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Patent Searching and Data


Title:
LIFT DRIVING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/000358
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention discloses a lift driving device comprising a cage integral with a frame (16, 18) co-operating with vertical guiding means (12, 14). It comprises a mobile horizontal crosspiece (20) independent of the frame co-operating with the vertical guiding means (12, 14), a cylinder comprising a body (24) and a rod (26) with vertical displacement, the cylinder body being integral with the frame (16, 18) and the cylinder rod end (26a) being integral with the mobile crosspiece, a first and a second set of pulleys (32, 34) mounted free on horizontal shafts (56, 60) integral with the mobile crosspiece and the frame respectively and a cable (36) passing over the said pulley sets to constitute a pulley block, a first end (40) of the said cable being integral with the upper end of the lift shaft and the other end (38) thereof is integral with one of the said two elements.

Inventors:
KADOCHE EMILE (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001172
Publication Date:
January 08, 1998
Filing Date:
July 01, 1997
Export Citation:
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Assignee:
KADOCHE EMILE (FR)
International Classes:
B66B9/04; (IPC1-7): B66B9/04
Domestic Patent References:
WO1987005282A11987-09-11
Foreign References:
EP0687644A21995-12-20
Attorney, Agent or Firm:
Le Bras, Herv� (158 rue de l'Universit�, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'entraînement pour ascenseur du type comprenant une cabine solidaire d'un étrier coopérant avec des moyens de guidage verticaux, caractérisé en ce qu'il comprend : une traverse horizontale mobile indépendante (20) de l'étrier coopérant avec les moyens de guidage vertical (12), un vérin comprenant un corps (24) et une tige (26) à déplacement vertical, le corps du vérin étant solidaire d'un des éléments constitués par l'étrier (16, 18) et la traverse, l'extrémité (26a) de la tige du vérin étant solidaire de l'autre des deux éléments, un premier et un deuxième ensemble de poulies (32, 34) montés libres respectivement sur des axes horizontaux (56, 60) solidaires respectivement de la traverse mobile et de l'étrier, un câble (36) passant sur lesdits ensembles de poulies pour constituer un moufle, une première extrémité (40) dudit câble étant solidaire de l'extrémité supérieure de la gaine de l'ascenseur et dont l'autre extrémité (38) est solidaire d'un desdits deux éléments et des moyens (62) pour commander le déplacement de la tige par rapport au corps du vérin.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite traverse mobile (20) est disposée en dessous dudit étrier (16, 1 ).
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le corps du vérin (24) est solidaire de l'étrier (16, 18) et en ce que l'extrémité (26a) de la tige (26) du vérin est solidaire de la traverse indépendante (20).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la tige (26) dudit vérin est entièrement rentrée dans le corps (24) dudit vérin lorsque la cabine de l'ascenseur occupe sa position la plus basse.
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit étrier comprend une traverse supérieure et une traverse inférieure et en ce que le corps dudit vérin est solidaire des deux traverses?.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'ensemble de poulies monté sur l'étrier est monté sur la traverse supérieure dudit étrier.
Description:
Dispositif d'entraînement pour ascenseur

La présente invention a pour objet un dispositif d'entraînement pour ascenseur ou autre installation similaire.

De façon plus précise, l'invention concerne des moyens qui permettent de commander le mouvement de montée et de descente de l'ascenseur ou similaire dans la cage d'ascenseur dans laquelle il est installé.

Dans la présente demande de brevet, par ascenseur ou similaire, il faut entendre non seulement les ascenseurs au sens propre du terme mais également des monte-charges ou des dispositifs monte- handicapés.

Il est bien connu qu'il existe deux grands modes de réalisation du dispositif moteur permettant de commander les mouvements de montée et de descente d'un ascenseur, ces dispositifs étant soit électriques soit hydrauliques. La présente invention concerne exclusivement le domaine des ascenseurs commandés de façon hydraulique. Bien entendu, par commande hydraulique, il faut entendre des moyens qui sont alimentés avec un liquide qui n'est pas nécessairement bien sur de l'eau.

Dans les systèmes d'entraînement pour ascenseur du type hydraulique, de façon classique, on trouve un vérin dont la course permet de commander les déplacements de l'ascenseur. Le corps du vérin est fixe dans la gaine d'ascenseur et l'extrémité de la tige du vérin est solidaire de l'étrier, lui-même solidaire de la cage de l'ascenseur.

