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Title:
INDIVIDUALLY PORTABLE AND FOLDABLE ASSISTED-VENTILATION APPARATUS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/275452
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an individually portable assisted-ventilation apparatus (1) comprising an air inlet (2), a ventilator and a main body (6) including a primary element (7) comprising an air outlet (4) for blowing a flow (F) of air towards the airways, and a secondary element (8), characterized in that the primary and secondary elements are connected by articulation means (13) permitting the main body to change between a folded configuration and a deployed configuration of the primary and secondary elements, and allowing pivoting of the primary and secondary elements, about a first pivot axis (A-A'), between a folded position and a deployed reference position, and pivoting of the primary and secondary elements, about a second pivot axis (B-B'), beyond the deployed reference position, the pivot axes being remote and separate from one another.

Inventors:
DASSONVILLE YOHAN (FR)
CORLAY FLORENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051160
Publication Date:
January 05, 2023
Filing Date:
June 15, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A61M16/00; A61M16/06; A62B9/00
Domestic Patent References:
WO2011006206A12011-01-20
WO2021017852A12021-02-04
WO2011050059A12011-04-28
WO2005028009A12005-03-31
Foreign References:
US20190212566A12019-07-11
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil (1) à ventilation assistée, individuellement portable, comprenant au moins une entrée d’air (2), au moins un ventilateur (3), et un corps principal (6) incluant :

- au moins un élément primaire (7) comprenant au moins une sortie d’air (4) configurée pour souffler un flux (F) d’air généré par le ventilateur (3) en direction des voies respiratoires d’un utilisateur, et

- au moins un élément secondaire (8), ledit appareil (1) étant caractérisé en ce que les éléments primaire (7) et secondaire (8) sont reliés entre eux par des moyens d’articulation (13, 13’) pour permettre au corps principal (6) d’évoluer entre une configuration repliée relative des éléments primaire (7) et secondaire (8) et une configuration déployée relative des éléments primaire (7) et secondaire (8), et inversement, lesdits moyens d’articulation (13, 13’) autorisant

- un premier pivotement (R1 ) relatif des éléments primaire (7) et secondaire (8), selon un premier axe de pivotement (A-A’), entre une position repliée et une position déployée de référence, et

- un deuxième pivotement (R2) relatif des éléments primaire (7) et secondaire (8), selon un deuxième axe de pivotement (B-B’), au-delà de ladite position déployée de référence, lesdits premier et deuxième axes de pivotement (A-A’, B-B’) étant distants et distincts l’un de l’autre.

2. Appareil (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le deuxième axe de pivotement (B-B’) est déporté vers l’extérieur du corps principal (6) par rapport au premier axe de pivotement (A-A’).

3. Appareil (1) selon la revendications précédente, caractérisé en ce que ledit deuxième axe de pivotement (B-B’) est positionné sur une arête (15, 15’) d’une surface externe de l’appareil (1).

4. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier axe de pivotement (A-A’) est sensiblement orthogonal à un plan (P1) médian transverse d’extension du corps principal (6) de l’appareil (1).

5. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premier et deuxième axes de pivotement (A-A\ B-B’) sont parallèles l’un à l’autre.

6. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d’articulation (13, 13’) comprennent une charnière élastique (16, 16’) qui autorise ledit premier pivotement (R1) relatif des éléments primaire (7) et secondaire (8) et ledit deuxième pivotement (R2) relatif des éléments primaire (7) et secondaire (8), la charnière élastique (16, 16’) comprenant un organe de rappel élastique (17, 17’) pour rappeler automatiquement les éléments primaire (7) et secondaire (8) vers ladite position déployée de référence lorsque lesdits éléments primaire (7) et secondaire (8) sont dans une position au-delà de ladite position déployée de référence.

7. Appareil (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit organe de rappel élastique (17, 17’) comprend au moins l’un parmi : un ressort (17A) hélicoïdal de traction, un ressort (17B) hélicoïdal de torsion, un ressort (17C) plat en spirale travaillant en traction, et un ressort (17D) hélicoïdal de compression.

8. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la charnière élastique (16) comprend une pièce intermédiaire de liaison (18), qui est reliée à l’élément primaire (7) par une liaison pivot d’une part, et qui est reliée à l’élément secondaire (8) à coulissement selon une trajectoire curviligne d’autre part, l’organe de rappel élastique (17) reliant entre eux la pièce intermédiaire de liaison (18) et l’élément secondaire (8).

9. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de butée élastique qui s’oppose au passage du corps principal (6) de l’appareil (1) de ladite configuration repliée relative des éléments primaire (7) et secondaire (8) vers ladite configuration déployée relative des éléments primaire (7) et secondaire (8), et inversement, en deçà d’un effort seuil prédéterminé exercé à l’encontre des éléments primaire (7) et secondaire (8).

10. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps principal (6) comprend ladite entrée d’air (2) et ledit ventilateur (3), ledit élément primaire (7) comprenant de préférence ladite entrée d’air (2) et ledit ventilateur (3).

11. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans ladite configuration déployée relative des éléments primaire (7) et secondaire (8), le corps principal (6) forme un corps sensiblement annulaire, ou au moins partiellement annulaire, portable autour du cou de l’utilisateur.

12. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément primaire (7) forme un élément avant du corps principal (6) de l’appareil (1 ), l’élément secondaire (8) formant un élément arrière dudit corps principal (6).

13. Appareil (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend deux éléments secondaires (8), qui sont préférentiellement identiques par symétrie en miroir par rapport à un plan (P2) sagittal du corps principal (6) de l’appareil (1 ).

14. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de réglage (47) pour régler une longueur de l’élément secondaire (8) et ajuster ainsi l’appareil (1 ) à l’utilisateur, lesdits moyens de réglage (47) comprenant de préférence une glissière télescopique.

15. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un système de verrouillage temporaire (48) pour empêcher un pivotement relatif des éléments primaire (7) et secondaire (8) lorsque le corps principal (6) de l’appareil (1) est dans ladite configuration déployée relative des éléments primaire (7) et secondaire (8).

16. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il constitue un appareil (1) de filtration d’air à ventilation assistée.

Description:
APPAREIL A VENTILATION ASSISTEE INDIVIDUELLEMENT PORTABLE ET

REPLIABLE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils à ventilation assistée, tels qu’en particulier des appareils de filtration d’air à ventilation assistée.

L’invention concerne plus particulièrement un appareil à ventilation assistée, individuellement portable, comprenant au moins une entrée d’air, au moins un ventilateur, et un corps principal incluant au moins un élément primaire comprenant au moins une sortie d’air configurée pour souffler un flux d’air généré par le ventilateur en direction des voies respiratoires d’un utilisateur, et au moins un élément secondaire.

TECHNIQUE ANTERIEURE

On connaît déjà des appareils à ventilation assistée, qui sont prévus pour délivrer un flux d’air forcé à un utilisateur afin de lui procurer une aide respiratoire. Il s’agit typiquement d’appareils comprenant un masque pourvu d’une sortie d’air, qui est destiné à être maintenu plaqué contre le visage de l’utilisateur, de sorte à recouvrir son nez et sa bouche, par exemple à l’aide d’élastiques passés autour de la tête de l’utilisateur. Le masque est relié à une soufflerie comprenant un ventilateur, par l’intermédiaire d’un tuyau souple de conduite d’air. Bien que qualifié de « non invasif », un tel appareil est relativement obstructif pour l’utilisateur. L’utilisateur ne peut le transporter aisément avec lui, le mettre en place et l’utiliser facilement en dehors de son domicile ou d’un lieu de soins particulier sans l’aide d’une tierce personne. Ces appareils connus sont donc généralement dédiés à un usage stationnaire, typiquement sous une supervision professionnelle médicale. On connaît par ailleurs des appareils de filtration d’air à ventilation assistée. Ces appareils sont prévus pour délivrer à un utilisateur un flux d’air forcé, à partir d’air ambiant, qui a été préalablement filtré afin de le débarrasser au moins partiellement de certains polluants. De tels appareils sont plus spécifiquement prévus pour assurer une protection respiratoire de leurs utilisateurs, en limitant l’inhalation par ces derniers de polluants respiratoires, de particules fines et autres substances aux effets sanitaires potentiellement délétères présentes dans l’air environnant. De tels appareils de filtration d’air à ventilation assistée comprennent typiquement une entrée d’air, un ventilateur pour générer un flux d’air forcé à partir d’air ambiant prélevé dans l’environnement immédiat, un ou plusieurs filtres pour filtrer l’air prélevé, et une sortie d’air par l’intermédiaire de laquelle un flux d’air forcé et filtré peut être ainsi délivré à l’utilisateur. De tels appareils de filtration d’air à ventilation assistée ont été récemment introduits pour palier un certain nombre d’inconvénients d’équipements de protection respiratoire individuelle passifs, tels que les masques filtrants classiques, par exemple des masques filtrants intégraux, couvrant l’ensemble du visage, ou des demi-masques qui ne recouvrent qu’une portion inférieure du visage de l’utilisateur, dont le nez et la bouche. Ces équipements de protection respiratoire individuelle passifs sont aussi dits « à ventilation libre », dans la mesure où le passage de l'air au travers du filtre est assuré uniquement du fait des échanges respiratoires de l’utilisateur. Bien que conçus pour être portés par leurs utilisateurs, et accompagner ces derniers dans l’exercice d’une activité professionnelle par exemple, de tels appareils de filtration d’air à ventilation assistée n’en restent pas moins généralement encombrants, peu pratiques à ranger et à transporter, et complexes à mettre correctement en place pour un utilisateur non habitué à leur utilisation. C’est pourquoi ces appareils connus sont généralement destinés à la protection d’utilisateurs dans un contexte professionnel, par exemple pour la protection individuelle d’ouvriers et techniciens, de pompiers, de militaires, etc.

Qu’ils assurent ou non une fonction de filtration de l’air, les appareils à ventilation assistée connus sont souvent peu ergonomiques, peu agréables à utiliser, de sorte que leur utilisation peut s’avérer parfois très contraignante. Ils ne permettent pas toujours une direction optimale du flux d’air en direction des voies respiratoires de l’utilisateur. Généralement conçus pour être au moins en partie fixés sur la tête de l’utilisateur, les appareils connus peuvent gêner la visibilité de l’utilisateur et / ou sa communication avec son entourage personnel ou professionnel. En outre, leur utilisation est parfois incompatible avec le port simultané de lunettes, de couvre-chefs (chapeau, bonnet, casque, etc.), de casques (audio ou de protection sonore) supra- ou extra-auriculaires, etc., ou encore l’utilisation de maquillage.

EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à l’invention visent par conséquent à apporter une réponse aux problématiques susvisées, en proposant en particulier un nouvel appareil à ventilation assistée, individuellement portable par un utilisateur, dont la manipulation en vue de sa mise en place et de son retrait est particulièrement aisée et sécurisée, et qui peut être facilement transporté ou rangé après utilisation.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil à ventilation assistée qui est particulièrement ergonomique, et dont l’utilisation est particulièrement intuitive.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil à ventilation assistée qui contribue à préserver la santé respiratoire de l’utilisateur.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil à ventilation assistée dont le port est particulièrement agréable et peu obstructif pour l’utilisateur.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil à ventilation assistée qui est de construction particulièrement fiable et robuste.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil à ventilation assistée qui est de construction particulièrement compacte.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil à ventilation assistée qui peut être facilement adapté à des utilisateurs de tailles et corpulences différentes.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil à ventilation assistée, individuellement portable, comprenant au moins une entrée d’air, au moins un ventilateur, et un corps principal incluant :

- au moins un élément primaire comprenant au moins une sortie d’air configurée pour souffler un flux d’air généré par le ventilateur en direction des voies respiratoires d’un utilisateur, et

- au moins un élément secondaire, ledit appareil étant caractérisé en ce que les éléments primaire et secondaire sont reliés entre eux par des moyens d’articulation pour permettre au corps principal d’évoluer entre une configuration repliée relative des éléments primaire et secondaire et une configuration déployée relative des éléments primaire et secondaire, et inversement, lesdits moyens d’articulation autorisant

- un premier pivotement relatif des éléments primaire et secondaire, selon un premier axe de pivotement, entre une position repliée et une position déployée de référence, et - un deuxième pivotement relatif des éléments primaire et secondaire, selon un deuxième axe de pivotement, au-delà de ladite position déployée de référence, lesdits premier et deuxième axes de pivotement étant distants et distincts l’un de l’autre. DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détail à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux figures annexées, données uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquelles :

- la figure 1 illustre, selon une vue schématique de face, un mode de réalisation préférentiel d’un appareil à ventilation assistée conforme à l’invention, lequel appareil est illustré porté par un utilisateur humain. L’appareil constitue, dans ce mode de réalisation particulier, un appareil de filtration d’air à ventilation assistée. Le corps principal de l’appareil forme ici un corps sensiblement annulaire portable autour du cou de l’utilisateur. Dans ce mode de réalisation, le corps principal de l’appareil comprend un élément primaire unique formant un élément avant, qui est relié à deux éléments secondaires formant des éléments arrières ;

- la figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, l’appareil de la figure 1 porté par un utilisateur humain autour de son cou. La circulation de l’air est représentée par des flèches ;

- la figure 3 illustre, selon une vue schématique de dessus, l’appareil des figures 1 et 2, dont le corps principal est en configuration repliée, chacun des éléments secondaires occupant avec l’élément primaire une position repliée ;

- la figure 4 illustre, selon une vue schématique de dessus, l’appareil des figures 1 à 3, dont le corps principal est en configuration déployée, chacun des éléments secondaires occupant avec l’élément primaire une position déployée de référence ;

- la figure 5 illustre, selon une vue schématique de dessus, l’appareil des figures 1 à 4, dont le corps principal est en configuration déployée, chacun des éléments secondaires occupant avec l’élément primaire une position au-delà de position déployée de référence de la figure 3 ;

- la figure 6 illustre, selon une vue schématique latérale (gauche), l’appareil de la figure 4 ; - la figure 7 illustre, selon une vue schématique en perspective, l’appareil de la figure 6 ;

- la figure 8 illustre, selon une vue schématique en perspective éclatée, l’appareil des figures 6 et 7 ;

- la figure 9 illustre, selon une vue tronquée en perspective, un détail de conception d’une charnière élastique des moyens d’articulation de l’appareil des figures 1 à 8. Un élément de capotage de la face interne secondaire de l’élément secondaire illustré a été omis de manière à rendre visible la conception de la charnière élastique ;

- la figure 10 illustre, selon une vue tronquée en coupe transverse du corps principal de l’appareil, la charnière élastique de la figure 9. Les éléments primaire et secondaire sont ici illustrés en position déployée de référence ;

- la figure 11 illustre, selon une autre vue tronquée en coupe transverse du corps principal de l’appareil (réalisée à une altitude différente de la vue de la figure 10), la charnière élastique des figures 9 et 10. Les éléments primaire et secondaire sont ici illustrés dans une position au-delà de la position déployée de référence illustrée à la figure 10 ;

- la figure 12 illustre, selon une vue tronquée en perspective, une variante de conception de la charnière élastique des moyens d’articulation de l’appareil des figures 1 à 8. Un élément de capotage de la face interne secondaire de l’élément secondaire illustré a été omis de manière à rendre visible la conception de la charnière élastique ;

- la figure 13 illustre, selon une vue tronquée en coupe transverse du corps principal de l’appareil, la charnière élastique de la figure 12. Les éléments primaire et secondaire sont ici illustrés en position déployée de référence ;

- la figure 14 illustre, selon une vue tronquée en perspective, une autre variante de conception de la charnière élastique des moyens d’articulation de l’appareil des figures 1 à 8. Un élément de capotage de la face interne secondaire de l’élément secondaire illustré a été omis de manière à rendre visible la conception de la charnière élastique ; - la figure 15 illustre, selon une vue tronquée en coupe transverse du corps principal de l’appareil, la charnière élastique de la figure 14. Les éléments primaire et secondaire sont ici illustrés en position déployée de référence ;

- la figure 16 illustre, selon une vue tronquée en perspective, une autre variante de conception de la charnière élastique des moyens d’articulation de l’appareil des figures 1 à 8. Un élément de capotage de la face interne secondaire de l’élément secondaire illustré a été omis de manière à rendre visible la conception de la charnière élastique ;

- la figure 17 illustre, selon une vue tronquée en coupe transverse du corps principal de l’appareil, la charnière élastique de la figure 16. Les éléments primaire et secondaire sont ici illustrés en position déployée de référence ;

- la figure 18 illustre, selon une vue schématique latérale (droite), un appareil conforme à l’invention sensiblement identique à celui des figures 1 à 8, mais dont la conception des moyens d’articulation est différente ;

- la figure 19 illustre, selon une vue schématique tronquée de dessus, des détails de conception et de fonctionnement des moyens d’articulation de l’appareil de la figure 18.

MANIERES DE REALISER L’INVENTION

L’invention concerne un appareil 1 à ventilation assistée, individuellement portable, c’est- à-dire portable sur soi par un utilisateur. Il s’agit donc avantageusement d’un équipement respiratoire actif qui est conçu et configuré pour être porté sur lui par un utilisateur, humain ou animal, et pour délivrer à cet utilisateur un flux F d’air forcé à partir d’air ambiant. Il s'agit préférentiellement d’un appareil 1 destiné à une utilisation dans un cadre domestique ou dans le cadre de l’exercice d’une activité professionnelle, par un utilisateur ou une utilisatrice qui est dépourvu(e) de compétences professionnelles particulières en matière de santé respiratoire. L’appareil 1 selon l’invention, dont un mode de réalisation préférentiel non limitatif est illustré en exemple aux figures, comprend au moins une entrée d’air 2, au moins un ventilateur 3, et au moins une sortie d’air 4 configurée pour souffler un flux F d’air généré par le ventilateur 3 en direction des voies respiratoires (nez et / ou bouche) de l’utilisateur. L’entrée d’air 2, le ventilateur 3 et la sortie d’air 4 sont donc en communication aéraulique, de manière que le ventilateur 3 en fonctionnement aspire de l’air environnant externe à l’appareil 1 par l’intermédiaire de l’entrée d’air 2 afin de le souffler en direction des voies respiratoires de l’utilisateur par l’intermédiaire de la sortie d’air 4. De préférence, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que la sortie d’air 4 est positionnée en regard et à distance des voies respiratoires de l’utilisateur, et de préférence face au visage de l’utilisateur, lorsque l’appareil 1 est porté par l’utilisateur. Avantageusement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 est dépourvu de pièce ou élément prévu(e), c’est-à-dire spécifiquement conçu(e) et configuré(e), pour venir en contact avec le visage de l’utilisateur, en particulier pour guider le flux F d’air distribué par la sortie d’air 4 et / ou pour assurer une étanchéité aéraulique entre la sortie d’air 4 et le visage de l’utilisateur. Le port de l’appareil 1 est ainsi particulièrement confortable, peu obstructif, pour l’utilisateur.

