulissement au sein dudit logement interne (6), ledit châssis (17) étant solidarisé à l'organe de fermeture (11 ).

12. Appareil (1) selon la revendications 10 et 11 , dans lequel ledit châssis (17) forme un cadre support de filtre dans lequel ledit filtre (4) est agencé, de préférence de manière amovible.

13. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, dans lequel le châssis (17) et ledit logement interne (6) sont pourvus de moyens de retenue élastique (19A, 19B) qui coopèrent pour maintenir le châssis (17) en position dans le logement interne (6).

14. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, lequel constitue un appareil (1) de traitement d'air à ventilation assistée, comprenant au moins un ventilateur (24) agencé au sein dudit boîtier (5) pour générer un flux (F) d'air, et au moins une sortie de distribution d'air (3) configurée pour souffler ledit flux (F) d'air en direction des voies respiratoires de l'utilisateur.

15. Appareil (1) selon la revendication précédente, lequel comprend un corps principal (25) incluant :

- au moins un élément primaire (26) comprenant ladite sortie de distribution d'air (3), et

- au moins un élément secondaire (27), conçu et configuré pour maintenir le corps principal (25) de l'appareil (1 ) en place par rapport au corps de l'utilisateur, ledit élément primaire (26) et ledit élément secondaire (27) étant reliés entre eux par des moyens d'articulation (18) pour permettre au corps principal (25) d'évoluer entre une configuration repliée relative des éléments primaire (26) et secondaire (27) et une configuration déployée relative des éléments primaire (26) et secondaire (27), et inversement.

16. Appareil (1) selon la revendication précédente, dans lequel, dans ladite configuration déployée relative des éléments primaire (26) et secondaire (27), ledit corps principal (25) forme un corps sensiblement annulaire, ou au moins partiellement annulaire, portable autour du cou de l'utilisateur.

17. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications 15 et 16, dans lequel ledit corps principal (25) comprend ledit boîtier (5), l'élément primaire (26) du corps principal (25) comprenant préférentiellement ledit boîtier (5).

18. Appareil (1) selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, dans lequel l'élément primaire (26) forme un élément avant du corps principal (25) de l'appareil (1), l'élément secondaire (27) formant un élément arrière dudit corps principal (25).

Description:
APPAREIL DE TRAITEMENT D’AIR INDIVIDUELLEMENT PORTABLE AMELIORE A ELEMENT DE TRAITEMENT D’AIR AMOVIBLE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils et dispositifs de traitement d’air. L’invention concerne plus particulièrement un appareil de traitement d’air, en particulier par filtration, individuellement portable sur soi par un utilisateur.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Dans le domaine des équipements de protection respiratoire, on connaît déjà des appareils ou dispositifs de traitement d’air par filtration, qui procèdent par épuration de l'air ambiant pollué par l'intermédiaire d'un filtre. Ces équipements de protection respiratoire sont généralement composés d'une pièce faciale enveloppant de manière plus ou moins large les voies respiratoires (nez et bouche) et comprenant un filtre adapté. Ils sont prévus pour assurer une protection respiratoire de leurs utilisateurs, en limitant l’inhalation par ces derniers de polluants respiratoires, de particules fines et autres substances aux effets sanitaires potentiellement délétères présentes dans l’air environnant. Le filtre a généralement une durée d’utilisation limitée, au-delà de laquelle le bon fonctionnement de l’équipement et / ou la protection respiratoire apportée par ce dernier sont susceptibles d’être remises en cause.

Ces appareils ou dispositifs de traitement d’air par filtration connus sont généralement passifs, dits « à ventilation libre », dans la mesure où le passage de l'air au travers du filtre est assuré uniquement du fait des échanges respiratoires de l’utilisateur. Prévus pour être agencés en contact avec la face de l’utilisateur, ces dispositifs passifs de traitement d’air par filtration, ou masques filtrants passifs, peuvent se présenter sous la forme d’un demi-masque, qui est prévu pour recouvrir uniquement la partie inférieure du visage, et en particulier la bouche et le nez, de l’utilisateur. Dans certains cas, le filtre fait partie intégrante du demi-masque et n’est pas prévu pour être remplacé une fois la durée d’utilisation maximale préconisée expirée. Le demi-masque comprend alors une pièce faciale dont la majeure partie de sa surface est pourvue de propriétés de filtration d’air. Le demi-masque est alors généralement destiné à être jeté après utilisation (demi- masque jetable) ou, dans certains cas, à être nettoyé avant réutilisation (demi-masque lavable, réutilisable). Le caractère jetable du demi-masque pose toutefois problème, tant sur le plan économique que sur le plan environnemental, puisque l’ensemble du demi- masque doit être systématiquement jeté. S’agissant des demi-masques lavables, ces derniers, outre qu’ils sont généralement bien plus coûteux que les demi-masques jetables, présentent l’inconvénient de devoir être nettoyés dans leur intégralité, ce qui en limite la disponibilité en pratique. Cela pose ici aussi un problème sur le plan économique, puisque l’utilisateur doit donc disposer en permanence de suffisamment de demi- masques propres le temps que les demi-masques utilisés aient pu être nettoyés, que sur le plan environnemental du fait de la quantité d’énergie et d’eau nécessaire au nettoyage des demi-masques. Dans d’autres cas, le filtre est inclus dans une cartouche filtrante jetable montée amovible en saillie d’une face externe d’un corps de demi-masque réutilisable. Très peu esthétique, bien plus complexe et moins pratique à utiliser et à entretenir que les demi-masques jetables ou lavables susvisés, ce type de demi-masque est généralement spécifiquement dédié à une protection d’utilisateurs dans un contexte professionnel, par exemple pour la protection individuelle d’ouvriers et techniciens, de pompiers, de militaires, etc. Par ailleurs, il existe un risque non négligeable d’endommagement du filtre, du fait de l’agencement de ce dernier en saillie.

Alternativement, les masques filtrants passifs connus peuvent se présenter sous la forme d’un masque facial intégral, qui est destiné à recouvrir notamment le nez, la bouche, le menton, les yeux de l’utilisateur. Dans ce cas, le filtre est là-aussi généralement inclus dans une cartouche filtrante jetable montée amovible en saillie d’une face externe d’un corps de masque intégral réutilisable. Bien qu’en général particulièrement efficace en matière de protection, ces masques filtrants faciaux intégraux sont fortement obstructifs, et donc peu confortables à utiliser. Ils sont très peu esthétiques, et leur utilisation et leur entretien sont complexes. Il existe là encore un risque non négligeable d’endommagement du filtre, du fait de l’agencement en saillie de ce dernier. De tels masques filtrant faciaux intégraux sont ainsi habituellement exclusivement dédiés à une utilisation dans un contexte professionnel, par des personnes spécifiquement formées à cet effet.

EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à l’invention visent par conséquent à apporter une réponse aux problématiques susvisées, en proposant en particulier un nouvel appareil de traitement d’air, individuellement portable par un utilisateur, qui est réutilisable, robuste et esthétique, et dont l’entretien est particulièrement aisé, en particulier pour un utilisateur peu habitué à l’utilisation d’appareils de traitement d’air.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement dont l’entretien est particulièrement rapide et intuitif.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement dont l’utilisation et l’entretien sont particulièrement sûrs et peu salissants.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement d’air qui permet un traitement de l’air efficace.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement d’air qui est particulièrement ergonomique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement d’air dont le port est particulièrement agréable et peu obstructif pour l’utilisateur.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement d’air qui, tout en délivrant de l’air traité à l’utilisateur, facilite la respiration de ce dernier.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement d’air qui est de construction particulièrement simple et compacte.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de traitement d’air qui peut être facilement transporté ou rangé après utilisation.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de traitement d’air, individuellement portable sur soi par un utilisateur, comprenant un élément de traitement d’air amovible, un boîtier pourvu d’un logement interne au sein duquel ledit élément de traitement d’air est agencé de manière amovible et d’une ouverture donnant accès audit logement interne, et un organe de fermeture qui est relié mécaniquement à l’élément de traitement d’air et qui est mobile par rapport au boîtier entre :

- une configuration verrouillée dans laquelle l’organe de fermeture est verrouillé au boîtier et obture l’ouverture donnant accès au logement interne du boîtier, et

- une configuration déverrouillée dans laquelle au moins une zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture est rendue plus accessible que lorsque l’organe de fermeture est en configuration verrouillée pour autoriser l’extraction de l’élément de traitement d’air hors dudit logement interne.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détail à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux figures annexées, données uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquelles :

- la figure 1 illustre, selon une vue schématique de face, un mode de réalisation préférentiel d’un appareil de traitement d’air conforme à l’invention, lequel appareil est illustré porté par un utilisateur humain. L’appareil constitue, dans ce mode de réalisation particulier, un appareil de filtration d’air à ventilation assistée. L’appareil comprend un corps principal qui forme ici un corps sensiblement annulaire portable autour du cou de l’utilisateur. Le corps principal de l’appareil comprend un élément primaire avant, qui comprend le boîtier au sein duquel l’élément de traitement d’air amovible est agencé, et qui est relié à deux éléments secondaires arrières qui maintiennent le corps principal autour du cou de l’utilisateur. L’ouverture du boîtier définit ici une entrée d’air de l’appareil. L’organe de fermeture, qui dans ce mode de réalisation est monté mobile à pivotement par rapport au boîtier, est illustré en configuration verrouillée au boîtier ;

- la figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, l’appareil de la figure 1 porté par un utilisateur humain autour de son cou. La circulation de l’air est représentée par des flèches ;

- la figure 3 illustre, selon une vue schématique de dessus, l’appareil des figures 1 et 2, dont le corps principal est en configuration repliée ;

- la figure 4 illustre, selon une vue schématique latérale (gauche), l’appareil des figures 1 à 3, l’organe de fermeture étant en configuration verrouillée au boîtier ;

- la figure 5 illustre, selon une vue schématique latérale (gauche) en coupe sagittale l-l (cf. figure 3), l’appareil des figures 1 à 4, dont l’organe de fermeture est en configuration verrouillée ;

- la figure 6 illustre, selon une vue schématique de dessus en coupe transverse ll-ll (cf. figure 4), l’appareil des figures 1 à 5, dont l’organe de fermeture est en configuration verrouillée ; - la figure 7 illustre, selon une vue schématique latérale (gauche), l’appareil des figures 1 à 6, dont l’organe de fermeture est en configuration déverrouillée ;

- la figure 8 illustre, selon une vue schématique latérale (gauche) en coupe sagittale l-l, l’appareil des figures 1 à 7, dont l’organe de fermeture est en configuration déverrouillée ;