On comprend qu'un tel mode de commande du déplacement d'un ascenseur nécessite la mise en oeuvre d'un vérin présentant une course très importante puisque celle-ci est bien sur égale à l'amplitude du déplacement de l'ascenseur. Cela nécessite en particulier d'utiliser des vérins à tiges télescopiques dont la réalisation devient très délicate dès que la course de l'ascenseur est importante. II faut cependant souligner que les dispositifs hydrauliques de déplacement d'ascenseur présentent de nombreux avantages par rapport aux dispositifs à commande électrique. En particulier, le coût, pour des charges importantes, des dispositifs moteur hydrauliques est réduit par rapport à celui des dispositifs à moteur électrique et, de plus, ces dispositifs de commande sont beaucoup plus silencieux que les dispositifs à moteur électrique. Or, ce dernier avantage devient de plus

en plus important pour la mise en place d'ascenseurs dans des immeubles.

Un objet de la présente invention est donc de fournir un dispositif moteur pour ascenseur du type hydraulique qui permette de développer une course de l'ascenseur importante tout en ayant une structure simplifiée par rapport aux modes de commande de déplacement hydraulique connus.

Pour atteindre ce but, selon l'invention, le dispositif moteur pour ascenseur du type comprenant une cabine solidaire d'un étrier coopérant avec des moyens de guidage verticaux se caractérise en ce qu'il comprend : une traverse horizontale mobile indépendante de l'étrier coopérant avec les moyens de guidage vertical, un vérin comprenant un corps et une tige à déplacement vertical, le corps du vérin étant solidaire d'un des éléments constitués par l'étrier et la traverse, l'extrémité de la tige du vérin étant solidaire de l'autre des deux éléments, un premier et un deuxième ensemble de poulies montées libres respectivement sur des axes horizontaux solidaires respectivement de la traverse mobile et de l'étrier, un câble passant sur lesdits ensembles de poulies pour constituer un moufle, une première extrémité fixe dudit câble étant solidaire de l'extrémité supérieure de la cage de l'ascenseur et dont l'autre extrémité est solidaire d'un desdits deux éléments; et des moyens pour commander le déplacement de la tige par rapport au corps du vérin.

On comprend que la course du vérin a simplement pour but de provoquer l'écartement entre l'étrier proprement dit et la traverse horizontale qui est libre de se déplacer verticalement par rapport à l'étrier. Les deux ensembles de poulies montés respectivement sur l'étrier et sur la traverse constituent un moufle. En provoquant l'écartement des deux ensembles de poulies, on provoque la montée de l'ascenseur d'une quantité qui est égale au déplacement de la tige du vérin multiplié par le nombre de brins du câble passant sur les poulies, les deux ensembles de poulies constituant le moufle. Par exemple, si

chaque ensemble de poulies comporte quatre poulies, la course effective de l'ascenseur est huit fois la course effective du vérin.

Selon un mode préféré de mise en oeuvre, la traverse horizontale est disposée en dessous de l'étrier. On comprend que cette disposition est très avantageuse puisque l'on dispose nécessairement de place en dessous de la cage de l'ascenseur lorsque la cabine de l'ascenseur est dans sa position la plus basse.

De préférence également, le corps du vérin est solidaire de l'étrier et l'extrémité de la tige du vérin est solidaire de la traverse horizontale. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique expliquant le principe de fonctionnement du dispositif moteur pour l'ascenseur; et

- la figure 2 est une vue plus détaillée du dispositif moteur monté sur l'ascenseur en vue de côté.

En se référant tout d'abord à la figure 1, on va décrire le principe du dispositif moteur selon l'invention. Sur cette figure simplifiée, on a représenté la cage d'ascenseur 10 sur les parois de laquelle sont montées deux barres de guidage verticales 12 et 14. On a également représenté sur cette figure des traverses inférieure 16 et supérieure 18 faisant partie de l'étrier de l'ascenseur solidaire de la cabine, la cabine n'étant pas représenté sur cette figure. En d'autres termes, les traverses 16 et 18 coopèrent avec les barres verticales de guidage 12 et 14 et sont solidaires entre elles et solidaires de la cabine. Le dispositif moteur comporte également une traverse additionnelle 20 dont les extrémités 20a et 20b coopèrent avec les barres de guidage 12 et 14, mais la traverse 20 est libre par rapport à l'étrier 16, 18. De préférence, la traverse 20 est disposée en dessous de l'étrier. Le dispositif moteur comprend en outre un vérin hydraulique 22 dont le corps 24 est, de préférence, solidaire des traverses 1 et 18 de l'étrier et dont l'extrémité 26a de la tige 26 est solidaire de la traverse indépendante 20. Le vérin 22 est monté verticalement et sa tige se déplace également bien sur selon une direction verticale.