Selon une variante préférentielle, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 constitue plus spécifiquement un appareil 1 de traitement d’air à ventilation assistée, et plus préférentiellement encore un appareil 1 de filtration d’air à ventilation assistée. En d’autres termes, l’appareil 1 est donc conçu et configuré pour délivrer à l’utilisateur un flux F d’air traité, et de préférence filtré, purifié, et forcé à partir d’air ambiant. A ce titre, l’appareil 1 comprend avantageusement un dispositif de filtration d’air 5, incluant typiquement un ou plusieurs filtres à air, ou est à tout le moins spécifiquement conçu et configuré pour être utilisé en combinaison avec un tel dispositif de filtration d’air 5. Préférentiellement amovible, le dispositif de filtration d’air 5 peut alors être avantageusement agencé(s) à l’intérieur de l’appareil 1 , entre l’entrée d’air 2 et la sortie d’air 4, en amont et / ou en aval du ventilateur 3 en considération du sens de circulation de l’air au sein de l’appareil 1. Par exemple, le dispositif de filtration d’air 5 peut comprendre un ou plusieurs filtre(s) à air avantageusement agencé(s) entre l’entrée d’air 2 et le ventilateur 3, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, ce qui permet en outre de limiter le risque d’encrassement du ventilateur 3. Le rôle du dispositif de filtration d’air 5 est de séparer de l’air ambiant environnant, et de retenir ou détruire, une ou plusieurs substances ou particules indésirable(s) présente(s) en suspension, solide(s) ou en aérosol(s) dans l’air ambiant environnant, de sorte que le flux F d’air forcé délivré par l’appareil 1 à l’utilisateur est appauvri, de préférence significativement, en substances ou particules indésirables initialement présentes dans l’air ambiant environnant. A titre de particules solides, on peut citer les poussières, les fumées, les polluants solides atmosphériques. Le terme « aérosol » renvoie ici préférentiellement ensemble de fines particules, solides ou liquides, d'une substance ou d'un mélange de substances, en suspension dans un milieu gazeux, et qui ont généralement une vitesse de chute négligeable, inférieure à 0,25 m/s). Dans l'air ambiant, en conditions normales, cela correspond typiquement à des particules de dimensions inférieures à 100 pm. Cette définition recouvre les aérosols contenant des particules d'origine microbienne (virus, bactéries, champignons, etc.), animale ou encore végétale (pollens, allergènes, etc.), appelés également bioaérosols. Le dispositif de filtration d’air 5 est conçu et configuré, typiquement en termes de choix de filtre(s), en fonction du niveau de performance de filtration recherché pour une ou plusieurs substances à filtrer. De préférence, le dispositif de filtration d’air 5 de l’appareil 1 est conçu et configuré pour retenir les aérosols. Il comprend avantageusement à ce titre un ou plusieurs filtre(s) à air, en particulier un ou plusieurs filtre(s) de classe P1 et / ou de classe P2, tels que définis notamment dans les normes françaises NF EN 143 :2000 et NF EN 143/A1 :2006, et qui arrêtent au moins 80 % des aérosols (classe P1 ) ou au moins 94 % des aérosols (classe P2). De préférence, il s’agit de filtre(s) HEPA (i.e. filtre(s) dit(s) « à Particules Aériennes à Haute Efficacité »). La dénomination HEPA s'applique à tout dispositif capable de filtrer, en un passage, au moins 99,97 % des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3 pm. Le dispositif de filtration d’air 5 peut comprendre plusieurs filtres identiques ou différents, comme par exemple un filtre à charbon actif agencé en amont d’un filtre HEPA, ou encore deux filtres HEPA agencés l’un derrière l’autre. D’autres filtres encore peuvent être envisagés, selon la nature des particules ou substances à filtrer, et selon le niveau de performance de filtration correspondant attendu, tels que par exemple des filtres à base de polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou de céramique. Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un capteur de particules et un dispositif d’asservissement de la vitesse de rotation du ventilateur 3, relié audit capteur de particules et / ou de composé(s) organique(s) volatil(s), pour adapter la vitesse de rotation du ventilateur 3 (et donc du débit du flux F d’air généré) en fonction de la teneur en particules et / ou de composé(s) organique(s) volatil(s) de l’air à filtrer.

Selon cette variante préférentielle, l’appareil 1 constitue ainsi avantageusement un équipement de protection respiratoire à ventilation assistée, dont l’utilisation contribue à une protection de la santé et de la qualité de vie de l’utilisateur, en particulier dans un contexte de pollution atmosphérique ou encore de pandémie / épidémie microbienne. La génération d’un flux F d’air forcé par l’appareil 1 offre par ailleurs l’avantage de compenser une perte de charge aéraulique que pourrait générer le dispositif de filtration d’air 5. Ainsi, l’utilisateur de l’appareil 1 n’est pas obligé de forcer sa respiration pour palier de lui-même une telle perte de charge, ce qui lui évite donc un effort et une fatigue supplémentaires, à la différence de ce qui peut être observé (ou à tout le moins ressenti) lors du port d’un dispositif de filtration d’air dits « à ventilation libre », tels que des masques ou demi-masques de protection classiques.

Selon une autre variante (non illustrée), l’appareil pourrait être dépourvu au contraire de tout dispositif de traitement d’air, et en particulier de filtration d’air, tel que décrit ci-dessus. Dans ce cas, l’appareil ne serait donc pas prévu pour filtrer, traiter, l’air ambiant avant sa délivrance à l’utilisateur sous la forme d’un flux d’air forcé. L’appareil présenterait néanmoins l’avantage de permettre à l’utilisateur un effort respiratoire amoindri, en facilitant la circulation de l'air dans les bronches et les poumons de l’utilisateur. En ce sens, l’utilisation de l’appareil selon cette seconde variante contribuerait à protéger, voire même à améliorer, l’état de santé et la qualité de vie de l’utilisateur, en particulier lorsque celui-ci est atteint d’un dysfonctionnement de l’appareil respiratoire (mauvais fonctionnement des poumons, faiblesse des muscles respiratoires, etc.).

L’appareil 1 conforme à l’invention comprend au moins un corps principal 6, qui inclut d’une part au moins un élément primaire 7 comprenant ladite sortie d’air 4, et d’autre part au moins un élément secondaire 8, lequel est avantageusement conçu et configuré pour maintenir le corps principal 6 de l’appareil 1 en place par rapport au corps de l’utilisateur. Relié à l’élément primaire 7, l’élément secondaire 8 est donc avantageusement destiné à assurer, ou à tout le moins à contribuer à assurer, un maintien en place du corps principal 6 par rapport au corps de l’utilisateur. De préférence, les éléments primaire 7 et secondaire 8 du corps principal 6 sont tous deux sensiblement rigides, c’est-à-dire dépourvus de flexibilité propre. Avantageusement, l’élément primaire 7 présente une face externe primaire 9, qui est orientée vers l’extérieur du corps principal 6 et qui définit une portion de surface externe visible du corps principal 6, et une face interne primaire 10 opposée. Orientée vers l’intérieur du corps principal 6, et donc en regard du corps de l’utilisateur en usage de l’appareil 1 , ladite face interne primaire 10 définit avantageusement une portion de surface interne visible du corps principal 6. Réciproquement, l’élément secondaire 8 présente une face externe secondaire 11 , qui est orientée vers l’extérieur du corps principal 6 et qui définit avantageusement une autre portion de surface externe visible du corps principal 6, et une face interne secondaire 12 opposée. Orientée vers l’intérieur du corps principal 6, et donc en regard du corps de l’utilisateur en usage de l’appareil 1 , ladite face interne secondaire 12 définit Avantageusement une autre portion de surface interne visible du corps principal 6.

Lesdits éléments primaire 7 et secondaire 8 sont reliés entre eux par des moyens d’articulation 13, 13’, qui sont conçus et configurés pour permettre au corps principal 6 d’évoluer entre une configuration repliée relative des éléments primaire 1 et secondaire 8 et une configuration déployée relative des éléments primaire 1 et secondaire 8, et inversement. Le corps principal 6 comprend donc lesdits moyens d’articulation 13, 13’. Le corps principal 6 est donc articulé de manière à ce que l’utilisateur puisse le faire passer, de préférence manuellement :

- d’une première configuration (dite configuration repliée), dans laquelle les éléments primaire 7 et secondaire 8 du corps principal 6 sont repliés l’un par rapport à l’autre, et typiquement l’un vers l’autre, lesdites faces internes primaire 10 et secondaire 12 étant alors avantageusement agencées en regard l’une de l’autre (figure 3), à

- une deuxième configuration (dite configuration déployée) dans laquelle les éléments primaire 7 et secondaire 8 du corps principal 6 sont dépliés l’un par rapport à l’autre, lesdites faces internes primaire 10 et secondaire 12 étant alors avantageusement agencées plus éloignées l’une de l’autre que dans la configuration repliée (figures 4 et 5).

Ainsi, la configuration déployée du corps principal 6 correspond avantageusement à une configuration d’utilisation de l’appareil 1 , dans laquelle ce dernier est apte à mis en place, porté et mis en fonctionnement par l’utilisateur, et dans laquelle le corps principal 6 occupe un volume d’encombrement donné. La configuration repliée du corps principal 6 correspond avantageusement à une configuration de rangement, dans laquelle le corps principal 6 occupe un volume d’encombrement moindre. Grâce à la mise en œuvre de tels moyens d’articulation 13, 13’, l’appareil 1 conforme à l’invention est ainsi facile à mettre en place en vue de son utilisation, puis à retirer, et son encombrement peut être significativement réduit en vue de son rangement après utilisation. L’appareil 1 selon l’invention peut ainsi avantageusement constituer un appareil « nomade », qui peut facilement accompagner son utilisateur dans sa vie quotidienne et ses déplacements, et être rangé facilement dans un espace limité, comme par exemple dans une poche, un sac à main ou un peu sac à dos. De manière avantageuse, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le corps principal 6 de l’appareil 1 est conçu et configuré pour être mis en place et porté par l’utilisateur autour de son cou (figures 1 et 2). Comme illustré en exemple aux figures, ledit au moins un élément secondaire 8 est donc avantageusement conçu et configuré pour maintenir le corps principal 6 de l'appareil 1 en place par rapport au corps de l'utilisateur, et avantageusement en particulier pour entourer suffisamment le cou de l’utilisateur afin d’assurer un maintien du corps principal 6 autour du cou de l’utilisateur. Le corps principal 6 de l’appareil 1 étant initialement en configuration repliée, l’utilisateur peut alors le faire passer manuellement en configuration dépliée en exerçant un effort sur les éléments primaire 7 et secondaire 8 pour écarter ces derniers l’un de l’autre (configuration déployée), avant d’agencer le corps principal 6 de l’appareil 1 autour de son cou. De préférence, dans ladite configuration déployée relative des éléments primaire 7 et secondaire 8, le corps principal 6 forme un corps sensiblement annulaire, ou au moins partiellement annulaire, portable autour du cou de l’utilisateur, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures. Le corps principal 6 de l’appareil 1 présente donc une forme et une masse avantageusement adaptées pour être porté par un utilisateur humain (ou alternativement un animal), autour de son cou. On entend ici avantageusement par « annulaire », le fait que le corps principal 6 présente, en configuration déployée, une forme en anneau, sensiblement ovale ou circulaire, ou même rectangulaire. On entend avantageusement par « partiellement annulaire », une forme ouverte jusqu’à quart de tour de l’anneau, qui, si elle était continue, serait alors annulaire. Une telle forme au moins partiellement annulaire du corps principal 6 de l’appareil 1 contribue à une excellente ergonomie et à un grand confort d’utilisation de l’appareil 1. En particulier, la forme (au moins partiellement annulaire) du corps principal 6 de l’appareil 1 facilite non seulement la mise en place, mais également le port du corps principal 6 par l’utilisateur, autour de son cou, le corps principal 6 pouvant éventuellement reposer au moins en partie sur les épaules de l’utilisateur, une fois mis en place. Le port de l’appareil 1 est particulièrement confortable pour l’utilisateur, dont les mains peuvent avantageusement rester libres, le corps principal 6 de l’appareil 1 accompagnant avantageusement les mouvements du corps, et en particulier de la tête, de l’utilisateur sans les gêner ni les entraver particulièrement. Comme illustré en exemple aux figures, les faces internes primaire 10 et secondaire 12 respectives des éléments primaire 7 et secondaire 8 présentent un profil préférentiellement courbe, concave, avec une concavité orientée vers un espace libre 14 défini au centre du corps principal 6 lorsque ce dernier est en configuration déployée. En usage de l’appareil 1 , l’espace libre 14 est au moins partiellement occupé par le cou de l’utilisateur, la surface interne du corps principal 6 étant alors orientée en regard du cou de l’utilisateur. Avantageusement, le corps principal 6 est dimensionné de sorte à ce que sa surface interne ne soit pas en contact étroit immédiat avec le cou de l’utilisateur, lorsque ce dernier est équipé de l’appareil 1 , mais qu’il existe au contraire un certain jeu entre la peau du coup de l’utilisateur et ladite surface interne, au moins sur une partie du pourtour de l’espace libre 14 au centre du corps principal 6 de l’appareil 1 (figure 2). Le confort de port de l’appareil 1 est ainsi encore amélioré, en réduisant le risque de sensation d’étranglement pour l’utilisateur. Cela permet en outre avantageusement à l’utilisateur de porter l’appareil 1 en combinaison avec une écharpe enroulée autour de son cou, en hiver par exemple.