- la figure 9 illustre, selon une vue schématique latérale (gauche) en coupe sagittale l-l, l’appareil des figures 1 à 8, dont un sous-ensemble amovible comprenant l’organe de fermeture, un châssis formant un cadre support de filtre relié à pivotement à l’organe de fermeture et l’élément de traitement d’air comprenant un filtre porté par le châssis, est séparé du boîtier lors de l’extraction de l’élément de traitement d’air ;

- la figure 10 illustre, selon une vue latérale (gauche) en perspective, l’appareil de la figure 9. L’élément de traitement d’air comprenant un filtre est illustré séparé du châssis formant un cadre support de filtre ;

- la figure 11 illustre, selon une vue de face, l’appareil des figures 1 à 10 après que l’organe de fermeture, le châssis et l’élément de traitement ont été extraits du boîtier ;

- la figure 12 illustre, selon une vue éclatée en perspective, l’appareil des figures 1 à 11 ;

- la figure 13 illustre, selon une vue de face, un autre mode de réalisation préférentiel d’un appareil de traitement d’air conforme à l’invention. L’appareil constitue, dans ce mode de réalisation particulier, un appareil de filtration d’air à ventilation assistée. L’appareil comprend un corps principal qui forme ici un corps sensiblement annulaire portable autour du cou de l’utilisateur. Le corps principal de l’appareil comprend un élément primaire avant, qui comprend le boîtier au sein duquel l’élément de traitement d’air amovible est agencé, et qui est relié à deux éléments secondaires arrières qui maintiennent le corps principal autour du cou de l’utilisateur. L’ouverture du boîtier définit ici une entrée d’air de l’appareil. L’organe de fermeture, qui dans ce mode de réalisation est monté mobile à translation par rapport au boîtier, est illustré en configuration verrouillée au boîtier ;

- la figure 14 illustre, selon une vue latérale (gauche), l’appareil de la figure 13, dont l’organe de fermeture est en configuration verrouillée ; - la figure 15 illustre, selon une vue latérale (gauche), l’appareil des figures 13 et 14 dont l’organe de fermeture est en configuration déverrouillée ;

- la figure 16 illustre, selon une vue latérale (gauche) en perspective, l’appareil des figures 13 à 15 dont l’élément de filtration d’air, porté par un châssis solidarisé à l’organe de fermeture, est partiellement extrait du boîtier.

MANIERES DE REALISER L’INVENTION

L’invention concerne un appareil 1 de traitement d’air, individuellement portable sur soi par un utilisateur. Il s’agit donc avantageusement d’un équipement de protection respiratoire - ou à tout le moins d’un équipement destiné à contribuer à la préservation de la santé respiratoire - qui est conçu et configuré pour être porté sur lui par un utilisateur, humain ou animal, et pour délivrer à cet utilisateur de l’air traité à partir d’air ambiant environnant, en particulier dans un contexte de pollution atmosphérique ou encore de pandémie / épidémie microbienne. Il s'agit avantageusement d’un appareil 1 destiné à une utilisation dans un cadre domestique ou dans le cadre de l’exercice d’une activité professionnelle, par un utilisateur ou une utilisatrice qui est dépourvu(e) de compétences et connaissances particulières en matière de protection de la santé respiratoire.

L’appareil 1 selon l’invention, dont deux modes de réalisation préférentiels non limitatifs sont illustrés pour exemple aux figures, comprend typiquement une entrée d’air pour prélever de l’air ambiant environnant, un élément de traitement d’air 2 pour traiter l’air ambiant prélevé, et une sortie de distribution d’air 3 par l’intermédiaire de laquelle l’air ambiant prélevé puis traité par l’élément de traitement d’air 2 peut être délivré à l’utilisateur.

Conformément à l’invention, ledit élément de traitement d’air 2 est amovible, c’est-à-dire conçu et configuré pour pouvoir être séparé du reste de l’appareil 1 . Le caractère amovible de l’élément de traitement d’air 2 permet ainsi d’en assurer une maintenance aisée (nettoyage, réparation, réglage, etc.) et / ou un remplacement, de sorte que le reste de l’appareil 1 est avantageusement réutilisable par l’utilisateur.

De préférence, l’appareil 1 constitue un appareil de traitement d’air par filtration, c’est-à- dire un appareil 1 de filtration d’air. L’élément de traitement d’air 2 constitue donc préférentiellement un élément de filtration d’air. En d’autres termes, l’appareil 1 est donc préférentiellement conçu et configuré pour délivrer à l’utilisateur de l’air filtré, à partir d’air ambiant. A ce titre, l’élément de traitement d’air 2 comprend avantageusement au moins un filtre 4. Un tel élément de filtration d’air a pour fonction de séparer de l’air ambiant environnant, et de retenir ou détruire, une ou plusieurs substances ou particules indésirable(s) présente(s) en suspension, solide(s) ou en aérosol(s) dans l’air ambiant environnant, de sorte que l’air délivré par l’appareil 1 à l’utilisateur est appauvri, de préférence significativement, en substances ou particules indésirables initialement présentes dans l’air ambiant environnant. A titre de particules solides, on peut citer les poussières, les fumées, les polluants solides atmosphériques. Le terme « aérosol » renvoie ici préférentiellement ensemble de fines particules, solides ou liquides, d'une substance ou d'un mélange de substances, en suspension dans un milieu gazeux, et qui ont généralement une vitesse de chute négligeable, inférieure à 0,25 m/s). Dans l'air ambiant, en conditions normales, cela correspond typiquement à des particules de dimensions inférieures à 100 pm. Cette définition recouvre les aérosols contenant des particules d'origine microbienne (virus, bactéries, champignons, etc.), animale ou encore végétale (pollens, allergènes, etc.), appelés également bioaérosols. L’élément de filtration d’air est conçu et configuré, typiquement en termes de choix de filtre(s), en fonction du niveau de performance de filtration recherché pour une ou plusieurs substances à filtrer. De préférence, l’élément de filtration d’air de l’appareil 1 est conçu et configuré pour retenir les aérosols. Il comprend avantageusement à ce titre un ou plusieurs filtre(s) à air, en particulier un ou plusieurs filtre(s) de classe P1 et / ou de classe P2, tels que définis notamment dans les normes françaises NF EN 143:2000 et NF EN 143/A1 :2006, et qui arrêtent au moins 80 % des aérosols (classe P1 ) ou au moins 94 % des aérosols (classe P2). De préférence, il s’agit de filtre(s) HEPA (i.e. filtre(s) dit(s) « à Particules Aériennes à Haute Efficacité »). La dénomination HEPA s'applique à tout dispositif capable de filtrer, en un passage, au moins 99,97 % des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3 pm. L’élément de filtration d’air peut éventuellement comprendre plusieurs filtres identiques ou différents, comme par exemple un filtre à charbon actif agencé en amont d’un filtre HEPA, ou encore deux filtres HEPA agencés l’un derrière l’autre. D’autres filtres encore peuvent être envisagés, selon la nature des particules ou substances à filtrer, et selon le niveau de performance de filtration correspondant attendu, tels que par exemple des filtres à base de polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou de céramique. De préférence, le filtre 4 de l’élément de traitement d’air 2 a une forme de parallélépipède, par exemple une forme générale de parallélépipède rectangle (pavé droit), ce qui permet d’optimiser la surface de contact du filtre 4 avec l’air à traiter et de minimiser les pertes de charge aéraulique induites par le filtre 4, en comparaison avec un filtre de forme générale cylindrique à base circulaire en particulier. En outre, un tel filtre 4 de forme parallélépipédique est généralement moins complexe à fabriquer, et donc moins coûteux. Le coût d’utilisation de l’appareil 1 est donc avantageusement réduit pour l’utilisateur lorsque le filtre 4 est de forme parallélépipédique et non cylindrique à base circulaire.

L’invention n’est toutefois pas limitée à un appareil 1 de traitement d’air par filtration. En effet, quoique de manière plus complexe et plus coûteuse à mettre en œuvre, l’appareil 1 de traitement d’air pourrait être conçu et configuré pour traiter de l’air autrement que par filtration, et par exemple par ionisation ou encore à l’aide de lumière ultraviolette (UV) afin de le purifier. Alternativement encore, l’appareil 1 de traitement d’air pourrait être conçu et configuré pour traiter de l’air non pas afin de le purifier, c’est-à-dire de le débarrasser de substances indésirables, mais pour en améliorer d’autres caractéristiques pour le confort et / ou la préservation de la santé respiratoire de l’utilisateur. Par exemple, l’appareil 1 de traitement d’air pourrait être conçu et configuré pour humidifier ou assécher de l’air, pour refroidir ou réchauffer de l’air, ou encore pour parfumer de l’air, en amont de sa délivrance de sa délivrance à l’utilisateur. Dans ces différents cas, l’élément de traitement d’air 2 pourrait là aussi comprendre ou constituer un élément nécessitant d’être extrait de l’appareil 1 par l’utilisateur en vue de sa maintenance régulière (réparation, nettoyage, réglage, etc.) et / ou de son remplacement. Eventuellement, qu’elle qu’en soit la nature, l’élément de traitement d’air 2 pourrait ne constituer qu’une partie amovible d’un système de traitement d’air non intégralement amovible que pourrait comprendre l’appareil 1 .