On comprend donc qu'en commandant le vérin 22, on peut provoquer l'extension de la tige 26 du vérin et donc entraîner un écartement relatif L entre l'étrier et, plus précisément sa traverse inférieure 16 et la traverse indépendante 20 d'une longueur correspondant à la course de la tige du vérin.

Le dispositif moteur comprend également un système de moufle 30 constitué par un premier ensemble de poulies à axe horizontal 32 et un deuxième ensemble de poulies à axe horizontal 34. L'axe 33 des poulies 32 est solidaire de la traverse supérieure 18 de l'étrier de l'ascenseur alors que l'axe 35 des poulies 34 est solidaire de la traverse indépendante 20. Les poulies sont libres en rotation sur leurs axes. Un câble 36 du type communément utilisé dans les ascenseurs passe sur les poulies 32 et 34 pour constituer un moufle. La première extrémité 38 du câble est de préférence solidaire de la traverse indépendante 20 alors que là deuxième extrémité 40 de ce câble est fixe par rapport à la cage de l'ascenseur, le point de fixation 42 étant disposé au dessus du niveau supérieur que doit atteindre l'ascenseur.

On comprend que, sous l'action du vérin 22 qui provoque l'écartement de l'étrier et donc de la traverse supérieure 18 par rapport à la traverse indépendante 20, la distance entre les deux ensembles de poulies augmente. Cette augmentation de distance se répercute bien sur aux différents brins du câble 36 passant sur les poulies 32 et 34. Du fait que l'extrémité 40 du câble est solidaire d'un point fixe et que la deuxième extrémité 38 du câble est solidaire de la traverse indépendante 20, cet écartement provoque la montée de l'étrier 16, 18 et donc de la cage d'ascenseur d'une longueur qui est égale à la course de la tige 26 du vérin multipliée par le nombre de brins du câble 36 passant sur les poulies 32 et 34. Si, par exemple, chaque ensemble de poulies comporte quatre poulies indépendantes, la course de l'ascenseur est donc égale à huit fois la course du vérin.

On comprend donc que, tout en utilisant un vérin ayant une course relativement limitée et en prévoyant un nombre de brins du câble et donc de poulies suffisant, on peut atteindre des courses totales pour la cabine de l'ascenseur compatibles avec les différentes utilisations d'un tel ascenseur.

On comprend également que la vitesse de déplacement de l'ascenseur est égale à la vitesse de déplacement de la tige du vérin multipliée également par le nombre de brins. Dans l'exemple considéré, cette vitesse est donc multipliée par huit. Lorsque l'ascenseur, c'est-à-dire l'étrier 16, 18, occupe sa position la plus basse, la tige 26 du vérin est entièrement rentrée.

En se référant maintenant à la figure 2, on va décrire plus en détails un mode préféré de réalisation du dispositif moteur pour ascenseur dont le principe a déjà été exposé en relation avec la figure 1. Sur la figure 2, on a représenté la cabine 50 de l'ascenseur qui est solidaire de l'étrier. Celui-ci est constitué par les traverses 16 et 18 et par des structures mécaniques supérieure 52 et inférieure 54 qui sont bien sur également solidaires de la cabine 50. Le corps 24 du vérin est fixé à sa partie supérieure 24a sur la structure mécanique 52 et à sa partie inférieure 24b sur la structure mécanique 54, le corps du vérin étant bien sur vertical. Sur la structure supérieure 52, est également fixé un axe horizontal 56 sur lequel sont montées libres les poulies supérieures 32. Dans l'exemple particulier considéré, il y en a quatre. De la même manière, sur la traverse indépendante 20, est montée une structure mécanique 58 sur laquelle est fixée l'extrémité 26a de la tige 26 du vérin. De préférence, la liaison entre l'extrémité de la tige du vérin et la structure 58 est articulée. Sur la pièce 58, est également monté un axe horizontal 60 disposé en regard de l'axe supérieur 56. Sur cet axe 60, sont montées libres les poulies 34 de l'ensemble inférieur de poulies. On retrouve bien sur également quatre poulies. Sur la figure, on n'a pas représenté les différents brins du câble 36 qui passent sur les poulies 32 et 34. On en a simplement représenté l'extrémité 38 et la partie courante 36.

Sur la figure 2, on a également représenté schématiquement, fixé par exemple sur le corps 24 du vérin, le moteur hydraulique 62 qui sert à commander les déplacements de la tige 26 du vérin par rapport au corps 24. On a représenté également une structure mécanique 64 de support du moteur 62 et une conduite 66 raccordant le moteur 62 à l'entrée d'alimentation du corps du vérin 24.

Un avantage supplémentaire de la présente invention réside dans le fait que la quantité de liquide moteur est réduite en raison de la course réduite de la tige du vérin.