Conformément à l’invention, lesdits moyens d’articulation 13, 13’, que comprend le corps principal 6 de l’appareil 1 , sont plus spécifiquement conçus et configurés de sorte qu’ils autorisent :

- un premier pivotement R1 relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, selon un premier axe de pivotement A-A’, entre une position repliée (figure 3) et une position déployée de référence (figure 4) (c’est-à-dire, en particulier, d’une position repliée vers une position déployée de référence), et

- un deuxième pivotement R2 relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, selon un deuxième axe de pivotement B-B’, au-delà de ladite position déployée de référence (figure 5), lesdits premier et deuxième axes de pivotement A-A’, B-B’ étant distants et distincts l’un de l’autre.

Ledit deuxième pivotement R2 relatif correspond avantageusement à un pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, selon le deuxième axe de pivotement B-B’, dans un sens de rotation identique au sens de rotation du premier pivotement R1 relatif selon le premier axe de pivotement A-A’. Ladite position repliée est une position relative qu’occupent les éléments primaire 7 et secondaire 8 lorsque le corps principal 6 est en configuration repliée (figure 3). Réciproquement, ladite position déployée de référence, et la ou les position(s) relative(s) au-delà de la position déployée de référence, sont des positions correspondant à la configuration déployée du corps principal 6 (figures 4 et 5). Avantageusement, la position déployée de référence correspondant à une position relative des éléments primaire 7 et secondaire 8 lorsque le corps principal 6 est en place, porté par l’utilisateur. De préférence, ladite position déployée de référence est une position stable (ou position de butée intermédiaire), au- delà de laquelle les éléments primaire 7 et secondaire 8 ne peuvent pivoter l’un par rapport à l’autre en l’absence d’effort particulier exercé à l’encontre des éléments primaire 7 et secondaire 8. Lesdits moyens d’articulation 13, 13’ définissent ainsi une cinématique à « double liaison pivot » pour les éléments primaire 7 et secondaire 8 du corps principal 6 de l’appareil 1. Ainsi, le corps principal 6 de l’appareil 1 étant initialement en configuration repliée, les éléments primaire 7 et secondaire 8 occupant leur position repliée relative (figure 3), l’utilisateur qui souhaite s’équiper de l’appareil 1 peut se saisir manuellement du corps principal 6 de l’appareil 1 et exercer, à l’encontre des éléments primaire 7 et secondaire 8, un effort afin de les faire pivoter l’un par rapport alors (premier pivotement R1 relatif) de sorte à les amener dans leur position déployée de référence (figure 4). Si l’utilisateur rencontre alors des difficultés à positionner sur son corps, et de préférence autour de son cou, le corps principal 6 de l’appareil 1 , l’utilisateur peut alors exercer à l’encontre des éléments primaire 7 et secondaire 8 un effort supplémentaire afin de les faire pivoter davantage l’un par rapport alors (deuxième pivotement R2 relatif) de sorte à les amener, depuis leur position déployée de référence vers une position au-delà de ladite position déployée de référence, c’est-à-dire à écarter encore davantage les faces internes primaire 10 et secondaire 12 respectives des éléments primaire 7 et secondaire 8 (figure 5).

La possibilité d’écarter ainsi les éléments primaire 7 et secondaire 8 au-delà de leur position déployée de référence permet donc de faciliter grandement la mise en place de l’appareil 1 , tout en limitant le risque d’un endommagement de l’élément secondaire 8 sous l’effort exercé par l’utilisateur, en particulier lorsque l’élément secondaire 8 est rigide, dépourvu de flexibilité propre. Pour autant, si les moyens d’articulation étaient conçus pour n’autoriser qu’une liaison pivot unique des éléments primaire 7 et secondaire 8, une telle possibilité d’écartement supplémentaire générerait un risque très important de pincement des doigts de l’utilisateur dans les moyens d’articulation lors du passage des élément primaire 7 et secondaire 8 de leur position déployée de référence vers une position au-delà de cette dernière. La mise en œuvre, conformément à l’invention, de moyens d’articulation 13, 13’ à « double liaison pivot » permet de limiter fortement un tel risque de pincement, et confère donc en outre à l’appareil 1 selon l’invention un caractère particulièrement sûr d’utilisation, en évitant la définition d’un espace de pincement problématique au niveau des moyens d’articulation 13. Grâce à de tels moyens d’articulation 13, 13’, la manipulation de l’appareil 1 conforme à l’invention, en vue de sa mise en place et de son retrait, est particulièrement aisée et sécurisée pour l’utilisateur. La mise en œuvre de tels moyens d’articulation 13, 13’ confère à l’appareil 1 un caractère particulièrement ergonomique, ainsi qu’une grande fiabilité et à une grande robustesse à l’usage. Par ailleurs, de tels moyens d’articulation 13, 13’ à « double liaison pivot » permettent avantageusement une conception particulière compacte et esthétique de l’appareil 1 , en évitant la création d’une zone de discontinuité géométrique dans la surface externe du corps principal 6 qui serait autrement nécessaire pour autoriser un pivotement relatif mono-axial (cas d’une liaison pivot unique) des élément primaire 7 et secondaire 8 au-delà de leur position déployée de référence.

De manière avantageuse, comme illustré en exemple aux figures, le deuxième axe de pivotement B-B’ est déporté vers l’extérieur du corps principal 6, et donc vers l’extérieur de l’appareil 1 , par rapport au premier axe de pivotement A-A’. Cela permet notamment de faciliter la conception des moyens d’articulation 13, 13’, d’améliorer la compacité de l’appareil 1 , mais également de définir facilement une large plage de déploiement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, qui facilite encore la mise en place de l’appareil 1 par l’utilisateur. De manière plus avantageuse encore, comme illustré en exemple aux figures 5 et 19 notamment, le deuxième axe de pivotement B-B’ est positionné sur, suivant, une arête 15, 15’ d’une surface externe de l’appareil 1 , et en particulier du corps principal 6 de ce dernier, c’est-à-dire une arête 15, 15’ d’une surface de l’appareil 1 qui est orientée vers l’extérieur du corps principal 6. Réciproquement, le premier axe de pivotement A-A’ est avantageusement positionné au voisinage d’une surface de l’appareil 1 , et en particulier du corps principal 6 de ce dernier, qui est orientée vers l’intérieur du corps principal 6. Par exemple, comme illustré à la figure 5 notamment, le deuxième axe de pivotement B-B’ est positionné sur, suivant, une arête 15 de la face externe primaire 9 de l’élément primaire 7. Ainsi, lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 pivotent l’un par rapport à l’autre pour passer de la position déployée de référence à une position relative au-delà de cette dernière (deuxième pivotement R2 relatif), les éléments primaire 7 et secondaire 8 sont en contact l’un contre l’autre le long de ladite arête 15, 15’. Cela permet avantageusement de limiter encore le risque de pincement de l’utilisateur lors de la manipulation de l’appareil 1 , et autorise en outre avantageusement une conception particulièrement esthétique de l’appareil 1 en évitant la génération d’une discontinuité géométrique du profil externe du corps principal 6 de ce dernier.

De préférence, les moyens d’articulation 13, 13’ sont conçus et configurés de sorte que le premier axe de pivotement A-A’ est sensiblement orthogonal à un plan P1 médian transverse d’extension du corps principal 6 de l’appareil 1 (figures 3 et 6 notamment). De préférence, les moyens d’articulation 13 sont conçus et configurés de sorte les premier et deuxième axes de pivotement A-A’, B-B’ sont parallèles l’un à l’autre (figures 5 et 6 notamment). La mise en œuvre de telles caractéristiques additionnelles, de préférence prises en combinaison comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, contribue avantageusement à la définition d’une cinématique particulièrement simple et intuitive pour l’utilisateur. L’appareil 1 est ainsi particulièrement simple et intuitif à mettre en place, puis à retirer, par l’utilisateur. En outre, cela permet de faciliter la conception générale de l’appareil 1 , et contribue à sa robustesse à l’usage.

De préférence, afin d’améliorer encore la facilité de mise en place de l’appareil 1 , les moyens d’articulation 13, 13’ sont conçus et configurés pour autoriser un pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8 selon un angle Q1 avantageusement compris entre 50° et 170° autour du premier axe de pivotement A-A’ (premier pivotement R1 relatif, figure 3) et selon un angle Q2 avantageusement compris entre 5° et 50°, et de préférence égal à 30°, autour du deuxième axe de pivotement B-B’ (deuxième pivotement R2 relatif, figure 5).

Selon une variante, mise en œuvre dans le mode de réalisation illustré aux figures, les moyens d’articulation 13, 13’ constituent par ailleurs des moyens de fixation permanente de l’élément secondaire 8 à l’élément primaire 7. Une fois reliés entre eux par l’intermédiaire des moyens d’articulation 13, 13’, les éléments primaire 7 et secondaire 8 ne peuvent ainsi être séparés, détachés, par l’utilisateur en utilisation normale de l’appareil 1 . Selon une variante alternative, les moyens d’articulation pourraient constituer au contraire des moyens de fixation réversible, amovible, de l’élément secondaire 8 à l’élément primaire 7. De la sorte, l’utilisateur pourrait séparer et réassembler à sa guise l’élément secondaire 8 à l’élément primaire 7, par exemple pour remplacer l’élément secondaire 8 par un autre élément secondaire compatible. Avantageusement, les moyens d’articulation 13, 13’ comprennent des moyens de butée pour définir, au-delà de ladite position déployée de référence, une position déployée maximale. Ainsi, le deuxième pivotement relatif correspond à un pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, selon le deuxième axe de pivotement B-B’, entre ladite position déployée de référence et ladite position déployée maximale.

Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, les moyens d’articulation 13, 13’ comprennent de préférence une charnière élastique 16, 16’ qui autorise, qui assure, le premier pivotement relatif R1 des éléments primaire 7 et secondaire 8 et le deuxième pivotement relatif R2 des éléments primaire 7 et secondaire 8. La charnière élastique 16 comprend un organe de rappel élastique 17, 17’ pour rappeler automatiquement les éléments primaire 7 et secondaire 8 vers ladite position déployée de référence lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 sont dans une position au-delà de ladite position déployée de référence. Ainsi, le retour des éléments primaire 7 et secondaire 8 vers leur position déployée de référence, à partir d’une position au-delà de cette dernière, se fait avantageusement de manière automatique, sous l’effet de l’organe de rappel élastique qui force donc les éléments primaire 7 et secondaire 8 à pivoter en sens inverse selon le deuxième axe de pivotement B-B’, une fois que l’utilisateur cesse d’exercer à l’encontre des éléments primaire 7 et secondaire 8 un effort tendant à les maintenir dans une position au-delà de leur position déployée de référence. Tandis que la position déployée de référence est une position relative avantageusement stable des éléments primaire 7 et secondaire 8, toute position au-delà de la position déployée de référence est donc une position relative avantageusement instable des éléments primaire 7 et secondaire 8. Cela permet une mise en place plus simple, plus rapide et plus intuitive encore de l’appareil 1 sur le corps de l’utilisateur. Dans le cas où l’utilisateur porte en outre un vêtement ou un accessoire vestimentaire d’épaisseur importante entre sa peau et le corps principal 6 de l’appareil 1 , par exemple une écharpe, la mise en œuvre d’une telle charnière élastique permet malgré tout un port confortable de l’appareil 6, l’organe de rappel élastique adaptant automatiquement la position relative des éléments primaire 7 et secondaire 8 au-delà de leur position déployée de référence si nécessaire, tout en assurant un maintien efficace du corps principal 6 de l’appareil 1 au corps de l’utilisateur. En outre, la mise en œuvre d’une telle charnière élastique assure un maintien fiable du corps principal 6 de l’appareil 1 au corps de l’utilisateur tout en garantissant pour autant la sécurité de l’utilisateur en cas d’effort d’arrachement exercé par l’utilisateur lui-même ou par un agent ou objet externe (tierce personne, etc.) sur le corps principal 6 de l’appareil 1 . L’organe de rappel élastique 17 de ladite charnière élastique 16 peut avantageusement comprendre avantageusement au moins l’un parmi : un ressort 17A hélicoïdal de traction, un ressort 17B hélicoïdal de torsion, un ressort 17C plat en spirale travaillant en traction, et un ressort 17D hélicoïdal de compression. Alternativement encore, l’organe de rappel élastique 17 pourrait comprendre un ressort-lame bistable. La mise en œuvre d’un ressort 17A hélicoïdal de traction, et de préférence d’un seul ressort 17A hélicoïdal de traction, comme dans l’exemple illustré aux figures 9 à 11 notamment, présente l’avantage de permettre une conception relativement simple et peu onéreuse de la charnière élastique 16. Néanmoins, l’assemblage d’un tel ressort 17A hélicoïdal de traction peut s’avérer complexe. En outre, la force de rappel exercée par un tel ressort 17A hélicoïdal de traction en situation peut manquer de linéarité, de sorte que la cinématique de la charnière élastique 16 peut s’avérer perturbante dans certains cas pour l’utilisateur. La mise en œuvre d’un ressort 17B hélicoïdal de torsion, et de préférence d’au moins deux ressort 17B hélicoïdaux de torsion distincts, de raideur préférentiellement identique et alignés suivant leur axe central, comme dans l’exemple illustré aux figures 12 et 13, s’avère particulièrement avantageuse. En effet, elle permet une conception relativement simple et peu encombrante, et un assemblage aisé de la charnière élastique 16. Elle permet par ailleurs d’obtenir une force de rappel particulièrement constante et bien maîtrisée. En outre, elle permet avantageusement d’obtenir un jeu radial (en considération des premier et deuxième axes de pivotement A-A’, B-B’) particulièrement limité, ce qui favorise une grande robustesse et une grande fiabilité de fonctionnement des moyens d’articulation 13. La mise en œuvre d’un ressort 17C plat en spirale travaillant en traction, comme dans l’exemple illustré aux figures 14 et 15, est avantageuse elle-aussi tant en matière de simplicité de conception et d’assemblage de la charnière élastique 16 que de maîtrise de la linéarité de la force de rappel exercée en situation. La mise en œuvre d’un ressort 17D hélicoïdal de compression, et de préférence d’un seul ressort 17D hélicoïdal de compression, comme dans l’exemple illustré aux figures 16 et 17, s’avère elle aussi avantageuse en matière de maîtrise de la linéarité de la force de rappel exercée en situation.

De préférence, la charnière élastique 16 comprend, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, une pièce intermédiaire de liaison 18, qui est reliée à l’élément primaire 7 par une liaison pivot d’une part, et qui est reliée à l’élément secondaire 8 à coulissement selon une trajectoire curviligne d’autre part, l’organe de rappel élastique 17 reliant entre eux la pièce intermédiaire de liaison 18 et l’élément secondaire 8. Ainsi, la conception et le fonctionnement cinématiques des moyens d’articulation 13 sont particulièrement simples, fiables et robustes, et les moyens d’articulation 13 assurent un guidage optimal du mouvement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8. Avantageusement, l’axe de pivotement de ladite liaison pivot définit le premier axe de pivotement A-A’ des moyens d’articulation 13. Avantageusement, la pièce intermédiaire de liaison 18 est conformée et configurée de manière que le rayon de courbure de ladite trajectoire curviligne définit un centre de courbure qui est agencé sur le deuxième axe de pivotement A-A’ des moyens d’articulation 13. De préférence, ladite trajectoire curviligne est une trajectoire en arc de cercle.

De la sorte, le premier pivotement R1 relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8 selon ledit premier axe de pivotement A-A’, de ladite position repliée vers ladite position déployée de référence, est avantageusement assuré par un pivotement de la pièce intermédiaire de liaison 18 par rapport à l’élément primaire 7 selon ladite liaison pivot, lorsque l’utilisateur exerce un effort d’écartement pour éloigner les faces internes primaire 10 et secondaire 12 l’une de l’autre et faire passer ainsi le corps principal 6 de l’appareil 1 de sa configuration repliée vers sa configuration déployée. Ce faisant, la pièce intermédiaire de liaison 18 reste avantageusement immobile par rapport à l’élément secondaire 8 sous l’effet de l’organe de rappel élastique 17. Une fois la position déployée de référence atteinte (figure 4), l’élément secondaire 8 est alors avantageusement positionné en butée contre l’élément primaire 7 en au moins un point de contact (et de préférence selon une ligne de contact correspondant à une arête 15 de la face externe primaire 9 de l’élément primaire 7) situé suivant le deuxième axe de pivotement B-B’ (axe de pivotement immatériel). L’exercice par l’utilisateur d’un effort d’écartement tendant à amener les éléments primaire 7 et secondaire 8 à occuper une position relative au-delà de la position déployée de référence (figure 5), entraîne alors le deuxième pivotement R2 relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, selon ledit deuxième axe de pivotement B-B’ et dans un sens de rotation avantageusement identique au sens de rotation du premier pivotement relatif R1 selon le premier axe de pivotement A-A’. Ce faisant, l’élément secondaire 8 coulisse alors par rapport à la pièce intermédiaire de liaison 18 selon ladite trajectoire curviligne, la pièce intermédiaire de liaison 18 restant avantageusement immobile par rapport à l’élément primaire 7, et l’élément secondaire 8 restant avantageusement positionné en butée contre l’élément primaire 7 en ledit (au moins un) point de contact (figure 11 ). Le retour relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, depuis la position au-delà de la position déployée de référence vers ladite position déployée de référence, puis de cette dernière vers la position repliée, est alors avantageusement réalisé suivant une cinématique inverse, par un pivotement relatif en sens opposé selon le deuxième axe de pivotement B-B’, suivi d’un pivotement relatif en sens opposé selon le premier axe de pivotement A-A’.

Les figures 9 à 11 illustrent, en exemple, une variante dans laquelle l’organe de rappel élastique 17 de la charnière élastique 16 de l’appareil 1 des figures 1 à 7 comprend un ressort 17A hélicoïdal de traction. Dans cet exemple, la pièce intermédiaire de liaison 18 forme une pièce rigide monolithique définissant un charnon 19, qui est agencé dans un logement correspondant ménagé dans l’élément primaire 7. La charnière élastique 16 comprend un gond 20 (ou tige pivot, par exemple formé par une goupille), qui est engagé au travers de l’élément primaire 7 et du charnon 19, et définit ainsi l’axe de la liaison pivot par laquelle la pièce intermédiaire de liaison 18 est ainsi reliée à l’élément primaire 7. L’axe de la liaison pivot définit alors avantageusement le premier axe de pivotement A-A’. Une première extrémité 21 du ressort 17A hélicoïdal de traction est solidarisée à pivotement à la pièce intermédiaire de liaison 18, selon un axe de pivotement avantageusement parallèle au premier axe de pivotement A-A’. Une deuxième extrémité 22 opposée du ressort 17A hélicoïdal de traction est solidarisée à pivotement à l’élément secondaire 8, selon un axe de pivotement avantageusement parallèle au deuxième axe de pivotement B-B’ (lequel est ici avantageusement parallèle au premier axe de pivotement A-A’). Afin de relier en outre la pièce intermédiaire de liaison 18 à l’élément secondaire 8, à coulissement selon une trajectoire curviligne, la pièce intermédiaire de liaison 18 définit en outre une paire de bras 23 courbes (ou éventuellement un bras courbe unique), agencés à coulissement dans un logement 23A de forme courbe conjuguée, dont la courbure en arc de cercle est avantageusement choisie de manière à définir un centre de courbure positionné sur le deuxième axe de pivotement B-B’ (immatériel) lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 sont reliés entre eux par les moyens d’articulation 13. Une extrémité libre des bras 23 est ici avantageusement pourvue d’une protrusion 24, conçue et configurée pour venir en contact contre une surface 25 de butée correspondante de l’élément secondaire 8 pour définir une course de coulissement relatif maximale, et former ainsi des moyens de butée qui définissent une position déployée maximale de pivotement selon le deuxième axe de pivotement B-B’ (figure 11 ).