Comme illustré aux figures, l’appareil 1 selon l’invention comprend un boîtier 5 pourvu d’un logement interne 6 au sein duquel l’élément de traitement d’air 2 est agencé de manière amovible. Avantageusement, ledit boîtier 5 est inamovible, c’est-à-dire qu’il n’est pas conçu et configuré, en tant que tel, pour être séparé du reste de l’appareil 1. Le boîtier 5 est pourvu d’une ouverture 7 qui donne accès audit logement interne 6, depuis l’extérieur du boîtier 5, et qui est donc conformée et dimensionnée de manière que l’élément de traitement d’air 2 amovible puisse être extrait hors du (et inversement inséré dans le) logement interne 6 par l’intermédiaire de ladite ouverture 7. Typiquement, le logement interne 6 s’étend en profondeur, de ladite ouverture 7 en direction de l’intérieur du boîtier 5, selon une direction d’extension moyenne A-A’. Le boîtier 5 comprend avantageusement une entrée d’air 8, qui constitue plus généralement l’entrée d’air de l’appareil 1 , par l’intermédiaire de laquelle de l’air ambiant de l’environnement externe au boîtier 5 pénètre dans le boîtier 5 afin d’être traité par l’élément de traitement d’air 2, et une sortie d’air 9 par l’intermédiaire de laquelle l’air ainsi traité sort du boîtier 5 en vue de sa délivrance à l’utilisateur. L’élément de traitement d’air 2 est ainsi avantageusement agencé entre l’entrée d’air 8 et la sortie d’air 9 du boîtier 5, typiquement au sein d’un conduit aéraulique (ou circuit aéraulique) interne au boîtier 5 qui relie l’entrée d’air 8 à la sortie d’air 9 du boîtier 5, de sorte que l’air entrant dans le boîtier 5 par l’entrée d’air 8 est amené jusqu’à l’élément de traitement de l’air 2 pour être traité, de préférence filtré, par ce dernier, avant de sortir du boîtier 5 par l’intermédiaire de la sortie d’air 9 de ce dernier. Ladite sortie d’air 9 est elle-même en communication aéraulique avec la sortie de distribution d’air 3 de l’appareil 1 , ou éventuellement confondue avec celle-ci, afin de distribuer à l’utilisateur l’air ainsi traité. Avantageusement, comme dans les modes de réalisation illustrés en exemple aux figures, l’entrée d’air 8 du boîtier 5 est confondue avec l’entrée d’air de l’appareil 1 , c’est-à-dire que l’entrée d’air 8 du boîtier 5 forme, en tant que telle, l’entrée d’air de l’appareil 1 , ce qui simplifie la conception aéraulique de l’appareil 1. Le boîtier 5 présente une surface externe 10, qui définit avantageusement une forme et un contour visibles du boîtier 5 et, plus généralement, une enveloppe (géométrique) externe moyenne dudit boîtier 5. Avantageusement, le boîtier 5 comprend un seul et unique logement interne 6 au sein duquel est agencé un élément de traitement d’air 2 amovible, tel que décrits ci-dessus, de sorte notamment à simplifier la conception de l’appareil 1 , à conserver une masse et encombrement relativement limités, mais également à réduire le coût et le temps d’entretien de l’appareil 1 .

L’appareil 1 comprend par ailleurs un organe de fermeture 11 mobile, qui est conçu et configuré pour obturer (de manière étanche à l’air ou non, comme on le verra dans ce qui suit) l’ouverture 7 d’accès au logement interne 6 du boîtier 5, et donc empêcher ainsi un accès direct à l’élément de traitement d’air 2 lorsque ce dernier est agencé dans ledit logement interne 6. L’organe de fermeture 11 présente avantageusement une face avant 12 qui définit une surface avant de l’organe de fermeture 11 , et une face arrière 13 opposée, qui définit respectivement une surface arrière de l’organe de fermeture 11. Avantageusement, lorsque l’organe de fermeture 11 est assemblé au boîtier 5 et obture l’ouverture 7 d’accès au logement interne 6 du boîtier 5, l’organe de fermeture 11 constitue une pièce de capot du boîtier s de l’appareil 1 , qui est visible en permanence, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures. La surface avant de la face avant 12 de l’organe de fermeture 11 définit donc avantageusement au moins une portion d’une surface externe visible de l’appareil 1 . L’organe de fermeture 11 est donc, en tant que tel, visible et immédiatement accessible à l’utilisateur. Réciproquement, la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 est donc avantageusement orientée en regard de l’ouverture 7 d’accès au logement interne 6 du boîtier 5. L’organe de fermeture 11 et le boîtier 5 définissent ainsi avantageusement ensemble une trappe d’accès au logement interne 6 contenant l’élément de traitement d’air 2 amovible. De préférence, l’organe de fermeture 11 est rigide et non déformable élastiquement, en particulier à la main par l’utilisateur et en usage normal de l’appareil 1 , de manière notamment à protéger l’élément de traitement d’air 2 contre d’éventuels chocs extérieurs. Par exemple, l’organe de fermeture 11 peut être en matière plastique rigide, non-élastique.

Conformément à l’invention, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que l’organe de fermeture 11 est mobile par rapport au boîtier 5 entre

- une configuration verrouillée, dans laquelle l’organe de fermeture 11 est verrouillé au boîtier 5 et obture l’ouverture 7 donnant accès au logement interne 6 du boîtier 5 au sein duquel est agencé l’élément de traitement d’air 2 (figures 1 à 6, 13 et 14), et

- une configuration déverrouillée, dans laquelle l’organe de fermeture 11 n’est donc plus verrouillé au boîtier 5, de sorte à autoriser un déplacement de l’organe de fermeture 11 , par l’utilisateur, à distance de l’ouverture 7 du boîtier 5, pour libérer ainsi l’accès au logement interne 6 de ce dernier (figures 7, 8 et 15).

L’appareil 1 comprend donc avantageusement un système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 au boîtier 5, qui est conçu et configuré pour verrouiller l’organe de fermeture 11 au boîtier 5, c’est-à-dire pour maintenir l’organe de fermeture 11 en position d’obturation de l’ouverture 7 du boîtier 5 (configuration verrouillée). Ainsi, lorsque l’organe de fermeture 11 est verrouillé au boîtier 5, l’organe de fermeture 11 ne peut donc pas être écarté de l’ouverture 7 du boîtier 5, et l’élément de traitement d’air 2 ne peut donc être extrait du logement interne 6 du boîtier 5. Inversement, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée, l’organe de fermeture 11 peut donc être écarté de l’ouverture 7 au boîtier 5, et l’élément de traitement d’air 2 peut donc être extrait du logement interne 6 du boîtier 5. On entend bien évidemment ici par « verrouillage temporaire », un verrouillage qui est réversible, non définitif, de l’organe de fermeture 11 au boîtier 5. Le système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 au boîtier 5 est donc, en d’autres termes, conçu et configuré pour verrouiller de manière réversible l’organe de fermeture 11 au boîtier 5, de manière que ledit l’organe de fermeture 11 peut donc passer de manière réversible de ladite configuration verrouillée à ladite configuration déverrouillée, et inversement.

Conformément à l’invention, l’organe de fermeture 11 est relié mécaniquement, c’est-à- dire fixé (directement ou indirectement), à l’élément de traitement d’air 2, au moins de manière temporaire et au moins lorsque l’élément de traitement d’air 2 est agencé au sein du logement interne 6 du boîtier 5. Ainsi, une fois l’organe de fermeture 11 en configuration déverrouillée, un déplacement de l’organe de fermeture 11 à distance du boîtier 5 entraîne un déplacement respectif de l’élément de traitement d’air 2 à distance du logement interne 6 du boîtier 5.

L’organe de fermeture 11 présente au moins une zone de préhension manuelle pour permettre à l’utilisateur de saisir manuellement l’organe de fermeture 11, par l’intermédiaire de ladite zone de préhension manuelle, et d’exercer un effort mécanique manuel à l’encontre de l’organe de fermeture 11 , lorsque ce dernier est en configuration déverrouillée, pour éloigner l’organe de fermeture 11 de l’ouverture 7 du boîtier 5 et libérer ainsi ladite ouverture 7, afin d’autoriser l’extraction de l’élément de traitement d’air 2 hors dudit logement interne 6 par l’intermédiaire de l’ouverture 7 ainsi libérée. Ladite zone de préhension manuelle peut être unique ou non, continue ou non.

Conformément à l’invention, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée, ladite zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 est rendue plus accessible (c’est-à-dire que ladite zone de préhension manuelle est plus accessible, en particulier manuellement) que lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée, pour autoriser ainsi l’extraction de l’élément de traitement d’air 2 hors dudit logement interne 6. Cela signifie donc, réciproquement, que lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée, ladite zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 est rendue moins accessible (c’est-à-dire que ladite zone de préhension manuelle est moins accessible, en particulier manuellement) que lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée. En d’autres termes, l’organe de fermeture 11 et la zone de préhension manuelle de ce dernier sont donc conçus et configurés de sorte que, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée, une partie au moins de ladite zone de préhension manuelle est inaccessible à l’utilisateur, et en particulier aux doigts de ce dernier. Au contraire, une fois que l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée, une plus grande partie, si non la totalité, de la zone de préhension manuelle, est rendue accessible, pour autoriser ainsi l’extraction par l’utilisateur de l’élément de traitement d’air 2 hors du logement interne 6 du boîtier 5, par l’exercice d’un effort, de préférence de traction, à l’encontre de l’organe de fermeture 11 par les doigts de l’utilisateur par l’intermédiaire de ladite zone de préhension manuelle (figures 7, 8 et 15). Avantageusement, l’appareil 1 est conçu et configuré, notamment en termes de formes, dimensions et agenciers relatifs de l’organe de fermeture 11 et du boîtier 5, de manière que le passage de l’organe de fermeture 11 de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée génère (ou agrandit) un décroché, une concavité, entre l’organe de fermeture 11 et le boîtier 5, grâce auquel décroché (ou à laquelle concavité) l’utilisateur peut interagir manuellement avec l’organe de fermeture 11 et exercer un effort de traction à l’encontre de l’organe de fermeture 11 pour écarter ce dernier du boîtier 5 et extraire ainsi l’élément de traitement d’air 2 relié audit organe de fermeture 11 .

Relié mécaniquement à l’élément de traitement d’air 2, au moins de manière temporaire et au moins lorsque l’élément de traitement d’air 2 est agencé au sein du logement interne 6 du boîtier 5, l’organe de fermeture 11 constitue ainsi avantageusement, lorsqu’il est configuration déverrouillée, un organe de préhension sur laquelle l’utilisateur peut agir manuellement, via ladite zone de préhension manuelle, afin d’extraire l’élément de traitement d’air 2 hors du logement interne 6 du boîtier 5. L’appareil 1 conforme à l’invention permet ainsi une extraction particulièrement simple et rapide de l’élément de traitement d’air 2 amovible par l’utilisateur, de sorte que l’entretien et / ou le remplacement de l’élément de traitement d’air 2 par l’utilisateur est ainsi particulièrement aisé. En outre, l’invention autorise une conception particulièrement esthétique et robuste de l’appareil 1 , dans la mesure où, en configuration verrouillée, au moins une partie de la zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 est inaccessible, dissimulée, et n’est donc avantageusement pas visible ni susceptible d’être accrochée involontairement lors de la manipulation, du port, du rangement ou encore du transport de l’appareil 1. Qui plus est, une telle conception facilite le nettoyage extérieur du boîtier 5. Par ailleurs, la liaison entre l’élément de traitement d’air 2 et l’organe de fermeture 11 permet d’extraire facilement l’élément de traitement d’air 2, par l’intermédiaire de l’organe de fermeture 11 , en limitant la nécessité pour l’utilisateur d’introduire ses doigts dans le boîtier 5 de l’appareil 1 et de manipuler directement manuellement l’élément de traitement d’air 2 en lui-même, lequel peut être souillé, contaminé. L’utilisation et l’entretien au quotidien de l’appareil 1 sont ainsi particulièrement sûrs et peu salissants pour l’utilisateur.