Les figures 12 et 13 illustrent, en exemple, une autre variante dans laquelle l’organe de rappel élastique 17 de la charnière élastique 16 de l’appareil 1 comprend au moins un ressort 17B hélicoïdal de torsion, et de préférence au moins deux ressorts 17B hélicoïdaux de torsion distincts. Comme dans la variante ci-dessus (mêmes références utilisées aux figures), la pièce intermédiaire de liaison 18 forme une pièce rigide monolithique définissant un charnon 19, qui est agencé dans un logement correspondant ménagé dans l’élément primaire 7. La charnière élastique 16 comprend un gond 20 (ou tige pivot, par exemple formé par une goupille), qui est engagé au travers de l’élément primaire 7 et du charnon 19, et définit ainsi l’axe de la liaison pivot par laquelle la pièce intermédiaire de liaison 18 est ainsi reliée à l’élément primaire 7. L’axe de la liaison pivot définit alors avantageusement le premier axe de pivotement A-A’. Les ressorts 17B hélicoïdaux de torsion sont agencés au sein d’un support 26 de ressort(s) dont est pourvu (ou qui est fixé à) l’élément secondaire 8. Les ressorts 17B hélicoïdaux de torsion sont ici de raideur identique et alignés suivant leur axe central, lequel forme ainsi un axe central unique qui est avantageusement parallèle au deuxième axe de pivotement B-B’ (lequel est ici avantageusement parallèle au premier axe de pivotement A-A’). Afin de relier la pièce intermédiaire de liaison 18 à l’élément secondaire 8, à coulissement selon une trajectoire curviligne, la pièce intermédiaire de liaison 18 définit une paire de bras 23 courbes (ou éventuellement un bras courbe unique), agencés à coulissement dans un logement de forme courbe conjuguée, dont la courbure en arc de cercle est choisie de manière à définir un centre de courbure positionné sur le deuxième axe de pivotement B-B’ (immatériel) lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 sont reliés entre eux par les moyens d’articulation 13. Une première jambe 27 des ressorts hélicoïdaux de torsion est reliée immobile à l’élément secondaire 8 en étant agencée dans un logement prévu dans le support 26 de ressort(s). Une deuxième jambe 28 des ressorts 17B hélicoïdaux de torsion est respectivement reliée à la pièce intermédiaire de liaison 18, plaquée en appui élastique contre une surface d’une lumière 29 ménagée à travers l’épaisseur de chacun des bras 23. Une extrémité libre 30 de la deuxième jambe 28 des ressorts 17B hélicoïdaux de torsion fait ici avantageusement saillie d’une surface latérale de chacun des bras 23 pour pouvoir venir en contact contre une surface 25 de butée correspondante de l’élément secondaire 8, définissant une course de coulissement relatif maximale, et formant ainsi des moyens de butée qui définissent une position déployée maximale de pivotement selon le deuxième axe de pivotement B-B’.

Les figures 14 et 15 illustrent, en exemple, une autre variante dans laquelle l’organe de rappel élastique 17 de la charnière élastique 16 de l’appareil 1 comprend un ressort 17C plat en spirale travaillant en traction. Dans cet exemple, la pièce intermédiaire de liaison 18 est avantageusement identique à la pièce intermédiaire de liaison 18 de la variante « à ressort 17A hélicoïdal de traction » décrite précédemment, et elle est reliée à l’élément primaire 7 à pivotement et à l’élément secondaire 8 à coulissement de manière identique (mêmes références utilisées aux figures). Une première extrémité 31 du ressort 17C plat en spirale, formant une extrémité libre d’une portion plane et rectiligne du ressort 17C plat en spirale, est solidarisée à pivotement à la pièce intermédiaire de liaison 18, selon un axe de pivotement avantageusement parallèle au premier axe de pivotement A-A’. Une deuxième extrémité 32 opposée du ressort 17C plat en spirale, formant une extrémité libre d’une portion enroulée en spirale du ressort 17C plat en spirale prolongeant la portion plane et rectiligne de ce dernier, est solidarisée de manière immobile à l’élément secondaire 8 (via un élément de capotage de la face interne secondaire 12 de l’élément secondaire 8 non illustré à la figure 14, mais visible à la figure 15). Comme pour la variante des figures 9 à 11 , une extrémité libre des bras 23 est ici avantageusement pourvue d’une protrusion 24, conçue et configurée pour venir en contact contre une surface 25 de butée correspondante de l’élément secondaire 8 pour définir une course de coulissement relatif maximale, et former ainsi des moyens de butée qui définissent une position déployée maximale de pivotement selon le deuxième axe de pivotement B-B’ (comme à la figure 11).

Les figures 16 et 17 illustrent, en exemple, une autre variante dans laquelle l’organe de rappel élastique 17 de la charnière élastique 16 de l’appareil 1 comprend un ressort 17D hélicoïdal de compression. Dans cet exemple, la pièce intermédiaire de liaison 18 est avantageusement identique à la pièce intermédiaire de liaison 18 de la variante « à ressort 17A hélicoïdal de traction » décrite précédemment, et elle est reliée à l’élément primaire 7 à pivotement d’une part et à l’élément secondaire 8 à coulissement d’autre part de manière identique (mêmes références utilisées aux figures). La charnière élastique 16 comprend une tige 33, dont une première extrémité 34 est solidarisée à pivotement à la pièce intermédiaire de liaison 18, selon un axe de pivotement avantageusement parallèle au premier axe de pivotement A-A’, et dont une deuxième extrémité opposée est libre et est pourvue d’une butée axiale 35 (par exemple formée par un pion qui s’étend radialement). Le ressort 17D hélicoïdal de compression est monté coaxialement autour de la tige 33, une première extrémité 36 du ressort 17D hélicoïdal de compression étant en appui contre une surface d’appui 38 définie par l’élément secondaire 8 (figure 16), une deuxième extrémité 37 opposée du ressort 17D hélicoïdal de compression étant en appui contre la butée axiale 35. Comme pour la variante des figures 9 à 11 , une extrémité libre des bras 23 est ici avantageusement pourvue d’une protrusion 24, conçue et configurée pour venir en contact contre une surface 25 de butée correspondante de l’élément secondaire 8 pour définir une course de coulissement relatif maximale, et former ainsi des moyens de butée qui définissent une position déployée maximale de pivotement selon le deuxième axe de pivotement B-B’ (comme à la figure 11).

Bien évidemment, d’autres conceptions adéquates des moyens d’articulation 13, 13’ et en particulier de la charnière élastique 16 que celles décrites ci-dessus pourront être éventuellement envisagées pour assurer une telle articulation « à double pivot » des éléments primaire 7 et secondaire 8, étant entendu toutefois que la mise en œuvre de moyens d’articulation 13 comprenant une charnière élastique 16 telle que décrite ci-avant s’avère plus particulièrement avantageuse.

Par exemple, selon une variante illustrée aux figures 18 et 19, les moyens d’articulation 13’ pourraient comprendre une charnière élastique 16’ comprenant une pièce intermédiaire de liaison 18’ qui est reliée

- d’une part à l’élément primaire 7 par une première liaison pivot 39, selon un axe de pivotement qui définit avantageusement le premier axe de pivotement A-A’ (matériel), par exemple à l’aide d’une première charnière simple (système à charnon / logement / gond), et

- d’autre part à l’élément secondaire 8 par une deuxième liaison pivot 40, selon un axe de pivotement qui définit avantageusement le deuxième axe de pivotement B-B’ (matériel), par exemple à l’aide d’une deuxième charnière simple (système à charnon / logement / gond), l’organe de rappel élastique 17’, tel que par exemple un ressort de traction, reliant entre eux la pièce intermédiaire de liaison 18’ et l’élément secondaire 8. Comme illustré schématiquement en exemple à la figure 19, la pièce intermédiaire de liaison 18’ peut alors avantageusement présenter des première et deuxième surfaces de liaison 41 , 42 opposées, présentant chacun une forme courbe destinée à venir en contact contre (ou à tout le moins en regard d’) une surface de contact 43, 44 courbe conjuguée respective des éléments primaire 7 et secondaire 8, par complémentarité de type concave / convexe. Lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 sont en position repliée et évoluent vers la position déployée de référence, la pièce intermédiaire de liaison 18’ et l’élément secondaire 8 forment ensemble un ensemble cinématique unique qui pivote (premier pivotement R1 relatif) selon la première liaison pivot (premier axe de pivotement A-A’), la deuxième surface de liaison 42 de la pièce intermédiaire de liaison 18’ étant maintenue en contact contre (ou à tout le moins en regard d’) une surface de contact 44 courbe conjuguée de l’élément secondaire 8 sous l’effet de rappel de l’organe de rappel élastique 17’ (figure 19(a)). Lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 occupent la position déployée de référence (figure 19(b)), la deuxième surface de liaison 42 de la pièce intermédiaire de liaison 18’ est en contact contre (ou à tout le moins en regard de) la surface de contact 44 courbe conjuguée de l’élément secondaire 8, tandis que la première surface de liaison 41 de la pièce intermédiaire de liaison 18’ est en contact contre (ou à tout le moins en regard de) une surface de contact 43 courbe conjuguée de l’élément primaire 7. Puis, lorsque les éléments primaire 7 et secondaire 8 sont en position déployée de référence et évoluent vers une position au-delà de cette dernière (figure 19(c)), la pièce intermédiaire de liaison 18’ et l’élément primaire 7 forment ensemble à leur tour un deuxième ensemble cinématique unique qui pivote (deuxième pivotement R2 relatif) selon la deuxième liaison pivot (deuxième axe de pivotement B-B’) en contrant l’effort de rappel de l’organe de rappel élastique 17’, la première surface de liaison 41 de la pièce intermédiaire de liaison 18’ étant maintenue en contact contre (ou à tout le moins en regard de) la surface de contact 43 courbe conjuguée de l’élément primaire 7. En retour, l’organe de rappel élastique 17’ exerce alors un effort de rappel pour ramener les éléments primaire 7 et secondaire 8 vers la position déployée de référence. Le retour relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, depuis la position au-delà de la position déployée de référence vers ladite position déployée de référence, puis de cette dernière vers la position repliée, est alors avantageusement réalisé suivant une cinématique inverse. Selon cette variante, la pièce intermédiaire de liaison 18’ peut présenter en outre une face externe intermédiaire 45 qui définit, avec lesdites faces externes primaire 9 et secondaire 11 , la surface externe du corps principal 6, et une face interne intermédiaire opposée qui définit, avec lesdites faces internes primaire 10 et secondaire 12, la surface interne du corps principal 6. Comme illustré en exemple aux figures 18 et 19, le deuxième axe de pivotement B-B’ est positionné sur, suivant, une arête 15’ de la face externe intermédiaire 45 de la pièce intermédiaire de liaison 18’ (et donc sur une arête 15’ de la surface externe de l’appareil 1 ).

Selon une autre variante encore, les moyens d’articulation 13, 13’ pourraient comprendre une charnière comprenant une pièce intermédiaire de liaison 18, 18’ selon l’une ou l’autre des variantes telle décrites ci-dessus, sans pour autant comprendre d’organe de rappel élastique 17, 1 T. De tels moyens d’articulation présenteraient ainsi avantageusement les avantages précités en matière de simplicité, de fiabilité et de robustesse, ainsi qu’en matière de guidage optimal du mouvement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8. Pour autant, la charnière des moyens d’articulation ne serait pas une charnière dite élastique, et les moyens d’articulation n’assureraient pas un retour relatif automatique des éléments primaire 7 et secondaire 8 vers leur position déployée de référence, de sorte que la mise en place de l’appareil 1 nécessiterait donc à ce titre une action supplémentaire de la part de l’utilisateur.

De manière avantageuse, l’appareil 1 peut comprendre un dispositif de butée élastique qui s’oppose au passage du corps principal 6 de l’appareil 1 , de ladite configuration repliée relative des éléments primaire 7 et secondaire 8 vers ladite configuration déployée relative des éléments primaire 7 et secondaire 8, et inversement, en deçà d’un effort seuil prédéterminé exercé à l’encontre des éléments primaire 7 et secondaire 8. Un tel dispositif de butée élastique vise donc à limiter la possibilité d’un pivotement relatif intempestif, indésirable, selon le premier axe de pivotement A-A’, des éléments primaire 7 et secondaire 8 vers la position déployée de référence lorsqu’ils sont en position repliée, et réciproquement vers la position repliée lorsqu’ils sont en position déployée de référence et que l’appareil 1 n’est pas encore mis en place sur l’utilisateur. Cela permet, d’une part, d’assurer un maintien du corps principal 6 de l’appareil 1 en configuration repliée et d’éviter un risque d’endommagement de ce dernier lors de son transport ou de son rangement. Cela permet, d’autre part, de faciliter la mise en place de l’appareil 1 en évitant que les éléments primaire 7 et secondaire 8 reviennent inopinément en position repliée alors que l’utilisateur les a positionnés en position déployée de référence afin de mettre en place le corps principal 6 de l’appareil 1 sur son corps, et de préférence autour de son cou. Par exemple, le dispositif de butée élastique peut comprendre des protubérances respectivement portées par l’élément primaire 7 et par l’élément secondaire 8, lesquelles protubérances viennent en contact de butée l’une contre l’autre lors du passage des éléments primaire 7 et secondaire 8 de la position repliée vers position déployée de référence, et inversement, pour limiter (si non pour interdire) la poursuite du pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8. Lesdites protubérances serait alors prévues pour se déformer élastiquement l’une et / ou l’autre, afin d’autoriser la poursuite du pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, dès lors qu’un effort de pivotement relatif suffisant, supérieur à un effort seuil prédéterminé, est exercé à l’encontre de ces derniers par l’utilisateur. Alternativement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le dispositif de butée élastique peut comprendre au moins une protubérance 46, sensiblement non déformable élastiquement, portée par l’élément primaire 7 sur sa face interne primaire 10 au voisinage des moyens d’articulation 13, 13’. Cette protubérance 46 est prévue pour venir en contact de butée contre une portion de la face interne secondaire 12 de l’élément secondaire 8 lors du passage des éléments primaire 7 et secondaire 8 de la position repliée vers position déployée de référence, et inversement. L’échappement de ce contact de butée est ici avantageusement autorisé par une déformation de l’organe de rappel élastique 17, 17’ de la charnière élastique 16, 16’ des moyens d’articulation 13, 13’, lorsque l’utilisateur exerce à l’encontre des éléments primaire 7 et secondaire 8 un effort de pivotement relatif supérieur audit effort seuil prédéterminé.

De préférence, le corps principal 6 de l’appareil 1 comprend ladite entrée d’air 2 et ledit ventilateur 3. En d’autres termes, l’entrée d’air 2 et le ventilateur 3 de l’appareil 1 sont donc préférentiellement intégrés au corps principal 6, ou à tout le moins directement porté par ce dernier. L’entrée d’air 2 et le ventilateur 3 ne sont donc ainsi pas déportés du corps principal 6, par exemple au sein d’un boîtier dédié qui serait prévu pour être porté à la ceinture par l’utilisateur et qui serait relié au corps principal par un tuyau d’amenée du flux F d’air. La compacité et la portabilité de l’appareil 1 s’en trouve ainsi encore améliorées. De manière plus préférentielle encore, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’élément primaire 7 du corps principal 6 de l’appareil 1 comprend ladite entrée d’air 2 et ledit ventilateur 3. Ainsi, l’élément primaire 7 comprend avantageusement l’ensemble des éléments nécessaires au fonctionnement aéraulique de l’appareil 1 . La mise en œuvre de telles caractéristiques préférentielles contribuent notamment à faciliter tant la conception et la fabrication de l’appareil 1 , notamment d’un point de vue aéraulique, que son utilisation. Il en résulte par ailleurs que l’appareil 1 est ainsi particulièrement compact et robuste. De préférence, l’entrée d’air 2 est disposée à une altitude inférieure à une altitude respective de la sortie d’air 4. Cette disposition permet de limiter les pertes de charge aéraulique de l’appareil 1 et ainsi limiter la puissance requise du moteur du ventilateur 3 et donc de limiter les nuisances, sonores notamment, liées au port d’un moteur à proximité de la tête de l’utilisateur. En outre, le recours à un moteur de plus faible puissance permet de limiter la consommation énergétique de l’appareil 1 et donc d’accroitre l’autonomie. Quant à elle, la sortie d’air 4 est préférentiellement disposée et configurée, de manière à souffler le flux F d’air forcé généré par le ventilateur 3 selon une direction moyenne ascendante ou horizontale, en direction des voies respiratoires de l’utilisateur. Dans certains cas toutefois, il peut être envisagé au contraire une orientation du flux F d’air forcé en tout ou partie selon une direction moyenne descendante en direction des voies respiratoires de l'utilisateur.

De préférence, l’élément primaire 7 du corps principal 6 l’appareil 1 est unique, et forme ainsi un seul et même sous-ensemble structurel cohérent de l’appareil 1 , ce qui permet notamment de simplifier la conception, la fabrication et l’utilisation de l’appareil 1. L’élément primaire 7 du corps principal 6 de l’appareil 1 forme de préférence un élément avant du corps principal 6, et donc un élément qui constitue avantageusement une partie avant du corps principal 6 de l’appareil 1 , qui est destinée à être essentiellement positionnée à l’avant de l’utilisateur (en considération d’un plan frontal de ce dernier), et en particulier avantageusement en avant de la tête (et donc du cou) de l’utilisateur, en utilisation normale de l’appareil 1 (figures 1 et 2). En retour, l’élément secondaire 8 du corps principal 6 de l’appareil 1 forme de préférence un élément arrière du corps principal 6. On comprend donc que, comme illustré en exemple aux figures 1 et 2, ledit au moins un élément secondaire 8 constitue avantageusement une partie arrière du corps principal 6 de l’appareil 1 qui est destinée à s’étendre vers l’arrière du corps de l’utilisateur, et en particulier avantageusement vers l’arrière de la tête (et donc du cou) de l’utilisateur, en utilisation normale de l’appareil 1. La mise en place de l’appareil 1 sur le corps de l’utilisateur s’en trouve ainsi facilitée, puisqu’elle ne nécessite pas un ajustement précis du corps principal 6 de l’appareil 1 , mais implique seulement de vérifier que l’élément avant est bien positionné à l'avant de la tête de l’utilisateur, et que l’élément arrière est quant à lui bien positionné à l'arrière (ou à tout le moins vers l’arrière) de la tête (et donc du cou) de l’utilisateur.

Avantageusement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le corps principal 6 de l’appareil 1 comprend deux éléments secondaires 8 distincts, conformes à la description ci-dessus, qui forment plus avantageusement encore deux éléments arrières dudit corps principal 6. De préférence, chacun desdits éléments secondaires 8 est relié à l’élément primaire 7, qui forme alors un élément avant du corps principal 6, par des moyens d’articulation 13 tels que décrits précédemment. De manière préférentielle, les deux éléments secondaires 8 sont identiques, l’un à l’autre, par symétrie en miroir par rapport à un plan P2 sagittal médian du corps principal 6 de l’appareil 1 (figures 3 à 5 notamment). Les éléments secondaires 8 peuvent avantageusement former deux bras ou branches de maintien du corps principal 6 de l’appareil 1 par rapport au corps de l’utilisateur, et en particulier autour du cou de ce dernier comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, lorsque le corps principal 6 est en configuration déployée. Les moyens d’articulation 13 respectifs de chacun des éléments secondaires 8 à l’élément primaire 7 sont alors avantageusement identiques, l’un à l’autre, par symétrie en miroir par rapport au plan P2 sagittal médian du corps principal 6 de l’appareil 1. La cinématique des éléments secondaires 8 et de l’élément primaire 7 est donc avantageusement identique en miroir par rapport au plan P2 sagittal médian du corps principal 6, ce qui simplifie la conception de l’appareil 1 et rend son utilisation particulièrement simple, ergonomique et intuitive. Avantageusement, les premier et deuxième axes de pivotement A-A’, B-B’ sont parallèles l’un à l’autre, comme envisagé précédemment, et par ailleurs parallèles au plan P2 sagittal médian du corps principal 6.

De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’élément primaire 7 du corps principal 6 forme un unique élément avant du corps principal 6, et comprend l’entrée d’air 2, le ventilateur 3, la sortie d’air 4, ainsi que le dispositif de filtration 5 le cas échéant, et ces derniers sont conformés et agencés de manière que le plan P2 sagittal médian constitue un plan sagittal de symétrie du corps principal 6 de l’appareil 1. Ainsi, le corps principal 6 présente un excellent équilibre pondéral assurant son bon maintien en place et un grand confort d’usage à l’utilisateur.