De préférence, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que, dans ladite configuration verrouillée, la zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 est (totalement) inaccessible à l’utilisateur, et en particulier aux doigts de ce dernier. En configuration verrouillée, l’organe de fermeture 11 est donc avantageusement totalement dépourvu de zone(s), portions(s) ou élément(s) susceptible(s) de permettre une préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 par l’utilisateur et l’extraction de l’élément de traitement d’air 2 relié mécaniquement à ce dernier. Cela permet avantageusement de renforcer encore les avantages susvisés en matière d’esthétique, de robustesse ou encore de nettoyabilité de l’appareil 1. En outre, le risque d’un déverrouillage intempestif de l’organe de fermeture 11 par forçage du système de verrouillage temporaire, typiquement sous l’effet d’une interaction mécanique entre l’organe de fermeture 11 et l’utilisateur, s’en trouve ainsi réduit. Il est donc avantageusement possible de mettre en œuvre un système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 qui est de conception simple, peu encombrante et peu coûteuse.

Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’organe de fermeture 11 est préférentiellement amovible, c’est-à-dire séparable du boîtier 5, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée. Une fois l’organe de fermeture 11 déverrouillé du boîtier 5, l’utilisateur peut ainsi avantageusement saisir manuellement l’organe de fermeture 11 , par l’intermédiaire de ladite zone de préhension manuelle, et séparer totalement l’organe de fermeture 11 du boîtier 5 de l’appareil 1. Cela facilite la conception générale de l’appareil 1 , ainsi que l’extraction de l’élément de traitement d’air 2 amovible par l’utilisateur. Alternativement toutefois, l’organe de fermeture 11 pourrait être relié mécaniquement au boîtier 5 de manière permanente, tout en étant mobile par rapport au boîtier 5 pour évoluer entre lesdites configurations verrouillée et déverrouillée. On comprend que, dans ce cas particulier, l’organe de fermeture 11 serait alors relié mécaniquement de manière amovible à l’élément de traitement d’air 2.

De manière avantageuse, comme illustré en exemple aux figures, l’organe de fermeture 11 , et en particulier la face avant 12 de ce dernier, présente une forme ayant au plus un plan de symétrie. La forme de l’organe de fermeture 11 jouant ainsi avantageusement un rôle de détrompeur, elle facilite une bonne remise en place par l’utilisateur de l’élément de l’organe de fermeture 11 en position d’obturation de l’ouverture 7 du boîtier 5, en particulier lorsque l’organe de fermeture 11 est amovible, c’est-à-dire séparable du boîtier 5. Avantageusement, comme dans les modes de réalisation illustré aux figures, l’organe de fermeture 11 peut prendre la forme d’un panneau (ou plaque) rigide, non nécessairement plan(e), délimité(e) par un ou plusieurs bords latéraux 14 (ou champs ou faces latérales) qui relient entre elles les faces avant 12 et arrière 13 de l’organe de fermeture 11. L’organe de fermeture 11 forme donc alors avantageusement, en tant que tel, une porte de trappe. Ladite au moins une zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 peut donc alors avantageusement comprendre une portion de la face arrière 13 et une portion opposée de la face avant 12, et / ou des portions opposées des bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 , par l’intermédiaire desquelles l’utilisateur peut ainsi saisir manuellement l’organe de fermeture 11 , typiquement à l’aide d’au moins deux doigts d’une même main, et par exemple par pincement entre le pouce et l'index.

De manière avantageuse, comme illustré en exemple aux figures, le boîtier 5 et l’organe de fermeture 11 sont conformés et configurés de sorte que, dans la configuration verrouillée de l’organe de fermeture 11 , la face avant 12 de l’organe de fermeture 11 s’inscrit sensiblement en continuité (ou quasi-continuité) géométrique de la surface externe 10 du boîtier 5. En revanche, dans la configuration déverrouillée de l’organe de fermeture 11 , une portion au moins de l’organe de fermeture 11 formant ladite zone de préhension manuelle fait avantageusement saillie de la surface externe 10 du boîtier s ou à tout le moins au-delà de l’enveloppe moyenne externe du boîtier 5. Cela autorise, en configuration verrouillée, une intégration particulièrement esthétique de l’organe de fermeture 11 à l’appareil 1 au profil extérieur du boîtier 5, avec en outre un risque particulièrement limité d’arrachage de l’organe de fermeture 11 , tout en permettant une manipulation manuelle aisée de l’organe de fermeture 11 par l’utilisateur en configuration déverrouillée. Par exemple, dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 12, la surface externe 10 du boîtier 5 présente un renfoncement 15 périphérique suivant le pourtour de l’ouverture 7 du boîtier 5. L’organe de fermeture 11 est conformé et dimensionné de manière que les bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 , qui prend ici la forme d’un panneau rigide, sont sensiblement logés dans ledit renfoncement 15 et ne font pas saillie de la surface externe 10 du boîtier 5, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée. Les bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 étant ainsi rendus inaccessibles, l’utilisateur ne peut donc pas saisir manuellement l’organe de fermeture 11 par leur intermédiaire. Le boîtier 5 et l’organe de fermeture 11 sont en outre conformés et configurés de sorte que, dans ladite configuration verrouillée, la face arrière 13 de l’organe de fermeture 12 est positionnée en regard de l’ouverture 7 du boîtier 5 et d’un fond du renfoncement 15 périphérique de ladite ouverture 7, sans jeu suffisant pour que l’utilisateur puisse insérer un doigt (ou une partie au moins de l’extrémité d’un doigt) entre la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 et la surface externe 10 du boîtier 5, en contact avec une portion de la face arrière 13 pour saisir l’organe de fermeture 11 . Si la totalité de la surface de la face avant 12 de l’organe de fermeture 11 est visible et accessible, il n’existe en revanche aucune portion de la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 qui soit accessible manuellement à l’utilisateur pour permettre à ce dernier de saisir manuellement l’organe de fermeture 11 , lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée (figures 1 à 6). Dans le mode de réalisation illustré aux figures 13 à 16, la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 est agencée en contact avec la surface externe 10 du boîtier 5 suivant les bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 lorsque ce dernier est en configuration verrouillée. Formant avantageusement des arêtes, lesdits bords latéraux 14 sont ici sensiblement linéaires, non surfaciques, c’est-à-dire réduits à l’état d’une ligne courbe délimitant le contour de l’organe de fermeture 11 , et n’offrent aucune prise manuelle à l’utilisateur lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée. La totalité de la surface de la face avant 12 de l’organe de fermeture 11 est visible et accessible, mais il n’existe en revanche aucune portion de la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 qui soit accessible manuellement à l’utilisateur pour permettre à ce dernier de saisir l’organe de fermeture 11 , lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée (figures 13, 14 et 16). Par ailleurs, dans les modes de réalisation illustrés aux figures, la face avant 13 de l’organe de fermeture 11 est avantageusement dépourvue de toute conformation en relief par l’intermédiaire de laquelle l’utilisateur serait susceptible de saisir manuellement l’organe de fermeture 11. Ainsi, la surface de la face avant 13 de l’organe de fermeture 11 est sensiblement lisse, ce qui contribue à l’esthétique, à la robustesse ainsi qu’à la nettoyabilité de l’appareil 1. Réciproquement, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée, comme illustré aux figures 7 et 8 d’une part et à la figure 15 d’autre part, tout ou partie des bords latéraux 14 et / ou au moins une portion de la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 sont positionnés à distance de la surface externe du boîtier 5, ou à tout le moins au-delà de l’enveloppe moyenne externe du boîtier 5, et sont ainsi rendus plus accessibles à l’utilisateur. Ce dernier peut alors saisir manuellement l’organe de fermeture 11 par leur intermédiaire. Bien évidemment, l’invention n’est pas limitée aux conformations et configurations du boîtier 5, de l’organe de fermeture 11 et de la zone de préhension manuelle de ce dernier, qui viennent d’être décrites en lien avec les modes de réalisation illustrés aux figures.

De manière avantageuse en matière notamment de simplicité de conception de l’appareil 1 , l’entrée d’air 8 du boîtier 5 est préférentiellement définie par l’ouverture 7 du boîtier 5 qui donne accès au logement interne 6 de ce dernier, et l’organe de fermeture 11 est perméable à l’air. Ainsi, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée, l’élément de traitement d’air 2 étant agencé au sein du logement interne 6 du boîtier 5, l’air ambiant pénètre à l’intérieur du boîtier 5 en direction de l’élément de traitement d’air 2 à travers l’organe de fermeture 11 qui recouvre l’entrée d’air 8 du boîtier 5, et obture donc ladite entrée d’air 8 de manière non étanche à l’air. Typiquement pourvu d’une pluralité d’orifices 16 traversants permettant un passage de l’air à travers l’organe de fermeture 11 , ce dernier peut avantageusement former une grille de protection de l’entrée d’air 8 du boîtier 5, comme illustré aux figures. Une telle conception renforce encore le caractère intuitif de l’utilisation et de l’entretien de l’appareil 1 , dans la mesure où l’utilisateur désireux d’extraire l’élément de traitement d’air 2 amovible en vue de sa maintenance ou de son remplacement, aura naturellement tendance à rechercher un accès à l’élément de traitement d’air 2 au niveau de l’entrée d’air 8 du boîtier 5, et ce même en l’absence d’indication particulière portée sur l’organe de fermeture 11 et / ou de portion de zone de préhension manuelle partiellement accessible, visible, de l’organe de fermeture 11 . Avantageusement, les orifices 16 qui traversent de part en part l’organe de fermeture 11 présentent chacun une section transverse d’aire comprise entre 0,0020 cm 2 et 0,28 cm 2 , et plus avantageusement encore comprise entre 0,0037 cm 2 et 0,1 cm 2 . Les orifices 16 peuvent présenter des sections transverses différentes comme illustré aux figures, ou alternativement identiques. Cela permet de limiter le risque d’introduction de corps étrangers solides ou encore de projection d’eau importantes à l’intérieur de boîtier 5, susceptibles d’endommager l’élément de traitement d’air 2 et, plus généralement, de nuire au bon fonctionnement de l’appareil 1. Pour autant, un tel dimensionnement des orifices 16 traversants autorise un débit d’air entrant suffisant, sans génération de bruits d’aspiration d’air trop importants.

Alternativement, l’entrée d’air 8 du boîtier 5 pourrait ne pas être définie par l’ouverture 7 du boîtier 5 qui donne accès au logement interne 6 de ce dernier, mais éventuellement par une autre ouverture du boîtier s, distincte et distance de l’ouverture 7 d’accès au logement interne 6. Dans ce cas, l’organe de fermeture 11 pourrait alors être étanche à l’air.