Pour autant, d’autres configurations restent bien sûr envisageables, bien que moins avantageuses en particulier en termes d’encombrement en configuration repliée du corps principal. Par exemple, le corps principal articulé de l’appareil pourrait comprendre un élément secondaire unique formant un élément arrière du corps principal, et deux éléments primaires identiques par symétrie, chacun portant une sortie d’air configurée pour souffler un flux F d’air généré en direction des voies respiratoires d’un utilisateur. Selon un autre exemple, le corps principal articulé de l’appareil pourrait comprendre un seul élément primaire formant un élément avant, relié par les moyens d’articulation à un seul élément secondaire formant respectivement un élément arrière du corps principal de l’appareil.

De préférence, l’appareil 1 comprend en outre des moyens de réglage 47 pour régler une dimension caractéristique dudit au moins un élément secondaire 8, et plus particulièrement une longueur de ce ou ces dernier(s), et ajuster ainsi l’appareil 1 à l’utilisateur. En agissant sur ces moyens de réglage 47, l’utilisateur peut ainsi régler les dimensions du ou des élément(s) secondaire(s) 8 du corps principal 6 de l’appareil 1 en fonction de sa morphologie propre. Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, lesdits moyens de réglage 47 peuvent être ainsi avantageusement conçus et configurés pour autoriser un réglage de la longueur du ou des élément(s) secondaire(s) 8 afin d’ajuster les dimensions du corps principal 6 de l’appareil 1 au diamètre du cou de l’utilisateur, en tenant compte le cas échéant de la présence d’un vêtement ou d’un accessoire vestimentaire au niveau du cou de l’utilisateur. Ainsi, le corps principal 6 de l’appareil 1 s'adapte parfaitement autour du cou de l'utilisateur, apportant à ce dernier un grand confort d’utilisation de l’appareil 1. De préférence, lesdits moyens de réglage 47 comprennent une glissière télescopique, qui permet avantageusement de raccourcir ou d’allonger à volonté la longueur du ou des élément(s) secondaire(s), de manière simple, fiable et robuste.

Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 peut avantageusement comprendre un système de verrouillage temporaire 48, réversible, pour empêcher (ou à tout le moins limiter la possibilité d’) un pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8, selon l’un et / ou selon l’autre des premier et deuxième axes de pivotement A-A’, B-B’, lorsque le corps principal 6 de l’appareil 1 est dans ladite configuration déployée relative des éléments primaire 7 et secondaire 8, et en particulier une fois que le corps principal 6 de l’appareil 1 est mis en place sur l’utilisateur. Un tel système de verrouillage temporaire 48 permet en particulier de limiter le risque de séparation du corps principal 6 et du corps de l’utilisateur, sous l’effet par exemple d’un passage indésirable des éléments primaire 7 et secondaire 8 de leur position déployée de référence à une position au-delà de cette dernière (par exemple en cas de forte secousse imprimée au corps principal 6 lors d’un mouvement brusque de l’utilisateur). Par exemple, comme dans le mode de réalisation illustrés aux figures, le système de verrouillage temporaire 48 peut être avantageusement agencé au niveau d’une extrémité libre 49 de chacun des deux éléments secondaires 8, opposée à une extrémité des deux éléments secondaires 8 au niveau de laquelle ces derniers sont reliés à l’élément primaire 7 par les moyens d’articulation 13. Par exemple, le système de verrouillage temporaire 48 peut comprendre des éléments magnétiques ou ferromagnétiques (incluant par exemple un ou plusieurs aimants 50 permanents), agencés au niveau de l’extrémité libre 49 de chacun des deux éléments secondaires 8 et qui coopèrent pour maintenir temporairement en contact magnétique les éléments secondaires 8, après que le corps principal 6 a été positionné sur l’utilisateur, et que la longueur de l’un et / ou l’autre des éléments secondaires 8 a été ajustée à l’aide des moyens de réglage 47 envisagés ci-dessus, le cas échéant. Ainsi, comme dans l’exemple illustré aux figures, le système de verrouillage temporaire 48 permet avantageusement de joindre les extrémités libres 49 des éléments secondaires 8, et de contribuer à donner et à maintenir ainsi une forme annulaire fermée du corps principal 6 de l'appareil 1 , qui s'adaptera ainsi parfaitement à la morphologie du tour du cou de l'utilisateur. D’autres systèmes de verrouillage temporaire peuvent être envisagés en alternative comme par exemple un système à poussoir à ressort, un système à clapet et ressort, un système de blocage avec cran et loquet de déblocage, un système par vissage (quart de tour, par exemple), un système par emboîtement à force, un système par encliquetage mécanique, etc. Dans le cas où le corps principal 6 ne comprendrait qu’un seul élément primaire 7 relié à un seul élément secondaire 8, le système de verrouillage temporaire 48 pourrait être agencé au niveau d’une extrémité libre 49 de l’élément secondaire 8 et d’une zone de verrouillage correspondante de l’élément primaire 7, pour verrouiller temporairement en contact l’extrémité libre 49 de l’élément secondaire 8 et ladite zone de verrouillage de l’élément primaire 7. Toujours de manière alternative, et bien que toutefois bien plus complexe à mettre en œuvre en pratique, le système de verrouillage temporaire 48 pourrait être conçu et configuré pour verrouiller mécaniquement les moyens d’articulation 13 eux-mêmes, et interdire (ou au moins limiter) temporairement, de manière réversible, un pivotement relatif des éléments primaire 7 et secondaire 8 une fois que le corps principal 6 de l’appareil 1 est en place. Typiquement, le ventilateur 3 de l’appareil 1 constitue un groupe moto-ventilateur comprenant au moins un moteur électrique et au moins une hélice ou roue de ventilateur reliée au moteur électrique. Avantageusement, l’appareil 1 comprend également un dispositif de commande du ventilateur 3, pour permettre à l’utilisateur d’en commander la mise en marche, la vitesse de rotation, etc. De manière avantageuse, le ventilateur 3 est un ventilateur centrifuge, ou ventilateur radial à turbine, et de manière plus avantageuse encore un ventilateur centrifuge dit en « cage d’écureuil » ou « à action ». Un tel ventilateur 3 présente en effet l’intérêt de permettre la génération d’un flux F d’air de débit et pression élevés, avec un excellent rendement, et pour un encombrement limité. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 comprend un ventilateur 3 (ou groupe moto-ventilateur) unique, en communication aéraulique avec une entrée d’air 2 unique et avec une sortie d’air 4 unique, via un conduit d’air interne unique. Pour autant, en variantes, l’appareil 1 pourrait comprendre une pluralité de ventilateurs en communication aéraulique, d’une part chacun avec une même entrée d’air unique ou chacun avec une entrée d’air distincte correspondante et, d’autre part chacun avec une sortie d’air distincte correspondante pour générer ainsi une pluralité de flux d’air forcés distincts à destination de l’utilisateur. Par exemple, l’appareil 1 pourrait comprendre deux ventilateurs, respectivement agencés dans l’un et l’autre des deux éléments secondaires 8 arrières. Chacun des éléments secondaires 8 arrières pourrait alors comprendre une entrée d’air, et l’appareil 1 comprendrait deux conduits d’air internes distincts pour conduire les deux flux d’air forcés ainsi générés jusqu’à une sortie d’air unique portée par l’élément primaire avant. Avantageusement, l’énergie nécessaire au fonctionnement électrique de l’appareil 1 , et en particulier du ventilateur 3, est fournie par une batterie d’accumulateurs électriques, laquelle est préférentiellement agencée à l’intérieur de l’élément primaire 7. Avantageusement, le fonctionnement électrique de l’appareil 1 est commandable par l’utilisateur par l’intermédiaire au moins d’un bouton marche / arrêt, lequel est préférentiellement porté par l’élément primaire 7.

Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un pied escamotable 51 , pour ajuster le positionnement du corps principal 6 par rapport au corps de l’utilisateur, et en particulier pour assurer un positionnement et un maintien le plus stable possible de la sortie d’air 4 de l’élément primaire 7 du corps principal 6, au plus près (mais avantageusement à distance toujours) des voies respiratoires de l’utilisateur. Comme illustré en exemple aux figures, un tel pied escamotable 51 peut être relié à l’élément primaire 7 du corps principal 6, et être pourvu d’une surface d’appui 52 sur une partie du corps, et de préférence sur la poitrine, de l’utilisateur. Avantageusement, le pied escamotable 51 est conçu pour être totalement rétractable à l’intérieur de l’élément primaire 7, repliable à pivotement en direction de ce dernier, et / ou être télescopique. Un tel pied escamotable 51 permet avantageusement d’adapter au mieux l’appareil 1 à la morphologie de l’utilisateur en orientant la sortie d’air 4 au plus près des voies respiratoires de ce dernier, ou au contraire en lui permettant d’éloigner la sortie d’air 4 selon ses besoins, au cours de l’utilisation de l’appareil 1. Lorsque l’élément primaire 7 forme avantageusement un élément avant du corps principal 6 de l’appareil 1 , comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, la manipulation du pied escamotable 51 permet ainsi avantageusement de faire décrire à l'élément avant une course allant de la poitrine de l’utilisateur (position basse) jusqu'au nez du porteur (position haute), et vice et versa. Ainsi l’utilisateur peut rapprocher ou éloigner à sa guise l'élément avant de sa bouche et adapter le flux F d'air soufflé à son besoin. L’utilisateur peut également, d'une seule main, abaisser l'élément avant pour faciliter sa communication avec son entourage en dégageant son visage.

Avantageusement, l’élément primaire 7 comprend au moins une portion de diffusion d’air 53 (ou diffuseur), qui définit ou porte ladite sortie d’air 4, et qui est préférentiellement transparente ou translucide, de manière à limiter le masquage visuel du visage de l’utilisateur par l’appareil 1. Optionnellement, l’appareil 1 peut comprendre un capteur de particules fines et / ou de composés organiques volatils, qui détecte la présence particules fines et / ou de composés organiques volatils dans l’air ambiant environnant et en mesure la concentration. De préférence, ledit capteur est alors logé dans l’élément primaire 7. Avantageusement, un tel capteur est conçu et configuré pour transmettre à un ordinateur ou à un téléphone intelligent distant, par exemple selon une liaison de données sans-fil, des informations relatives à la présence et à la concentration de tels particules fines et / ou composés organiques volatils, de manière à informer l’utilisateur sur la qualité de l’air environnant.

On comprend bien évidemment que, dans ce qui précède, les termes « primaire », « secondaire », « premier » / « première », « deuxième » n’impliquent pas, en tant que tels, de limitation technique particulière, et ne sont employés qu’afin de différencier sur le plan lexical certains éléments de l’appareil 1 décrit. POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

L’invention trouve son application dans la conception et la fabrication d’appareils à ventilation assistée, tels qu’en particulier des appareils de filtration d’air à ventilation assistée.