De manière préférentielle, comme visible aux figures 5, 6, 8 à 10 et 12, l’appareil 1 comprend un châssis 17 qui porte l’élément de traitement d’air 2, et qui est monté à coulissement au sein dudit logement interne 6 du boîtier 5. Ledit châssis 17 coulissant est solidarisé à l’organe de fermeture 11 , au moins de manière temporaire, et de préférence de manière permanente. L’organe de fermeture 11 est donc ainsi relié mécaniquement à l’élément de traitement d’air 2 par l’intermédiaire du châssis 17 coulissant. Ainsi, un déplacement de l’organe de fermeture 11 à distance de l’ouverture 7 du boîtier 5 sous l’action d’un effort exercé par l’utilisateur à l’encontre de l’organe de fermeture 11 , une fois celui-ci en configuration déverrouillée, entraîne un déplacement respectif conjoint du châssis 17 coulissant et de l’élément de traitement d’air 2 à distance du logement interne 6 du boîtier 5. De préférence, le châssis 17 est monté à coulissement selon une trajectoire rectiligne au sein dudit logement interne 6, c’est-à-dire selon une liaison glissière, suivant une direction moyenne de coulissement B-B’ qui est préférentiellement parallèle à, et plus préférentiellement encore confondue avec, la direction d’extension moyenne A-A’ en profondeur du logement interne 6. Comme illustré notamment aux figures 5, 6 et 8, le châssis 17 et le logement interne 6 du boîtier 5 présentent préférentiellement des conformations sensiblement conjuguées, complémentaires, de sorte que le châssis 17 est monté à coulissement étroit, c’est-à-dire sans jeu significatif suivant des directions sécantes à la direction moyenne de coulissement B-B’, au sein dudit logement interne 6. De préférence, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’organe de fermeture 11 et le châssis 17 constituent un sous-ensemble totalement séparable du boîtier 5, une fois que l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée. A ce titre, l’ouverture 7 d’accès au logement interne 6 du boîtier 5 est conformée et configurée de manière que le châssis 17 peut être extrait et séparé du boîtier ô par l’intermédiaire de ladite ouverture 7. Dans ce cas, le châssis 17 peut avantageusement porter l’élément de traitement d’air 2 de manière amovible, de sorte que l’élément de traitement d’air 2 peut donc être détaché du châssis 17 (figure 10). Cela s’avère avantageux dans le cas particulier où l’élément de traitement d’air 2 est destiné à être jeté après utilisation, l’organe de fermeture 11 et le châssis 17 coulissant pouvant alors être réutilisés en combinaison avec un élément de traitement d’air 2 neuf. Alternativement, le châssis 17 pourrait porter l’élément de traitement d’air 2 de manière non amovible. L’organe de fermeture 11 , le châssis 17 et l’élément de traitement d’air 2 pourraient alors constituer un sous-ensemble de l’appareil 1 destiné à être jeté et intégralement remplacé, ou encore destiné à être nettoyé avant réutilisation.

Lorsque l’élément de traitement d’air 2 constitue un élément de filtration d’air et comprend à ce titre au moins un filtre 4, comme envisagé précédemment et comme dans les modes de réalisation illustrés au figures, ledit châssis 17 peut alors ainsi avantageusement former un cadre support de filtre dans lequel le filtre 4 est agencé, de préférence de manière amovible. Le châssis 17 se présente alors avantageusement sous la forme d’un cadre qui délimite un espace intérieur 18 conformé et dimensionné pour recevoir étroitement le filtre 4 en son sein. Lorsque le filtre 4 présente avantageusement une forme parallélépipédique, par exemple une forme générale de parallélépipède rectangle (pavé droit), comme envisagé précédemment et comme illustré aux figures, le châssis 17 se présente alors avantageusement sous la forme d’un cadre qui définit un espace intérieur 18 de forme parallélépipédique conjuguée, et dont la section a la forme d’un parallélogramme correspondant (par exemple la forme d’un rectangle). Le filtre 4 peut typiquement présenter deux faces filtrantes poreuses à l’air, à savoir une face libre d’entrée 4A et une face libre de sortie 4B opposée, et au moins une face latérale 4C qui relie entre elles lesdites faces libres d’entrée 4A et de sortie 4B. Logé au moins partiellement dans ledit espace intérieur 18, le filtre 4 est alors porté par le châssis 17 par l’intermédiaire de sa ou ses face(s) latérale (s) 4C. Lorsque le filtre 4 est agencé amovible dans le cadre support de filtre, le filtre 4 peut être simplement inséré dans le cadre support de filtre, éventuellement par emboîtage en force. Lorsque le filtre 4 est agencé de manière non amovible dans le cadre support de filtre, le filtre 4 peut être éventuellement collé dans le cadre support de filtre par l’intermédiaire de sa ou ses face(s) latérale (s) 4C. En cas de pluralité de filtres, ces derniers peuvent être avantageusement agencés (de manière amovible ou non) au sein du cadre support de filtre de la manière décrite ci-dessus, en série, éventuellement plaqués l’un contre l’autre par l’intermédiaire de leurs faces libres 4A, 4B.

La mise en œuvre d’un tel châssis 17 coulissant permet de faciliter encore l’extraction de l’élément de traitement d’air 2. Elle contribue en outre avantageusement à assurer réciproquement une mise en place précise, fiable et répétable de l’élément de traitement d’air 2 au sein du logement interne 6, qu’il s’agisse d’un élément de traitement d’air 2 utilisé puis nettoyé, ou d’un élément de traitement d’air 2 neuf. L’organe de fermeture 11 et le châssis 17 forment ainsi avantageusement un système de « trappe-tiroir » permettant une insertion et une extraction particulièrement simple, rapide, efficace et intuitive de l’élément de traitement d’air 2 amovible.

De préférence, comme illustré notamment aux figures 9 à 12, le châssis 17 et le logement interne 6 du boîtier 5 sont pourvus de moyens de retenue élastique qui coopèrent pour maintenir le châssis 17 dans une position prédéterminée dans le logement interne 6. Par exemple, lesdits moyens de retenue élastique peuvent comprendre d’une part un ou plusieurs ergots 19A (ou protrusions) agencés en saillie d’une surface périphérique du châssis 17 (figures 10 et 12), et d’autre part une ou plusieurs languettes 19B élastiquement déformables ménagées dans, ou portées par, une face interne du logement interne 6 (figures 9 et 11 ). La mise en œuvre de tel moyens de retenue élastique permet notamment, d’une part, de maintenir l’élément de traitement d’air 2 en position dans le logement interne 6, même lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée. Après avoir commandé le passage de l’organe de fermeture 11 en configuration déverrouillée, l’utilisateur doit donc exercer à l’encontre de l’organe de fermeture 11 un effort suffisant pour faire cesser la coopération des moyens de retenue élastique et parvenir ainsi à faire coulisser le châssis 17 pour extraire l’élément de traitement d’air 2. On réduit ainsi le risque d’une extraction incontrôlée de l’élément de traitement d’air 2, à peine l’organe de fermeture 11 passé en configuration déverrouillée. D’autre part, dans le cas où, comme illustré en exemple aux figures 5, 6, 8, 9, 11 et 12, le boîtier 5 comprend un joint d’étanchéité 20 pour assurer une étanchéité aéraulique entre l’élément de traitement d’air 2 et une surface du logement interne 6, la mise en œuvre desdits moyens de retenue élastique permet avantageusement d’assurer une mise en compression homogène et fiable du joint d’étanchéité 20 entre ladite surface du logement interne 6 et le châssis 17 et / ou l’élément de traitement d’air 2. En outre, la coopération des moyens de retenue élastique lors de la mise en place de l’élément de traitement d’air 2 génère avantageusement un bruit audible par l’utilisateur, ce qui permet à ce dernier de s’assurer que l’élément de traitement d’air 2 est correctement agencé au sein du logement interne 6 du boîtier 5.

Différentes variantes de cinématique de l’organe de fermeture 11 mobile par rapport au boîtier 5 entre lesdites configurations verrouillée et déverrouillée peuvent être envisagées, dont en particulier, mais de manière non limitative, des variantes préférentielles « à pivotement » ou « à translation » telles que décrites ci-après.

Selon une variante dite « à pivotement » ou à « bascule », mise en œuvre dans le mode de réalisation des figures 1 à 12, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que l’organe de fermeture 11 est mobile à pivotement selon un axe de pivotement C-C’ par rapport au boîtier 5 entre ladite configuration verrouillée et ladite configuration déverrouillée. Comme illustré en exemple aux figures, l’axe de pivotement C-C’ de l’organe de fermeture 11 est préférentiellement orthogonal à la direction d’extension moyenne A-A’ du logement interne 6 en profondeur. Ainsi, la zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 est rendue plus accessible en configuration déverrouillée qu’en configuration verrouillée par un pivotement de l’organe de fermeture 11 selon ledit axe C-C’ de pivotement. Avantageusement, le passage de l’organe de fermeture 11 de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par pivotement selon l’axe C-C’ de pivotement permet de créer (ou d’agrandir) une concavité entre l’organe de fermeture 11 et le boîtier 5 dans laquelle l’utilisateur peut introduire au moins partiellement au moins un de ses doigts pour saisir l’organe de fermeture 11 , puis exercer un effort de traction à l’encontre de l’organe de fermeture 11 pour écarter ce dernier du boîtier 5 et extraire ainsi l’élément de traitement d’air 2 relié audit organe de fermeture 11 . Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 12, le pivotement (schématisé par une flèche à la figure 4) de l’organe de fermeture 11 permet ainsi avantageusement de rendre (manuellement) accessible au moins une portion inférieure de la face arrière 13 et des bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 , qui était (manuellement) inaccessible en configuration verrouillée de l’organe de fermeture 11 . Ladite portion inférieure de la face arrière 13 et des bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 fait alors suffisamment saillie au-delà de l’enveloppe moyenne externe du boîtier 5 pour que l’utilisateur puisse saisir l’organe de fermeture 11 , puis exercer à son encontre un effort de traction pour écarter l’organe de fermeture 11 du boîtier 5 et extraire ainsi l’élément de traitement d’air 2, par l’intermédiaire de ladite portion inférieure de la face arrière 13 et des bords latéraux 14 de l’organe de fermeture 11 , à l’aide d’au moins un doigt glissé entre le boîtier 5 et la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 (figure 7).

Dans cette variante dite « à pivotement », il est possible de prévoir que l’organe de fermeture 11 est relié directement au boîtier 5, sans pièce intermédiaire, de préférence de manière amovible, à pivotement selon ledit axe de pivotement C-C’. Alternativement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 12, l’organe de fermeture 11 est solidarisé à pivotement au châssis 17 coulissant, tel que décrit ci-dessus. De la sorte, lorsque le châssis 17 est agencé au sein du logement interne 6 du boîtier 5 (figures 5 et 8 notamment), l’organe de fermeture 11 est mobile à pivotement par rapport au boîtier 5, selon ledit axe de pivotement C-C’, de manière indirecte par l’intermédiaire dudit châssis 17.

De préférence, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que l’axe de pivotement C-C’ de l’organe de fermeture 11 s’étend de manière transversale par rapport à l’organe de fermeture 11 , de sorte à définir ainsi des première et deuxième parties 11 A, 11 B de l’organe de fermeture 11 qui sont agencées, qui s’étendent, de part et d’autre dudit axe de pivotement C-C’. Par exemple, dans l’exemple illustré aux figures 1 à 12 où l’organe de fermeture 11 s’étend avantageusement selon un plan moyen d’extension qui est orienté verticalement en usage de l’appareil 1 , la première partie 11A de l’organe de fermeture 11 forme une partie supérieure de l’organe de fermeture 11 qui s’étend au- dessus de l’axe de pivotement C-C’, tandis que la deuxième partie 11 B de l’organe de fermeture 11 forme une partie inférieure de l’organe de fermeture 11 qui s’étend en- dessous de l’axe de pivotement C-C’. Ainsi, lorsque l’organe de fermeture 11 passe de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par pivotement selon l’axe de pivotement C-C’, la première partie 11A de l’organe de fermeture 11 se rapproche du boîtier 5, tandis que la deuxième partie 11 B de l’organe de fermeture 11 s’éloigne du boîtier 5. Dans ce cas, la zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 est donc positionnée au niveau de la deuxième partie 11 B de l’organe de fermeture 11. Avantageusement, le boîtier s comprend une zone de butée 21 , qui est agencée en regard et à distance de la première partie 11A de l’organe de fermeture 11 lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée (figure 5) et contre laquelle la première partie 11 A de l’organe de fermeture 11 est destinée à venir en contact une fois que l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée (figure 8). Ainsi, une fois que l’organe de fermeture 11 est en configuration déverrouillée, et lorsque l’utilisateur exerce un effort de traction manuelle à l’encontre de l’organe de fermeture 11 par l’intermédiaire de la zone de préhension manuelle de ce dernier rendue (plus) accessible, pour écarter l’organe de fermeture 11 de l’ouverture 7 du boîtier 5, la première partie 11 A de l’organe de fermeture 11 vient avantageusement en appui contre la zone de butée 21 du boîtier 5. Par effet de levier, l’extraction de l’élément de traitement d’air 2 hors du logement interne 6 du boîtier 5 est ainsi facilité, et ce en particulier dans le cas avantageux où, comme envisagé ci-avant, l’élément de traitement d’air 2 est porté par un châssis 17 monté à coulissement au sein du logement interne 6 et que le châssis 17 et ledit logement interne 6 sont avantageusement pourvus de moyens de retenue élastique qui coopèrent pour maintenir le châssis 17 en position dans le logement interne 6.

Selon une autre variante dite « à translation », mise en œuvre dans le mode de réalisation des figures 13 à 16, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que l’organe de fermeture 11 est mobile à translation selon une direction de translation D-D’ par rapport au boîtier 5 entre ladite configuration verrouillée et ladite configuration déverrouillée. Avantageusement, le passage de l’organe de fermeture 11 de la configuration verrouillée à la configuration déverrouillée par translation selon une direction de translation D-D’ permet de créer un décroché entre l’organe de fermeture 11 et le boîtier 5, grâce auquel décroché l’utilisateur peut saisir manuellement l’organe de fermeture 11 , puis exercer un effort de traction à l’encontre de l’organe de fermeture 11 pour écarter ce dernier du boîtier 5 et extraire ainsi l’élément de traitement d’air 2 relié audit organe de fermeture 11 . Avantageusement, il s’agit d’une translation pure, c’est-à-dire selon un seul degré de liberté en translation selon ladite direction de translation D-D’. Comme illustré en exemple aux figures, la direction de translation D-D’ de l’organe de fermeture 11 est préférentiellement parallèle à, et plus préférentiellement encore colinéaire à ou confondue avec, la direction d’extension moyenne A-A’ du logement interne 6 en profondeur. Ainsi, la zone de préhension manuelle de l’organe de fermeture 11 , comprenant par exemple des portions opposées des bords latéraux 14 et / ou une portion de la face arrière 13 de l’organe de fermeture 11 , est rendue plus accessible en configuration déverrouillée qu’en configuration verrouillée par une translation de l’organe de fermeture 11 , selon ladite direction de translation D-D’, à distance du boîtier 5 (schématisée par une flèche à la figure 14).

Dans cette variante dite « à translation », il est possible de prévoir que l’organe de fermeture 11 est relié directement au boîtier 5, c’est-à-dire sans pièce intermédiaire, de préférence de manière amovible, à translation selon ladite direction de translation D-D’. Alternativement, l’organe de fermeture 11 peut être solidarisé à un châssis 17 coulissant, tel que décrit ci-dessus, de manière immobile ou éventuellement à pivotement par rapport audit châssis 17. De la sorte, lorsque le châssis 17 est agencé au sein du logement interne 6 du boîtier 5, l’organe de fermeture 11 est mobile à translation par rapport au boîtier 5 de manière indirecte par l’intermédiaire dudit châssis 17.

De préférence, l’appareil 1 comprend, outre un système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 au boîtier 5 comme déjà évoqué précédemment, un organe de commande manuelle pour commander manuellement le déverrouillage dudit système de verrouillage temporaire. Ainsi, le passage de l’organe de fermeture 11 de la configuration déverrouillée à la configuration verrouillée peut être réalisé facilement et rapidement par l’utilisateur, sans nécessiter le recours à un quelconque outil externe (tel qu’un tournevis ou une pince, par exemple).

Selon une variante, l’organe de commande manuelle peut comprendre une partie au moins de l’organe de fermeture 11 , qui est destinée à recevoir un effort de poussée manuelle de la part de l’utilisateur pour commander le déverrouillage du système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 et permettre ainsi le passage de l’organe de fermeture 11 en configuration déverrouillée.

De manière particulièrement avantageuse, dans le cas décrit précédemment où l’axe de pivotement C-C’ de l’organe de fermeture 11 s’étend de manière transversale par rapport à l’organe de fermeture 11 de sorte à définir des première et deuxième parties 11 A, 11 B de l’organe de fermeture 11 agencées de part et d’autre dudit axe de pivotement C-C’, l’organe de commande manuelle peut alors avantageusement comprendre ladite première partie 11 A de l’organe de fermeture 11 et le système de verrouillage temporaire peut alors comprendre des moyens complémentaires de verrouillage réversible, qui sont respectivement portés par la deuxième partie 11 B de l’organe de fermeture 11 et par le boîtier 5. Ainsi, comme illustré en exemple à la figure 4, lorsque l’organe de fermeture 11 est en configuration verrouillée, la première partie 11Ade l’organe de fermeture 11 définit avantageusement une zone d’appui manuel externe à l’encontre de laquelle l’utilisateur peut exercer un effort de poussée, à l’aide d’un doigt par exemple, pour séparer les moyens complémentaires de verrouillage réversible et faire cesser leur coopération par effet de levier (figure 8). L’organe de commande manuelle ne comprend donc ainsi qu’une partie seulement de l’organe de fermeture 11 , ce qui limite le risque d’un déverrouillage inopiné du système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11. Une telle conception est particulièrement simple à mettre en œuvre sur le plan technique.

Par exemple, comme dans le mode de réalisation des figures 1 à 12, lesdits moyens complémentaires de verrouillage réversible peuvent être des moyens complémentaires d’emboîtage élastique réversible 22A, 22B (ou « clips »), qui coopèrent par complémentaire mâle / femelle pour verrouiller l’organe de fermeture 11 au boîtier 5. Selon un autre exemple (non illustré), lesdits moyens complémentaires de verrouillage réversible pourraient comprendre au moins une paire d’aimants permanents, ou au moins un aimant permanent et une pièce en un matériau ferromagnétique. Ainsi, la deuxième partie 11 B de l’organe de fermeture 11 peut réciproquement avantageusement constituer (ou à tout le moins contribuer à constituer) un organe de commande manuelle pour commander le verrouillage du système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11. En effet, la deuxième partie 11 B peut alors avantageusement définir une zone d’appui manuel externe à l’encontre de laquelle l’utilisateur peut exercer un effort de poussée, à l’aide d’un doigt par exemple, pour rapprocher les moyens complémentaires de verrouillage réversible et les amener à coopérer pour verrouiller ainsi l’organe de fermeture 11 au boîtier 5. La cinématique de verrouillage / déverrouillage est ainsi non seulement simple à mettre en œuvre sur le plan technique, mais elle est en outre particulièrement intuitive pour l’utilisateur.

Alternativement, dans le cas par exemple où l’axe de pivotement C-C’ de l’organe de fermeture 11 ne s’étend pas de manière transversale par rapport à l’organe de fermeture 11 ou encore où l’organe de fermeture 11 n’est pas mobile à pivotement par rapport au boîtier s, mais à translation par exemple, le système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 pourrait par exemple comprendre un mécanisme de type « pousse-lâche », relié mécaniquement à l’organe de fermeture 11 de sorte à pouvoir être commandé par une poussée exercée par l’utilisateur à l’encontre d’une partie au moins de l’organe de fermeture 11 . Selon une autre variante, plus complexe et onéreuse à mettre en œuvre sur le plan technique, l’organe de commande manuelle de déverrouillage du système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture peut être déporté de l’organe de fermeture 11 . Par exemple, comme illustré à la figure 16, l’organe de commande manuelle peut comprendre un bouton de commande 23 porté par le boîtier 5, à distance de l’organe de fermeture 11 , et qui est relié mécaniquement au système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture 11 pour en commander le déverrouillage. Eventuellement, le système de verrouillage temporaire peut être avantageusement conçu et configuré pour se réarmer automatiquement, et verrouiller ainsi automatiquement l’organe de fermeture 11 au boîtier 5, lorsque l’utilisateur repositionne l’organe de fermeture 11 en position d’obturation de l’ouverture 7 du boîtier après avoir nettoyé ou remplacé l’élément de traitement d’air 2.

De manière préférentielle, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’appareil 1 constitue plus spécifiquement un appareil 1 de traitement d’air à ventilation assistée, et plus préférentiellement encore un appareil 1 de filtration d’air à ventilation assistée. En d’autres termes, l’appareil 1 est donc conçu et configuré pour délivrer à l’utilisateur un flux F d’air traité, de préférence filtré, et forcé à partir d’air ambiant. A ce titre, l’appareil 1 comprend avantageusement au moins un ventilateur 24 (ou « groupe moto-ventilateur ») pour générer un flux F d’air forcé à partir d’air ambiant prélevé dans l’environnement de l’appareil 1 . La génération d’un flux F d’air forcé par le ventilateur 24 de l’appareil 1 offre notamment l’avantage de compenser une perte de charge aéraulique que pourrait générer l’élément de traitement d’air 2, en particulier lorsque ce dernier constitue plus spécifiquement un élément de filtration d’air. Ainsi, l’utilisateur de l’appareil 1 n’est pas obligé de forcer sa respiration pour palier de lui-même une telle perte de charge, ce qui lui évite donc un effort et une fatigue supplémentaires, à la différence de ce qui peut être observé (ou à tout le moins ressenti) lors du port d’un dispositif de filtration d’air dits « à ventilation libre », tels que des masques ou demi- masques de protection classiques. Lorsque l’élément de traitement d’air 2 constitue avantageusement un élément de filtration d’air, la mise en œuvre d’un tel ventilateur 24 autorise en outre avantageusement l’implémentation d’un filtre 4 d’épaisseur plus importante, et donc d’un plus grand pouvoir filtrant, que dans le cas où l’appareil 1 serait à « ventilation libre » et donc dépourvu d’un tel ventilateur 24. Par ailleurs, la capacité de l’appareil 1 à générer un flux F d’air traité forcé autorise avantageusement, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, un agencement de la sortie de distribution d’air 3 de l’appareil 1 à distance des voies respiratoires de l’utilisateur, et plus généralement à distance du visage de ce dernier (figure 2). Ainsi, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’appareil 1 peut être avantageusement dépourvu de pièce ou élément prévu(e), c’est-à-dire spécifiquement conçu(e) et configuré(e), pour venir en contact avec le visage de l’utilisateur, en particulier pour guider le flux F d’air distribué par la sortie de distribution d’air 3 et / ou pour assurer une étanchéité aéraulique entre la sortie de distribution d’air 3 et le visage de l’utilisateur. Le port de l’appareil 1 est ainsi particulièrement confortable, peu obstructif, pour l’utilisateur.

Comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, ledit ventilateur 24 est avantageusement agencé au sein du boîtier 5 dans lequel est logé l’élément de traitement d’air 2. L’entrée d’air 8 du boîtier 5, le ventilateur 24 et la sortie d’air 9 du boîtier 5 sont alors en communication aéraulique, de manière que le ventilateur 24 en fonctionnement aspire de l’air environnant externe à l’appareil 1 par l’intermédiaire de ladite entrée d’air 8 afin de le souffler en direction de ladite sortie d’air 9. Reliée en communication aéraulique ou confondue avec la sortie d’air 9 du boîtier 5, la sortie de distribution d’air 3 de l’appareil 1 est alors avantageusement configurée pour souffler ledit flux F d’air, traité par l’élément de traitement d’air 2, en direction des voies respiratoires (nez et / ou bouche) de l’utilisateur. De préférence, le ventilateur 24 est agencé entre l’élément de traitement d’air 2 et la sortie d’air 9 du boîtier 5, en considération du sens de circulation d’air à travers le boîtier 5, ce qui permet de simplifier la conception de l’appareil 1 , mais également de limiter le risque d’encrassement du ventilateur 24 dans la mesure où l’air ambiant aspiré sous l’action du ventilateur 24 est ainsi traité par l’élément de traitement d’air 2 avant d’atteindre le ventilateur 24. Typiquement, le ventilateur 24 de l’appareil 1 constitue un groupe moto-ventilateur comprenant au moins un moteur électrique et au moins une hélice ou roue de ventilateur reliée au moteur électrique. Avantageusement, l’appareil 1 comprend également un dispositif de commande du ventilateur 24, pour permettre à l’utilisateur d’en commander la mise en marche, la vitesse de rotation, etc. De manière avantageuse, le ventilateur 24 est un ventilateur centrifuge, ou ventilateur radial à turbine, et de manière plus avantageuse encore un ventilateur centrifuge dit en « cage d’écureuil » ou « à action ». Un tel ventilateur 24 présente en effet l’intérêt de permettre la génération d’un flux F d’air de débit et pression élevés, avec un excellent rendement, et pour un encombrement limité. Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un capteur de particules et un dispositif d’asservissement de la vitesse de rotation du ventilateur 24, relié audit capteur de particules et / ou de composé(s) organique(s) volatil(s), pour adapter la vitesse de rotation du ventilateur 24 (et donc du débit du flux F d’air généré) en fonction de la teneur en particules et / ou de composé(s) organique(s) volatil(s) de l’air à traiter.

Avantageusement, l’énergie nécessaire au fonctionnement électrique de l’appareil 1 , et en particulier du ventilateur 24, est fournie par une batterie d’accumulateurs électriques, laquelle est préférentiellement agencée à l’intérieur du boîtier 5. Avantageusement, le fonctionnement électrique de l’appareil 1 est commandable par l’utilisateur par l’intermédiaire au moins d’un bouton marche / arrêt, lequel est préférentiellement porté par le boîtier 5.

De préférence, l’appareil 1 de traitement d’air étant à ventilation assistée comme envisagé ci-dessus et comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, et comprenant donc un ventilateur 24 agencé au sein du boîtier 5, l’appareil 1 comprend un corps principal 25, qui inclut d’une part au moins un élément primaire 26 comprenant la sortie de distribution d’air 3 de l’appareil 1 , et d’autre part au moins un élément secondaire 27, lequel est avantageusement conçu et configuré pour maintenir le corps principal 25 de l’appareil 1 en place par rapport au corps de l’utilisateur. De préférence, ledit au moins un élément secondaire 27 est conçu et configuré pour entourer suffisamment le cou ou la tête de l’utilisateur afin d’assurer un maintien du corps principal 25 autour du cou ou de la tête, de l’utilisateur. De préférence, les éléments primaire 26 et secondaire 27 du corps principal 25 sont tous deux sensiblement rigides, dépourvus de flexibilité propre.

Avantageusement, l’élément primaire 26 présente une face externe primaire 26A, qui est orientée vers l’extérieur du corps principal 25 et qui définit avantageusement une portion de surface externe visible du corps principal 25, et une face interne primaire 26B opposée. Orientée vers l’intérieur du corps principal 25, et donc en regard du corps de l’utilisateur en usage de l’appareil 1 , ladite face interne primaire 26B définit avantageusement une portion de surface interne visible du corps principal 25.

L’élément primaire 26 et l’élément secondaire 27 sont avantageusement reliés entre eux par des moyens d’articulation 28 qui sont conçus et configurés pour permettre au corps principal 25 d’évoluer entre une configuration repliée relative des éléments primaire 26 et secondaire 27 (figure 3) et une configuration déployée relative des éléments primaire 26 et secondaire 27 (figures 1 , 2 et 16 notamment), et inversement. Le corps principal 25 est donc articulé de manière à ce que l’utilisateur puisse le faire passer, de préférence manuellement :

- d’une première configuration (dite configuration repliée), dans laquelle les éléments primaire 26 et secondaire 27 du corps principal 25 sont repliés l’un par rapport à l’autre, et typiquement l’un vers l’autre (figure 3), à

- une deuxième configuration (dite configuration déployée) dans laquelle les éléments primaire 26 et secondaire 27 du corps principal 25 sont dépliés l’un par rapport à l’autre (figures 1 , 2 et 16 notamment).

Ainsi, la configuration déployée du corps principal 25 correspond avantageusement à une configuration d’utilisation de l’appareil 1 , dans laquelle ce dernier est apte à mis en place, porté et mis en fonctionnement par l’utilisateur, et dans laquelle le corps principal 25 occupe un volume d’encombrement donné. La configuration repliée du corps principal 25 correspond avantageusement à une configuration de rangement, dans laquelle le corps principal 25 occupe un volume d’encombrement moindre. Grâce à la mise en œuvre de tels moyens d’articulation 28, l’appareil 1 est ainsi facile à mettre par place en vue de son utilisation, puis à retirer, et son encombrement peut être significativement réduit en vue de son rangement après utilisation. L’appareil 1 selon l’invention peut ainsi avantageusement constituer un appareil « nomade », qui peut facilement accompagner son utilisateur dans sa vie quotidienne et ses déplacements, et être rangé facilement dans un espace limité, comme par exemple dans une poche, un sac à main ou un peu sac à dos.

De manière avantageuse, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le corps principal 25 de l’appareil 1 est conçu et configuré pour être mis en place et porté par l’utilisateur autour de son cou (figures 1 et 2). Le corps principal 25 de l’appareil 1 étant initialement en configuration repliée, l’utilisateur peut alors le faire passer manuellement en configuration dépliée en exerçant un effort sur les éléments primaire 26 et secondaire 27 pour écarter ces derniers l’un de l’autre (configuration déployée), avant d’agencer le corps principal 25 de l’appareil 1 autour de son cou. De préférence, dans ladite configuration déployée relative des éléments primaire 26 et secondaire 27, le corps principal 25 forme un corps sensiblement annulaire, ou au moins partiellement annulaire, portable autour du cou de l’utilisateur, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures. Le corps principal 25 de l’appareil 1 présente donc une forme et une masse avantageusement adaptées pour être porté par un utilisateur humain (ou alternativement un animal), autour de son cou. On entend ici avantageusement par « annulaire », le fait que le corps principal 25 présente, en configuration déployée, une forme en anneau, sensiblement ovale ou circulaire, ou même rectangulaire. On entend avantageusement par « partiellement annulaire », une forme ouverte jusqu’à quart de tour de l’anneau, qui, si elle était continue, serait alors annulaire. Une telle forme au moins partiellement annulaire du corps principal 25 de l’appareil 1 contribue à une excellente ergonomie et à un grand confort d’utilisation de l’appareil 1. En particulier, la forme (au moins partiellement annulaire) du corps principal 25 de l’appareil 1 facilite non seulement la mise en place, mais également le port dudit corps principal 25 par l’utilisateur, autour de son cou, le corps principal 25 pouvant éventuellement reposer au moins en partie sur les épaules de l’utilisateur, une fois mis en place. Le port de l’appareil 1 est particulièrement confortable pour l’utilisateur, dont les mains peuvent avantageusement rester libres, le corps principal 25 de l’appareil 1 accompagnant avantageusement les mouvements du corps, et en particulier de la tête, de l’utilisateur sans les gêner ni les entraver particulièrement. Comme illustré en exemple aux figures, les faces internes primaire 26B et secondaire respectives des éléments primaire 26 et secondaire 27 présentent un profil préférentiellement courbe, concave, avec une concavité orientée vers un espace libre 29 défini au centre du corps principal 25 lorsque ce dernier est en configuration déployée (figures 6 et 16 notamment). En usage de l’appareil 1 (figures 1 et 2), l’espace libre 29 est au moins partiellement occupé par le cou de l’utilisateur, la surface interne du corps principal 25 étant alors orientée en regard du cou de l’utilisateur. Avantageusement, le corps principal 25 est dimensionné de sorte à ce que sa surface interne ne soit pas en contact étroit immédiat avec le cou de l’utilisateur, lorsque ce dernier est équipé de l’appareil 1 , mais qu’il existe au contraire un certain jeu entre la peau du coup de l’utilisateur et ladite surface interne, au moins sur une partie du pourtour dudit espace libre 29 au centre du corps principal 5 de l’appareil 1 (figure 2). Le confort de port de l’appareil 1 est ainsi encore amélioré, en réduisant le risque de sensation d’étranglement pour l’utilisateur. Cela permet en outre avantageusement à l’utilisateur de porter l’appareil 1 en combinaison avec une écharpe enroulée autour de son cou, en hiver par exemple. Comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le corps principal 25 de l’appareil 1 comprend préférentiellement le boîtier 5, décrit ci-avant, dans lequel sont logés l’élément de traitement d’air 2 et le ventilateur 24, conformément à ce qui précède. L’élément de traitement d’air 2 et le ventilateur 24, sont donc avantageusement intégrés au corps principal 25 de l’appareil 1 , et non déportés de ce dernier ce qui rendrait nécessaire la mise en œuvre d’une liaison aéraulique particulière entre le boîtier 5 et la sortie de distribution d’air 3 portée par l’élément primaire 26 du corps principal 25. La compacité et la portabilité de l’appareil 1 s’en trouve ainsi encore améliorées. De préférence encore, l’élément primaire 26 du corps principal 25 de l’appareil 1 comprend ledit boîtier 5, c’est-à-dire que ce dernier constitue au moins une partie dudit élément primaire 26. Cela permet de simplifier la conception aéraulique de l’appareil 1 notamment, dans la mesure où l’élément primaire 26 comprend ainsi à la fois l’entrée d’air de l’appareil 1 (avantageusement constituée par l’entrée d’air 8 du boîtier 5), l’élément de traitement d’air 2, le ventilateur 24 et la sortie de distribution d’air 3. Comme déjà précisé précédemment, ledit boîtier 5 est avantageusement inamovible, c’est-à-dire qu’il n’est pas conçu et configuré, en tant que tel, pour être séparé du reste de l’appareil 1 , et donc en particulier ici du reste de l’élément primaire 26 du corps principal 25.

De préférence encore, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, la surface externe 10 du boîtier 5 définit la face externe primaire 26A et la face interne primaire 26B de l’élément primaire 26. L’enveloppe (géométrique) externe moyenne du boîtier 5 définit ainsi avantageusement l’essentiel, si non la totalité, d’une enveloppe (géométrique) externe moyenne de l’élément primaire 26. Ainsi, le boîtier 5 ne constitue donc pas un sous-ensemble saillant de l’élément primaire 26. L’élément de traitement d’air 2 agencé dans le boîtier 5 est donc ainsi avantageusement logé à l’intérieur même de l’élément primaire 26, de sorte qu’il est bien protégé contre un risque d’arrachement par interaction de l’appareil 1 avec l’utilisateur ou tout autre élément externe environnant. L’appareil 1 est ainsi particulièrement robuste et compact.

Comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’élément primaire 26 du corps principal 25 de l’appareil 1 forme de préférence un élément avant dudit corps principal 25, et donc un élément qui constitue avantageusement une partie avant du corps principal 25 de l’appareil 1 , qui est destinée à être essentiellement positionnée à l’avant de l’utilisateur (en considération d’un plan frontal de ce dernier), et en particulier avantageusement en avant de la tête (et donc du cou) de l’utilisateur, en utilisation normale de l’appareil 1 (figures 1 et 2). La face externe primaire 26A forme ainsi avantageusement une face avant du corps principal 25. En retour, l’élément secondaire 27 du corps principal 25 de l’appareil 1 forme de préférence un élément arrière dudit corps principal 25. On comprend donc que, comme illustré en exemple à la figure 2, ledit au moins un élément secondaire 27 constitue avantageusement une partie arrière du corps principal 25 de l’appareil 1 qui est destinée à être positionnée à, ou à s’étendre vers, l’arrière du corps de l’utilisateur, et en particulier avantageusement à / vers l’arrière de la tête (et donc du cou) de l’utilisateur, en utilisation normale de l’appareil 1 . La mise en place de l’appareil 1 sur le corps de l’utilisateur s’en trouve ainsi facilitée, puisqu’elle ne nécessite pas un ajustement précis du corps principal 25 de l’appareil 1 , mais implique seulement de vérifier que l’élément avant est bien positionné à l'avant de la tête de l’utilisateur, et que l’élément arrière est quant à lui bien positionné à l'arrière (ou à tout le moins vers l’arrière) de la tête (et donc du cou) de l’utilisateur.

Avantageusement, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le corps principal 25 de l’appareil 1 comprend deux éléments secondaires 27 distincts, qui forment plus avantageusement encore deux éléments arrières dudit corps principal 25. De préférence, chacun desdits éléments secondaires 27 est relié à l’élément primaire 26, qui forme alors un élément avant du corps principal 25, par des moyens d’articulation 28 tels que mentionnés précédemment. De manière préférentielle, les deux éléments secondaires 27 sont alors identiques, l’un à l’autre, par symétrie en miroir par rapport à un plan P1 sagittal médian du corps principal 25 de l’appareil 1 (figure 6 notamment). Les éléments secondaires 27 peuvent avantageusement former deux bras ou branches de maintien du corps principal 25 de l’appareil 1 par rapport au corps de l’utilisateur, et en particulier autour du cou de ce dernier comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, lorsque le corps principal 25 est en configuration déployée.

De préférence, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’élément primaire 26 du corps principal 25 forme un unique élément avant du corps principal 25, et comprend le boîtier 5 dans lequel sont logés l’élément de traitement d’air 2 et le ventilateur 24, conformément à ce qui précède. Avantageusement, comme envisagé précédemment, l’entrée d’air 8 du boîtier 5 (et donc avantageusement l’entrée d’air de l’appareil 1 ) est définie par l’ouverture 7 du boîtier 5 donnant accès au logement interne 6 de ce dernier, l’organe de fermeture 11 étant perméable à l’air, et l’organe de fermeture 11 , le boîtier 5, et la sortie de distribution d’air 3 sont conformés et agencés de manière que le plan P1 sagittal médian constitue un plan sagittal de symétrie du corps principal 25 de l’appareil 1. Ainsi, le corps principal 25 présente un excellent équilibre pondéral assurant son bon maintien en place et un grand confort d’usage à l’utilisateur. Avantageusement encore, le boîtier 5 est agencé de sorte que l’ouverture 7 dudit boîtier 5 débouche de la face externe primaire 26A de l’élément primaire 26 avant, de sorte que l’organe de fermeture 11 constitue avantageusement un élément de capotage de l’élément primaire 26 avant, qui positionné en face avant du corps principal 25, comme illustré en exemple aux figures.

Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un pied escamotable 30, pour ajuster le positionnement du corps principal 25 par rapport au corps de l’utilisateur, et en particulier pour assurer un positionnement et un maintien le plus stable possible de la sortie de distribution d’air 3 au plus près (mais avantageusement à distance toujours) des voies respiratoires de l’utilisateur. Comme illustré en exemple aux figures, un tel pied escamotable 30 peut être relié à l’élément primaire 26 du corps principal 25, et être pourvu d’une surface d’appui sur une partie du corps, et de préférence sur la poitrine, de l’utilisateur. Avantageusement, le pied escamotable 30 est conçu pour être totalement rétractable à l’intérieur de l’élément primaire 26, repliable à pivotement en direction de ce dernier (comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures), et / ou être télescopique. Un tel pied escamotable 30 permet avantageusement d’adapter au mieux l’appareil 1 à la morphologie de l’utilisateur en orientant la sortie de distribution d’air 3 au plus près des voies respiratoires de ce dernier, ou au contraire en lui permettant d’éloigner la sortie de distribution d’air 3 selon ses besoins, au cours de l’utilisation de l’appareil 1 . Lorsque l’élément primaire 26 forme avantageusement un élément avant du corps principal 25 de l’appareil 1 , comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, la manipulation du pied escamotable 30 permet ainsi avantageusement de faire décrire à l'élément avant une course allant de la poitrine de l’utilisateur (position basse) jusqu'au nez du porteur (position haute), et vice et versa. Ainsi l’utilisateur peut rapprocher ou éloigner à sa guise l'élément avant de sa bouche et adapter le flux F d'air soufflé à son besoin. L’utilisateur peut également, d'une seule main, abaisser l'élément avant pour faciliter sa communication avec son entourage en dégageant son visage.

Avantageusement, lorsque l’organe de commande manuelle de déverrouillage du système de verrouillage temporaire de l’organe de fermeture est déporté de l’organe de fermeture 11 , et comprend à ce titre un bouton de commande 23 porté par le boîtier 5 à distance de l’organe de fermeture 11 comme envisagé précédemment, le bouton de commande 23 peut être agencé au niveau d’une zone de l’appareil 1 dont le pied escamotable 30 vient à recouvrement lorsqu’il est escamoté. On limite ainsi avantageusement le risque d’un actionnement involontaire du bouton de commande 23, en particulier lors du rangement ou du transport de l’appareil 1, une fois le pied escamotable 30 escamoté à recouvrement dudit bouton de commande 23.

Avantageusement, l’élément primaire 26 comprend une portion de diffusion d’air 31 (ou diffuseur), qui définit ou porte avantageusement la sortie de distribution d’air 3 de l’appareil 1 , et qui est préférentiellement transparente ou translucide, de manière à limiter le masquage visuel du visage de l’utilisateur par l’appareil 1. Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un capteur de particules fines et / ou de composés organiques volatils, qui détecte la présence particules fines et / ou de composés organiques volatils dans l’air ambiant environnant et en mesure la concentration. Avantageusement, un tel capteur est conçu et configuré pour transmettre à un ordinateur ou à un téléphone intelligent distant, par exemple selon une liaison de données sans-fil, des informations relatives à la présence et à la concentration de tels particules fines et/ ou composés organiques volatils, de manière à informer l’utilisateur sur la qualité de l’air environnant.

On comprend bien évidemment que, dans ce qui précède, les termes « primaire » / « secondaire », « première » / « deuxième » n’impliquent pas, en tant que tels, de limitation technique particulière, et ne sont employés qu’afin de différencier sur le plan lexical certains éléments de l’appareil 1 décrit.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

L’invention trouve son application dans la conception et la fabrication d’appareils et de dispositifs de traitement d’air, et plus particulièrement d’appareils de traitement d’air, en particulier par filtration, individuellement portables sur soi par un utilisateur.